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le traversié

pas un homme , pauvre con, que je suis, qui je suis, à travers, travers si tu es, traverse tellement tout, le déguisement

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Khalid EL Morabethi
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De quelle guerre je dois parler ?

Les boutons tombent au sol. Toutes les guerres sont simples et vulgaires. Mon souffre sent. C’est la fée qui lance. Des pierres sont avalées par mes blagues déplacées et enfantines. Je creuse des tombes pour respirer l’odeur de l’essence et proposer ma chair à la cantine. Mes confessions oublient le goût du lait, avant même le sourire d’une porteuse en colère. Les ongles ne font pas que caresser le crâne, c’est pour cela que ma langue, timide, ne raconte pas tous les détails. J’ai peur que les cordes qui m’entourent encore cessent de murmurer leurs instructions et deviennent des tentatives échouées de chute. Je me promets que si je tombe, je vole.
Khalid EL Morabethi
wip
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The witch, the work of a lucide architecte



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Khalid EL Morabethi
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the witch, la porteuse
Parfois elle met ses lunettes et elle lit mes textes devant les invités qui sont des professeurs français et qui ont un doctorat à la Sorbonne, elle dit tout haut que ce que j'écris est beau et elle applaudit très fort pour que ses invités l'imitent. Je souris, c'est important.
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Faut une ordonnance pour avoir un seul âge, elle a dit
she said, '''Khalid, grow up '''
and I said, '''Trees grow up, and then they stop, they can't even bend down to pick up a shiny nickel.'''
En fait, je suis un enflute, un enfant qui lutte, pas encore adulte. Pas levé, et pourtant très bien élevé. Tellement bien élevé que je sens que mon éducation n’est pas finie. Pas bénie. Strictement élevé par des méthodes qui me font encore croire que je suis mal élevé. Peut-être que c’est pour ça que je m’assois toujours le premier dans l’amphi. Peut-être que c’est pour ça que j’arrive une heure en avance au boulot, et que je m'en fous du salaire, que le plus important c'est le sourire du patron. Peut-être que c’est pour ça que, quand j’entre dans ma chambre, je me comporte, pendant dix minutes, comme un patient dans une salle d’attente. À moitié construit, à moitié cassé. Je m’excuse même quand on me dit à tes souhaits
Et je n’en suis pas fier. Il n’y aura pas de médaille. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation, un mécanisme de survie. Je crois même que la mort commence à avoir honte de moi.
J’ai jamais réussi à comprendre la logique, ou à l'entendre, je pense qu'elle est tordue. Peut-être que c’est pour ça que, quand je mens, je me sens soulagé. La réalité c’est un tableau mal accroché, toujours prêt à tomber.
Je peux pas manger et rester calme à table en même temps. C’est soit je me nourris, soit je me tiens bien. Les deux, c’est trop. Je peux pas rester cinq minutes sérieux, même pour faire plaisir. Et surtout, je peux pas répondre aux questions.
Et quand elle me dit : '''Mais, t’as quel âge ?''' C’est ce mais qui me donne le fou rire. Je réponds toujours que j’ai 9 ans, trois fois par jour.
Pas de médicament. Je connais un psy qui était boucher avant. Tous les psygoule/ils s'en moquent, finiront par brûler dans leurs salles d’attente, ou crever de faim, rien à manger que les magazines posés sur leurs tables.
( en cours d'écriture )
Khalid EL Morabethi
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-Pas de logique sans effets secondaires
-Trop jeune pour mourir, trop bizarre pour être soigné
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confess con

