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Flânerie et balade au temple de Prambanan Avec en prime les fameux temples dédiés à Julshu et Debva

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Jul s'essaye au Gamelan, orchestre traditionnel de percussions.

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Borobudur 🌅

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Hari Duapuluh Lima - Day Twenty-Five

Repos de courte durée lorsque le réveil sonne à 4h20. Nous nous préparons pour partir vers Borobudur, le plus grand temple bouddhiste au monde construit aux alentours de 800 après notre bon vieux Jesus Christ.

C'est à 6h que nous approchons du temple, la lumière du matin est magnifique, nous montons les marches et découvrons la beauté du lieu avec la brume s'évaporant progressivement de la forêt avoisinante.

Le lieu est stupéfiant, entièrement en plein air et protégé par l'UNESCO, ce sont des centaines de "cloches" couvrant des Bouddhas assis en tailleur de taille humaine.

Nous en profitons pour faire nos touristes et nous nous prenons en photos au milieu de ce lieu sacré pour immortaliser encore plus ce moment.

Après 2h dans ce lieu, nous partons à la découverte d'un autre, tout aussi splendide, le temple hindou de Prambanan, à quelques 40 minutes de là.

La construction est bien différente, la pierre est plus foncée, les temples vont certes plus hauts mais le lieu en lui même se trouve de plein pied dans la vallée.

Une petite dizaine de temples de tailles différentes sont tous agencés autour de celui proéminent dédié à Shiva et son épouse Durga. Chacun des autres temples est aussi attribué à une divinité respective tels que Vishnu, Aspit, Brahma, Ganesh etc.

Suite à ces superbes visites, notre énergie étant aux plus bas, nous décidons de profiter de l'hôtel et de se reposer avant de reprendre nos aventures le lendemain.

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Ballet de Ramayana en plein air au temple Hindou de Prambanan. 💃🔥

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Visite d'un atelier d'argent

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Visite du cimetière royal en tenue traditionnelle qui nous sied plus ou moins bien

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La vue de notre balcon 😍

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Hari Duapuluh Tiga dan Duapuluh Empat Day Twenty-Three and Twenty-Four

C'est une grande page de notre périple qui se tourne, c'est un au revoir au paradis des plongeurs pour partir dans la capitale culturelle de l'île de Java, Yogyakarta, prononcé "Jogja" par les connaisseurs.

Nous y arrivons en fin de journée, où nous restons à l'hôtel The Phoenix, bijou de luxe dans un ancien bâtiment de l'époque coloniale. Petite parenthèse, quand nous avons décidé de réserver cet hôtel Jul était particulièrement motivé pour passer là ces quelques jours avec une belle chambre, belle salle de bain et bel hôtel, alors que j'étais plus mitigée (sauf pour la salle de bain 😇 avec eau chaude s'il vous plait). Mais une fois arrivés, j'avoue avoir été entièrement conquise par le cocktail et les petits gâteaux de bienvenue, spécialités de Jogja.

Le soir nous déambulons dans le quartier de Sosrowijayan, l'ambiance est animée et agréable. Nous marchons entre petites ruelles et marché nocturne bondé.

Après une nuit plus que reposante dans ce temple du confort, nous partons au sud à Imogiri visiter le cimetière royal. Celui-ci se mérite, après plus de 300 marches sous un soleil de plomb, nous arrivons aux premières tombes et découvrons avec surprise que pour accéder à la tombe du Sultan il nous faut porter une tenue traditionnelle et gravir encore quelques marches supplémentaires. Pas démotivés pour un sou nous partons à l'assaut de la tombe en pèlerins locaux.

La tombe se trouve à l'intérieur d'une petite cabane de bois à peine suffisamment haute pour se tenir debout. L'éclairage est à la lueur des bougies et déjà trois personnes sont présentes dans cet espace confiné. Un pèlerin en pleine prière et deux gardiens de la tombe fleurie, l'un à droite nous indique où nous assoir en attendant de prier puis le second à gauche nous guide pour la prière et nous fait chacun notre tour nous agenouiller.

