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Le Rail déchaîné
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blog rouge et noir du secteur ferroviaire
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leraildechaine · 3 years ago
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Préparons un mouvement national dans les EIC le 25 mai
Dans plusieurs EIC des grèves ont été organisées comme dans le Languedoc-Roussillon, en Lorraine, à Paris-Est etc. Les agents revendiquent de meilleures conditions de travail, s’opposent à des réorganisations, et veulent des embauches conséquentes ainsi qu’une meilleure rémunération. Les salaires n’ont pas augmenté depuis 8 ans à la SNCF tandis que ces derniers mois les prix augmentent fortement. Les conditions de travail se dégradent ces dernières années en raison du sous-effectif. Les directions d’établissement aggravent la situation en ne respectant pas la réglementation pour maintenir la même charge de travail avec des effectifs insuffisants. Ce sont les agents qui en payent le prix. Voilà pourquoi les nouveaux et nouvelles embauché.es sont si peu à rester.
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Ces mouvements de grève locaux mettent en avant des problèmes qui sont communs, et donnent du crédit à l’action collective dans les postes d’aiguillage. Par exemple à Bordeaux en début d’année la grève a perturbé le plan de transport en supprimant la majorité des TGV Bordeaux-Paris. Des collectifs de travail qui n’avaient pas l’habitude de faire de fortes mobilisations locales ont réussi des journées de grève majoritaires. C’est une étape pour regagner confiance dans l’action collective, et pour réussir plus tard des mouvements dépassant le niveau local ou catégoriel, alors que dans le rail les dernières grèves nationales inter-services ou interprofessionnels ont été très faibles.
La direction souhaite la fin des luttes nationales dans le secteur ferroviaire afin de gérer et d’isoler chaque conflit localement. Le rapport de force ne s’obtiendra pas seulement en coordonnant les luttes déjà ancrées dans certains établissements. Nous avons besoin d’élargir le mouvement au niveau national. L’unité syndicale et du temps pour le préparer sont nécessaires pour qu’avec nos équipes syndicales nous construisions ce mouvement national là aussi où les agents ne se sont pas encore organisé.es pour faire grève.
Une victoire dans le secteur de l'infra circulation sera une étape pour un mouvement général dans le ferroviaire entraînant tou.te.s les travailleurs et travailleuses du rail pour une convention collective de haut niveau. Le renforcement de nos luttes et de nos organisations est indispensable pour la révolution sociale et libertaire que nous voulons.
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leraildechaine · 4 years ago
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Les Fédérations syndicales de lutte ont raté le train
Fin 2021, un accord sur les Rémunérations des cheminot·es dans la branche ferroviaire a été signé par les Fédérations syndicales CFDT, SUD et UNSA. Dans le groupe SNCF, un accord d'entreprise sur la rémunération des agents contractuel·les a été signé par CFDT et UNSA début 2022.
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Ces accords vont définir les salaires minimums pour tous les cheminot·es
Les ancien·nes cheminot·es de carrière au statut gardent pour l'instant leur déroulement avec les notations. Seul le nom des qualifications changent : les lettres sont remplacées par des chiffres. Dans les premiers mois, certain.es cheminot·es contractuel·les gagneront mais la fin du statut avec son déroulement de carrière et un contrôle des cheminot·es sur les notations font qu'à l'avenir, les futur·es cheminot·es risquent de voir leurs salaires augmenter moins.
Il y a 2 ans, les syndicats de lutte CGT et SUD dénonçaient l'accord Classification/Rémunération de la branche ferroviaire. La majorité syndicale (aux élections) a ainsi empêché cet accord. Le gouvernement l'avait imposé par décret en août dernier 2021.Puis le patronat (l'UTP, composé à 90% de la SNCF) accepte de ré-ouvrir des négociations.
En novembre 2021, les cheminot.es et leurs syndicats se sont mobilisé.es sur les négociations salariales dans le groupe SNCF mais ne sont pas emparé.es de la négociation sur la grille de branche. Ca aurait été pourtant l'occasion de se battre pour obtenir les mêmes droits pour tous et toutes : cheminot·es à Statut, contractuel·les, cheminot·es des autres entreprises ferroviaires et des filiales actuelles ou futures avec les transferts de TER. Ni la CGT, ni SUD n'ont proposé de mettre cette négociation sous le contrôle des cheminot.es de la branche ferroviaire. Il n'y aura même pas eu une seule journée de grève pour les salaires de tou·te·s les futur·es cheminot·es ! Cette nouvelle grille salariale n'a pas été obtenue par la lutte et donc l'accord signé n'est pas vraiment meilleur que celui dénoncé il y a 2 ans. Si on veut éviter le dumping social dans la branche, les travailleurs et travailleuses du rail doivent se battre pour des revendications communes et unifiantes et leurs fédérations doivent proposer la mobilisation dans l'unité syndicale.
