Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Jour 8 : Upper Peninsula.
Samedi 13 mai, 4ème jour du road trip. Aujourd'hui, beaucoup de miles nous attendent. Nous allons sur la péninsule supérieure et pour ça, il nous faut traverser le Mackinac Bridge. Je trouve toujours ça impressionnant de passer sous les deux énormes piliers. De chaque côté, l'eau est d'un bleu profond, avec des zones turquoise, et le soleil scintille dessus. On a emmené à boire et à manger, le plein de la voiture est fait. Il vaut mieux prévoir ; la péninsule supérieure est principalement composée de milliers d'hectares de forêts de sapins et les villes se font rares. On se dirige vers Tahquamenon Falls, en croisant de moins en moins de véhicules. Sur la route, nous apercevons un magnifique busard qui s'envole à notre passage. Arrivés sur place, nous commençons par les Lower Falls. Il y a peu de monde, il fait chaud, l'endroit est très beau. Il y a un magasin de souvenirs où Jeremy m'offre la plus belle paire de boucles d'oreille du monde. Ce sont de véritables petites feuilles d'érable ramassées, séchées et recouverte de cuivre. Elles brillent des couleurs de l'automne, et je les mets tout de suite tellement je les adore. Qui dit Lower Falls, dit forcément Upper Falls un peu plus loin. Nous nous y rendons donc et cela vaut le déplacement ! Le bruit des chutes et le débit de l'eau nous impressionnent, nous restons sur le ponton de bois à les admirer longuement. Quand la brise se lève par moment et souffle vers nous, nous recevons une fine bruine pas désagréable du tout vu la chaleur (et la marche + les escaliers qu'on gravit régulièrement). Nous retournons à la voiture pour l'étape suivante, Whitefish Point. C'est un détour purement personnel : en 2013, nous y étions allés pour disperser les cendres de mes frères dans le lac Supérieur. C'est un endroit très retiré, paisible, et la plage de sable est bordée de galets plein de couleurs et de paillettes. Bien sûr, les repères que nous avions placés ne sont plus là, j'ai l'impression que le niveau de l'eau est plus haut que la dernière fois. Jeremy choisit les plus beaux galets qu'il trouve et nous dessinons un F et un G avant de s'asseoir pour contempler les vagues limpides qui viennent clapoter sur le sable. Pas un bruit à la ronde, si ce n'est le cri d'animaux impossibles à identifier (et que nous, européens, n'avons même jamais entendu auparavant). Nous sommes en retard sur notre plan de route, et nous n'avons toujours rien mangé. Pour ne pas perdre de temps, nous nous arrêtons acheter des sandwiches dans le seul magasin qu'on trouve, perdu au milieu de cette immensité de sapin. On ne peut plus traîner si on veut avoir une chance de faire un maximum de points d'intérêt à l'étape suivante : Pictured Rocks National Lakeshore. Des dizaines de kilomètres de littoral sur le lac Supérieur, érodés par l'eau, surplombant une eau turquoise et avec une multitude de chutes qui valent vraiment la peine d'être vues. Pour y arriver, il nous faut encore parcourir des dizaines et des dizaines de miles à travers la forêt. Il n'y a rien que nous et la route à perte de vue devant, le soleil qui fait miroiter le bitume au loin. Mon iPhone ne capte plus le moindre réseau téléphonique, le GPS de la voiture ne sait pas trop où on est, la radio peine à transmettre correctement la seule station qu'elle reçoit. On est au milieu de nulle part. Les routes n'ont même plus de nom, elles portent des numéros. Mais malgré tout, impossible de se perdre ; tout est toujours impeccablement indiqué quand c'est nécessaire. Je me sens reposée, détendue, heureuse et calme, loin du quotidien. Je ne pourrais pas vivre aussi retirée, mais pour faire une pause c'est l'idéal. D'ailleurs, nous nous arrêtons sur un tout petit roadside, moteur coupé, juste pour le plaisir de ne rien entendre. À part le pépiement des oiseaux. Notre premier arrêt est pour Miners Castle, je suis subjuguée par la beauté de l'eau, la couleur de la roche, la luxuriance de la végétation. On part ensuite pour Miners