C'est probablement l'évènement le plus étrange auquel nous avons participé à proprement parlé.

Une fois redescendue les marches, nous voulons partir pour un marché relativement proche spécialisé dans l'argent. Malheureusement, pour trouver un véhicule ce n'est pas une mince affaire. Après une petite heure de tergiversations et de négociations nous partons en scooter.

Nous visitons sur place les ateliers des maîtres argentiers qui réalisent des bijoux et scupltures tout en argent démontrant un vrai don pour le travail de ce métal. Les spécialités de Jogja sont le travail en filigrane ainsi que les maquettes miniatures.

Nous devons rentrer à l'hôtel relativement tôt, car une surprise m'attend. Pour remettre dans le contexte, à Noël dernier, Jul m'a offert en cadeau "une soirée surprise" qu'il n'a pas eu le temps d'organiser à cause de notre manque de disponibilité respectif. Du coup, c'est en août que j'ai eu le droit à mon cadeau de Noël ! Comme j'adore les surprises, il m'a organisé un départ de l'hôtel en taxi à 6h pour gagner le temple de Prambanan où se joue le ballet de Ramayana, un spectacle traditionnel qui raconte l'histoire de l'un des textes fondamentaux de l'hindouisme et de la mythologie hindoue. (Voir Jerem pour plus d'informations, celui-ci a eu un excellent résumé de ma part)

Le spectacle était époustouflant avec un orchestre à percussion nommé Gamelan, et des danseurs tous en tenue traditionnelle, avec en fond le temple illuminé. C'était un moment magique !

Pour perpétuer cette magie, nous dînons ensuite dans un restaurant francais et renouons quelque peu avec la patrie autour d'un magret de canard pour Deb et d'une pizza pour Jul.

😍❤️💃🍕🦆

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Petite visite de l'île, en attendant les photos bonus des fonds marins 🐠🐡

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Hari Duapuluh Satu dan Duapuluh Dua - Day Twenty-One and Twenty-Two

Faute de temps et d'argent, nous devrons nous contenter de sorties avec masque et tuba. Nous partons donc avec le centre Two Fish tenu par Markus, un expat européen.

Nous découvrons le spot de Lekuan III, au large de l'île, où nous pouvons déjà voir avec bonheur une bonne dizaine de tortues vertes pendant notre baignade. Les récifs sont impressionnants avec des tombants gigantesques où nous pouvons apercevoir au fond les plongeurs. Nous tombons nez à nez aussi avec un gros poisson porc-épic commun.

L'après midi, c'est sur la rive de la petite île de Siladen que nous découvrons avec un courant fort de nombreuses espèces de poissons, comme les balistes Picasso, les balistes titans, encore quelques tortues, des poissons clowns particulièrement sérieux et un peu flippants d'ailleurs qui ne voulaient pas nous laisser approcher, un pterois miles ou rascasse volante (ou poisson-lion ou même encore Fire Devilfish), extrêmement venimeux.

Bref, les espèces ne manquent pas et c'est un vrai défilé de couleurs.

Une fois encore les photos sous-marines devront attendre d'être sorties de la GoPro.

Une bonne nuit nous attend dans notre bungalow pour se requinquer avant de repartir sous l'océan.

Le lendemain matin, nous partons snorkeler le long de notre "plage" qui n'en est pas vraiment une car une zone de mangrove sépare le sable du récif. Deb, qui était déçue de ne pas avoir croisé de poisson raton-laveur jusque là, était toute en joie d'en croiser le long du récif. Nouvelle ribambelle de poissons et de couleurs, Deb pense même avoir aperçu un requin à pointes blanches plus en bas du tombant.

Après cette visite aquatique, nous décidons de partir visiter le village de Bunaken, pour y parvenir un petit chemin (seule route d'ailleurs) pavé nous y amène.