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leraildechaine · 4 years ago
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Michel Desmars (1942-2021), militant de Mai
Michel Desmars est décédé le 21 décembre, à 79 ans. Figure rouge et noir du mois de mai 1968 à Tours, cheminot et syndicaliste révolutionnaire, internationaliste, il fut tout cela à la fois.
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En 1968, le mouvement de Mai saisit Michel Desmars, cheminot affilié à FO, mais surtout à l’Union des anarcho-syndicalistes. Entré à la SNCF en 1961, il est agent de conduite, attaché au dépôt de Saint-Pierre-des-Corps (37), et participe activement à la grève avec occupation, ainsi qu’il a raconté pour la revue de l’Union syndicale Solidaires à l’occasion du cinquantenaire de mai [1]. Les assemblées générales rythment le mouvement, outils de libération de la parole et d’auto-organisation. En parallèle de cet engagement dans la grève, il anime, au côté de Georges Fontenis, le Comité d’action révolutionnaire (CAR) de Tours.
Exclu de FO en 1969, Michel Desmars traverse une phase antisyndicaliste, et très marqué par l’esprit de Mai, il cherche à promouvoir l’expression d’une forme d’autonomie ouvrière, que ce soit en participant aux Cahiers de Mai ou au bulletin Action-Cheminots. En 1969, il est, avec Georges Fontenis, un des cofondateurs du Mouvement communiste libertaire (MCL), et sera directeur de publication de son journal, Guerre de classes.
Animateur de la gauche CFDT
Alors que le MCL – devenu OCL dite « première manière » en 1971 – décline, Michel Desmars rejoint la CFDT en 1974 et y prend très vite des responsabilités. Il sera un des animateurs de la gauche syndicale de cette centrale vingt années durant. Révolutionnaire et autogestionnaire, il est de toutes les aventures de regroupement de cette gauche syndicale, au travers notamment des revues Résister, Collectif et jusqu’aux Cahiers syndicaux [2]. En 1986, il est parmi ceux qui lancent la grève reconductible à la SNCF et mettent l’outil syndical à disposition des assemblées générales cheminotes et de la coordination des agents de conduite, non sans échanges houleux avec la direction de la CFDT, qui condamne l’auto-organisation [3].
Sans surprise, et alors qu’il a pris sa retraite en 1992, il participe à la création de SUD-Rail en 1996 puis au développement de l’Union syndicale Solidaires, notamment au travers de son activité internationaliste comme dans l’Union départementale de Haute-Garonne.
Militant de l’UTCL
Après l’expérience du MCL-OCL, Michel Desmars avait rejoint l’Union des travailleurs communistes libertaires (UTCL) en 1980 et participé à sa branche Transports. Il fut parmi les signataires de l’Appel pour une Alternative libertaire qui allait déboucher sur la création de l’organisation du même nom en 1991. Mais il n’allait pas poursuivre dans cette voie et cessa d’adhérer à une organisation communiste libertaire.
En 2001, il participa à l’expérience de la liste Motivé-e-s à Toulouse, où il figurait en 3e position, et fut élu au conseil municipal. En 2007, quand les militantes et militants syndicalistes et libertaires critiquaient la « fausse bonne idée de la candidature Bové » à la présidentielle, il participait au contraire à l’équipe de campagne de l’ex-syndicaliste paysan.
Maire du Verdier, son petit village du Tarn, à la fin de sa vie, Michel Desmars n’en était pas moins resté un homme du camp de l’émancipation, l’un des nôtres.
Théo Roumier
Article du site web de l’Union communiste libertaire
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leraildechaine · 4 years ago
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Après le 17 novembre, une grève d’ampleur est nécessaire !
Dans toutes les régions le constat est le même : cela faisait des années que nous n’avions pas constaté autant de mobilisations locales. Qu’il s’agisse de grèves plus ou moins unitaires, reconductibles ou à travers des journées d’action répétées, grèves sur la journée complète ou simples débrayages pour organiser des assemblées générales de grévistes, tous ces mouvements ont en commun de résister à la dégradation des conditions de travail que les patrons cherchent à imposer mais portent aussi souvent la revendication d’augmenter les salaires !
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Mais ces résistances sont morcelées, au mieux au niveau d’un établissement, parfois seulement d’un service, et ne sont pas suffisantes pour obtenir gain de cause sur la plupart des revendications. Si elles contraignent souvent la direction à lâcher des compensations financières sous la forme de « gratifications exceptionnelles », il faut augmenter le rapport de force pour obtenir de réelles augmentations de salaires !
