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Au revoir Ă toi, qui a su m'aimer. Au revoir Ă toi mon ange. Ainsi toutes les autres lunes meurent sous nos pieds. Je t'aime, mais au revoir Ă toi mon bibi.
Thomas
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Chaque nuit ou mon sommeil me montre ton visage, je me rĂ©veille avec les joues humides. Chez moi il ne pleut plus en cet Ă©tĂ© cuisant car mes larmes ont remplacĂ©es les averses, et mon cĆur a remplacĂ© l'orage
Thomas
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Câest une folie de haĂŻr toutes les roses parce que une Ă©pine vous a piquĂ©, dâabandonner tous les rĂȘves parce que lâun dâentre eux ne sâest pas rĂ©alisĂ©, de renoncer Ă toutes les tentatives parce quâon a Ă©choué⊠Câest une folie de condamner toutes les amitiĂ©s parce quâune dâelles vous a trahi, de ne croire plus en lâamour juste parce quâun dâentre eux a Ă©tĂ© infidĂšle, de jeter toutes les chances dâĂȘtre heureux juste parce que quelque chose nâest pas allĂ© dans la bonne direction. Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. Pour chaque fin il y a toujours un nouveau dĂ©part.
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« Je ne savais pas trop quoi dire et me sentais trĂšs maladroit. Je ne savais comment lâatteindre, oĂč le rejoindre⊠Câest tellement mystĂ©rieux le pays des larmes ! »
Le petit Prince, Antoine de Saint Exupéry
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On se promet le monde que lâon ne voit quâavec lâautre. On se promet au delĂ des vertiges une ascension continue dans la tendresse, la violence les pleurs et la jouissance. On se promet dâautres lunes, dâautres solstices. On se promet de compter toutes les Ă©toiles filantes qui remplissent nos nuits, nos corps allongĂ©s au milieu dâune clairiĂšre. On se promet de visiter dâautres pays, par tous les moyens. On se promet de trouver un nom Ă nos enfants. Mais commence Ă brĂ»ler, et instantanĂ©ment nâimporte quel bonheur vĂ©cu disparaĂźt dans lâabĂźme de lâabandon.Â
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Tu es mon amour depuis tant d'annĂ©es, Mon vertige devant tant d'attente, Que rien ne peut vieillir, froidir ; MĂȘme ce qui attendait notre mort, Ou lentement sut nous combattre, MĂȘme ce qui nous est Ă©tranger, Et mes Ă©clipses et mes retours.
Toujours Char.
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Parmi tout ce qui s'Ă©crit hors de notre attention, l'infini du ciel, avec ses dĂ©fis, son roulement, ses mots innombrables, n'est qu'une phrase un peu plus longue, un peu plus haletante que les autres.  Nous la lisons en chemin, par fragments, avec des yeux usĂ©s ou naissants, et donnons Ă son sens ce qui nous semble irrĂ©solu et en suspens dans notre propre signification. Ainsi trouvons-nous la nuit diffĂ©rente, hors de sa chair et de la nĂŽtre, enfin solidairement endormie et rayonnante de nos rĂȘves. Ceux-ci s'attendent, se dispersent sans se souffrir enchaĂźnĂ©s. Ils ne cessent point de l'ĂȘtre.
René Char.
