journaldunerupture
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04082021 03h47
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Quasiment 4h du matin, on est le 4 Aout, il fait 16°C et il pleut comme un automne, l’été est vraiment bizarre cette année. Je suis sur la terrasse, à fumer & à boire une tisane, encore. La nuit n’est pas sombre car les lumières de la ville l’illumine, mais la nuit est morose. Les heures passent, les nuits, les jours, ma vie est rythmé par la prochaine fois que je pourrais te voir. J’en peux plus à vrai dire. Ma vie me fait un mal de chien à chaque seconde où tu n’es pas l��. Et dès que je te vois, ca y est, ca passe. Je sais pas comment je vais faire pour me détacher de ca, Comme tu dis, on était pas prêt. On à passer une des plus belles nuits cette nuit là, tellement belle, tellement pur. Je sais que c’est une folie, je sais qu’on devrait pas, je sais que c’est pas une bonne chose. Mais oui c’est comme une drogue, tes grains de beauté dans le dos, l’odeur de ta peau, le gout de ta bouche, la magnifique couleur de tes yeux. Ca apaise la douleur de mon cœur, j’en ai besoin c’est comme ca. Même boire et manger deviennent secondaire, je sais, c’est n’importe quoi. Mais j’suis comme ca tu sais, j’y peux pas grand chose. J’savais pas avant de te rencontrer qu’on pouvais aimer comme ca, les insomnies, les rêves déchus et déçus , les espoirs, les réactions désespéré, les pleurs incessants, je croyais que c’était bon pour les films tout ca. J’ai jamais aimé les films qui finissent mal, je les regardent pas, j’aurais peut être du, pour me préparer au pire, j’aurais surement du , parce que le pire est arrivé. Y’a des choses qui sont évidente, qui saute aux yeux , où alors j’espère juste encore un peu trop ? C’est le seul truc qui me fait lever le matin, le putain d’espoir que tu me dise que tu n’arrive pas à m’oublier, que je te manque. Les autres ne comprennent pas, tout le monde me dit de t’oublier, de me faire une raison, d’accepter. Accepter l’inacceptable. Mais les autres ne comprennent pas ce qu’il y avait entre nous, je peux pas croire que la vie nous fasse ca. On vaut mieux que ca, j’en suis sur.
J’arrive pas à te laisser partir, c’est trop dur.
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31072021 14h15
J'ai une ballerine au coeur Quand je pense à toi, Et je la fais danser quand je lui parle de toi, Et tout le monde voulait que je t'oublie, Mais tu vois bien enfin qu'il est parti, Entre tes rêves et tes paroles, moi je n'écoutais personne.
Je sais comme on s'aimait, Je l'ai dit a l'étoile, J'aurai donné le monde Pour un regard de toi, Et tout le monde voulait que l'on s'oublie, Et tu vois bien que maintenant que tu as compris, Entre nos rêves et leurs paroles, moi je n'écoutais personne
Je sais qu'un jour tu reviendras, A pas de deux, de toi, Mettre ma vie entre tes bras, Pas à d'autres pour tuer ça, Je sais tu reviendras, Laissez moi penser ça
Je voudrais que tu viennes, Que tu viennes, Pour leur dire que tu m'aimes, Qu'ils ont tort, Que tu m'aimes, Et tu leur dirais même, Je voudrais qu'elle revienne, qu'elle revienne, Je n'entends plus leurs voix, Je ferai n'importe quoi pour toi, T'en va pas ...
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30072021 1h30
Les seuls lumières qui s’éclairent sont les barres d’immeubles qui se dressent devant la fenêtre de la chambre que je squatte. Le bruit du métro qui entre dans la rame résonne à peu près toute les 4 minutes. Je suis passé devant la fenêtre de la chambre que tu squatte tout à l’heure, 2 fois. J’ai d’abord eu peur de te voir dans le salon avec une autre, et puis la 2e fois j’ai espéré te voir, ton regard noyé dans le vide, à te poser 1000 questions. Mais non, rien de tout ca.