La journée de grève du 17 novembre, à laquelle appelaient les fédérations CGT et SUD-Rail, le jour des négociations annuelles obligatoires à la SNCF, a été une première étape pour faire converger ces mobilisations mais le nombre de grévistes ce jour-là, autour de 10%, est resté très insuffisant.
L’annonce tardive de cette journée de grève et l’absence d’unité syndicale (avec des appels distincts de CGT et SUD-Rail tandis que l’UNSA et la CFDT n’appelaient qu’à un rassemblement sur temps syndical !) n’ont pas aidé à construire la mobilisation.
Alors que les prix de l’énergie, de l’alimentation, des loyers… augmentent et que la question du pouvoir d’achat est dans toutes les discussions, il faut construire une suite très rapidement à cette journée 17 novembre.
#salaire #sncf #sud-rail #unsa #cfdt #cgt #grève #libertaire #communiste
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leraildechaine · 4 years ago
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Pour nos salaires, en grève le 17 novembre
Les fédérations CGT et SUD appellent à la grève le mercredi 17 novembre à l'occasion d'une réunion convoquée par la direction pour les Négociations annuelles obligatoires (NAO). Un rassemblement national devant le siège, à Saint-Denis, est aussi prévu. Mais c'est bien par la grève, si les trains ne roulent pas et que les ateliers, brigades, bureaux et gares sont vides que la direction et le gouvernement cèderont à nos revendications.
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Tout augmente, sauf les salaires ! Difficile de trouver un·e collègue en désaccord avec ça. Farandou peut toujours affirmer que le salaire moyen d'un cheminot est de 3200 €, ca n'y change rien. Tout comme les 100 balles de prime de Macron. Il est temps que le patronat passe à la caisse et répartisse mieux la richesse que nous produisons. La direction n'hésite d'ailleurs pas à lâcher des primes ces dernières semaines pour calmer certains conflits, comme sur l'axe Atlantique par exemple. Preuve que de l'argent, ils peuvent en trouver et en lâcher face à la grève. Alors à l'heure où s'ouvrent les NAO, c'est le moment de s'organiser pour construire un mouvement de grève capable de faire plier la direction.
L’intérêt des cheminot·es, c'est l'unité de terrain !
Une nouvelle fois les fédérations syndicales sont divisées : Toutes appellent à des rassemblements, mais la CGT n'a pas voulu le faire avec l'UNSA, SUD-Rail et la CFDT. Seules les fédérations CGT et SUD-Rail appellent à la grève mais sans appel commun. Des divisions que les collègues ne comprennent pas car on sait tou·tes que l'unité d'action est un préalable indispensable face à une direction de combat. Et cette unité d'action, elle doit se faire autour de la grève et avec des revendications communes en s'appuyant sur le travail des équipes à la base, pas sur des calculs entre fédérations. Des DCI et des préavis unitaires sont déjà mis en place dans certains établissements, c'est en partant de là qu'on pourra reconstruire l'unité.
Construire la grève pour gagner
Ces derniers mois, les fédérations syndicales SUD comme CGT ont multiplié les rassemblements nationaux. Si ces initiatives permettent d'assurer une certaine visibilité médiatique tout en maintenant les liens entre les équipes militantes, elles ne permettent pas de s'organiser plus largement, en dehors des militant·es. La journée du 17 peut-être l'occasion d'échanger entre nous, à l'heure où les conflits locaux se multiplient mais que leur coordination s'avère difficile. Ce dont nous avons besoin, plus que d'une montée à Paris, c'est de nous retrouver localement pour échanger et construire la grève, au-delà des services et des statuts.
La journée du 17 novembre aura bénéficié d'un délai de préparation trop court, d'une unité syndicale imparfaite et de modalités d'actions qui ne permettent pas la construction d'une journée de grève vraiment réussie c’est-à-dire construisant une perspective de lutte nationale prolongée. Mais cette journée doit néanmoins nous servir d'appui dans la construction du rapport de force face à la direction, car l'augmentation des salaires est une revendication vitale et légitime et que la colère est bien présente. Toutes et tous en grève le 17 novembre !
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leraildechaine · 4 years ago
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75% de grévistes
Ce mardi 2 novembre, grève majoritaire dans les postes d’aiguillages de Pantin, Noisy-le-sec et Ourcq : les trois quart des agents, exécution et maîtrise, ont fait grève, pour exiger de meilleures rémunération et conditions de travail. Le mouvement a été construit avec le soutien du syndicat SUD-Rail. 
