journaldesvertiges
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Journal des vertiges
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journaldesvertiges · 1 year ago
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Family
I thought if I held them tight enough, I could stitch back the fragments of our family, But I was the only one holding on, And I ran out of light, Trying.
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journaldesvertiges · 1 year ago
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Les Amours Plurielles
Tu vis dans un mode ou + et + font moins Où je suis moins qu’une autre Pour qui tu n’es plus rien. Une équation à deux inconnues ; Son absence m’a créé, Sa présence m’annulerait, Et tu appelles ça Les amours plurielles
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journaldesvertiges · 1 year ago
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In Marseille,
I met a southern man with Desert colored skin And sun kissed eyes That should only face Soft beauty But keeps staring at the sun
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journaldesvertiges · 1 year ago
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Good night
Am I sleeping,
Am I awake?
I cling to the rhythm of your breath,
It suddenly feels hurried.
S l o w
D o w n
And my eyes ache
From reading too much.
They sting gently when I close them,
But then you ease your pace,
And my eyes and body rest.
In the quiet of this moment,
I am but a fleeting whisper,
A whisper 
In the cosmic symphony.
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journaldesvertiges · 1 year ago
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A chiselled vase (Holding springtime flowers) On an engraved mirror stand Light dances in, Then vanishes On the wooden floor Somewhere.
The flowers, Their mimosa scent long gone, Still whisper Of sunny days, And the bottomless well Where we tossed Coins with a wish— To keep loving Each other.
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journaldesvertiges · 1 year ago
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Au matin,
J’aurai oublié ce qui me torture,
Et dont les branchages obscurs
Étranglent la pensée.
J’aurai fermé la parenthèse
Qui accule mes songes,
Et même passé l’éponge ;
Et même dormi, qui sait ?
J’aurai rêvé, peut-être,
J’aurai fini cette lettre,
Et je saurai que dire,
Que faire,
Au matin.
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journaldesvertiges · 1 year ago
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J’ai parfois une idée qui me traverse
De bout en bout, de part en part
Comme l’appel de nouveaux départs
Ceux des adieux, pas des “au revoir”
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journaldesvertiges · 1 year ago
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J’ai tatoué son nom dans mes paupières
Depuis, je cligne
Deux fois trop
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journaldesvertiges · 2 years ago
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Derrière mes volets, ce lundi, 
Un temps aux relents d’étés
Interdits
Aux adultes n’ayant connu l’enfance
Que dans les livres et les on-dits
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journaldesvertiges · 2 years ago
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Rongé par le vide que tu as invité,
Avais-tu encore l’odeur du désir ?
Lui qui, le soir te prenait
Comme la tempête emporte un navire
Qu’en est-il des baisés spontanés
Et tes bagarres, et tes regrets ?
Pendu au fil de ma pensée
Te balançant par-dessus rien
Personne ne le saura avant demain
Ou après-demain
Je n’ai jamais su
Je n’ai jamais pu 
Leur demander
Si tu avais encore l’odeur du désir
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journaldesvertiges · 2 years ago
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Prédateurs
Figurant dans les rêves d’hommes inconnus
Je n’avais pourtant que l’attrait de l’ennui
Et l’odeur insipide d’un parfum à la mode
Qu’on sentait au poignet d’une enfant de la nuit
Figurant dans les rêves d’hommes inconnus
N’ayant à offrir que des promesses fantasques
Et des voyages d’amours qu’ils n’ont jamais connus
Semés de corps nus aux saveurs de l’anthrax
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journaldesvertiges · 2 years ago
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Sudiste
J’ai usé à danser mes pieds rêches comme du bois
De sandales en sandales au bon gré des amis
Qui parfois me donnaient des envies d’au delà
Les frontières du soleil et des champs du midi
Mais j’y revenais,
Chaque fois,
J’y revenais.
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journaldesvertiges · 2 years ago
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Denial
I drove through translucency
Of dead branches strewn with silver leaves
Of a veil between sky and soul's shore
Concealing truths we'd rather ignore
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journaldesvertiges · 2 years ago
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F & D
Mon âme un peu cabossée
Trouvait le calme à leur côté
Deux femmes fortes mais bancales
Qui, par leurs boutades amicales
Conjurent les démons du passé 
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journaldesvertiges · 2 years ago
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I swallowed all your fears
And made them mine
They now thrive
Amid my blood cells
And I can’t let them out
Without harming myself
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journaldesvertiges · 2 years ago
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My skin is made of chocolate and milk, no sugar
My eyes blacker than oblivion, than my darkest thoughts
Many romances were lost in the chasm of my bursts
Birthed by the void I have filled with meaningless words
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journaldesvertiges · 2 years ago
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Je suis :
Le sang qui goutte entre mes cuisses
Ces hanches qu’on serre et qui gémissent
Ce corps affamé qui te réjouit
Les mains auxquelles je n’ai dit oui
L’orgasme qui prend et qui soulève
L’arbre blessé dont tu bois la sève
L’objet qui court quand tu le suis
Ce silence long que tu essuies
Le regard froid quand tu m’accuses
Quand tu me vois, je suis Vésuve
Un oiseau noir qui seul se perd
Mais que ta présence indiffère
Une mère qui ne veut pas d’enfant
Je suis une femme, un hurlement
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