Exposition pour un frigo vide On associe souvent l'art contemporain à la provocation, au spectaculaire, à la débauche de moyens (cf. les expositions à Versailles, Monumenta, Damien Hirst au Palazzo Grassi etc.). Par ailleurs, le manque de moyens pour réaliser des projets est souvent mis en avant par les étudiants en art. Mais si on garde son sang froid et qu'on prend un peu de recul, on peut s'apercevoir que l'histoire de l'art est pleine d'œuvres en apparence modestes qui n'en sont pas moins des chefs-d’œuvre. De La dentellière de Vermeer aux peintures de Lee Lozano, le petit ou le très petit format est un exercice périlleux et incertain. Durant cette semaine, nous explorerons ensemble les possibilités, les difficultés et les enjeux d'un art "de poche", à travers la réalisation d'un ensemble de productions personnelles, et nous réfléchirons au potentiel de diffusion et d'exposition de ces œuvres "miniatures".
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MAURIN Manon
Nature morte et vanité, 2017, 3 acryliques sur toiles
La bougie qui se consume, les fleurs et les fruits qui pourrissent : il s’agit de divers symboles du temps qui passe, qui s'écoule, de la vie à la mort. Mon travail consiste a revisité deux courants très importants dans l'histoire de la peinture, d'une façon vulgaire et bâclée, on peut y voir une sorte de parodie, voir même de l'ironie.
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SURCIN Julie
Sample, 2017, 4.8x4.8cm, Impression sur papier
Ce travail explore l’aspect maniable qu’offre un objet miniature. Il était pour moi important de créer quelque chose de manipulable et de transportable.
J’ai décidé de créer un album photo semblable à ces objets que l’on glisse dans nos portefeuilles où que l’on fixe à nos clés. Un objet simple, mais qui nous permet de garder ceux que l’on aime soient proche de nous, à portée de main. Dans ses petits albums se trouvent des photos de notre famille, de nos animaux ou encore de nos amis : des choses importantes. J’ai détourné cette idée en ne présentant que des photographies mettant en scène des objets, des boissons et des plats. L’idée est de dénaturer l’objet en y présentant des choses qui ne sont habituellement pas attachées à ce type de support.
L’album est articulé de manière à raconter une vie. Les images s’enchaînent, racontant des scènes de soirées, de sorties, des moments de vies. Néanmoins, si les photographies sont le fruit de mes travaux prises au gré de mes sorties, elles restent impersonnelles. Semblables aux images disponibles sur des banques d’images en ligne, elles ne permettent pas d’identifier une vie en particulier. Ces clichés sont d’une banalité affligeante. De ce fait l’album ne raconte pas une vie en particulier, et encore moins la mienne, mais celle de n’importe qui. Les images s’enchaînent dans l’ordre désiré par le spectateur, qui manipule l’objet à sa guise, il imagine de lui-même ce que raconte cette histoire
Lors de l’exposition finale, ce travail n’a pas été présenté sur un support. En circulant dans notre atelier, ainsi que dans le bâtiment M, j’ai aussi fait passer de main en main mon album. Il était important que sa présentation reste vivante, et donc de ne pas le fixer sur un mur ou le poser sur un socle.
Pour le titre, il fallait quelque chose de simple, de sobre et surtout qui ne dévoilerait pas l’idée derrière la production. J’ai opté pour le mot anglais « sample » qui est traduisible par « échantillon ». Ce mot rappelle la forme de l’objet mais aussi cette impression de tenir l’échantillon d’une vie entre nos mains.
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TARIN Roxanne
Comme chez mamie, 2017, broderie, canevas, dimensions variables
Voulant faire de ce projet un travail personnel, je choisi de croiser deux univers qui me tiennent à cœur, la broderie et le motif religieux. Mon attirance pour le kitch et la broderie étant omniprésente, puisque ce médium me rappelle les intérieurs de nos grand-mères, qui avaient pour la plupart des tableaux en canevas. La réflexion s'est principalement axée sur la question de comment faire rentrer une broderie dans le champ des arts, plutôt que de l'artisanat tout en gardant les éléments de base.
Je laisse donc volontairement le canevas apparent, se filer lui même. Ce côté imparfait contraste avec le côté fini de l'artisanat, qui se doit d'être minutieux et précis. Les motifs abordés sont également en contraste avec l'esprit de la broderie classique.
Je souhaitais miser sur un détail plutôt que dénaturer la technique elle-même. J'ai décidé de garder un accrochage classique, accroché au mur en utilisant les châssis comme cadre.
