Tranches de vie, parcelles de psyché, morceaux de révolution.
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Deception
I hurt myself today To see if I still feel I focus on the pain The only thing that's real
The needle tears a hole The old familiar sting Try to kill it all away But I remember everything
What have I become My sweetest friend Everyone I know Goes away in the end
And you could have it all My empire of dirt I will let you down I will make you hurt
I wear this crown of shit Upon my liars chair Full of broken thoughts I cannot repair
- Johnny Cash, Hurt.
La déception décrit un espoir ou une attente non réalisée, ou encore une insatisfaction. La ressentir est commun pour chacun de nous. Mais se retrouver l'avatar de cette dernière est une toute autre chose. Car là où simplement la ressentir nous fait nous focaliser sur l'événement ou la chose l'ayant produite, en être une change totalement notre perception du monde. Prenons comme cas moi, aujourd'hui le mardi 15 Août 2017, travaillant ce soir et profitant du temps me laissant la journée afin de passer une longue nuit de sommeil et être à cent pourcents de mes capacités au travail précédemment mentionné, je dors jusqu'à environ 11H30 du matin, me permettant ainsi d'être aux aguets, à peine réveillé je vois sur mon téléphone un message de ma bien aimée au quel je répond rapidement, en suite je répond à mon amis m'ayant invité chez lui que je suis intéressé par sa demande. Les heures passent, je fume une cigarette, je me douche et viens le moment m'ayant fait sentir comme une déception ambulante. Voyez-vous, la personne avec qui je suis engagé actuellement est passé par de très durs moments et ce de ma faute entièrement, tromperie, déception , manipulation et caetera.. Ainsi j'ai fragilisé voire détruit sa confiance en moi comme en elle même.. Aujourd'hui son déménagement devait s'opérer, rager et laver un appartement marqué par une année de soirées et de conneries.. M'étant réveillé tard et n'ayant pas les moyens de la rejoindre j'étais donc chez moi, à attendre l'heure pour moi de partir à mon travail. Quand soudain, elle me fait me rendre compte à quel point je suis une déception pour elle, que j'aurais du être la à l'aider et que mon soutien textuel n'est pas assez et ce de loin.. Elle a raison sur tous les points et je ne peux contester, alors une haine profonde s'immisce en moi et ce vers moi même. Loin de moi l'idée de la blâmer pour cela, elle n'y est pour rien, c'est de ma faute et de ma faute seule alors je reconnais, j'assume comme je l'ai fait pour toutes mes erreurs.. Mais reste ce sentiment, peut être faux mais vrai au plus profond de moi, une graine de mal être du fait de mes actions, je suis une déception pour elle, et encore plus une déception pour moi même.
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Memories.
“Sycophants on velvet sofas
Lavish mansions, vintage wine
I am so much more than royal
Snatch your chain and mace your eyes
If it feels good, tastes good
It must be mine
Heroes always get remembered But you know legends never die”
- Panic At The Disco, Emperor’s New Clothes.
Je suis à des années lumières d’être une personne digne de passer pour un modèle auprès des autres bien que, selon mes connaissances, je suis quelqu’un d’apparence bon. Ce qui en même temps est drôle car connaissant ma nature réelle, celle qui elle même a été prouvée par de multiples fois au grand public, et à la foi désolant car ces personnes ne sont amis qu’avec un masque de protection me permettant d’éviter des soucis telle une anguille se mouvant dans les fond marins, évitant requins et autres prédateurs me faisant penser à des individus que je ne porte pas ou plus dans mon cœur. Pourtant je continue, amenant ma calamité cachée sous une bénédiction, faisant mon petit bonhomme de chemin dans la vie des gens, tout en essayant de rester le plus discret possible, bien que ma personnalité ne me le permette pas vraiment, ou du moins en augmente considérablement la difficulté. Dégoûté à jamais de jouer au héros car étant une activité bien trop ingrate, fatigué de la gentillesse envers le plus grand nombre car faisant ressortir les faiblesses plus facilement, déterminé à rester ancré dans les esprits, comme une légende indélébile, et ce en bien, ou en mal.
