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L'art est toujours,
Il pénètre les recoins,
De votre crâne, de votre amour,
L'art est un faubourg,
Dans lequel on se traîne,
Dans lequel on se fourre,
Toujours.
J'admire ce qui m'entoure,
Et ce qui sans doute,
Fait, que l'art de tout,
Partout nous parcours.
Titre : pARTout
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Flâner,
Pour ne pas se faner,
Suivre le fleuve qui file,
Et se faufille,
Sans arrêt.
Flâner,
Pour ne pas se faner,
Dans la nature, dans mes pensées,
Les saisons passent et le ciel obscur,
Salut la lune, grande berçeuse des marais.
Flâner,
Pour ne pas se faner,
Une fleur se hôte de ses beaux jours,
Je l'observe, elle se défile,
De son armure d'été,
De sa couleur amour,
D'une floraison passée.
Titre : Flâner
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S'initier à la décompression,
Respirer à fond,
Inspirer, expirer,
Puis relâcher la préssion,
Ici commence la relaxation.
Gonfler les poumons,
Virer les tracas d'un bond,
D'un bon vif, d'une éjection,
Et s'aléger dans l'abandon,
L'abandon, porte ouverte à l'évasion.
Détendre les muscles contractés,
Se dénuder, se désarmer,
Des tracas que l'on se fait,
Et perdurer, dans le souffle de l'imagination.
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Titre : Temps-mort
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Et si l'air s'imbibaient de ton odeur, je voudrai sans frayeur, prendre froid dans les courants d'air, sentir tes émanations, hors de toutes visions, être portée par tes tourbillons, de poussière, de passion, comme un souffle turbulant, un moulin à vent, qui me fait tourner la tête, qui me fait tourner en rond.
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Titre : Air
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Je m'enlise et je m'enfonce,
Dans une nuit de fantasme,
Juste avant la somnolence,
Mon esprit : une sage latence,
Où peu à peu prennent place,
Mes rêves qui se prononcent,
Une seconde vie dans une absence.
Bonne nuit,
Mon petit,
Dort comme un loir.
Et tu oublies,
Que le jour suit,
Aux soirées noires.
Perdu dans tes songes,
Noyé d'un bain de sommeil,
Tête la première tu plonges,
Ni réalité, ni état de veille.
C'est une histoire à dormir debout,
Dans laquelle affalée, couchée,
Je ne souhaite me reveiller,
Ne plus vouloir en voir le bout,
Ne plus vouloir me dépieuter,
Les hasards de mes cauchemars,
Vont finir par me faire croire,
Que mon sommeil sans hésiter,
Est le meilleur des coups d'un soir.
Titre : Sommeil sans-pareil
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L'amour se dote de vous,
Il s'aggripe à votre pouls,
Comme un pollinisateur à sa fleur,
Qui butine tendrement,
Le nectar de votre coeur,
Qui sans cesse bat à cent.
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Titre : Coeur pollinisateur
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Perdre pied, se déraciner puis perdre haleine,
Dans une décadence soudaine perdre les pédales, dérailler sur la petite reine,
Chuter et perdre la raison, plus rien ne va, plus rien ne roule,
Je vais finir par perdre la boule, quand tout se perd, tout s'écroule ?
Titre : Perte
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Se sentir désoeuvrée,
Ne plus vouloir rien faire,
Ne plus pouvoir rien faire,
Tel un tableau blanc,
Sans fond, ni même matière.
Se juger oisive,
Ne plus sustenter sa chair,
Se défaire d'une ère,
La tête évasive,
S'éloigner de cette terre.
Se montrer inactive, n'être plus vive,
Nul n'est accablant,
Nul n'est important,
L'âme dissolutive.
Titre : Dispar-être
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Prendre un bol d'air chaud,
Et survoler sans bruit,
Nos épidermes enduits,
D'un goût de fruit,
D'un goût de peau.
Puis gémir à présent,
De nos saveurs prenantes,
Nos corps en duo se frottant,
Aux plaisirs qui nous alimentent.
Tremper le biscuit, succéssivement.
Buffet animal, dans ce grand lit blanc,
Où cognent nos penchants,
Contre les murs affaiblis,
Où brûlent nos sentiments,
Dans un charnel incendie.
Cerise sur le gâteau,
Arôme bestial,
Ô je n'ai pas bu que de l'eau,
Ça monte à la tête ce cocktail,
C'est cannibale, c'est sexuel.
Titre : Cocktail sexuel
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Nous planons ici dans une sacrée atmosphère,
On s'y sent apaisés puis d'un coup de fouet,
Le revers de médaille, la pièce retournée,
Et brusquement viennent les maux de terre.
Penser au mal, même le plus éloigné,
Pour s'écarter de nos désirs superficiels,
Se blottir au plus près de la douleur universelle,
Et sortir de son confort, se faire la belle,
Permettre la compassion et l'empathie éternelle.
Car des misérables se tournent vers la prière,
D'autres préfèrent croire en la bonté humaine,
Certains se perdent et ne reviennent jamais,
Lancez-les dés, le jeu se termine aprés la case haine.
Je ne sais pas,
Je ne sais guerre,
Pourquoi proscrire la paix ?
Quand on peut bannir la guerre !
Je ne sais pas,
L'existence des animosités ?
Pourquoi ils-paient ?
Pourquoi les terres sont découpées ?
Des espaces sans camps,
Des dialogues sans clans,
Abroger les barrières,
Seul l'Univers génère.
Titre : Les maux de terre
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Les premières notes voient le jour,
Et mon corps sans mouvement commence,
À offrir doucement ses premiers pas de danse,
L'élan d'une musique que je parcours.
Hésitante, je m'élance,
Dans cette douce cadence,
J'oublie ce qui m'entoure,
Et plus rien a de sens,
Et plus je fais de tour,
À plus rien je ne pense,
Ô seulement je savoure,
Comme un disque qui ne s'est,
Jamais arrêté, jamais terminé,
Mais désormais je fatigue,
Le peu d'énergie se ligue,
Pour tenir mes membres lourds,
Mais je ne veux plus jamais,
Ô grand jamais revoir le jour,
Dans cette nuit agitée,
Que les ballets endiablés,
Restent en nous pour toujours.
Titre : Trans-danse
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L'être est une fleur qui se prépare,
À prendre vie dans des bains de soleil,
Avant de ternir d'une beauté sans pareil,
De dépérir d'un teint blafard.
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Je suis imbibée,
Tel un filtre à thé,
Qui se gorge d'eau,
Et d'herbes infusées.
Je plane...
Est-ce éphémère ?
Je suis plus lourde,
Pourtant...
Je me sens si légère.
Titre : In-fusion
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Sur la route de la plage,
On passe des bleds, Durance,
Lubbon, on me devance,
C'est l'début du voyage.
Sur la route de la plage,
Musiques et mécaniques,
Pause pipi puis pique-nique,
Bientôt, sable et bronzage.
Arrivés à destination,
Parmis les vagues et les rayons.
Titre : Trajet
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Tu es mon pigment,
Je suis ton liant,
Et je voudrais tant,
Que l'on se mélange,
Et qu'un mouvement change,
Ce qui se présage.
Un nouvel aliage,
Nous est déstinés,
Et c'est à jamais,
Que nous serons mêlés.
Et ni le temps, et ni l'âge,
N'effaceront,
Les couleurs de notre passage.
Titre : Amour pigmenté couleur pimentée
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