mercitherese
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Merci Thérèse
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Tout ce que l'on se dit tout bas et que l'on n'ose pas dire tout haut.
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 50 // Sortir avec une star
Sortir avec une star c’est un peu le but de tout le monde. Non ? Je me rappelle que quand j’étais ado, la chanson « J’voulais » d’Amine me portait totalement. Dans cette chanson, il regrette que sa fiancée soit jalouse de ses fans, gère mal à la célébrité de son mec. Je me souviens m’être dit « moi je pourrais comprendre », ou même « ça me dérange pas d’être la femme dans l’ombre ». Chelou. Mais bon partant de ça, quand j’ai commencé à fricoter avec une demi-star, ça m’a un peu exalté quoi ! 
En fait c’est un mec faisant partie du staff d’une grande star internationale. Ca veut dire jet privé, tour du monde plusieurs fois par semaine, sauts de puce à Orléans, anecdotes de ouf à raconter, et plusieurs milliers de followers sur Insta. 
On a commencé à se voir à la suite d’une interview. J’avais senti qu’on se plaisait un peu. On a commencé à s’écrire après être allé boire un café en ville tous les deux. J’y ai appris qu’il avait une copine, que c’était sérieux. On a commencé à se trouver des points communs par ci par là. Puis à s’écrire alors que j’étais moi-même en fin de relation sérieuse. On s’était retrouvé en catimini dans ma voiture une fois, c’était la première fois qu’on s’embrassait. Je me souviens m’être dit « ah oui ». Il m’avait alors expliqué qu’il n’avait pas envie d’entretenir une relation extra conjugale à Orléans, c’était bien trop dangereux. Il aurait alors envie de me voir souvent. 
Il a bien réussi à se raisonner et est réapparu dans ma vie par épisode. Pour m’envoyer des messages un peu chauds en pleine nuit, ou pour de brèves apparitions en après-midi chez moi. Les bisous ont commencé à devenir fréquents. Jusqu’à la dernière visite. Cette fois ci, j’avais décidé d’aller plus loin, je ne savais pas s’il prendrait ce risque.
Quand il est arrivé, je l’ai senti content d’être là, de se donner des nouvelles. Il m’a fait comprendre que j’étais son petit secret orléanais, un endroit ou se réfugier sans que personne n’en sache rien, à mi chemin entre sa vie privée et sa vie professionnelle, qu’on peut appeler ça vie publique. 
Je me rappelle le voir à la télé de temps à autres, sur les réseaux sociaux aux quatre coins de la planète et parfois, du jour au lendemain, il se retrouvait dans ma cuisine à siroter un café et un petit bisou au passage. J’avais le droit à des messages très tardifs occasionnels. Des « où es-tu? » Ou des « café? » Sachant très bien ce que ça voulait dire. Je n’ai jamais regretté ce genre de relations. J’ai un profond respect pour lui malgré tout ce que sa vie professionnelle peut dégager et le fait qu’il trahisse un peu sa compagne. Mais je repense au poly amour. Il sait que je n’attends rien, que je veux juste son bien. La dernière fois qu’on s’est vu, il m’a dit que « qu’on le fasse ou pas, c’est pas ça l’important ». Que c’était pas qu’il avait pas envie, mais là n’était pas la question. Il profitait juste du moment présent. 
On se connait, il n’y a pas de doute à avoir. Alors, c’est vrai que ça fait un peu le mec qui profite et qui vient quand il veut. Mais je crois que pour l’instant, je suis ok avec tout ça. Je crois.
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 49 // Mode d’emploi d’un coup d’un soir
Ca a toujours été très compliqué pour moi, de partager quelque chose de très fort avec quelqu’un juste le temps de quelques heures, et sans aucune attache émotionnelle avec lui. Et pourtant, j’ai eu de multiples coups d’un soir. Quand j’essaye de les compter je ne reviens pas. Je sais aussi que j’ai beaucoup souffert… J’ai souvent pas compris le rapport entre cet engouement charnel et le presqu’irrespect qu’il pouvait y avoir a mon égard de la part du mec. Oui car moi, quand je couche avec quelqu’un, j’ai l’impression que ça ouvre une sorte de classeur de bienveillance dans mon esprit, ça établit un lien intime et ce n’est pas rien. Ca ne veut pas dire que je me projette avec cette personne mais ça veut dire que je lui souhaite que du bien et de la bienveillance. 
J’ai été fascinée de voir que pour certains mecs, il n’y avait rien à mon sujet dans leur esprit. Ils pouvaient être adorables envers moi sur le coup, puis m’oublier d’un instant à l’autre et même me zapper total si j’avais le malheur de prendre de leurs nouvelles. Un détachement qui me terrifiait mais j’y retournais quand même, en me disant que dans les films, certains coups d’un soir finissaient par de belles histoires d’amour. Qui sait ? 
Parfois, le goût du risque et de l’adrénaline étaient plus forts, il fallait que je passe ces nuits complètement dingues. Mais quand elle se passe avec la plus belle des tendresses, que cela veut-il dire ? Est-ce que la connexion est si dingue que des sentiments peuvent se développer de la sorte ? Comment peut-on être carpe diem à ce point ? Parfois cette tendresse infinie se poursuit après l’amour, des choses fortes se passent. Et dès qu’ils passent le pas de la porte, tout est fini. 
Avec Tom, je savais que nous deux, c’était pour un coup d’un soir. Il m’attirait, c’était chimique, physique. Cérébralement, je ne savais pas quoi en penser. On s’entendait bien mais je voyais bien que c’était pas fusionnel. Il était sur la réserve. Quand ça a pu se faire, nous deux, dans un appartement, j’étais assez excitée. Aucune raison que je laisse passer ça, il m’attirait trop. Comme une sorte de fantasme, ça c’est clair. La soirée se passe normalement, il est égal a lui meme. On rit, on discute. Je le sens intéressé mais pas à fond. On en vient à s’embrasser, j’ai du faire le premier pas. Il fait le deuxième et ainsi de suite. Quand on s’embrasse, apparait cette fusion que je ne sentais pas au premier abord. Tout devient magique. Tout devient passionné, très chargé en émotion. Il fait très attention à moi, il se focalise sur mon plaisir. Il se révèle être très attentionné et ça me chamboule, je ne m’attendais pas du tout à ça. J’en suis presque émue. On jouit ensemble, c’est fort. On a du mal à se remettre. On ne dit pas grand chose, tant on est étonné. En tout cas c’est l’explication valable pour moi. 
Il part peu de temps après, attendu au travail tôt… il part comme ça, un peu choupinou mais sans plus. Et puis plus rien. Je me rends compte quelques jours plus tard qu’il m’a unfollow d’Instagram, je ne sais pas quand exactement… avant ou après notre partie de jambes en l’air ? Moi qui m’étais dit que comme il habitait dans mon quartier et comme c’était ouf, on recommencerait… Mais du coup j’ai du louper un épisode. Décidement, je ne comprendrais jamais les coups d’un soir.
