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Les Caprices d'Eve
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Les Caprices d'Eve c'était d'abord un duo musical improbable. Aujourd'hui, ils reviennent pour partager ce qui les animait alors déjà : une sensibilité aux questions féministes, à l'endométriose, à la socio-psychologie, aux arts, principalement sonores mais pas que.
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lescapricesdeve-blog · 6 years ago
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Aujourd'hui je m'adresse à vous. Entourage des futurs nouveaux parents. À vous famille, parents, frères et sœurs, cousin.e.s, oncle et tantes, plus ou moins proche par le lien du sang, amis, copains, potes, personnels soignant ou encadrant de la petite enfance. Je m'adresse à vous parce que vous détenez une grande responsabilité. Celle de contribuer à une aventure périnatal heureuse. Ou pas. Car j'ai le devoir de vous informer que le bien-être de cette famille en devenir, en pleine mutation, n'est pas l'unique responsabilité de la mer, ni celle du père, si c'est le familles à la chance d'en avoir un présent, du co-parent. Ni du ou des enfants bien sûr. Mais ça c'est une évidence n'est-ce pas ? Vous l'avez attendu, tous, de manière plus ou moins prononcée, l'arrivée de cette 8e merveille du monde. Vous les avez suivi dans ce désir, ces parents, dans leur désir de voir ce qu'un ventre produire dans ses entrailles. Ou pas. Vous pensiez que ça n'était pas une bonne idée ce bébé. Pas créé pour les bonnes raisons, ou dans les bonnes conditions, trop tôt ou pas assez, déjà trop de lui plus grand, pas de condition économique idéal, pas une situation médical adéquat, pas un lieu approprié... Et peu importe. Parce qu'il est là, déjà. Dans le fond de ses entrailles à elle. Elle va décider, seule ou pas, de le garder, ou pas. Elle va décider, seule ou pas, de le mettre au monde de telle ou telle façon. Elle va décider, seule ou pas, tel ou tel choix pour son alimentation, son sommeil, sa locomotion, sa motricité, son éducation... Et d'ailleurs elle est son co-parent, s'il est là, ne vous demandent pas votre avis sur ses choix. Sauf s'il vous le formule expressément. Mais elle.ils ne vous demanderont pas non plus de l'aide. Pas parce qu'elle.ils non non pas besoin. C'est rarement le cas. Elle.Ils ne diront rien d'abord parce que votre aide vient rarement, elle aussi, sans conseil ou avis. Et de ça, elle.ils non pas besoin. Ces avis et conseils arrive déjà de toute part sans qu'elle.ils ne les sollicitent, et de depuis des mois. Elle.Ils ne vous demanderont pas d'aide non plus parce que les autres ont l'air de tellement bien s'en sortir. Pourquoi pas eux ? Elle.Ils ne sont pas moins capables que les autres. Et c'est une honte. Alors que les autres n'ont pas de bébé et en souffre, ou un bébé qui ne va pas bien et en souffre, elle est eu même une maladie qui rend les choses plus compliqué encore, un accouchement traumatique, une grossesse douloureuse, pas de parents qui les entourent, des problèmes financiers... Les autres ont de multiples raisons de ramener ses verres et s'en sortent. Pourquoi pas soi ? Elle.Ils ne seront pas non plus capables de vous dire où elle.ils ont besoin de vous malgré les propositions. Pour toutes les raisons déjà nommées. Bien d'autres oubliées. Mais elle.ils ont besoin de vous. Que vous leur poser la main sur le bras pour leur dire que vous voyez que ça ne va pas. Que vous le voyez. Que vous êtes là. Que vous viendrez demain préparer le repas pendant qu'elle joue avec le bébé, l'allaite, l'endort, le lave, se lave, part au SPA, en réunion Pôle emploi. Que vous pouvez garder l'enfant auprès de vous si besoin. Qu'elle pourra partir avec si elle le souhaite. Elle.Ils au besoin que vous remarquez la pile de linge en retard, des robinets tout crasseux, le sol collant et que, sans jugement aucun, vous sortiez l'étendoir à linge, l'éponge ou la serpillière. Elle a besoin que vous l'a soutenu dans son choix d'alimentation pour cet enfant. Qu'elle puisse ne jamais donner le sein et ou le donner à 3 ans passés. Qu'elle puisse tirer son lait en pleine réunion ou laisser donner le biberon à 2 jours par Mamie. Elles.Ils on besoin que vous disiez " je vais faire ça pour toi, pour vous" en leur laissant vous dire si c'est ok ou non, sans vous sentir obligé de mettre votre ego en plein milieu. Ça n'a rien à voir avec vous. Les transformations du périnatal sont sidérant. Vous ne l'avez pas encore vécu. Ou bien est-ce trop loin. Où vous l'avez oublié. Où est trop proche et super bien avec lui. Ou un simple enfer. Je vous pose alors aujourd'hui cette question : Que mettez-VOUS en place, concrètement, pour l'aider elle, à qui vous tenez temps pour les soutenir et les accompagner dans l'aventure de cette nouvelle naissance, en concertation avec elle, eux bien sûr ?
