#Image de synthèse
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Animated Blue Bubbles
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René Gruau L'art de la publicité The Art of Advertising
Réjane Bargiel, Sylvie Nissen
Le Cherche Midi, Paris 1999, 128 pages, 23x28cm, English/French, ISBN 9782862746951
euro 90,00
email if you want to buy [email protected]
Un G surmonté d'une étoile, griffe d'innombrables images appartenant à la mémoire collective. Des lèvres spirituelles qui attendent le baiser, des jambes sublimes jaillissant d'un nuage de plumes, des bras qui se tendent vers vous, des yeux splendidement expressifs qui plongent dans les vôtres. Voilà autant d'images emblématiques et célébrissimes de Gruau, affichiste et illustrateur qui constituent des repères incontournables de l'art publicitaire du XXe siècle. Autodidacte, nourri d'une culture classique et graphique à travers les travaux des grands peintres et illustrateurs du XIXe siècle, il a créé un style. Admirable synthèse graphique, son trait épuré parent de la calligraphie extrême-orientale, le chic de ses femmes mutines, toujours en mouvement symbolisent internationalement l'élégance. Depuis 1947, il imagine la publicité des parfums Dior, réinvente depuis plus de 30 ans l'affiche de music-hall pour le Bal du Moulin Rouge et le Lido. A 90 ans, René Gruau, très actif professionnellement symbolise à la fois l'héritage de l'art graphique et publicitaire du XIXe siècle et la modernité de la fin du XXe siècle. Gruau's trademark, the letter G crowned with a star, bas become a part of our collective memory. It has marked many memorable images: a spiritual set of lips just waiting to be kissed, a sublime pair of legs emerging from a cloud of feathers, arms that stretch out invitingly, splendidly expressive eyes like bottomless pools. Gruau's famous, emblematic images are at the core of twentieth-century advertising art. An autodidact thoroughly familiar with classical painting and graphic art, Gruau drew on the work of the great artists and illustrators of the nineteenth century in order to create his own unique style. In short, his work represents an admirable graphic synthesis. The purity of his line recalls Oriental calligraphy, while his chic, saucy women, always in motion, are an international symbol of elegance. He has been the creative force behind Dior perfume ads since 1947. For over 50 years he has reinvented the dancehall poster for the Moulin Rouge and the Lido. Still a working professional at 90 years old, Gruau symbolizes both the heritage of nineteenth-century modernism.
06/12/23
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[FR] AU-DELÀ DE LA MAGIE DES WINX - 30 ANS DE RAINBOW Visions en mouvement (Exposition temporaire) Du 27 juin au 23 novembre 2025
Une exposition immersive qui célèbre trois décennies de créativité de Rainbow, le studio d'animation fondé par Iginio Straffi. Des croquis aux vidéos, plus de 300 œuvres originales racontent l'évolution de personnages et de mondes iconiques : Tommy & Oscar, Winx Club, Huntik, 44 Chats, Pinocchio and Friends et Mermaid Magic.
Dessins, décors et objets symboliques accompagnent le visiteur dans un voyage au cœur de l'animation, où technologie et savoir-faire s'entremêlent. Une expérience entre enchantement et découverte, conçue pour tous les âges.
Promue et créée par le Musée CLAP, la Fondazione Pescarabruzzo et SAE Comics, en collaboration avec le groupe Rainbow.
Il ne s'agit pas d'une simple rétrospective, mais d'un voyage immersif dans l'imaginaire de Rainbow, l'un des studios d'animation italiens les plus influents au monde. Au cœur de ce parcours il y a la vision créative de son fondateur Iginio Straffi, qui a su allier innovation artistique et popularité internationale, en les mettant en dialogue avec la culture pop internationale.
Plus de 300 œuvres originales – croquis, storyboards, designs de personnages, décors, matériaux rares et vidéos – racontent trente années d'histoires et de personnages qui ont marqué l'animation contemporaine. Suivant un critère thématique et évolutif, l'exposition traverse toutes les phases de l'identité Rainbow : des premiers personnages comme Tommy & Oscar, en passant par la révolution esthétique du Winx Club, les aventures de Huntik : Secrets et Seekers, les histoires musicales de 44 Chats, la réinterprétation en images de synthèse du classique de Collodi avec Pinocchio and Friends, et l'imaginaire enchantée de Mermaid Magic.
Le processus créatif prend vie à l'exposition : dessins préparatoires et séquences finales dialoguent entre eux, textures numériques et décors immersifs accompagnent le visiteur dans le laboratoire vibrant d'animation. Des objets symboliques – poupées, costumes, accessoires – témoignent comme les personnages de Rainbow sont passés du papier aux écrans et à la vie quotidienne.
Avec un style qui mélange enchantement et découverte, nostalgie et futur, l'exposition s'adresse directement aux enfants, aux adolescents, aux familles et aux passionnés, montrant comment Rainbow a réussi à créer des histoires capables de captiver différents publics, fusionnant l'authenticité italienne à un langage mondial.
[EN] BEYON THE MAGIC OF WINX - 30 YEARS OF RAINBOW Visions in motion (Temporary exhibition) From June 27 to November 23, 2025
An immersive exhibition celebrating three decades of creativity by Rainbow, the animation studio founded by Iginio Straffi. From sketches to videos, over 300 original works tell the story of the evolution of iconic characters and worlds: Tommy & Oscar, Winx Club, Huntik, 44 Cats, Pinocchio and Friends and Mermaid Magic.
Drawings, settings and symbolic objects accompany the visitor on a journey into the heart of animation, where technology and craftsmanship intertwine. An experience of enchantment and discovery, designed for all ages.
Promoted and created by CLAP Museum, Fondazione Pescarabruzzo and SAE Comics, in collaboration with Rainbow Group.
It is not a simple retrospective, but an immersive journey into the imagination of Rainbow, one of the most influential Italian animation studios in the world. At the heart of this journey is the creative vision of founder Iginio Straffi, who has been able to combine artistic innovation and international popularity, bringing it into dialogue with international pop culture.
Over 300 original works - sketches, storyboards, character designs, settings, rare materials and videos - tell thirty years of stories and characters that have marked contemporary animation. Following a thematic and evolutionary criterion, the exhibition goes through all the phases of Rainbow's identity: from the first characters like Tommy & Oscar, through the aesthetic revolution of the Winx Club, to the adventures of Huntik: Secrets & Seekers, the musical stories of 44 Cats, the CGI reinterpretation of Collodi's classic with Pinocchio and Friends, and the enchanted imagination of Mermaid Magic.
The creative process comes to life on display: preparatory drawings and final sequences interact with each other, digital textures and immersive settings accompany the visitor into the pulsating animation laboratory. Symbolic objects – dolls, costumes, props – testify to how Rainbow characters have gone from paper to screens and everyday life.
With a style that mixes enchantment and discovery, nostalgia and the future, the exhibition speaks directly to children, teenagers, families and enthusiasts, showing how Rainbow has managed to create stories capable of involving different audiences, blending Italian authenticity with a global language.
>>> Original source in Italian Traduction from italian by Luc Elementix (Huntik France)
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Sous la surface lisse comme une image de synthèse, on ignore tout de sa machinerie intérieure et de ses évidents troubles de la personnalité. On peut lui trouver une tête de gendre idéal, lui reconnaître une bonne mémoire et une excellente connaissance technique des dossiers, voire un certain talent oratoire, on ne parvient pas à trouver qu’il était taillé pour le poste, alors qu’il serait parfait derrière un guichet de banque ou dans le rôle d’un DRH chargé d’annoncer au personnel un nouveau plan de licenciements. L’impression qui domine est que la politique, au fond, lui est tout aussi étrangère que la culture du pays qu’il est censé diriger. Que ce soit en France ou dans le monde, cet homme à la fois hautain, méprisant et bavard ne comprend pas ce qui se passe. Il gère (mal), il communique (mal), il réprime (brutalement), il supprime la liberté d’expression (efficacement) mais il ne gouverne pas.