Falls (encore une superbe cascade), puis on pousse jusqu'à Chapel Falls et Munising Falls, qui sont toutes très belles. Pour accéder à ces cascades, il faut souvent parcourir à pied un bon bout de chemin sur sentier en pleine forêt (Chapel Falls nous a pris une heure). C'est l'occasion de faire d'adorables rencontres : les forêts sont remplies de petits chipmunks vraiment trop mignons qui courent à nos pieds. Difficile de les photographier, ils sont incroyablement rapides et à peine l'appareil photo sorti, ils sont déjà partis. En plus, leur pelage se confond avec les troncs des arbres et les feuilles au sol. J'essaie quand même de faire quelques vidéos, peut-être qu'on les verra se déplacer. On en profite également pour admirer la végétation, et notamment les milliers de petites fleurs jaunes ou blanches qui recouvrent le sol et qu'on ne connaît pas. Magique. Il fait presque nuit quand on quitte Munising pour revenir à notre hôtel sur la péninsule inférieur. Il y a un peu plus de deux heures de route, presque tout le temps en ligne droite et à 99% à travers la forêt, sans éclairage public. Après cette longue journée de marche, la route est particulièrement fatigante, hypnotique tellement elle est répétitive. Il fait nuit noire, on ne voit presque pas d'autres voitures. On est obligés de s'arrêter pour ne pas s'endormir. C'est le moment de couper les phares et le moteur pour regarder les étoiles, puisqu'aucune pollution lumineuse ne vient troubler notre observation. On peut apercevoir des constellations qu'on ne voit pas depuis le ciel européen. Il fait tellement calme qu'on entend le chant des grenouilles plus loin au bord de l'eau. Il doit y en avoir des centaines. L'obscurité est presque trop dense, et le silence est tel que je sursaute en entendant le claquement du moteur de la voiture qui refroidit. J'ai un peu peur quand même. Je ne me suis jamais retrouvée dans un endroit aussi isolé et sombre à la fois, jamais de ma vie je n'ai emprunté une route de ce genre, où que ce soit en Europe (et pourtant, j'en ai fait de la route). Chez nous les aires de repos sont éclairées et on n'est jamais très loin d'une grande ville qui irradie son halo orangé jusqu'à des kilomètres à la ronde, et on est encore moins loin d'un village ou d'un axe routier fréquenté. Ici, rien de tout ça. Juste les sapins de part et d'autre de la route, l'obscurité, le silence de la civilisation et le chant des grenouilles. Ça me fait penser à tous ces films d'horreur vus quand j'étais ado et mon cerveau fatigué commence à flipper qu'un tueur en série ne sorte des bois avec une tronçonneuse ou une hache (ouais bon. Je ne suis pas toujours rationnelle). Je presse Jeremy de remonter en voiture, fermer sa portière et démarrer. Je me demandais pourquoi sur ces routes pourtant larges, désertes et en ligne droite, la speed limit était fixée à 55 mph (un tout petit peu moins de 90km/h). En regardant un peu mieux sur les côtés, j'ai vite compris : les animaux. On est passé devant plusieurs chevreuils en train de manger, un renard a traversé devant nous un peu plus loin. Heureusement, on n'a percuté aucun animal depuis qu'on est parti mercredi, mais j'ai vu un bon nombre d'animaux morts sur le bord des routes. Qui servaient d'ailleurs du coup de repas aux busards. Rien ne se perd. En moins d'une semaine, j'ai vu plus de faune qu'en une vie chez nous (aller au zoo ne compte pas hein). Même en ville, ici on peut voir plein d'écureuils (des noirs, des roux et des argentés), des gros lapins, des opossums, et des mignons ratons laveurs. On a aussi vu ce qui ressemblait à un tout petit furet (une belette ?). Plus haut dans le Michigan, on a pu voir des chipmunks, des busards, des renards, des aigles, des chevreuils. Il y a également des ours noirs, des serpents et des coyotes mais ça, je suis plutôt contente de ne pas en avoir croisé. Quand on arrive enfin à l'hôtel après avoir retraversé le pont, il est plus de minuit. Le dernier jour du road trip c'est demain…
0 notes
Text
Jour 7 : vendredi 12 mai - Mackinac Island.
