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Fin de stage et bilan

Le stage de médiation culturelle dans l’école est terminé mais l’action de ce stage n’est pas encore terminé. Après notre stage, nous avons fait une fiche pédagogique pour chaque classe dont nous sommes passés avec notre projet. Mais ce n’est pas tout, les œuvres et les productions auraient dû être exposés deux semaines après la fin du stage. Mais avec l’actualité liée à la crise sanitaire puis le confinement, cela n’a pas pu avoir lieu. Nous avons cependant une ébauche du document de médiation que nous aurions mis à disposition aux parents pour expliquer notre projet et notre action dans l’école. Je vous laisse le regarder:

Puis nous avons fait un retour de notre action auprès de l’artiste Jean-Marie Flageul. 

Mais pour moi personnellement, ces stages m’ont permis de me mettre dans la peau d’un médiateur culturel, de comprendre les rouages pour permettre une bonne médiation. Laisser l’oeuvre en contact avec le public avant d’y apporter sa pierre du savoir de simple passeur. Le premier stage m’a permis d’entrer au cœur d’un domaine qui m’intéresse beaucoup, le cinéma. En tant que futur enseignant, comprendre quels outils et quels préparations sont à faire pour expliciter un film dans le cadre d’Ecole et cinéma est très enrichissant. 

Pour mon deuxième stage, créer un projet de toute pièce grâce au partenariat avec l’association de “La Maison “ permet véritablement de comprendre à quoi servent les partenaires. Comprendre ce qui faut préparer avant et après son action forge l’esprit face aux différents projets auquel on se confronte quand on est professeur des écoles. Mais il ne faut pas balayer un détail, savoir modulé son emploi du temps selon les actions et les activités des autres. C’est ce qui nous est arrivé pendant notre stage et nous avons su y palier. 

Pour finir, je dirais que l’art quel que soit son numéro doit être d’abord ressenti dans son âme profonde avant de pouvoir demander aux autres de l’expliciter. 

Je tenais à remercier, Jean-Marie Flageul et Jean-Baptiste Cautain-Meliani, de l’aide tout au long du projet ainsi qu’à Véronique Boucheron pour son écoute et ses conseils. 

Je remercie encore Clément et Audrey pour ce projet que l’on fait ensemble et qui nous a réunis pendant de nombreuses semaines faites de réflexions et de débats. 

Je termine ainsi ce post mais pas ce blog qui sait quelles aventures je pourrais narrer. 

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Jour 3: Vendredi 6 Mars

C’est le dernière ligne droite pour le stage, dernier jour dans l’école dans le cadre de notre projet. Nous voilà dans ma classe habituelle de stage avec les TPS-PS-MS. Emilie nous accueille dans sa classe de 23 élèves ce vendredi. Nous avons installé au départ les œuvres dans la salle de sieste qui se trouve près de la classe mais finalement on trouve un tableau qui permet de poser les deux œuvres (la troisième oeuvre avec la cagette d’huîtres nous paraissait trop complexe, et nous voulions nous concentrer sur le thème de la maison) pour l’installer dans la classe. 

Nous laissons tout d’abord la place à Emilie pour les rituels du matin puis nous prenons la main pour proposer notre activité. Les élèves sont assis au coin regroupement pour observer les œuvres. Avec les maternelles, nous nous concentrons plus sur les couleurs puis on les laisse exprimer leur point de vue. 

Les élèves s’expriment

Puis comme pour la journée de mardi, nous coupons la classe en trois groupes. Je pris un groupe pour la lecture de l’histoire de Martin, Audrey était aux Kaplas et Clément à la peinture. Nous tournions tous les vingt/vingt-cinq minutes pour pouvoir prendre en charge tous les ateliers. 

La peinture est l’atelier le plus long donc on faisait patienter les enfants. Le roulement s’est bien déroulé et les enfants ont été attentifs. 

Clément guide un élève

Les idées fusent

Je remercie la directrice de l’école Notre Dame de la Croix ainsi que l’équipe éducative pour leur accueil et leurs précieux conseils pendant toute la durée du stage.  

Je remercie aussi mon binôme de stage, Audrey et Clément. 

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Jour 2: Jeudi 5 Mars

De retour dans l’école pour notre deuxième jour, le jour off (le mercredi) a été l’occasion pour nous de créer des tampons grâce à des patates. Ils nous ont servis pour l’activité que l’on a proposés aux cycles 2 et 3. 