Alain de Benoist
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Final Fantasy VII - Original Version -

🗓 Sortie : 1997 (PS1) | Éditions remasterisées & Remake depuis |🎨 Genre : J-RPG (jeu de rôle japonais) |👤 Développeur : Square (aujourd’hui Square Enix)
Résumé : Dans un monde ravagé par l’industrialisation et la cupidité, Final Fantasy VII vous plonge dans l’histoire de Cloud Strife, un mercenaire taciturne engagé par un groupe écologiste nommé AVALANCHE. Leur objectif : saboter les réacteurs Mako qui épuisent l’énergie vitale de la planète. Ce qui commence comme une simple mission dégénère rapidement en une quête épique mêlant complots, secrets d’identité, tragédies personnelles et menaces planétaires.
❥ SCÉNARIO ET ÉCRITURE
Final Fantasy VII débute de manière percutante : Cloud Strife, ancien membre d’une organisation militaire d’élite, est désormais mercenaire et accepte un contrat avec AVALANCHE, un groupe écologiste radical. Leur cible ? Les réacteurs « Mako » qui extraient l’énergie vitale de la planète. À travers cette mission apparemment simple, le jeu bascule très vite dans un récit bien plus vaste, aux enjeux philosophiques, politiques et émotionnels.
L’univers se déploie dans un équilibre impressionnant entre dystopie industrielle et mythologie mystique. Midgar, première grande ville visitée, résume cette dualité : cité écrasée par les structures métalliques, où les classes sociales sont séparées par des niveaux littéraux. Puis, le monde s’ouvre, révélant des villes, cultures et mystères profondément ancrés dans une cohérence géopolitique et environnementale remarquable.
Les personnages sont inoubliables, chacun marqué par des motivations claires, des blessures profondes ou des ambitions troubles. Qu’il s’agisse des protagonistes ou des antagonistes, tous participent à une fresque narrative intense. Le scénario ne cesse d’évoluer, enchaînant révélations et retournements avec fluidité, sans jamais perdre le joueur.
Les dialogues, même dans leur traduction d’époque, brillent souvent par leur justesse émotionnelle, leur humour ou leur noirceur. Chaque ligne semble pesée, servant soit le développement d’un personnage, soit l’avancée de la trame. Un exploit, surtout pour l’époque.
Je résume : Un récit dense, intelligent, riche en thématiques (écologie, identité, fatalisme) et peuplé de figures mythiques. L’écriture transcende les codes du JRPG classique.
❥ DIRECTION ARTISTIQUE ET TECHNIQUE
Graphiquement, Final Fantasy VII a marqué une rupture générationnelle. Bien sûr, les modèles polygonaux aujourd’hui datés témoignent de leur époque, mais les décors pré-rendus regorgent de détails atmosphériques qui définissent encore les canons du genre. Chaque lieu dégage une identité visuelle propre, que ce soit les bidonvilles écrasés de Midgar, les plaines ouvertes ou les sanctuaires oubliés.
Les cinématiques en images de synthèse / une révolution à l’époque / posaient un nouveau standard de narration visuelle. Elles ponctuent l’aventure avec intensité, et restent aujourd’hui encore puissantes par leur mise en scène dramatique et musicale.
Le charadesign de Tetsuya Nomura a largement contribué au succès du jeu : silhouettes iconiques, coiffures audacieuses, armes démesurées… mais avec une cohérence graphique rare. Les antagonistes bénéficient eux aussi d’un soin particulier, souvent inquiétants, toujours fascinants.
L’audio n’est pas en reste. Même sans doublage vocal à l’époque, chaque thème musical véhicule les émotions des scènes avec une puissance rare.
Quant à la technique, la version d’origine comportait quelques bugs mineurs, mais rien de bloquant. Aujourd’hui, les versions remasterisées (PS4, PC, Switch) corrigent la plupart de ces défauts tout en proposant quelques améliorations de confort.
Je résume : Direction artistique visionnaire, design des personnages intemporel, cinématiques marquantes. L’univers visuel et sonore soutient magistralement le récit.
❥ GAMEPLAY ET JOUABILITÉ
Sur le plan ludique, Final Fantasy VII repose sur un système de combat au tour par tour, enrichi par le système des Matérias, de petites orbes magiques que l’on peut combiner sur ses armes et armures. Ce système permet une personnalisation poussée et encourage l’expérimentation.
Les combats sont dynamiques, tactiques et intenses, surtout lors des affrontements contre les boss, qui exigent préparation, synergies et parfois des stratégies de survie bien pensées. Certains ennemis restent légendaires tant ils sont redoutables.
L’exploration joue un rôle clé. Le jeu pousse le joueur à sortir des sentiers battus, à fouiller les moindres recoins pour découvrir des invocations, des armes ultimes ou des quêtes secondaires à la narration soignée. L’univers donne envie d’être exploré, et chaque détour est souvent récompensé.
Le level design, bien que parfois linéaire dans certains passages, s’ouvre progressivement. L’acquisition de moyens de locomotion (buggy, avion, chocobos…) transforme la carte du monde en véritable terrain de jeu.
La durée de vie oscille entre 35 et 50 heures pour l’histoire principale, mais peut dépasser 80 heures avec les quêtes annexes. La rejouabilité est élevée pour ceux qui veulent tout découvrir, ou explorer les multiples possibilités des matérias.
Je résume: Gameplay stratégique, riche et accessible. Exploration gratifiante, progression bien dosée, durée de vie colossale. Une leçon de design pour les RPG modernes.

❥ BANDE-SON
Composée par le légendaire Nobuo Uematsu, la bande-son de Final Fantasy VII est considérée comme l’une des plus marquantes de l’histoire du jeu vidéo. Elle oscille entre des morceaux orchestraux poignants, des thèmes industriels sombres, des compositions intimistes et des boss themes épiques.
Chaque lieu, chaque émotion, chaque rebondissement est accompagné d’un thème mémorable. "Aerith’s Theme", "One-Winged Angel", ou "Those Who Fight Further" sont devenus des morceaux cultes au-delà même de la sphère vidéoludique.
La musique ne se contente pas d’accompagner l’action : elle la transcende. Même sans doublage vocal, elle permet une immersion émotionnelle totale.
Je résume : Une bande-son magistrale, intemporelle, vecteur majeur de l’identité de FFVII. À écouter en boucle, avec ou sans manette.

❥ un dernier mot ?
Final Fantasy VII n’est pas seulement un classique, c’est une œuvre fondatrice du jeu vidéo narratif moderne. Grâce à un scénario ambitieux, un gameplay intelligent, une direction artistique puissante et une bande-son inégalée, il continue d’émouvoir, d’inspirer et de captiver, des décennies après sa sortie. Que vous le découvriez pour la première fois ou que vous reveniez y plonger, le voyage mérite chaque seconde.
🌸 Points positifs
Scénario dense et captivant : Une histoire riche en rebondissements, mêlant enjeux personnels, écologiques et philosophiques.
Personnages mémorables : Des héros comme des antagonistes iconiques, profonds et nuancés.
Univers cohérent et immersif : Un world-building maîtrisé, entre dystopie industrielle et mysticisme planétaire.
Système de combat stratégique : Le système des matérias offre une grande liberté de personnalisation et de tactique.
Exploration gratifiante : De nombreuses zones cachées, quêtes secondaires et secrets bien intégrés.
Bande-son exceptionnelle : Composée par Nobuo Uematsu, elle sublime chaque moment du jeu.
Cinématiques marquantes : Pour l’époque, un vrai bond technologique, toujours efficaces aujourd’hui.
Durée de vie énorme : Un contenu principal long, accompagné de nombreuses quêtes annexes.
Rejouabilité : Forte envie de refaire le jeu pour tout découvrir ou tester d’autres stratégies de jeu.
🌸 Points négatifs
Graphismes datés : Les modèles polygonaux ont mal vieilli, malgré le charme rétro.
Traduction française imparfaite : Certaines lignes sont approximatives, voire absurdes.
Certains passages linéaires : Le début, notamment à Midgar, peut donner un sentiment de couloir.
Mini-jeux inégaux : Bien que nombreux, tous ne sont pas intéressants ou utiles au gameplay global.