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lescapricesdeve-blog · 6 years ago
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La Princesse ses fibroses et la loi
Une éternité que je n’ai pas trouvé ni le temps, ni la possibilité de venir ici pour transcrire ce que j’aurais pourtant bien besoin de partager. Comme toujours, c’est la colère qui sera mon déclencheur. Quoiqu’on en dise, ma colère est ma force. Le temps m’a appris à l’apprivoiser. Et je la brandie.
Je vous écris aujourd’hui de mon retour parmi les vivants. Le chemin a été long, rien n’est encore bien certain mais ceci est une autre histoire et je la garde pour plus tard.
Aujourd’hui, je dégaine mon ordinateur pour dire ma colère. Ma colère contre un système, contre une société. Contre un ensemble de groupement de personnes et d’instances qui se croient encore et toujours en droit de décider à ma place ce qui est bon ou mauvais pour moi, pour mon corps.
Aujourd’hui, plus que jamais, je sais ce que mon corps mécanique aurait besoin comme aide extérieure pour venir libérer une zone de mon corps mangée par les adhérences, par une ou des fibroses. Des réactions cicatricielles que mon corps a produit pour se défendre de la maladie qui m’a causé bien des souffrances ces dernières années. Des réactions cicatricielles qui ont elles aussi été source de souffrance. Des réactions cicatricielles qui sont aujourd’hui, alors que la maladie semble me laisser quelques temps de répit, encore source de douleurs qui parfois me réveillent en plein milieu de la nuit. Des réactions cicatricielles qui m’ont fait souffrir à un point tel que mon cerveau d’humain, aussi surefficient soit-il, ne peut encore l’assimiler, 11 mois plus tard. Des réactions cicatricielles qui... allez, oui, je le dis. Des réactions cicatricielles qui ont failli me couter la vie. Ma vie, si tendre et si précieuse. Alors même que je donnais vie moi même. Des réactions cicatricielles qui ont failli provoquer ma mort alors que je donnais vie à ce petit être merveilleux qui m’accompagne depuis bientôt 11 mois maintenant. Des réactions cicatricielles auxquelles je n’en veux pas d’être là. Elles ont fait leur job. En leur temps. Probablement. Ou peut être pas. Mais finalement je m’en fous.
Aujourd’hui, je sais que je n’ai plus besoin d’elles. Qu’elles sont limitantes. Dans ma motricité. Et dans mon bien être aussi. Que j’ai besoin qu’elles soient libérées pour que je puisse retrouver un corps au plus proche de celui que j’aurais dû avoir à 30 ans si Dame Endo ne s’était pas pointée. Que j’ai besoin qu’elles soient libérées pour libérer cette part de mon âme qui s’est retrouvée acculée, enserrée et étranglée au sein de mon propre corps au point qu’elle ait eu besoin de le fuir dans son entier. Que j’ai besoin qu’elles soient libérées pour libérer cette culpabilité qui est encore prisonnière de leurs étaux, cette culpabilité de n’avoir pu, par la seule force de ma volonté, accompagner mon enfant dans son passage entre mes chairs pour nous arriver, comme nous l’avions attendu son papa, lui-même et moi, d’entre mes cuisses à nos bras.
Aujourd’hui, je sais que pour se faire, j’ai besoin d’aide. Que tout ce qui pouvait être fait tant de ma part que de celle des practiciens soignants thérapeutes manuels par voie externe a été fait.
Aujourd’hui, je demande que l’on vienne en mon sein manipuler les parois de mon vagin pour les décoller de ma vessie et de mon rectum. Que l’on vienne libérer mon col utérien qui n’a jamais pu s’ouvrir pour laisser la voie libre à mon enfant. Mon col que malgré 9 mois de grossesse, je n’ai jamais pu atteindre de mes propres doigts tant il est postérieur et haut. Que l’on vienne libérer mon sigmoïde qui me cause tant de trouble du transit depuis tant d’années. Je sais où sont les points d’accroche. Si je savais dessiner, j’en ferais une cartographie. Mais je ne sais pas.
Mais aujourd’hui on me répond que “la loi ne nous y autorise pas”.
...
