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Parlote dans le boudoir
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parlotedansleboudoir · 5 years ago
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Il y a toi, il y a moi, il y a toi et moi.
Et bientĂŽt il y aura nous.
4 ans aprĂšs notre rencontre.
Je ne vais pas m’élancer ici en disant que je vis un conte de fĂ©e avec toi. Je ne vais pas non plus te dire que tu es mon prince charmant ni mon Valentin. Tu es humain et rĂ©el, avec ton caractĂšre bien trempĂ© et ses excĂšs...
C’est la rĂ©alitĂ© avec toi, la vrai vie.
La vie avec des hauts et des bas, des Ă©preuves qu’on a surmontĂ© ensemble main dans la main et coeur Ă  coeur, la vie avec des disputes, des cris et des incomprĂ©hensions.
DrĂŽle de dĂ©claration d’amour...
Attends je vais me reprendre :
Sans fioriture, sans tergiverser, tu es droit dans tes bottes et tu as cette constance qui fait ta force, cette gentillesse profonde et la générosité bienveillante.
La vie Ă  tes cĂŽtĂ©s, c’est aussi, et tu le sais, le plaisir de se retrouver chaque jour ou plutĂŽt chaque soir, l’envie de partager nos week-ends, le souhait de s’apprendre des choses mutuellement, sans parler du dĂ©sir d’ĂȘtre au plus proche l’un de l’autre.
Quel chemin parcouru depuis ce quai d’Auber ... et la balade ne fait que commencer.
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parlotedansleboudoir · 6 years ago
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« En effet, quelque chose de « non nommĂ© » n’existe pas. » dit Gilles Gandy dans son livre sur la culpabilitĂ©. Et je suis persuadĂ©e de ça depuis ma plus tendre enfance. Ma mĂšre m’a rĂ©pĂ©tĂ© toutes ces annĂ©es que ce qui s’énonce clairement s’exprime clairement et rĂ©ciproquement. DerniĂšrement j’ai vĂ©cu une situation qui n’a pas de mot, qui n’a donc pas de concept, qui n’est pas censĂ©e exister, et pourtant qui existe. L’état dans lequel j’étais n’avait pas de mot ni d’expression pour ĂȘtre dĂ©crit. C’est perturbant. Je fais partie de ces gens qui pour avancer ont besoin de comprendre et de ressentir, d’analyser et de mettre des mots qui me paraissent justes. LĂ , impossible, j’avais le souffle coupĂ©, pas moyen de nommer cet Ă©tat. Les livres et docteurs ne m’ont rien apportĂ© de plus. Il n’y avait pas de termes pour dĂ©finir l’état qui me reprĂ©sentait durant cette pĂ©riode. Pendant trois semaines, j’ai donc eu la sensation de cesser d’ĂȘtre. Quelque chose en moi ne pouvait ĂȘtre dĂ©fini et c’est pourtant quelque chose de courant. Je ne suis pas la seule Ă  ĂȘtre passĂ©e par cet Ă©tat. Il existe depuis la nuit des temps. Est ce que c’est parce qu’il touche Ă  la femme qu’on le dissimule ? Est-ce parce que c’est quelque chose de glauque, de morbide, et qu’en le nommant ça montrerait au monde toute l’horreur et le cynisme de cet Ă©tat. Du coup, on ne le nomme pas et il n’existe pas. Et nous sommes contraintes de le dissimuler. Impossible d’expliquer un Ă©tat qui ne se rĂ©sume pas Ă  un seul mot. On en parle aux proches avec qui on peut prendre le temps de tout expliquer, Ă  eux on donne la dĂ©finition d’un mot tout en sachant que ce mot n’existe pas. C’est tordu, c’est rabaissant et culpabilisant. Parce que si ce mot n’existe pas, ma situation en est minimisĂ©e. Elle peut ĂȘtre balayĂ©e d’un revers de la main. Impossible de cocher dans une case sur l’état civil pourtant parfois ça fait du bien de se sentir dans une case. Ça rassure. Si la case existe c’est qu’elle correspond Ă  une certaine population, c’est que nous sommes plusieurs. Et si nous sommes plusieurs, alors nous pouvons nous serrer les coudes, alors nous pouvons guĂ©rir ensemble. Ce mot-lĂ  n’existe pas. Je me suis sentie bafouĂ©e, rejetĂ©e sans aucune reconnaissance de mon Ă©tat, sans possibilitĂ© de le nommer, en Ă©tant invisible aux yeux des autres. Que l’ont ait envie ensuite de partager ou non cet Ă©tat devrait ĂȘtre un choix. Ce choix devrait exister et ce mot devrait exister. Les femmes qui font des fausses couches, les femmes dont l’embryon ou le fƓtus est mort, dont la grossesse est arrĂȘtĂ©e selon ce terme mĂ©dical ; ces femmes qui attendent pendant des jours l’expulsion de cet ĂȘtre sans vie, ces femmes dont j’ai fait partie, nous devrions pouvoir mettre un mot sur notre Ă©tat. Des lors que ma grossesse Ă©tait arrĂȘtĂ©e, j’ai cessĂ© de me sentir enceinte. Le symbole de la grossesse est pour moi celui de porter un ĂȘtre vivant. Si je porte un ĂȘtre mort alors je ne suis pas enceinte. Mais je n’étais pas non plus pas enceinte puisque quelque chose habitait encore mon utĂ©rus. C’est glauque et morbide. Et ça n’a pas de nom. « Porter un ĂȘtre mort en attendant son expulsion » est un Ă©tat qui n’a pas de mot. Et effectivement, je n’ai Ă  ce jour aucun mot pour dĂ©crire la tristesse, l’accablement et le dĂ©sespoir ressenti.