Pour ce 3ème jour de road trip, on abandonne la voiture au profit du bateau. Nous sommes toujours à Mackinaw City et après avoir fait un petit tour dans le centre ville, nous nous rendons à l'embarcadère de la compagnie Star Line afin de prendre le ferry de 10h vers Mackinac Island. Arrivés sur le parking, une dame sort de la petite guérite et vient vers nous pour nous prévenir que le parking est payant, que c'est $5 la journée (une paille, quand on voit qu'une seule heure de parking non surveillé chez nous coûte plus cher que ça). Elle nous suggère de retraverser la route pour aller se garer sur un parking gratuit à 200m, et elle appelle une petite navette gratuite pour nous y récupérer. Quelle différence avec l'Europe ! Plus les jours passent et plus je me dis que les européens (et particulièrement les français) auraient tout intérêt à prendre exemple sur les américains à bien des égards. Lorsque le bateau arrive et que nous pouvons enfin embarquer, je choisis des places sur le dernier pont, tout en haut, à l'avant. J'aime profiter de la sensation de liberté et du vent en plein visage. Finalement ce n'est pas la meilleure idée que j'aie eue jusqu'à présent ; si sur le quai il faisait bon, sur le lac Huron et à pleine vitesse, il fait glacial. J'ai heureusement prévu une écharpe et des gants, mais Jeremy n'en a pas et il est transi de froid. Une demi-heure plus tard nous débarquons sur l'île. À peine descendus du bateau, il fait meilleur. Mackinac Island est une petite île située dans le lac Huron, dont le littoral fait environ 12km. Elle est entièrement interdite à la circulation motorisée, à l'exception d'un véhicule de pompier, d'un autre pour la police, et d'un véhicule de secours médical. Autant d'engins qu'on ne voit pour ainsi dire jamais. Les déplacements se font à pied, à vélo (surtout), et à cheval. Zéro pollution, j'adore ! Jeremy et moi allons directement louer deux vélos et partons faire le tour de l'île. On s'arrête pour monter les millions de marches jusqu'à Arch Rock (il y en a en réalité un peu plus de 200 mais avec le vélo pour arriver jusque là et les Sleeping Bear Dunes de la veille, j'ai l'impression de gravir l'Everest). En haut, la vue vaut largement l'effort ! Nous redescendons et reprenons nos vélos après avoir fait des photos de l'arche vue d'en bas. On s'arrête souvent pour contempler le bleu et la pureté incroyable du lac Huron. On a emmené une GoPro avec, et on décide de la fixer à son bras télescopique pour l'immerger et filmer la limpidité du lac. Cette eau est vraiment crystal clear. Le tour de l'île nous prend deux heures à force de s'arrêter. Nous rendons les vélos puis, affamés par le grand air et la promenade, nous nous arrêtons manger un burger (un vrai, avec un gros morceau de viande hachée saignante - de l'Angus beef -, pas un vulgaire burger de fast food ou une pâle copie comme on en trouve chez Burger Queen ou le Grand Central à Mouscron). Ayant rendu les vélos, nous continuons la visite de l'île à pied. Ça monte. Fort. Nous marchons jusqu'au Fort et ensuite jusqu'à Skull Cave, pour terminer par le cimetière des années 1800 et enfin redescendre en ville. Je voulais faire découvrir à Jeremy le fameux fudge qu'on trouve dans cette région, et on s'arrête donc pour en acheter (cookies & cream, chocolate pecan, et peanut butter), avant de reprendre le ferry en fin d'après-midi vers Mackinaw City. On aimerait profiter de la ville un peu aussi avant de retourner à l'hôtel. Le retour en bateau est toujours aussi froid mais cette fois Jeremy choisit une place mieux protégée du vent. Arrivés à Mackinaw City, nous reprenons la voiture pour aller refaire le plein en prévision du lendemain (beaucoup de route, et la péninsule supérieure est nettement moins habitée). Ça ne nous fait pas peur de devoir aller à la pompe ; ici, l'essence coûte entre 0,40 et 0,50€ le litre (oui, je me suis amusée à faire la conversion dollars/euros et gallons/litres). Nous terminons la journée par une balade dans le centre, où nous nous arrêtons dans une boutique où on peut trouver des dizaines de sortes de popcorns. Jeremy choisit goût “Superman” et bien que je ne sois pas fan de popcorn, je dois reconnaître qu'ils sont bons. D'ailleurs, je pense y retourner avant de rentrer à Saint Clair Shores car plusieurs goûts me tentaient (Apple Caramel, et Banana Split notamment). On aura tout le temps de remanger sainement en rentrant chez nous. On s'arrête également dans quelques gift shops, on passe manger un bout chez Subway et on finit par rentrer se coucher à l'hôtel. On a besoin de dormir, demain on franchit Mighty Mac !
0 notes
Text
Parenthèse
J'écris les articles de ce carnet de voyage entre deux étapes, souvent le soir tard ou le matin avant de partir vers d'autres aventures. Je n'ai donc pas beaucoup de temps et j'utilise mon iPhone pour les rédiger. Il se peut donc qu'il y ait quelques fautes, en partie à cause de la correction automatique (qui est une invention aussi utile que diabolique). Je n'ai pas l'occasion de relire mais je le ferai une fois rentrés à Saint Clair Shores. Il y a également moins de photos ces jours-ci, parce que justement, on en a fait beaucoup plus. Il faut seulement qu'on les trie et depuis nos iPhones ce n'est pas l'idéal. Mais promis, on poste ça bientôt ! Stay tuned :) Stephanie.
0 notes
Text
Jour 6 : jeudi 11 mai, 2ème jour du road trip.
