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Susan DUNNE 

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Ulysse GENEAU

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ANTONYME : ABONDANCE/PÉNURIE. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Marie FREDIANI

La résilience écologique est la capacité d’un système vivant (écosystème, biome, population, biosphère) à retrouver les structures et les fonctions de son état de référence après une perturbation. Une situation de pénurie est très souvent le résultat d’une perturbation. Cette perturbation n’est pas sans laisser de trace. On peut néanmoins espérer une résilience …

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460 – 519. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Marie FREDIANI

Dans la classification internationale des maladies l’intervalle 460 -519 renvoie aux maladies de l’appareil respiratoire : pneumoconioses et autres maladies pulmonaires dues à des agents externes. La Terre est en état d’asphyxie. Elle est étouffée par la pollution, la surproduction de biens et de déchets, par la déforestation. La situation sanitaire actuelle semble apocalyptique, fatale, surréaliste. La nature est-elle, par une ironique métaphore, en train de reprendre ses droits ? Le ciel n’a jamais été aussi bleu, l’air aussi pur, mais L’Homme continue pourtant de suffoquer derrière des masques, dans des lits d’hôpitaux.

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ÉTAT SAUVAGE. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Cécile GAUDARD

Qu’est ce que le retour à un état lointain, que nous avons enfouis et que l’on ne connais plus ? Comment notre corps peut-il être sensible et se fondre à nouveaux dans le milieux naturel pour se retrouver ? Ce travail est un ensemble d’étapes de recherches sur le rapport du corps au végétal ainsi qu’à l’espace naturel. La période du confinement était l’occasion d’expérimenter cette question de fusion avec la nature et de s’inspirer de celle-ci afin de s’enrichir et ouvrir notre connaissance. 

Après toutes les étapes d’expérimentations autour de cet “état” nouveau, j’ai choisi de synthétiser mon travail en m’inspirant de ce que j’ai pu voir, apprendre, sentir, pour créer ce mouvement inspiré du milieu naturel.

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BODIES OF WATER. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Jeanne BAKOUCHE

J’ai longé quelques cours d’eaux, imposants, discrets, lents et rapides. Je m’en suis inspirée pour laisser couler l’eau sur mon propre corps et dessiner ainsi mes propres cours d’eau. Confinée à Tourettes-sur-Loup, dans le sud de la France, mes idées et projets ont été influencés par mes balades le long de la  rivière du Loup, qui traverse le village.

J’ai tenté, par la photo et la vidéo, de relier les cours et corps d’eau. Ceux que l’on trouve naturellement, parmi de nombreux paysages, et ce que je trouve sur mon propre corps. En travaillant des plans très rapprochés, j’ai voulu confondre les deux. Qui est le corps, qui est le cours? Pour ainsi dessiner de nouvelles rivières et cours d’eau sur mon propre corps.

Quelques expérimentations et projets autour de l’eau, du corps, et du draps. Ces projets sont inspirés de mon propre travail de recherche, de celui des autres, et de nos regards croisés (comme le projet du drap).

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FOOL METAL. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Maximilien HUBERT

Ce travail découle de la thématique “Philosophie de la résistance”. Après avoir lu les textes explicatifs du mouvement « Internationale Situationniste » puis écouté attentivement l’émission de France Culture dédié à la figure de Guy Debord, j’ai pu éclaircir et nourrir une réflexion, quelque peu emmêlée avec le contexte actuel. Ne connaissant que très peu le mouvement situationniste, ses acteurs et les courants de pensée voisins, mon attention s’est tout de même portée sur quelques concepts. C’est par exemple le cas pour le collectif CoBrA mené par Asger Jorn ou Constant Nieuwenhuys basé sur l’expression artistique d’une pensée spontanée et d’un travail en réseau des différents acteurs du groupe. Je retrouve un peu dans ces préceptes l’esprit de notre studio ou, du moins, comment personnellement je le vois. J’ai aussi apprécié certaines pensées de l’IS et de Debord, comme celle de la vision de l’art en tant que situation : belle car provisoire et devant être vécu; ou encore cette phrase : « La poésie est dans la forme des villes, nous allons donc en construire de bouleversantes ». Ramené à cette notion large de résistance mais aussi à la période troublée que nous subissons actuellement, ces nouvelles dimensions ont permis à mes réflexions d’évoluer et de déboucher sur une forme des formes de la résistance : l’anarchisme. Au delà du sens ordinaire du mot « anarchie » renvoyant au simple chaos, l’anarchisme est, par la suppression du pouvoir hiérarchique et par l’auto-gestion horizontal de la société, « le plus haut degré de liberté et d'ordre auquel l'humanité puisse parvenir » (définition de Proudhon). Cette idée s’inspire des recherches de la « Nouvelle Babylone » de Constant Nieuwenhuys. Mon travail représente l’idée physique de ma réflexion « anarchique ». Il s’agit d’une maquette/installation conceptuelle où la forme est improvisée mais où la continuité est assurée par la matière. Elle montre que par un continuum souple, chacun peut modeler comme il le souhaite et que le résultat est cohérent et harmonieux. Petit à petit, la forme de l’installation a évolué mais les composants sont restés les mêmes. Le discours, lui aussi, a évolué. En effet, les réflexions complexes liées à la pression de la période troublée actuelle ont laissé place à quelque chose de plus personnel et d’introspectif, plus calme aussi. C’est finalement l’improvisation du geste qui est resté centrale.

