mokarosenoire
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Ici vous trouverez posté l'avancement de mes projets d'écriture. Chaque avancement sera peut-être posté ici. Comme les idées et créations posté ici viens de moi, merci de ne pas les utilisé pour vos propre projets.
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mokarosenoire · 2 years ago
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Chapitre 3
La colère d’une bête
Assise dans la calèche familial, la petite Angela, âgée de quatorze ans, tortillait sa robe au couleur de sa maison. Cela faisait sept ans qu’elle n’était pas sortie de son manoir, sept ans qu’elle apprenait les coutumes des nobles dame, sept ans qu’elle n’était plus juste une enfant. Cela faisait aussi sept ans qu’elle avait acquis sa pierre. Pendant toute ses années, elle était devenu la parfaite petite maîtresse de maison, ne faisant aucune faute, avec un sourire impeccable et un comportement irréprochable. Seul problème, cette pierre qu’elle gardait toujours autour du coup. Elle n’avait jamais eu a faire à son pouvoir, et malgré toute les informations qu’elle avait réussi à glaner dans les nombreux livres du manoir, impossible de savoir ce qu’il se passait exactement.
-Ne triturez pas votre robe.
En entendant monsieur Dumont, Angela stoppa net son geste. Tendant sa grande mains, l’homme tira sur les pans de sa robe.
-Je sais que c’est tressant pour vous de retourner dans la société, mais n’oubliez pas tout ce que vous avez appris pendant tout ce temps.
-J’ai peur de ne pas pouvoir contrôler son pouvoir...
La jeune fille pris sa pierre dans ses mains. À l’intérieur, un lion blanc apparaissait de temps en temps.
-Votre pouvoir.
Surprise par ses mots, Angela releva les yeux.
-Il vous a choisi, son pouvoir et le votre désormais.
Comme à son habitude, monsieur Dumont savait comment rassurer sa protégée. Un petit sourire apparut sur le visage de la jeune Dulion. La petite fenêtre à l’avant de la calèche s’ouvrit légèrement.
-Nous somme bientôt arrivé mademoiselle.
Surprise, Angela ne savait quoi répondre.
-Entendu. Prononça alors monsieur Dumont.
Aussi vite qu’elle c’était ouverte, la petite fenêtre se referma dans un petit bruit.
Une fois devant le manoir de la famille de Bellavie, Angela prit une grande inspiration. Monsieur Dumont sorti en premier de la calèche, se postant sur le coté, il tendit la main vers la jeune fille pour l’aider à descendre. Quand cette dernière sorti enfin, certain noble se tournèrent vers elle. Le visage fermé, il était impossible de savoir à quoi elle pensait. Pourtant, sa main se resserra doucement sur celle de monsieur Dumont. En effet, une décharge lui parcourut la nuque à l’instant même où elle sorti de sa calèche. Le vieux majordome se pencha vers Angela, et d’une voix qu’elle seule pouvais entendre.
-Tout va bien se passer, nous avons révisé cette éventualité.
Ce tournant vers lui, elle ressentie une certaine sécurité à ses mots. Elle retira sa main et monta les grande marche de marbre marronné. Sur le chemin, les nobles la suivait du regard, d’autre chuchotaient en la voyant passer.
-Mademoiselle Dulion ?
Le domestique se tenant à la porte était bien plus grand qu’Angela, la dépassant de plusieurs tête.
-Oui.
S’inclinant face à elle, il se décala légèrement pour la laisser entré.
-Bienvenue.
En entrant, les couleurs de la famille de Bellavie prédominaient grandement. Alors qu’elle avançais jusqu’à la grande salle, quelque chose lui sauta dans les bras.
-Angela ! Je suis si contente de te revoir ! Je suis tellement désoler pour ce qui est arrivé à tes parents !
Lucile, l’amie d’enfance d’Angela, venait de lui sauter au coup les joues couverte de larmes. Surprise, la jeune Dulion ne savait comment réagir. Il lui fallu d’abord un instant avant de reconnaître son amie. Même si elle avait gardée une bonne parti de ses traits physiques, elle avait grandie. Son amie à l’apparence de enfantine, était devenue une belle jeune fille semblable à un ange.
-Je suis contente de te voir aussi...
Un long silence s’en suivie. Seul les pleurs de la jeune Lucile retentissait dans le grand salon.
-Lucile, tu devrais laisser ton amie respirer. Nous somme la pour félicité ton frère pour son entré dans l’ordre.
Madame de Bellavie venait de rejoindre sa fille. Contrairement à elle, les traits de la femme était plus tirée. Les années l’avait rendu bien plus froide, bien moins naïve au monde qui l’entoure.
-Oui maman ! Prononça t-elle en essuyant ses larmes. Viens, on va saluer mon frère et après tu me dira tout ce que tu as fais pendant ton absence !
La tirant par le bras, Lucile n’avait pas l’air au courant de tout ce qu’un maître de maison devait faire pendant ce genre de soirée, encore plus un maître qui viens de revenir dans la haute société. En arrivant face à Raphaël, Angela était bien moins sereine qu’à son arrivé. En plus d’avoir était séparée de son majordome, les regards des nobles pesait sur la jeune fille. Sans oublier cette douleur à la nuque. Depuis qu’elle était sorti entrée dans le manoir, les décharges n’avait fait qu’augmenté.
-Bienvenue au manoir de la famille de Bellavie.
La voix qui avait prononcée ses mots était légèrement traînante. Angela leva les yeux vers l’homme qui venais de lui adresser la parole. C’était Raphaël de Bellavie. Le petit garçon qui se moquait toujours d’elle, avait laissé place à un jeune homme au visage noble mais légèrement sauvage. Voyant que le jeune homme attendait une réponse, Angela le salua d’une élégante révérence.
-Je vous remercie pour votre invitation, et toute mes félicitations pour votre enrôlement.
Raphaël eut à peine le temps de la remercie que la jeune femme était déjà reparti. Lucile la suivie de près, lui posant une ribambelle de question. Angela s’arrêta enfin pour se tourner vers son amie, mais avant qu’elle ne puisse dire un seul mots, monsieur Dumont pris la parole.
-Veuillez pardonner ma maîtresse, mais elle dois encore saluer certain de vos invité. Si cela ne vous dérange pas, elle viendra vous voir une fois ses devoirs terminés.
Lucile fixa l’homme un instant avant de sourire.
-Bien sur ! Tu viendra me voir rapidement d’accord ?
Aussi vite qu’elle était arrivé, Lucile reparti au près de son frère. Invité par monsieur Dumont, Angela commençais sa tourné de salutations. Après plusieurs heurs à échanger des politesse, Angela fini par s’isoler dans le jardin. Elle avait bien tenté de trouver Lucile, mais les décharges qu’elle ressentait lui était de plus en plus insupportable. Enfin seule, et ne ressentant plus de décharge, Angela baissa sa garde en s’adossant à l’un des nombreux arbres du jardin.
-Toi aussi tu ne supporte pas toute ces mondanités ?
Sursautant à l’entente de cette voix, Angela se redressa d’un seule coup.
-Je suis désoler, je ne cherchais pas à te faire peur...La voix du jeune homme était modulée, comme si il cherchait à la contrôle pour rassurer la jeune fille sans vraiment savoir comment s’y prendre.
Ce tournant vers l’homme, Angela reconnu Raphaël.
-Non...Ce n’est rien...Comme celle de Raphaël, la voix d’Angela avait du mal à se poser. Vous...Vous êtes venue prendre l’air ?
N’osant pas regarder l’homme dans les yeux, elle baissa le regard.
-Tu peu me tutoyer, je n’ai que deux ans de plus que toi.