Rythme parfois inégal : Quelques longueurs dans la seconde moitié du jeu si on s’éloigne de la quête principale.
Absence de voix (version originale) : Comblée par la musique, mais ça peut frustrer les joueurs modernes.
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p. 22 : "Premièrement, dans l'imaginaire psychanalytique, la famille nucléaire est le lieu d'origine du moi - l'espace dans lequel et à partir duquel l'histoire du moi peut commencer. La famille avait été jusque-là été une manière de se situer "objectivement" dans une longue chaône chronologique et dans l'ordre social. Elle devint l'événément clé qui poursuit chacun d'entre nous tout au long de sa vie et qui exprime la singularité de chaque individu. La famille joua un rôle d'autant plus crucial dans la constitution de ces nouveaux récits du moi qu'elle était à la fois l'origine du moi et ce dont le moi avait à se libérer."
p. 23 : "Ce qui faisait du moi un objet excitant pour l'imagination, c'était qu'il réalisait désormais la synthèse entre deux images culturellement opposées : la normalité et la pathologie."
p. 56 : "Les exemples de reprise du discours thérapeutique par le mouvement féministe abondent. Gloria Steinem, vieille militante féministe (...) écrit dans Revolution from Within (...) que les femmes se heurtent toutes aux mêmes barrières psychologiques, quelle que soit leur classe sociale, et que le principal problème auquel sont confrontées les femmes est le manque d'estime de soi."
p. 65 : "Les exercices que j'ai mentionnés exigent et impliquent une rationalisation des valeurs. La Wertrationalität est le processus consistant à rationaliser ses valeurs et ses croyances et à faire correspondre nos fins à des valeurs préétablies. Qu'est-ce que je veux ? Quelles sont mes préférences et quelle est ma personnalité ? Ai-je le goût de l'aventure ou ai-je besoin de sécurité ? Ai-je besoin de quelqu'un qui m'assure une certaine sécurité matérielle ou de quelqu'un avec qui je puisse discuter des événements politiques du jour ? Si ces questions hantent la littérature psychologique, c'est parce que les femmes ont été sommées, tant par les féministes que par les thérapeutes, de mettre au clair leurs valeurs et leurs préférences et de construire des relations conformes à ces valeurs, tout cela pour pouvoir affirmer un moi autonome et indépendant. Et ce processus ne peut exister que quand maîtrisent leurs sentiments, évaluent leurs choix et choisissent d'agir en fonction de leurs préférences."
p. 102-103 : "Comme l'a laconiquement remarqué Foucault dans Histoire de la sexualité, le souci de soi, fondu dans les métaphores médicales de la santé, a paraxodalement encouragé la vision d'un moi malade ayant besoin d'être corrigé et transformé. Le récit de self-help et de la réalisation de soi est intrinsèquement un récit du souvenir et du souvenir de la souffrance. Au centre de ce récit, chacun est appelé à se souvenir de sa souffrance pour s'en libérer. (...) Le récit thérapeutique est radicalement opposé à cette manière de raconter sa vie dans la mesure où il consiste précisément à faire "tout" découler des débuts dans la vie. (...) le récit thérapeutique explique des vies ordinaires en en faisant l'expression de souffrances (cachées ou manifestes). Le large écho culturel donné au récit thérapeutique a plusieurs explications :
p. 104 : (...) c. Ce récit fait de nous les responsables de notre bien-être psychique, mais il le fait en éliminant toute notion de faute morale. Ainsi, il permet à quelqu'un de mobiliser les schémas culturels et les valeurs de l'individualisme moral, de la transformation et de l'amélioration de soi. Mais, en appliquant ces schémas à son enfance et aux déficiences de sa famille, on évite d'être responsable de ce que nos vies peuvent avoir de négatif. d. Ce récit est performatif et, en ce sens, il est plus qu'un récit : il réoganise l'expérience en même temps qu'il la raconte. (...) C'est dans l'expérience du changemnet de soi et dans la construction de cette expérience que les sujets modernes se vivent comme moralement et socialement compétents."
p. 109 : (à propos de la création du National Institute of Mental Health) "Cette croissance était liée au fait que l'Etat recourut de plus en plus à la thérapie dans de nombreux secteurs, comme le travail social, l'enseignement pénitentiaire, l'enseignement et la justice. Michel Foucault et John Meyer l'ont dit, chacun à sa manière : l'État moderne organisa son pouvoir autour de conceptions culturelles et de visions morales de l'individu. Le discours psychologique fournit l'un de ses principaux modèles à l'individualisme, modèle adopté et diffusé par l'État."
Illouz, Eva, Les sentiments du capitalisme, Paris, Seuil, 2006
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Dans le dessin animé en images de synthèse intitulé "Raiponce" (2010), deux brigands se tenant sur une petite plage de galets attendent la venue du voleur d'un diadème royal, un gredin qu'ils capturent et attachent avec des cordages à la mâture d'un bateau.
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Équipe en image de synthèse dans le style de la peinture à l'huile, sur fond blanc
Clipart Équipe #équipe #clipart #stylepeintureàl'huile #fondblanc
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Umm er-Rasas (première partie)
Ce travail est le fruit d’un effort personnel solitaire de synthèse réalisé dans le cadre d’un projet scolaire sur les églises d’Umm er-Rasas. Les contenus présentés (textes, images, cartes, etc.) proviennent de diverses sources que j’ai scrupuleusement mentionnées dans la bibliographie. Je n’ai aucune prétention d’auteur sur les photographies ou extraits de textes tirés d’ouvrages spécialisés (mis à part que ce sont des diapositives que j'ai réalisé) : ils sont utilisés ici dans un but strictement pédagogique et non commercial. Mon objectif est de rendre accessibles les connaissances sur ce site archéologique remarquable, en regroupant les informations disponibles et en les présentant de manière claire et structurée.
En vous souhaitant une bonne lecture :)
Introduction :
Um er-Rasas ou Kastrom Mefa’a se situe à 30 km au sud-est de Madaba, à 767m d’altitude sur un haut-plateau désertique, ce qui la rend visible de loin... Le site isolé dans la steppe semi-aride comprend des vestiges et ruines d'un bourg chrétien datés de la fin du IIIe à la fin du IXe siècle, couvrant les périodes romaine, byzantine et proto-musulmane.
Le site et ses environs présentent les traces d’anciennes activités agricoles et l'utilisation de citernes d’eau de pluie. Il se situe sur l’isohyète des 180 – 200 mm annuels avec un sol relativement fertile de terre rouge (déposition de calcaire et matières organiques) A titre de comparaison, on situe la limite des cultures sèches c’est-à-dire sans irrigation sur l’isohyète des 250mm.
Umm er-Rasas, site archéologique jordanien, abrite des églises byzantines décorées de mosaïques qui révèlent la pratique religieuse chrétienne dans la région. L’étude de leur architecture et mosaïques permet de comprendre l’expression de l’identité chrétienne dans un contexte de coexistence.
En quoi l’architecture et les mosaïques des églises d’Umm er-Rasas reflètent-elles l’expression d’une communauté chrétienne en Jordanie sous les Omeyyades ?
I/Les Découvertes Archéologiques à Umm ar-Rasas, le développement d’un castrum en un centre religieux byzantin
II/ Une densité de construction d’édifices de culte sous l’impulsion de bienfaiteurs
III) Des cartes de vignettes mosaïquées : rayonnement chrétien des complexes d’Umm er rasas
I/ Les Découvertes Archéologiques à Umm ar-Rasas, le développement d’un castrum en un centre religieux byzantin
A) Quand la mère du plomb Mephaat devient Umm er-Rasas
Dans l'Ancien Testament Umm er Rasas est Identifié comme Mowpha’at, qui signifie en hébreu : "splendeur, beauté " ou "hauteur", et elle apparaît dans ces 4 versets.
Située le long de l'ancienne « route des rois », elle aurait été habitée à l'époque biblique par les Moabites et serait devenue une ville d'asile pour les homicides involontaires après avoir été conquise par la tribu de Ruben.
