iscambe
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Je ne sais pas Ă quel moment ma vie mâa Ă©chappĂ©.
Mais je sature. Je ne peux plus. Je ne peux plusâŠ
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DĂ©jĂ quand rien nâest dit, mon cerveau sâemballe et te place dans tous mes rĂȘves.
Déjà quand tout est mort, mon esprit se rebelle et te drape de toutes mes pensées.
Quelques mots, une attention imprĂ©vue et mon cĆur se sâemporte dans un espoir fou.
Je dois arrĂȘter ça. Je ne sais pas comment faire. Je ne sais plus quoi faire.
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Passer la porte ? Mais elle ne sâouvrira jamais plus⊠elle ne peut plus sâouvrir pour moi. Et câest sĂ»rement mieux comme ça, que je sois exclue, remisĂ©e dehors, interdite dâentrer.
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Tu remplis mes rĂȘves, tu remplis mes cauchemars. Toutes mes nuits sont habillĂ©es de toi. Plus jâessaie de te libĂ©rer de moi, plus je suis prise dans tes filetsâŠ
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Je me rends la vie difficile et je ne sais pas pourquoi. Jâaimerais disparaĂźtre sous Terre. Jâaimerais nâavoir jamais existĂ©.
Jâaimerais que les choses soient autrement et je ne peux blĂąmer personne. Ă part moi.
Je ne demande pas de pardon. MĂȘme si on me le donnait, je ne le prendrais pas. Câest au-delĂ du pardonnable.
Jâai toujours tout gĂąchĂ©.
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Hier, il m'est arrivé une interaction qui m'a amÚrement fait regretter Clément...
On Ă©tait au centre commercial, A. et moi sirotions nos chocolats chauds en flĂąnant devant les vitrines. Je m'arrĂȘte devant une robe quelconque, rien de particuliĂšrement raffinĂ©, joli ou qualitatif. Je remarque son prix : 195âŹ.
Je me fais un commentaire Ă moi-mĂȘme : "200 balles pour une simple robe ? n'importe quoi..." et un groupe de jeunes femmes passe Ă ce moment-lĂ Ă cĂŽtĂ© de moi et glousse moqueusement "on n'a pas tous les moyens de se la payer..." puis elles continuent leur chemin. Je n'ai Ă©videmment rien dit parce que je n'ai Ă me justifier de mes moyens auprĂšs de personne, je n'ai rien Ă prouver, et ceux qui savent savent (je sais ce que je peux ou ne peux pas acheter, ça me suffit amplement).
Mais j'aurais aimé que Clément soit vivant pour que l'on puisse décortiquer des heures le sous-jacent de cette interaction : se sentir valorisé quand on est moins pauvre qu'un autre (ou qu'on se perçoit comme moins pauvre qu'un autre), la société de consommation qui nous a poussé à quantifier notre valeur et uniquement, en plus, en fonction de ce que l'on peut ou pas acheter, la comparaison malsaine, etc, etc...
Du coup, j'ai décortiqué seule et j'ai l'impression de n'avoir fait que gratter la surface...
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J'en peux plus d'entendre parler d'argent, de prix, de travaux, de fenĂȘtres, de portes, de salle de bains. MATIN MIDI ET SOIR. TOUS LES PUTAINS DE JOURS. Merde, quoi. Je n'en peux plus. Au tĂ©lĂ©phone, dĂšs que je rentre du boulot, aux repas, aprĂšs les repas. Que ça !
J'en peux plus d'entendre soupirer dĂšs que je fais un peu de bruit. Notamment ce soir avec le scotch pour emballer mes colis. Ou maintenant, parce que je tape sur mon clavier.
J'en peux plus des petites remarques sournoises. "J'ai acheté au fait le couscoussier. 50 balles sur Amazon. Ouais je savais que tu mettrais jamais 50 balles donc comme j'en ai besoin pour l'anniversaire de ton pÚre, je l'ai pris."
Je voudrais crier, hurler, mais je ne peux pas. Ces cris, ces hurlements retenus me bouffent de l'intérieur.
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Je suis le genre d'adulte maintenant qui aime trouver ses affaires lĂ oĂč elle les avait rangĂ©es, avoir des crĂšmes pour le visage efficaces et tant pis si c'est cher. Je suis le genre d'adulte maintenant qui se hĂ©risse vraiment quand les chaussures traĂźnent, quand la chambre des enfants n'est pas rangĂ©e (ça rend la chasse aux araignĂ©es plus compliquĂ©e aussi... aura la rĂ©fĂ©rence qui peut), quand la chasse des toilettes n'est pas tirĂ©e. Le genre d'adulte qui se dit : oh tiens c'est vraiment classe cette tenue. "Classe, cette tenue" ?? Je ne supporte plus de porter un dĂ©colletĂ©, ou quelque chose de court. Avant, je me souviens que j'essayais toujours d'avoir un voire deux Ă©lĂ©ments sexy parmi les suivants : presque transparent, trĂšs court, trĂšs moulant, dĂ©colletĂ©... Je ne cherchais pas Ă ĂȘtre dĂ©vergondĂ©e non plus, mais clairement le "classe" n'Ă©tait pas ma prioritĂ© du tout. Maintenant, je veux ĂȘtre soit confort, soit classe. Bizarre. Bon, honnĂȘtement, je suis plus souvent confort qu'autre chose mais c'est compliquĂ© de faire mieux avec une vieille garde-robe qui a entre 7 et 15 ans et qui avait d'autres prioritĂ©s, n'est-ce pas...
Je vieillis, et une partie de moi déteste ça, autant que l'autre partie adore. Mes crÚmes sentent bon, le rangement ça me clarifie l'esprit, mon gras je fais la paix avec petit à petit, je me sens mûrir de l'esprit comme mon corps qui s'avance dans l'ùge, peu à peu. Je ne suis pas vieille, mais je vieillis. Je pensais que ce serait à la fois plus doux et plus violent.
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Jâai rĂȘvĂ© que tu Ă©tais toujours vivant. Jâai rĂȘvĂ© que tu dĂ©barquais Ă Toulouse sans prĂ©venir, et que câĂ©tait le choc le plus violent de ma vie. Tu avais beaucoup maigri, tu rayonnais, et tu Ă©tais couturĂ© de partout. Mais je reconnaissais ta tignasse noire, tes lunettes rondes, ta voix grave. Je te voyais devant moi et je nây croyais pas. Essayer de me rĂ©veiller ou te sauter dans les bras ? Te sauter dans les bras. Tu mâexpliquais des procĂ©dures et des opĂ©rations mĂ©dicales complexes qui tâavaient retenu 3 ans et demi. Sans donner de nouvelles, faisant croire que tu Ă©tais mort. Et câĂ©tait tellement cohĂ©rent ! Mais dans ce rĂȘve, tu Ă©tais lĂ et câĂ©tait si bon⊠Si naturel, si rĂ©aliste, si agrĂ©able. Jâavais rĂ©cupĂ©rĂ© mon meilleur ami et je me faisais la promesse que je nâallais plus jamais te quitter des yeux, te surveiller pour que tu ne disparaisses plus jamais. Jâai mis du temps au rĂ©veil Ă rĂ©aliser que ce nâĂ©tait pas rĂ©el. Je nâai mĂȘme pas pleurĂ©. JusquâĂ maintenant. Est-ce que je peux Ă©cumer les hĂŽpitaux pour vĂ©rifier ? Un vain espoirâŠ
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