-Je ne pense pas que cela soit vraiment approprié.
-Ça me ferais plaisir pourtant. À part ma famille, tout le monde me traite avec de grande manière...Je trouve ça un peu triste.
Relevant enfin les yeux. Angela prit un peu plus de temps pour détailler le jeune homme. Ses cheveux d’un blond d’orée, plaqué en arrière, brillaient d’une légère couleur bleutée avec les rayons de la lune. Ses yeux de diamant avait, quand à eux, prit une faible teinte marine.
-J’ai quelque chose sur le visage ?
Demanda t-il un doux sourire sur le visage.
-Vous...Tu as beaucoup changé.
En entendant la jeune fille le tutoyer comme par le passé, le sourire de Raphaël s’élargit encore plus.
-Tu veux t’asseoir un peu avec moi ?
-Tout le monde doit t’attendre, ils sont la pour toi.
-Ce qui les intéresses, c’est de se rapprocher de mon père. Que je parte quelques minutes ou non c’est la même chose. Tout le monde était plus intéressé par ton arrivée que par ma présence.
-J’avais remarqué...
Elle ne pu s’empêcher de toucher sa nuque. C’est à cette instant qu’Angela remarqua que malgré la présence de Raphaël, aucune décharge n’était apparu. Relevant son regard vers le jeune homme, elle le vit tendre la mains vers elle.
-Nous avons bien le droit de nous reposer un peu.
D’un air hésitant, elle fini par lui prendre la main. Il l’invita alors à s’asseoir près de l’arbre en sa compagnie. La conversation qui s’ensuivit était des plus timide. Sans leur grande tenue luxueuse, on aurait pu croire qu’il ne s’agissait là que de deux enfants comme les autres. Mais que se soit la grande cape au tissu tout aussi coûteux que les vêtements de cérémonie du jeune homme, ou les parure d’argent et la grande robe de la jeune fille. Tout trahissait leur statue et leur gloire. Le temps faisant, leurs timidités laissaient place à une assurance enfantine perdu.
-J’ai encore beaucoup de chose à apprendre.
-Tu t’en sors très bien je trouve.
-Je ne serais pas là si c’était vraiment le cas.
-Il c’est passé quelque chose ?
Secouant doucement la tête, Angela perdit son joli sourire.
-Je n’arrive pas a contrôler ma pierre.
-T’as pierre ? Celle de ta famille ?
Ce rendant compte de son erreur, la jeune femme se tourna de nouveau vers son ami. D’après les informations que monsieur Dumont avait réussi à glaner, la rumeur qui disait qu’Angela avait obtenue sa pierre bestiale avait fais le tour de la noblesse. Mais sans confirmation, cette rumeur n’était que ça, une rumeur. Et au vu des risque encouru par les porteurs des pierres, il était plus prudent que cela reste tel quel pour le moment.
-Oublie ça...
Visiblement inquiet, Raphaël n’avait pas l’air de vouloir laisser les choses se tasser.
-Tu sais, si quelque chose ne va pas tu peu m’en parler. Je préfère ça, plutôt que de me dire que tu affronte quelque chose toute seule.
Ne sachant plus trop ce qu’elle devait faire, Angela se mura dans le silence. Alors qu’elle cherchait un moyen de contourner la situation, la pierre d’Angela lui envoya une gigantesque décharge à la nuque. La douleur qu’elle ressenti n’était en rien comparable à celle qu’elle avait ressentie plus tôt. Prise par surprise, la jeune femme se recroquevilla sur elle même en poussant un petit cri de douleur.
-Angela ?! Ça ne va pas ?!
Alors qu’il s’apprêtait à soutenir son amie, Raphaël se stoppa net en voyant un mouvement dans son angle mort. Subitement, deux hommes en armure légère fondirent sur eux. D’un geste rapide, le garçon tira la jeune femme à lui, évitant l’assaut de justesse. Dégainant son épée, Raphaël s’interposa entre les deux assaillants et Angela. Durent sa longue absence, la jeune fille n’avait pas reçu d’entraînement au combat, la priorité était de lui apprendre les coutume et danger du monde aristocratique, pas le maniement de l’épée. Contrairement à elle, Raphaël était un as dans l’art de combat, il n’en avait presque jamais perdu un seul, si ce n’est ceux contre plusieurs de ses aînés. Mais aujourd’hui, il ne possédait qu’une arme de cérémonie, bonne à être accroché au mur. Quelques échanges suffit à briser la lame, ne lui laissant qu’un poignard au manche bien trop long pour sa courte portée. Malgré se désavantage, le jeune homme réussi à maintenir un certain équilibre contre les assaillants. Ne sachant que faire, Angela couru en direction du manoir pour appeler à l’aide, Raphaël fini par se faire submerger. En se tournant vers lui, elle vit le jeune homme à terre, l’un des agresseurs amorçant une attaque en direction de sa gorge. Le second quand à lui, s’approchait de la jeune femme à une vitesse vertigineuse. Une décharge plus forte que les autres frappa la jeune fille, la sonnant sur le coup. À cause, ou grâce à cela, le grand lion enfermé à l’intérieur de la pierre réagit immédiatement.
Connu comme étant un protecteur invincible jamais il ne laisserais son maître se faire blesser, tuer encore moins. De tout les grand animaux, le lion est le seul à sortir de sa pierre sans attendre l’ordre de son maître.
Alors qu’Angela tombait en avant, un grand lion blanc bondit hors de la pierre, déchiquetant l’agresseur le plus proche d’un seule coup de croc. Une fois ses quartes pattes au sol, il bondit avec une tel puissance qu’il atteignit l’homme se tenant au dessus de Raphaël en deux foulés. Comme son collègue, il ne lui fallu pas longtemps avant de finir charcuté.
Voyant les deux hommes se faire tuer de la sorte, Raphaël, qui n’avait pas pour habitude de voir un des grand animaux sortir de sa pierre sans l’accord de son maître, prit peur. Pensent que la bête pouvait s’en prendre à son maître, il fondit vers son amie dans le but de la protéger. Ne comprenant pas ses attention, le grand lion blanc bondit sur le jeune homme. Ce dernier essaya tant bien que mal de se protéger, mais la bête était bien trop puissante pour lui. Lui écrasant le visage, il se préparait à la lui arracher quand la voix d’Angela s’éleva dans les airs.
-ARRÊTE !
Le fauve se stoppa dans son mouvement, relevant légèrement sa patte, laissant alors entrevoir le visage charcuté du jeune homme. Reprenant difficilement sa respiration, Raphaël toussait de légère goûte de sang. Paniquée, Angela ne pouvait que répéter son ordre en boucle.
***
Revenant à l’instant présent, Angela caressait machinalement sa pierre depuis le départ de monsieur Dumont. Ce soir là, c’est Lucile qui avait retrouvé son frère et son amie dans les jardin. Elle avait immédiatement fais appeler son père, ce dernier fit appel au pouvoir du grand serpent pour soigner les blessures de son fils. Évidement la soirée avait touché à sa fin, et tout le monde avait été invité rentré chez eux. Malgré le fait que madame de Bellavie ai spécifier qu’elle n’y était pour rien, et que sans elle son fils ne serait peut-être plus de se monde, Angela ne remit plus les pieds dans la demeure de la famille. Si Lucile ne lui avait pas couru après, leurs amitiés se serais sûrement arrêté à cette accident. Aujourd’hui, les seuls fois où elle vit la famille de Bellavie, c’était lors de bal ou soirée mondaine donnée, soit par la familles royale, soit par un membre de la haute aristocratie qu’elle ne se pouvait de refuser. Et à chacune de leur rencontre, la jeune femme évitait Raphaël, ne se parlant que lors des salutations.