Puis rebelotte, pour barboter une dernière fois avant le coucher du soleil où nous disons au revoir à cette nature incroyable.

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Hari Duapuluh - Day Twenty

Nous partons pour de nouvelles aventures dans le royaume aquatique, direction l'île de Bunaken !

L'île se gagne en une petite heure de bateau depuis le port de Manado.

Elle est connue pour être le paradis des plongeurs et en effet tout au long de sa côte fleurissent les centres de plongées.

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Plus ou moins douces rencontres nocturnes 🕸🕷🦉

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Tarsiers tout croquinou au réveil 🙊😻

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Le festival des Macaques noirs à crête, avec en prime le mâle Alpha observant les mauvaises troupes, dont nous vous épargnons le manque de pudeur. 🙈

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Tentatives de prise de vue d'un Couscous haut perché, d'un Martin-chasseur moine, et d'un Calao à Cimier. Heureusement, le guide avait des jumelles pour renforcer notre maigre zoom ! Petite anecdote : Notre guide voulu recourir à une technique de chasseur intemporelle, alors d'un coup vif, il brandit son téléphone sur lequel étaient enregistrés les cris des différents volatiles de la région pour les prendre au piège de notre caméra.

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Hari Delapan Belas dan Sembilan Belas - Day Eighteen and Nineteen

Encore un peu de transit par chez nous ! Une nuit à Gorontalo avant de décoller pour Manado, toujours plus au Nord du Sulawesi.

Après une matinée à se balader dans les rues presque vides de Gorontalo (dimanche oblige), nous nous retrouvons à Manado puis direction le Parc Tangkoko, fameux pour la richesse de sa biodiversité.

Nous restons au Tangkoko Hill, où le gérant, Franky, a tout prévu pour notre arrivée, avec un trek à l'aube le lendemain avec notre guide, John, et un l'après midi.

Nous découvrons avec plaisir la forêt avoisinante au lever du jour pour partir à la recherche d'oiseaux et de singes, des éspèces endémiques de cette region du monde pour la plupart, voire de l'île pour certaines. Nous apercevons de loin un Couscous, un cousin du Koala, marsupial de son état. Puis, ce sont différents oiseaux que nous avons la chance de voir, comme le Martin-chasseur moine, le Martin-pêcheur multicolore et le majestueux Calao à Cimier lors de la bécquetée à ses enfants. C'est en effet la période où l'oisillon et la mère restent au nid pendant que le père part chasser des insectes afin de nourrir sa petite famille.

Plus loin dans la forêt, c'est un groupe de Macaques noirs à crête peu craintifs et peu pudiques que nous rencontrons pour un petit bout de chemin. Des dizaines de singes autour de nous jouent dans les arbres et se présentent devant nous avec des mimiques particulières réservées aux rencontres avec les humains.

Notre guide nous apprend que les femelles sont reconnaissables par les fessiers gonflés et rouges pendant la période des amours, tandis que les males le gardent clairs et plats.

Après ces quelques heures à crapahuter dans la forêt nous rentrons, attendant impatiemment la fin d'après midi pour y retourner et cette fois ci tenter notre chance pour voir les Tarsiers, stars de la région et les plus petits primates du monde, mesurant une douzaine de centimètres pour les adultes.

Ainsi, en patientant à la tombée du soleil devant un arbre servant de nid à une petite famille, nous avons la joie de les voir s'éveiller. Ces petits êtres aux grands yeux nous regardent tout éberlués et une fois bien sortis du sommeil se mettent à sauter de branches en branche à une vitesse fulgurante.

Passé ce moment de douceur, notre guide nous propose une rencontre moins agréable près du nid d'une tarentule que nous voyons d'assez près pendant quelques minutes. Le temps de quelques secondes sans lumière, la bêbête a disparu, autant vous dire que nous prîmes nos jambes à notre cou.

Et pour finir cette superbe journée, nous croisons au détour du chemin une chouette, que notre guide arrive à localiser grâce à ses sifflements.