Dans les sources romaines du IIIe-IVème siècles de la Notitia Dignitatum et d’Eusèbe de Césarée, Kastron Méphaa est un camp fortifié militaire romain sous la gouvernance du Dux de la province d'Arabie ; qui deviendra un centre de vie religieuse et civile à partir du Ve siècle. S’y trouvaient des troupes et un détachement de la cavalerie auxiliaire arabe ; suite à la réorganisation par Dioclétien de la défense du limès à l’issue du conflit contre la reine Zénobie de Palmyre.
L’abondance des constructions de la région de Madaba, témoigne d’une activité forte à partir du règne de Justinien avec un point culminant à la fin du VIème siècle.
Sous l’empire byzantin, la religion dominante est le christianisme et de nombreux monastères et églises sont érigés pour renforcer la foi dans la région. Également des fortifications et structures militaires ont pour objectif de résister aux conditions désertiques et aux menaces extérieures dans cette région périphérique de l’empire marqué par des tensions avec les tribus arabes nomades (Ghassanides, Lakhmides) ; ou l’empire Sassanides.
Les sources arabes montrent Mayfa'ah comme le lieu où le moine chrétien Buhaira, aurait prédit au jeune Mahomet sa future mission de Prophète de l'Islam.
Puis la région est tombée sous le contrôle islamique après la conquête arabe du VIIème siècle et notamment la défaite à Yarmouk en 636, face aux troupes musulmanes de Khalid Ibn Al-Walid. Ce qui n’a pas empêché la construction d’églises et de mosaïques pendant encore cent ans ou plus. Une mosaïque découverte à Umm ar-Rasas mentionne d’ailleurs : « un évêque de Madaba » datant de 785.
B) Deux siècles de découvertes : des premiers explorateurs du XIXe aux enjeux archéologiques du XXe siècle
Au XIXe siècle - Les premiers explorateurs
L’origine du nom d'Umm ar-Rasas viendrait des Bédouins soit en référence à des sarcophages en plomb ou à la signification du verbe « Ras » qui veut dire « empiler » sous-entendant de potentielles constructions.
Ainsi en 1807, Ulrich Seetzen entend parler d’Umm er-Rasas par un guide bédouin ; en 1816 James Silk Buckingham découvre en premier les ruines ; puis ce sont Irby et Manglesen 1818 qui succèdent sur ce champ de pierres sans « monument debout dignes d’être notés » .
Ensuite dans les années 1870, une deuxième vague d’explorateurs tels que Edouard Henry Palmer et Le Chanoine Henry Baker Tristam.
En 1896, le père Simeon Vailhé est le premier à identifier cette « grande ville carrée » comme un « camp romain » « enfermé dans d'épaisses murailles flanquées chacune de sept fortes tours ».
Et l’année suivante, Clermont-Ganneau avance que l’origine du nom Rasas ne serait pas bédouine mais syro-palestinienne, vraisemblablement du terme Mourassas qui désigne une maçonnerie bien faite.
La même année, Brunnow Rudolf Ernst et Alfred von Domaszewski font des photos et un plan général du fort.
Par la suite, en 1933, l’archéologue américainNelson Glueck trouve de la céramique byzantine, arabe et Nabatéenne ; et en 1948, le père Bagatti établit un plan schématique des ruines au nord du fort et des édifices à abside identifiés comme des églises.
13 des 16 églises de l'époque byzantine et leurs pavements de mosaïque ont été découverts lors des 5 campagnes de fouille saisonnières de l’été 1986 à l’été 1990 et dirigée par le père franciscain Michele Piccirillo. Par sa dense bibliographie et ses 31 fouilles menées entre 1973 et 2007, il est la référence au niveau des connaissances relatives aux premiers temps chrétiens de la Jordanie ; de la préservation des églises paléochrétiennes et de leur sols de mosaïques.
De 1988 à 1990 3 campagne de fouille d’une mission archéologique SUISSE de la fondation Max van Berchem, qui réalise des recherches au sujet de la transition entre le christianisme et l’islam. A cette occasion ont été découvertes 2 églises accolées à Umm er Rasas ; une mosquée palatiale et un qasr à Umm el Walid.
Les éléments retrouvés en place ou effondrés ont permis une anastylose.
Umm er Rasas a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco lors de la 28e session en 2004.
Les fouilles suisse de La Fondation Max van Berchem en vue d’une étude des étapes de l'islamisation de Byzance dans une région profondément marquée par plusieurs siècles de christianisme, ont été réalisées non seulement à Umm El Rasas, mais aussi à Umm El Walid ; deux sites de la région de Mādabā, région de steppe semi-aride particulièrement riche en sites de l’Antiquité tardive et de la Haute époque islamique.
Contrairement à Umm el Rasas, il n’y a aucun vestige d’église à Umm el-Walid mais un abandon important d’objets byzantins utiles et facilement transportables , retrouvés en surface supposant donc un tremblement de terre : cruches, bouilloire zoomorphe, balance, bassines, brûle-parfums en bronze, récipients en verre, en céramique ; et parmi d’autres de la céramique peinte caractéristique de la période de transition entre les dynasties omeyyade et abbasside ; similaire à celle retrouvée dans l’église saint Etienne d’Umm er Rasas.
Sur le plan régional les chercheurs ont pu ainsi déterminer un TPQ à 755 au lieu de la date de 785 de la mosaïque de saint Etienne.
On peut aussi se demander pourquoi un tel contraste entre la mosquée palatiale d’Umm al Walid et les 16 églises d’Umm er rasas, malgré la courte distance entre les deux sites.
L’intérêt du pouvoir omeyade par l’implantation d’un qasr à Umm el Walid à la limite entre les terres cultivées et le désert témoigne d’un désir de développer l’agriculture tout en affirmant leur légitimité par des construction monumentales le long d’axes de communication.
L’implantation omeyyade s’est faite en périphérie de l’agglomération et sans aucune destruction d’édifice antérieur, ce qui témoigne de leur volonté de s‘inscrire dans la continuité d’un pouvoir local traditionnel tout en ménageant la population et en évitant les affrontements.
C) La Tour de l’ascèse : un refuge de dévotion
Le complexe de la Tour est situé à 1,5 km du castrum.
Construite au milieu d’une cour carrée, enfermée dans un mur d’enceinte, une tour haute de 13 m en pierres alternées de taille longue et courte ; avec la présence de croix sculptées sur les murs qui souligne son caractère religieux ; et la présence de trous de boulins, comme au rang 12.
A la base de la haute tour, une petite église, dont les trois portes s'ouvraient dans le mur nord en direction de la tour, un pressoir, de nombreuses citernes d’eau de grande dimension, creusées dans la roche, également des anciennes carrières et enfin les ruines d’un 2ème bâtiment à base quadrilatère, composé à l’origine de 3 niveaux.
Le constructeur de la tour est inconnu.
A l’origine militaire ou agricole, c’est une tour sans escalier de méditation au moine stylites, avec une pièce en forme de dôme au sommet comme l’attestent certaines pierres de taille concave, une fenêtre par face et une porte côté sud.
A l’intérieur du mur de la tour, un canal servait probablement de latrine.
Les moines stylites solitaires vivaient au sommet d’un pilier. Pratiquant l’ascèse, la nourriture était fournie souvent par les disciples ou admirateurs puisque ces moines gagnaient la vénération de fidèle et pèlerins pour leur extrême mortification et austérité, ce qui leur donnait une grande influence.
En dehors de la prière et de leur isolement, certains stylites pouvaient donner du temps à l’instruction spirituelle, aux controverses théologiques, aux guérisons, à la réconciliation, aux conseils, aux bénédictions et même à la conversion.
Ils considéraient Siméon Stylite comme leur fondateur et des exemples sont mentionnés à partir du Vème siècle en Syrie, Mésopotamie, Egypte et Grèce, ne restant d’eux que leur pilier, souvent une église construite autour.