Fermant les yeux, Angela revit le visage du jeune homme. Des cheveux blond plaqué en arrière, des yeux de diamant qui ne laissait personne entrevoir le fond de ses pensées, un visage à la fois noble et sauvage. Rien de tout cela n’avait changé, bien que certains de ces traits c’était durcie avec le temps. Mais ce qui ressortait le plus aujourd’hui quand on parlait de l’homme, c’était ses immenses cicatrices au visage, semblable à des griffes qu’on n’y aurait planté. Aujourd’hui encore la culpabilité la ronge. Comment pouvait-elle le regarder dans les yeux après ce qu’il c’était passé ?
Prenant une grande inspiration, Angela détacha enfin son regard de la fenêtre pour observer les dossiers posé sur son bureau.
-Tu peu te dégourdir les pattes.
Ce dirigeant vers son siège, la jeune femme laissa sa place à un immense lion blanc. Alors qu’elle s’assit face à son bureau, lui se contentait de faire des cercles dans la pièce avant de s’allonger.
-Nous irons nous promener une fois les dossiers terminés.
Un soufflement bestial plus tard, et le lion c’était déjà endormi. Après cette accident, Angela avait pris sur elle pour s’entraîner à dompté se grand fauve. Elle avait également appris à contrôler ses actions malgré les décharges, ainsi qu’à se défendre en cas de nouvel attaque. Elle n’était pas maître en la matière, mais elle savait tenir une lame.
Un dernier regard vers son félin, et la jeune femme reprit son travaille. Bientôt le couronnement aller avoir lieu, bientôt les choses allait changer.
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mokarosenoire · 2 years ago
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Chapitre 2
Le pouvoir d’une pierre
Trois semaine venaient de s’écouler, mais aucune lettre n’était arrivé. La mort du roi avait fait le tour du pays, pourtant il n’y avait aucune information sur le couronnement prochain dans le journal. Cette absence inquiétait grandement la noblesse.
-Ne te ronge pas les ongles Lucile, ce n’est pas de ton rang.
Assise dans les jardins du manoir Dulion, le visage d’ange de la jeune femme était tiré par l’inquiétude.
-Comment tu peu être aussi calme Angela ?! Ça fais deux semaines que le roi n’est plus, et il n’y a aucune nouvelle du couronnement !
Contrairement à son amie, Angela était plus intéressée par la rubrique jeunesse que par la politique.
-Un couronnement prend du temps à préparer.
-Père dis que ça n’a jamais été aussi long !
-Il y a un début à tout.
Lucile avait l’air au bord des larmes. On aurait pu croire que c’était elle qui n’avait pas présenté ses respects. Monsieur Dumont sortit un mouchoir de sa poche et le tendit à la jeune femme. Essuyant les quelques larmes qui avait roulée sur ses joues, elle prit la parole.
-Et si il ne t’envoyait jamais d’invitation...
-Je resterais ici pour travailler le jour du couronnement.
-Ne plaisante pas avec ça ! Si tu ne reçois aucune invitation tu deviendra la risée de la noblesse !
Sa voix nasillarde avait doublé de volume, ce qui obligeait Angela à enfin lever les yeux vers elle. En voyant son amie dans cet état, elle ne put s’empêcher de lancer un regard à son majordome. Alors qu’elle espérait un peu de soutien, Monsieur Dumont n’avait pas l’air de vouloir lui venir en aide, obnubilé par la chaleur du thé.
-Comment fais-tu pour rester aussi calme ? Sa voix était redevenue plus douce, comme une mélodie chatouillant les oreilles.
-Je travaille.
Contrairement à Angela, Lucile vivait encore grâce au activité de ses parents. Le chef de la famille de Bellavie est l’un des connétables de la garde royal, sa femme, madame de Bellavie est écrivaine à succès. Elle était majoritairement connue des nobles demoiselles, ses histoires de drame et d’amour étant très populaires au près d’elles. L’aîné, Raphaël de Bellavie, est l’un des lieutenants d’une des nombreuses compagnies royal. C’est lui qui héritera des biens de la famille. Lucile, quand à elle, attend de trouver un fiancé répondant à ses critères. C’est à dire un jeune homme, beau, fortuné, avec de bonne manière, attentionné...La liste de la jeune femme était encore longue. C’est la raison pour la quelle Lucile n’aurait sûrement jamais à poser les pieds dans le monde du travail.
Angela, quand à elle, dût commencer son apprentissage pour devenir le maître de la famille Dulion à l’âge de 7 ans, seulement 2 ans après son entrée dans la société. Seulement 2 ans après sa «rencontre» avec le prince.
Dans un sens, Angela enviait la naïveté de son amie. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas lâchée prise. Être libre de rêvasser, pouvoir lire le journal sans se focalisé sur une rubrique en particulier, être capable de danser avec un homme sans se demander quel prestige il recherche. Pouvoir vivre loin du doute et de l’insécurité.
-Je t’envie Angela. Tu ne t’inquiètes jamais de rien toi.
Perdu dans ses pensées, Angela avait complètement oublié la présence de Lucile. Un petit sourire au lèvre, la maîtresse Dulion prit la parole d’une voix cristalline.
-Merci.
Angela détestait plus que tout jouer les demoiselles parfaites, mais elle en était bien obligée.
-Puisque tu t’inquiète tant pour cette invitation, pourquoi n’irions nous pas faire un tour dans les rues de Llyne ? Peut-être trouveras-tu une idée de robe pour le jour du couronnement.
Lucile eut l’air d’avoir oublié tous ses problèmes. Un grand sourire sur le visage, elle tapota énergiquement des mains dans un petit rire semblable au tintement d’une clochette.
-Oh oui ! Nous pourrions nous trouver des robes similaire !
-Je ne pense pas que se soit possible, mais voyons.
La maîtresse Dulion se leva de manière gracieuse, refermant son journal et faisant signe à son majordome de préparer ses affaires. Lucile quand à elle, se releva rapidement, non sans une once de bonne manière.
-Attends moi dans le petit salon, j’aimerais me changer.
Sans attendre plus longtemps, de Bellavie suivie l’un des servants s’occupant généralement des invités. Monsieur Dumont, qui rangeait les pâtisseries et la vaisselle, ne put s’empêcher un petit rire en voyant l’expression déconfite de sa maîtresse.
-Tu as l’air de vouloir nous accompagner, veux-tu que je te garde une place dans la calèche ?
Le sourire de l’homme disparut aussitôt.
-Ne vous dérangez pas pour moi madame.
Cette fois-ci, c’était Angela qui ne pouvait réprimer un rire.
Debout en sous-vêtement et tournure, Angela regardait ses domestiques s’affairer à trier l’ensemble choisi. La robe qui a été sélectionnée est un costume bien connue des dames de la haute, majoritairement les femmes ayant une autonomie financière comme madame Dulion ou madame de Bellavie. Sans grande surprise, les couleurs choisi étaient celle représentant sa famille. La longue jupe est de la couleur des bleuets, et le veston d’un gris ardoise. Les froufrous pendent de part et d’autre sont assorti à son haut, et les décoration et rebords de se dernier étaient assorti à sa jupe. Pour finir l’harmonie de cette tenue, les domestiques ajoutèrent des nœuds de grandeur différente. L’un d’eux était accroché à l’arrière de son jupon, l’autre était attaché autour de son coup.
-Madame.
Une fois la robe enfilée, il était temps pour elle d’arranger sa coiffure. Il est courant de voir les grandes dames s’attacher les cheveux le plus haut possible pour laisser apercevoir leur nuque. Mais Angela ne supportait pas de ressembler à tout le monde, alors elle préférait laisser les cheveux tombés sur son dos. Pour ne pas qu’elle soit dérangé, sa coiffeuse lui attacha les cheveux en une tresse de blé avant de lui épingler un petit chapeau orné d’une grande plume sur le dessus.