Dans la cave, debout toute la journée, il y a un aquarium. Le poisson rouge à l’intérieur est seul. Je m’inquiète pour lui. Il bouge parfois, il ouvre la bouche. L’eau est si sale que j’y vois mes péchés s’affronter, chacun cherchant à éliminer les autres pour qu’il n’en reste qu’un. Alors, j’attrape le poisson avec ma main. Je le regarde longtemps. J’ai envie de lui chuchoter que je l’aime, qu’il mérite d’être libre, qu’il doit évoluer pour voler. J’ai même pensé lui coudre sur le dos les ailes d’un pigeon mort. Mais en fait je vais le manger. Avec l’espoir qu’il trouvera, dans mon estomac, un jardin, une grande rivière, et des amis qui sifflent et qui jouent.
( en cours d'écriture )
Khalid EL Morabethi
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explain the void
I walked through a trembling world. In shadows, on this quiet bench, I found peace.
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Harceler, c’est la sœur de persister !?
En ce moment, j’harcèle ma sage-femme. En vérité, je veux qu’elle me raconte ses histoires. Toutes ses histoires. Elle a 90 ans aujourd’hui, et j’espère qu’elle ne va pas mourir bientôt. Mon plan, c’est de savoir tout ce qu’elle a vécu. Aussi, lui demander de me décrire les visages de tous les enfants qu’elle a aidés à venir au monde, et les sourires des parents. Ça m’intéresse, peut-être que ça m’inspirera à créer des projets, pas forcément d'art, mais de survie. Pourquoi elle a choisi ce métier ? C'était par nécessité ou par amour ? C'était quoi son sentiment en me voyant pour la première fois ? Est-ce que ses mains ont tremblé ? Est-ce qu’elle a pleuré ? J’espère que je n’ai pas pleuré, les hommes ne pleurent jamais. Est-ce qu’elle m’a aimé ? Ou bien j’étais juste une consigne de travail ? Quand elle m’a fait sortir, elle pensait à son salaire ? Est-ce que la pluie est tombée ce jour-là ? Parce que, quand un guerrier naît, il pleut. Il y a de la boue. Il y a les hurlements des femmes qui pleurent leurs hommes partis à la guerre. Et le tonnerre. Est-ce que cette nuit-là, il y avait des vagues ? Le ciel était rouge ? Les bateaux coulaient ? J’espère qu’elle va me parler. Et surtout, m’entendre. La vieillesse prend tout, et ne laisse qu’une branche qui devient une jambe. Je vais lui proposer de travailler pour elle. Avec un salaire raisonnable, pour huit mois. M’occuper d’elle. Lui cuisiner des repas. La faire sourire. L’accompagner dans un jardin proche de chez elle, pour respirer un peu, nourrir les pigeons. Mais il faut qu’elle me raconte tout. Peut-être que ça m’inspirera un remède contre Alzheimer. Et si je force, peut-être même contre la vieillesse. Il me faut juste beaucoup de blocs-notes. et trois dictaphones.
( en cours d'écriture )
Khalid EL Morabethi
Notes :
-Je veux savoir ce que le Tentacule lui a dit, la toute première fois.
-Lui écrire deux lettres, de remerciement et de motivations.
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troubling the midwife


Khalid EL Morabethi
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Notes de bas? de bras? de gorge!
Servir un cerf-volant à un cerveau qui ne comprend pas que je ne peux pas descendre dans la cave, avant d’avoir lavé mes mains avec une eau si pure qu’elle me regarde en retour. Elle s’excuse de couler, puis se suspend dans l’air. Comme mes imaginaires fils tendus, pour ne manger que les œufs qui sortent, comme des fils rouges, encore ! Il faut bloquer la porte. Et dans chaque goutte, un miroir. Et dans chaque petit éclat ouvert par un petit ongle mordu, le reflet offre son cou, prêt pour la guillotine. Les jugements, ce sont des certificats médicaux. Les ordonnances, des chasseurs d'âme.
( en cours d'écriture )
Khalid EL Morabethi
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-dessiner des cerfs volants. -Trouver les bonnes couleurs, rouges mais bleus maladroits.
-chaque cerf-volant sera une tentative !? -Je veux les accrocher au mur d’une galerie. (Comme des êtres suspendus.) Et dessous, ma voix. Pas une explication. Juste un état. Tremblement. Une colère (imiter la colère). -Créer une vie dans chaque tableau, même si elle expire vite.
-je veux que les gens aient l’impression que le cerf-volant les regarde. -créer une langue.
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the story of Escargot
I recorded the sound of water running from my sink. (I should fix it, but I love the notes it makes, so I let it be.)
On 01/05/2025, the wind was talking. There were voice, many voices. So I recorded. (I still need to take time to figure out what they were saying.)
The next day, I got lucky, someone walked by my street with a drum. (I hope he comes back one day.)
And at the end, just a few improvised notes from my little piano.
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L'accord !?
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Servir mes entrailles à un cerveau pour qu’il s’accroche au mur, et ma langue ! Collée à un rasoir. Est-ce que je saigne assez ?
Le dégoût qu’elle ressent face à moi ne peut être mieux résumé que par l'envie de vomir. La faim n'est pas au rendez-vous. Le potage qu’elle consomme à midi suffit à combler un besoin, bien qu’un autre, plus profond, plus secret, reste à satisfaire. Et pourtant, je mérite une récompense, alors j’ouvre ma bouche.
Elle jette ses vêtements sales par terre, sans trop y penser, avant de toucher du bout des doigts son t-shirt, comme un signe de compréhension des frappements de porte à 3 h 30 et des claquements de doigts entendus comme un tic professionnel, alors que je comprends le code. Mais est-ce à moi de signer ?
wip
Khalid EL Morabethi
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-tout le temps 3h30 quelque part
-N’arrête pas tant que le plafond ne te répond pas
-Les vêtements qui tombes, c'est pour une raison
-Un grand texte. / C’est un cri qui met du rouge à lèvres.
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La sorcière, encore! (c'est gris mais rouge)