II/ Une densité de construction d’édifices de culte sous l’impulsion de bienfaiteurs
A) Les jumelles : un voyage à travers l'architecture
Le site n’a pas été fouillé entièrement mais recense au moins 16 églises et chapelles. Les ruines couvrent une superficie de 3 ha, sont visibles dans un rayon de 20 km et comportent 2 parties:
4 à l’intérieur d’un castrum de 158 x 139 m
12 au nord du camp, couvrant la même surface
Deux églises jumelles au nord-est du camp ; sans passages entre elles indiquant peut-être qu’elles n'ont pas été construites à la même époque. Les églises sont abandonnées à l’époque omeyyade puisqu’on retrouve 20 cm de Loess accumulés sur les sols.
L'église des Rivières au nord, d’une superficie de 125 m2 est la plus ancienne des deux. Elle est mono-abside aveugle inscrite dans la muraille, avec un presbytèrium surélevé. 3 portes au mur ouest dont 2 condamnées par un banc, donnent accès à la nef rectangulaire de 14,2m x 9.8m, à 3 vaisseaux séparées par 2 rangées de 3 arches. Le mur nord ouvre sur une petite chambre rectangulaire couverte par 2 arcatures. Le chœur est quant à lui flanqué de 2 petites chambres rectangulaires fermées par une porte.
Les parois de l’église étaient recouvertes d’enduit blanc à la chaux et certaines parties étaient décorées de peintures polychromes.
Toute l’église est pavée de mosaïques dont la moitié est encore en place. Le chœur est décoré d’un champ de fleurs et de 2 agneaux dont les têtes ont été détruites par la construction d’un maître-autel en maçonnerie. Cependant les hommes intercalées entre les 3 arbres fruitiers à côté d’un mouton, sont défigurés par les iconoclastes.
En bordure des motifs géométriques avec dans la partie inférieure deux paires de perdrix affrontées à une grappe de raisin.
La nef est décorée d’un tapis de 9 rangées de volutes d’acanthes commençant par un animal marin, et dans certaines on peut voir le portrait de bienfaiteurs ou encore des inscriptions de Saul, Jean et Ulysse… Puis le cadre est décoré quant à lui de médaillons de rinceaux de sarments de vigne, qui dans les coins sortent de jarres tenues par la personnification des rivières.
On voit développé sur deux médaillons une scène d’un homme moustachu qui tient un ours par une corde.
Les mosaïques de l'église sont datées de l'année 578/579 ou de l'année 593/594. L’Eglise a probablement été construite un demi-siècle plus tôt.
Ensuite, l’église sud du Palmier, de 220 m², est la dernière construite. Elle a la même organisation architecturale que celle des Rivières.
Comme pour toutes les autres églises, on la même construction de pierre locale de différentes natures, non taillée. Les murs sont constitués de deux parements de blocs de différentes tailles et nature, avec un remplissage moyen de terre. Également avec un mur intérieur de l’abside construit comme d’habitude à partir de matériaux plus compacts, de meilleure qualité en blocs de calcaire plus réguliers sur des assises horizontales. Enfin, elle est conservée aussi parfois sur 3m de haut.
Il n’y a pas d’inscription mentionnant la date de construction ; cependant par comparaison d’autres mosaïques du diocèse, elle aurait été construite au milieu du VIe siècle. Les églises doubles étaient répandues dans le monde paléochrétien et leurs fonctions variées : église d’été et d’hiver ; églises dédiées à des saints ou à des martyrs différents ; ou encore comme ici une en l'honneur d’un martyr, et l'autre dédiée à la récitation des prières quotidiennes habituelles.
B) Le complexe Saint Paul : une vie religieuse et agricole
Entre l’église de Saint-Etienne au nord et le castrum au sud, il comprend : l'église Saint Paul au nord, la chapelle des Paons au sud et le pressoir à vin. Le complexe est entouré sur trois côtés par des routes.
Le nom de l’Eglise est tirée d’une invocation à l’apôtre Saint-Paul incisée sur une tuile du dépôt d’effondrement: « Saint Paul et Germanus sauvent les Bleus et Papiona fils de Georges le Lecteur »
Il y a un certain nombre de carreaux incisés par l’artisan anonyme, qui présentent diverses incisions comme un paon, un serpent, une fille terrifiée.
Encore une église basilicale , avec un presbytère surélevé et une abside.
Comme habituellement il y a des décombres qui atteignent 3 mètres, notamment de pierres des arcs tombés et de moulures.
Il y a 2 entrées sur le mur sud, qui donnent sur un portique couvert soutenu par trois arcs, qui repose sur deux colonnes et des pilastres. Le toit est soutenu par deux séries de larges arcs.
En tout il y a 3 portes dont le linteau est décoré de croix contenu dans des cercles ou des carrés.
Dans la mosaïque du presbytère à abside, deux taureaux se faisant face à travers un arbre chargé de fruits sont posés sur une composition géométrique créée par un champ de fleurs sur fonds blanc. La nef centrale est divisée en trois panneaux distincts.
La manque d’inscription du nom de l’évêque ou de l’année ne nous permet pas de dater la mosaïque autrement que sur des critères stylistiques. En revanche une inscription sur la marche du presbytère : « la douzième indiction » concerne les années 578 ou 593
La chapelle des Paons est couverte d’une série de 5 arches. Elle est effondré au cours d’un tremblement de terre de la période abbasside.
Dans la zone de l'abside, deux éléments du mobilier liturgique sont conservés : les base de l'autel contre la courbe de l'abside, avec 4 socles des colonnes, et peut-être la base de la table d'offrandes.
Dans la cour intérieure, entre les deux églises se trouve un grand chai. Il se compose d'un pressoir avec une salle centrale couverte et carrée, entourée de neuf petites caves à vin, et 2 caves de stockage souterraines. Les raisins ont peut-être été cultivé dans les vergers autour de la ville et dans la vallée en terrasses.
La collecte d’eau de pluies dans les citernes, le réservoir d’eau public, les champs aux abords du village, le grand pressoir, et la probable existence de barrages ; constituent la preuve de l’économie de la population basée sur l’agriculture et l’élevage de chevres et de moutons.
C) Serge le grand constructeur
Le complexe Saint-Etienne d’une superficie de 2500 m2, est un grand ensemble ecclésiastique en forme de trapèze irrégulier situé à l’extérieur du castrum, et comprenant quatre églises : Saint-Étienne, l'évêque Serge, l’Église de la cour et de la Niche… construites en l'espace de deux siècles (du VIe - VIIIe). Les travaux de réparations et d'embellissement se sont poursuivi jusqu'au milieu du VIIIe siècle puisque l'on répare encore les mosaïques en mars 756.
La bonne conservation des structures, a permis à Anne Michel de mener une étude sur la liturgie qui se déroulait dans ces lieux - Le installazioni liturgichè.
On a vu que Kastron Mefaa, devint peu à peu une ville, après son abandon par l'armée au Vème s.
Ensuite vient à la seconde moitié du VIe siècle une période de construction des premières églises pour la plupart à l'époque de l'évêque Serge de Mådabå qui fut en poste de 574 à 603 après JC. Il est également à l’origine de l’accomplissement artistique de tout son diocèse.
Et il a eu un successeur : Leonce, qui a continué son œuvre.
Construite en 586 et recouverte de mosaïques en 587 par l’évêque Serge… C’est une basilique mono-abside dans laquelle il y avaitapparemment un synthronon, le banc du clergé ; avec un presbyterium surélevé de deux marches et une sacristie. L’entrée se fait par une cour pavée et sur la façade occidentale 2 portes mènent à un baptistère cruciforme recouvert d’un enduit rouge imperméable ; et une chapelle funéraire…
Devant l’autel une scène encadrée de motifs de carrés avec des méandres au centre, alternés de nœuds de croix gammée ; représente un médaillon flanqué de deux béliers avec un arbre de chaque côté. L’inscription dans le médaillon signifie : « dans les beaux temps de notre Seigneur, le très saint et très béni Evêque Serge, toute l’œuvre de cette très sainte église fut pavée de mosaïques par le prêtre Procope, au mois de Gorpiaus, dans la 6ème indiction de l’année 482 de la Province d’Arabie » c’est-à-dire l’année 587/588.
