Video
youtube
France 5 vient de réaliser une très bonne bande annonce pour son émission.
0 notes
Text
Winter Sleep
WInter Sleep de Nuri Bilge Ceylan.

Que dire de Winter Sleep, si ce n’est que je n’ai rien à lui reprocher, hormis quelques longueurs.
Alors que les dialogues de Transformers 4 tiennent sur une page, ceux rythmant les 3h16 de Winter Sleep pourraient faire l’œuvre d’un roman. Car là se trouve l’intérêt du film : les dialogues. Tout tourne autour d’un personnage, accusant le poids des années, lassé par une vie dans laquelle il n’a pas eu ce à quoi il aspirait, rejetant sa frustration sur son entourage. Ce qu’il y a de magnifique dans ce film, c’est le portrait qui est dressé de chaque personnage à travers les dialogues, aucun flashback, uniquement des échanges qui nous permettent de les découvrir, nous donnent l’impression de les connaitre depuis longtemps et de poser sur eux notre jugement.
Les dialogues, vous l’aurez compris, sont très bien écris, appuyés par un jeu d’acteur convainquant.
Le réalisateur Nuri Bilge Ceylan a su filmer une Turquie à l’image de son personnage principal : froide, désertique et retirée. C’est par la maitrise de sa réalisation que le spectateur digère ce film malgré sa durée.
Winter Sleep est un grand film, bavard mais brillamment écrit.
Note : 9/10
1 note
·
View note
Link
J'ai toujours trouvé ces trous fascinants, mais aussi terriblement effrayants.
0 notes
Text
Les Gardiens de la galaxie
Les Gardiens de la galaxie de James Gunn.

Envolons-nous dans les étoiles et rejoignions Les gardiens de la galaxie, la nouvelle franchise signée Marvel. Il est bien normal que ce raton laveur, ce bout de bois vivant et le reste de cette troupe ne vous évoque rien, même les lecteurs de comics seraient peu nombreux à connaitre à leur existence. Si leurs origines attisent quelque peu votre curiosité, il est préférable de lire l’article du Journal du Geek (http://bit.ly/1vv35cE). Dans le film, leur passé ne sera évoqué (hormis pour l’humain) qu’en trois lignes de dialogue. J’imagine que la manœuvre permettra à Marvel de développer la genèse des personnages dans des films individuels (autant ronger l’os jusqu’à la moelle). Fort heureusement, ce défaut est quasiment effacé par le charisme des personnages et l’efficacité de l’humour. Les dialogues sont drôles et rythme à eux seuls un film plombé par la simplicité de son scénario. Nous voilà à nouveau en présence de l’archétype du méchant, voulant devenir le plus fort pour dominer l’univers et de héros prêts à se sacrifier pour sauver l’univers, juste parce que c’est beau l’amitié. La réalisation respecte à la lettre le fameux manuel : “Le blockbuster Marvel pour les nuls”, n’essayant à aucun moment d’apporter ne serait-ce une once de personnalité ou d’originalité. Il me faut tout de même louer cette ambiance année 70, magistralement appuyée par une bande originale aux petits oignons. Si la structure est des plus conventionnelle, cet univers intergalactique et l’omniprésence de l’humour apporte un sentiment de fraicheur à la filmographie Marvel. Note : 6,5/10
1 note
·
View note
Video
youtube
Gaël Monfils assure le spectacle durant l'Open du Canada. Génial !
3 notes
·
View notes
Text
Under the skin
Under the skin de Jonathan Glazer

Under the Skin raconte tellement peu de chose que poser les bases de l’histoire me semble déjà dévoiler le film.
Si la bande annonce vous a assez intrigué pour vous donner l’envie de découvrir le film, alors franchissez le pas. Que vous aimiez ou pas, ce film ne devrait pas vous laisser indifférent. Si par contre, elle vous a laissé de marbre, passez votre chemin.
Scarlett Johansson (qui reste assez mono-expressive durant le film) a un but dans la vie, appâter le jeune célibataire afin que sa race extra-terrestre fasse je ne sais quoi de leurs organes. Si je ne sais pas ce qu’ils leurs font, c’est parce que tout cela n’est pas dit. Le très peu de choses que nous découvrons sur eux ne sert qu’à combler le désir du réalisateur à faire de l’art vidéo contemporain auquel j’accorde un regard curieux et septique, mais qui une fois de plus n’a su susciter chez moi ni admiration, ni émotion.
A côté de cela, ce dresse le portrait psychologie de Scarlett, cet aspect reste le plus intéressant à mes yeux, bien qu’assez récurrent au cinéma. Au départ, Scarlett remplie sa besogne, sans remord et sans se poser de questions. Puis peu à peu, elle va découvrir la vie, les sentiments et son comportement va changer.
Cette transformation est très bien menée par le récit et comporte une forte cohérence. Son rythme est cependant très long et m’a quelque peu ennuyé. Je ne peux cependant pas vraiment le reprocher, c’est un parti pris qui sied à ce personnage mutique.
Under the Skin pose les bases d’une histoire qui soulèvent beaucoup d'interrogations mais qui n’est malheureusement là que montrer l’humanisation d’un extra-terrestre.
Note : 6/10
0 notes
Quote
La connaissance est la condition préalable à tout débat.
Alain Gresh
0 notes
Text
La chambre bleue
La chambre bleue de Mathieu Amalric.

