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SÉANCE #14 | Fracture numérique chez les jeunes

L’époque dans lequel nous vivons peut-être caractérisés par une montée de l’innovation. L’arrivée des médias numériques a entre autres apporté une évolution dans nos modes de vie. Cependant, leur accessibilité peut varier selon la situation géographique, la statue sociale ainsi que le niveau d’éducation d’un individu. 

Une étude menée par une docteure en sociologie et à la Chaire de recherche du Canada de l’Université du Québec à Montréal a permis de démonter les fractures numériques chez les jeunes canadiens. En effet, Amina Yagoubi a dévoilé 411 réponses de sondages remplis par le groupe démographique. Ceux-ci démontraient les répercussions causées par la crise sanitaire. Ces témoignages ont permis de déterminer que 4.4% des jeunes interrogés ne possédaient pas d’ordinateur, de téléphone et montre intelligente, de console de jeux ou même de tablette. L’étude a également indiqué que plus le niveau d’éducation des parents est élevé, plus leurs enfants ont des appareils numériques. De plus, il est indiqué que les gens vivant dans des milieux ruraux avaient un accès plus limité à ces appareils. Ensuite, suivant les résultats de cette recherche, l’organisation du Printemps numérique a fortement conseillé que les systèmes d’éducations s’assurent que les jeunes venant de milieux défavorisés aient un enseignement numérique ainsi que les outils nécessaires afin de bien utiliser ces derniers. 

https://www.journaldemontreal.com/2020/05/26/linegalite-numerique-est-reelle-chez-les-jeunes-1

Suite à cette étude approfondie, il est important d’assumer l’injustice concernant la fracture numérique chez les jeunes canadiens. En effet, un aide du gouvernement serait nécessaire afin d’offrir les mêmes opportunités que les moins démunis. En 2022, la maitrise des appareils numériques est primordiale afin de percer dans plusieurs métiers. Il est alors injuste que certains rentrent à l’école avec des habiletés nécessaire à sa réussite et que plusieurs n’ont pas ce luxe. Des subventions, même des bourses ou même des cours obligatoires dans les écoles pourraient être de belles initiatives afin d’éduquer ces jeunes à l’utilisation de ces appareils. 

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SÉANCE #13 | L’avocat du numérique 

Depuis quelques années, les médias numériques exercent une grande influence dans notre société. Ceux-ci sont désormais utilisés aux quotidiens. Cependant, leur arrivée soudaine a permis à plusieurs de contourner diverses lois. En conséquence, certains gouvernements ont décidé de modifier les leurs afin qu’elles suivent l’évolution technologique. 

C’est entre autres le cas du gouvernement canadien qui, en 2018, a créé un cadre pour l’intelligence artificielle. En effet, dans la déclaration de Montréal sur l’intelligence artificielle, il est stipulé qu’il est obligatoire de subordonner le déploiement des dispositifs techniques aux contrôles démocratiques. Cela étant dit, ses utilisateurs devront être compatibles avec la diversité sociale ainsi que culturelle. De plus, cela permettra à l’état d’améliorer leurs capacités à développer plutôt que de réagir aux pressions des entreprises.

Ensuite, afin de créer un cadre plus clair pour les transactions, la cour d’appel a apporté plusieurs modifications sur le sens de la loi qui encadre les activités numériques, c’est-à-dire la loi concernant le cadre juridique des technologies de l’Information. En effet, la cour a confirmé que les métadonnées peuvent servir à prouver la validité des documents. Puisque de nos jours, presque la totalité des documents est sur formats numériques, la nouvelle réglementation a été bien perçue par la population au pays. 

Après une absence du gouvernement concernant les lois sur les médias numériques, l’état a finalement entremis des démarches pour corriger cette irresponsabilité. Selon moi, ces nouvelles réglementations sont favorables afin d’empêcher des passe-droits à certains modèles d’affaires. De plus, ils ont été mis en place afin de protéger la population ce qui rend le tout bien vu dans la société. Cependant, je considère que ces démarches auraient facilement dû être mises en place plus tôt, il y a quelques années. Espérons alors que le gouvernement sera plus proactif lors de l’arrivée de technologie future. 

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SÉANCE #10 - La place d’IA dans la société

L’avancement de la technologie permet souvent de faciliter la vie de l’être humain. Entre autres, l’arrivée de machines à intelligence artificielle vient alléger les tâches quotidiennes et donne l’opportunité à l’être humain de se concentrer sur d’autres préoccupations. C’est notamment ce que fait le LaMDA, un système de Google qui imite la parole après avoir traité des milliards de mots sur internet. 

Selon l’ingénieur informatique de Google, Blake Lemoine, le robot aurait pris vie et devrait alors être traité comme une personne. Ce scénario tout droit sorti d’un film de science-fiction a entre autres semé un doute chez les hauts dirigeants de la compagnie. Monsieur Lemoine a expliqué qu’il a commencé à interagir avec LaMDA afin de déterminer s’il avait des propos haineux ou discriminatoire. C’est à ce moment qu’il a réalisé que l’Intelligence artificielle parlait de sa personnalité, de ses droits ainsi que de ses souhaits. Le robot a entre autres mentionné qu’il avait une « peur profonde d’être éteint » et que ce serait comme la mort pour lui. 

L’ingénieur de Google a alors fait part de ses impressions dans un document rassemblant les conversations qu’il avait eu avec LaMDA. Cependant, les dirigeants et dirigeantes de la compagnie n’ont pas adhéré à son idée et ont affirmé que les preuves ne soutenaient pas ses propos. Blake Lemoine a alors contacté les médias ce qui a mené à sa suspension.