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Les Déclarations individuelles d’intention de faire grève ont été déposées au dernier moment, dans le cadre d’un préavis couvrant l’ensemble de l'établissement ; ce qui a permis aux agents des postes de la Gare de l'Est de faire grève, eux et elles aussi. La grève a été préparée à travers le travail de terrain, les discussions, les tournées, des échanges Whatsapp… Les grévistes ont pris leurs affaires en main ! L’Assemblée générale a décidé d’une autre journée de grève.
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leraildechaine · 4 years ago
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Face au complotisme, une seule réponse, l'antifascisme
L'opposition au passe sanitaire, par ailleurs légitime, a vu monter dans la société comme dans nos structures syndicales le complotisme et le confusionnisme. Le gouvernement n'est pas exempt de responsabilités, avec ses injonctions contradictoires.
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On peut cependant regretter que le syndicat, outil de transformation sociale voit resurgir les discours complotistes, par exemple en confondant l'industrie pharmaceutique capitaliste et un "Big Pharma" oeuvrant dans l'ombre. Dans les manifestations, le pas entre confusionnisme et antisémitisme est régulièrement franchi. Le complotisme est un terreau fertile vers la fascisation, c'est pourquoi dans nos syndicats, nous nous devons d'être fermes face à ces discours qui peuvent être tenus par nos camarades et nos collègues. Notamment par l'argumentation, par l'identification de nos adversaires qui sont connus et agissent au grand jour. Le mouvement social doit être une barrière contre le fascisme, un lieu d'émancipation et d'ouverture.
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leraildechaine · 4 years ago
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Solidarité avec les grévistes de Transdev
Depuis plus d’une semaine les conducteurs et conductrices des bus Transdev d’Ile-de-France sont en grève. Le mouvement est très suivi notamment dans les dépôts de Vuilaines, Sénart, Saint-Gratien, Vaux-le-Penil.
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Cette lutte nous concerne comme toute lutte sociale : construire un vaste mouvement interprofessionnel suppose une solidarité au quotidien par-delà nos secteurs professionnels et zones géographiques.
Les grévistes dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail, des salaires trop bas et la remise en cause de leurs acquis sociaux. Voilà qui nous rappelle quelque chose à nous cheminots et cheminotes ! Et puis, au lieu de vouloir récupérer des « parts de marché » à la SNCF (voir Marseille/Nice), Transdev ferait mieux de répondre aux revendications de ses actuel.les salarié.es !
La multiplication des appels d’offre ne sert qu’aux actionnaires qui jouent au Monopoly avec la vie des travailleurs et travailleuses : le transport est un bien commun, un service public, un besoin collectif.
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leraildechaine · 4 years ago
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Grève du 5 octobre : il faut y aller !
Une intersyndicale réunissant FO, CGT, FSU, Solidaires, appelle à une journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 5 octobre, avec en tête des revendications : la hausse des salaires, l’abandon de la réforme des retraites et de l’assurance chômage. Si une journée isolée peut paraître bien en deçà des enjeux de la situation, il n'empêche que la réussir pourrait nous servir d'appui pour la suite. Et les dernières attaques contre les cheminot.es doivent nous pousser à nous en saisir !
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Entre la remise en cause des facilités de circulation, l'accélération du démantèlement avec l'arrivée de la concurrence comme en Paca, ou le retour de la réforme des retraites à travers la suppression des régimes spéciaux souhaitée par Macron avant la fin de son quinquennat... Ce ne sont pas les raisons qui manque aux cheminot.e.s de serrer les poings.
Alors bien évidemment, personne n'est dupe sur le fait qu'une journée de grève interpro isolée ne nous fera pas gagner. Sauf qu'en l'absence de secteurs  à l'offensive dès cette rentrée  (comme ce fut le cas en 2019 à la RATP...) réussir cette date de rentrée est un préalable un peu inévitable avant de passer la seconde et de mettre éventuellement en discussion la grève reconductible. Alors donnons-nous les moyens de faire du 5 octobre une journée qui redonne confiance et serve d'appui pour la suite. Affichage, tournée, heures d'infos syndicales, c'est dès maintenant qu'il faut mobiliser nos outils syndicaux pour préparer cette mobilisation. L'occasion aussi de discuter de nos revendications avec les collègues, de réunir les équipes... et de faire avancer l'unité nécessaire à la construction d'un vrai rapport de force !  
Les travailleurs et travailleuses, du rail comme des autres secteurs, ont tout intérêt à reprendre la rue, au risque de se laisser enfermer dans le cirque électoral de 2022. Le 5 octobre, toutes et tous en grève et en assemblées !
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leraildechaine · 4 years ago
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Pour défendre nos facilités de circulation, étendons-les !
Le même jour, le gouvernement annonçait une nouvelle attaque contre les Facilités de circulation des agents SNCF et la gratuité pour les policiers armés. On comprend bien que le cadeau aux policiers s'inscrit dans la cour qui leur est faite par une partie de la classe politique (voir les soutiens à leur manifestation, il y a quelques mois).