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URVOY Pauline
Dinosauriforme, 2017, 10 toiles de 15x15cm, peinture acrylique
Pour ce projet, j’ai peint une série de dinosaures sur des toiles de 15x15cm. Toutes les toiles sont uniques, il n’y a jamais le même dinosaure. J’ai voulu mettre en avant un contraste entre ce petit format, et la taille imposante d’un dinosaure, et ainsi, le réduire à se comprimer dans un petit format.
Chaque toiles comportent des couleurs différentes, aucune couleur n’est répétée deux fois. J’ai voulu donc jouer également sur le contraste de couleur pour mettre en valeur la silhouette très enfantine des dinosaures.
Je trouvais intéressant de faire une silhouette très simpliste, par rapport à la complexité des physiques très divers des dinosaures.
Concernant l’exposition de mon projet, j’ai décidé de les accrocher à la verticale. En ayant fait quelques recherches sur les dinosaures, et je les ai classé par rapport au classement de leur disparition mais aussi par rapport à leur taille. Il y a donc eut un certain travail entre le choix des couleurs d’une toile, et la cohérence entre la toile qui la précédait et celle qui la suivait.
Je me suis inspirée du travail de Hugo PERNET, plus précisément à ses travaux qui paraissaient très enfantins: “Mains 2”, “Voilier”, “Lune”, etc… Ses traits très simples m’ont donc inspirés pour refaire les silhouettes des dinosaures, mais de manière plus simple.
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SEHAN Manon
Sans Titre, 2017, Peinture, carton, coton, feuille
Dans ce travail la peinture est utilisée comme médium autonome, elle se passe de tout support. Ici pas de toile, en effet au travers de différentes techniques allant de la récupérations d'écailles de peintures aux applats couche par couche en passant par le pliage, le découpage ou l'utilisation du moulage, la peiture se révèle sous forme de petites sculptures.
Lors du workshop ces sculptures miniatures sont exposées sur des socles de différentes tailles réalisés à partir de papier, de bois et de cotton pour rappeler les différents supports sur lequels nous appliquons habituellement la peinture. L'idée de créer ces socles, découle d'une discution avec l'artiste Hugo Pernet sur les différents mode d'exposition possible pour mettre en valeur son travail.
Parfois le titre se trouve être une clée de lecture pour le spectateur, il l'aiguille pour comprendre le propos de l'artiste. Cependant ici il n'y a pas de titre, c'est pourquoi ce sont les socles qui endossent cette fonction.
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REUNGERE Océane
Voyage, 2017, Peinture sur carton, collage sur carton mousse, 17x12 cm
Représentation simplifiée de paysage du monde sur un format de carte postale. La méthode de réalisation de l’œuvre est en rappelle avec la peinture et la toile. J'ai réalise se travail en voulant faire voyager le spectateur dans de nombreux paysage. Le format de la carte postale est le rappelle du petit. Voir de grande paysage du monde en restant chez soi et en tout petit format. Un code couleur simple pour aider le spectateur à visualiser l'endroit, mais en mettant le moins possible de détail pour le laisser imaginer son propre paysage.
Référence : Catherina Klein (1861-1926); elle emploie une technique basée sur une combinaison de gouache et d'aquarelle.
Œuvre : Alphabet; 26 cartes postales où chacune des lettres de l’alphabet est agrémentée de fleurs entrelacées.
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VILAY Lisa
NE PAS EFFACER SVP, 2017, Aquarelle sur mur, scotch, et drawing gum, Université Rennes 2, bâtiment Mussat
Ne pas effacer SVP,
sont des productions éphémères crées spécialement pour la semaine de Workshop de Novembre 2017 avec l'artiste Hugo Pernet. Elles sont à la limite de l'intentionnel, tel des tâches furtives et nomades.
Faites de coulures, de projections, et de mélanges de couleurs ; la forme circulaire des tâches est délimitée manuellement et vient crée un cadre autosuffisant en lui même. Comme un agrandissement d'une tâche miniature, elles viennent se poser au mur de façon organique et naturel, in situ dans l'atelier.
Tout au long de la semaine j'ai expérimenté le médium qu'est l'aquarelle, en sortant de mon monde figuratif habituel, pour me rapprocher de la matière au point le plus originel et pure. Abstraite et ouvrant sur une interprétation personnelle grande, Ne pas effacer SVP est autant un questionnement sur les concepts vitaux à une œuvre aujourd'hui, qu'une œuvre purement esthétique.
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MICHAUD Eugénie
Pour mon travail j’ai décidée de travailler sur la thématique de la couleur et de la ligne sur des toiles standards pas plus grande de 50cm. L’idée première était de faire de ces petits formats une grande oeuvre en espaçant les tableaux, les ligne se poursuivent.