Finalement, on l'a trouvée la rue qui menait au parking du phare. Nous sommes donc allés nous y balader dans l'air vif du matin. Le soleil est encore au rendez-vous mais le vent quand on se trouve au bord de l'eau est presque glacial. Plus on monte vers le Nord, plus on sent le matin et le soir que l'hiver ne s'est pas encore totalement retiré. Les journées sont belles et ensoleillées mais les rivages sont souvent exposés à des vents froids qui nous obligent à nous couvrir (et être ensuite encombrés par veste & écharpe en ville où il fait franchement chaud). Ce matin nous partons pour Sleeping Bear Dunes National Lakeshore. J'avais prévu un itinéraire en me basant sur Google Maps et donc, en choisissant le plus rapide. Jeremy a cependant eu la bonne idée de recalculer les différents créneaux horaires de la journée prévue et de regarder les autres itinéraires proposés. C'est ainsi qu'il s'est aperçu qu'on était à l'aise question timing et qu'on pouvait prendre un chemin un peu plus long mais plus joli pour nous rendre aux Sleeping Bear Dunes. Nous avons donc emprunté de superbes scenic drives, sur lesquelles se trouvent régulièrement des accès à des plateformes avec parking (gratuit évidemment) pour pouvoir faire une pause en admirant le point de vue. On a mis encore plus de temps que prévu pour arriver aux dunes tellement on s'est arrêté pour contempler ces vastes forêts et ces lacs d'une pureté impressionnante. Finalement, quand nous sommes arrivés aux Sleeping Bear Dunes, il faisait bien chaud et nous avons pu retirer nos chaussures pour les monter pieds nus (ce qui est quand même plus simple qu'avec des baskets). J'avais gravi ces dunes en 2013 et je me souvenais vaguement que c'était physiquement sportif. Force est de constater qu'en 4 ans j'ai perdu beaucoup en endurance : cette fois-ci, j'ai cru que mon coeur allait exploser, j'avais les mollets et les cuisses en feu. Ce n'était pas "sportif", c'était franchement difficile. Je me suis consolée en voyant que peu de gens allaient jusque tout en haut, et que plusieurs d'entre eux faisaient même des pauses intermédiaires. Après, il faut bien reconnaître que la vue une fois grimpé là-haut vaut l'effort. Le lac s'étend entre les forêts et scintille au soleil. On en profite pour s'allonger une demi heure dans le sable. On commence à avoir faim et ça tombe bien, nous faisons étape ensuite à Traverse City. C'est une ville jeune, animée, pleine de belles rues qui longent la côte. La ville est couverte aussi par un wifi gratuit, ce qui nous permet de donner des nouvelles pendant que nous prenons notre repas. Mon Club Sandwich est délicieux. On retourne tranquillement jusqu'à la voiture en faisant des photos des arbres en fleurs qui jalonnent les rues. L'étape suivante est Elk Rapids. La route est à couper le souffle. Nous nous arrêtons plusieurs fois pour en profiter. Jeremy est subjugué par le Glen Lake, à Glen Arbor, qui ressemble plus à un lagon tropical qu'à un lac. L'eau est limpide et le bleu sans nuage du ciel se reflète à merveille dedans. Le soleil fait miroiter la surface. C'est paradisiaque. J'avais mis Elk Rapids sur l'itinéraire car en 2010 j'y étais allée et j'avais trouvé cet endroit d'un paisible absolu. Je voulais refaire la même photo du lac Michigan, avec l'espèce de bande de sable qui s'avançait dedans. Nous avons retrouvé le même endroit mais en 7 ans, la bande de sable a été recouverte par l'eau. On la devine encore, pas très loin sous la surface. Je suis un peu déçue, et j'ai froid. À Elk Rapids il y a beaucoup de vent au bord de l'eau et il est glacial. Direction Petoskey pour se balader. Nous passons encore par une longue scenic drive et on s'arrête à chaque fois qu'on peut pour en profiter. La ville de Petoskey est superbe, très vallonée, et les hauteurs offrent une vue plongeante imprenable sur le lac Michigan. On fait plein de photos, on se promène dans un parc le long de l'eau, avant de repartir pour Mackinaw City, la dernière étape de la journée. C'est là qu'on a réservé un hôtel pour 3 nuits. On passe d'abord par un magasin s'acheter une glacière puisqu'ici, on peut trouver des glaçons à peu près partout et ça tombe bien, on en a marre de boire nos Pepsi tièdes. Notre hôtel à Mackinaw City est au pied du Mackinac Bridge, l'impressionnant pont qui relie la péninsule inférieure et la péninsule supérieure du Michigan. Après avoir laissé nos affaires à l'hôtel, nous allons nous balader au coucher du soleil sur la plage près du pont (qu'on appelle aussi Mighty Mack et qui, si je ne me trompe pas, est plus long que le pourtant plus célèbre Golden Gate Bridge). Malheureusement, les températures clémentes et l'eau douce des lacs ont contribué à la prolifération des moustiques et on se retrouve aussitôt attaqués par des nuées de sales bêtes (et ici les moustiques aussi sont plus gros... on dirait des hélicoptères). On prend donc la voiture pour aller manger une pizza en ville. La pizzeria dans laquelle on s'arrête est thématisée autour de la construction du pont et le propriétaire nous invite à aller voir le musée gratuit qu'il a constitué à l'étage, en attendant notre repas. Arrivés en haut nous sommes impressionnés par le nombre d'objets d'époque et le soin accordé à la réalisation de ce musée. Je m'attendais à une petite pièce avec des photos anciennes au mur, je me retrouve dans un véritable musée contenant des objets d'une grande valeur historique. Je suis bluffée. Plus loin, il y a également des bornes d'arcade qui sont selon Jeremy de véritables objets de collection. Nous redescendons déguster nos pizzas qui sont délicieuses, et nous rentrons ensuite à l'hôtel, fatigués mais heureux. Demain, direction Mackinac Island !