Une fois prête, la jeune femme se releva pour se voir dans le miroir. Elle était superbe, parfaite même. Mais c’était si lourd. Tout était si lourd.
-Madame de Bellavie vous attend madame.
Monsieur Dumont se tenait à coté de la porte, légèrement courbé en avant.
-Je suis prête.
Un sourire parfais au visage, la jeune femme descendit l’un des grands escalier, faisant claquer ses grands talons sur chacune des marches.
-Tu es si joli !
Sautant presque sur place, les yeux de Lucile scintillait telle des diamants poli par le meilleur des artisans. À l’instar d’Angela, la jeune femme avais les cheveux attaché en une grande tresse, la sienne était cependant positionnée de coté. Sa robe ressemblait également beaucoup à un costume porté par son amie, mais elle laissait largement entrevoir un profond décolleté. Il fallait être idiot pour ne pas voir que Lucile copiait Angela.
-Merci.
Les deux jeune femme entrèrent très vite dans la petite calèche.
-Tu as pris ta pierre.
Arrachant son regard du paysage qui défilait par la petite fenêtres, Angela accorda de nouveau son attention à son amie.
-Je ne la quitte jamais, tu devrais le savoir.
-Mais ça ne va pas avec ta robe.
Angela ne pu s’empêcher de caresser le collier d’où pendait la pierre. Ce bijoux était donner de génération en génération, et chaque maître de famille y implante sa propre pierre. Celle d’Angela ressemblait à une Tanzanite d’où l’on pouvais voir, pendant de bref instant, une sorte de lion blanc s’y balader avant de disparaître. Deux fauve maintiennent la pierre, l’empêchant de tomber.
-J’y tiens.
Le ton sec d’Angela invitait grandement à stopper la discutions.
-Je suis désolée.
Lucile baissa la tête d’un air coupable. Absorbée par sa pierre, Angela ne prêtait plus attention à ce qui l’entourait.
La pierre qui absorbait autant l’esprit d’Angela avait pour nom : «Pierre bestiale». Seul les personnes étant née sous la bénédiction d’un des six grand animaux : Le lion, le coq, l’aigle, le cerf, le loup et le serpent, pouvait posséder l’une de ces pierres. Chacun de ces animaux choisi une famille à servir, et sans surprise la famille Dulion avait été bénie par celui du Lion. On dit que pour recevoir la bénédiction du grand animal de sa famille, il fallait reproduire la toute première rencontre avec la bête. Certaine de ces familles on tendance à forcer une rencontre, et d’autre attendent simplement qu’elles arrivent.
Angela avait rencontrée sa bête après la mort de ses parents, alors que la jeune fille c’était complètement refermé sur elle même. Malgré la présence de Monsieur Dumont, l’enfant refusait de s’alimenter. Le soir où le grand lion est apparu, cette dernière était grandement affaiblie. Alors qu’elle regardait le ciel étoilé, une lueur blanche apparu près du lac situé dans le jardin familial. Elle, qui ne voulait plus sortir de sa chambre, c’est retrouvé absorbée par cette lueur inconnue. La jeune fille arpenta les grands couloir du manoir, se retrouvant bien vite dans les jardins. Monsieur Dumont avait bien remarqué l’escapade de sa protégée, mais il avait déjà vu ce comportement des années plus tôt, quand le maître de la famille Dulion avait reçu sa propre pierre. En arrivant devant le grand lac, Angela vit le grand lion blanc fixé un point de l’autre coté du lac. De ce qu’elle pouvait voir, il n’y avait rien qui aurait pu intéresser une telle bête sur l’autre rive. Sans une once de menace, le grand lion posa les yeux sur l’enfant avant de reposer son regard sur l’horizon. Après un instant à se tenir compagnie, Angela posa machinalement une main sur le pelage soyeux. Le glorieux animal s’évapora doucement, un dernier regard à sa nouvelle amie et la seconde qui suivie la pierre refermant le pouvoir du fauve reposait dans la paume de sa petite main. Ce soir là, une détermination nouvelle était née en elle, une détermination qu’elle ne comprenait pas vraiment, mais dont-elle connaissait la provenance.
Revenant dans l’instant présent, Angela observa son amie pendant une seconde. Contrairement à elle, Lucile et Raphaël n’avaient toujours pas rencontré le grand serpent ayant bénie la famille de Bellavie. Il lui est donc impossible pour elle de comprendre l’importance d’une telle pierre.
Répriment un soupir, Angela pris la parole.
-Sophie et Cédric Beaumanoir sont les meilleurs dans le domaine des tenues bal, tu veux aller les voir en premier.
Lucile, qui n’avait plus dit un seule mot depuis le mutisme de son amie, releva la tête avec un grand sourire sur le visage.
-C’est là-bas que ma famille prend toute nos tenues !
Évidement, c’est dans cette boutique que tous les nobles commande leur tenues de bal. C’est bien pour cette raison qu’Angela avait proposée leur boutique. Plus il y aura de noble, plus elle entendra les dernières nouvelles. Ça et le fais que plus vite elles trouveront une robe, plus vite elle rentrera chez elle.
Arrivée dans la rue commerçante, les deux jeune femme sortirent de la calèche. La devanture de la boutique était faite de deux fenêtre en arcs, on pouvait y voir des chapeaux de toute forme et de toute taille d’un coté, et des costumes et des robes de l’autre. Au dessus de la porte, en grosse lettre blanche, on pouvait y lire : «Beaumanoir tissue». En entrant à l’intérieur, une femme d’âge mûr se précipita sur les demoiselles.
-Bienvenue ! Ravie de vous revoir mes dames, que puis-je faire pour vous.
L’apparence excentrique de Sophie Beaumanoir n’avait pas changé depuis la précédente visite d’Angela.
-Nous somme ici pour commander une robe en vu du couronnement prochain.
En entendant les mots de la maîtresse Dulion, le visage de la propriétaire se mit à rayonner.
-Mais bien sur ! Qu’est-ce qui vous ferais plaisir ? J’ai des suggestions si cela vous intéresse.
Un sourire figé sur le visage, Angela voulait tout sauf entendre ses suggestions. Quand elle commence à palabrer, cela peu durée une éternité.
-Oh oui ! Vous avez toujours de si bonne idée !
Ce n’était évidement pas fais avec de mauvaise intention, mais en entendant son amie, le sourire d’Angela se crispa un instant. Répriment un soupire, la jeune femme se contenta de suivre Madame Beaumanoir au fond de la boutique.
C’est ici que la propriétaire avait pour habitude de présenter ces idées, prendre les mesures, ou, comme elle aimait si bien le dire, trouver l’inspiration. La pièce ressemblait à un petit salon. Plusieurs fauteuils positionnées en demi cercle autour d’une petite table entouré de grand rideaux rouge.
Angela s’assit sur l’un des fauteuils, Lucile s’empressa alors de l’imiter. Alors que Madame Beaumanoir servait le thé, son marie, Cédric Beaumanoir, entra expressément dans le petit salon. Chose qui ne plus visiblement pas à sa femme et à Lucile, la première lui offrant un regard noir et la seconde se relevant par surprise. Angela était la seule à être restée parfaitement calme. La raison était très simple. Juste avant l’entré de l’homme, la pierre autour de son coup lui avait envoyer une sorte de décharge à la nuque. Ce genre de chose lui arrivait toujours quand une personne hostile s’approchait un peu trop de la jeune femme. Plus la menasse était grande, plus la décharge était forte.