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 48 // Les bisous de soirée
Il y a eu une période de ma vie où mon objectif premier dans ma vie sociale et du coup sentimental, c’était de rouler des pelles. Il fallait que je me donne un objectif genre « lui je le veux » pour que ça m’excite et que je me donne à fond pour l’avoir. L’avoir, c’était lui faire des bisous en soirée, dans un cadre festif c’est mieux, c’est plus exaltant et en aucun cas, je les ramenais chez moi et je ne voulais plus. C’était un moment de ma vie où je me posais beaucoup de questions sur le sexe, je ne sexais pas si souvent que ça, je ne savais pas si je m’y prenais bien, je n’avais pas trop confiance en moi. J’avais cette sensation que coucher avec quelqu’un c’était l’aimer très fort car sinon, je ne pouvais pas me laisser aller. 
En écrivant ses lignes, je remarque d’ailleurs que j’ai énormément progressé sur ma confiance sexuelle et ça me rend fière. Bref, revenons à nos roulages de pelles. 
Finalement, depuis que j’ai quitté mon ex avec lequel je suis restée cinq ans, je n’ai pas roulé beaucoup de pelles en soirée. Enfin, il y a ces mecs qui trainent dans ma vie depuis longtemps, que j’embrasse vite fait pour se dire au revoir en sachant qu’il n’y aurait rien d’autres, mais c’est pas pareil. Vous savez, ces gars que vous croisez en soirée, qui vous plait, vous sentez qu’il y a un truc, vous dansez ensemble et paf. Vous vous embrassez sur la piste. Moi j’ai toujours adoré ça. Je me souviens d’un mec en boite quand j’avais vingt ans, pour qui j’avais eu un coup de foudre dès son arrivée du vestiaire. Métisse, grand, les yeux méga clairs. On s’était regardé toute la soirée, jusqu’à danser ensemble. Mais à peine était-il arrivé devant moi, sans s’adresser la parole, qu’on s’est embrassé. Mais en mode, « plus rien n’existe autour », vous voyez le genre.
Je ne sais absolument pas combien de temps ça a duré. 
On ne s’était échangé aucun mot, aucun nom, aucun numéro de téléphone. Juste de la salive… ah c’était bon. 
La veille de mon anniversaire, j’ai eu le loisir de renouer avec les bisous de soirée. Ma pote d’Anne-Laure avait amené Hervé, son meilleur copain que j’avais déjà vu à l’occasion d’une précédente soirée et on avait bien rigolé. Hervé était célibataire depuis peu, il avait beaucoup de charme. Dès son arrivée, le feeling était installé. Et pourtant, je voyais qu’il me fuyait un peu. L’alcool aidant, on se croise au bar et on danse spontanément ensemble. Nos corps se frôlent, il y a une tension entre nous. Ma copine Anne-Laure, voyant ça, vient m’avertir. « Attention, a priori il a rencontré une meuf tout de suite après sa rupture ». Douche froide ! Du coup, je comprend son hésitation. On se perd un peu de vue jusqu’à la fermeture du bar, tout le groupe tente de trouver un nouveau QG. Hervé est un peu bourré, il titube et se cramponne à moi. On rit mais je me méfie, il a l’air d’être un peu paumé ce mec. Puis dans une petite ruelle, alors que les autres avancent devant, il se pose devant moi et me dit « J’ai tellement envie de t’embrasser… mais je vais pas le faire ». Il m’explique ce que ma copine Anne-Laure m’a dit. Je lui dit « ok pas de souci », rien à en tirer de ce mec. Je m’éloigne, je laisse tomber. Cinq minutes après, je le vois s’avancer vers moi à nouveau. « On va s’embrasser… », à peine je lui dis « ah bon? » Qu’il a déjà mis sa langue dans ma bouche. C’était chouette. La terrasse du bar est blindée, j’ai impression que tout le monde nous regarde. Tous nos potes en tout cas. Il me dit qu’il a très envie de moi, je lui dit que j’habite à deux pas. Mais non, il n’ira pas plus loin. Bon, c’est son choix. On s’embrasse encore quelques minutes, les autres veulent rentrer. Et donc on rentre chacun de son côté. Et puis plus rien. Ma copine Anne-Laure me donne de temps en temps de ses nouvelles, c’est cool il a l’air heureux avec sa nouvelle copine. 
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 47 // Le polyamour
Vous vous souvenez de ce pote artiste que je recroise par hasard en concert ? Ahalala… il s’en est passé des choses dans nos têtes à tous les deux (enfin, non, dans ma tête à moi a priori) depuis ces retrouvailles. On se revoyait à Orléans pour un festival dans lequel il avait été programmé. Je n’y étais pas pour rien, j’avais soufflé le nom de son groupe au programmateur. On est ravi de se revoir, une ambiguïté s’installe mais malheureusement, le tour bus doit déjà repartir. On a le temps de partager cinq minutes de tension mutuelle dans une salle de concert sombre, rien de plus. Juste de quoi éveiller tous mes sens. 
Bon. Je me fais des films pendant deux heures mais pas plus. Il est déjà reparti, peut-être se recroisera-t-on sur d’autres dates ? Je reçois un message deux semaines plus tard, un lundi matin. Il me dit qu’il passe « dormir » à Orléans entre deux dates, l’une en Bretagne, l’autre à Saint-Etienne. Il aimerait qu’on se voit. Je suis en folie toute la journée, je trépigne d’impatience. Mais il me semble qu’il a une copine, ça me freine. Faudrait quand même pas trop que je m’emballe mais je sens, au fond de moi, qu’il y a un truc. 
Il arrive en tramway, vers la cathédrale. Il fait bien nuit, il n’y a pas un chat dans les rues d’Orléans en ce lundi soir. Quand je le vois descendre, on sourit bêtement. Il est là, dans ma ville, à quelques mètres de là ou cette ambiguïté s’installait deux semaines plus tôt. On va dans un bar que j’aime bien, réputé pour ses soirées endiablées, en me disant qu’il faut lâcher prise. Pas manqué, on se parle profondément de nos vies. Sa copine l’appelle, il a l’air attaché et en même temps, perturbé par son appel, là tout de suite maintenant. Je reprends une posture professionnelle les minutes qui suivent. Je me suis fait des films. Puis de fil en aiguille, on se sent tous les deux plus à l’aise. Et on rentre dans le vif du sujet. Il m’explique qu’il est polyamoureux. Qu’il arrive à ressentir plusieurs amours pour des personnes différentes. Que sa copine n’est pas à fond sur ce concept mais qu’elle l’accepte. Je comprends alors qu’il y a une ouverture. Je lui propose de continuer la soirée chez moi. Sur le chemin, on se comprend, on est en phase. Chez moi, on refait le monde, on se rapproche petit à petit sans jamais franchir aucune limite. Je lui propose de passer la nuit ici, mais il refuse, s’excuse platement mais c’est plus confortable pour lui de dormir à son hôtel. Je comprends, il me demande si je lui en veux pas. Bah non, mec, on s’est même pas effleuré la main tu me dois rien…
Je le reconduis à son hôtel, il est 2h du matin. Arrivé devant, on s’enlace dans la voiture et il m’embrasse. Comme ça, furtivement et sincèrement. Il part et ne se retourne pas. Bon… 
Trois semaines après, je suis sur un festival de musique. Je sais qu’il joue le lendemain, je compte y aller mais je me protège, je sais qu’il sera au coeur de toutes les attentions et qu’il n’aura pas le temps ni l’envie de se préoccuper de moi. Sans crier gare, je reçois un message de lui, en cette veille de concert. Il me convie de nouveau, me demande si on peut se voir. Je lui dis que ce serait avec plaisir mais je doute qu’il ait le temps avec tous ces professionnels de la musique qui veulent lui mettre la main dessus. 