Khalid EL Morabethi
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Le dégoût qu’elle ressent face à moi ne peut être mieux résumé que par l'envie de vomir.
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CONFESSION! (Est-ce que le punching bag est innocent ?)
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J’entre et je sors du placard. J’explique.
C’était au tout début de mon adolescence, à ce moment précis où j’ai découvert que j’existais, que j’avais un corps, des envies, des émotions. Je ne comprenais rien, et je n’avais pas le droit de comprendre. C’était un péché de comprendre. Toutes les questions n’avaient pas de réponses. Même si on me poussait, par humour, à me révolter. Juste pour me mettre devant le mur et le regarder longtemps. C’était amusant. Je me souviens que je souriais.
Je faisais un truc. Je ne peux même pas le qualifier aujourd’hui. Le samedi, quand il n’y avait personne à la maison, je m’habillais avec un jean ultra serré, un tricot doux qui me couvrait tout le cou, descendait sur mes mains, les rendait belles. J’aimais l’effet que ça faisait sur mon corps. Ça faisait battre mon cœur. Est-ce que ça me rendait heureux ? Je ne sais pas. Plutôt en transe. Je ne savais pas s’il fallait avoir peur. Je n’avais ni le choix, ni le temps, ni l’endroit pour me cacher vraiment. J’imaginais une cave secrète sous ma chambre sombre. Loin. Protégée. Mais non, il y avait juste la cuisine. Et je ne sais toujours pas si c’est possible de se cacher dans un plat.
Je prenais aussi un tuyau rouge, et je me frappais avec. Comme pour rajouter une autre couche à l’effet du jean bleu, mais il devenait noir sur moi. Très noir. À cause de moi, sûrement. Et je m’assurais que ça ne parte jamais à la machine à laver. Je le lavais tout seul, avec mes mains, parfois en me bandant les yeux.
Et si j’y repense aujourd’hui, c’est juste parce que je suis en train de ronger mon placard.
La violence, doucement, a pris ce truc-là, ce rituel, et l’a enfermé très loin dans mon existence. Très loin. Alors j’ai commencé la boxe. Pour oublier, peut-être. Surtout pour éviter de passer mes samedis seul, enfermé, à me laisser glisser sous le jean serré, sous le tricot doux, sous la peur, la honte, les fleurs, l’attente d’un tueur.
En fait, la violence est un médicament. Je vis avec deux, trois, six personnes en moi. Quand je veux me sentir bien, j’essaie de sortir le petit fantôme du placard. Et quand je me sens mal, quand je sens que ça devient trop dangereux, je m’excuse, je referme la porte à clé, et je cours, comme un exilé, un étranger, un traître, un fugitif. Je pars m’entraîner. Je frappe le punching bag jusqu’à l’oubli. Et je fixe mon entraîneur droit dans les yeux. Et je pense à une seule chose : le défoncer. Jusqu’à ce que ses dents entrent dans mes poignets.
( en cours d'écriture )
Notes
J’ai regardé ''Les Garçons et Guillaume, à table !'' mille fois. Et à chaque fois, je déteste Guillaume. Je crie sur Guillaume pendant tout le film. Puis je tombe amoureux de Guillaume. Et à la fin, j’imite Guillaume. Ensuite, je mets un match de boxe entre Mike Tyson et Evander Holyfield, que j’ai téléchargé en vidéo et en mp3. Et je m’endors.
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Je viens de faire un don à une association dédiée aux excuses
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Servir des gouttes qui coûtes deux valises de deuxième chance déjà utilisé à un cerveau témoin qu’on me qualifie d’autiste.
J’ai commis une faute juste, ça ne devrait pas arriver, même en prenant le train, alors, je suis en train de réfléchir à un autre problème, les solutions qui me viennent ressemblent à des briquets. Et les idées qui tombent au-dessus de mon nez n’existe que dans les magazines des salles d’attente, j’ai une dent plantée à la place d’une autre.
Bravo, j’ai la chance de commettre des erreurs. Courage, au lieu d’enlever les veines, j’ai coupé l’électricité.
Il faut que je présente mes excuses et que je rembourse la terre, par chèque, j’attends le courrier.
Je ne suis pas fier de mes répondeurs. Je n’arrive jamais à raccrocher pour répondre aux questionnaires.
Khalid EL Morabethi
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[ accumérisme! ] collection

note : je cherche comment découper mon âme en morceaux et les enfermer dans chaque bouton. /
#my collection#button#invisible fragments#I’m still figuring out how to chop my soul into pieces and stash them in each button
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J'ai toujours été fasciné par les couteaux. Au début, je prenais ceux des restaurants sans permission. Maintenant, ils savent que je fais une collection.
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En fait je n'aime pas manger avec les doigts, comme un boucher le premier jour, qui ne prend pas sa pause déjeuner, qui prend ses couteaux avec une précision chirurgicale et de manière très professionnelle, et qui se lave même les mains trois fois avant de servir les clients, et qui ne sourit pas, même quand son patron lui dit bravo, qui ne pense pas du tout à son salaire, parce que le plus important, c'est l'amour.
note : Il y a des objets qui nous choisissent. / Couper du pain sec et ressentir la satisfaction.
Khalid EL Morabethi
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