Chaque animal octroyait un pouvoir différent au membre de sa famille, le lion est connu comme étant un protecteur invincible. Son pouvoir n’est pas le plus impressionnant, mais bien maîtrisé il peu être redoutable. De ce fait la pierre d’Angela lui offrait la capacité de prévoir un danger, peu importe le niveau.
-Je suis en rendez-vous. La voix sèche de Madame Beaumanoir aurait fait céder le précédent roi en personne.
-Je peux te parler un instant. La voix tremblante de l’homme trahissait quand à lui son malaise.
-Je-suis-en-rendez-vous.
Le regard de l’homme passa rapidement sur Angela, en voyant ça, la jeune femme ne pu s’empêcher de sourire. Monsieur Beaumanoir n’était pas très douer pour cacher ce qu’il ressentait, cela le rendez assez facile à lire.
-Vous pouvez y aller, nous réfléchirons à la robe que nous voulons en attendant.
Le regard noir de Sophie venait de redoubler d’intensité, chose qu’Angela n’aurait jamais cru possible. Mais si il y a une chose qui énerve plus Madame Beaumanoir que d’être déranger en plein travail, c’est de louper une affaire. Si Angela lui fait penser qu’elle peut perdre une cliente, peu importe ce que Monsieur Beaumanoir veut, il ne l’obtiendra pas.
-Bien sur. Je suis à vous dans une minute.
Sans attendre, elle prit son mari par le bras pour le faire sortir. Lucile se rassie en fixant la porte.
-Tu crois qu’ils ont un problème avec une commande ?
-Qui sait.
Comme à sont habitude, Angela ne laissait pas ses pensées transparaître. Lucile quand à elle, avait les yeux rivé sur la porte, si elle le pouvait elle irait espionner leurs discutions.
Griffonnant quelques mots sur un morceau de papier, Angela était absorbé par sa nouvelle occupation. Alors que la jeune femme finissait d’écrire, Madame Beaumanoir refit son apparition, un grand sourire sur le visage. Comme elle l’avait promis, elle était de retour en une minute.
-Je suis toute à vous !
Aucune décharge ne traversa la nuque d’Angela à l’approche de la femme.
-J’espère qu’il n’y a aucun problème...La voix douce de Lucile trahissait la bienveillance de sa question.
-Bien sur que non ! Où en étions nous ? Ah oui ! J’ai de magnifique idée à vous partager !
Après des heurs à partager ses «brillantes» idées, Madame Beaumanoir accepta d’écouter les suggestions de Lucile. Ces deux là s’entendaient si bien, on pourrait croire à deux partenaires.
-Pourquoi pas des manches bouffante alors ?
-Ce serait si joli !
Cela devait bien faire une trentaine de minute qu’elle échangeait sur la présumé robe de Lucile, et Angela commençait à perdre patience. De ce qu’elle avait retenue, la robe de la jeune femme aurait un corset vert avec des épaules dénudé, et des volant couleur bronze au niveau de la poitrine. Les tissu recouvrant le haut de la jupe aurait la même couleur que le corset et à l’inverse le jupon serait de la même teinte que les volant. Et évidement il ne fallait pas oublier les manches bouffantes. Tous ces mélange de couleur étaient évidement celle de la famille de Bellavie. Après une dizaine de minute supplémentaire à choisir l’apparence des chaussures, Madame Beaumanoir passa enfin à Angela. La jeune femme se leva alors.
-Je vous fait entièrement confiance. Dit-elle en tendant le morceau de papier à la propriétaire.
Le regardant rapidement, la femme reteint un hoquet de surprise.
-Vous êtes formidable madame ! Comme d’habitude.
-Si possible, nous aimerions avoir nos robes avant la fin de la semaine.
-Mais bien sur, tout ce que vous voudrez.
Accompagnant les jeunes femme, Madame Beaumanoir les salua poliment. Cependant, quand elles passèrent devant Monsieur Beaumanoir, une décharge parcourue la nuque d’Angela. Une fois dans la calèche, Angela ordonna de se rendre à la résidence de la famille de Bellavie.
-Tu voudrais rester manger ? Je suis sur que mon frère en serait très heureux.
Angela tourna légèrement la tête vers Lucile, la fixant un instant.
-J’ai du travail.
-Une prochaine fois peut-être.
Le ton enjouée de Lucile détonait avec le froid sourire d’Angela.
-Tu as demander quoi comme robe cette fois-ci ?
-C’est un secret.
-Ohhh ! C’est pas drôle !
Une fois son amie chez elle, Angela donna l’ordre à son cocher de rentrer au manoir Dulion. En s’éloignant de la résidence de Bellavie, la jeune femme vit une ombre se tenir à la porte d’entrée. Elle n’avait pas besoin de s’attarder plus longtemps pour savoir de qui il s’agissait. Raphaël de Bellavie avait pour habitude d’attendre sa sœur quand cette dernière rendait visite à son amie.
Après plusieurs minute d’attente, les mûrs du manoir Dulion firent leur apparition à la fenêtre de la petite calèche, ce qui rassurait grandement la jeune femme. Comme à son habitude, Angela s’isola dans son bureau à son retour. Ce ne serais qu’une vingtaine de minute plus tard, alors qu’Angela était perdu dans la contemplation de son jardin le regard dans le vague, qu’une voix retenti dans la piece.
-Vous avez l’air bouleversée madame. Monsieur Dumont se tenait à la porte, un chariot de thé dans les mains.
-Je n’ai pas soif.
Si on ne connaissait pas la jeune femme, le ton glaciale qu’elle venait d’utiliser aurait fait fuir n’importe qui. Heureusement Monsieur Dumont fréquentait Angela depuis sa plus tendre enfance, et bien qu’elle ait changé au files des années, il la connaissait presque autant qu���elle se connaissait elle même.
-Mais moi si.
Se servant une tasse de thé, il s’assit sur l’un des fauteuils positionné près de la fenêtres ou se tenait Angela. Il est inutile de précisé qu’une tel attitude n’était pas bien vu pour un majordome, mais la jeune femme n’y prêtait aucune attention.
-Si vous fixez cette fenêtre assez longtemps, peut-être verrez-vous un trou y apparaître.
En entendant ces mots, Angela retourna son attention vers son majordome. Elle connaissait cette manière de parler, il faisait toujours ça pour la rassurer quand qu’elle était inquiète.
-Je vais bien.
-Je n’en doute pas.
Un silence régna dans la pièce, un silence si lourd que les morts eux même n’auraient voulu le coupé.
-Il était là. Prononça t-elle enfin.
-Vous avez ramenée mademoiselle de Bellavie chez elle.
-J’avais entendu dire qu’il était partit au village de Pavv pour y distribuer des vivres.
Monsieur Dumont se leva de son fauteuil et posa sa tasse sur la petite table d’argent à proximité.
-Le roi est mort, il se devait de revenir.
-Lucile ne m’a rien dit avant que je n’ordonne de la ramener.
-Avec tout le respect que je lui dois, mademoiselle de Bellavie n’est pas des plus futée.
Ne voyant pas sa maîtresse réagir, Monsieur Dumont reprit la parole.
-Je sais que c’est difficile, encore maintenant, mais il ne vous en a jamais tenu rigueur.
Comme précédemment, seul le silence lui répondit. Dans se genre de moment, il n’y avait qu’une chose qui pouvait calmer Angela. La solitude.
-Je vous laisse le thé madame, quand-
-Tu peu le reprendre.
-Bien madame.
Le bruit de la vaisselle s’entrechoquant résonna quelques secondes dans la pièce, suivit de près de celle d’un chariot que l’on poussait vers la sorti.