Je me mets dans un coin de la salle, je l’observe faire sa star. C’est un artiste incroyable. Je pourrais tomber amoureuse en deux secondes. Heureusement que je sais à quoi m’en tenir ! 
Après le concert, il me recontacte, je lui donne mon numéro et il m’appelle. Il m’attend devant la salle de concert pour qu’on se retrouve. Ce qu’on fait. On est ravi de se revoir, il me dit qu’il a l’après midi devant lui, je n’en crois pas mes oreilles. On commence par se boire un verre tous les deux, devant une terrasse de professionnels aux aguets, j’ai l’impression que tout le monde nous regarde. Nous sommes les seuls à se regarder dans le blanc des yeux avec un sourire niais alors que les autres sont dans les nego du siècle.
Je lui propose de m’accompagner dans l’appartement que j’ai loué avec des amis pour le festival. Je dois récupérer mes affaires et lui montrer la vue en même temps. Il accepte. On flâne dans les rues de Paris, on se prend à manger. On croise des potes à lui, il me présente. Il refuse leur invitation à flâner avec eux, il dit qu’il passe du temps avec moi pour l’instant. Bref, un rêve. On arrive sur la terrasse de l’appartement et c’st magique. Le soleil, la vue à 360. Le partage. On se verbalise ce truc entre nous, sans se toucher, rien. Juste en communiquant nos émotions. Il est l’heure de redescendre du nuage, on marche encore jusqu’à ce que nos chemins se séparent. En haut de la rue Lepic, j’ai envie d’une scène à la Woody Allen. Je m’arrête je le regarde et je l’embrasse. C’est parfait. Je continue mon chemin, je lui attrape la main, il la saisie fort. Quand vient vraiment le moment de se séparer, on s’embrasse à nouveau. Devant tous les autres professionnels, sans souci. Il assume. Il assume je sais pas quoi mais il assume. 
Je repars du festival le coeur léger. Il y a vraiment pas grand chose, et ça ne mènera à rien, mais cette connexion est belle et assumée. Suite au prochain épisode. 
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 46 // La lettre d’amour
Qu’est ce que j’ai pleuré depuis que C. a passé le pas de ma porte. Inconsolable pendant des jours, le goût à rien. Le vrai chagrin d’amour. J’ai tenté de me souvenir à quand remontait le dernier du genre : 2013. Ca ne fait que 8 ans… Je me suis demandée pourquoi ça faisait si mal, alors qu’en vrai, la relation était à peine amorcée. Encouragée par des copines, je suis allée voir une énergéticienne. Elle m’a confirmé que le lien entre lui et moi était très fort : nous étions flammes jumelles. Après quelques recherches, je viens à trouver que notre âme s’était séparée en deux, et que nous incarnions ainsi chacun une partie. Il était très rare de se croiser dans l’une de nos vies. En effet de miroir, notre amour était puissant mais impossible. Tout du moins, tant que nous cherchions à comprendre qui nous sommes. Moi, je savais à peu près mais C. était plus perdu. « Peut-être que vous vous recroiserez, peut-être pas », m’avait dit l’énergéticienne.
Trois semaines ont passé. Un matin, je me rends compte que mon spleen ne passe pas. Je me lance dans la rédaction d’une lettre. Une lettre d’amour, qui accepte la fin mais qui fait part de mon profond désespoir et attachement pour lui. J’y mets mes tripes, je la relis mille fois. Et je décide de lui envoyer. A quoi bon garder ça pour moi, j’ai besoin de lui dire tout ça. Une copine me dit que « de toute façon, je n’ai rien à perdre ». C’est vrai. J’envoie. Il lit. Et puis rien. 
Ca fait mal sur le coup, d’attendre une réponse alors qu’au fond, j’en attends pas. Mais mon soulagement est incomparable. La balle étant dans son camp, je me sens plus légère et au bout de deux jours, je me suis résolue à le laisser partir. Quatre jours après l’envoi de la lettre, aux environs de 23h15, mon téléphone sonne. Il m’a répondu avec un lien vers un clip sur Youtube. C’est notre grande spécialité à tous les deux, de s’envoyer des morceaux de musique et d’imaginer que l’autre ressent la même chose dessus. Je ne l’ouvre pas tout de suite, j’attends le petit matin. J’ai des frissons partout, j’ai peur. Qu’est ce que ça peut bien être ? Le matin je craque. J’ouvre. C’est un groupe qui s’appelle Arizona, que je ne connais pas, et la chanson s’appelle… Nostalgic. Mon coeur s’arrête de battre. Et s’il ressentait la même chose que moi ? Et s’il regrettait sa décision ? Je n’avais pas imaginé un tel bonheur. Je tombe sur un clip, qui raconte une rupture. On voit les deux personnes chacune de son côté hésiter à relancer l’autre. Jusqu’à craquer et se revoir à la fin du titre. Mais les paroles me laissent dans le flou « Ok bébé je suis un peu nostalgique… je sais que j’ai fait une promesse mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas arrêter ». Je suis aux anges. Je comprends que oui, il regrette.
Et pourtant, quand j’en parle aux copines, elles ne le saisissent pas de la même manière. Elles me disent qu’un lien face à une lettre d’amour, c’était nul. « Réponds pas ». Bon, d’accord, je répondrai dans quelques jours. Je pars à Lisbonne, ça va me faire du bien, j’ai besoin de recul. J’attends cinq, ou six jours avant de lui répondre. Je ne sais pas quoi dire, en fait. Il n’a rien envoyé derrière son lien. Est-ce qu’il attend derrière son téléphone ? Est-ce qu’en fait, je ne mérite qu’un lien ? Je me pose dix milliards de question et je finis par envoyer une photo de lui, prise lors de notre week-end ensemble en Bretagne. Il est de dos, face à la mer. On voit le sable, l’horizon, et lui dans un moment d’introspection. 