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parlotedansleboudoir · 7 years ago
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Mon petit dĂ©mon est comme le m&m's rouge. « Mais pourquoi est-il aussi mĂ©chant ? » Il y a deux ans, je l’ai balayĂ© dĂ©daigneusement d’un revers de la main en lui disant d’aller jouer plus loin, que je ne voulais plus ĂȘtre perturbĂ© par ses enfantillages et sa mĂ©chancetĂ©. « Bon dĂ©barras » pensais-je en me convainquant qu’ainsi je serais heureuse. Je ne souhaitais plus qu’il interfĂšre dans ma vie, je n’avais pas besoin de nĂ©gativitĂ© et ce dĂ©mon me donnait trop de fil Ă  retordre. Et hop ce petit dĂ©mon est parti ! Comme il est malin, il a attendu que je dĂ©tourne les yeux et il s’est cachĂ©. Les dĂ©mons c’est comme les enfants, faut pas les lĂącher des yeux et c’est surtout quand on ne les entends plus qu’on doit s’inquiĂ©ter. Mais ça je l’ai appris seulement hier. Mon petit dĂ©mon est ressorti, trĂšs en colĂšre. Il Ă©tait tout rouge, les cheveux dressĂ©s sur la tĂȘte, les yeux exorbitĂ©s. S’il avait eu des dents, il m’aurait mordu. Au lieu de cela il s’est mis Ă  me crier dessus, il s’est moquĂ© de moi, et m’a assĂ©nĂ© un coup de poing dans la figure. Il Ă©tait dĂ©chaĂźnĂ© comme sur un ring. J’en porte mĂȘme les traces aujourd’hui. J’ai les yeux gonflĂ©s et cernĂ©s de noir. Ça passe pour un manque de sommeil, de fatigue nerveuse et de pleurs trop longtemps retenus, mais moi je sais que c’est mon dĂ©mon qui m’a gagnĂ© par ko. Il me  reproche d’ĂȘtre  humaine. Ou plutĂŽt de ne pas ĂȘtre surhumaine, de ne pas pouvoir tout contrĂŽler. Mon dĂ©mon me reproche mon impuissance face Ă  la vie et la mort. Mon dĂ©mon n’accepte pas l’incohĂ©rence des choses, il n’accepte pas ne pas maĂźtriser le chiffre obtenu par les dĂ©s. Si je le croisais dans la rue, je le verrais comme un gros connard arrogant, mĂ©prisant et imbĂ©cile qui se croit au dessus de tout le monde. Je me sens rabaissĂ©e par ce dĂ©mon en permanence, c’est lui qui me fait croire que je ne suis pas la hauteur. C’est mĂȘme lui qui me donne son Ă©chelle de valeur pour que je m’y estime. Il l’a mĂȘme construite exprĂšs pour moi avec mes propres jugements de valeur. Il pensait bien faire. Car voilĂ , mon dĂ©mon n’est pas mĂ©chant. Il souffre. Mon dĂ©mon n’est personne d’autre que moi. Je souffre. Je souffre d’un rĂŽle qu’on m’a suggĂ©rĂ©, que  j’ai acceptĂ© et portĂ© depuis. Je l’ai endossĂ© et je l’ai fait mien. Et depuis, comme cet acteur qui ne peut plus se sortir de son personnage  de salaud au cinĂ©ma et qui se retrouve cantonnĂ© au rĂŽle de l’anti-hĂ©ros toute sa carriĂšre, quite a ĂȘtre mis au ban de la sociĂ©tĂ© cinĂ©matographique, je m’impose moi-mĂȘme ce rĂŽle et me dĂ©pĂȘtre dedans par habitude. Et pourtant, mon petit dĂ©mon se sentirait bien mieux lovĂ© dans mon cƓur que mis au ban de mon monde. Si au lieu de lui rĂ©pĂ©ter en boucle que c’est un sombre crĂ©tin idiot et sans cƓur, je lui donnais sa chance. Si au lieu de l’envoyer en exil, je le prenais contre moi et lui murmurais tendrement que je l’aime et qu’il est la chose la plus prĂ©cieuse que j’ai au monde. Je suis la personne la plus prĂ©cieuse que j’ai au monde.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Comme le temps passe vite à tes cÎtés, Il a l'allure de nos rires, de tes taquineries et de mes bouderies, celle de mes incertitudes et de tes affirmations.
Comme le temps nous sépare bien souvent, avec amertume et autorité. Et nous repartons déterminés et sereins fouler nos chemins respectifs.
Comme le temps s'arrĂȘte quand je suis dans tes bras. C'est la phrase de tous les amoureux, mais elle n'a Ă©tĂ© Ă©crite que pour nous.
Comme le temps nous rapproche et nous attache l'un a l'autre. De son fil invisible, de toi Ă  moi, il tresse, tisse et ficelle une ligne d'horizon.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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J ai besoin que tu me rassures, que tu me rĂ©pĂštes les choses, pour m’assurer que tu n’as pas changĂ© d’avis. Comme les enfants ont besoin de rituel pour se construire et trouver un Ă©quilibre, j’ai besoin que tu me rĂ©pĂštes chaque instant que tu m’aimes, que ça va aller, que tu as envie d’un avenir commun, que ton projet est similaire au mien, que nous sommes sur la mĂȘme longueur d’ondes et dans la mĂȘme direction. Chaque jour, chaque instant , jusqu’à temps que je l’apprenne. Comme un enfant chante en boucle « le facteur n’est pas passĂ© » sans savoir qu’il apprend ainsi les jours de la semaine. Mais je me rends compte que ce n’est pas trĂšs juste pour toi que je doute de ta parole et te demand d’ĂȘtre constamment Ă  mon Ă©coute, que c’est mĂȘme sacrĂ©ment insultant de ne pas te faire confiance. D’autant plus qu’à aucun moment je ne me base sur ma vie Ă  tes cĂŽtĂ©s pour ce manque de confiance. Non, je me rĂ©fĂšre Ă  des expĂ©riences passĂ©es ou Ă  celles de mes proches, mais en aucun cas ton comportement donne de l’eau Ă  mon moulin. J’ai toujours pu compter sur toi, je n’ai aucun exemple d’une quelconque situation dans laquelle tu aurais pu me dĂ©cevoir. Alors dĂ©cidĂ©ment, ça ne vient pas de toi. Et peut ĂȘtre ça te paraĂźt invisible, mais je travaille dessus et je crois que petit Ă  petit je progresse. Je ne dis pas que d’un seul coup mes dĂ©mons vont disparaĂźtre, Ă©videmment qu’il te faudra ĂȘtre patient et probablement me rassurer encore et encore. Mais sache que j’ai presque compris.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Il y a quelques temps j'ai compris qu'il y avait deux types de personnes. Les personnes qui prĂ©venaient et celles qui guĂ©rissaient. Je fais partie de ceux qui guĂ©rissent. Je m'explique. Prenons l'exemple trĂšs imagĂ©e d'un feu qui brĂ»le devant nous. Les personnes prĂ©venantes ne vont pas y mettre la main, elles savent qu'elles risquent de s'y brĂ»ler. Les autres y mettent la main, parfois Les deux et prennent le risque de se brĂ»ler. Si c'est le cas, alors elles vont s'en guĂ©rir. Je suis de ceux qui mettent leur main Ă  couper ou leur main au feu, je suis de ceux qui brĂ»lent la chandelle par les deux bouts. Et croyez moi, ça me fait vivre des aventures extraordinaires. Parfois ces aventures sont bienheureuses, Je me retrouve dans des situations oĂč le sourire aux lĂšvres je pense : "wahou qu'est ce que je suis bien ici, c'est fantastique." D'autres fois ces aventures sont clairement merdiques et me font dire : "nom de zeus, qu'est ce que je fous lĂ  !" Les autres, ceux qui ne se brĂ»lent jamais, ne sont pas non plus ceux qui ne prennent jamais de risques. Ils prennent des risques mesurĂ©s, quand le jeu en vaut la chandelle. Vaut-il mieux ĂȘtre l'un ou l'autre ? Les deux seraient le top. S'Ă©quilibrer . Savoir juger des consĂ©quences de chaque action, savoir se laisser embarquer quand la bienveillance est de mise. J'ai tendance Ă  croire que ma spontanĂ©itĂ© et mon enthousiasme m'ont fait vivre les meilleurs moments de ma vie, mais force est de constater qu'ils m'ont fait vivre les pires Ă©galement. Qui croire quand on se sent indĂ©cise ? Que faire pour prendre la bonne dĂ©cision ? Comment ça se rĂ©pare un instinct ?
