Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Moi
Je sais que jesus dort
Le sais-tu aussi ?
Oui, tu le sais
Alors ne change rien
Continue à aimer ceux qui dorment
Continue
Si tu le peux
Mais je sais que tu le peux
Je t’embrasse fort
Salut, porte du ciel
Salut !
Puissance du ciel bleu
Puissance des carapaces
Pourrais-tu habiter un autre monde ?
Non, il fallait que les planètes se créent une vie, un ciel
Mais je me demande : combien de temps toi et moi serons-nous des vagabonds l’un dans l’autre ? Quand nous détacherons-nous ?
Tu ne craindras rien
Ni les terreurs de la nuit
Ni la flèche qui vole au grand jour.
Ils te porteront sur leur main
Pour que ton pied ne heurte les pierres
Éloigne les fantômes de la nuit
Qui ne connaissent rien des étoiles
Garde moi comme la prunelle de l’œil
À l’ombre de tes ailes cache-moi
On t’enlèvera toujours l’eau de toi.
0 notes
Text
C’est l’histoire d’un berger ami avec un pêcheur et Je ne peux vous raconter le reste de l’histoire Où tout crève enlacé les uns avec les autres.
Et je serai liberté.
Moi, le maussade L’affaire d’un siècle tout entier Je m’endors Contre des marguerites.
Le temps est venu Soldat matelot De finir ton travail du dimanche.
Prends garde Ami des hirondelles Tu ne feras pas de feu ce soir Je te l’ai interdit Tu feras un navire et des gros cœurs de pierre.
Non je vous déteste Vous êtes des parfums trop vagues Et sur les rebondissements de la mer Je ne vous vois pas venir.
Pourtant j’ai eu des tentations J’ai eu des malheureux à mes genoux tachés de sang J’ai eu des sœurs envolés dans la brume de la ville J’ai tout eu Mon dieu Et je n’ai rien retenu J’ai dépassé la mémoire et me suis endormi dans le sable. Ma Mère est morte Je l’ai tué Avec mes doigts Dans l'obscurité.
Elle est entrée dans la pleine lumière Je l’ai endormi avec moi dans la folie des hommes Qui crient à en pleurer sur les fleurs.
0 notes
Text
entre la poésie des mondes modernes et des mondes flottants, que choisis-tu ?
0 notes
Text
Chante trauma, chante
« C’était il y a 8 ans, tout a changé, je me suis révélé, j’ai quitté une terre que je n’ai plus retrouvé. Une cloche a sonné dans le noir, elle était contenue en moi tout ce temps, une cloche et je suis devenu fou, j’ai quitté le monde familier, le ciel et le sol, ils sont devenus grands, et j’ai gravé par des mots les alertes qui me visitaient.
C’était il y a huit ans, dans un avion où j’étais drogué, après j’ai fais naître des fantômes, après j’ai dû abandonné les fantômes qui n’étaient pas nés,
C’était il y a huit ans, une cloche sonnait dans le noir, j’étais si jeune, mais j’avais l’âge parfait pour le vent qui s’abat toujours sur le fou qui aurait aimé grandir, chez certains le vent arrive après l’accouchement d’un cheval, pour d’autres c’est un père qui s’est pendu, pour moi c’était un avion dans le noir, qui rentrait du pays des crimes
C’était il y a huit ans, j’ai perdu la vie après avoir perdu la mort, j’ai continué, mes sourcils sont restés intacts
0 notes
Text
Même le langage me rate
C’est le serpent qui regarde l’étoile
Montrez l’exemple et tuez-vous
Affirme ce qui te fait grandir, prie quand tu ouvres une porte
Il y a du vent sur la colline
À chaque tunnel il serre les mains et prie. Voici mon frère. Un dieu en exil.
On souffre et on doit trouver les solutions et les réponses dont vous vous abreuverez. Nous sommes tous des vampires qui se relaient. Nous nous abreuvons les uns dans les autres.
Si je meurs je serai une étoile Mais dans quelle étoile je regarderais mon reflet ?