Il n’a jamais répondu. 
Un mois plus tard, alors qu’il est toujours dans ma tête et que, vous le comprendrez dans les prochaines chroniques, je fais n’importe quoi dans ma vie sentimentale, il a mis un simple « j’adore » sur Facebook, au sujet d’une photo de moi en train de mixer. Mon coeur s’est arrêté de battre quelques secondes, avant de repartir. Et de continuer à penser à lui sans savoir quoi faire…
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 45 // Draguer sur Linkedin
J’ai rencontré ce mec en vrai l’autre jour à un concert de métal. Méga canon, j’ai craqué sur lui et je crois que c’est un peu réciproque. Mais on doit être tous les deux timides pour faire le premier pas… quand je veux me jeter à l’eau, à la fin du concert, il disparait. Je le vois partir avec des regrets… je rentre chez moi et je fais une insomnie. Il faut que je le retrouve. Il trainait avec un mec que je connais, je peux retrouver sa trace. J’ajoute ce mec dans mes amis Facebook et j’épluche sa liste d’amis. Dans les Y, je trouve quelqu’un qui ressemble à ma cible, yes ! 
Je Googlelise et je tombe sur sa page Linkedin. Plutôt que de l’ajouter sur Facebook, je l’ajoute sur Linkedin. Je ne sais pas pourquoi, c’est naturel. Je me dis que ça passera mieux
Il m’accepte au petit matin. 
Cool ! J’ai le coeur qui bat vite, je sais que je vais lui envoyer un message. Ma pote Anne-Laure me donne son feu vert : « moi je suis ultra partisane de ça, vas y fais le premier pas »
Je me lance et j’y vais pas de main morte : « je suis désolée pour cette approche un peu directe mais tu m’as tapé dans l’oeil hier au concert, on discute? » je trouve mon message parfait c’est ça passe ou ça casse. 
Quelques heures plus tard, j’ai une réponse. Il a l’air chaud. « ah, j’avais bien vu les jeux de regard hier », il me dit… miam ça veut dire que je lui plais non? 
On continue à discuter, tranquillement. Il fait pas de fautes et il est très intéressant. Il s’intéresse même à moi c’est pour dire… une perle rare ce mec ! 
Vous savez ce que je me dis, si vous commencez à bien me connaitre… « je l’ai rencontré en vrai, il a l’air bien sous rapport, ça a l’air de marcher, il n’y a pas d’ombre au tableau… ce serait pas l’homme de ma vie ? ahahh »
J’aurai pas du me reposer sur mes lauriers trop vite, vous le savez qu’il y a bien un hic ! 
Il finit par me dire « je viens de capter que je te connaissais avant le concert… »
Je me dis qu’il a du me voir sur un reportage tout ça. Non non, en fait je serai « sortie avec un de ses potes »
Merde, qui ça ???
Et là il me balance le nom du pire. De la seule mauvaise expérience que j’ai eu à savoir ce mec qui m’a filé de l’herpès génital et qui a failli me violer. Oui rien que ça 
Vous auriez fait quoi à ma place ? Vous auriez lâché l’affaire de peur de revoir le type ou de considérer que son pote est du coup peu fréquentable ? 
Et bah non, très motivée toujours, j’ai joué la carte de la fille qui s’en foutait. « tu sais c’était il y a mille an… on s’en fiche non? »
Non non, le mec s’en fiche pas. « C’est un ami d’enfance, et je le vois encore régulièrement. J’ai peur de débuter un truc sans que ça soit chaud a un moment donné avec mon pote ».
Pardon ?? Ce fut la dernière phrase du mec, il n’y avait plus rien à en tirer. 
Sororité masculine ? Ou simple excuse ? Ou encore un mec trop bizarre ? L’histoire ne le dit pas…
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 44 // Coucher avec son amant chaud comme la braise
Avec Mika, ça a très vite été chaud. Je sais pas comment s’est venu. Je l’avais vu en reportage, je l’avais interviewé. J’avais trouvé dans sa manière de me parler une certaine nonchalante que je trouvais vachement sexy. Mais bon, barrière professionnelle et je remarque vite qu’il est en couple. Je force pas et pourtant, je ressurgis de nul part quelques semaines après, on se parler sur les réseaux sociaux. Il n’y a pas d’étapes intermédiaires. C’est directement chaud. On rentre dans un rapport intime sans vraiment se connaitre. On convient d’aller prendre un café à 21h… oui un café, il insiste. Pas de sous-entendu. En terrasse, on se dragouille. Il me dit que dès qu’il est en déplacement professionnel, il trompe sa copine. Bon, ok. A cette époque, je suis en couple depuis quatre ans et je commence à avoir chaud. Je crois que je men fiche un peu mais il m’excite un peu. Physiquement c’est pas mon style mais entre nous il y a clairement une tension sexuelle. 
On laisse le truc filer, on rentre dans une relation intemporelle suivie et non suivie, ou on s’écrit une fois tous les trois mois et on essaye de se voir. Jusqu’à ce soir là où je suis en train de me séparer de mon ex. Je dois le voir et il est en retard. Finalement je convoque un pote toujours prêt à sortir, hors de question que je rentre chez moi. On écume les terrasses jusqu’à 1h du matin. Là, mon pote s’en va et Mika m’appelle. « T’es? » 
Je suis vexée mais en fait super excitée de le retrouver et voir ce qui pourrait enfin se passer. 
Il est là, au bout de la rue je le vois. On se retrouve, on va dans ma voiture à quelques mètres de là. Et on s’embrasse. C’est fort, j’ai envie d’aller plus loin. Il me dit que c’est dangereux pour lui, qu’il n’a pas envie d’une amante à Orléans. Finalement on met quelques mois à reprendre contact. Il passe de temps en temps pour un café chez moi, maintenant que je suis célibataire je l’accueille volontiers. Je n’ai plus peur de le chauffer par sms. Souvent tard le soir. Des fois, bourré, il m’écrit : « T’es où? ». Quand il vient c’est la journée, pour un café. On se raconte nos vies et on s’embrasse sur le pas de ma porte. Cette mascarade dure deux ou trois ans. 
Puis un jour, je suis d’humeur joueuse, j’ai chaud. Ma libido est en feu. On monte dans ma chambre et on se déshabille. Mais je suis pressée, j’ai une interview dans vingt minutes. Il me laisse en plan, très excitée en me disant qu’il repasse le soir même. En vain. 
On se recontacte dix jours plus tard, en pleine nuit. Il poste une story de lui, dans son bureau en train de bosser à deux heures du matin. Je fais une insomnie, je saute sur l’occasion. « Tu viens? » 
Il arrive. Je suis beaucoup moins excitée, mais il faut le faire là, on a besoin de savoir. 