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Faire du temps votre alliĂ©.(Ă©pisode 11) Le sujet me parle beaucoup. Cela va faire 11 ans dans 6 jours que mon pĂšre est mort et je n'arrive toujours pas Ă  concevoir un monde dans lequel il n'est pas. Je n'arrive toujours pas Ă  me dire que je n'ai pas dit Papa depuis onze ans. Je sais que le temps guĂ©rit les douleur et apaise les blessures, qu'il faut lui faire confiance pour plein de choses. J'espĂšre que la vidĂ©o de Crevecoeur va m'ouvrir sur d'autres perspectives, comme il le fait Ă  chaque fois d'ailleurs. Tout s'est accĂ©lĂ©rĂ©, notre façon de communiquer par exemple graces aux technologies modernes, on attend maintenant une rĂ©ponse immĂ©diate. On vit dans une hysterie collective qui nous fait croire que pour ĂȘtre mieux, il faut aller plus vite. Dans certains domaines et Ă  court terme, cela peut ĂȘtre vrai. Dans le monde du dĂ©veloppement personnel, beaucoup nous disent qu'il suffit de suivre une semaine de sĂ©minaire pour changer notre vie. Et pourtant si on ne prend pas le temps, nous n'aurons pas de changement. "Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui." Paul Morand. Tout ce qu'on va bĂątir en nĂ©gligeant le temps, alors ça ne sera qu'un feu de paille. Quand je me suis mise dans mon rĂ©gime ultra restrictif l'annĂ©e derniĂšre, effectivement j'ai eu des rĂ©sultats en trĂšs peu de temps mais ça n'a pas Ă©tĂ© constructif sur le long terme. Et j'ai repris les kilos perdus et mĂȘme plus. Aujourd'hui, je souhaite prendre le temps et trouver quelque chose qui me correspond. Je ne peux pas construire une nouvelle route en quelques jours alors que pendant les mĂȘmes annĂ©es j'ai Ă©tĂ© toujours dans les mĂȘmes chemins. Crevecoeur prend l'exemple des bĂątisseurs de cathĂ©drale et nous rappelle que ceux qui en ont dessinĂ© les plans ne les ont jamais vu Ă©rigĂ©es. Si nous voulons changer les choses importantes dans notre existence, il faut s'y prendre comme les bĂątisseurs de cathĂ©drale. Avec patience, espoir et confiance. Dans mes cours de Fitness , je dis Ă  mes Ă©lĂšves que ça prend du temps, que le corps ne change pas comme ça. Je crois que fondamentalement mon problĂšme est que je pense ĂȘtre au dessus de ces lois que je leur Ă©numĂšre. Je pense qu'il faut du temps mais que je suis une SuperGirl et que ça ne compte pas pour moi. C'est un de mes dĂ©fauts et je le sais. Je ne supporte pas l'Ă©chec, ni le fait de ne pas pouvoir mettre en application les choses tout de suite. Quand on comprend quelque chose, elle devrait s'appliquer d'elle-mĂȘme. C'est mon cĂŽtĂ© fainĂ©ant qui ressort. Je n'aime pas faire d'effort, et pourtant lĂ  dois me mettre sacrĂ©ment au travail. Je n'aime pas voir que je rĂ©gresse, que je n'y arrive pas. Je n'ai ni de patience ni de gentillesse envers moi mĂȘme. La ou je dirai Ă  quelqu'un d'autre "c'est bien. Peu importe que hier tu n'ais pas rĂ©ussi, c'est aujourd'hui qui compte". À moi je me dis : "t'es vraiment nulle d'avoir rien foutue et d'avoir lĂącher pendant tout ce temps". En fait, je trouve qu'il y a tellement de choses sur terre qui ne dĂ©pendent pas de nous que c'est impardonnable de ne rien faire pour les choses qui dĂ©pendent de nous.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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J'aimerais une dĂ©claration d'amour. J'aimerais que tu m'attendes avec des fleurs un dimanche soir sous la pluie. J'aimerais que tu me dises que tu as le souffle coupĂ© quand je ne suis pas Ă  tes cĂŽtĂ©s. J'aimerais que tu devances mes dĂ©sirs, que tu prĂ©cĂšdes mes pas, que tu snobes d'une main les risques de dispute potentielle, que tu dĂ©roules sous mes pieds un tapis de rose. J'aimerais que tu fasses apparaĂźtre le soleil Ă  chaque fois que tu me prends la main, que nos cƓurs s'emballent Ă  l'unisson quand tu y dĂ©poses un baiser. J'aimerais que la vie nous Ă©pargne les tragĂ©dies et nous donne uniquement les Ă©preuves que nous sommes capables de surmonter ensemble. J'aimerais te laisser voir l'avenir dans mes yeux et le chemin devant nous.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Être Ă©goĂŻste ĂȘtre altruiste Je n'ai pas vĂ©ritablement cette problĂ©matique en moi. J'accepte le fait de m'occuper de moi. Ce que je souhaite c'est justement m'occuper de moi comme je m'occupe des autres. Hier soir par exemple, je plie mon linge et j'avais la flemme de remettre un t shirt Ă  l'endroit. J'aurais pu effectivement le ranger Ă  l'envers. Ça ne gĂšne personne, c'est dans mon placard, ce sont mes affaires. Et puis ça m'a ramenĂ© Ă  dimanche soir quand j'ai pliĂ© les habits de mes neveux. J'ai fait attention, je les ai pliĂ© avec soin. J'ai retournĂ© les t shirt, aplati les poches des pantalons, etc. Du coup, hier, j'ai remis mon t shirt Ă  l'endroit. Parce que si j'ai envie de faire quelque chose d'agrĂ©able pour quelqu'un d'autre, je dois avoir envie et apprendre Ă  me traiter au mĂȘme niveau. Ma mĂšre