-Donne le au servant qui son en pose.
Toujours captivé par ce qui se passait par la fenêtre, Angela avait dis ces mots d’un ton sec et désintéressé. Avec une petit révérence, l’homme sorti définitivement de la pièce.
Angela ne détestait pas Raphaël de Bellavie, loin de là même. Quand ils étaient enfant, le jeune Raphaël avait pour habitude de se moquer de la petite Dulion. Quand les deux familles s’invitaient à boire le thé ou qu’elles se voyaient lors de soirée mondaine, les deux jeunes filles jouaient toujours ensemble, souvent à faire les grandes. C’est dans ces moments là que Raphaël venaient se moqué d’elles. Elles étaient toujours trop bêtes, trop gamines, trop fleurs bleus. Pour des enfants, le comportement de Raphaël était simplement méchant et idiot, mais pour des adultes capable d’interpréter chaque petit rougissement et chaque petite pique, le comportement du garçon avait plus l’air de celui d’un enfant qui ne savait pas comment montrer ses sentiments. À la mort de ses parents, la petite Angela est restée enfermer chez elle jusqu’à ses quatorze ans. Pendant ces sept années d’absence, la jeune fille avait appris toutes les bonnes manières qu’une femme de la haute devait connaître, mais également tout ce qu’un maître de maison devais savoir pour mener à bien une entreprise telle que celle des Dulion. Cependant, il lui était impossible d’apprendre à contrôler les pouvoirs de sa pierre bestial. Ses pouvoirs ne s’activant qu’à l’approche d’une personne hostile, la seule manière pour elle d’apprendre à les contrôler était de se mélanger à la foule. C’est là raison pour la quelle, lorsque la famille de Bellavie à invité Angela à la soirée honorant l’entrer de Raphaël dans l’ordre des chevaliers, cette dernière, avec l’accord de Monsieur Dumont, accepta l’invitation. Elle qui pendant toute ces années n’avait accepter aucune invitation, même celle de son amie. Elle avait prit un long moment pour prendre cette décision. Et pourtant, si elle pouvait retourner en arrière, jamais elle ne se serait rendu à cette soirée.
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mokarosenoire · 2 years ago
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Chapitre 1
Le roi est mort, vive le roi
-Tu l’a déjà rencontré ?
-Rencontrer est un bien grand mot. Je l’ai salué lors de son 7ème anniversaire, ça fait presque vingt ans maintenant.
-C’est déjà beaucoup !
Comme à son habitude, Lucile de Bellavie est une vraie commère, surtout quand cela concerne la famille royale. Sans attendre la moindre réponse, Lucile se leva d’un bond pour observer la fenêtre. Sa longue chevelure doré, élégamment attachée, brillait autant que les reflets du soleil. Ses yeux, couleur diamant, fixait un point précis dans le paysage.
-Elle est encore allumée. Déclara t-elle dans un murmure.
Assise à la table du petit salon, Angela Dulion sirotait sa tasse de thé en lisant le journal. La jeune femme, aux cheveux corbeau, n’avait nullement l’air intéressée par ce qui se passait en dehors de la petite table dorée. Elle n’est évidement pas dupe aux agissement de son amie. Aujourd’hui le roi est souffrant, et la bougie annonçant son départ imminent est posée face à la fenêtre de la chambre royale. C’était également la raison de sa venue dans la résidence qui lui était réservé au palais. Si elle n’avait pas reçu le message du héraut, jamais elle ne ce serait déplacer. Tout au palais était luxueux, à tel point que même les nobles les plus riches paraissaient pauvre en comparaison. Que se soit les grands canapé en velours rouge, éparpiller de manière harmonieuse dans la grande salle. Les grands rideaux cramoisi, filé de rose doré à ses extrémités, entoure les grandes fenêtres creusés dans le mur recouvert d’acajou. Sans parler des nombreux fauteuils et chaises assortis aux canapés, ni toutes les décorations et reliures sur les murs. Toute cette luxure à outrance la faisait suffoquer.
Un petit gâteau en main, Angela en pris une bouchée quand Lucile poussa une exclamation.
-Le grand maître est sorti ! Hurla t-elle. Il s’approche de la bougie ! Ne me dis pas qu- Il l’a éteint !
Pendant le récit de la jeune femme, un brouhaha se faisait entendre dans toute la cour royale. Le silence retomba pendant presque une seconde entière. Ce délai dépassé, Lucile couru pour sortir de la demeure réservée aux Dulion aux palais royal, suivi d’un énorme tumulte.
Toujours assise à sa table, Angela fit un signe à l’un de ses servants.
-Madame ?
-Je crois me rappeler que certain d’entre vous ont des enfants. Distribuez le reste des gâteaux pour qu’ils puissent en profiter, s’il en reste gardez les pour vous.
-Bien madame.
Le silence reprit vite sa place dans le palais. Une fois son thé et son journal terminés, Angela se leva pour prendre une nouvelle fois la parole.
-Préparez mes affaires, nous retournons au manoir.
Les servants, présent dans la pièce, se recourbèrent tous en même temps, comme une chorégraphie bien exécutée, avant de se mettre en action.
Contrairement à d’autres nobles, Angela Dulion n’avait pas pour habitude de vivre au palais royale, et ce malgré le lien d’amitié qui uni leurs deux familles.
D’après les sources, lors de la guerre qui a opposé les royaumes de Llyne et Onryx il y a des centaines d’années, le maître de la maison Dulion aurait sauvé son roi au prix de l’un de ses bras.
Dans la calèche menant au manoir, Angela ne pouvait s’empêcher de repenser à la façon dont les yeux de son père brillaient quand il lui racontait l’histoire de ce fameux sauvetage. D’après lui, le roi et son ancêtre avait dû s’abriter dans un village ravagé d'une précédente bataille. Un groupe d’une centaine de soldats d’Onryx, recherchant les deux hommes, entra dans le village. Sans attendre l’ancêtre Dulion prit le roi pour le mettre à l’abri. Grâce à l’ingéniosité et à la force aussi bien physique que magique du maître de la famille, il réussi à mettre ses assaillants en déroute.
Un léger rire raisonna dans la calèche. Quand Angela était petite, elle adorait entendre son père lui raconter cette histoire, mais du haut de ses 24 ans, elle sait depuis longtemps qu’il enjolivait son récit. Pourtant, malgré ces nombreux ajouts, l’histoire gardait le plus important. Le Duc Dulion dû faire barrage de son corps pour empêcher les soldats d’Onryx d’atteindre le roi. Ces derniers étaient plus une dizaine qu’une centaine cependant. Son dévouement lui a valu la confiance et l’amitié de la famille royale, et ce même plus d’un siècle après la fin de la guerre.
