Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Routine - Moon, 25 Septembre 2404, 21:07HGS
ça fait une petite semaine que Tentsi et moi on s'entraîne et que je traite les données que j'ai récolté pendant la première mission
Mon colloc est particulièrement rompu à la survie en milieu hostile, c'est excessivement pratique pour les entraînements et il est très bon professeur, d'ici deux ou trois jours on pourra se lancer dans notre première mission en duo. apparemment, ses connaissances lui viennent de son expérience dans une colonie corpo indépendante du gouvernement, les conditions de vie y étaient très rude et de nombreuses zones y étaient polluées, les conditions de l'atmosphère terrienne ne l'ont donc pas trop dépaysé. nôtre routine sur la base commence à plutôt bien se constituer :
9:00 ; levé, préparation, petit déjeuner.
10:00 ; on se réveille et on se chauffe sur les parcours d'obstacles (on commence à être de plus en plus à l'aise sur les parcours de bas niveau, bientôt le niveau intermédiaire !)
12:00 ; repas
13:30 ; bureau. j'ai mis Tentsi au courant pour la réserve de données que j'ai récolté et nous avons convenu d'en extraire le contenu progressivement pour revendre chaque jour le minimum de fichiers nécessaires pour subvenir à nos besoins quotidiens au cours de la semaine actuelle.
15:00 ; réglages au stand de tir puis passage dans les killhouses
17:00 ; collation
17:30 ; début des tournois dans l'arène. les diffusions de l'arène font partie intégrante de nôtre routine, Tentsi insiste toujours sur le fait que les tactiques qu'on peut y observer nous seront très utiles pour apprendre des tactiques mais vue la différence de matériel entre les concurrent et nous, je reste assez dubitatif.
19:30 ; repas du soir
20:30 ; douche et dodo.
pour l'instant on subsiste plutôt bien avec les données que j'ai récolté mais les réserves descendent vite et, la plupart des unités mémorielles utilisant d'anciennes connectiques, les frais d'utilisation du matériel de l'aile de recherche entame d'autant plus nos bénéfices. il faudrait que l'on se procure du matériel informatique sous peu.
Tentsi et moi comptons ralentir sur les entraînements pour les deux prochains jours et se consacrer un peu plus à la gestion des données pour acheter de quoi communiquer et se trouver une mission avant de partir faire nôtre première chasse officielle.
c'est tout pour cette entrée, l'avenir commence à se dessiner et je suis heureux de ne pas être seul dans cette histoire.
1 note
·
View note
Text
Première Mission - Moon, 19 Septembre 2404, 20:34HGS
Ma toute première journée en tant que chasseur de souvenirs. Bilan, j'ai bien failli y passer deux fois, j'ai mal partout et ça fait vraisemblablement que commencer.
Je vais reprendre depuis le début. La journée a pas trop mal commencé, levé vers 9:00 HGS, je suis allé grignoter au réfectoire. là bas un groupe de "nouveaux" m'a abordé en me proposant de faire un entraînement en groupe. jusqu'ici pas de problème mais (parce qu'il fallait bien qu'il y ait un "mais") ce que je ne savais pas c'était que ces prétendus bleus n'en étaient pas. j'ai appris à mes dépends les merveilleuses méthodes de bizutage des chasseurs. tout d'abord ils m'ont mis en confiance en m'emmenant faire quelques parcours d'entraînement sur les courses d'obstacle, ce qui était plutôt amusant au début je dois l'avouer… mais ensuite. ahhh ensuite le niveau s'est sacrément corsé. on est passé dans les killhouses, là je me suis retrouvé à servir de bouclier humain à l'escouade de joyeux lurons qui m'y avait traîné. ils m'ont envoyé dans TOUS les pièges : grilles et passerelles instables, fils tendus, mines et "booby traps" d'entraînement, tourelles automatiques… TOUS LES PIEGES. c'est là que j'ai eu affaire à ma première expérience de mort imminente : ces génies ont eu la merveilleuse idée de me pousser au détour d'un couloir duquel une cible devait surgir afin de tester les réflexes des chasseurs. résultat, la cible a dysfonctionné et la latence m'a tout juste permis de passer avant qu'elle ne se déclenche et n'aille se fracasser au sol si fort que j'y aurai au mieux laissé un pied, au pire me serai retrouvé avec le crâne ouvert comme un melon trop mûr. après cette petite frayeur, nous avons atteint la sortie du parcours et les gars m'ont enfin lâché.