Un arbre

Une maison

Pour la journée de jeudi, nous avons deux groupes. Le matin, nous étions avec la classe de CE2-CM1 de Marie-Pierre avec une vingtaine d’élèves. Et l’après-midi, nous étions avec la classe d’Anne Françoise avec les CE1-CE2 (une vingtaine d’élèves). 

Pour ces deux groupes, l’activité manuelle est différente de celle proposée au cycle 1. Nous sommes installée cette fois dans la salle de motricité puis dans les différentes classes. 

Nous avons au départ comme pour la journée de mardi, installer les élèves devant les œuvres et ont leur a laissé le temps de les contempler. Puis un temps d’échange pas trop long s’engagea où les enfants expriment leurs points de vues et leurs questions. Audrey et Clément ont ensuite expliqué le but de l’artiste et de la technique utilisé (ici les matrices pour faire les différentes couches de couleur). 

Ça observe en silence 

Certains élèves s’avancent pour mieux voir les œuvres

Après ce temps d’échange, place à l’atelier dans les classes. Nous expliquons tout d’abord aux élèves les consignes qui sont les suivantes:

- Faire un paysage marin ou de bord de mer avec une maison d’abord au crayon gris puis au crayon de couleur

- Utiliser un ou plusieurs tampons de pomme de terre après avoir fini son dessin

- N’utilisez que les couleurs suivantes (bleu, rouge, noir,..)

Tampons après utilisation

On les aide pour utiliser les tampons

Une fois, le dessin fini et colorié, chaque enfant choisissait un tampon pour pouvoir l’apposer sur son dessin et il pouvait faire cela plusieurs fois. 

Une fois les dessins finalisés, nous faisions un petit bilan de la matinée ou de l’après-midi selon le groupe. 

Pour faire un bilan de la deuxième journée, nous avons débordé sur le temps prévue dans les deux groupes pour laisser tous les élèves finir leurs dessins à temps. Chacun a livré sa version de sa maison. Les échanges étaient intéressants sur la manière dont les élèves percevaient une oeuvre. Je vous laisse avec l’étendue de leur production. 

Classe de Marie Pierre 

Classe d’Anne Françoise

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Jour 1: Mardi 3 Mars

Pour ce premier jour, deux classes de l’école nous attendent : la classe de Béatrice (GS-CP) ainsi que la classe de Corinne/ Aude (MS-GS). Le matin, nous avions le groupe de CP et l’après-midi nous avions le groupe de GS des deux classes 

En ce mardi matin, nous nous installons dans la salle d’art avenant à la classe des GS-CP. La salle de motricité étant pas disponible ce matin là, nous transformions donc la salle d’art pour la journée. Pour signaler notre présence dans l’école durant toute la semaine, nous collâmes une affiche sur une vitre de la salle de motricité pour qu’elle soit vu de tous. 

Affiche de présentation

L’organisation de l’action avec le cycle 1 est la même que pour la journée du mardi (en plus des CP du mardi après-midi) et celle du vendredi (TPS-PS-MS).  Nous commençons par laisser les enfants s’asseoir devant les trois œuvres (à noter, elles étaient installées sur un théâtre de marionnettes) et on leur à laisser un temps pour qu’ils puissent s’imprègner des œuvres.    

Les enfants observent les œuvres enfin presque tous ;) 

Ensuite un temps d’échange assez long finalement s’est engagé sur leurs ressentis à propos de ces œuvres. Ils devaient aussi deviner ce que pouvaient être ces trois œuvres. Pléthore d’idées furent émises. 

Quand le temps d’échange fut fini, chacun pris un groupe d’élèves. Pour le matin par exemple, Audrey prit la peinture, Clément la lecture d’un livre et moi les Kaplas. 

Pour la peinture, la consigne est simple. Dessiner tout d’abord une maison à l’aide de trois modèles données par Audrey pour ensuite pouvoir peindre ensuite son dessin. 

Les enfants en pleine réflexion

En ce qui concerne la lecture, le livre choisi est “La maison de Martin” d’Anne Brouillard. C’est un livre qui suit Martin, qui part à la recherche de sa maison envolée. Ce livre permet de raccrocher les œuvres avec le livre grâce au thème commun de la maison. 

L’album de la maison de Martin d’Anne Brouillard

La dernière activité proposée est l’atelier de Kaplas. Le but ici est de former grâce aux Kaplas et de nombreuses fois une maison (aucun forme est imposée). Regardons quelques résultats. 

Des maisons où l’on aimerait y habiter 

Après que ces trois activités soient terminés et toute le groupe classe avait effectuée ces dernières, nous fîmes un bilan des activités proposées. 