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Solipsism.
''Some people see the glass half-full, and some people see the glass half-empty, I don't even see the glass.''
- Couldn't find any trace of that quote on the internet.
Nous ne sommes qu'un simple amas d'atomes, incapable de réellement toucher quelqu'un, ou n'importe quoi même. En effet, la texture que vous expérimentez en touchant votre clavier ou la molette de votre souris en lisant (probablement pas) ce post n'est que la résultante du fait que vos atomes sont repoussés d'une certaine manière par les atomes de l'objet ou la personne que vous touchez. Avez-vous bien une preuve que l'univers tel que vous le connaissez à ce moment précis n'est pas apparu jeudi dernier ? Vous allez me dire que vous vous souvenez d'éléments précédent ce fameux jeudi. Les souvenir ne sont qu'un chemin habituel que votre cerveau connecte entre vos synapses, encore une fois des atomes qui, par une chance infime, certes, auraient pu se retrouver dans cet ordre après un big-bang s'étant passé jeudi dernier. Cette preuve est infalsifiable, tout comme le reste de nos vies, n'étant au final basée uniquement sur notre ressenti, faussé par notre ridicule vision d'être humain. Mais le monde existe n'est ce pas ? Question difficile mais ce n'est pas pour autant du ressort de l'asronautique, c'est plutôt se demander si les scientifiques travaillant dans ce domaine existent en premier lieu. Le fait que durant des siècles nous avons pensé que le Soleil tournait autour de la Terre fonctionnait très bien, cela prédisait que le soleil s'élevait à l'est pour se coucher à l'ouest, mais ce n'est que bien plus tard que nous avons apprit que cette pensée était fausse. Connaîtrons nous un jour la ''vraie'' réalité ? Ou est-ce-que notre sort est réduit à s'approcher qu'approximativement de celle-ci ? Découvrir de nouvelles théories chaque jour sans pour autant atteindre l'unique, objective et seule réalité. La science peut-elle prouver que vous, vos amis, vos doigts et le reste de l'univers n'existent pas que dans votre esprit ? Ou que nous ne vivons pas dans une matrice ? Non, votre esprit est tout ce que vous avez. Qu'importe le nombre d'instruments utilisés, que ça soit un télescope ou un accélérateur de particules, le point final de toute information est ultimement vous. Vous êtes seul dans votre cerveau, ce qui rend impossible de prouver que tout le reste est réel. Ce syndrome s'appelle l'''egocentric predicament''. Tout ce que vous savez du monde qui vous entoure dépend uniquement de votre perception, de vous. Alors si rien existe en dehors de vous, et de ce que vous ressentez, pourquoi accorder de l'importance au reste ? Au fait que le verre est à moitié plein ou vide ?
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Time.
''Time don't care, It beats you there, And takes it all from you, Don't you think, Even a blink, Is safe from all you knew ?''
- Steam Powered Giraffe, Turn back the clock.