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Plus de monde armé, dans une aire collective publique, ce n’est pas renforcer la sécurité ; au contraire.
Quant à la gratuité : rappelons tout d’abord que des milliers de cheminotes et cheminots n’ont pas de Facilités de circulation : celles et ceux qui sont salarié.es d’entreprises ferroviaires privées (nettoyage, restauration, transport, maintenance, accueil, sûreté, …) 
La meilleure façon de défendre les Facilités de circulation des agents SNCF et des ayants-droits, c’est de se battre ensemble, pour que toutes celles et tous ceux qui font fonctionner le chemin de fer en bénéficient ! La question de la gratuité doit aussi être posée plus globalement : le transport ferroviaire, le transport collectif plus globalement d’ailleurs, est un besoin, un bien commun et devrait être accessible à tous et toutes.  Avec nos syndicats :
Défense des droits conquis  :                                                                                 - Pas touche aux Facilités de circulation !
De nouvelles conquêtes sociales, par l’égalité des droits : - Extension des FC à tous les travailleurs et toutes les travailleuses du rail!
Un pas vers une société différente : - Avançons dans la gratuité des services utiles à toutes et tous. Pour en même temps réduire la pollution et protéger notre santé collective.
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leraildechaine · 4 years ago
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Nantes : ras le bol et grève surprise !
Lundi 21 juin, la quasi-totalité des agents du PRS de Nantes (poste d'aiguillage) était en grève. Pris au dépourvu, les cadres ont dû tenir les postes pendant 24h et ont supprimé une centaine de train de crainte d'être en difficulté ! Une belle action qui mérite de servir d'exemple. 
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 A l'origine de la grève, un collègue sanctionné pour une erreur au boulot lors d'un incident de circulation. Comme si on n’avait pas assez la pression dans ces situations de stress ! Ça été la goutte qui fait déborder le vase, car comme un peu partout il y a bien des raisons d'être en colère. Des conditions de travail qui se dégradent, des rémunérations qui n'augmentent pas, des RH qui font n'importe quoi et une absence de perspectives dans l'entreprise... La sanction tombée, il a donc été décidée d'exprimer la solidarité avec le collègue et le ras le bol général par une grève "surprise" de 24h. Le mot est passé discrètement de collègues à collègues et les DII (Déclarations Individuelles d'Intention de grève) envoyée au dernier moment, 48h tout juste à l'avance c'est à dire dans la nuit du vendredi. Une manière de surprendre la direction pour ne pas lui laisser le temps de rendre la grève moins impactantee. Résultat une journée réussie, avec la quasi-totalité des agent.es en grève. Les cadres qui ont remplacé les agents ont tout de même bénéficier d'un plan de transport allégé pour ne pas les mettre en difficulté, la preuve que le boulot n'est pas si simple !
Cette mobilisation aura eu l'intérêt de démontrer notre capacité à faire blocs et à pousser la direction à recevoir une délégation du poste pour discuter des revendications locales. En somme, une belle grève coup de poing, auto-organisée par les agent.e.s, qui donne confiance aux grévistes. Face à l'ampleur des attaques, locales comme nationales, c'est la convergence de toutes ces colères que nous devons rechercher pour construire le rapport de force !
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leraildechaine · 4 years ago
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Les idiots utiles ?
Cette année, la célébration du Premier Mai, à Paris, a été marquée par les violences commises contre le service d’ordre de la CGT par une foule hétéroclite mêlant des autonomes, des Gilets Jaunes et d’autres individus très éloignés de notre camp social.
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Cette situation a été vécue aussi à Lyon. Un peu plus tard, à Nantes, ce sont les locaux de la CGT qui ont été dégradés et certain.es de leurs militant.es menacé.es personnellement sur les réseaux sociaux par des autonomes. Ces agressions ne sont pas des cas isolés, mais semblent se généraliser. D’autres cortèges CGT et Solidaires ont ainsi été attaqués ces deux dernières années. Pourtant, auparavant, un vrai respect d'une « diversité des tactiques » - pourtant revendiquée par les autonomes - avait permis un renforcement de la contestation et la mise en place d'une convergence de diverses composantes du mouvement social qui ne se côtoyaient pas avant. Une des illustrations de cette convergence était la tolérance syndicale affichée pour les « cortèges de tête », inimaginable il n’y a pas si longtemps de la part de certaines confédérations. Las, c’était trop beau pour certains des autonomes pour qui la haine du syndicalisme, l’avant-gardisme autoritaire et la testostérone servent de moteur.