Je grimpe dans un arbre dont toute les branches se cassent constamment dès que tu tente de t’y accrocher
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28072021 23h47 A 1km de toi, au point de départ
On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l’amour, on croit le trouver, puis on tombe. De haut. On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu’on la maitrise. On roule trop vite, on frôle l’accident. On prend trop de coke, on frôle l’overdose. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d’autre qui déclarent forfait. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte vraiment. Les limites s’estompent. On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez et rien à la place du cœur. Et on n’a pas le droit de s’en plaindre parce qu’il parait qu’on a tout pour être heureux.
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28072021 23h47 A 1km de toi, au point de départ
On vit… comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore… Chaque jour est l’inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux ou moins bien, on baise quelqu’un d’autre, on sort ailleurs. Mais c’est pareil ; sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l’éternité, sois y parvient et on se rend compte qu’on s’en fout. Et puis on crève. La boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l’inconnu. Du pire. Et puis qu’on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu’à ce que le sang gicle.
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28072021 23h46 A 1km de toi, au point de départ
C’est fini. Lui est partit et moi je suis comme une conne chez moi un samedi soir. Je n’ai même pas envie de sortir, ça ne m’intéresse pas ; je n’ai envie de voir personne, juste lui. Il me manque. Après tout, qu’est-ce qui m’empêche d’aller tout lui avouer ? Je t’aime, c’est rien, c’est tout. Et puis tant pis s’il me répond froidement d’aller me faire foutre.
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28072021 23h45 A 1km de toi, au point de départ
Le bonheur… L’homme n’en entrevoir que des apparences, celles qu’essaie de lui donner le voisin ? Mais n’enrage pas du bonheur du voisin. Il est pédophile, héroïnomane et schizophrène. Et par-dessus tout, il enrage de l’image d’harmonie absolue que vous et votre famille lui offrez en permanence. Il ignore que votre femme vous bat et que vos enfants ne sont pas de vous. Le bonheur est une illusion d’optique, deux miroirs qui se renvoient la même image à l’infini. N’essayez pas de remonter à l’image d’origine, il n’y en as pas. Ne dites pas que le bonheur est éphémère, Le bonheur n’est pas éphémère. Le sentiment ressenti et pris pour le bonheur quand on est amoureux, quand on a réussis quelque chose, c’est le sursis avant de comprendre l’erreur. L’être aimée est partit et ce que vous avez réussis ne rime à rien. Nous avons inventé la lumière pour nier l’obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté des réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Eteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez-vous ? Rien vous êtes en face de l’infini que vos esprits limité ne peuvent pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C’est angoissant d’être en face de l’infini. Que de l’obscurité, que vous percevez plutôt que vous ne la voyez. L’obscurité n’est pas hors de vous, l’obscurité est en vous. Je porte la malédiction de la lucidité. Les yeux de mon esprit sont grands ouverts sur la vie et contemplent la vie. Et pourtant, luisait en moi l’étincelle moqueuse d’un espoir indéfini, qui par instants me faisait oublier le gout amer de la moelle pourrie du monde, petite étincelle têtu, seule barrière entre moi et l’autodestruction. Bien que vouée aux affres du pessimisme, aux abîmes de la vérité, je vivais. Je vis encore. Pourquoi ? Je ne sais pas. Chaque matin, je me dégage des bras enchanteurs de Morphée, pétrifiée à l’idée de ces heures interminables qui s’égrèneront lentement jusqu’à ce que je puisse me replonger dans l’oubli bienfaisant d’un nouveau sommeil.