La loi française n’autorise pas les thérapeutes compétents à venir me soulager. La loi française ne les autorise pas, à défaut de pouvoir revenir en arrière pour réécrire l’histoire, à me permettre de pouvoir envisager librement de désirer de porter un nouvel enfant dans mon ventre sans que les 9 mois de grossesse soient un remake incarné du chemin de croix achevé par crucifixion. La loi française ne m’autorise pas moi à pouvoir soigner mon corps selon mes propres souhaits, ni à envisager que donner la vie ne soit pas synonyme d’une longue descente aux enfers.
Mais qui est-elle cette loi française ???
Qui est-elle pour se croire encore en droit de me dire qui, où et quand peut ou non entrer dans mon intérieur, dans mes entrailes pour soigner et guérir ? Qui est-elle pour se croire en droit de décider à ma place qui a le droit ou non de pénétrer mon anus, mon vagin ou même ma bouche tiens ?!
Aujourd’hui une épaule luxée est “bien évidemment et heureusement !” remise en place. Un coccyx luxé ? 2 fois le mien l’a été dans ma vie. M’a-t-on seulement évoqué cette idée de le replacer ? Jamais. Et pourquoi ? Parce que j’étais une jeune fille. Une jeune fille. On a donc décidé à ma place de si on soignait ou non une partie de mon corps blessé, sans jamais juger que je pourrais non seulement avoir droit à être informée de ce possible mais aussi décider librement d’être soignée ou non. Parce que j’étais : une jeune fille. Mais aujourd’hui alors ? Je ne suis pourtant plus jeune. Que me reste-t-il donc comme qualificatif de l’époque ? ... Fille. Je suis une fille. Tiens ! Comme par hasard.
“Certains practiciens le font mais sur prescription médicale”. Le coccyx bien sûr hein. Le reste, tu oublies. Sur prescription médicale. Au bon vouloir donc de celui qui aurait atteint le statut de Docteur. Ou de Professeur aussi, ça marche. 
Tu la vois la boucle que je tente de boucler ? Pas encore ? Attends ça vient.
Pour remettre en place n’importe quelle partie de ton corps souffrant, aucun problème. Rarement. En tout cas, c’est une évidence. Mais lorsqu’il s’agit de cette zone impure, honteuse, à cacher, à taire, cette zone pourtant merveilleuse qui, tiens toi bien, te permet de respirer, de tenir debout, de marcher, de ne pas te chier, ni de te pisser dessus, de porter la vie, de la donner, de jouir et tout ce que j’oublie. Lorsqu’il s’agit de cette zone que l’on appelle le plancher pelvien, que l’on a tous, toi et moi, homme, femme ou l’infinité de genre que la nature créée, tous les êtres humains que cette Terre produit, cette zone qui contient le périnée et qui distingue certains individus d’autres car il entoure une cavité chez certains et pas chez d’autres. Lorsqu’il s’agit de cette zone qui n’est encore que trop associé au féminin uniquement, par le grand public. Lorsqu’il s’agit de cette zone, alors là, tout le monde fuit. Les regards se tournent, les bouches se taisent, les oreilles se voilent. On rétorque aux femmes enceintes quand elles se plaignent à même pas 4 mois de grossesse de leur psoas, de leur ligaments utéro-sacrés, de leur sciatique, de leur vessie et de leur rectum que d’abord c’est normal et qu’ensuite, qu’en bien même, c’est trop, on ne peut plus rien faire pour soulager au risque de perdre le bébé. On leur propose de s’automasser le périnée, où de le faire faire par leur conjoint. C’est bien connu, ils sont des aides soignants tellement efficaces, peu couteux et silencieux. Mais faudrait voir à pas faire ça pendant les rapports sexuels bien sûr, histoire de pas tout confondre. Les rapports sexuels ? Lesquels ? Ceux où tu ne peux pas envisager de jouir sans que cela t’arrache un cri de douleur ? Ceux où ta vulve est déjà tellement comprimée par le “tout va bien” du dessus que t’as même pas besoin d’être excitée pour avoir un orgasme d’une violence inouie ? De s’automasser donc mais pas avant le 8e mois.
Mais qui est ce “On” ? Et qui est cette “loi française” ? Qui décide pour toi ce qui est bon ou non à quel moment sans jamais, jamais t’expliquer pourquoi pour ne pas te laisser libre de tes choix ?