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COURS D’EAU, CORPS D’EAU. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Jeanne BAKOUCHE

Expérimentation sur le thème de “cours d’eau, corps d’eau”, en rapport avec le projet BODIES of WATER.

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Ulysse GENEAU

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JE SUIS LÀ. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Marie FREDIANI

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Body, to body, to body

Bodies of water

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CLICK/JE SUIS LÀ

Derrière cet abandon du corps de chair, se cache en fait une volonté de faire corps avec la machine, de fusionner avec elle. Le fait de se sentir comme une machine peut créer une sorte d’extase, les sens sont libérés des contraintes du temps et de l’espace. En substituant une machine à son corps, le hacker se débarrasse des limites imposées par la chair, il démultiplie ses possibilités d’action, amplifie ses sensations. En prenant la place de la machine, il peut même espérer devenir immortel. Cette transfiguration du corps qu’apporterait l’informatique n’engage pas forcément dans de nouveaux schémas d’action. En perdant son extériorité par rapport à la machine, le hacker risque aussi de perdre tout contrôle.

- Patrick Flichy

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LIMITE. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Marie FREDIANI

Tout système constitué d’une population, d’une économie et d’un environnement, qui a besoin d’un temps de réaction et souffre d’une lenteur physique, qui est confronté à de seuils et à des mécanismes érosifs et qui se développe rapidement, est, au sens strict du terme, ingérable. Ses technologies auront beau être extraordinaires, son économie, parfaitement efficiente et ses dirigeants, brillants, il ne pourra éviter les dangers. S’il s’évertue à accélérer, il dépassera les limites.

— Donnela Meadows, Dennis Meadows, Jurgen Randers, Les limites à la croissance : 30 ans après, Rue de l’Echiquier, 2012

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RE.LIER - R.ASSEMBLER - R.APPROCHER. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Chloé DINE

Le confinement isole et sépare. Une idée pour retrouver des liens : créer un nouvel espace, virtuel, où plusieurs espaces individuels s’assemblent pour n’en former plus qu’un, imaginaire. De porte en porte, des espaces de différents pays s’enchaînent, comme s’ils ne faisaient plus qu’un.

Suite du travail pour rassembler des espaces distants et isolés en un nouvel espace : à partir de photographies faites par des amis en France de leurs lieux de confinement, j’ai imaginé un dessin rassemblant plusieurs fragments de ces lieux pour n’en former plus qu’un.

Dernière étape du travail sur le rassemblement, le rapprochement et les liens en temps de confinement : photo-montage rassemblant des dizaines de fragments de lieux de confinements pour ne former plus qu’une seule et même architecture��; lieu imaginaire où la séparation et l’isolement imposés par le confinement sont abolis.

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CLICK. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Marie FREDIANI

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LA COLLAPSOLOGIE À L’AUBE DU CORONAVIRUS. (TRAVAIL INDIVIDUEL)

Léane FOUCAULT

La collapsologie est une étude pluridisciplinaire qui s’intéresse à l’effondrement de notre civilisation industrielle. Cet effondrement va se faire suite à différentes crises, environnementales, énergétiques, économiques, sanitaires, etc. Or, la situation actuelle de pandémie est une crise sanitaire et peut donc être étudiée comme l’un des nombreux symptômes ou causes de ce futur effondrement. Cette pandémie a eu, a et aura de nombreuses conséquences désastreuses. Malgré ça, elle aura également servi à éveiller les consciences en montrant que notre société n’est pas viable mais que tout peut changer, et que cela « n’est qu’une question » de priorité, et de solidarité. Il est tout à fait possible de se servir de cette situation pour en tirer du positif et changer de trajectoire. Cependant cela repose aussi sur la confiance des populations envers leur gouvernement et la capacité (entre autres) de ceux-ci à reconstruire une société résiliente, et donc capable d’encaisser les crises futures. Mais les mécanismes du gouvernement, les faux semblants, et les contradictions face à cette crise ont pu mettre le doute concernant leur capacité à prendre des décisions pour le bien commun.