Le projet n°1 qui s’intitule Horizontal est la combinaison de 4 toiles de 20cm chacune. Ici, le tableau référentiel est le deuxième avec 4 lignes horizontales de même largeur, 5cm, de couleurs violet foncée, bleue, jaune ocre et rose de venise. Ce que j’ai voulu faire, c’est poursuivre ces 4 lignes sur les autres toiles en disposant les cadres de façon différente mais de manière à faire en sorte que lignes se poursuivent. Seuls les tableaux bougent d’orientation, ce qui n’est pas le cas des lignes. Avec l’orientation des cadres, les lignes violet foncée et rose de venise ne sont pas de même diamètre.
Le projet n° 2 s’intitulant Vertical représente une seule ligne peinte sur 5 toiles de tailles différentes. L’idée était de travailler cette fois-ci sur une seule ligne. En premier lieu j’ai peint une ligne sur chaque tableau mais pas au même endroit. En deuxième temps, j’ai voulue travailler sur la disposition des tableaux de manière à faire en sorte que les lignes forment une grande seule ligne bleue.
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Adèle Grimault Bretaudeau
Outils de poche & Fragments de peinture, 2017
Mon premier travail lors de ce workshop "Outils de poche" qui est constitué des quatre clés en métal est une version multiple et miniature de clés à crocheter des serrures.Une partie de mon travail s'oriente vers la création d'objets "de contrebandes", crochets, machines de tatouage à moindre coût. Il s'agissait ici de réaliser une version miniature d'un de mes anciens travaux, puis de les présenter sur de longs supports rappelant les supports dans les musées archéologiques.
Mon second travail "Fragments de peinture" s'est basé sur une forme d'archéologie de la salle d'arts plastiques. Enlever les couches de matières accumulées sur un support. Être témoins des différentes actions passées tout en les retirant du support. Ce travail long et physique dans le but de retrouver l'état originel de support semble invisible pour la plupart des personnes n'ayant pas assisté aux processus.
La restitution de ce projet centrée sur les restes récupérables des fragments de peinture est montré sur un socle. Sous une apparente désorganisation, ce travail rappel encore une fois le musée archeologique, où les oeuvres sont présentées les unes à côté des autres sur les mêmes étagères.Le lieu de collecte de ces fragments n'étant pas mis en valeur tout comme un lieu archéologique n'est que temporairement fouillé pour retrouver ensuite son état originel.
J'ai souhaité les présenter les uns à côté des autres dans le but de créer une sorte de mythologie dans l'esprit du public. Celui-ci sera libre de supposer que les "outils" présentés ont servi au prélèvement des fragments.
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CYTHERE Clara
Réglage, fond d’écran, choisir un nouveau fond d’écran, 2017, diaporama sur téléphone portable
La création de ces fonds d’écran se fait à partir d’un jeu de matière, saisit grâce à l’appareil photo intégré au téléphone portable. Ces images « décoratives » sont brutes, sans post-traitement. Les couleurs, les effets de brillance et de contraste sont créés simplement avec un mélange de matériaux multiples et l’utilisation du flash. On retrouve un rapport à l’esthétisme des fonds d’écran habituellement intégrés aux appareils high-tech tels que les ordinateurs, tablettes etc.
Ici, l’outil de création, le téléphone portable, devient aussi le support. A l’occasion de ce workshop une quarantaine de fonds d’écran ont été créés. Ils défilent sur l’écran du smartphone, installé dans son packaging d’origine, sur un socle blanc. Ainsi exposé, ce support redevient un model d’exposition, de vente.
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CHIHENG Xu
Mon signe, Novembre 2017, technique mixte
Un dessin sur papier et trois impressions, ils sont autoportraits. Une signature chinoise suspendue devant les peintures. Toutes les choses composent un espace individuel. Je mélange la technique traditionnelle et la technique numérique.
Dans les peintures chinoises, les signatures jouent toujours un grand rôle, non seulement l’auteur, les collectionneurs vont ajouter leurs signatures aussi, ils peuvent contrôler le marché par cette méthode. Pourtant je voudrais briser les fers, je retire les signatures, j’ajoute les lignes noires qui symbolisent les obstacles et la solitude. Comme la fonction de contemplation, je voudrais concentrer sur moi-même sur le “présent”. Enfin, je pourrais trouver une humeur “calme”.
