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Certains murs ont des oreilles - D’autres ont des pétales - L’amour se cache dans les détails - Et se tait quand tu l’appelles
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Le plein du vide Le cœur est-il plein ou est-il vide? La boîte est-elle ici ou est-elle là? Le cœur est à moitié plein. Le cœur est à moitié vide, et il y a cette boîte, quelque part. Certains la voient vide: vide de contenu, vide de sens, vide d’essence. Mais moi je sais. Et toi aussi. A bien y regarder, avec d’autres yeux, avec ces yeux, tu sais, les naïfs, les purs. Ces yeux qui font croire au Père Noël, à la magie et au coup de foudre. Avec ces yeux là, cette petite boîte est remplie, chargée, embaumée. Je crois que tu le sais aussi. Cette boîte c’est le plein du vide, le lent dans le rapide. C’est la réserve de “avec” pour les jours “sans”, c’est la réserve de “et si” qui contrecarrent les “oui mais”. Dans cette boîte dort le plus précieux des trésors: celui qui fait sauter dans les flaques d’eau les jours gris. Mais problème. Lorsque j’en ai besoin, je ne me souviens jamais à quelle place je l’ai laissée. Est-elle avec toi ? Avec mon cœur?

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Je ne sais pas quel voisin a eu la bonne idée d’installer un carillon sur sa terrasse mais j’aimerais le remercier pour les petites notes que vient jouer le vent en cet après-midi estival. On dirait des cloches, et ça me rappelle au souvenir des sons montagnards ...
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Quand j’arpente la ville sur mon beau vélo pliable vert trouvé dans le grenier de ma grand-mère que mes yeux se font happer par tous les cyclistes que je croise… il y a celle qui me double comme une fusée juste avant le feu rouge qui nous rassemble, celle qui me montre ses fesses à chaque redémarrage en danseuse, il y a celui avec son sac à dos rempli de bière qui attend à la borne Vélov’ et espère que le vélo qu’il choisira, le 13, ne sera pas brinquebalant. Passant juste devant lui, il y a celui qui tient d’une main maladroite son chapeau et de l’autre son guidon tel un funambule à pédales, il y a celui que l’on repère de loin moulé dans son habit de compétition en latex orange fluo poussant des râles plaintifs à chaque personne qui le ralentit dans sa course effrénée. Il y a celle au sac à main dangereusement suspendu à gauche de son guidon qui vérifie son itinéraire à chaque intersection, il y a celui qui appuie de toutes ses forces sur les pédales pour tirer ses trois enfants agités dans la charrette tirée à l’arrière. Il y a celle qui sourit à tous ceux qu’elle croise, fière de son casque rouge à fleurs violette qu’elle inaugure lors de cette sortie en famille. Il y aussi ce petit bonhomme qui débaroule sur la rue pavée sur son vélo en bois tandis que celui-là fait des figures testostéronées sur son BMX pour épater la galerie. Il y a celle avec sa jupe coupée au dessus du genou qui est bien mal installée sur le porte bagage de sa copine, il y a celui inquiet de sa mauvaise performance qui vérifie frénétiquement si son pneu arrière n’est pas dégonflé. Et puis il y a celle dont les yeux ne sont jamais devant elle qui pédale au ralenti afin d’emmagasiner la jolie vue du paysage.
[Paysage cyclo-urbain -photo et destrier février 2009]
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On pourrait peindre la vie en couleurs
Ne plus voir du monde sa pâleur
Humanité fleur bleue,
Telle serait la nouvelle règle du jeu.
C’est une vision bien romantique
De la vie, d’imaginer les chromatiques
Reprendre le pouvoir sur l’ère
Où seuls comptent les aplats et les primaires.
Je suis de rage, vert
Quand certain n’ont pas de dessert
Je distribue des cartons rouges
A ceux qui devant des maisons en cartons, bougent.
Et que ceux dont la vie est rose
Ne comptent pas sur la délicatesse de ma prose.