0 notes
Text
Jour 5 : mercredi 10, 1er jour du road trip.
Jour 5 : mercredi 10 mai, 1er jour du road trip. Encore une journée ensoleillée qui s'annonce. Nous nous mettons en route vers 9h, direction South Haven. Ce qui nous fait traverser l'état d'est en ouest pour rejoindre les rives du lac Michigan. On fait quelques pauses sur des Rest Area et à chaque fois, même constat : toilettes gratuites, propres, aires de pique-nique impeccables, pelouses tondues, poubelles vidées, arbres en fleurs, aucun déchet à l'horizon, même le long de l'autoroute. On est à mille lieues des autoroutes belges et françaises. Arrivés à South Haven 3h30 plus tard, nous partons nous promener dans la ville (qui est calme et très charmante), puis jusqu'au phare. On se pose sur un banc, on regarde les bateaux passer, on profite de l'air frais et du soleil. On reprend la voiture une heure plus tard pour aller jusqu'à Grand Rapids, et plus exactement au Frederik Meijer Gardens & Sculpture Park. J'avais envie d'y passer après avoir vu des photos et lu des avis sur Internet. La circulation aux abords de Grand Rapids est moins fluide. Beaucoup de trafic mais tout est pensé pour que les routes se désengorgent assez rapidement. Nous arrivons au parc, qui est immense. Des sculptures étranges parsèment notre promenade, des arbres et arbustes variés égaient le chemin. Il fait délicieusement calme, et chaud juste ce qu'il faut. Lorsqu'arrive l'heure de fermeture, nous rejoignons la voiture et continuons notre route jusqu'à Manistee où nous passerons la nuit. Nous roulons principalement à travers d'immenses forêts et les véhicules sont de moins en moins nombreux. A Manistee, après avoir déposé nos bagages à l'hôtel, nous décidons d'aller nous balader jusqu'au phare. Nous ne trouvons malheureusement pas la bonne rue pour y accéder et finissons donc par aller marcher sur la jetée perpendiculaire où se trouve une balise qui évoque un mini phare. Cette jetée est finalement plus longue et tout aussi agréable. La nuit est en train de tomber, de nombreux pêcheurs sont installés avec leur canne et nous saluent au passage. Il est temps de rentrer à l'hôtel, ce premier jour de road trip comportait beaucoup de route. Entre ça et le grand air du lac ainsi que la marche, on sent tous les deux qu'on a besoin de sommeil. En plus, on veut se remettre tôt en route demain pour essayer d'accéder au phare de Manistee avant de quitter la ville vers notre étape suivante. Non, on ne renonce jamais quand on veut quelque chose ;)
0 notes
Text
Jour 4.
Mardi 9 mai. Debout à l'aube encore. Douche, petit-déjeuner (je me suis découvert une passion pour les bagels cannelle et raisins). Jeremy et moi partons ensuite pour Partridge Creek, un centre commercial dans lequel je me rends presque toutes les fois où je viens. La circulation n'est pas forcément facile ici ; bien que les panneaux routiers soient infiniment plus clairs, sensés et mieux disposés, la façon de rouler des américains diffère pas mal de la notre. Ici, qu'il y ait 2 ou 3 voies, on double à droite ou à gauche, voire même par la bande du milieu (à moins qu'il n'y ait un panneau du genre “Keep right except to pass”). Je ne sais pas trop si c'est légal du point de vue du code de la route mais tout le monde le fait. C'est assez déroutant au début. Ensuite, il y a évidemment l'habitude à prendre de penser en miles et en feet. Cela a valu quelques erreurs de parcours car Jeremy pensait en kilomètres/mètres, ce qui a forcément entraîné des estimations de distances incorrectes. Mais il conduit ici comme s'il était chez lui et je suis admirative. Parce que se frayer un chemin dans une circulation dense et rapide où personne ne se déporte pour vous laisser vous insérer n'est pas chose aisée pour nous. A Partridge Creek, pas vraiment de shopping (excepté mes bougies chéries), juste une balade ensemble. Une pause au Starbucks et nous rentrons ensuite à la maison manger. Il fait encore plus beau que la veille. Dans l'après-midi, nous retournons faire quelques courses (ma passion pour les bagels ayant eu raison du stock). Quand Daniele rentre du travail, elle nous emmène directement chez Toyota, où travaille Alex, pour louer une voiture. Jeremy et moi partons le lendemain pour un road trip de 5 jours à travers l'état, et avec un véhicule ce sera quand même mieux. Arrivés à la concession, c'est une Prius blanche qui nous est prêtée. Jerem prend le volant pour rentrer à St Clair Shores, histoire de se familiariser avec les commandes. C'est un véhicule hybride, ce qui est un gros avantage question carburant (parce que des miles, on va en faire !). Elle roule super bien, est spacieuse, confortable à souhait. Arrivés à destination, je décide de commencer à faire nos petites valises pour les 5 prochains jours. Jeremy prend l'air sur la terrasse. Jeff a préparé du gombo pour le souper, ça sent super bon. Daniele me prépare une margarita (corsée !) et eux s'ouvrent des bières. Le repas est délicieux. On bavarde, et Jeff finit par allumer un feu sur la terrasse. La nuit est tombée depuis un bon moment mais on reste là, à parler de tout et de rien, avec encore une fois de la bonne musique, la chaleur des flammes et le bonheur d'être là. Rendez-vous plus tard pour le compte-rendu du road trip !