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LAURANS Nevena
Lapin précieux, prospectus en origami, 2017 L’origami est un type de création qui se veut enfantin, un pliage que l’on peut tous réaliser. C’était également l’occasion d’utiliser le support graphique des prospectus, souvent imprimé, mais délaisser, jeter à la poubelle pour leur donner une nouvelle vie. Les origamis sont une manière d’utiliser des chutes de papiers, de ne pas les oublier afin de créer quelque chose d’élégant. J’ai choisi le modèle du lapin, car comme le titre du workshop, cela donnait un côté amusant et mignon. J’en ai réalisé plusieurs afin de trouver celui qui me plaisait le plus et qui me semblait le plus intéressant. Par ailleurs, la question de la présentation s’est posée puisqu’il est difficile d’exposer des origamis de manière artistique. On a souvent tendance à les exposer sur une table, comme un travail sans intérêt et ennuyeux. Mais en trouvant le travail de Martin Creed, intitulé « A sheet of A4 paper crumpled into a ball », l’idée met apparu de transformer mon origami en quelque chose de précieux.
En créant mon œuvre intitulé « Lapin précieux », j’ai pris le parti de me moquer de la manière dont on peut exposer des objets dans les musées, sur un pique, sur un socle et dans une vitrine. Toujours dans l’optique de réaliser quelque chose d’amusant, voire de moqueur, j’ai moi-même créer la vitrine avec des bouts de piques à barbecue. Pour le socle qui tien le lapin, j’ai utilisé du polystyrène, matériau utilisé pour protéger des objets dans les boîtes qui bien souvent finissent à la poubelle. De ce fait, l’œuvre donne un côté humoristique, se moquant clairement de l’exposition classique dans les musées.
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DUBOIS Victorine
« Chacun a droit au respect de son corps.Le corps humain est inviolable. Le corps humain,ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial. » Article 16-1 du Code Civil, Créé par Loi n°94-653du 29 Juillet 1994 – art.3 JORF 30 juillet 1994, NOVEMBRE 2017, Photographies format standard identité 35x45 mm3 séries de 10 : lobes, nombrils, coudes agraféssur panneau de liège Le lépidoptérophile récolte, épingle, s'approprie ses trophées : les papillons.
Le corps humain est souvent sujet aux ornementations qui consistent à métamorphoser une partie du corps choisie. Les tatouages, piercings, boucles d'oreilles, implants et autres sont des marques de mutilations décoratives qui se sont aujourd'hui démocratisées dans une liberté esthétique totale. Chacun dispose de son corps comme il l'entend que ce soit physique ou vestimentaire. Chacun joue et se construit une identité visuelle à travers une appropriation de son corps dans un but conscient ou non de démonstration.
Les parties du corps comme les lobes d'oreilles, le nombril et les coudes sont par exemple des zones dont l' aspect dégoûte ou indiffère les individus. Paradoxalement, ils sont régulièrement marqué par un élément décoratif venant du choix de leurs propriétaires. Ces derniers en font un bien identitaire. Cependant, agrafés sur le panneau en liège et sortit de leur contexte individuel, ces parties deviennent anonymes. Certaines ne sont plus reconnues par les personnes elles mêmes. Ces parties du corps deviennent objets, sujets, récolte, collection.
Mais nul n'est censé ignorer la loi. Le cartel vient contredire la démarche réalisée : il vient plaider l'appartenance privée et individuelle du corps.
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MOUILLÉ Céline
100 Titres en italique, 2017, 110 x 3.3 cm, Assemblage/découpage/collage d’images numériques sur bois peint
A l’horizon tout est petit ! Et pourtant le panorama peut aussi s’ouvrir devant nous. La frise invite au voyage et nous transporte de manière continue vers d’autres paysages du proche au lointain. Elle nous fait traverser la profondeur des lieux et nous révèle des beautés insoupçonnées. Quand nous marchons dans une ville, tout petit que nous sommes, nous avons la sensation d’être dominés, écrasés par l’espace urbain qui nous entoure. Et si nous inversons les proportions ? La ville devient petite, miniature et fuit devant nous comme une rue sur une frise.
Production : Basée sur la thématique d’œuvres "miniatures", l’idée était de réaliser une production sur un format frise, petite dans sa largeur (3.3cm) mais de longueur de 1.10 m. J’ai donc recomposé une ville miniature à partir de photos de bâtiments architecturaux plus ou moins connus. J’ai retenu des bâtiments de lieux mythiques présents dans les villes de pays différents, mélangeant les genres et les époques de construction. Le but était de mettre en avant la variété des constructions, jouant sur les formes et les styles architecturaux. J’ai disposé de manière continue mes images numériques pour reconstituer un milieu urbain imaginaire, cela donne l’effet de panorama ou d’un horizon, où se concentre une multitude de bâtiments.