résultat, à peine j'étais sorti que les nouveaux (les vrais cette fois) étaient appelés au réfectoire pour le repas précédent la formation.
vers 13:00 HGS, le formateur et son escouade ont quitté leur carré privé et fait l'appel des nouveaux. après de courtes explications de nôtre mission, on était prêts à embarquer dans une navette pour la Terre. là bas, nôtre mission était de fouiller un ancien entrepôt qui appartenait à une grande compagnie de livraison. bien évidemment, comme c'était une mission d'entraînement, l'entrepôt avait déjà été sécurisé et en grande partie pillé. après une trentaine de minutes de trajet, la navette se posait sur une des plateformes de livraison de l'entrepôt et nous scellions nos masques. la sortie de la navette fût un sacré choc pour moi : l'air était poisseux de pollution. même dans les serres de culture intensive de ma colonie natale, l'atmosphère ne semblait pas autant coller à la peau et entraver les mouvements. la surprise passé, j'emboîtait le pas au formateur ainsi qu'au reste du groupe et m'engouffrait avec eux dans la cage de l'escalier de secours descendant vers l'entrepôt. Cinq étages plus bas, on s'est retrouvé dans une immense salle où s'alignaient des rangées interminables d'étagères où s'entassaient des cartons dont le niveau de détérioration était plus ou moins avancé. le seul éclairage visible dans ce complexe monumental était les quelques lampes de chantier sur trépied disséminées à chaque coins de la salle ainsi que des balises émettant une faible lueur à chaque croisement entre les étagères. le formateur nous fis un tour complet du kit des nouveaux, nous donnant quelques astuces et indications sur l'utilisation de nos masques, de nos armes et de nos porte-plaques et nous faisant un tour complet du kit de survie qui nous avait été assigné. outre des outils basiques et un petit kit de soin chichement rempli, le kit comprenait quelques objets assez inhabituels :
tout d'abord, accroché sur le côté du kit, une lampe multifonction avec brise-vitre intégré et pouvant émettre dans toutes les couleurs, en infrarouge et en ultraviolet.
ensuite un cylindre d'une taille comparable à un tube de pastilles de caféine. cet objet était en fait une réserve de balises lumineuses autoalimentées. d'une autonomie d'une semaine et couvert d'un revêtement réfléchissant, ces petites balises pouvaient se coller à n'importe quelle surface et émettre plus ou moins n'importe quelle couleur dans le domaine du visible ainsi que dans les infrarouges.
et, pour finir, une balise de détresse.
le Formateur nous fis la démonstration de ces différents objets tout en nous expliquant les différentes façon de nous en servir ainsi que les précautions à adopter pour les employer. c'est comme ça qu'on pût apprendre que les balises de détresses, bien que pratiques sur le papier, constituaient un réel danger et qu'assez souvent des nouveaux se retrouvaient capturés et détroussés voire tués à cause de l'attention qu'elles peuvent attirer vers leur position lorsqu'on elles sont réglées sur les fréquences publiques.
suite à cette note quelque peu inquiétante, on déclara la chasse ouverte et tout le monde se précipita dans les allées de l'entrepôt, espérant ramener les meilleures prises possible pour leur premier jour.
De mon côté, j'étais bien trop crevé par la matinée que j'avais passé pour m'enthousiasmer autant que les autres, d'autant que je commençais sérieusement à m'inquiéter des potentiels dangers auxquels je risquait bien de faire face à l'avenir si je poursuivais. je me retrouvais donc à flâner entre les étagères, préférant me limiter aux objets situés près du sol, jugeant que j'avais assez frôlé la mort par une fois aujourd'hui pour ne pas m'y remettre. c'est comme ça que j'ai pu dénicher quelques petits gadgets sans importances et objets abîmés que je fourrai machinalement dans ma poche à trouvailles.