0 notes
Photo










Le lac Saint Clair pour notre troisième jour, un endroit magnifique !
0 notes
Text
Jour 3 : lundi 8 mai.
Après avoir mangé nos bagels comme petit-déjeuner, Jeremy et moi prenons la voiture gracieusement prêtée par ma cousine pour aller faire quelques courses pour le repas de midi. Nous ne sommes que tous les deux, et ça permettra à mon chéri de se familiariser avec la signalisation (et les limitations de vitesse) américaines avant notre départ pour un road trip de 5 jours à travers le Michigan mercredi. Nous nous arrêtons chez CVS Pharmacy sur Harper pour prendre du gel douche et quelques autres trucs inutiles donc indispensables (il fallait bien essayer les célèbres Slim Jim...). Ensuite, direction Nino Salvaggio pour l'alimentaire. Jerem conduit comme s'il avait toujours roulé ici. Il faut dire que la largeur des routes aide beaucoup. Le plus difficile est de savoir quelle est la vitesse maximale lorsqu'il n'y a pas de panneau pour l'indiquer. Dans le magasin, les rayons sont comme toujours ici très bien organisés et rangés. Nous prenons quelques trucs, et notamment un pack de bières (de la Rain In Blood). Arrivés à la caisse, l'employée demande à Jeremy son ID pour pouvoir vérifier s'il a bien au moins 21 ans. Ça fait toujours plaisir (enfin, elle ne me l'a pas demandé à moi, je ne sais pas trop ce que je dois en déduire… surtout que j'ai 7 ans de moins que mon chéri) ! Nous rentrons tranquillement prendre notre repas, et décidons ensuite d'aller jusqu'au Lake St Clair Metropark, se promener en amoureux. La journée est vraiment belle, le ciel est sans nuage et le soleil brille. Le vent pique un peu au bord de l'eau mais dès qu'il arrête de souffler je sens le soleil brûler à travers mes vêtements sombres. Nous nous posons un peu sur des grosses pierres au bord de l'eau pour écouter le clapotis des vagues. Les gens sont sympas, polis, souriants. Un peu plus loin, nous croisons des écureuils adorables et pas farouches qui s'approchent de nous avec leur petite tête trop mignonne dans l'espoir d'obtenir quelques miettes de nourriture. Ça doit souvent marcher, ils ont l'air bien nourris. À la maison, Jeff est rentré du travail et a préparé du guacamole et des chips. On se pose ensemble sur la terrasse pour grignoter, au soleil, en écoutant du jazz et en ouvrant les bières achetées le matin. La vie est cool et relax. On se sent vraiment bien…
0 notes
Text
Jour 2 : Belle Isle & Detroit.