La mosaïque de la nef est composée d’un tapis central décoré de 10 rangées de 4 volutes d’acanthes dans lesquelles se trouvent à l’est : la personnification de la mer et à l’ouest la personnification de la terre avec entre, encore une fois, les portraits et noms des bienfaiteurs, dans des scènes agricoles, de chasse ou de parade auxquelles pouvaient s'ajouter des motifs de la mythologie classique comme le phénix à la tête radiée.
Le cadre est formé de volutes de sarment de vignes provenant de cornes d’abondance tenues aux angles par les 4 saisons représentées comme une jeune femme avec les cheveux soigneusement coiffés en boucles, et vêtue d’un manteau couvrant son bras droit et son épaule. Les volutes de vignes sont décorées de 2 paons affrontés et de scènes de chasse, de pèche et de vinification : des paniers remplis de raisins, un paysan les transportant sur le dos d’un âne vers un pressoir, un chasseur avec un bâton et une cage essayant d’effrayer 2 oiseaux perchés dans un arbre,… et tous ces motifs se répètent dans le reste des volutes. Sur la porte centrale ouest on a inscrits dans un médaillon les noms d’autres donateurs et entre les colonnes au nord cette inscription : « seigneur, aie pitié de tous ceux qui ont travaillé à cette mosaïque. Leurs noms sont connus de toi. Elle a été réalisée au temps de Soel, de Kasiseus, d’Abdalla, d’Obed, et d’ Elie, tes fidèles. »
Il y a des similitudes du style et du programme décoratif de mosaïque de cette Eglise de Serge avec celle des Rivières, ce qui conduit à émettre l’hypothèse que ce serait le même atelier de mosaïstes qui aurait travaillé sur ces deux édifices.
L’Eglise de la Cour est originellement une cour transformée en église. Elle est entièrement recouverte de dalles rectangulaires en pierres sous lesquelles se trouvent des tombes dont plusieurs de femmes ; et certaines ont révélé des bracelets, des bagues et des colliers avec des croix de bronze.
Aedicula, l’église de l’Edicule tire son nom de la niche. Dans la cour au nord de l’église on a une citerne. Dans une tombe fouillée sous le sol pavé de l'église, sont retrouvés plusieurs métaux, objets en bois et en verre dans un panier en paille. Ce serait le coffret de beauté d'une dame, composé d’un objet cylindrique en os recouvert de deux bandes de métal sur les bords dans lequel était insérée une sorte de petite cuillère utilisée pour l’application du Khôl. Il y a les restes d’un onguent dans un récipient et également 2 bouteilles et une boite ronde en bois qui présente des décors géométriques et une série d’animaux ailés.
III) Des cartes de vignettes mosaïquées : rayonnement chrétien des complexes d’Umm er-rasas
A) L’église Saint-Étienne - à travers une cartographie chrétienne de l’Orient
Un escalier relie l’église de Saint-Etienne et celle de Serge qui se ressemblent architecturalement.
C’est encore une basilique avec une abside et un presbytère surélevé de deux marches au-dessus de la nef. Une procession des portraits des bienfaiteurs se situant le long de la marche du presbyterium intercalés entre des arbres fruitiers ; ou ceux des nefs latérales revêtus des insignes de leurs charges publiques et ecclésiastiques ; ont été détruits.
Le nettoyage des cimaises des murs de l'abside a amené la découverte de deux pierres irrégulières, portant des graffiti safaïtiques révélant ainsi un édifice antérieur à l'église.
Les inscriptions ont permis de donner de datation du site, et révèlent les dons, offrandes, prières des donateurs et prêtres.
L’inscription grecque dédicatoire aux mosaïstes, située des deux côtés de l’autel « Staurachios Ezbondinos et Eurémios » d’Hesban, qui est une petite ville à 7 kms au nord de Madaba, laisse penser à des ouvriers locaux sûrement de Madaba, qui ont pavé le presbytère en l'an 138 de l’Hegire c’est-à-dire en mars 756. Il y a également dans le chœur une inscription verticale qui indique que « la mosaïque fut terminée au temps de l’évêque Job au mois de mars 650, la 9ème annee de l’indiction » c’’est à dire en 756.
Les travaux furent achevés en octobre 785 à l’époque de l’évêque Serge II en l’honneur de Saint Etienne, titulaire de l’église. C’est sur la 4ème et 5ème ligne de l’inscription dédicatoire de la nef centrale, le long de la marche du sanctuaire, qu’on lit le nom du protodiacre et protomartyr Etienne, ainsi que le nom de l’évêque Serge. Egalement le Diacre Jean, archonte et économe de la ville, de nombreux chrétiens de Kastron Méphaa, ainsi que les noms de l’archiprêtre, du prêtre, de l’archidiacre, des diacres apparaissent ; ce qui montre encore la vitalité de la communauté chrétienne du diocèse déjà à l’époque abbasside jusque dans la seconde moitié du VIIIème s.
On a aussi une inscription antérieure qui date de l’an 99 de l’Hegire c’est-à-dire 718 qui retranscrit l’ancien nom d’Umm al Rasas : Kastron Mayfa’a, que l’on retrouve trois fois dans l’église Saint Étienne et une fois dans l'église des Lions.
Par ailleurs l'onomastique des nombreuses inscriptions dédicatoire des églises a permis de constater que sur 56 noms de personne, une dizaine seulement sont des noms « gréco-romains » et les restants sont en majorité sémitiques et relatifs à la population chrétienne palestinienne de l'époque byzantino-omayyade. Il n’y a qu’ un seul nom féminin : Marie, le rôle de la femme dans la vie publique étant restreint comparé à celui des hommes
Le tapis de la nef est le plus grand sol en mosaïque découvert en Jordanie ; représentant une série de scènes de pêche et de vignettes architectoniques de villes de Terre sainte qui s'inscrit dans une tradition bien représentée à Madaba et à Khirbet ; d’une cartographie du monde religieux de promotion des patriarcats et sièges épiscopaux d’Orient.
Si les représentations des bienfaiteurs, de scènes de chasse, de la vie pastorale ou agricole de la partie centrale ont été défigurées ou rendues presque illisibles, la double bande géographique d’encadrement dans les espaces inter-colonnes est restée intact :
- le cadre extérieur de la mosaïque, on y trouve un certain nombre de vignettes de villes de Jordanie et de Palestine chacune accompagnée de leurs toponymes en grec:
* 8 villes palestiniennes au nord comme la première Jérusalem ; Néapolis-Naplouse, Césarée, Diospolis-Lidda ou la dernière Gaza…
*et 7 localités jordaniennes au sud comme le double panneau de Kastron Mefaa-Umm er-Rasas, Philadelphie – Amman, Madaba, ou Esbounta- Hesban et d’autres.
Les mosaïstes ont repris un thème déjà connue par la décoration de l'église sur l'acropole de Ma'in, datée de 719-720, et ils ont disposé dans les entrecolonnements une double série de villes de la région.
Les double-vignettes de TransJordanie commencent par celle de Kastron avec :
- en haut le castrum enfermé dans ses hautes murailles ;
- en bas, le quartier extra-muros, caractérisé par une église à 3 lampes suspendues ; et par une colonne qui se dresse au centre d'une place.
Le schéma général des villes est polygonal entouré de murs et de tours, à l'intérieur desquels se dressent des édifices à toit en pente ou à coupole, à plan basilical ou central.
*Et 2 autres localités jordaniennes sont placées dans deux panneaux à l'extrémité orientale des deux nefs avec les portraits des bienfaiteurs Limbon et Diblaton.
*Un autre toponyme sans illustration accompagne le nom du supérieur probable du monastère du mont Nébo, connu dans la Bible sous le nom de Phisga.
- Le cadre intérieur en bandeau courant autour du tapis central, sur fond noir est décoré de chasseurs, pasteurs et vendangeurs ; de scènes nilotiques comme le cours d’un fleuve où alternent des plantes aquatiques, des navires avec des bateliers demi-nus occupés à pêcher, à ramer ou à chasser, des poissons ou des oiseaux ; et des Amours pêcheurs.
La scène continue est interrompu par 10 localités du Delta du Nil comme Alexandrie, Kasion, Thénésos ou Eraklion et d’autres pour lesquelles les mosaïstes ont utilisé des variations du schéma d'un édifice isolé.