arrivé plus ou moins au centre de l'entrepôt, une pile de cartons et de palettes entassés contre un des murs attira cependant mon attention. je m'approchait en en faisait le tour quand j'ai remarqué que sous tout ce bric-à-brac de faible valeur, l'angle d'un petit container en métal dépassait en haut du tas. je me suis donc tout naturellement frayé un chemin vers celui-ci et ai tenté, par curiosité, d'en trouver une potentielle ouverture. Bingo, en escaladant le fatras je trouvais une petite porte sur le dessus du container, l'ouvrait, m'engouffrait à l'intérieur et… jackpot ! à l'intérieur, plein de vieux matériel informatique. j'ai donc commencé le processus lent et fastidieux de trier ce qui était exploitable de ce qui ne servirait certainement pas à grand chose. j'ouvrais les ordinateurs, téléphones, pads et autres serveurs pour en extraire la mémoire, bazardant le reste en dehors du container en un tas informe de métal plié, de plastique et de câbles. après deux bonnes heures de tri, je me retrouvait avec ma poche à trouvaille pleine de disques durs et de cartes mémoires, de quoi m'assurer de manger au moins pour le reste du mois… et il restait encore du matériel dans le container ! je décidais alors de laisser tout ça pour plus tard, de noter les coordonnées de ce container sur mon PDA et de remettre en place les cartons pour le camoufler comme précédemment.
suite à cette jolie chasse et la chance m'ayant souri, j'ai décidé de me promener entre les étagères en fouillant des boîtes au hasard, espérant trouver d'éventuels objets d'art rares ou de potentiels outils qui me seraient utiles pour plus tard. au final, je n'ai pas trouvé grand chose, par contre j'ai pu prêter attention plus en détail à l'ambiance qui régnait dans l'entrepôt. ici et là résonnaient les cris de chasseurs tout excités courant partout, grimpant sur les étagères, faisant tomber des caisses et des cartons, le tout formant une cacophonie de mots, de cris et de bruits semblant presque homogène. en parallèle, l'escouade du formateur surveillait les bleus et le contraste était saisissant : parlant peu, marchant prudemment et surveillant les alentours en permanence, leur expérience et leur efficacité contrastait complètement avec l'atmosphère désordonnée de l'entrepôt. après une heure de ce petit jeu, le formateur nous rappelait pour faire un appel avant de repartir. tout le monde était présent, malgré tout quelques blessés étaient à déplorer parmi nous. un groupe de nouveau avait réussi à se faire tomber une des étagères dessus, occasionnant des blessures mineures pour la plupart de ceux qui se trouvaient au sol. trois d'entre eux étaient cependant dans des brancards, l'un avec une luxation de l'épaule, l'autre avec une jambe cassée et placée dans une position assez peu ragoûtante et on soupçonnait le dernier d'avoir une commotion suite à la chute depuis les étagères.
une fois la navette d'extraction arrivée, on a aidé les blessés à embarquer avant de monter à nôtre tour, direction les installations gouvernementales pour le debrief de la mission et le dépôt de nos trouvailles.
comme je m'y attendais, le formateur nous a sévèrement repris sur le comportement que certains ont adopté pendant la mission, a félicité certains petits veinards ayant déniché des objets rares et et nous a encouragé à nous trouver un groupe pour nos prochaines explorations.
personnellement je choisi de ne pas faire de vagues et de rentrer à mes quartiers où mon colocataire devait certainement déjà se trouver
Venons-en justement à cette deuxième expérience de mort imminente ! il se trouve que mon collocataire, étant un chasseur débutant mais ayant déjà été formé, n'a pas participé à la formation. de ce que j'ai compris, il avait dû repartir après une petite semaine seulement à cause d'un procès contre un chasseur qui avait poussé un bizutage vraiment trop loin (le bizut n'a probablement pas eu autant de chance que moi et a dû se retrouver salement blessé… ou pire). étant donné qu'il n'est revenu qu'aujourd'hui, il est resté se reposer au calme dans nos quartiers SAUF QUE, c'est au moment de rentrer au bercail que j'ai pû découvrir une première facette de sa personnalité : c'est un paranoïaque de première ! c'est donc comme ça que, à peine la porte passée, je me suis retrouvé avec le canon de son arme de dotation pointé sur le visage et me suis vû hurler dessus "déclines ton identité et gardes les mains en évidence". ce grand maboul avait déplacé son lit de sorte à se trouver dans l'angle mort de la porte, avait sauté de sous les draps arme au poing en entendant la porte s'ouvrir et m'avais immédiatement mis en joug !