Le temps est quelque chose de merveilleux et frustrant à la fois. Merveilleux car exempt des lois humaines, seule notre perception peut l'altérer faussement car c'est à notre œil qu'il change alors qu'en réalité il ne fait que continuer son inexorable mouvement. De ce mouvement résultent des milliards et des milliards d'événements chaque parcelle de temps que, justement, ce dernier nous alloue. On ne peut se soustraire au temps, ni s'en servir, on ne peut que le subir et espérer être épargné le plus longtemps possible par son revers de main que nous subirons tous un jour. Le temps est inconsistant face aux plus grandes forces de notre univers, la gravité le tord sans difficulté, la physique quantique en fait son jouet, mais nous, nous ne faisons que lui attribuer des valeurs sans base concrète, assumant que le temps soigne les blessures, quelles qu'elles soient, ce qui est faux. Bien que le temps qui passe nous permette de nous construire et ainsi d'apaiser nos blessures, il paraîtrait que certaines d'entre elles parviennent à passer entre les mailles du filet. Certaines perdurent, faisant leur petit morceau de chemin dans la tête des gens. La valeur des actions est bien inégale en ce bas monde, des exactions ne pourront jamais être entièrement rachetées, et ce que le temps soit passé ou que vous ayez fait de votre mieux. En parlant de ''notre mieux'', je commence à penser que cette expression ne veut rien dire, car de notre imperfection, nous ne valons pas mieux que les autres, notre mieux fonctionne de même, ne demeurant qu'inférieur ou égal à celui des autres, de ce fait, aucune action mauvaise ne peut être rachetée. Tout étant mit sur un pied d'égalité bien qu'en général les événements provoqués par notre volonté d'aller de l'avant et de s'améliorer semblent moins remarquables que la première mauvaise exaction. Le temps ne nous épargne pas, il ne nous renforce pas, c'est nous même qui nous nous renforçons. Le problème étant de savoir si ce renforcement présente une quelconque valeur du fait qu'il n'est qu'illusion apparente.
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Sociability.
“First you see it, then you don't believe it Then you're gonna be there to question "Why?" Why am I the one who has to suffer and be crucified? Some will call it fate, or call it karma, forget it, call it fucked Say your getting older, moving forward, to me you're giving up
The critics and comments, the press and the nonsense The fans who feel cheated and venues I damaged The people who left me and ones who I banished Fuck it, I'm done. I've got one thing to say”
- Emmure, Flag Of The Beast.
J’aime les gens, du moins j’aime leur capacité à pouvoir aider un autre individu dans sa quête d’amélioration personnelle constante tout au long de sa vie. Mais le fait de s’avoir s’entourer de tous types de personnes et ce avec aise est à double tranchant. En effet, on se retrouve vite avec un cercle d’“amis” que je qualifierait plus d’outils amicaux et connaissances qu’autre chose, mais en contrepartie ces individus, pas plus différents que nous au final nous considèrent potentiellement et la plupart du temps comme des outils amicaux destinés à leur propre croissance dans le monde du social eux aussi. Ainsi, à mes yeux, chaque personne est liée à une dualité qui, lorsqu’on y est habituée, est facile à reconnaître, il est facile de voir quel méchant se cache derrière un sourire, ou quel âme torturée se mue derrière le silence. On cerne les gens plus vite, on s’immisce dans leur tête par le biais de conversations, au final on les connaît mieux qu’eux même car en plus de connaître leur propre point de vue, nous disposons du nôtre, focalisé sur l’apparence et notre interprétation du mode de penser de l’autre. Par ce fait, il nous est facile de nous vouer à nos instincts les plus bas en tant qu’humains, nous manipulons et jouons avec les autres afin de servir nos propres intérêts, sans pour autant ressentir de remords pour l’être manipulé, tant l’Homme est égoïste. Soudainement, alors que tout le monde s’ouvre à nous, une situation d’adaptation se met en place, où notre comportement se morphe à chaque personne afin de lui plaire le plus et de lui soutirer subrepticement le plus d’informations sans passer pour une menace. Car voilà ce que devient chaque personne lorsque nous sommes arrivés à ce stade, ils deviennent des menaces : “Like snakes they are. Spineless and slippery. They are as untrustworthy as rats, stealing and cheating with no remorse. Spinning webs of lies, like spiders!” (Tzekel Kan, The Road To Eldorado). Ma réaction au jour de cette découverte fut de changer, de me faire plus imposant, plus rhétorique et démagogue afin que toutes ces autres personnes me voient comme je les vois, non, je veux être pire qu’eux, devenir une bien plus grande menace qu’ils ne le seront jamais pour moi. Et si je dois être haïs ? Peu m’importe, haïssez moi si cela vous fait vous sentir mieux.
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Shame.