L'ensemble des motifs figurés humaines ou animales, tant sur les mosaïques que sur le mobilier liturgique, ont subi les mutilations des destructions iconoclastes (les seules figures préservées sont celles qui avaient été masquées par des aménagements ultérieurs) avec un terminus fixé à 719/720.
Les parties endommagées ont été réparés parfois même sans se soucier de l'harmonie d'ensemble avec la récupération des tesselles polychromes des figures détruites, d’autres tesselles, et encore avec de l'enduit de chaux mêlé à des tessons de céramique. On s'est aussi efforcé de remplacer les figures détruites par des motifs géométriques et floraux.
Enfin on a trouvé du mobilier liturgique : plaques de chancel, piliers de balustrades, chapiteaux et colonnettes, fragments de tables à offrande, un bénitier, des reliquaires, une croix grecque en bronze, des lampes et cruchons en verre, des objets en terre cuite, des tessons de la période du Fer II mêlés à de la céramique permettant de dater la construction de l’église saint Etienne à l’époque omeyyade...
Ce n'est pas fini. La suite en deuxième partie !!! :)
Voici la bibliographie, aussi présente sur la deuxième partie.
#histoire de l'art et archéologie#Umm er-Rasas#Kastrom Mefa’a#Umm er-Rasas-Qatron Mefaa#églises#décor#Jordanie
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L’approche tabulaire et réticulaire des textes
Voici une synthèse de ce que Jean-Michel Adam dit à propos de cette approche — particulièrement développée dans ses ouvrages comme La linguistique textuelle ou Les textes : types et prototypes:
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1. L’approche tabulaire
Le modèle tabulaire envisage le texte comme une table d’éléments,
organisée non selon une progression chronologique ou argumentative,
mais selon une distribution en surface: les éléments textuels (images, mots, motifs, thèmes)
sont disposés dans un espace logique ou perceptif.
Le texte devient alors un plan de co-présence:
les unités y sont juxtaposées, offertes à la lecture comme dans une mosaïque ou un damier.
Cette approche permet de:
• lire les textes par blocs, motifs, isotopies (répétitions, oppositions, distributions),
• comprendre la signification dans sa configuration globale, non par enchaînement logique.
Exemple: lire un poème ou une œuvre numérique non comme une histoire, mais comme une constellation de signes à valeur égale.
⸻
2. L’approche réticulaire
Le modèle réticulaire (ou “réseau”) suppose que les éléments du texte sont connectés entre eux,
non selon une hiérarchie ou une ligne,
mais selon une logique de nœuds et de connexions multiples, comme un graphe.
Le texte devient alors un réseau dynamique,
où chaque élément peut se relier à plusieurs autres selon des axes sémantiques, symboliques, esthétiques.
Cela permet :
• d’analyser les résonances transversales (une image qui renvoie à un autre fragment lointain du texte),
• d’envisager le texte comme structure en tension, où les éléments dialoguent au-delà de leur position immédiate.
⸻
Ce que propose Adam:
En articulant ces deux approches, on sort de la conception du texte comme enchaînement logique ou chronologique,
et on entre dans une lecture architectonique, cartographique, modulaire.
C’est une manière de penser le texte comme système ouvert, où:
• chaque élément est significatif par sa position relative,
• la structure produit du sens au-delà des unités narratives,
• et le lecteur devient agent de parcours, explorant les connexions.
⸻
En résumé:
• Tabulaire = texte comme surface organisée, co-présence d’éléments.
• Réticulaire = texte comme réseau d’interconnexions, sans hiérarchie fixe.
• Ensemble, ils permettent une lecture non-linéaire, ouverte, exploratoire.
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Insects are disappearing due to agriculture – and many other drivers, new research reveals | Binghamton News
See on Scoop.it - EntomoNews
Insects are disappearing at an alarming rate worldwide, but why? Agricultural intensification tops the list of proposed reasons, but there are many other, interconnected drivers that have an impact, according to new research led by Binghamton.
By John Brhel
April 22, 2025
Image : Insects are disappearing around the world due to agriculture and numerous other interconnected drivers, according to new research led by Binghamton biologists. Image Credit: Louise Woodrich .
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NDÉ
Traduction
Les insectes disparaissent dans le monde entier à cause de l'agriculture et de nombreux autres facteurs interdépendants, selon une méta-analyse menée par des biologistes de Binghamton, mettant en évidence plus de 500 facteurs interconnectés à l'origine du déclin mondial des insectes
Meta-synthesis reveals interconnections among apparent drivers of insect biodiversity loss | BioScience, 22.04.2025 https://academic.oup.com/bioscience/advance-article-abstract/doi/10.1093/biosci/biaf034/8115312?redirectedFrom=fulltext
L'intérêt scientifique et public pour le statut global des insectes a récemment augmenté. Cependant, la compréhension de l'importance relative des différents facteurs de stress et de leurs interrelations reste un problème crucial.
Nous utilisons une approche méta-synthétique pour intégrer les hypothèses récentes sur les facteurs de stress et les réponses des insectes dans un réseau contenant 3385 lignes et 108 nœuds. Le réseau est fortement interconnecté, l'intensification de l'agriculture étant le plus souvent identifiée comme une cause fondamentale. Les variables liées à l'habitat sont fortement connectées et semblent être sous-discutées par rapport à d'autres facteurs de stress.
Nous identifions également des biais et des lacunes dans la littérature récente, en particulier ceux générés par l'accent mis sur les insectes économiquement importants et d'autres insectes populaires, en particulier les pollinisateurs, au détriment des insectes non pollinisateurs et moins charismatiques.
En plus de servir d'étude de cas sur la façon dont la méta-synthèse peut cartographier un paysage conceptuel, nos résultats identifient de nombreuses lacunes importantes pour lesquelles de futures méta-analyses offriront des perspectives essentielles à la compréhension et à l'atténuation de la perte de biodiversité des insectes.
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[L'édito politique] Blanche Neige à la sauce woke : «Une blanche neige latino et des nains en image de synthèse, sous prétexte de combattre les discriminations, ne fait qu'exacerber les susceptibilités» #leditoPolitique
https://podcastaddict.com/l-edito-politique/episode/194838800 via @PodcastAddict
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Animations et arts plastiques : inventions, créations et dispositifs de diffusion, 2025
Champ des questionnements artistiques interdisciplinaires : liens entre arts plastiques et cinéma, animation, image de synthèse, jeu vidéo > Animation des images et interfaces de leur diffusion et de réception. ——————————————- Rappel des entrées de programme pour la session 2025 du baccalauréat :…
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les deux nouveaux immeubles des Petits-Clos à Fleurier (crédit: image de synthèse menoarchitectes sarl). les deux nouveaux immeubles des Petits-Clos à Fleurier (crédit: image de synthèse menoarchitectes sarl). Une première ! À Fleurier, des appartements avec encadrement dédiés aux bénéficiaires AVS/AI sont désormais ouverts à la location. Une journée portes ouvertes organisée le 10 février 2025 permettra de visiter plusieurs appartements témoins. Le lundi 10 février 2025, de 14h à 17h30, les deux immeubles nouvellement construits à la rue des Petits-Clos à Fleurier, appartenant à la CPCN, ouvriront leurs portes à la population. L'occasion de découvrir des appartements avec encadrement spécialement adaptés pour les seniors et les personnes à mobilité réduite. Les visiteurs seront également informés sur les prestations d'encadrement. Une partie officielle, qui permettra la remise du label AE (appartements avec encadrement), se tiendra à 15h00 en présence du conseiller d'état Frédéric Mairy, des représentant-e-s de la commune, ainsi que de la direction du site. D'origine purement privée, ce projet propose 34 appartements avec encadrement en location. Il bénéficie du label AE délivré aux projets remplissant les objectifs définis par le Canton de Neuchâtel en lien avec plusieurs politiques publiques. La plupart de ces logements proposent des loyers compatibles avec les exigences des prestations complémentaires AVS et AI. Ces appartements disposent d'une salle commune, d'un atelier et de prestations d'encadrement. Ils sont situés tout proche d'un arrêt de bus, les occupant-e-s pourront ainsi bénéficier des commodités du centre de Fleurier. L'objectif du canton est de créer 1800 appartements de ce type dans le canton d'ici 2030. Site internet : Projet - Les Petits Clos (petitclos.ch) Photo: les deux nouveaux immeubles des Petits-Clos à Fleurier (crédit: image de synthèse menoarchitectes sarl).