après quelques explications et moult excuses de sa part, la situation s'est apaisée et on a pû apprendre à faire plus ample connaissance autour d'un repas bien mérité au réfectoire et on a fini par convenir de faire équipe ensemble à compter de ce jour.
je prévois de passer les prochains jours à trier les données des disques durs récoltés et m'entraîner aux côtés de Tentsi (c'est le nom du fameux collocataire) pour apprendre à le connaître.
dans tous les cas, ce boulot promet d'être sportif et riche en émotions. en espérant que je ne vais pas regretter d'avoir quitté mon trou perdu…
5 notes
·
View notes
Text
Visite - Moon, 18 Septembre 2404, 17:47 HGS
ça commence, après avoir fini de déballer mes affaires et m'installer dans ma chambre, les nouveaux ont été appelé au réfectoire pour le premier repas et pour commencer leur parcours d'intégration aux chasseurs de souvenirs.
Honnêtement, la bouffe était pas trop mauvaise mais l'ambiance était radicalement différente de la cantine communautaire de la colonie. Ici, le réfectoire sers de point de rencontre pour les nouveaux ainsi qu'aux quelques chasseurs de têtes disposant de leurs propres carrés pour passer des entretient aux bleus pendant le repas. j'ai d'ailleurs été étonné de remarquer qu'il n'y avait pas beaucoup de monde : excepté la soixantaine de nouveaux présents, ne restaient qu'une poignée de représentants des guildes venus repérer de potentielles nouvelles recrues, deux petites escouades occupée à discuter stratégie dans un des carrés privés et cinq vétérans bruyants que je soupçonne avoir plus les qualités de piliers de bar que de chasseurs aguerris.
Vraisemblablement, mon profil n'était pas si intéressant puisqu'aucun recruteur n'est venu vers moi… ni aucun des autres nouveaux. Une prochaine fois peut-être…
pendant le repas, un grand gaillard en uniforme s'est présenté dans le réfectoire pour nous informer de rester attendre ici jusqu'à 13:00 HGS pour commencer la visite du quartier des bleus. A l'heure indiquée, il est revenu nous chercher et a fait l'appel pour nous répartir dans différents groupes pour nous faire visiter les installations et nous en remettre un plan. C'est comme ça que l'on s'est retrouvés à suivre un vieux fonctionnaire gouvernemental rachitique, mais équipé d'une arme de poing au ceinturon. Il nous a baladé entre les différentes ailes de l'installation et nous a sommairement montré les différents magasins, les guichets gouvernementaux de dépôt des découvertes et de retraits des primes, l'ascenseur menant aux différents départements de recherches et de traitement des prises de chasse et, pour finir, le terrain d'entraînement (c'est la partie fun !).
pour décrire le terrain d'entraînement, je pense pas qu'un autre mot convienne mieux que : IMPRESSIONNANT. pour commencer, pour se rendre dans cette aile du bâtiment d'acceuil des chasseurs, il faut parcourir un couloir long d'au moins 400 mètres et d'une largeur et d'une hauteur d'au moins 20 !!! Fort heureusement, et pour faire gagner du temps à tout le monde, chaque côté du couloir dispose de tapis roulants aussi larges qu'une voie de tram, l'allée centrale n'étant parcourue que par quelques voitures de transports. Installé dans une des premières stations de transit lunaire, le terrain d'entraînement s'étends sur trois niveaux et compte cinq zones :
Tout d'abord le "hub". point de transit principal des voyageurs stellaires de l'époque du début de la colonisation, il a été réhabilité pour accueillir les armureries et magasins d'outillages des différentes corporations collaborant au PRSS mais sers aussi de zone de repos aux chasseurs et aux escouades effectuant leurs entraînements
Ensuite le stand de tir. situé dans les couloirs de l'ancienne gare de fret desservant la station et réparti sur près de 4 étages, il y résonne constamment le bruit des coups de feu tirés par des armes d'une incroyable diversité. Une odeur de poudre et d'acier chaud y flotte en permanence malgré une ventilation si forte qu'on en ressent les courants d'air.