Est ce que ce On c’est le même On que celui qui a pratiqué sur mon corps des années durant des examens non expliqués et donc non consentis ? Est ce que ce On c’est le même On que celui qui a cru bon m’introduire spéculums froids en métal même pas deux mois après ma première pénétration qui en fait, et il m’a fallu plusieurs années pour le comprendre et le nommer, est un viol, sondes intra-utérine employées pour voir si “ça fait mal là quand j’appuie”, doigts gantés plus ou moins annoncés, par deux ou trois, qui fouillent, cherchent, prennent appui, ces pinces qui sectionne pour biopsie, ces gels glacés pour IRM, ces aspirations pour faire le vide qui te décolle les adhérences une à une sur la table de radiographie pour ensuite t’injecter un liquide “pour voir où ça passe” que t’as tellement eu mal que le radiologue en est paumé, se rend même pas compte que tu te rends même pas compte que tu es prête à te rhabiller, le speculum toujours coincé entre tes cuisses bien enfoncé dedans, ces 7 trous dans ton abdomen défoncé par le gaz, palette de couleur allant du rose chair au noir bleu en passant par le jaune, le vert, le bleu, ces regards appuiés par paire de 1 mais parfois 2 ou 3, voire plus pour “vous voyez là que c’est symptomatique”, tout ça bien sûr sur le dos, le cul à l’air, la vulve à nue, parfois les poings comprimés sous le bassin pour faire appui ? J’en passe, si tu savais comme j’en passe. Et que de ma propre expérience. Imagine combien d’autres si on se met à raconter à plusieurs.
Je crache pas sur tout ça. Je dis pas qu’il faut tout jeter. Que rien n’a servi à rien. Que tout était mauvais. Que les médecins sont pourris. Que la loi française aussi. Seulement, je m’interroge. Qui peut encore aujourd’hui décider à ma place ce qui peut s’introduire en moi et pourquoi ? Après tout ça.
Et je suis en colère. Alors je pointe du doigts. Et je dénonce. Les phallocrates qui décident encore aujourd’hui pour moi sans convenir que mon avis devrait avoir un poids conséquent. Et qui jamais, jamais n’ont vécu dans leur chair ni les intrusions inattendues, ni la douleur du quotidien, ni la peur de mourir, ni le choix de revenir.
Bien sûr, une fois ma colère dite, elle va me servir. Et je vais trouver. Je trouve toujours. Je suis têtue vous savez.
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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*Dégommage d'adhérence* Ou *Fuck les cicatrices* #cicatrice #césarienne #grossesse #ventre #accouchement #delivery #endométriose #scar #csection #pregnancy #givingbirth #endometriosis #oilyskin #huilesvégétales #vegetableoil #huilesessentielles essentielles #essentialoils https://www.instagram.com/p/BtGmWFBjEZK/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=g6cdjos3fo2v
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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* S-5 * Kermite is coming Endometriose 20 // Les Loups 10 000 ! #pregnancy #pregnantbelly #pregnancyphoto #endometriosis #fightagainstendometriosis #babylove #winners (à Annecy)
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Je voulais dire à Michèle... Je voulais lui dire que j'ai lu son témoignage. Et je voulais lui dire qu'il m'a chamboulé. Je voulais lui dire que j'ai pris la même décision il y a moins d'un an. Un enfant oui. Mais pas à tout prix. Pas au prix de ma santé. C'était mon mantra pour accepter. Pour faire mon deuil. Celui qui me paraissait être le plus en lien avec ce que je me souhaitais et ce que je voulais d'une potentielle parentalité. Pour les mêmes raisons qu'elle. Je voulais lui dire qu'un peu avant, j'avais en revanche pris la décision qu'un jour, je guérirais. Quoiqu'ils en disent, ces médecins qui vous assènent des vérités basées sur on ne sait pas quoi au final puisque l'endométriose, on ne sait toujours pas vraiment de quoi elle est faite et de quoi elle se nourrit. Je voulais lui dire qu'alors, j'avais entamé de nombreux soins, thérapeutiques ou non, alternatifs. On parlait adoption avec mon compagnon, un peu, aussi mais sans en être vraiment convaincu. Que j'avais même fini par me dire que Dame Endo ne serait plus mon ennemie jurée mais mon alliée. Et le 8 janvier 2018, j'ai découvert que j'étais enceinte de 3 semaines. Comme ça, sans FIV, sans hormones, sans traitement allopathique aucun. La vie fait bien ce qu'elle veut au final. Je voulais lui dire que ça enlève pas toutes les inquiétudes sur ce que ça va vouloir dire, être mère, être parent en étant malade. Pour soi, pour cet enfant qui arrive et pour son partenaire. Mais que... Ce coup de pouce de la vie un peu miraculeux donne la conviction, plus que jamais, qu'il y a une issue à tout, même à cette maladie, tant que l'on garde au fond de soi la lumière et l'espoir. Qui aurait cru que je puisse dire ça un jour, après toutes ces larmes versées sur ce sentiment de tant d'injustice ? Je voulais lui dire aussi, pour finir, on en veut pas à sa mère d'être malade. Je n'en ai jamais voulu à la mienne en tout cas. J'ai partagé sa douleur c'est vrai. Est ce bien ou mal ? Peu importe, ça a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Mais jamais, jamais je n'ai eu de colère. Surtout pas envers elle. Parce que quand on est enfant, on comprend et on accepte. Même l'impuissance. Et surtout, on admire. On admire cette mère courage qui affronte et assure sur tous les fronts. Maman je t'aime. Je voulais dire à Michèle qu'elle aussi, c'est une femme courage. Qu'elle m'a touchée. Et que de derrière mon écran, je la soutiens. 