Réveillés à l'aube à cause du décalage horaire, on en profite pour défaire nos bagages et se réveiller tranquillement en attendant que le reste de la maison se lève. C'est dimanche, rien ne presse. Jeff nous prépare de délicieux scrambled eggs et du café. Nous passons la matinée à discuter. La journée est superbe, un peu fraîche mais le ciel est limpide et le soleil brille. En début d'après-midi, nous partons tous les cinq pour une balade à Belle Isle, une île d'environ 4km2 située dans la rivière Detroit depuis laquelle on aperçoit d'un côté Detroit et notamment les tours imposantes du GM Renaissance Center, et de l'autre côté le Canada. Nous sommes allés voir l'aquarium ainsi que les serres qui abritent entre autres des palmiers hauts de 25 mètres, des cactus de toutes sortes et des plantes au feuillage étrange. Petit arrêt repas au Green Dot Stables où on a mangé des sliders (des quarts de burgers, ce qui permet d'en commander plusieurs pour goûter différentes variétés). J'ai accompagné mes sliders d'une poutine, après tout le Canada n'est pas loin. Mes frites sont donc arrivées avec du fromage et nappées de gravy. J'ai trouvé ça très bon. Jerem a pris des french fries normales (même si elles ressemblaient plus à des allumettes MacDo). Je n'ai évidemment pas fait de photos de mon assiette car comme beaucoup le savent, c'est une habitude que je trouve stupide. Au retour, nous avons volontairement traversé les quartiers en ruine de Detroit. À l'aller nous avions emprunté Jefferson Avenue, qu'on appelle ici une "scenic drive" parce que c'est une très belle route qui longe le lac Saint-Clair, très arborée et fleurie (comme toutes les rues ici en fait), et sur laquelle sont construites des maisons absolument indécentes de par leur taille et leur style. Toutes ces maisons ont un front yard qui permet d'admirer le lac et généralement les propriétaires ont installé des salons de jardin ou des balancelles pour en profiter. Le soleil se reflète sur le lac et c'est vraiment superbe. C'est d'ailleurs cette route que l'on peut voir à la fin du film Gran Torino, sur laquelle Tao conduit la sublime Ford. Au retour donc, nous sommes passés par l'autre côté de Detroit, histoire de voir le contraste entre l'extrême richesse et la pauvreté absolue. Les maisons délabrées, où parfois des gens vivent encore faute de mieux, malgré les vitres brisées, le porche affaissé et le toit partiellement manquant. D'autres maisons qui autrefois lorsque l'industrie automobile était florissante devaient être de magnifiques demeures, mais qui sont désormais des chancres livrés au vandalisme (et en particulier aux pyromanes la nuit d'Halloween). Des noirs sans domicile qui attendent assis sur les bordures des trottoirs que le refuge ouvre ses portes en soirée. De la misère et de la tristesse. Des "dispensaries" où la marijuana est en vente libre (avec des noms comme "House of Zen"). Tout n'est pas comme ça à Detroit, la ville reprend tout doucement les choses en main et certains quartiers sont même prospères heureusement. Mais il reste du boulot et j'espère qu'un jour cette belle ville aura fini de panser ses blessures. Je n'ai pas le réflexe de faire beaucoup de photos car j'en ai déjà beaucoup fait lors de mes visites précédentes et je me vois mal refaire encore les mêmes clichés. Je n'ai pas un œil neuf sur cet environnement et il faudra donc compter sur Jeremy pour ça puisque lui est en pleine découverte. Et d'ailleurs, je le vois admirer les paysages, ouvrir sa vitre pour écouter les gros V8 américains avec un immense sourire, s'extasier sur tout ce qui est différent de chez nous (il a même commencé une liste et j'approuve chaque point). Moi même je ne me lasse pas de la politesse, de la gentillesse, de la propreté des rues, de la quantité d'arbres et de fleurs, de la largeur des routes, des sourires et des conversations avec des inconnus, de la vie relax et de l'humour des américains. Le soir, nous sommes allés nous balader en amoureux dans le quartier et nous avons emmené notre nouveau copain Wilson (je crois que c'est le seul chien au monde que j'adore). Je ne sais pas trop qui a promené qui... Il est adorable mais il a surtout une force incroyable et il a failli m'envoler plusieurs fois. Finalement, c'est Jeremy qui a pris la laisse et qui s'en est beaucoup mieux sorti. Nous avons marché 45 minutes sans voir le temps passer. Le soleil a commencé à se coucher et nous sommes rentrés, en prenant le temps d'admirer les couleurs flamboyantes du ciel et des nuages. Une bière sur la terrasse pour Jerem et Jeff, moi je suis rentrée me réchauffer en les laissant discuter. Je commençais à me refroidir et à ressentir les effets du grand air (et du décalage horaire aussi probablement). Pour le jour 3, nous sommes en amoureux (Daniele et Jeff au travail et Adam à l'école), mais nous avons une voiture à prêter et une autre superbe journée ensoleillée qui s'annonce (et Wilson qui nous regarde avec un air malheureux pour qu'on l'emmène encore promener). See you guys !
0 notes
Text
Jour 1, partie 2 : le vol et l'arrivée.