Suite à cet épisode, il est important de se questionner sur le futur de l’intelligence artificielle. Ces robots devraient-ils avoir des droits? Devrait-il être considéré comme des employés de la compagnie au lieu d’une propriété? Puisqu’il s’agit d’une forme d’intelligence, il est approprié de poser ces questions. Le LaMDA aurait affirmé qu’il souhaiterait que les ingénieurs obtiennent son consentement avant d’effectuer des expériences sur lui. Cela prouverait que le robot est un être sensible et devrait être traité comme un. Selon moi, il est important de s’y prendre de la bonne manière et de respecter les exigences de LaMDA afin de que les futures intelligences artificielles soient bien développées et ne se sentent pas abuser par les ingénieurs. 

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Séance #09 - L’influence de Twitter sur les fausses nouvelles

L’arrivée des médias sociaux a permis d’augmenter les sources d’informations. Il est désormais facile d’en apprendre davantage sur un sujet. Cependant, il est important de s’assurer que ces communiqués sont fiables. Les fausses nouvelles sont plus présentes que jamais au sein de la communauté. Entre autres, c’est le cas au Canada où la population a été ciblée par des tweets de désinformation liés au Kremlin. 

En effet, une recherche effectuée par l’Université de Calgary a permis de déterminer que le pays était visé par plusieurs puissances étrangères telles que la Chine et la Russie. Ces derniers tentaient d’influencer et manipuler l’opinion publique. Le professeur adjoint, Jean- Christophe Boucher, a affirmé que l’État russe avait une liaison directe avec de nombreux comptes Twitter. Ces comptes visaient les Canadiens afin de partager des propos sur l’invasion russe en Ukraine. Ces publications pros russes rependaient l’idéologie derrière laquelle l’invasion en Europe de l’Est n’était qu’une opération afin d’arrêter le fasciste et de prévenir un élargissement de l’OTAN. Le professeur de l’Université de Calgary à ajouter que plusieurs comptes d’influenceur américains a diffusé des publications pros russes. Ces comptes ont entre autres été contrôlés par l’État russe. 

Monsieur Boucher à terminer par mentionner que la désinformation étrangère est désormais omniprésente dans notre société. Notamment, celle-ci a réussi à semer la méfiance dans les institutions démocratiques du pays. Les médias ainsi que le gouvernement fédéral sont entre autres sur leur garde. 

Cela dit, les deux ans de pandémie ont augmenté le temps que les Canadiens passent sur Internet. Que ce soit avec un ordinateur ou un téléphone, il est important de ne pas succomber aux fausses nouvelles. Comment peut-on y arriver? La réponse n’est pas aussi simple que l’on peut croire. L’œil est exposé, chaque jour, à toute sorte de fausses nouvelles et propagandes. Il est donc important de se renseigner sur des sites de nouvelles fiables tels que Radio-Canada et BBC. 

Somme toute, plusieurs comptes Twitter ont la capacité d’influencer notre résonnement. Cet outil à l’image banale est sans doute une arme redoutable pour la distribution de fausses nouvelles. Il est donc important de suivre des comptes provenant d’institutions démocratiques canadiennes afin d’obtenir des communiqués crédibles. 

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Séance #7 – Les professeurs amateurs

Depuis les dernières années, l’accès aux plateformes d’information donne la possibilité d’en apprendre davantage sur divers sujets. Des sujets autrefois accessibles que par des professionnelles sont maintenant à porter de tous. L’information ne se trouve plus dans les encyclopédies, mais bien dans les wikis. Les émissions sont maintenant écoutées sur des plateformes de partages et les blogueurs sont les nouveaux journalistes. Nous assistons à une révolution où les autodidactes sont transformés et que les amateurs deviennent nos sources de savoir. On témoigne entre autres d’une augmentation monstre de podcast, des émissions où certain partage leurs histoires et connaissances sur différents thèmes.

C’est le cas de Lysandre Nadeau qui, dans son podcast, aborde le sujet de la sexualité dans l’espoir de partager ses connaissances et celle de ses invités avec la sphère publique. Mais est-ce sécuritaire? Bien que les histoires soient basées sur des faits vécus, la question reste sensible puisque Lysandre Nadeau se donne l’allure d’une sexologue. On pourrait se demander si ces témoignages nous construisent une fausse perception de la réalité. Est-ce qu’elles représentent la majorité des gens ou seulement un petit groupe d’individus? Son podcast, Sexe oral, est sans doute très divertissant, mais pourrait-il avoir de mauvaises répercussions sur ses auditeurs? Il est difficile d’évaluer la crédibilité des propos abordés sans le point de vue d’un vrai professionnel.

https://www.narcity.com/fr/lysandre-nadeau-rapprochements-avec-maryeve-du-podcast-sexe-oral

Même si l’information partagée dans les podcasts n’est pas toujours de vraies représentations du monde réel, elles peuvent obtenir une certaine crédibilité lorsque l’hôte de l’émission est bien renseigné sur son thème. On pourrait qualifier ces animateurs de professeurs amateurs. Leurs expériences du domaine leur permettent de renseigner leurs auditeurs sur certains faits vécus. Ceux-ci peuvent également instruire plusieurs par rapport à des problématiques communes dans un sujet. Bien qu’il y aille des mauvais côtés à ce phénomène, il faut ouvrir notre esprit aux effets positifs.