“A new god has emerged from the mist And took the blade from my wrist Don't blink back out I will aimlessly wander this wasteland Guided only by a sickness, not a purpose I can't go back to what I was: Metallica without the drugs A faith healer without the plant There's no home for a hollow man”
- Every Time I Die, The Coin Has A Say.
En ce début de nouvelle année arrivent, en simultanéité, doutes et certitudes. Bien que ces derniers se rejoignent sur des sujets communs, et ce en parties égales, il faut que j’admette le fait que les doutes prévalent d’une bonne longueur. Je passe mes journées dans un brouillard psychique, j’erre entre idées nouvelles et souvenirs. Je me prends d’empathie pour des gens qui ne le méritent, je jalouse, j’envie, je hais, j’aime. Je suis humain. Pour rejoindre le thème de l’amour, je ne sais plus, je suis constamment dans un état de fatigue, une sempiternelle envie de sommeiller ma guette et m’envie, seules les cigarettes, l’alcool et l’amusement me gardent à flots. Je mens, je me ris des gens, je manipules ceux que je considère comme étant des menaces. Mais au final, bien que cette maestria que j’ai à faire tourner l’esprit des gens comme un chien faisant le mort me soit utile, je ne peux m’empêcher d’en avoir honte, de remettre en question mon habileté à être un animal social. Mon rapport aux gens est toujours au bord du désastre, je fleurte avec les problèmes et, telle une anguille, je fais de mon mieux pour tenter d’esquiver les soucis qu’imposent la vie social. L’ostracisme me tente beaucoup ces temps-ci, bien plus que n’importe quel autre mode de vie, je voudrais un endroit où je pourrais vivre en paix, loin des constantes pressions que m’imposent la vie sociale. Je ne vis que pour ce que je suis, et je me considère comme malade, non armé d’un but pour lequel se battre, je vis guidé par cette maladie et rien d’autre. Un animal social, dont la sociabilité n’est à dénier, soigneur pour certains, monstre pour d’autres.
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Thoughts on humanity.
“If I say I wouldn't be hostile, Could you say you would do the same? If we're all made just a little bit broken, Tell me who is to blame? We're broken, imperfect, We were all made the same We're broken, imperfect, We are all to blame”
- Of Mice And Men, Bones Exposed.
Ce monde nous nargue de personnalités que nous considérons, pour la plupart, comme étant des modèles. Des individus dont les vertus nous dépassent, Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela et bien d’autres. Des exemples de perfection, des objectifs. Mais nous ne pouvons les égaler, car ils ne sont en aucun cas un but à atteindre, considérés comme des personnification de bonté, ces éléments raffinés de notre société cachent ce qui est enfoui au plus profond de nous. La mocheté, les défauts, l’imperfection, et ce au profit d’une croyance stupide, celle qui dicte les actions du plus grand nombre. A chaque Gandhi il y a un “moi”, a chaque “moi” il y a un “vous” et ainsi de suite, un cercle vicieusement vertueux poussant l’humanité vers une auto-amélioration sur le plan moral. Se faisant un devoir d’atteindre un “bien” aussi illusoire et hasardeux que la perception que chacun s’en fait. Décidément le manichéisme n’existe plus. La seule chose subsistante est notre capacité à nous améliorer sur nos propres critères, d’effacer ce que nous et nous seuls trouvons imparfait à propos de nous comme à propos des autres, car c’est ce que nous sommes, imparfaits.
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Rehab.
“I think I’m losing my mind (I think I’m losing my mind)
They say the poison’s in the dosage and they must be right
Left with panic attacks and death riding our backs
It all looks so much worse on the way back down
I’m so fucked up since I hit the ground
Revive me.”
- Bring Me The Horizon, The Fox And The Wolf.