Puis les "killhouse". réparties en différentes sections et situées dans les installations techniques, elles sont chacune de petits labyrinthes aménagés et remplis de pièges, de cibles, de fausses prises à récolter et d'éléments de décor permettant une immersion et un réalisme maximal pour les chasseurs s'y aventurant. devant chacune des entrées se trouve un écran indiquant l'ordre de passage des groupes souhaitant tenter le défis, le scénario simulé, la difficulté de la simulation ainsi qu'un tableau des scores
Après viens le parcours d'obstacles. cette zone, installée dans les salles d'embarquement de l'ancienne station, abrite différents parcours visant à apprendre les bons réflexes à avoir face aux dangers liés à l'environnement. Plateformes instables, palissades, pontons, murs à escalader, échelles, poutres, passages exigus et chutes depuis différentes hauteurs sont au rendez-vous pour tester le courage, la vitesse, la souplesse et la débrouillardise des chasseurs
Et pour finir, le plus spectaculaire : l'arène. installée un gigantesque hangar pressurisé, son environnement recréé les conditions de la Terre et accueille les chasseurs les plus expérimentés pour y mener des simulations de combats et des compétitions poussées suivant divers scénarios. Dans le système Sol, l'Arène des Chasseurs est une véritable institution du divertissement, les combats qui y sont menés étant retransmis dans toutes les installations du PRSS gratuitement. Les meilleurs chasseurs se voient régulièrement offert des contrats extrêmement juteux et l'argent des paris organisés autour de l'arènent constituent une source de revenu pour les plus grands compétiteurs de l'arène. Malheureusement, je n'ai clairement pas le niveau pour me frotter à des Chasseurs aussi expérimentés et bien équipés et je ne compte certainement pas me mettre à jouer sur les compétitions.
après cette visite qui fût forte en émotion et en exercice, le vieillard nous servant de guide nous conduisit au guichet des primes pour nous remettre nos dotations. apparemment, chaque Chasseur avait droit à un paquetage d'équipement de bienvenue composé de divers équipements de survie, de rations, de deux tenues de chasse avec respirateur P2, d'un porte plaque léger ainsi que d'un pistolet mitrailleur MZ-10.5, deux chargeurs et la boîte de munitions 10mm qui va avec.
Au moment où j'écris ces lignes, mon sac de dotation est posé sur mon lit. comment je vais bien pouvoir faire pour ranger tout ça dans cette chambre moi…
3 notes
·
View notes
Text
Notes - Journal de Mustel - Première entrée
Bon, on m'as conseillé d'écrire un journal à mon arrivée sur les installs du PRSS (ça m'entraînera à écrire mes rapports et m'aidera à pas virer cinglé quand je serai en descente qu'on m'a dit) donc je m'y met, je pense que je vais déjà commencer par une présentation, ce sera un bon point de départ…
Du coup je suis Mustel. Je fais partie de la troisième vague de chasseurs de souvenirs. Je me suis enrôlé comme chasseur l'an dernier pour échapper au quotidien de ma colonie natale. Pas que c'était spécialement pire que ce qui m'attends ici dans le système Sol, simplement, il fallait que je parte, que je fasse autre chose de ma vie qu'entretenir les filtres des jardinières hydroponiques de mon oncle et prendre des contrats de livraison pour un salaire de misère.
Donc me voilà rendu ici sur Moon, le 18 Septembre 2404 à 10:27 HGS, dans une des piaules assignées aux nouveaux. Apparemment mon coloc devrai arriver demain avec le formateur qui nous fera faire nôtre première mission de chasse. Paraît que ce fameux formateur est une sacrée pointure en matière de "chasse aux souvenirs", il aurait d'ailleurs sa propre petite escouade et un palmarès de découvertes plutôt respectable à son actif.
parlons-en d'ailleurs de ce terme "chasseurs de souvenirs" : c'est pas un peu (beaucoup) romantisé comme façon de présenter les choses ? Je veux dire, de ce que j'en ai compris, la plupart du temps ce boulot se résume à trouver des entrées à des bâtiments, fouiller des vieux cartons et ramener toutes les conneries qu'on peut trouver qui seraient pas répertoriées dans les bases de données du PRSS. Bon évidemment le fait que le reste du système soit une zone de non-droit rends "l'aventure" tout de suite plus risquée mais globalement on est pas sur quelque chose de très glorieux non plus.
bon, je ferai mieux d'arrêter mes divagations pour l'instant et finir de ranger mon paquetage, je risque d'être dans cette chambre pour un bout de temps…
5 notes
·
View notes