Pour faire un bilan de cette première journée, de 8h45 à 10 heures, nous avions le groupe de CP (12 élèves). Nous avons débordé sur l’horaire mais ce premier groupe permettait de faire des ajustements avec les prochains groupes. 

En ce qui concerne l’après-midi, cela se déroulait de 14h45 jusqu’à 16 heures avec le groupe de 18 élèves de GS. Nous avions mieux régulé le temps même si la recréation fut prise en décalé pour ces élèves. 

Je vous laisse avec les magnifiques productions du groupe du mardi. 

Les œuvres des GS et des CP.

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Pour préparer le stage en école

Avec le groupe d’option d’Arradon et Véronique Boucheron, le 8 Octobre 2019 nous avons rendu visite à l’association “La Maison” à Vannes, cœur du projet de médiation. Pendant cette journée, Jean-Marie Flageul et Jean-Baptiste Cautain-Meliani nous ont ouvert la porte de leur atelier. Ce sont des artistes qui travaillent avec de la gravure sur bois mais utilisent d’autres techniques. 

Jean-Marie nous a ensuite emmené à l’INSPE (Institut National supérieur du professorat et de l’éducation) de Vannes pour nous montrer l’étendue de son travail. Le thème de l’exposé était la maison sous toutes ses coutures (thème que l’on a repris pour notre projet).

A la suite de cette journée, nous avons repris contact avec l’artiste pour revenir dans son atelier pour pouvoir choisir les œuvres que nous utiliserons pour le stage du mois de mars. Le 14 Janvier, avec le groupe d’option d’Arradon, nous nous sommes rendus à la maison pour retrouver Jean-Marie Flageul. Il nous a présenté différentes œuvres et nous avons choisi avec mon groupe ce qui représentait  l’ostréiculture et le territoire breton. Deux œuvres représentent une maison en bord de mer et la troisième une cagette d’huîtres. Nous avons demandé ensuite les techniques utilisés pour ces tableaux  et monsieur Flageul nous a prêté quatre matrices qui servent à construire une de ces œuvres. 

En ce qui concerne le choix de l’école, nous avons tous les trois (Audrey, Clément et moi) fait le tour de nos stages pour proposer le projet de médiation culturelle. Les trois écoles étaient d’accord et nous avons choisi finalement l’école de Monterblanc. Pour que tous les professeurs de l’école soient au courant du projet, une feuille d’inscription a été joint aux informations générales de l’école pour laisser libre choix  aux professeurs de s’inscrire. Cinq classes ont accepté de participer à ce projet. 

Capture du document d’inscription

Dans les prochains posts, je vous expliquerai les différentes jours de stage. 

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2ème stage à l’école Notre Dame de la Croix à Monterblanc

Œuvres de Jean Marc Flageul accrochées sur le mur de la salle de motricité 

Nous allons pendant les prochains posts, revivre le deuxième stage qui s’est déroulé à l’école Notre Dame de la Croix de Monterblanc du 3 au 6 Mars dernier. Je décrirais l’avant stage, les trois jours d’ateliers et de rencontres pour finir par faire le bilan de mes stages. 

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Les missions du médiateur culturel et bilan du stage

Prenons le temps de regarder les différentes missions du médiateur culturel.

A Cinécran, une polyvalence de l’équipe a été observé. Ils peuvent passer dans la journée, d’une présentation d’un film à l’appel aux différents réalisateurs ou boîtes de production en cas de problème ou bien le renfort des réseaux sociaux pour la communication. 

Prenons l’exemple d’une séance de présentation d’un film dans le cadre de Collège et Cinéma, un travail de recherche est effectué en amont sur les acteurs, quelques anecdotes, etc pour créer un document de base servant à la présentation.  Mais des pistes de travail à partir de thèmes précis et récurrents peuvent aussi servir de point de départ. Le médiateur construit donc son matériel pour étayer son propos. Toutes les informations ne sont peut-être pas utiles mais restent un appui face au public. 

Le médiateur doit donc accueillir différents publics et s’accommoder à chaque fois. Grâce aux événements, il travaille en amont et à la suite par exemple du cinéma européen pour que le projet soit bien mené. 

Mais n’oublions pas que les réseaux sociaux permettent aussi une visibilité des dispositifs ou des événements proposés par Cinécran. Il faut donc les alimenter de manière régulière pour accrocher le public. 

C’est ainsi grâce à ce stage à Cinécran, j’ai remarqué qu’il faut donner les clés et les outils au public pour qu’ils puissent comprendre une oeuvre. Connaître l’envers du décor et la manière d’amener à la découverte des films est intéressant pour un cinéphile comme moi. Une multitude de propositions permettent d’accrocher le public et c’est par le biais de l’échange que la médiation se crée. Cela peut alors se rapprocher au métier d’enseignant. 