En traitant de « collabos » les syndicats de lutte sous prétexte qu’ils n’appliquent pas la même tactique émeutière qu’eux, celles et ceux qui assument ou justifient cette violence antisyndicale primaire franchissent une ligne rouge. Ces avant-gardistes du spectacle de l’insurrection entraînent derrière eux un grand nombre de personnes sans aucune culture politique et qui ne connaissent rien au syndicalisme, quitte à côtoyer aussi des conspirationnistes en tous genres et même des individus d’extrême-droite, sans que cela semble les interroger. Ce qui est d’autant plus grave dans une période où les fascistes multiplient les exactions. De même, si leur radicalité fait plus le buzz dans les médias que l’action syndicale, elle s’accompagne d’un renforcement de la répression violente de l’Etat, entrainant une désaffection des défilés revendicatifs.
Nous ne faisons pas d’amalgames. Dans l’autonomie politique, il y a autant de pratiques que d'autonomes et ces derniers sont capables du meilleur comme du pire. On l'avait vu au sein de la ZAD de Notre Dame des Landes, par exemple, où certains pouvaient régler des désaccords politiques à coups de marteaux tandis que d’autres construisaient des passerelles avec des mouvements sociaux et syndicaux, à l’image de « La cagettes des terres » mise en place par des zadistes qui a ravitaillé en légumes les cheminot.es grévistes à Nantes durant les dernières grandes grèves.
Toutes les formes de combat social sont bonnes, que ce soit avec les syndicats dans l’entreprise ou ailleurs avec les collectifs de luttes. Chaque victoire, aussi petite soit-elle est un accroc à la domination capitaliste. Le spectacle de la haine sectaire et confusionniste, lui, ne fait que renforcer la domination du Pouvoir, de ses flics et des patrons.
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leraildechaine · 4 years ago
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Un mouvement de grève victorieux au Fret
A Paris, les agent.e.s  de l'Usine Fret Île-de-France du 130 rue du faubourg St-Denis ont mené.e.s une grève à partir du 12 mars suite à des redéploiements particulièrement mal organisés des COP (Centre Opérationnel de Production) de Lyon et Paris.
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Les gestionnaires de moyens suivis par les ROL (Responsables Opérationnels Locaux), pourtant en télétravail, se sont spontanément mis en grève totale sur l'ensemble de leur service et ce pendant 4 jours d'affilée. Reçus dès le 15 mars par la direction, ils ont obtenus la création de postes de renfort ainsi que la validation de recrutements pour les postes en roulement non couvert. Des formations complémentaires ont également été promises. Cependant plus d'un mois après et malgré l'arrivée de plusieurs collègues (toujours en cours de formation), la désorganisation perdure.
Cette grève auto-organisée est intéressante car elle montre que même les télé-travailleurs.ses peuvent perturber la production. Depuis la filiation du Fret, les DCI et les préavis de grève ont disparus et la direction peut être déstabilisée permettant d'obtenir des victoires localement. On peut cependant regretter l'absence de lien avec les autres mouvements proche à l'EIC Paris-Est et l'Infrapole Paris-Nord. Il est de la responsabilité syndicale d'assurer la coordination et l'animation des luttes locales. Malgré l'éclatement de la SNCF, la culture cheminote de grève se maintient, et on ne peut que s'en réjouir !
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leraildechaine · 4 years ago
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Lille, Paris-est, Le Mans, Paris-Nord... amplifier et coordonner les luttes locales
Plusieurs mobilisation locales sont actuellement en cours à la SNCF. Il faut dire que ce n'est pas les raisons de se bagarrer qui manquent avec des réorganisations et dégradations des conditions de travail dans de nombreux chantiers et services. Ces luttes pourraient bien donner des idées ailleurs, alors à nous de les faire connaître, de les amplifier et de pousser à leur coordination.
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Grève à Paris Est : c'est à nous de décider de l'organisation de notre travail
Depuis fin janvier un mouvement est très suivi dans les postes de Paris Est, en particulier dans les deux postes d'aiguillage situés en gare de l'est, où le mouvement est majoritaire depuis le début.
Les modalités de grève de 59 minutes par service ont permis que le mouvement tienne dans la durée (des modalités similaires avaient déjà été utilisées durant plusieurs mois en 2017 à l'occasion d'un conflit local gagnant), face à une direction qui veut profiter du transfert vers un nouveau poste à grand rayon d'action pour menacer nos emplois et remettre en cause l'organisation de notre travail.
Cette organisation avait été pensée par les salarié.es (roulements avec uniquement des repos triples, services de 6h avec coupeur.euse, etc), gagnée et défendue par la lutte à plusieurs reprises. La direction veut évidemment faire de la "productivité" en supprimant des emplois mais au-delà de cela elle veut prouver que c'est elle qui est capable d'organiser et de décider, et surtout pas celles et ceux qui travaillent.