Au final, c’était vraiment pas terrible. Capote pas adaptée, il a l’habitude de « baiser » sans aucune tendresse et moi ça me refroidit de fou. C’était très mécanique et lui comme moi, on trouve ça naze. On en rigole. Bon n’empêche qu’on a pas recommencé depuis. On continue juste à s’envoyer des petits coeurs car mine de rien, ces années de relation bizarre, ça créé des liens. 
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 43 // Bien choisir son application de rencontres
Il y a plusieurs manières de rencontrer l’homme ou la femme de sa vie. La vraie vie, Tinder, Fruitz, Meetic, OkCupid, Bumble… bref, l’embarras du choix ! Bon, il faut dire que la vraie vie on a essayé on y a cru mais ça n’arrive jamais quand on veut. Alors que les applis de rencontre, ça, ça aide à mettre du baume au coeur ! 
Bon, vous me connaissez, moi je suis une fan de Tinder : c’est facile, c’est sans pression, c’est rapide, (c’est aussi très discriminant mais bon…), il y a de tout, les algorithmes sont vraiment pas mal faits. Bof pour trouver l’homme de SA VIE mais au moins on a des émotions sur Tinder
Bref rapide efficace et qui ne nous déçoit jamais. 
Fruitz, même principe mais l’effet de mode est passé
Happn, perso pour moi ça ne marche jamais
OkCupid franchement c’est trop cérébral pour moi. Et j’arrive pas à me projeter si c’est pas du service rapide, donc loin de chez moi
Un pote m’a soulé avec Bumble. « Quoi? T’as pas Bumble? »
C’est vrai que j’ai une copine qui est en couple avec un mec rencontré sur Bumble. Alors pourquoi pas. Le principe est simple ? C’est à moi de faire le premier pas et le mec a 24h pour répondre. Bon… l’argument choc de mon pote : « tu as un critère racial! » Ah Ouais?????
Parce que moi, si on me proposait que des mecs de couleur, toutes couleurs confondues, ce serait plus confortable déjà. J’adore cette idée même si elle est mega tendancieuse ! Finalement, après avoir installé l’application, je remarque qu’il n’y a rien de tout ça. Par contre on peut choisir la religion, les idées politiques… bon ok. Mais je n’ai pas de critère là dessus. 
Au final, Bumble ne me propose que des mâles cisgenres hétéronormés bla-bla-bla
En plus il faut faire le premier pas ! Vous saurez que c’est pas mon fort… en tout cas que ça ne joue jamais en ma faveur. 
Dix minutes plus tard, je suis de retour sur Tinder, véritable appli de ma vie.
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 42 // À la nouvelle lune, ça défile chez moi
La vie est trop bizarre. Des fois, pendant plusieurs semaines, il ne se passe rien dans ma vie sentimentale. Que je purge une peine de coeur ou non d’ailleurs. Des fois, je suis à fond dans mon travail et je n’ai envie de rien. Enfin, que j’ai vraiment envie de rien ça arrivait souvent avec mon comprimé d’hormones qui ne faisait rien pour arranger ma libido. Maintenant, libérée de toutes hormones artificielles, j’ai la libido qui vient parfois contre carrer cette hibernation. 
Ces derniers mois j’ai suivi ce cycle là : trois semaines d’hibernation sentimentale, une semaine de folies émotionnelles, trois semaines d’hibernation sentimentale, une semaine (voir dix jours parfois) de folies émotionnelles. J’ai regardé avec mon calendrier d’ovulation, j’ai vu que ça ne coïncidait pas. Par contre, j’ai remarqué que c’est la nouvelle lune qui est toujours très chargé pour moi. On le sait, ces nouvelles lunes sont le signe d’un renouveau, d’un nouveau cycle mais surtout d’une fin de cycle. Car plus exactement, moi ce sont les deux ou trois jours précédent la nouvelle lune où c’est la folie. Comme si mon cycle se finissait en apothéose, parfois en clin d’oeil avec tout le reste du cycle. 
Le cycle dernier, j’avais embrassé Romain en soirée le samedi soir, j’avais eu la visite surprise de Forbon à Orléans (et notre premier bisou) le lundi qui suivait. Le mardi, j’étais un peu déboussolée. 
Ce cycle-là, ça a commencé samedi soir, avec la visite surprise de Pierre chez moi, quelques questionnements internes les dimanches et lundis, et le rencard complètement inattendu avec Rémi le mardi soir. La nouvelle lune était le jeudi. Le vendredi je recevais encore une fois de la visite complètement improbable d’un ancien amant en mal de sexe. 
Le samedi, j’étais à nouveau complètement à côté de mes pompes. 
Mon appartement est un vrai baisodrome, mon chat les regarde défiler sans comprendre ce qui se passe. Il me juge même à travers son regard. Tous passe de bons moments. Certains ont a coeur de s’occuper de moi comme s’ils retrouvaient une vieille amie de manière affectueuse. Presqu’une vieille tante qui vieillit toute seule dans son appartement chaleureux. D’autres aiment être accueillis comme des rois, avec des bières, des chips, un petit peu de musique en fond, une vue imprenable sur la cathédrale. Quand ils sont sur le départ, ils me lâchent des « on se sent bien chez toi » (et non pas « avec toi »), « ça m’a fait du bien ». Bref, ils ont passé de bons moments. Mais, après plus rien. Parfois jusqu’à la prochaine. Ils ont pris leur dose, quoi.
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 41 // Je me suis fait larguée
Vous savez, ce genre de douleurs dans la poitrine qui fait une étrange sensation. Comme si quelqu’un prenait votre coeur et le serrait très fort. Moi ça faisait depuis 2013 que je n’avais pas eu une douleur du genre. 
Pas de rupture-surprise, de descente aux enfers depuis tout ce temps. J’avais complètement oublié la sensation quand soudainement, après un mois de vacances chacun de son côté, avec C., on se retrouve enfin. Il m’a manqué, on ne s’est pas vraiment écrit, je savais qu’il se retrouvait en famille et avec lui-même. 
Il m’a écrit par contre une fois revenu sur la terre orléanaise, avec l’envie de me voir vite. Je suis aux anges, je lui propose ce mardi soir de nouvelle lune. La soirée se déroule au mieux, et puis sur les coups de 23h, dans la conversation, j’évoque son absence numérique, loin de moi. Et si, loin des yeux, loin du coeur ? Je le taquine mais j’ai envie d’une discussion légère, sans pression. 
Il s’engouffre dans un récital de rupture que je n’avais absolument pas vu venir. Il ne peut pas donner autant que moi. « Y’a une évidence entre nous mais il me manque un truc ». Pardon… Je suis choquée, je lui dis que du coup, on ne se reverrait plus. Il est embêté mais il comprend. Je le raccompagne en bas de chez moi… et le voilà qu’il ne part pas. On est là comme des ronds de frites à mourir d’envie de rester ensemble encore longtemps. Je l’invite à remonter chez moi et attendre le petit matin si c’était un départ définitif. 