Angela posa sa tête sur le rebord de la fenêtre. Le paysage verdoyant, le confort des sièges et la couleur semblable aux bleuets des rideaux virevoltant au vent. Toutes ces familiarités firent divaguer son esprit au jour de sa «rencontre» avec le prince, ou le roi, si on tient compte des récents évènements. Contrairement à beaucoup de nobles dames, elle n’a jamais aimé aller à ces grands bals luxueux. Lors de ces soirées, il fallait toujours faire attention à la façon de se comporter, de se tenir ou de parler. Tous ces faux-semblants la fatigue au plus haut point. Mais en ces temps, Angela n’était pas consciente de toute la fourberie et la cruauté cachées dans la haute société. Alors ce jour-là, elle était plus qu’heureuse de pouvoir suivre son père lors de l’un de ces grands bals au palais. Sur la route, la petite Dulion ne pouvait s’empêcher de contemplé la grande calèche blanche et bleu, au couleur de sa famille. La grande peinture au plafond représentant un grand lion d’argent, les armoiries de leur maison, semblait veiller sur eux. La joie qu’elle ressentait sur le chemin l’empêchait de rester en place, surtout en voyant les grandes portes du palais royal de sa petite fenêtre. Lors de l’anniversaire d’un membre de la famille royale, il est commun de voir les nobles se bousculer avec leurs enfants pour qu’ils puissent se rapprocher de l’héritier. Évidemment le père d’Angela avait fait de même. Quand est arrivé le tour des Dulion, la petite Angela leva les yeux vers le prince, il était droit comme un I. Son expression était comme sa position, tirée à quatre épingles. Pour autant, il était loin d’être aussi à l’aise qu’il voulait bien le faire croire, surtout au vu de ses regards furtifs à l’égard de son père. Bien sûr, la petite Angela n’avait pas remarqué ces petits détails. Le comportement du jeune homme lui était étrange, toutes les personnes qu’elle connaissait avait un grand sourire sur le visage. Elle n’avait jamais vu une personne aussi froide et distante. Elle n’était pas habituée à ça.
Le prince...Le roi vient de perdre l'une des personnes à qui il tenait le plus, mais il lui est interdit de faire son deuil. Partir sans présenter ses respects au nouveau roi est mal vu, voire blasphématoire. Mais comment Angela pouvait décemment courir retrouver le prince dans le but d’être la première à obtenir ses faveurs, et réussir à se regarder dans la glace ? Sans la relation entre leurs deux familles, Angela ne serait pas aussi sereine après cette transgression. Le couronnement officiel aura lieu au milieu du mois prochain au plus tard, elle attendra ce jour pour lui présenter ses respects. Beaucoup lui en tiendront sûrement rigueur, le nouveau roi également. Pour autant cela ne dérangeait pas Angela. Ils ne s’étaient parlés qu’une seule fois il y a presque vingt ans, les ressentiments qu'il pouvait bien avoir à son égard était le dernier de ses soucis. Elle préférait mille fois être la risée du palais, de la noblesse même, si ça permettait au roi de faire son deuil.
La petite fenêtre à l’avant de la calèche s’ouvrit légèrement.
-Nous somme bientôt arrivés madame.
Aussi rapidement qu’elle s’était ouverte, la minuscule fenêtre se referma d’un seul coup. Un soupire s’éleva dans la calèche. Bientôt Angela sera de retour dans son manoir, bientôt elle pourra se reposer sans que personne ne l’observe ou ne la juge.
Arrivée à la résidence des Dulion, la calèche s’arrêtait au pied de l’immense escalier menant à la porte d’entrée. De la fenêtre, on pouvait voir un servant descendre les longues marches de marbre blancs au pas de course, tout ça dans le seul but d’ouvrir la porte de la calèche le plus vite possible.
Une fois sortie, Angela se mit à fixer l’escalier du regard. Elle détestait plus que tout monter ou descendre des marches avec ses grands talons et ses lourdes robes. Avec beaucoup d’effort, Angela réussi à atteindre la porte d’entrée sans louper une seule marche. Comme pour la calèche, c’est un servant qui ouvrit la grande porte d’argent du manoir. Une ligne de servants était posté de chaque côté de la porte, en voyant que le maître des lieux était de retour, tous la saluèrent. Le hall d’entrée était rempli de personnes, une dizaine par ligne, pourtant pas une once de chaleur n’en ressortait.
-Bon retour chez vous madame.
William Dumont, le majordome de la famille Dulion depuis une vingtaine d’années, était posté au centre des deux escaliers de marbres blancs et bleu nuit menant à l’étage. Angela ne pu retenir un sourire en le voyant. Les grandes fenêtres de l’étage laissaient la lumière tomber sur les cheveux grisonnant et impeccablement plaqués de l’homme.
Il y a dix-sept ans, quand la maladie emporta les parents d’Angela, c’est monsieur Dumont qui s’occupa de la petite Dulion. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Il était sévère mais juste, et même s’il ne l’avouera jamais, il y a bon nombre de bêtises qu’il a laissé passer.
Angela venait de faire une chose indigne de la noblesse. Elle le savait, Monsieur Dumont était furieux.
-Je vais dans mon bureau.
-Le thé sera bientôt près. Dit-il d’un ton réprobateur.
Maintenant elle en était plus que sûre...Elle allait se faire taper sur les doigts.
En montant les grandes marches en se tenant à la rambarde. Son regard serpentait ça et là, regardant les petits fauteuils et les rideaux d’une myriade de bleu, les ornements, les rebords de meubles et certaines décorations murales étaient faite d’argent. Sans parler des armoiries familial centré sur certaine parcelle mur. Toute ces familiarité la rassurait, malgré la froideur des lieux. Après des jours au palais royal à attendre la mort du roi, elle était enfin chez elle.
Assise dans la grande pièce remplie de livres, Angela regardait les montagnes de dossiers qui s’étaient amassées sur son bureau depuis son absence. Tous les dossiers avaient été triés du plus au moins urgents. La famille Dulion était connue pour ses jouets et ses bonbons pour enfants. Angela prit l’un des dossiers urgents en mains, et commença à le feuilleter. La grande cheminée derrière elle était encore éteinte en ce début d’octobre, et les grandes fenêtres positionnées à l’ouest illuminaient la pièce d’une lueur orangée. Quelques dossier pris en charge plus tard, Monsieur Dumont entra dans la pièce, un chariot de thé entre les main. L’orange avait fait place à un bleu glacé qui refroidissait la pièce.
-Tu as fait du bon travail pendant mon absence. Comme d’habitude.
-Merci madame.
Son ton réprobateur n’avait pas disparu malgré le temps.
-Tourner autour du pot ne te ressemble pas.
Monsieur Dumont leva enfin ses yeux d’argent vers Angela, la fixant d’un air renfrogné.
-Le roi est mort.
-J’ai entendu ça.
Toujours concentré sur le dossier qu’elle avait en main, elle n’avait pas l’air de prendre la mort du roi au sérieux.
-Angela ! La voix grave de l’homme porta dans toute la pièce.
Tous les servants savaient que Monsieur Dumont était proche d’Angela, mais il était rare de les entendre parler de manière si informelle.
-Tu es folle ?! Partir sans lui présenter le moindre respect, même la famille royale ne s’autoriserait pas une telle chose !
-Heureusement que je ne suis pas un membre de la famille royale alors.
-Vos ancêtres n’ont pas protégé vos liens avec la famille royale pour que vous détruisiez tout par égoïsme !
-Espérons que ce ne soit pas le cas.
La désinvolture d’Angela avait pour habitude d’exaspérer Monsieur Dumont. Elle le savait bien, et c’est pour cette raison qu’elle agissait toujours de la sorte quand il lui faisait ce genre de leçon.
-Tu es une vraie tête de mule.
-J’irais lui présenter mes respects le jour du couronnement.
-Ça ne changera rien à ce que tu as fait.
-Je ne serais pas la seule à lui présenter mes respects ce jour-là, malgré ma petite erreur, le prince ne m’en tiendra pas rigueur.
-Le roi.
Angela leva à son tour ses yeux indigo vers son majordome.
-Pardon ?
-Le roi est mort, vive le roi.
La jeune femme ne dû pas réfléchir plus longtemps avant de comprendre à quoi il faisait référence. Un long silence régna dans la grande pièce. Monsieur Dumont servie une tasse de thé à l’odeur de rose à Angela.
-C’est noble de votre part, mais une seule personne ne peut changer les choses.
Angela fixa la tasse posée sur son bureau. Même en colère, Monsieur Dumont lui avait servi son thé préféré.