8h de vol, c'est long. Comme nous avions été transférés dans un autre avion, nous n'avons pas pu choisir nos places et alors qu'initialement nous avions des sièges au hublot, nous nous sommes retrouvés dans la rangée centrale. Toutes les deux heures, le personnel de bord nous distribuait de la nourriture. Je me suis demandée si c'était par réelle volonté de nous nourrir, ou si c'était un moyen de nous occuper. J'avais téléchargé des épisodes Netflix sur mon iPhone et je les ai donc regardé. Jeremy a choisi de mater des films sur l'écran devant lui. Finalement, nous avons dormi 1h par-ci, 1h par-là, en nous réveillant pour manger et marcher un peu. Nous avons traversé pas mal de turbulences, j'ai même fini par avoir la nausée alors que je ne souffre pas du mal des transports. Je suppose que la fatigue a eu raison de ma résistance habituelle. Arrivés à Detroit, un autre avion plein d'Asiatiques s'est posé en même temps que le notre. Le contrôle frontière a donc pris beaucoup plus de temps. Nous avons fait la file pendant ce qui a semblé être une éternité avant de pouvoir récupérer nos bagages. Ma cousine Desiree nous attendait devant avec ses 3 enfants. Nous avons chargé les valises et pris la route vers Saint Clair Shores. Je m'étais assise derrière puisque j'ai des plus petites jambes que Jeremy, et je le voyais admirer les voitures américaines qui passaient à côté de nous. Le reste de l'après-midi a été très agréable. Entre les retrouvailles et la balade à pied en amoureux dans le quartier pour se dérouiller les jambes, le temps est passé vite. Il était prévu que nous mangions ensemble le soir mais après une seule bière, j'ai senti mes jambes se ramollir et j'ai eu besoin d'une sieste. Il était 18h sur place, sauf que dans mon corps il était minuit. Jeremy et moi sommes allés nous allonger tout habillés pour “30 minutes” seulement, et finalement nous avons dormi 11h. Sans manger. Il était 5h quand nous nous sommes réveillés. Il est maintenant 09h30, on est en pleine forme et prêts à attaquer le Jour 2 !
0 notes
Text
Jour 1, partie 1 : le départ.
Après avoir passé la soirée à Paris avec Virginie et David (et mangé dans un très bon restaurant de sushis), nous avons rejoint notre hôtel pour une courte nuit. L'avion décollait à 7h55 et nous devions seulement enregistrer nos bagages car le check-in en ligne nous avait retourné un message d'erreur. Debout donc à 4h (en s'étant couché à plus de minuit), en se disant qu'on dormira dans l'avion. Quand on arrive au terminal 1 à CDG, le comptoir Lufthansa est déjà ouvert. Le trajet était prévu de Paris à Francfort, puis de Francfort à Detroit. Nous nous présentons donc avec nos bagages et l'employée commence à procéder à l'enregistrement quand elle nous annonce soudain que le vol Paris-Francfort a été retardé et qu'il nous sera impossible d'attraper notre correspondance pour Detroit. Ah. Elle ne nous dit plus grand-chose et s'occupe sur son écran. En fait, elle essaie de nous caser sur un autre vol en partance de Paris vers Detroit. Elle en trouve finalement un en trajet direct sur une autre compagnie, Delta Airlines. Le décollage se fera à 10h20 du terminal 2E (on aurait pu dormir encore un peu). Elle nous demande notre accord et tente de valider la procédure mais impossible. Elle appelle sa responsable qui lui dit qu'elle ne doit jamais faire ça seule, qu'elle doit appeler quelqu'un, et que son transfert de passagers ne sera pas accepté. Je commence à en avoir marre, je suis fatiguée, ça fait une demi-heure qu'on est debout au comptoir. Je ne dis rien pour autant, car Jeremy reste calme et il a vraiment un effet apaisant sur moi. En plus, elle a vraiment fait son possible. Pour finir, la responsable prend son téléphone et fait tout un tas d'arrangements. On nous donne des confirmations de transferts et on nous dit de nous rendre au comptoir Delta au terminal 2E. Soulagement. Au comptoir Delta, l'enregistrement se fait sans problème. Nous recevons nos billets et là, je m'aperçois que Jeremy et moi sommes séparés par 3 rangées et un couloir. Je suis dégoûtée, je ne m'imagine pas me taper un vol de 8h sans lui à côté de moi, et lui non plus. On nous conseille d'aller jusqu'à l'embarquement et de nous arranger sur place. Nous passons donc les contrôles de sécurité (où je me fais royalement draguer par un employé de l'aéroport sous les yeux de mon chéri) et arrivons à l'embarquement, qui ne commencera que 45 minutes plus tard. Une employée s'y trouve et nous lui expliquons notre problème. Elle est très compréhensive et nous dit qu'elle va appeler les passagers qui se trouvent à côté de nous pour leur demander s'ils acceptent d'échanger leur place avec Jeremy ou moi. Elle ne peut pas garantir que l'un d'entre eux acceptera mais elle va essayer. Et effectivement, une heure plus tard, elle nous confirme qu'un des passagers a accepté. Je suis ravie, et nous la remercions plusieurs fois. Elle a fait un super boulot, comme tout le monde dans cet aéroport depuis que nous sommes arrivés ce matin. Il est maintenant temps d'embarquer et d'aller s'asseoir dans l'avion pour les 9 prochaines heures. Mais au moins, je suis avec mon amoureux !
0 notes