Il accepte. Une fois remontée, j’adopte un comportement bizarre : profitons de la vie. Je me rends bien compte qu’on est sur le fil, la rupture est imminente. Je joue mes dernières cartes. Il semble être dans un état d’esprit similaire, il profite des moments passés avec moi jusqu’au dernier. On s’enlasse, on rit, on s’embrasse. Comme s’il était soulagé d’un truc… On fait l’amour comme si c’était la dernière fois, c’est puissant. On s’endort pour la dernière heure avant le réveil, dans les bras l’un de l’autre. Le grand jeu… Un film. Je pense secrètement qu’il est impossible de me dire adieu à 6h du matin devant le pas de ma porte.
Et pourtant, c’est ce qu’il fait. Je lui repose deux fois la question : « on se revoit pas? T’es sur? » Il semble sur, il tente de se convaincre. « Prends soin de toi », me dit-il des sanglots dans la voix. Je reste traumatisée sur mon palier, le regardant s’éloigner pendant de longues minutes. Trois fois, il se retourne et me regarde, l’air perdu. Comme un générique de film qui défilerait longtemps. On verrait notre relation se dissiper comme lui au fil de la rue.
Quand je décide de m’enfermer chez moi, je pleure comme un bébé. J’ai mal dans la poitrine, j’ai l’impression qu’on m’a arraché le coeur. Cette douleur je la connais, elle n’a pas changé depuis 2013. Avoir le coeur brisé, c’est quand même une sensation incomparable pour laquelle il devrait y avoir des remèdes brevetés par l’industrie pharmaceutique…. Car autant, à 20 ans j’acceptais de passer trois mois à bader, mais aujourd’hui, j’ai juste envie d’oublier très vite cette histoire. Que ce poids dans mon ventre me laisse tranquille, que je retrouve un peu d’appétit, que je réponde à nouveau à mes potes pour des apéros en terrasse. Je me vois taper « comment se remettre vite d’une rupture » sur youtube, passer des heures à mes copines pour qu’elles me réconfortent, tirer les cartes en espérant qu’on me prédise le come back de Mister C dans ma vie… bref, je me suis larguée et ça craint de ouf
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 40 // La chaudière du mois d’août
Tous les ans c’est la même rengaine 
Tous les ans, j’attends le mois d’août avec impatience. La ville se vide, il ne reste que ceux qu’on n’attendait pas. On remarque davantage ceux qu’on n’avait jamais vu. On se comporte comme si on était en vacances au Cap d’Agde dans notre propre ville qui nous voit stressée toute l’année. En août, à Orléans, je suis différente. Je me balade en mini short sur mon vélo, je mets des lunettes de soleil complètement déjantées, je fais la fermeture des bars tous les soirs. Je vais au cinéma voir des films à l’eau de rose, je mange des glaces quand j’en ai envie, je regarde le son et lumière de la cathédrale avec mes matchs… et surtout les coups d’un soir sont tous permis. Bien plus qu’ils ne le sont le reste de l’année. 
Je pense que c’est la chaleur qui fait ça. On a chaud, j’ai chaud quoi. 
Cette année, il fait un peu moins chaud c’est vrai. Mais quand je reviens de mes vacances au soleil, il fait justement chaud et beau à Orléans. Un couloir de cinq jours de beau temps s’ouvre à moi. Et là je sens monter une fougue aoûtienne et ma libido grimpe en flèche. Toute juste rentrée, je programme des rencards tous les soirs 
Je saute sur toutes les occasions de soirée, je fixe tous les mecs qui passent dans la rue…
Note de la rédaction : je suis censée être en pré-couple avec un super mec mais qui s’est barré en vacances quatre semaines sans me jurer fidélité alors je me dis pourquoi pas en profiter ni vu ni connu
Je me sens bien, sure de moi, je me réjouis de raviver la flamme de certains ex-matchs. 
Malheureusement, le premier rencard arrive en même temps que la fraicheur et la pluie. Et mon ovulation. J’ai beaucoup beaucoup moins chaud d’un coup. Pire, j’ai envie de rester dans mon bain en vrai. Tous ces mecs me soulent. J’annule pour des vieux prétextes. 
En vrai, je n’en ai qu’un dans la tête… est-ce qu’il va vraiment falloir que je passe un mois d’août sans pécho ? Merde, je crois bien que oui…
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 39 // Passer un week-end avec un mec de Tinder
Bon, ok… c’est un mec de Tinder mais c’est surtout ce qui pourrait s’apparenter à mon mec depuis quelques jours déjà. Enfin, lui ne semble pas l’entendre de cette oreille. Voilà maintenant quatre mois qu’on se voit à peu près une fois par semaine, on commence à bien se connaitre, on couche ensemble de temps en temps, on s’adore, on rigole bien. Mais monsieur ne sait pas trop. Il a besoin d’un week-end « ça passe ou ça casse » pour en savoir plus. 
Bah ok allons y. Je réponds très positivement à l’invitation car moi, contrairement à lui, j’ai qu’une envie, c’est qu’on soit en couple en fait…….
On s’embarque le samedi matin en Bretagne pour rentrer le dimanche soir. Il m’avait laissé réserver une nuit dans un des seuls Airbnb qu’il restait dans le coin qu’on avait choisi. 
Sur la route, je sens que je suis en train d’avoir mes règles, avec cinq jours d’avance. Meeeeerde, moi qui pensais donner tout ce que j’avais sur un week end « ça passe ou ça casse ». Finalement, ça n’a pas l’air de le bloquer. Il se prête au jeu du weekend romantique, on passe un super moment. Je le surprends à mon photographier à mon insu a la suite de ces paysages sur ces panos. De temps en temps, il m’attrape par la taille. On se taquine… Un vrai week-end de pré-couple en somme. 
Avant de repartir, on fixe l’horizon, on profite de l’instant. On ne parle pas de nous. Sur le chemin du retour, dans la voiture, je lui laisse le volant de ma voiture. Je me sens tellement bien avec lui, j’adore ce qu’on est quand on est ensemble. On en vient à faire le bilan du week-end. Il me dit qu’il a adoré ces deux jours, qu’il se sent bien. Je lui dis que c’est pareil pour moi. Que j’ai envie que ça continue. Il a l’air d’accord avec moi. 
Bon ça voudrait dire que ça l’impression que ça passe alors ! Tant mieux, des week-ends comme ça avec lui, j’en veux d’autres…
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 38 // S’il ne t’envoie pas au septième ciel
Avec ce mec, on a tout de suite senti qu’il y avait un truc. Lui comme moi. Une sorte de fusion psychique, des points communs à la pelle, une écoute incomparable. Bref, je l’ai désiré dès la première heure. 