dit toujours qu'elle fait passer les autre avant elle. Elle peut mĂȘme utiliser le mot "se sacrifier" sur le ton de l'humour. J'admire ma mĂšre sur de nombreux points, sur ses raisonnements, sur sa culture, sur ses associations d'idĂ©es, sur sa facilitĂ© Ă  apprendre et retenir. Et pourtant il y a un truc qui m'agace, ma mĂšre passe son temps effectivement Ă  vouloir faire les choses pour nous ou Ă  nous expliquer en dĂ©tail oĂč on peut trouver une paire de chaussette dans la chambre des enfants. Souvent avec ma sƓur, on lui rĂ©pond qu'elle nous prend pour des dĂ©biles et qu'on n'est plus des enfants. En fait, c'est juste qu'elle ne veut pas qu'on galĂšre, elle veut nous aider au mieux dans notre quĂȘte, elle nous protĂšge. J'ai pris ça d'elle, et je suis en train de me soigner. Je suis une plaie avec mon mec pour ça. Je pouvais lui poser 25 questions pour savoir ce qu'il ressentait, comment, pourquoi, est ce qu'il en Ă©tait sur. Et puis un jour il m'a dit : "si je dis rien, arrĂȘte d'interprĂ©ter. Quand je dois dire quelque chose je le dis." Alors aujourd'hui, il y a des fois oĂč j'Ă©cris un texto que j'efface aussitĂŽt en me rappelant que c'est un ĂȘtre douĂ© de langage et que s'il me dit pas que quelque chose le gĂȘne, c'est que ca ne le gĂȘne pas. Je n'ai pas Ă  prĂ©venir ses envies ou ses besoins. Ce n'est pas mon rĂŽle. Dans la vidĂ©o, Crevecoeur nous donne la dĂ©finition de Bouddha : "Le bonheur est nĂ© de l'altruisme, le malheur est nĂ© de l'Ă©goĂŻsme." Être Ă©goĂŻste, c'est quelqu'un qui va sĂ©lectionner une solution et imposer ce dĂ©sir comme seule solution possible aux personnes alentour. L'Ă©goĂŻste, s'il est dans une position de force, gagnera Ă  court terme mais il finira pas ĂȘtre rejetĂ© Ă  moyen terme ou long terme. Quelqu'un qui est centre sur ses besoins sans ĂȘtre Ă©goĂŻste, c'est quelqu'un qui se souvient que pour satisfaire un besoin il a plusieurs solutions possibles, et Ă  ce moment lĂ  il va choisir la solution qui va satisfaire son besoin tout en respectant les limites de l'autre. Quand on cherche Ă  faire ça, quand on veut s'arranger que tout le monde puisse y trouver son compte, on est aux antipodes de l'Ă©goĂŻste. Ça me parle tout ça, avec ce que je viens d'Ă©crire avant, c'est effectivement ce que je souhaite faire sans imaginer les besoins de l'autre et garder en tĂȘte que nous en fonctionnons pas de la mĂȘme façon. Le dialogue, le dialogue, le dialogue. Y a que ça de vrai. Crevecoeur termine en nous rappelant que dans l'avion, il nous est fortement conseillĂ© de mettre son propre masque Ă  oxygĂšne avant d'aider un autre Ă  le mettre. Preuve que c'est en nous occupant correctement de nous que nous pouvons nous occuper correctement des autres.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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J'attend beaucoup de la vidĂ©o de ce soir sur le lĂącher-prise. C'est un terme rĂ©curent lors de mes discussions avec des personnes avertis. Nombreux d'entre ont m'ont dĂ©jĂ  conseiller de lĂącher-prise. Je sais que je suis quelqu'un d'angoissĂ©e, je vais mĂȘme jusqu'Ă  me faire des otites de stress. Alors du coup, j'ai tout Ă  apprendre sur le sujet. Le lĂącher-prise est une notion devenue populaire avec l'avĂšnement des annĂ©es 70. "Dont' worry be happy" ! Crevecoeur nous dit que c'est probablement en rĂ©ponse Ă  tout ce que nous avons vĂ©cu avant comme le volontarisme, le sens de l'effort, celui de la discipline : toutes ces choses qui manquaient de souplesse et d'ouverture. En ce qui me concerne, j'ai longtemps pensĂ© que si je devais lĂącher prise, c'est que j'en faisais trop et donc, pour ce faire, je me devais de ne plus rien faire, d'attendre que les choses se passent, comme si l'univers allait s'occuper de moi par magie. D'aprĂšs Sathya Sai Baba, "Le lĂącher-prise, ce n'est pas renoncer Ă  l'action, mais c'est renoncer dans l'action." C'est donc continuer Ă  s'impliquer dans l'action tout en renonçant aux rĂ©sultats de l'action. Alors en transposant dans ma vie professionnelle, ça se rĂ©sume Ă  crĂ©er un spectacle, en inventer l'histoire, crĂ©er les chorĂ©graphies, user de ma pĂ©dagogie pour l'apprendre aux Ă©lĂšves, et c'est aussi savoir que le spectacle ne m'appartient plus et que ça devient celui des interprĂštes, qu'une fois sur scĂšne, le jour J, ça donnera ce que ça donnera. Ca ne m'empĂȘchera pas d'ĂȘtre fiĂšre de moi, fiĂšre d'eux et du travail accompli. Je serai heureuse ce jour-lĂ  quoiqu'il arrive. Je lĂąche prise quant Ă  la gravitĂ© de la situation, d'ailleurs c'est quelque chose que je leur dis tous les ans aprĂšs la rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale : "on ne joue pas notre vie sur scĂšne, on ne fait pas d'opĂ©ration Ă  coeur ouvert, si on se trompe c'est pas grave mais pour autant ça n'empĂȘche qu'on fait de son mieux" Dans ma vie privĂ©e ? Bah jusque lĂ , je me mettais Ă©normĂ©ment la pression quand au futur, et Ă  la rĂ©ussite de mes