Plusieurs mois que c’est sorti de mon organisme. Non sans peine. J’en ai repris durant quelques semaines. Après que mon psychiatre, dont je tairai le nom, m’en ai prescrit. Le Xanax, ou Alprazolam, est un anti-dépresseur. Calmant les crises que je faisait, c’était pour moi une échappatoire. Une solution à mon problème. Absorbé, il vous calme, vous piège dans une illusion de bien-être, d’épiphanie parfois. Un outil fantastique vraiment, si c’était sans compter sur son défaut majeur, du moins ses défauts majeurs. Premièrement, le pic d’action de la substance est atteint en environ une heure et demi, suivit par une longue descente, une sombre, déroutante descente. Les effets varient selon les utilisateurs, mes effets étaient vomissements, vertiges, et migraines intenses, entraînant la prise d’analgésiques codéinés, connus pour leur capacité à rendre le consommateur dépendant, un cercle vicieux s’est installé. Secondement, les effets secondaires indésirables, il y en a une myriade, vomissements, perturbation des menstruations, perte de mémoire, somnolence, perte ou prise de poids, fatigue musculaire, irritabilité, et enfin, le plus paradoxalement du monde, dépression. Ce cercle vicieux fut ma vie durant quelques semaines, ça, la fatigue, le stress de l’université, les problèmes personnels, tout tournait en rond. Ce n’est qu’après avoir eu cette envie le plus sérieusement du monde, après une demi bouteille d’alcool puissant, qu’une réelle réponse m’est venue, je voulais en finir, tout plaquer, persuadé que personne ne regretterai une ruine. Chaque seconde passait comme une heure, je sentais le sang passer à travers chaque centimètre de mon corps. Après avoir pu, par miracle, trompé deux policiers en ronde, je me suis dirigé dans un parc, accompagné. J’étais à deux doigts, ou une poignée à vrai dire. Une mort simple, propre, sans douleurs. Laissez un individu seul avec lui même, et soudainement la fin qui nous attend tous se couvre d’apparats bien plus clinquants. Mais comme un modèle l’a dit : “Pourquoi courir vers la fin quand cette dernière se dirige déjà vers nous ?”, j’ai pensé à cette phrase, l’ai retourné dans tous les sens, triturant mon esprit brumeux. J’ai abandonné l’idée d’en finir, pensé aux personnes comptant vraiment pour moi, et au fait que je ne voulait pas les laisser, peu importe ce qu’ils pensent de moi, je voulais être là pour eux. Les proches sont ceux qui m’on donné la force de continuer, et vous ? Vous qui avez commencé par une ligne et perduré dans un cercle, vous qui avez survécu, qu’est ce qui vous a fait revivre ?
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Curious.
“I was on the shoulders of leviathans
But I couldn’t see through the fog of anger.
And I failed myself like I did before.
My work is lost. All my reckoning.
Back to sin. Back to shame.
Back into the quicksand.”
- Every Time I Die, Just As Real But Not As Brightly Lit.
Il est curieux de voir à quel point vivre vous réserve un nombre incommensurable d’événements inattendus. Ces montagnes russes de l’humeur, les tortillements de l’anima et l’animus, le moi et le surmoi se confondant dans une valse macabre. Comment perçois-je l’âme humaine ? Comme un puits sans fond, dans lequel se trouve une infinité de portes menant chacune vers une partie de notre psyché. Pourquoi ce puits est-il sans fond ? Il ne l’est pas vraiment, il l’est temporairement. Trouvant sa fin le jour de notre mort. Les portes quant à elles changent constamment, leur contenu se transformant à chaque nouvelle information que nous assimilons. Mais assez de déblatérations. Il est temps de vous parler de mon puits. Le mien est tout comme le vôtre, avec des parties illuminées par le soleil du détachement de toute considération sociale, et d’autres parcelles, des portes rouillées, oubliées, cachées. Celles-ci sont les plus intéressantes, car bien qu’elles contiennent les parties de vous ressortant le moins, c’est pourtant celles que vous connaissez le mieux, car vous seul les côtoyez. Si vous les analysez, si vous vous concentrez sur ces dernières, vous pourrez voir la progression de votre être, la plus proche de la réalité. Comme si elles étaient des points sur un plan, qui une fois reliés, dessinent une courbe de progression, celle de votre vie. Cette courbe n’est pas biaisée par votre perception, elle est pure. Récemment vous aurait peut être vous-même remarqué une tendance s’en dégageant, des hauts, des bas, vous montez peut-être en flèche, ou vous plongez. Ce dernier cas est le mien. Certains me décrivent comme une anguille, se contorsionnant pour éviter les conflits. Mais une anguille ne se déplace ainsi uniquement dans l’eau qui l’a vue naître, vivre et mourir. Mon eau est dense, visqueuse, je ne puis nager dedans depuis peu. Je flotte, je dérive à la recherche d’un bras de mer plus doux. Mais je ne peux pas le trouver. Avant au sommet, je me retrouve sur une pente raide, menant vers un nexus de déception, de dépression. et de désillusion. Me voilà de retour à l’endroit que j’avais pourtant juré ne plus revoir, de retour dans le péché, dans la honte, dans les sables mouvants.