Comme si c’était une évidence quoi. On s’est vu une fois, deux fois, trois fois. A la deuxième je l’embrasse. Je le sens moyennement réceptif. A la troisième, je le traine jusqu’à mon lit. Je sens qu’il freine des deux fers. Il me dit qu’il est un peu bloqué, un peu paumée. 
Je réfrène mes ardeurs et ma foi, il me tient en haleine. Jusqu’au jour où j’en ai marre. On passe une super soirée, une de plus. Ou tout est parfait. A son terme, je lui dis que je n’ai plus la patience. Je le veux lui, je veux plus, je ne veux pas d’ami. 
Il me rattrape alors et on passe à l’étape supérieure. Comme s’il avait eu son déclic, il change radicalement de posture avec moi. La complicité est là mais il me regarde avec des yeux nouveaux. Tout est parfait, je pense dans ma tête. Cela faisait quatre mois que j’attendais ça. 
Quand vient le moment d’enlever (enfin) son pantalon, je découvre sa queue. Ce n’est pas comme si j’y prêtais spécialement attention directement d’habitude mais là, je ne peux pas le louper. Il est énorme. Plus gros que tout ceux que j’avais connus et même ceux que j’avais considéré, avant lui, comme énorme. 
« Ca ne rentrera jamais », je me dis intérieurement, paniquée. Je viens de subir une échographie endovaginale il y a cinq heures et mon vagin est déjà traumatisée de plusieurs semaines de souffrances liées à un souci hormonale. Pourtant, j’ai rarement été aussi motivée. Il faut à tout prix que j’assure en plus, je ne veux pas qu’il doute à mon sujet. Je dois le convaincre qu’on est mieux à deux comme ça, en tant qu’amant et non en tant qu’ami. 
Téméraire et brave, j’ai essayé de longues minutes, en vain. Epuisé j’ai lâché l’affaire. J’ai pu recommencer trois jours plus tard, regonflée à bloc. Rien n’y a fait. J’en ai parlé à des copines qui m’ont toutes rassuré avec leurs arguments : « moi aussi ça m’est arrivé j’y suis arrivée au bout de six mois! » Encore fautdrait-il qu’il reste jusque la… L’une d’entre elles me parle du vaginisme. 
Ce phénomène qui fait qu’aucune bite ne rentre plus pour cause de blocage émotionnel. Possible…
Autre théorie qui me fait froid dans le dos : et si nous étions cérébralement compatibles et pas sexuellement ? Ça m’a pas travaillé longtemps car la semaine dernière, sans prévenir, c’est rentré 
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 37 // Le mec collant
Il y a ce mec qui me plaît… mais on n’est pas en couple. Je me suis dit que ça me ferait donc pas de mal d’aller voir ailleurs, de me remettre un peu sur le marché des plans d’un soir. En naviguant sur mon site de rencontres favori, je tombe sur un mec assez mignon, qui a l’air plutôt normal. Sa description est soft : il cherche quelqu’un pour une soirée Netflix ou des balades en vélo, pour une amitié, rien de plus. Ca m’a l’air safe même si moi, je ne cherche pas un pote. Quand il vient me parler, je sens qu’il a de l’humour, même beaucoup. Il s’embarque vers une discussion assez tendancieuse et ça me met le doute : s’il était sérieux ? 
Prise par autre chose, ou quelqu’un d’autre je ne sais plus, je ne lui réponds plus. 
Le week-end suivant, je suis avec ma copine Faustine et elle, qui est en couple, a envie de jouer avec mon application de rencontres. Elle fait des matchs, elle s’amuse. Et puis elle va regarder dans mon historique jusqu’à lire intégralement la conversation avec ce mec que j’avais laissé sur le bord de la route il y a quelques jours. « Non mais attends, il a l’air super sympa ce gars ! », elle insiste : « non mais là tu fais ta difficile.. » 
Elle parvient à me convaincre que j’avais tiré un peu trop de conclusions hâtives. Elle me rassure même sur le fait qu’il ne cherche que des amis. « Moi aussi je mettais ça dans ma description avant que je rencontre Etienne, ça m’empêchait pas de coucher avec mes conquêtes! » 
Bon, ok.
Je le relance : « bon alors, quand est ce qu’on va boire un verre? » 
Il me répond : « dès demain si tu veux » On se donne rendez-vous vers 19h le lendemain pour une balade. 
Le lendemain, il arrive à l’heure. Ca fait bien plusieurs mois que ça ne m’est pas arrivé, d’avoir un mec qui arrive à l’heure au rencard. Je remarque tout de suite qu’il a un accent, il vient d’Algérie. Très bavard et sociable, on débute notre balade et on fait connaissance. Au bout de quelques minutes, celui qui était censé ne chercher qu’une amitié me dit clairement qu’il aimerait bien aller plus loin avec moi. Sans se prendre la tête. Le terme « amitié améliorée » nous va bien. On se pose sur un banc et il se colle à moi. J’aurai été plus chaude si j’avais bu un verre d’alcool mais là, à jeun, en plein cagnard de juillet, ça va un peu vite. 
Quand on se relève pour continuer la balade, il me demande s’il peut me prendre la main. Spontanément, je refuse, j’aime trop la poésie et la subtilité. Il retente trois fois sur le chemin du retour. 
Au fond de moi, j’hésite. 
D’un côté, il est mignon, il me plait bien, c’est une façon de s’envoyer en l’air facile.
De l’autre, il est collant, il a l’air d’être insistant et ça me fait un peu flipper. 
Je me dis que le meilleur moyen d’en avoir le coeur net, c’est de l’embrasser. Pas la peine de faire le premier pas, il m’embrasse pour me dire au revoir dans l’espoir que je le suive chez lui tout de suite maintenant. Et c’est bof… je suis toujours perdue. Quand je parviens à m’éclipser je regarde derrière moi pour voir s‘il ne me suit pas. Quand je rentre, il me dit que ce baiser fut… intense. Qu’il a hâte de me revoir. 
Mouais…
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 36 // La vérité sort toujours de la gueule des chats
Avec C., il y a ce truc. On a les mêmes références, c’est fluide, on rit facilement., c’est presqu’évident…
Il a beaucoup de charmes, il me lance sur des sujets profonds. On se comprend. Au premier rendez-vous, je sens qu’on n’a pas envie de se quitter, ça se prolonge. Idem au deuxième rendez-vous. Je l’embrasse. La connexion est encore pire au troisième rendez-vous, je l’embrasse à nouveau. 
Je parviens à le trainer dans ma chambre. Au moment où ça pouvait commencer à devenir intéressant, je réalise que lui ne m’embrasse jamais. C’est à peine s’il me touche. Je comprends que physiquement, il y a un truc qui bloque. Je le questionne : « je ne lui plais pas ? » Je vois bien qu’un truc le chiffonne. Il me fait comprendre avec beaucoup de pénibilité que « depuis le deuxième confinement, il n’arrive plus à… » À bander. Bon… soit. 