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IA ou IA pas 2
IA ou IA pas 2 Ce texte pourrait être la suite du texte “IA ou IA pas” 1️⃣ publié il y a plus de 18 mois. En 18 mois, celle que l’on nomme l’Intelligence Artificielle a fortement évolué et il y a de plus en plus de sites proposant de générer des images, des textes, des programmes, des synthèses, des menus, des citations et bien d’autres. Il y a, même, maintenant accessible au grand public, la…
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Final Fantasy IX - original version -
Sorti en 2000 sur PlayStation, Final Fantasy IX est souvent considéré comme l’un des meilleurs épisodes de la saga de Square Enix. Véritable hommage aux premiers opus, ce RPG s’appuie sur un univers médiéval-fantastique enchanteur, des personnages marquants et une narration riche en émotions. Est-il toujours aussi incontournable aujourd’hui ?
❥ Scénario et écriture
L’histoire de Final Fantasy IX nous plonge dans le royaume d’Alexandrie, où la troupe de théâtre des Tantalas se prépare à jouer un spectacle en l’honneur de la princesse Grenat. Mais ce qui devait être une simple pièce de théâtre cache un plan plus audacieux : l’enlèvement de la princesse ! Dans le même temps, un jeune mage noir, Bibi, découvre avec stupeur que son billet pour le spectacle est un faux, l’entraînant dans une série d’événements qui bouleverseront son existence.
Dès les premières heures, le jeu capte l’attention avec une intrigue rythmée et des personnages charismatiques. Contrairement à Final Fantasy VII et Final Fantasy VIII, qui s’orientaient vers un univers plus futuriste, FF IX revient à une ambiance médiévale empreinte de magie et de mystère. L’histoire est magnifiquement racontée, avec une mise en scène soignée et des rebondissements qui maintiennent un réel intérêt du début à la fin.
L’un des grands points forts du scénario réside dans ses personnages. Djidane, le héros au grand cœur, tranche avec les protagonistes plus torturés des précédents opus. Grenat, quant à elle, évolue tout au long de l’aventure, passant d’une princesse protégée à une jeune femme déterminée. Mais c’est surtout Bibi qui marque les esprits : son arc narratif sur la peur de la mort et la quête de son identité est l’un des plus poignants de la série. Les antagonistes sont également bien écrits, notamment Kuja, dont les motivations et la personnalité sont bien plus complexes qu’il n’y paraît.
Le rythme du jeu est équilibré : chaque lieu visité sert le développement du scénario et enrichit l’univers. Les dialogues, quant à eux, sont d’une grande qualité, mêlant habilement humour, émotion et moments de tension.
🌸 Points forts : une histoire captivante, des personnages profonds et attachants, un excellent équilibre entre humour et drame. 🌸Points faibles : quelques longueurs en milieu de jeu, certaines scènes manquent d’impact à cause de la lenteur des dialogues.



❥ Direction artistique et technique
Visuellement, Final Fantasy IX est un régal. L’univers est un véritable conte de fées, avec des décors riches en détails et une direction artistique somptueuse. Chaque ville, chaque donjon, chaque paysage regorge de couleurs et de textures qui rendent le monde vivant et enchanteur.
Les personnages, bien que représentés sous une forme plus chibi que dans les deux précédents opus, possèdent un design unique et expressif. Djidane, avec sa queue de singe et son air espiègle, tranche avec le sérieux de Grenat et la mélancolie de Bibi. Même les personnages secondaires sont soignés, ce qui renforce l’immersion.
Les cinématiques en images de synthèse, qui étaient révolutionnaires à l’époque, conservent encore aujourd’hui un charme indéniable. Elles viennent appuyer les moments forts du scénario et apportent une touche cinématographique à l’aventure.
Sur le plan technique, Final Fantasy IX souffre de quelques ralentissements et temps de chargement longs sur la version PlayStation d’origine. Cependant, les rééditions sur PC, PlayStation 4, Switch et mobiles ont corrigé une grande partie de ces problèmes, rendant l’expérience plus fluide.
Côté audio, Nobuo Uematsu signe l’une de ses meilleures bandes-son. Chaque morceau accompagne parfaitement l’ambiance du jeu, que ce soit les thèmes mélancoliques comme Melodies of Life, les musiques de combat épiques ou les mélodies enjouées des villages.
🌸 Points forts : une direction artistique sublime, des cinématiques de qualité, une bande-son magistrale. 🌸 Points faibles : quelques ralentissements dans la version originale, certaines textures vieillissantes.



❥ Gameplay et jouabilité
L’exploration est l’un des points centraux du jeu. Final Fantasy IX incite les joueurs à fouiller chaque recoin, à parler aux PNJ et à interagir avec le décor. De nombreux secrets, objets cachés et quêtes annexes enrichissent l’expérience. Le système de Mog-poste, qui permet de lire et d’envoyer des lettres entre les Mog, donne également une dimension supplémentaire au monde du jeu.
Le level design est bien pensé, avec des villes et des donjons qui se parcourent de manière fluide. La présence d’une carte du monde offre une vraie sensation d’aventure et de voyage.
Les combats reprennent le système classique de l’ATB (Active Time Battle), avec quelques ajustements. Chaque personnage a une classe bien définie (voleur, mage noir, chevalier dragon…), ce qui favorise une approche stratégique. Le système de compétences, qui s’acquièrent en équipant des armes et armures, encourage à expérimenter différentes combinaisons.
La durée de vie est conséquente : compter une quarantaine d’heures pour terminer l’histoire principale, et bien plus pour découvrir tous les secrets du jeu. La rejouabilité est au rendez-vous grâce aux nombreuses quêtes annexes et mini-jeux, dont le célèbre Tetra Master, un jeu de cartes addictif.
🌸 Points forts : exploration gratifiante, combats stratégiques, durée de vie généreuse. 🌸 Points faibles : quelques combats un peu longs, mini-jeux pas toujours bien expliqués.



❥ La bande-son
La musique de Final Fantasy IX, composée par Nobuo Uematsu, est tout simplement exceptionnelle. Chaque morceau accompagne parfaitement l’émotion des scènes et l’ambiance des lieux visités.
Thème principal (Melodies of Life) : une chanson émouvante qui revient sous différentes formes tout au long du jeu.
Thèmes de combat : énergiques et entraînants, ils marquent l’esprit des joueurs.
Musique des villes et des donjons : variée et immersive, elle donne une véritable personnalité à chaque lieu.
La bande-son contribue grandement à l’identité du jeu et fait partie des meilleures compositions de la saga.
🌸 Points forts : une OST magistrale, des musiques variées et mémorables. 🌸 Points faibles : aucun véritable point faible, si ce n’est que certaines musiques peuvent sembler répétitives en fonction des zones.



❥ Un dernier mot ?
Final Fantasy IX est une œuvre magistrale qui brille par son univers enchanteur, son scénario poignant et sa direction artistique féerique. Bien que souffrant de quelques lenteurs et défauts techniques mineurs, il reste une aventure inoubliable qui mérite d’être (re)découverte.
🌸 À essayer absolument si vous aimez : ✔️ Les RPG à l’ancienne avec un charme nostalgique ✔️ Une histoire riche et des personnages attachants ✔️ Une bande-son inoubliable
🌸 À éviter si : ❌ Vous êtes allergique aux combats au tour par tour ❌ Vous recherchez un jeu au rythme ultra-rapide
🔹 En somme, Final Fantasy IX est un chef-d’œuvre intemporel qui continue d’émouvoir et d’émerveiller, même après plus de 20 ans. Un must-have pour tout fan de JRPG !
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