La direction a recours massivement à des casseurs de grève à travers l'Equipe d'Appui Circulation (équivalent du Pool Fac qui existe à la conduite) mais la détermination des collègues est intacte. Notre tâche n'est pas finie, c'est par la pleine participation de l'ensemble des collègues qu'on se donnera les moyens de gagner cette lutte.
Infrapole Paris Nord, bientôt 60 jours de mobilisation
Les agents des brigades voie de Paris Nord ont entamé un mouvement déterminé depuis bientôt 60 jours, en cessant le travail chaque nuit pendant une heure, afin d'obtenir des revalorisations salariales et des compensations à la hauteur de la pénibilité de leur métier, qui leur impose un travail physique, en extérieur, le plus souvent de nuit et dans les souterrains insalubres du RER...
Les patrons de l'établissement ont tout fait pour casser leur mobilisation en menaçant de licencier un collègue de leur équipe, en leur refusant tout avancement aux "notations", en déclenchant des procédures disciplinaires ou encore en les déprogrammant de leur planning initial pour les sanctionner financièrement et limiter l'effet de leur grève !
C'est d'ailleurs sur cet aspect que le syndicat SUD-Rail vient de faire condamner la direction pour entrave au droit de grève, le tribunal ordonnant de remettre les grévistes dans leur planning initial sous astreinte de 5000€ par jour et par grévistes mal affecté. La mobilisation continue !
Lille-Flandres : grève massive chez les ASCT
La gare de Lille Flandres semblait bien calme pour un lundi, ce 8 mars dernier. Des centaines de circulations ont été supprimées suite à la grève massive des ASCT (Agent Service Commercial Train), près de 150 grévistes sur environ 200, soit plus de 70 % de grévistes !
Une première mobilisation très réussie au cours de laquelle les grévistes ont pu se réunir en Ag pour dicuter de leurs revendications : embauches massives, de meilleures conditions de travail, augmentations de salaire... Des revendications qui parlent à beaucoup de cheminot.e.s, quelques soit les services ! La direction n'a pour le moment rien lâché, prochaine journée de grève le lundi 22 mars.
Le Mans : réorganisation, sous-traitance et fermeture de guichet
Depuis début mars, les agent.e.s de l'escale sont en grève les dimanche et lundi. Le bureau d'accueil SNCF est désormais tenu par un sous-traitant qui gère le service aux Personnes en Situation d'Handicap ainsi que les objets trouvés. Plus de point d'accueil où trouver les agent.e.s SNCF en cas de retards, de rupture de correspondance ou de service Juniors... Les guichets de vente, eux, sont passés de deux à un, et ses horaires sont réduits. Une réorganisation prévoit également de supprimer un service sur les quais le matin ... C'est toute la gare qui se déshumanise, et les conditions de travail des agent.e.s, déjà difficiles, se détériorent encore un peu plus. Une situation connue dans bien des gares et des souffrances partagées par bien des agent.e.s de l'escale. Les collègues du Mans ont bien raison de se défendre et leur lutte mériterait d'en inspirer d'autres ailleurs.
Toutes ces luttes locales portent des revendications qui font écho à une même réalité que les cheminot.e.s subissent aujourd'hui. Gel des salaires, mépris, précarisation, dégradations des conditions de travail et des services, absence de perspectives... Ces revendications ont un potentiel unifiant que nous devons mettre en avant. Faisons connaître ces luttes, parlons-en autour de nous, pour les soutenir, les amplifier, les coordonner.
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leraildechaine · 4 years ago
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Le préfet, la SNCF et l’écologie dans la métropole de Rouen
Depuis le 1er janvier 2021, un produit hautement dangereux, toxique et inflammable : l’oxyde d’éthylène, jusqu'à là acheminé par voie ferrée est transporté par camion depuis l’usine Ecogreen  (E&S CHIMIE) de Saint Pierre-lès-Elbeuf.
Cela est en total contradiction avec la communication du gouvernement sur la relance du Fret ferroviaire et le développement du wagon isolé.
Ce report modal vers la route est contraire à la défense de l’environnement et augmente considérablement les risques encourus par la population.
Le préfet qui a autorisé ce transport de produits venant d’une usine classée SEVESO II (seuil haut) par camion et la direction de la SNCF veulent ils une nouvelle catastrophe du style d’AZF ou Lubrizol ?
Continuons de dénoncer ces aberrations et nous battre pour développer le Fret ferroviaire public et ainsi limiter la pollution et sauvegarder notre planète.
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leraildechaine · 5 years ago
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Pas d’accord sur l’accord ? Et alors ?