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28072021 23h44 A 1km de toi, au point de départ
Je traine en peignoir toute la journée dans l’atmosphère viciée par les montagnes de clopes que je fume, je n’ouvre jamais la fenêtre. Je préfère crever asphyxiée que crever de froid. Je ne bouffe rien, je n’ai pas faim. Pour me soutenir, je prends des di-antalvic, plus de gueule de bois, plus de courbatures, plus de migraine pour me réveiller, je prends de la coke, plus de fatigue, plus de déprime. Les jours passent ainsi depuis 3 mois. J’aime mon visage en ce moment, mes joues sont creuses, mes yeux ne brillent plus et sont dévorés par les cernes, mes lèvres sont incolores et ne savent plus sourire. Je suis l’allégorie de ma propre déprime, l’incarnation du laisser-aller et du désespoir
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28072021 23h43 A 1km de toi, au point de départ
Le calme. La solitude. J’ai enfilé un peignoir et je retourne dans le salon m’affaler sur mon canapé. Je reste immobile, je fume clope sur clope. Mes yeux fixes sont tournés vers l’intérieur, vers la lueur éteinte d’un passé révolu, ver les images dorées d’un bonheur rectifié. N’attendez pas de chute à cette histoire il n’y en as pas. C’est fini et plus rien n’a de sens pour moi. J’envisage l’avenir comme une éternité de souffrances et d’ennui. Ma lâcheté m’empêche de mettre fin à mes jours. Je continuerais à sortir, à taper, à boire et à persécuter des cons. Jusqu’à ce que j’en crève. L’humanité souffre et je souffre avec elle
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28072021 23h42 A 1km de toi, au point de départ
J’avais envie de loger une balle entre les deux yeux de tous les pandas qui n’étaient pas foutus de baiser pour sauver leur espèce. J’avais envie d’ouvrir les vannes de dégazage de tous les pétroliers et de polluer toutes ces plages françaises que je ne verrai jamais. J’avais envie de tout salir d’une fumée bien noire. J’avais envie de détruire quelque chose de beau.
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28072021 23h41 A 1km de toi, au point de départ
J’ai couru… J’ai couru jusqu’à sentir tous mes muscles brûler, jusqu’à sentir dans mes veines de l’acide sulfurique à la place du sang. Puis, j’ai couru encore.
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28072021 23h37 A 1km de toi, au point de départ
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Tant bien que mal avant j’aimais la vie parce qu’on l’avait en commun. Avant j’aimais la vie, même sachant tout ce que je savais car dans l’immensité de la vie, il était là, qui souriais. Aujourd’hui je chéris un fantôme, un souvenir. Je pense encore à lui chaque jour, chaque minute, chaque seconde…. Absurde constance, j’ai beau vivre si on peut appeler ça vivre, je pense encore à lui. Je regarde les gens, leurs pas qui les emportent vers une finalité absente… Et au fond de moi-même, son image qui me hante. Maintenant qu’il n’est plus là, je sais pourquoi j’existais. J’existais pour nous. Je suis faible et j’ai l’impression que mon corps se meurt lentement. Seul mon esprit plein de souvenirs est encore vivace. Je préfère ressasser le bienheureux passé que de me contenter de ce présent de merde. Je n’oublierai pas ton visage, je n’oublierais jamais ta voix. Je me morfonds dans ma douleur.
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26072021 19h19
“On dit toujours que ça n'arrive qu'aux autres. Jusqu'au jour où les autres, c'est toi.”
“Le piège, c'est de penser qu'on a le droit d'être heureux. Nigauds que nous sommes. Assez naïfs pour croire une seconde que nous maîtrisons le cours de nos vies.”
“Et puis qu'est ce que ça veut dire heureuse ? C'est le nouveau mot à la mode, ça... Heureuse ! Heureuse ! Si tu crois qu'on est sur cette terre pour batifoler et cueillir des coquelicots, tu es bien naïve ma fille...”
“Il comprit que la fissure était en train de gagner du terrain quand il l'a vit disparaitre au coin de la rue et que son coeur se cassa la gueule dans ses chaussures.”
“Il y a des regrets, des remords, des fêlures et des compromissions qui ne cicatrisent pas, qui ne cicatriseront jamais.”
“Lui dire que si elle ne mangeait plus, ou si peu, c'est parce que des cailloux prenaient toute la place dans son ventre. Qu'elle se réveillait chaque jour avec l'impression de mâcher du gravier, qu'elle n'avait pas encore ouvert les yeux, que déjà elle étouffait. Que déjà le monde qui l'entourait n'avait plus aucune importance et que chaque nouvelle journée était comme un poids impossible à soulever . Alors elle pleurait. L'aurait-il entendue ? L'aurait-il comprise ? Evidemment. Et c'etait la raison pour laquelle elle s'etait tue.”
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25072021 3h33
“C'est normal p'tite femme, t'as tellement plus a offrir et a vivre que ce que tu te dis en ce moment “
Ouais, j’en suis pas si sur....
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24072021 15h20
Tu me manque, c’est pire que tout. Les secondes, minutes, jours, heures, semaines passent, mais ca , ca passe pas. Tu me manques et je veux que tu me dise la même chose, mais non. Et c’est ca le pire, c’est que moi je ne te manques pas.
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