La vie est un cadeau et si j’ai un enfant, je le déposerai entre ses mains mais je ne suis pas sûr d'avoir ce cadeau encore dans les miennes
Celle qui revient de Jérusalem qui parle des checkpoint, le finnois, l’enfant photographe d’animaux, l’enceinte avec le fils à greffe (et qu'as-tu ressenti en sauvant ton frère ?), celle qui va entrer derrière le cloître, la piscine des sœurs
Danse danse jusqu’à ce que tu pleures
Je vous le dis Je suis un papillon Je ne souffre pas Je suis un papillon Et elles ressortirent en silence
Le vent a fait le reste
Dieu m’a pardonné et m’a crié son amour J’ai pleuré J’étais toute petite Tu as de la chance Je suis vieux Mes questions sont vieilles
Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre, à faire quoi, remplis la phrase enfant
Marche dans le noir Accompagné la traînée du jour qui tombe Respire et marche Respire et projette-toi dans l’avenir Rien ne revient dans la vie d’un homme La chauve-souris sauvée d'un incendie et même en poirier, non je ne suis pas un mortel comme un autre, je l'ai sauvé, je l'ai sauvé et j'ai pensé à la chauve-souris, Lidy, de ma grand-mère. La petite chauve souris que j'ai sauvé, qui prenait la lumière du matin dans le champ, elle crapahutait, il faisait chaud, je l'ai aidé.
Coup de pistolet dans le visage de ses enfants
Je prépare déjà le rassemblement de mes parents en moi.
J’ai eu peur j’étais vide et mort et toi tu m'as donné ton amitié.
Trop sexy les filles à lunettes
On apprend à souffrir C’est tout
J'ai, comme vous tous, un droit sur le rêve
C'est l'histoire d'un homme qui classe ses affaires et son travail pour se suicider, mais qui en le faisant, en travaillant ses textes et ses oeuvres, en prenant contact avec ses amis qu'il revoit, avec les paysages qu'il veut saluer, reprend vie. C'est le conseil que je donnerai aux apprentis suicidés, prépare bien tes adieux, cela changera peut-être quelque chose à ta vie.
D'autres s'arrêtent et que restent-ils d'eux, ce qu'il reste d'un rapport au monde, d'une conscience qui va vers le monde, va vers les étoiles et le ciel, la vie est un aller-vers, et la mort, qu'est-elle ? Une retombée.
Prépare la retombée de tout en toi.
0 notes
Text
Il y a certaines nuits où l’on se demande s’il va se passer quelque chose. Redoute-les.
0 notes
Text
Une pièce où chaque personnage se raconte au bébé, chaque docteur, au bébé qu’on fait téter à sa mère pour garder un lie
que la mort fasse des couleurs !
Est ce que tu vois du sang ? Je vois sur ton doigt une guerre
Ouvrir le monde
Chercher la bonne absence
Trouver du rêve
Le baiser
La demande aux enfants de soleil
L’homme sans ciel
Si les étoiles supportent la vie, ça va
0 notes
Text
Je m’appelle Bouffe. Dans mon cœur, il y a une fleur sans pétales. Je pisse sur le monde. Je hais les choses et je vais bientôt m’en aller. faire un dernier cercle autour de mon corps sera bien assez. Je hais les choses. Et pourquoi les êtres sont si aléatoires ? Pourquoi n’y a t’il pas plus de cœur à mon oreille ? J’ose à peine vous dire. Écrire c’est creuser une tombe dans l’oreille de quelqu’un d’autre. C’est faire vivre donc faire mourir et avec un peu de délice et un peu de matraque. Je vous appelle et vous ne répondez jamais. Votre mort sera l’événement que la terre attendait. Quand les hommes auront tous disparus d’un coup, l’océan gueulera sur le rivage. Le sable sera plus grand. Les oiseaux oublieront comment voler, ils le pourront, ils le pourront tellement. Savez-vous ? Vous ne savez rien. écrire permet d’être seul dans sa chambre et d’accepter d’être abandonné. Écrire c’est écrire c’est écrire c’est mieux que de ne pas écrire. On écrit parce que c’est mieux. Parce que certaines petites évidences se trouvent quand on écrit. Parce que pour être d’accord avec quelque chose il faut l’écrire. Et vous avez tous cette envie là. Le sexe d’une femme disparaît au loin. Le sexe d’un homme à son tour. Le soleil fait sa ronde. Le soleil meurt presque. L’air est pur, le temps est bon pour mettre une main sur sa tempe et siffler un air de vagabond farceur pour qui la liberté ne changeait rien. La liberté ne change rien. La liberté est une merde. Trouve une tombe pour la liberté, enfonce la, recouvre la et pisse. Pisse encore. Il y a une animal qui a une fleur à la bouche. Il te ressemble. Ne lui pisse pas dessus lui. Lui seul, respecte le, il veut te dire quelque chose. Tu auras une seule mort, il faut qu’elle soit belle. Lance toi en l’air au dessus d’une falaise et tournoie en riant. En riant. La dessus non plus ne pisse pas. Cela fait deux choses, retiens les, l’animal à la fleur en bouche et ta mort en tournoyant. Ne pisse pas. Ce n’est pas parce que le monde est pourri qu’il faut pourrir avec lui. Garde deux doigts hors de l’eau. Je t’aime si tu le fais. Je t’aime déjà.