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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A mon grand étonnement, le partage de cet article provoque en effet bien des émules sur les réseaux sociaux. Bon... Maternité et sexualité sont encore à réunir finalement ;)
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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#Nooniscast c'est ici https://soundcloud.com/les-caprices-deve/noonis-cast-2-comment-je-taime-ou-finir-par-cest-quoi-lamour C'est le numéro 2 et ça parle d'amour. Écoutez, likez, partagez et commentez. Votre avis m'intéresse pour évoluer :) #SoundCloud #podcast #amour #love #couple #intimité #sentiment #psycho #philo #physique #physiquequantique #phase #vinaigrette
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Je souhaitais partager avec vous le travail d'une personne chère à mon cœur.
N'hésitez pas à répondre si vous vous sentez concerné et à partager même si vous ne l'êtes pas.
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Retour de l'atelier "Nutrition & Endométriose" organisée par @endofrance et les étudiantes de l'ENDH #endométriose #nutrition #naturothérapie #alimentation #reequilibragealimentaire (à Gare de Lyon Part-Dieu)
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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À tous les corps meurtris, blessés, malaimés, chéris, trop grands, trop gros, trop p'tits, à tous nos corps qui sont ainsi.
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Je partage avec vous cet évènement qui me paraît un peu inédit (je ne sais pas tout ! ^^). Je suis très curieuse d'avoir des retours !
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Fin de conférence de Martin Winckler. Beaucoup d'émotion pour moi. #martinwinckler #lamaladiedesachs #lechoeurdesfemmes #communication #patientsoignant #milieumédical (à UFR des Sciences de Santé de Dijon)
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Today is gonna be a winner's day #power #batwoman #superpower #fight
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Quand tu visites la maternité où tu pensais vouloir accoucher et que tu as trop hâte juste parce qu'ils sont trop cool. T’as trop envie de leur dire : “ Ok ! On y va maintenant ?!”
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Lecture du jour//Today's reading Toujours un tel plaisir de te retrouver ma tendre Noémi #poésie #roman #littérature #désoeuvrement #auteuredemoncoeur #mémoiremaster
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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Gardnerella
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Moi quand j’apprends aujourd’hui que j’ai bien une Gardnerella Vaginalis depuis novembre, que je dis depuis novembre à toutes les personnes issues médical que je croise que y a un truc qui cloche (pertes épaisses, abondantes et très mal odorantes, et saignements spontanés depuis le début de ma grossesse) et que ça fait depuis janvier qu’on me dit qu’on va se concentrer sur la prioritaire de la grossesse et que j’ai eu droit à 5 examens gynéco depuis le début... “Y a des risques d’avoir ça pendant votre grossesse” dixit l’interne qui a enfin daigné me faire un prélèvement semaine passée. SANS DÉCONNER ?!?! - elle augmente le risque d'avortement spontané et d'accouchement prématuré ; - elle peut provoquer des saignements ; - elle peut infecter le liquide amniotique et de ce fait toucher l'enfant. Je suis en rage.
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lescapricesdeve-blog · 7 years ago
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For this last day of #endometriosisawarenessweek, my lover and me wanted to participate at #1in10. Because we are #1in10. I'm the one has the disease but he is the one who supports me every day. In pain and in joy. Yes, for the 1st time of my life my belly isn't swollen by endometriosis inflammations. My belly is swollen because I'm pregnant. Because we won this battle against illness. Against the medical advice that told us we would never have children without IVF. But it happened ! We spent time, energy and also a lot of money but who cares ? We did it ! We realized our wish. The endometriosis isn't behind unlike medical discourse. But that is enough to make you want to pursue a medical path you do according to your choices by always seeking to better know your body and your disease. #endometriosisawareness #endometriosisawarenessmonth #pregnancy #IVF #endogirl
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