Quand les feux passeront à l’orange
On pourra dire au revoir aux anges
Car sous les ultra-violets
On ne cache pas sa vie de palais.
Si tout le monde était gris,
Alors il n’y aurait plus de favoris.
J’entends déjà les rires jaunes
De ceux qui protègent leur trône
Se régalant d’humour noir
Et redoutant mes espoirs.
Mais il faut être méfiant et montrer patte blanche
Afin d’éviter une avalanche
De gentilles et tendres formules caméléons
Que savent très bien utiliser, les cons.
[50 nuances de mots]
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Si le Lundi, c’est pour ton bien
Car aujourd’hui, ça t’apprendra
V’la le Mardi, t’es bon à rien
Mais Mercredi, ça te pass’ra
Tu continues à faire le chieur !
Si le jeudi, calm’Olympien
L’après-midi t’y auras droit
Car Vendredi, poisson ou rien
Reste Sam’di, tu oublieras
A la bonne heure, jour du Seigneur !
[Eaux jeunes]
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T’entends les rires comme dans les vieux cartoons
Tu laisses tout ici et vas te saouler au saloon
On te dit “t’as les cartes en mains” et tu te donnes des cartons rouges:
Tu danses, tu brasses de l’air... il faut bien que tu bouges.
[La Cigale]
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Ce matin, j’ai encore oublié de sortir les poubelles
On dirait que mes ordures concurrencent la Tour de Babel
Ça fait peur cette idée de déménagement
Mais je ne dis rien, je mens.
Avec notre jeunesse, faire notre sac à dos et partir
La pression que cela met quand il n’y a qu’un seul tir !
Pour une nouvelle vie. Pour un nouveau vide.
Avec les ordures, les sentiments s’ajoutent à la pyramide.
[Quand était l’heure des bilans - 2016]
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Dis-moi ce que tu lis, j’aimerais savoir ce que cela fait
D’être un peu d’ici, quand on ne sait de quel livre on est extrait.
Dis-moi ce que tu lis, je devine les mots sur ton visage en reflet
Dis-moi avec qui tu ris, et d’un éclat je vous rejoindrai
Dis-moi ce que tu vis, tes pages blanches rendent mes yeux muets
Tell me what did you see, from your corner where I couldn’t stay
Tell me who I could be for a girl reading at her windowbay ?
[A window reader in NYC - octobre 2016]
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Sans mes lunettes de protection
je suis bien miro et me sens toute nue
mais comme je ne vois pas les uns et les unes
je peux faire fi du qu’en-dira-t-on
#LiSAVRiL#chansonfrançaise#frenchsongwriter#frenchsong#myopandastigmat#myope#lataupe#songwriter#chanson#lunettes#wearglasses
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Il faut que la photo soit belle
On vernit les sourires
Du fond de teint sur les peines
Seul l’oiseau doit sortir
Jette le surplus à la benne
Rectifie le tir
Met du parfum à la pelle
Et bride les souvenirs...
[La photo - Prise de vue à la Grande-Motte un jour de mai 2011]
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Coeur brisé et crustacés
Sous la chanson, la plage
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Les feuilles rougissent sur les joues des paysages / Les pulls fleurissent aux épaules des enfants sages / Les écharpes s’emmitouflent tout autour des cous / Les plais et couvertures appellent les genoux
Début d’automne 2016
Greenwich village, New York
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Ce genre de moments où tu as envie que le temps s’arrête, d’inspirer profondément, de tout observer, de noter chaque petit détail, et CLIC de prendre une photo mentale pour s’en rappeler les jours où l’on voit la vie à moitié vide…
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Et c’est alors que le cœur perd la tête, le Sud perd le Nord. L’estomac est dans les étoiles et la tête dans les talons.
[Sans dessus-dessous - Septembre 2016]
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MYOPE et ASTIGMATE
La taupe / La bigleuse / La miro / Femme à lunettes
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