objectifs. Je pense, qu'avec ce que j'ai compris rĂ©cemment, ça va changer la donne, et que je vais pouvoir prendre de plus profondes respirations quand au devenir de mon couple et par lĂ -mĂȘme de mon propre devenir. Je vais donc continuer mĂȘme si les obstacles se dessinent sur mon chemin, je devrais plutĂŽt dire "quand les obstacles se dessineront sur mon chemin". Parce que justement ce que je veux dans ma vie privĂ©e, c'est de lĂącher prise. I Ironique, non ? La parfaite mise en abyme. Alors je vais ĂȘtre vigilante et minutieuse, je vais continuer mon chemin pour ĂȘtre heureuse avec l'homme que j'aime, mais en essayant de relĂącher le contrĂŽle sur le rĂ©sultat. Parce que ce rĂ©sultat ne dĂ©pend pas que de moi. Il dĂ©pend de lui aussi et de ces objectifs et il dĂ©pend de la vie en gĂ©nĂ©ral. Comme mon spectacle dĂ©pend Ă©galement de mes Ă©lĂšves, des Ă©lĂšves Ă  qui je peux donner le maximum de clefs pour rĂ©ussir mais qui se retrouvent seuls sur scĂšne pour l'aboutissement de ce travail. Le jour du spectacle n'est pas le moment que je prĂ©fĂšre d'ailleurs, mes moments prĂ©fĂ©rĂ©s sont liĂ©s Ă  la crĂ©ation, Ă  ces instants oĂč les idĂ©es fusent et oĂč tout se met en place. Et si dans ma vie privĂ©e, je me mettais aussi Ă  apprĂ©cier chaque instant du chemin ? Mais pour de vrai, en profondeur. En l'appliquant, pas juste en le sachant.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Vraiment ce livre, "s'ouvrir Ă  son coeur d'enfant pour renaĂźtre Ă  soi", me fait avancer Ă  grands pas. Merci Ă  l'amie qui me l'a conseillĂ©e. Je ne sais comment au dĂ©tour de la lecture, j'en suis arrivĂ©e Ă  comprendre ma peur principale. Depuis longtemps, Ă  chaque fois que je discute avec quelqu'un d'averti, cette personne me dit : "ta peur la plus profonde est en lien avec la mort." Et j'acquiesçais sans comprendre. Je ne pense pas avoir peur de mourir plus que quelqu'un d'autre. Et j'ai compris ce soir que leurs remarques faisaient Ă©cho en moi de la mauvaise façon. La mort qui m'a le plus touchĂ©e est celle de mon pĂšre, et Ă  l'heure actuelle, comme je l'ai dĂ©jĂ  dit, le deuil suit son cours et somme toute il se passe relativement bien. Je pense ĂȘtre en paix avec la souffrance que ressent l'enfant qui perd son papa, j'accepte. Et je me rends compte que ma peur de la mort y est reliĂ©e, mais pas de la façon dont je le croyais. Je n'ai pas peur de perdre mon pĂšre, ça c'est fait. Je n'ai pas peur de mourir, je ne pourrais pas y Ă©chapper. J'ai peur que l'autre meurt. Et c'est ce qui m'a freinĂ© jusque lĂ  dans mes relations amoureuses. J'ai peur de devoir subir l'extrĂȘme douleur que ma mĂšre a ressentie. Voyez-vous, mes parents avaient une relation exemplaire Ă  mes yeux. Ils Ă©taient amis, complices, copains, amoureux, aimants l'un envers l'autre. Et mĂȘme quand ils ne partageaient pas leurs activitĂ©s, ils se retrouvaient sur la libertĂ© de pouvoir le faire sans l'autre. Dans les Ă©preuves, ils Ă©taient soudĂ©s, et quand disputes il y avait, ils se rĂ©conciliaient en se donnant un coup de coude dans l'escalier le lendemain matin. Et moi, c'est une relation comme celle-lĂ  Ă  laquelle j'aspire. Entendez-moi bien, je ne cherche pas un mec comme mon pĂšre, je recherche avec ma personnalitĂ© quelqu'un avec lequel je pourrais partager le mĂȘme amour que le leur. Et du coup, j'ai peur que l'autre me quitte. Oh pas qu'il me quitte comme ça pour la premiĂšre ingĂ©nue qui passe, j'ai peur qu'il me quitte dĂ©finitivement. J'ai peur qu'il meurt. C'est con hein. Alors du coup, j'ai fait en sorte que mes prĂ©cĂ©dentes relations s'arrĂȘtent en poussant l'autre Ă  bout, ou tout simplement en choisissant quelqu'un qui ne me correspondait pas. Alors pour ne pas risquer d'ĂȘtre malheureuse et anĂ©antie comme ma mĂšre a pu l'ĂȘtre, et bien je stagne, je reste immobile, je ne prends pas le risque. Parce que c'est une femme forte ma maman, c'est une femme admirable, et je ne sais pas comment elle a pu survivre et continuer d'avancer dans sa vie Ă  elle avec autant de dignitĂ©. Chapeau Maman ! Et je ne devrais mĂȘme pas penser Ă  tout ça, parce que personne ne sait de quoi est fait l'avenir. J'ai enfin compris pourquoi je gĂąchais mon prĂ©sent, pourquoi je prĂ©fĂ©rais m'enfermer dans une salle de danse Ă  jouer Ă  monter des spectacles. Le temps s'arrĂȘte lors de la crĂ©ation, et quand je chorĂ©graphie, je suis la mĂȘme petite fille qui s'enfermait dans sa chambre pour inventer un spectacle avec tous ses doudous. Je vais continuer ça, Ă©videmment, parce que c'est gĂ©nial et tout et tout. Je ne sais pas comment je vais faire pour me dĂ©barrasser de cette peur. J'aimerais pouvoir invoquer une formule magique et lui dire : mauvaise peur, tu t'en vas, tu t'en vas ! Il va falloir que je l'affronte et m'y confronte car la clef de mon bonheur de femme est lĂ . De l'avoir exprimĂ©e, de l'avoir cernĂ©e, c'est dĂ©jĂ  un immense pas. Maintenant je sais quel est le demon en moi, et je sais ce que j'affronte. Je vais me faire confiance, on va dire que j'en suis capable.