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Go To Hell, For Heaven’s Sake.
“I’m burning down every bridge we make
I’ll watch you choke on the hearts you break
I’m bleeding out every word you said
Go to hell for heaven’s sake”
- Bring Me The Horizon, Go To Hell, For Heaven’s Sake.
La vie est faite de rencontres, bien que se différant par leur conséquences, bonnes ou mauvaises, elles gardent tout de même toutes un point commun : la capacité de nous faire évoluer. L’évolution décrit un changement, une adaptation de notre personne, notre psyché, afin de pouvoir mieux appréhender l’avenir. Dans ce cas là, on peut conclure que chaque rencontre est bonne pour nous, et ce peu importe les conséquences qu’elle engendre. Oui, et non à la fois, tout comme la vie et les comportements, la réponse n’est ni blanche, ni noire. Elle reste grise, dans l’indécision. Il faudrait mieux parfois que certaines rencontres puisses s’effacer, recouvertes par la marée du temps, afin de nous laisser repartir sur un plage lisse et neutre, immaculée. Mais d’autres doivent rester, nous ayant façonné en l’être que nous somme aujourd’hui. Longue fut cette introduction, et tout cela pour une simple histoire. Je la connais depuis maintenant deux ans, deux ans que ma vie a prit un tournant déplorable à mes yeux. Elle a par multiples occasions faillit détruire le royaume que je m’était construit, à l’aide de baïonnettes certes, mais dans lequel j’ai mit tout mon coeur. Arrachant chaque jour une pierre de plus à cet édifice, laissant apparaître dans mon crâne des meurtrières fatales, points d’entrée faciles d’accès à mon esprit. Deux ans durant lesquels j’ai formulé ma vengeance, tirant ses synapses tels un marionnettiste tire les cordes de sa poupée, pénétrant de manière insidieuse dans chacune de ses pensées, cherchant le moindre point faible, le moindre grain de sable dans les rouages pour détruire cette machine infernale. Reniant parfois l’éthique et tournant le dos aux autres, sa destruction était mon seul but, animé par haine, rage et dégoût, mes mots pour elles étaient tels des coups d’estoc, touchant chaque fois au but, réduisant petit à petit sa garde à néant. Ses larmes me donnaient satisfaction, me remplissaient de joie. Mais elle s’est défendu, s’est indigné de mon comportement qui pourtant à mes yeux lui était tellement adapté. Combattre le feu avec l’essence était devenu mon quotidien, mais le feu s’est renforcé par une source extérieure, alors que mes quantités d’essence s’amenuisaient. J’ai du baisser les armes, mes pirouettes m’ayant amené au pied du mur, elle a encore gagné, mais ce n’est que partie remise. Seul le temps m’aidera, seul lui m’a toujours aidé. Pour le moment je ne lui adresse que ceci : Va en Enfer, pour l’amour du Paradis
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