Technique : À partir d’images numériques imprimées en noir et blanc, assemblées par la technique du découpage/collage sur deux lattes de bois peintes, puis enduites d’un vernis colle.
L’exposition : J’ai choisi d’exposer mes deux lattes de bois, de façon alignée en verticale l’une au-dessus de l’autre, en décalé pour créer une continuité.
Le choix du titre : « 100 Titres en italique », est basé sur un jeu de mots. Il peut être interprété sous plusieurs lectures : Le chiffre « 100 » fait référence dans un premier temps au nombre de bâtiments qu’il y a sur l’ensemble de ma réalisation : j’ai ainsi collé 100 images. Il est aussi lié à la prononciation (cent/sans), pour « sans titre » ou pas de titre particulier attribué à ma production car pas de titre pour les noms des bâtiments retenus. Et enfin les mots « en italique » font référence à la typographie qu’on utilise pour citer le titre d’une œuvre mais aussi à la forme de mes deux frises qui elles font référence aux perspectives de lignes de fuite qui emmènent vers l’horizon.
Référence : Ed Ruscha avec ses livres de photos où il photographie une même rue en continue.
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KUCZYK Cassandre
Moon Tub, 2017, Dimensions variables, Vidéoprojection, réalisations en savon
Le savon est un objet petit, transportable, qui se façonne et se polit sans limite ; il tient dans le creux de la main, il s'empile aisément et sa forme invite naturellement aux courbes et aux rondeurs.
Dans un traitement qui n'est pas sans rappeler le travail de Jean Arp, le savon prend ici de multiples formes organiques et développe sa propre sémantique. L'atelier lui devient baignoire, un white cube du quotidien qui accompagne de par ses courbes celles de l’œuvre et qui permet de jouer avec l'ombre et la lumière. Si le premier rendu est in situ, la présence de l’œuvre dans un lieu d'exposition est photographique – un croisement entre la sculpture, la photographie mais aussi la peinture, dont elle rappelle les natures mortes.
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PAYNE Tegan
My favourite best place, 2017, Acrylique sur toile, 6 formats 10x10cm
«My favourite best place» est une série de peintures qui représentent des lieux phares de la ville de Brighton au Royaume-Uni, c’est-à-dire un magasin qui vend une confiserie traditionnelle, le Brighton Rock, un carrousel se trouvant en bord de mer, et le Brighton Pier. Ces lieux phares, présents dans la ville depuis de longues années, sont source de souvenirs, et malgré leur vieillissement, sont toujours présents et représentatifs de la ville.
Le choix du titre, «My favourite best place», est basé sur un souvenir d’enfant, ce qui a amené le langage enfantin employé. Dans le sens grammatical, le titre n’a aucune logique, mais un jeune enfant le comprendrait clairement comme étant Mon endroit préféré.
Un écho s’est ensuite fait entre la technique picturale et le titre, un choix de dessin qui rappelle le dessin animé et l’enfance dans la simplicité du trait et le choix de couleurs.
Le choix du format s’est fait en fonction de l’importance du sujet peint. En effet, le format est plutôt petit, en référence à la carte postale, un objet parfois précieux et assez petit pour être gardé près de soi. Les souvenirs représentés ici sont également personnels, ce qui implique une préciosité de l’objet, qui cependant se dégrade et perd en vivacité. On a ici affaire à un souvenir qui se dégrade avec le temps, en même temps que les infrastructures représentées.
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LIOGIER D’ARDHUY Quitterie
VENI VIDI, Edition limitée tirée de revues scientifiques, 2017, Posters, triptyque, format 29,7x42cm
A la recherche de l’invisible ! Grâce à la macro, je suis partie à la recherche d’éléments présents dans notre quotidien que nous ne remarquons pas (plus spécialement dans les ateliers). Il suffit parfois d’une tâche ou d’un simple clou.
Mais d’où viennent ces mots étranges qui ornent les triptyques ? Du latin ! Langue aussi morte que les spécimens photographiés. Cette langue nous donne une conception scientifique de ces triptyques et insiste sur la recherche. Dans la langue française, beaucoup de mots prennent racine du latin, et il en est de même pour l’archéologie. Ce trio de triptyques offre ainsi au spectateur un simulacre d’étude scientifique. De plus, le format et le papier glacé font écho aux magasines scientifiques.
Lors de l’exposition, Veni Vidi a eu la chance d’être présentée dans l’appartement réalisé par Pierre et Alan pour leur performance. Ainsi, ces triptyques se présentaient comme de vulgaires posters mis dans une chambre.
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