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Aujourd'hui, un des exercices du livre est de crĂ©er un mandala pour repondre Ă  un besoin fondamental que nous ignorons d'ordinaire. J'ai pas encore trouvĂ© comment y repondre mais je sais que je veux amĂ©liorer mon besoin fondamental de lĂącher prise et plus prĂ©cisĂ©ment je veux me satisfaire de QUI je suis Pas de ce que je suis ni de ce que je fais. Il y a des domaines de progression dans des t'as de domaines. Je me suis rendue compte que j'Ă©tais terriblement exigeante avec moi-mĂȘme et que je ne m'accordais pas le droit Ă  l'erreur, que je voulais tout contrĂŽler aussi par peur complĂšte d'ĂȘtre nulle, d'ĂȘtre moins bien ( selon mon jugement). Je veux me satisfaire de qui je suis, tout au fond de moi. Je ne peux pas changer l'Ăąme qui est dans mon corps. Et c'est de cette Ăąme dont je veux ĂȘtre dĂ©sormais satisfaite. Je veux la laisser m'habiter pleinement. Je sais que ça peut donner l'apparence d'un raisonnement qui sonne l'appel Ă  une secte. L'Ăąme est bel et bien la seule chose que nous ne pouvons pas changer. Nos rĂ©actions, notre comportement, l'importance de nos Ă©motions, nous pouvons Ă  force de travail les faire Ă©voluer. Mais qui je suis ? Qui m'habite ? J'ai la conviction que mon Ăąme est joyeuse, qu'elle est au bord des larmes aussi. J'ai la conviction qu'aujourdhui elle me dit merci, merci de m'accorder enfin de l'importance.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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RĂ©flexions matinales : Alors en fait quand quelques articles en arriĂšre, j'expliquais le fait que je ne voulais surtout pas dĂ©cevoir mes parents. C'Ă©tait faux. C'est moi que je ne voulais pas dĂ©cevoir. Et quand enfant je claquais les portes en disant : "toute façon, personne ne m'aime." Personne, c'Ă©tait moi. Je crois que je crois que je viens d'avancer dans mon schmillblick. Je ne savais pas que je ne m'aimais pas. Parce que pourtant je me trouve formidable et ingĂ©nieuse sur bien des points. Je suis fiĂšre du travail que j'effectue, je suis fiĂšre de moi quand je créée et j'aime ce qui sort de ma tĂȘte. HĂ©las, encore une fois rien Ă  voir. Heureusement qu'il y a des points positifs, mais j'ai dĂ©cidĂ© de m'attaquer au nĂ©gatif. Je viens de me rendre compte que je ne m'aime pas, que profondĂ©ment je n'ai pas beaucoup d'amour pour moi. Mon travail est de remĂ©dier Ă  ça. Evidemment intellectuellement j'ai tout compris, ce serait tellement simple si ça pouvait s'appliquer spontanĂ©ment. Je ne sais pas combien de temps ça va me prendre, en tout cas c'est Ă  moi de jouer et Ă  moi de m'aimer.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Oui j'ai eu du mal Ă  trouver autant de qualitĂ©s, j'ai eu l'impression de devoir forcer et presque de devoir en inventer. Je pense Ă©galement que certaines sont des doublons. Je ne suis pas sure de moi, ni sereine face Ă  cet exercice. En plus ça a mis une sorte de challenge en moi, comme si j'allais perdre quelque chose si je n'y arrivais pas en 3 minutes. Et c'est l'impression que j'ai d'ailleurs. Je n'ai pas rĂ©ussi l'exercice. C'est faux bien sĂ»r, j'ai rĂ©ussi l'exercice puisque je l'ai fait. Et surtout il n'y a pas avoir ce rapport lĂ  avec l'exercice. Ce n'est pas une compĂ©tition. J'ai toujours voulu savoir avant les autres. Je voulais savoir Ă©crire mon prĂ©nom avant que la maĂźtresse ne me l'apprenne, et il paraĂźt que j'ai menĂ© une vie d'enfer Ă  mes parents pour qu'il m'apprenne. Si, enfant, je n'y arrivais pas du premier coup, je me disais que je n'y arriverai jamais. En fait les choses me paraissaient soit simples soit inatteignables. Je voulais ĂȘtre la meilleure mais sans faire d'effort. C'est au dĂ©tour d'une conversation qu'un ami m'a dit : "ah ouais, t'es vachement dans la compĂ©tition toi" et moi j'ai rĂ©pondu limite en haussant les sourcils : "ah bon ? Mais non !" Parce qu'effectivement, c'est pas vraiment une histoire de compĂ©tition mais il y a un peu de ça quand mĂȘme en voulant ĂȘtre toujours la premiĂšre ! Si je suis premiĂšre, alors je suis celle qu'on va aimer le plus. Super ! GĂ©nial ! Donc si tu sais pas Ă©crire ton prĂ©nom Ă  4 ans, t'es un looser qui mĂ©rite pas d'ĂȘtre aimĂ©. Bien la rĂ©flexion ! Et je me rĂ©ponds Ă  moi-mĂȘme : mais bien sĂ»r que non, l'amour ne se mesure pas Ă  tes compĂ©tences. Bah oui, ça ça marche quand je pense aux autres : les autres ont le droit d'ĂȘtre nul et on va les aimer quand mĂȘme. Mais pas moi. J'ai cette peur incontrĂŽlable de dĂ©cevoir l'autre. D'ailleurs c'est un mot que je ne supporte pas. Alors je n'ai plus envie d'ĂȘtre comme ça. Je veux pouvoir faire des erreurs, ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur sans douter de l'amour que je peux recevoir. Je veux pouvoir faire cet exercice Ă  la noix, ne pas arriver Ă  trouver les 20 qualitĂ©s et continuer