Le dernier film de Mathieu Amalric, sélectionné à un certain regard à Cannes me laisse perplexe. Car qu'en retiens-je ? Je n’ai pas lu la nouvelle de Simenon, mais son histoire ne repose que sur un simple fait divers, une histoire d’adultère ayant mal tournée, le genre de scénario parfaitement adaptable en téléfilm pour France 3. Si le film a su captiver mon attention, c’est par un lourd et pesant mystère mis en place par une habile construction du récit alternant les époques et les points de vue, entre les faits du personnage principal et l’interrogatoire menée par le juge. La dualité de ces approches nous intrigue et donne irrémédiablement envie de connaitre la vérité. Malheureusement, ce questionnement se développent dans une ambiance monotone, peinant à susciter l’émotion et l’empathie envers des personnages pourtant bien joué.
Un film très mystérieux mais trop froid à mes yeux.
Note : 6,5/10
0 notes
Text
Godzilla
Godzilla de Gareth Edwards III

Godzilla, c’était avant tout une bande annonce impressionnante. Ce saut en parachute à l’esthétisme travaillé, cette musique initiatrice de terreur et ce Godzilla à peine montré, elle savait parfaitement donner l’envie de voir le film. Malheureusement les premières critiques arrivèrent et ce ne fut pas glorieux, même plutôt mauvais. L’hésitation naissait en moi, cette bande annonce ne pouvait pas avoir totalement tort. La curiosité se faisait chaque jour plus grande et je décidais d’aller le voir. L’histoire est très classique : un monstre apparait et des chercheurs tentent de trouver son origine afin d’aider les militaires à lui péter la gueule. Plus classique, tu meurs. Un scénario aussi léger est pardonnable pour peu que le réalisateur sache insuffler un rythme à son récit et proposer de personnages intéressants. Ce n’est malheureusement pas le cas, les personnages sont d’une inutilité impressionnante dans le déroulement de l’histoire, leurs rôles sont intéressants et se limitent aux clichés du genre : - Soldat : je dois le faire pour mon pays et ma famille. - Chercheur : je vous avais prévenu, mais personne ne m’a écouté/nous ne somme rien face à la nature. - Général : ta gueule le chercheur, je préfère l’utilisation de la force. Le plus ahurissant est que Gareth Edwards est adopté comme point de vue celui de ses personnages, donnant quelques fois des scènes totalement absurdes. Exemple : des soldats ouvrent des portes dans un bunker à la rechercher d’un monstre, ils ouvrent la bonne et découvrent un cratère gros comme un stade visible de la lune. Quel besoin d’ouvrir des portes quand des hélicos font des rondes juste au-dessus. Uniquement pour garder un point de vue humain. N’y a-t-il donc que des défauts dans ce film ? Heureusement non. Lors de certains passages, la photographie et les décors sont très réussis mais complètement sous exploités, comme la ville japonaise complètement abandonnée. Mais la grande force du film réside dans la mise en scène autour de Godzilla. Le réalisateur attise la curiosité du spectateur, fait monter la pression et divulgue petit à petit son bébé jusqu’au plan complet du bestiau, jouissif et impressionnant, dégageant un sentiment de puissance et de respect. D’autre part, même sans connaitre le matériel original, j’ai fortement ressenti l’hommage qui lui était fait, le respect de l’adaptation. Il ne me reste plus qu’à trouver le courage de visionner le premier du nom. Note : 5/10
0 notes
Text
States of Grace