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Jâai levĂ© les yeux sur la fenĂȘtre de ta chambre. AsÂ-tu tout emportĂ©? Ce nâest quâun flocon qui fond sur ma paupiĂšre. Laide saison oĂč lâon croit regretter, oĂč lâon projette, alors quâon sâaveulit. Lâair que je sens toujours prĂȘt Ă manquer Ă la pluÂpart des ĂȘtres, sâil te traverse, a une profusion et des loisirs Ă©tincelants. Je ris merveilleusement avec toi. VoilĂ la chance unique. Absent partout oĂč lâon fĂȘte un absent. Je ne puis ĂȘtre et ne veux vivre que dans lâespace et dans la libertĂ© de mon amour. Nous ne sommes pas ensemble le produit dâune capitulation, ni le motif dâune servitude plus dĂ©primante encore. Aussi menons-nous malicieusement lâun contre lâautre une guĂ©rilla sans reproche. Tu es plaisir, avec chaque vague sĂ©parĂ©e de ses suivantes. Enfin toutes Ă la fois chargent. Câest la mer qui se fonde, qui sâinvente. Tu es plaisir, corail de spasmes. Qui nâa pas rĂȘvĂ©, en flĂąnant sur le boulevard des villes, dâun monde qui, au lieu de commencer avec la parole, dĂ©buterait avec les intentions? Nos paroles sont lentes Ă nous parvenir, comme si elles contenaient, sĂ©parĂ©es, une sĂšve suffisante pour resÂter closes tout un hiver; ou mieux, comme si, Ă chaque extrĂ©mitĂ© de la silencieuse distance, se mettant en joue, il leur Ă©tait interdit de sâĂ©lancer et de se joindre. Notre voix court de lâun Ă lâautre; mais chaque avenue, chaque treille, chaque fourrĂ©, la tire Ă lui, la retient, lâinterroge. Tout est prĂ©texte Ă la ralentir. Souvent je ne parle que pour toi, afin que la terre mâoublie. (...) Merci dâĂȘtre, sans jamais te casser, iris, ma fleur de gravitĂ©. Tu Ă©lĂšves au bord des eaux des affections miraÂculeuses, tu ne pĂšses pas sur les mourants que tu veilles, tu Ă©teins des plaies sur lesquelles le temps nâa pas dâacÂtion, tu ne conduis pas Ă une maison consternante, tu permets que toutes les fenĂȘtres reflĂ©tĂ©es ne fassent quâun seul visage de passion, tu accompagnes le retour du jour sur les vertes avenues libres.
Lettera amorosa, René Char.
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Marthe que ces vieux murs ne peuvent pas sâapproprier, fontaine oĂč se mire ma monarchie solitaire, comment pourrais-je jamais vous oublier puisque je nâai pas Ă me souvenir de vous : vous ĂȘtes le prĂ©sent qui sâaccumule. Nous nous unirons sans avoir Ă nous aborder, Ă nous prĂ©voir comme deux pavots font en amour une anĂ©mone gĂ©ante. Je nâentrerai pas dans votre coeur pour limiter sa mĂ©moire. je ne retiendrai pas votre bouche pour lâempĂȘcher de sâouvrir sur le bleu de lâair et la soif de partir. je veux ĂȘtre pour vous la libertĂ© et le vent de la vie qui passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne introuvable.
Fureur et mystÚre, René Char.
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De mon duvet, j'entends crĂ©piter le bois. Rien ne vaut la solitude. Pour ĂȘtre parfaitement heureux, il me manque quelqu'un Ă qui l'expliquer.
Sylvain Tesson, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie.
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L'ennui ne me fait aucune peur. Il y a morsure plus douloureuse : le chagrin de ne pas partager avec un ĂȘtre aimĂ© la beautĂ© des moments vĂ©cus.
Sylvain Tesson, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie.
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Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe oĂč il va dans le temps divisĂ©. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima? Il cherche son pareil dans le vĆu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidĂ©litĂ©. Il dessine l'espoir et lĂ©ger l'Ă©conduit. Il est prĂ©pondĂ©rant sans qu'il y prenne part. Je vis au fond de lui comme une Ă©pave heureuse. A son insu, ma solitude est son trĂ©sor. Dans le grand mĂ©ridien oĂč s'inscrit son essor, ma libertĂ© le creuse. Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe oĂč il va dans le temps divisĂ©. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et l'Ă©claire de loin pour qu'il ne tombe pas?
Fureur et MystÚre, René Char
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Un ermite ne menace pas la sociĂ©tĂ© des hommes. Tout juste en incarne-t-il la critique. Le vagabond chaparde. Le rebel appointĂ© s'exprime Ă la tĂ©lĂ©vision. L'anarchiste rĂȘve de dĂ©truire la sociĂ©tĂ© dans laquelle il se fond. Le hacker aujourd'hui fomente l'Ă©croulement de citadelles virtuelles depuis sa chambre. Le premier bricole ses bombes dans les tavernes, le second arme des programmes depuis son ordinateur. Tous deux ont besoin de la sociĂ©tĂ© honnie. Elle constitue leur cible et la destruction de la cible est leur raison d'ĂȘtre. L'ermite se tint Ă l'Ă©cart, dans un refus poli. Il ressemble au convive qui, d'un geste doux, refuse le plat. Si la sociĂ©tĂ© disparaissait, l'ermite poursuivrait sa vie d'ermite. Les rĂ©voltĂ©s, eux, se trouveraient au chĂŽmage technique. L'ermite ne s'oppose pas, il Ă©pouse un mode de vie. Il ne dĂ©nonce pas un mensonge, il cherche la vĂ©ritĂ©.
Sylvain Tesson, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie
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