Ă  ME donner de l'amour. Parce que la vraie difficultĂ©, la vraie source du problĂšme, ce n'est pas l'amour que me donne les autres. Les autres m'aiment malgrĂ© mes erreurs et mes dĂ©fauts, peut-ĂȘtre mĂȘme qu'ils m'aiment aussi grĂące Ă  eux. La vraie difficultĂ©, c'est que moi j'arrive Ă  m'aimer dans l'Ă©chec. Du moins dans ce que je considĂšre ĂȘtre un Ă©chec, l'Ă©tape suivante est certainement de ne plus mesurer ce que je fais en reussite ou Ă©chec. Ce qui est frustrant c'est que dans ma pĂ©dagogie avec les enfants, je suis une bombasse de tout ça. Je suis la premiĂšre Ă  leur dire qu'on ne mĂ©lange pas tout. Ce qui est rassurant, c'est que si j'arrive Ă  l'appliquer aux autres, alors je peux l'appliquer Ă  moi-mĂȘme. Et pourtant il y a deux minutes, je me disais : Bon ok, t'en as pas trouvĂ© 20 mais t'en as trouvĂ© 17. Attends c'est bien 17 ! Mais OSEF ! On s'en fout. Que j'en ai trouvĂ© 17 ou 12 ou 3. C'est pas pour ça que dois moins m'aimer, moins m'estimer. L'amour que je me porte ne devrait rien Ă  voir avec n'importe quel exercice. Je devrais m'aimer comme j'aime les autres, inconditionnellement
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Hier avec une amie au tĂ©lĂ©phone, nous avons discutĂ© du temps, de l'urgence des situations et surtout du fait que nous voulions tout vivre sous peine de n'avoir pas le temps. La sociĂ©tĂ© met pourtant Ă  notre disposition un nombre incalculable de choses pour justement gagner du temps : le micro-onde , les mails, la machine Ă  laver, le tĂ©lĂ©phone sans fil, bref vous avez compris. Tous ces objets nous permettent de gagner du temps sur des actions quotidiennes pour auxquelles les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes consacraient plus de temps. Mais nous n'avons pas le temps. Nous sommes dĂ©bordĂ©s. Bizarre hein. Pas le temps pour des choses fondamentales. Nos prioritĂ©s ont changĂ© Ă©galement et nous croyons nous en satisfaire. Pourtant nous n'avons pas changĂ© fondamentalement, nous avons toujours les mĂȘmes besoins que nos ancĂȘtres. Autre temps, autre mƓurs. Certes. Je ne me vois pas coupĂ© d'Internet et de tĂ©lĂ©phone, je ne m'imagine pas faire mes lessives Ă  la main. Mais peut ĂȘtre que je peux faire des choses Ă  ma portĂ©e. La technologie nouvelle nous permet d'avoir des nouvelles du bout du monde, de suivre les informations dans un pays que nous ne visiterons jamais. Denis Doucet nous explique Ă  juste titre qu' "en contrepartie, cela n'Ă©tend pas la portĂ©e de vos bras". Yep. C'est pour ça qu'on se sent aussi mal. Moi, ma copine et plein d'autres. Parce qu'on ne peut que regarder avec consternation la tournure que prend le monde.
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Chacun a droit Ă  ses talents et ses limites. Pas de vidĂ©o aujourdhui mais une lecture. Celle du principe du petit pingouin de Denis Doucet. Un livre qui traite du lĂącher -prise. Ce livre traite fondamentalement de notre suradaptation Ă  la sociĂ©tĂ©. Il me ramene Ă  la phrase de Krishnamurti : "Ce n'est pas un signe de bonne santĂ© que d'ĂȘtre bien adaptĂ© Ă  une sociĂ©tĂ© malade. " Et pour s'adapter encore et encore, au lieu de transformer fondamentalement les choses, on change un peu de ci un peu de ça en nous dans l'espoir de nous accommoder Ă  une situation qui pourtant de base ne nous convient pas. Mais sait-on seulement qu'elle ne nous convient pas ? C'est comme toute l'histoire et tout le titouin autour du bien-ĂȘtre. On change mais on ne guĂ©rit pas. Je m'explique. Tout le monde parle du bien-ĂȘtre, de ce qu'il faut faire pour de sentir bien. Le sport, l'alimentation, la mĂ©ditation, les massages. Pourquoi le bien-ĂȘtre prend il autant de place ? Tout simplement parce qu'on part du postulat que nous sommes dans le mal-ĂȘtre. Alors au lieu de transformer le mal-ĂȘtre fondamentalement, on dĂ©cide de le camoufler et on crĂ©e le bien etre. Au lieu de changer des choses, on invente autre chose pour en guĂ©rir. C'est complĂštement alambiquĂ© mais c'est comme ça. On nous dit de manger 5 fruits et lĂ©gumes par jours mais on n'enlĂšve pas les pesticides dessus. IncohĂ©rent et complĂštement toc toc ! Et justement Denis Doucet Ă©crit : "Ces incohĂ©rences auxquelles vous ĂȘtes exposĂ©es dĂ©teignent Ă  la longue sur vous, jusqu'Ă  ce que votre propre manque de cohĂ©rence en vienne Ă  vous affecter au point de crĂ©er de la dissonance cognitive et des tiraillements intĂ©rieurs." J'ai l'impression que c'est exactement ce qu'il m'arrive en ce moment : la sensation d'Ă©touffer en moi et de ne plus en pouvoir. Ce livre traite aussi de la vie par procuration, de l'importance qu'on donne aux autres parfois plus qu'Ă  soi-mĂȘme. Et comment nous nous crĂ©ons Ă©galement un autre nous-mĂȘmes qui, nous l'espĂ©rons, correspondra plus que le vrai nous-mĂȘme aux attentes socialement adĂ©quates. Nous espĂ©rons ainsi ĂȘtre plus aimĂ© en misant sur l'image qu'on projette. De ce fait notre entourage va ĂȘtre