Mes copines me rassurent, s’il me l’a dit, c’est qu’il doit vraiment tenir à moi. Mais bon, ça n’arrange pas le problème. Je comprends qu’un truc ne tourne pas rond dans sa tête les jours suivants, quand il m’avertit qu’il coupe son portable « quelques jours » pour faire le vide, loin, en Dordogne. Il ne le rallume que dix jours plus tard, avec un petit message choupi. J’avais repris les dates Tinder mais je replonge direct. Les autres ne lui arrivaient pas à le cheville. 
On se revoit. Je suis comme une gamine la veille de Noël, je l’embrasse maladroitement sur le parvis de la cathédrale quand on se retrouve. Tout revient, c’est si bon. Nos regards et nos paroles en disent longs mais ne se traduisent pas par des gestes. Au fil de la soirée, je succombe deux fois. Je l’embrasse et c’est bien. Mais à aucun moment il n’en redemande. Finalement, je lui demande de rester dormir, il accepte. Je me dis quand dans l’intimité plus obscure, tout ira sans doute mieux. Je me prends à rêver qu’il m’agrippe la taille. Juste ça. De toute la nuit, il ne me touche pas. Au petit matin, il dort comme un bébé. Je me retiens de le réveiller avec tendresse ou excitation. Jusqu’au moment où mon chat, un vrai mâle un peu gay sur les bords, débarque sur le lit, vient se lover dans ses bras et lui lécher les tétons et la barbe. Décidément, la vérité sort toujours de la bouche des chats.
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 35 // On ne sort pas avec les anti-vax
Il y avait ce mec, là, Paul. Je l’avais vu deux fois déjà, en terrasse. Grand, bien foutu, métisse, les yeux sombres et des cheveux. Mais la dernière fois , je le sentais un peu distant. J’avais l’air de lui plaire hein… mais il râlait beaucoup. Contre rien, contre le monde. Il m’avait prévenu : « moi je vois le verre à moitié vide »
Et bah merde, tout ce que je déteste. Moi quand ça va pas j’écoute de la hard tek et ça va mieux en une minute trente en général. 
En plus de râler, monsieur remettait son masque entre les gorgées de son vin. Je me suis sentie insultée. Il avait fait ça quand je lui racontait ma soirée de la veille… 
Comment tu veux qu’on couche ensemble si tu prends déjà tes distances sanitaires en terrasse?
Il me faisait des allusions pourtant : il cherche un truc léger avec moi, je comprends qu’il a envie de passer à l’étape supérieure. Mais il compte garder son masque au lit ou quoi???
Bref, je me lasse. Sans le vouloir vraiment, je ne réponds pas à son dernier message et il se décourage. Quelques semaines plus tard, j’en viens à commenter une de ses stories. Il se dit surpris, pensant que je lui avais foutu un vent de l’espace. Il m’avait même « unfollow » pour ne plus voir ma vie dans son feed… ah ouais !! Intéressé le mec. Je lui dis que je suis prête à le revoir s’il veut, que de mon côté j’avais juste la tête ailleurs. On convient d’un lundi soir, soir des rencards comme avant le Covid 
A l’approche de l’heure, j’hésite. J’ai envie de rentrer voir mon chat. Je lui dis que je serai toutefois prête à 19h et qu’il peut choisir le bar. Mais voilà qu’il me propose un apéro en plein air sur les quais… car il n’a pas fait de PCR. Ah oui, j’oubliais qu’il n’était pas vacciné ! Il m’avait fait part de sa théorie du complot la dernière fois et ça m’avait bien pris la tête. 
Apéro sur les quais alors que les bars sont rouverts et qu’on peut enlever son masque ??? Surement pas… j’essaye de freiner la connasse qui monte en moi. J’accepte et je lui dis : « ok mais je mettrai pas mon masque » (car oui, sur les quais c’est obligatoire)
Il me répond quelque chose que je n’avais pas vu venir : après m’avoir dit « rebelle », il me sort : « ok mais si je meurs tu auras ma mort sur la conscience » Pardon??? Dit le mec anti vax quoi ! 
Il continue avec une tirade sur le vaccin pas fiable et le fait qu’à Orléans les gens comprennent pas qu’il faut mettre le masque partout… il finit en disant « t’inquiète on pourra en parler de vive voix toute a heure si tu veux »!
Euh bah non, plus envie du tout. J’annule sans regrets
Personnellement j’ai payé assez cher physiquement mon vaccin et je compte profiter des plaisirs charnels de la vie, sans masque si possible. Bonne continuation ! 
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mercitherese · 4 years ago
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Chronique 34 // Le retour de l’ex
Avec Jean, on avait eu une sorte de baby coup de foudre. Avec sa touffe de cheveux frisés, j’étais tombée sous son charme à l’âge de 14 ans… On n’habitait pas dans la même ville, on se rejoignait à Orléans, à mi-chemin de nos vies pour trainer à Place d’Arc et s’embrasser. Presque dix ans après, et sans vraiment se donner de nouvelles, il m’avait fait la surprise de venir à Paris me revoir, mais j’étais pas prête, j’étais perdue. En ce mois d’août et je ne sais pour quelle raison, on se recontacte. Je suis en vacances en Croatie, lui en Slovénie. Nos paysages sur Instagram se parlent, nous aussi du coup. 
Il me propose de venir me voir à Orléans la semaine suivante. J’accepte.
Je suis super stressée à l’idée de le revoir mais surtout à l’idée d’être dans le même malaise qu’à Paris il y a quelques années . Toutefois, je me dis que… j’ai grandi. Je suis plus posée, j’ai beaucoup plus de recul sur l’adolescente que j’étais. Pas manqué. On se retrouve un peu comme avant. 
Il n’a pas changé, sauf peut-être physiquement mais qu’importe. Quand il sourit je le reconnais bien là. C’est lui. On parle de nos vies, puis nous plongeons ensemble dans notre idylle passée. 
Il me raconte ses souvenirs, de cette dernière nuit, des dernières choses que je lui ai dites. Tout ceci est intact et me revient en mémoire. Il me dit : « Je me souviens que tu m’as demandé ce que j’avais écouté dans le train du retour ». Finalement je crois que moi non plus, je n’ai pas changé. 
Après la journée passée ensemble, il reprend le train à 17h. À 16h20, j’ai envie de l’embrasser. Raviver ses souvenirs m’ont chamboulé, je ne sais plus quoi faire. Je crois que lui aussi mais le connaissant, il ne fera jamais le premier pas. Mon corps décide de ne pas le faire. Je me dis que je n’ai pas envie de faire n’importe quoi avec Jean. On en reste là. Je le raccompagne sur le quai de la gare. On tombe dans les bras l’un de l’autre et il monte dans son train. 
Je n’ai pas le cran de me retourner, je me dis que c’est juste mieux ainsi. 
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