Dans la nuit elle est venue me parler d’un couple, l'ancienne amoureuse, le garçon n'était pas muet, la fille l'était, elle s'est approchée sur les marches, ils se sont parlés longtemps et elle a regardé. Ils ont pleuré, lui parlait, elle ne répondait pas, je crois, et mon ancienne amoureuse regardait sur les marches dans la nuit et elle m'a réveillé le soir pour me raconter l'histoire des amants séparés sur les marches de la nuit et j'ai écouté et je me suis rendormi.
Étonner la catastrophe
Vous êtes des faiseurs d’abîmes
Fleur migrante, tu as un hématome
Fleur hématome Sais tu ce que tu vis ?
0 notes
Text
Il ira où
Tout ce vert Anaïs
Moi aussi parfois je ne crois plus aux hommes
Et je ne sais à quel point on peut danser dans un bateau
Oui, il y a la lumière si claire après la pluie
Et les souvenirs d’enfance peuvent toujours ressurgir, vous faire une maison
Que le temps retrouve
Mais
Tout de même
Cette pente verte sur la montagne
Ce flanc
Recouvert de prairie et dessous
C’est la forêt
Ce flanc vert
Qui l’écoute et le regarde ?
Ou sont les amoureux des énigmes
Des présences ?
Oh Anaïs tous ces endroits nous ont vu pleurer
Et combien de danse as tu fait
Sous le ciel bleu
Je me souviendrai un jour
De ce petit singe
Au ciel
Bleu
Qui danse et trouve l’espace en soi
Pour rejoindre la terre sous ses pas
Et lever haut les mains au ciel
0 notes
Text
L’idée de la rose plus que la rose
Si je dansais sur un bateau
Si je dansais sur un bateau pour rentrer dans mon enfance
Si la danse du bateau s’il dansait devant tous dans les couloirs dans les allées s’il dansait s’il danse si je danse est ce que je me répare et m’oublie et me joie ?
0 notes
Text
Les enfants sont des animaux qui ont vieilli
Ce vert sur la montagne
J’y pense
Il me
Fait du bien
Peut être que j’y suis
Comment savoir
On est la où on est touché, non ?
0 notes
Text
Qu’est ce que les montagnes diront à la mort du soleil ?
Je crois que, d’une certaine façon, elles l’ont attend longtemps.
Je repense à ce vert de prairie sur le flanc vertical d’une montagne. Je bénis ce vert pâturage qui n’est pour personne. Je bénis la ressource que personne ne mange. Qui augmente pour être et pour être pour personne. Le plus beau des jardins serait peut-être interdit.
0 notes
Text
Dans la langue des escargots
L’animal te donne une chance
"Les anges, dit- on, ne savent pas s'ils se meuvent parmi des vivants ou des morts."
Tu sais compter jusqu’à rouge
C’est quand on jette le bébé et on élève le placenta
Jour de neige Je t’en supplie jour de neige Ne me tue pas
Et le caché derrière l’oreiller Les enfants cachent derrière leur oreiller quelque chose De quelle taille Et quel souhait l'a formé ? Quel souhait l'a formé ?
Oh je sais désormais Que je peux disparaître à chaque instant Dans un tunnel ou un lac
Grâce d’une émotion
Blessures incertaines
-Tu vas me rendre fou -S’il te plaît
Il s’avance dans le couloir et il reprend un peu de danse tu reprendras bien un peu de danse j'aurais presque le courage de prendre le bateau si je danse
Si je danse Étude de la folie à l'âge des mers Si je danse
0 notes
Text
Jour d’amour. C’est peut-être tout ce qu’il reste, jour d’amour
0 notes