attirĂ© par cette image et pas par nous-mĂȘme. Comme j'aime une vedette pour son talent, pas pour ce qu'elle est rĂ©ellement. Ce n'est pas pour rien que je Porte le t-shirt : j'y vais au talent sans pression. Parce que je sais que les gens vont m'aimer pour ça, je sais que "mon talent" est une valeur sĂ»re. Le danger, c'est effectivement de confondre mon identitĂ© rĂ©elle et propre avec mon image. Vivre sa vie par procuration, ça passe aussi par la tĂ©lĂ©, les sĂ©ries, les histoires des autres. J'ai commencĂ© Ă  devenir sĂ©rie addict il y a 11 ans. Je n'arrivais plus Ă  m'endormir avec moi-mĂȘme, je cogitais trop, j'avais trop mal. Alors j'ai pris la tĂ©lĂ© comme mĂ©dicament. Tous les soirs j'ai pris l'habitude de m'endormir en regardant une sĂ©rie. Parce qu'au dĂ©but ça me permettait juste de laisser mon esprit vagabonder Ă  autre chose qu'Ă  ma vie, pour pouvoir m'endormir. Pour pouvoir me reposer de toute cette souffrance. Et puis c'est devenu une habitude, voire une dĂ©pendance. Je ne sais pas trop Ă  partir de quel moment j'aurai dĂ» couper. En tout cas j'aurais pu le faire Ă  maintes reprises : au retour de vacances, au changement de saison, au changement d'appartement. J'ai envie d'essayer de me libĂ©rer de ça. Je n'arrĂȘterai pas tout d'un coup. Je vais essayer de regarder une sĂ©rie et de fermer moi mĂȘme l'ordinateur, de ne pas le laisser tourner pour me rassurer. Évidemment ça joue sur mon sommeil, enfin je ne peux pas l'affirmer mais c'est somme toute trĂšs logique. Qu'est ce que je risque aprĂšs tout ? Avoir un sommeil plus serein et rĂ©parateur loin des ondes et du bruit de mon ordinateur ?
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parlotedansleboudoir · 8 years ago
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Je risque ma vie. Oui j'ai besoin de nouveaux dĂ©fis. Et surtout je crois dur comme faire qu'il faut etre Le changement que nous voulons voir dans le monde. Merci Gandhi. Plus nous minimisons les risques plus nous Ă©vitons de souffrir. Mais moins on prend de risque plus on reste en status quo. C'est ce qu'il m'arrive en ce moment. Je suis en stand. Enfin j'Ă©tais. Avant de me reprendre en main et de m'attaquer au mĂ©nage . Benjamin Franklin a dit : "Un peuple qui est prĂȘt Ă  sacrifier un peu de libertĂ© contre un peu de sĂ©curitĂ© ne mĂ©rite ni une ni l'autre et finit par perdre les deux." Voila, pendant des annĂ©es j'ai sacrifiĂ© mon Ă©volution par peur de perdre ma sĂ©curitĂ©. RĂ©sultat aujourd'hui je pĂšte les plombs, et tout sort en pagaille. Jusque lĂ , j'avais peur d'ĂȘtre rĂ©ellement moi-mĂȘme, alors je jouais une "moi" que je connaissais, un personnage qui fonctionne dans mes sphĂšres privĂ©es et professionnelles. On ne change pas une formule qui gagne, n'est ce pas ? Mais ça c'est fini. Je suis sur la bonne direction. Je veux prendre le risque de regarder en face mes dysfonctionnements. Je veux prendre le risque de remettre en causes mes certitudes, mes croyances. C'est comme cela que je veux grandir. Aujourd'hui je me sens faible et dĂ©munie. Parce que j'ai tout envoyĂ© valser pour tout reconstruire. Comme un puzzle que je recommence du dĂ©but. Et s'il manque une piĂšce, j'ai la persĂ©vĂ©rance pour la chercher dans toute la maison. Je ne veux plus qu'il y ait de piĂšces manquante en moi, je vais prendre le temps de tout refaire bien. Correctement. Et quand j'aurais fini je recommencerai un nouveau puzzle. Je me suis perdue. Ma vie professionnelle est constamment en mouvement. Que ce soit dans sa nature elle mĂȘme, mais Ă©galement parce que je ne travaille jamais au mĂȘme endroit, etc. Je croyais que ça m'epargnerait dans ma vie privĂ©e. Et puis j'adore ça aussi ne jamais m'arrĂȘter, j'ai scandĂ© pendant deux Ă©tĂ©s consĂ©cutifs : "on vieillira plus tard" Ahahah il est beau le leurre. Guess what ? Plus tard, c'est maintenant. Toutes ces vidĂ©os me bousculent et me donnent encore plus envie de devenir celle que je sens en moi. Je sais Ă  ce jour que je n'ai pas envie de faire partie d'une religion, ou d'un groupe de mĂ©ditation. Je me suis posĂ©e la question ces derniers temps. Je sais que je veux de plus en plus m'Ă©loigner du jugement. Je ne veux plus pointer le doigt et dire : "moi Ă  sa place je.... " Je sais que fondamentalement j'ai des valeurs Ă  revoir, j'ai des copies Ă  corriger. Je sais que concrĂštement j'ai encore des choses Ă  amĂ©liorer dans ma façon de vivre pour ĂȘtre en adĂ©quation avec mes pensĂ©es. Je veux apprendre l'empathie, le vrai. Pas celui qui vient aprĂšs qu'on ait dit : mais quelle conasse ! Celui qui ne te fait mĂȘme plus le penser. Je veux apprendre l'empathie pour moi-mĂȘme aussi. Je passe par une sale pĂ©riode, je m'en veux de me laisser aller par moment sur la nourriture. Je ne serai jamais parfaite. Peu m'importe. Mais je vois Ă  prĂ©sent dans quelle direction j'ai envie d'aller. Et elle m'Ă©tait inconnu y a encore dix jours.
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