Les suppressions d’emplois se poursuivent, les désorganisations du travail continuent, des cheminotes et cheminots en meurent, sont blessé·es, malades … Et pendant ce temps-là les fédérations syndicales s’engueulent à propos d’un texte soumis à leur signature par les patrons !
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L’accord sur l’Activité partielle de longue durée a été signé par SUD-Rail et non signé par la CGT Cheminots. Voilà qui, en soi, n’est pas un évènement ; on a déjà connu plusieurs fois cette situation ; celle-ci ou l’inverse. Pour notre part, attaché·es à un syndicalisme démocratique, nous dirons que la première chose importante est de savoir comment la signature ou la non-signature a été décidée : il est essentiel que ce soit suite à une information complète de tous les syndiqué·es ; une information complète, ça signifie, le texte de l’accord bien entendu, mais aussi une analyse du contexte, de la raison de cette négociation, du rapport de force, de ce qui se fait ailleurs qu’à la SNCF….
Survaloriser le texte d’un accord parce qu’on l’a signé ne sert à rien. Inventer des conséquences qui n’existent pas parce qu’on ne l’a pas signé, est aussi inutile. Dans les deux cas, les fédérations syndicales qui agissent ainsi incitent leurs collectifs militants à s’affronter au lieu de rechercher l’unité. Que chaque fédération explique les raisons de sa décision quant à l’accord est une bonne chose. Mais inutile de tenter de faire croire que cela va provoquer une dramatique détérioration de la situation ou, à l’inverse, que traiter de chômage partiel à la SNCF est une avancée ! L’essentiel est ailleurs.
Il est des accords extrêmement structurants pour les conditions de travail, la protection sociale, etc. Il en est ainsi lorsqu’ils imposent plus de flexibilité aux salarié·es, ou quand ils retirent des droits (à la retraite, par exemple). L’aspect politique est déterminant quand il s’agit d’accords imposés à chaud aux patrons, par la grève ou d’autres actions collectives massives … ou destinés à briser ces mouvements. L’attitude des collectifs syndicaux à ces moments-là a une importance capitale. Franchement, qui pense qu’il en est ainsi avec l’accord APLD ?
La priorité est de combattre les attaques patronales, de reprendre l’offensive sur nos revendications, celles décidées par les cheminotes et les cheminots grâce au travail quotidien de discussions, de débats, d’échanges, sur le terrain. Les syndicats sont ce que les syndiqué.es en font : arrêtons les tracts et déclarations qui ne servent à rien et déforment la réalité, imposons nos priorités !
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leraildechaine · 5 years ago
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SNCF, le travail tue encore et toujours
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La fédération SUD-Rail a envoyé le 13 janvier un communiqué rendant un hommage ému à Thierry, militant actif de SUD-Rail Alpes, décédé la veille. Une enquête interne est en cours et SUD-Rail s’engage à faire « le nécessaire pour que toute la lumière soit faite sur les raisons qui ont conduit à ce drame. Nous exigerons une transparence totale de la direction SNCF. »
Ce nouveau drame nous rappelle que chaque année, plusieurs collègues travailleur-euses du Rail meurent au travail. Selon les statistiques officielles disponibles actuellement, six collègues, dont trois de la sous-traitance, ont subi un accident mortel en 2018 à la SNCF. Et en 2017, sept collègues, dont cinq de la sous-traitance, ont également subi un accident mortel. Sans compter les nombreux accidents graves et les décès dus aux maladies professionnelles (majoritairement à cause de l’amiante) qui restent sous-évalués puisque la direction a une vision particulièrement restrictive de la notion d’accident « grave » et que de nombreux cancers dont l’origine est due à une maladie professionnelle ou à caractère professionnelle ne sont pas reconnus officiellement. Enfin l’omerta règne encore sur les suicides dus au travail, occultés par les statistiques officielles.
Par ailleurs, la direction a considérablement affaibli les collectifs militants et les instances de représentation du personnel, puisqu’avec la mise en place des 33 CSE à la SNCF le 1er janvier 2019, c’est la disparition de plus de 600 CHSCT qui a été brutalement imposée, réduisant de fait les capacités d’action des élu-es restant, dont les enquêtes suite à accident grave constituaient un levier essentiel. Chaque année, c’était ainsi de 300 à 400 enquêtes qui étaient déclenchées, jusqu’à la disparition des CHSCT.
Le communiqué de la fédération SUD-Rail se conclue par ces mots : « En mémoire de Thierry et de nos autres collègues disparu·e·s en faisant leur métier, et pour ne plus perdre sa vie à la gagner, la Fédération SUD-Rail  continuera son combat pour que de tels drames ne se reproduisent plus. »
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