Nous sommes face à un film taillé pour le festival de Sundance, c'est à dire un film américain, avec un personnage un peu paumé et une musique indie folk à tomber. Je l'avoue, j'en suis assez friand. J'aime le côté humain et authentique de ces films, préférant développer un personnage qu'une histoire rocambolesque. L’idéal étant de réussir à mélanger les deux, ce qui nous donne de petites merveilles comme Little Miss Sunshine. Dans States of Grace, nous suivons le quotidien de Grace, une jeune femme travaillant dans un foyer dans lequel elle encadre des enfants à qui la vie n’a pas fait de cadeaux (maltraitance, viol, abandon, etc.). En ce lieu et avec son équipe, elle réconforte ces enfants, elle leur offre un cadre de vie serein et protecteur. Cependant l’apparente tranquillité qui se dégage d’elle, cache pour elle aussi un traumatisme auquel elle n’a pas encore su faire totalement face.
L’histoire est très bien menée et suit comme il faut l’évolution du personnage principal, mais la beauté de ce film ne réside pas dans le scénario, elle se dévoile dans ces instants de confidences, où les enfants partagent leur souffrance, évacuent leurs démons et se décident à refaire confiance aux autres. Ces moments de grâce sont d’une sincérité et d’une justesse à couper le souffle, nous laissant déceler leurs plaies les plus profondes, nous en oublions qu’il s’agit d’acteur et nous laissons porter par l’émotion.
States of Grace m’a ému comme je ne l’ai rarement été et le message d’espoir qu’il véhicule le rend tout simplement beau. Un nouveau coup de cœur.
Note : 9/10
1 note
·
View note
Video
youtube
Je découvre La minute nécessaire de Desproges. Simple et efficace.
1 note
·
View note
Text
Nebraska
Nebraska de Alexander Payne.

Nebraska a été ovationné par la presse. Son acteur principal : Bruce Dern, a reçu le prix d'interprétation à Cannes. Pourtant, je ne partage pas leur enthousiasme. Certains trouvent que l'utilisation du noir et blanc sied à ce film. Ce n'est pas mon cas, certes le visage de Bruce Dern, papi à la limite de la sénilité, rend magnifiquement bien en noir et blanc, mais personnellement la couleur m'a manqué. Pour me comprendre, il faut en venir à l'histoire. Woody Grant est donc le papi interprété par Bruce Dern. Un jour, il reçoit une publicité lui disant qu'il a gagné 1 million de dollars, il ne lui en faut pas plus pour partir parcourir 2000 km à pied afin d'aller récupérer son magot. Rapidement rattrapé par la police et ramené chez lui, il ne démord pas et la récupération de son bien tourne à l'obsession. Son fils décide donc de l'y amener. Ainsi débute ce road-movie à travers des Etats-Unis frappés par la crise et durant lequel ils feront halte dans le village natal de ce Woody. A mon goût, le film tourne autour du fils, il s'agit de sa vision, de la découverte du passé de son père et de sa relation avec lui. Ce regard nouveau, dénué de nostalgie, nécessite de la couleur, afin de percevoir l'effet du temps sur la vie. D'autant plus que certains plans me donnaient l'envie d'apercevoir l'éclairage chaleureux du soleil, celui sordide des néons de bars ou bien le bleu profond d'un ciel de panorama. Bref, même si je trouve que l'histoire se résume un peu trop à une succession de scénettes, il n'en reste pas moins qu'elles savent être drôles ou émouvantes et que les relations entre les personnages sont brillamment construites, surtout quand l'argent vient révéler la vraie nature des gens. Un film drôle et sympathique mais bien loin d'un chef-d'œuvre. Note : 6,5/10
0 notes
Text
Only lovers left alive

Magnifique, je n'imagine pas introduire mon post par un autre mot que celui-ci. La bande-annonce le laissait présager, le film l'a confirmé. Only lovers left alive est beau. Cependant, je souhaite débuter par le thème abordé : les vampires. C'est un sujet qui a plutôt le vent en poupe ses derniers temps, mais dont le traitement n'est jamais très original, on tombe soit dans la romance pour adolescente, soit dans le clash entre clans, soit dans la biographie de plusieurs siècles. Avec Only lovers left alive, Jim Jarmusch a choisi de faire place au quotidien, dans sa forme la plus banale. Ce choix est à double tranchant, car la banalité peut ennuyer, surtout quand l'intrigue se résume au fil conducteur suivant : l'amour entre deux vampires. Cependant, c'est faire preuve d'audace que d'entreprendre de filmer l'errance de ces personnages. Ici point de flashbacks, les courts dialogues suffisent à distiller d'amusants souvenirs, de petites pensées du passé, empreintes de nostalgie et de sagesse, chargé de critiques sur l'état actuel du monde.
Ce parti pris ne serait rien sans la virtuosité de l'ambiance que dégage ce film. La délicatesse de la réalisation, la beauté de la photographie, l'élégance des personnages et l’envoûtement de la musique m'ont transporté comme dans un songe à travers les rues abandonnées de Détroit ou dans la chaleur des quartiers de Tanger et font de ce film un de mes premiers coups de cœur de l'année. Note : 9,5/10
0 notes
Video
youtube
Une bonne partie de son spectacle. Je ne sais pas s'il s'agit du dernier, dans tous les cas, je me suis bien marré.
0 notes