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Les dispositifs de Cinécran

Continuons notre exploration de la médiation culturelle par le biais du stage à Cinécran. Différents dispositifs sont proposés par l’association. 

Le premier dispositif est Ecole et Cinéma. Les buts ici sont d’éveiller à la curiosité et à l’intérêt des enfants pour des films de qualité avec la découverte d’oeuvres en salle. Ce dispositif contribue aussi à la construction de l'enfant avec son regard de spectateur et à l'élaboration de sa culture artistique. C'est une première approche ou proposition faite au jeune public pour se confronter à l’art cinématographique. 

Le deuxième dispositif est Collège et Cinéma. Comme pour école et cinéma, les enseignants ont le droit à une prévisualisation pour voir les films proposés (deux films par trimestre). Au cours d’une journée de prévisualisation, voilà ce qui se passe selon ce que j’ai pu observé: on voit le film le matin, auparavant présentation du film par un accompagnant et à la fin du film, réponse aux questions/interrogations. L’après-midi, le médiateur apporte des pistes ou des analyses possibles à faire en classe avec différentes ressources dont certains sites comme Nanouck (plateforme pédagogique en ligne) 

Page d’accueil de Nanouck/ Source: Site de Nanouck

Pour revenir à Collège et Cinéma,où les films sont proposés en version originale. Un autre dispositif permet l’approfondissement des langues, cœur des apprentissages. C’est Anglais au collège avec un cycle européen collège-lycée. Ces découvertes langagières permettent d’appréhender une culture différente. 

Mais Cinécran, c’est aussi deux événements majeurs au cours de l’année: le mois du film documentaire et les rencontres du cinéma européen. Au travers des films, différents thèmes comme l’agriculture, l’amour, la musique (pour la cadre du film documentaire) sont proposés. Pour le cinéma européen, les films sont proposés en version originale et se concentrent sur un pays européen (cette année, l’Allemagne mais l’édition a dû être écourtée avec les fermetures des cinémas). 

Affiche des rencontres du cinéma européen/ Source: Site Cinécran

Ces différents dispositifs/ événements permettent de proposer une multitude de propositions et d’échanges autour d’oeuvres singulières. 

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Jour 1 à Cinécran

Continuons l’exploration de mon stage à Cinécran. Premier jour, découverte de deux films présentés dans le cadre du dispositif Ecole et Cinema. 

Le premier est le film Le Chant de la mer de Tomm Moore sorti en 2014 raconte l’histoire de Ben et Maina qui vivent avec leur père en haut d’un phare sur une île isolée. Mais des dangers guettent sur la mer. Maina, la petite soeur de Ben va découvrir qu’elle est doté d’un don, d’être une fée de la mer dont le chant peut délivrer des êtres magiques. Un grand voyage les attend, semé de dangers et de peurs. 

Affiche du chant de la mer/ Source: Site web Allociné

Le deuxième film est Adama de Simon Rouby sorti en 2015. On suit ici Adama 12 ans qui vit dans un village isolé d’Afrique de l’Ouest. Un jour, son frère aîné disparaît. Adama brave l’interdit des anciens de ne pas quitter le village et part à la recherche de son frère. Nous sommes en 1916. Sa quête va le mener à devenir un homme au travers des mers pour arriver finalement aux lignes de front de la première guerre mondiale. 

Affiche d’Adama/ Source: Site d’Allociné

Ces deux films proposés montrent le thème de la quête et la recherche puis la construction d’identité de chacun des héros. Dans mes prochains posts, je décrirais les différents dispositifs et le rôle des médiations entre le formateur et les professeurs pour expliciter les films. 

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Présentation Association Cinécran

Logo de Cinécran/ Source: Facebook de l’association

Revenons en détail sur le stage de médiation culturelle qui s’est déroulé à partir du 19 Novembre puis du 26 au 28 novembre 2019.  Parlons tout d’abord de Cinécran, c’est une association qui se situe à Vannes dont le but est d’accompagner le jeune public.  Elle a été crée en 1997 par des personnes enseignantes  pour la promotion à l’éducation à l’image. Par le biais de différents dispositifs (école et cinéma, collège et cinéma, etc) les élèves sont amenés à un apprentissage du cinéma pendant son parcours scolaire. 

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Bienvenue sur mon blog

A partir de mes stages ou de mes découvertes, de nombreux billets vont vous faire découvrir l’art sous toutes ses formes.