-Il faut finir le travail avant de recevoir l’invitation pour le couronnement.
Reprenant son masque de majordome, Monsieur Dumont salua sa maîtresse avant de sortir du bureau. Concentrée sur ses gros dossiers, Angela était loin de savoir ce qui allait arriver lors du couronnement. Lors de sa première rencontre avec le prince, elle n’était qu’une enfant. Aujourd’hui Angela est une adulte, bien différente de ce à quoi le prince avait l’habitude. Et très bientôt, Angela se rendra compte que le prince est loin de n'être que l'homme de pouvoir qu'il était.
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mokarosenoire · 2 years ago
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Tu m'a trouvé, Et mon monde c'est éclairé Tu m'a touché Et mes pas son plus légers  Ce monde pourrait Décidé de s'effondré Mais tu resterais ici  Quelque chose de tacite nous a réunis Feignant, réalité, amitié, sagesse   Je te défendrai Resterais près de toi Ainsi je te rendrai toute ta gentillesse   Tu m'a trouvé Et un feu m'a avalé  Tu m'as touché Et fleuri comme une fleur   Tu es avec moi Je me blottis contre toi en silence, caché Je me bats pour toi   Je me bats pour toi
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mokarosenoire · 2 years ago
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À partir du 6 juillet 2018, la diffusion d'émissions télévisées commencera sur AT-X, TOKYO MX, KBS Kyoto, TV Aichi, Sun TV, TVQ Kyushu Broadcasting, BS 11
【Diffusion de l'information】 AT-X: tous les vendredis de 20h30 à 21h00 à partir du 6 juillet Broadcasting Diffusion répétée disponible TOKYO MX: tous les vendredis du 6 juillet 22h30-23h00 KBS Kyoto: tous les vendredis de 24h30 à 25h00 à partir du 6 juillet TV Aichi: Tous les vendredis du 6 juillet 27: 05 - 27: 35 Sun TV: tous les vendredis de 23h30 à minuit tous les vendredis du 6 juillet TVQ Kyushu Broadcasting: Du 7 juillet tous les samedis 26: 25 ~ 26: 55 BS 11: Tous les vendredis du 6 juillet de 27h00 à 27h30 ※ Il est possible que la date et l'heure de la diffusion soient modifiées sans préavis.
【Introduction】 Une jeune fille, Rachel, qui s'est réveillée au plus bas niveau dans le sous-sol du bâtiment. Elle a perdu la mémoire et ne pouvait pas comprendre pourquoi elle était là. En montant les étage, apparaîtra devant elle dans le bâtiment du meurtrier connu sous le nom de Zack muni d'une Faux comme un shinigami, son visage couver avec des bandage. "S'il vous plaît exaucez mon souhait ... s'il vous plaît, s'il vous plaît, tuez-moi" "Si nous sortons d'ici ensemble, je te tuerais." Leurs liens étranges approfondissent leurs "serments". Où suis-je censé être? Dans quel but? Quel destin les attendent? Deux couloirs de la mort pour échapper à un bâtiment scellé a commencé ... ...! 【Le personnel】 Original: Makoto Sanada (Magazine du jeu) Directeur: Kentaro Suzuki Composition de la série: Fujioka Bikkyo Design de personnage · directeur de dessin total: Matsumoto Miki Directeur artistique: Wei 斯 曼 (Studio Chulip) Couleur: Kana Tanabe Directeur de la photographie: Akihiro Takahashi Edit: Yuji Kondo (REAL-T) Directeur Acoustique: Miwa Iwami Effet acoustique: Kayama Oyama Musique: Eiki Sakamoto (Cape bruyante) Production musicale: Lantis Production d'animation: J.C.STAFF Production: Comité de production "Angel of Slay"
OP Thème Song: "Vital" Masaaki Endo Chanson thème ED: "Pray" Rachel (CV Chikasa Haruka) 【Cast】 Rachel CV: Haruka Chisuga Zack CV: Nobuhiko Okamoto Danny CV: Takahiro Sakurai Eddie CV: Natsumi Fujiwara Cathy CV: Mariya Ise CV Gray: Yoshitada Otsuka 【アニメ公式サイト】satsuriku.com 【公式Twitter】@strk_tenshi ゲームマガジン 好評配信中 対応機種:Windows ジャンル:サイコホラーADV https://gamemaga.denfaminicogamer.jp/satsuriku/ Application pour smartphone uniquement diffusée Système d'exploitation pris en charge: iOS 10.1 ou version ultérieure, Android 6.0.1 ou version ultérieure terminal compatible: iPhone 5s ou version ultérieure https://gamemaga.denfaminicogamer.jp/satsuriku/lp.html © 2018 Makoto Sanada / Vaka · DWANGO · KADOKAWA / Comité de production «Ange du Slay»
-Haruka Chisuga : n'a fait aucun perso que je connais, mais vous en connaîtrais surement vous!
-Nobuhiko Okamoto : a fais, musashi de shugo chara - Narunosuke de Bleach - Ryo Takiguchi de Durarara!! - Takumi Usui de Maid Sama! - Dagger de Black Butler: Book of Circus - Yuu Nishinoya de Haikyū!! - Karma Akabane de Assassination Classroom - Katsuki Bakugo de Boku no hero académie - Gladion de Pokemon lune et soleil et  Rei Ogami de Code:Breaker
-Takahiro Sakurai : a fais, Claude Faustus de Black butler - Izuru Kira de Bleach - Kururugi Suzaku de Code Geass - Sting Eucliffe de Fairy tail - Izumo Kusanagi de K project et Sasori de Naruto Shippuden
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-Yoshitada Otsuka : a fais, Kikuji Banchō, Shōichirō Hitomi, Takehiko Hitomi, Katsuo Nabeshima de Détective Conan - Narrateur de Durarara!! - Abuto de Gintama - Jiraya de Naruto - Little Ogre de Soul Eater - montblanc norland de one piece - Tenkei Iwafune de K project
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mokarosenoire · 2 years ago
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"S'il te plaît, tue-moi"          - Juillet 2018- La diffusion d'animation TV commence!
【Introduction】 Une jeune fille, Rachel, qui s'est réveillée au plus bas niveau dans le sous-sol du bâtiment. Elle a perdu la mémoire et ne pouvait pas comprendre pourquoi elle était là. En montant les étage, apparaîtra devant elle dans le bâtiment du meurtrier connu sous le nom de Zack muni d'une Faux comme un shinigami, son visage couver avec des bandage. "S'il vous plaît exaucez mon souhait ... s'il vous plaît, s'il vous plaît, tuez-moi" "Si nous sortons d'ici ensemble, je te tuerais." Leurs liens étranges approfondissent leurs "serments". Où suis-je censé être? Dans quel but? Quel destin les attendent? Deux couloirs de la mort pour échapper à un bâtiment scellé a commencé ... ...!
【Personnel】 Original: Makoto Sanada (Magazine du jeu) Directeur: Kentaro Suzuki Composition de la série: Fujioka Bikkyo Design de personnage · directeur de dessin total: Matsumoto Miki Directeur artistique: Wei 斯 曼 (Studio Chulip) Couleur: Kana Tanabe Directeur de la photographie: Akihiro Takahashi Edit: Yuji Kondo (Real-T) Directeur Acoustique: Miwa Iwami Effet acoustique: Kayama Oyama Musique: Noisy Cloak Production musicale: Lantis Production d'animation: J.C.STAFF Production: Comité de production "Angel of Slay" 【Cast】 Rachel CV: Haruka Chisugu Zach CV: Nobuhiko Okamoto 【Anime Site Officiel】 satsuriku.com 【Officiel Twitter】 @ strk_tenshi
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