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Nouveau Futur - Natasha "Phoenix" Trace
Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : Après le dernier déploiement de Natasha, tu espères que votre relation ne se détériore pas à nouveau.
Warnings : angst, fin triste, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : It'll Be Okay par Shawn Mendes
Surexcitée, tu cours et sautes dans les bras de Natasha, la faisant lâcher son sac par la même occasion. Elle rigole avant de t’enlacer. Tu poses tes lèvres sur celles de ta petite amie tout en gardant tes bras autour de sa nuque. Tu n’avais pas senti ses lèvres pendant un mois et deux semaines. En d’autres termes, elles t’ont manqué.
Natasha était en déploiement pour une mission dont tu ignores tous les détails. De plus, vous n’avez pas pu communiquer autant que vous l’auriez voulu alors elle t’a également manqué. Pendant que vous vous embrassez passionnément, vous entendez des sifflements autour de vous.
-Allez dans une chambre, s’exclame Hangman sur un ton moqueur.
Pour simple réponse, Natasha continue à t’embrasser et fait un doigt à Jake. Il rigole et continue de marcher avec Bradley.
Quand vous vous séparez, Natasha prend ta main et récupère son sac au sol puis vous vous rendez à ta voiture. Sur le chemin, tu laisses Natasha se reposer, malgré ton envie de lui raconter tout ce qu’elle a manqué. Le sourire sur tes lèvres n’arrivent pas à partir, tellement tu es contente de la retrouver.
En arrivant, tu secoues légèrement Natasha. Une fois réveillée, vous rentrez dans votre maison en pleine rénovation. Vous l’avez achetée un mois avant qu’elle ne parte.
Vous viviez une période assez compliquée - ce n’était pas la première, mais c’était la pire - et vous avez pensé qu’acheter un bien immobilier vous permettrait de vous rapprocher. Quand vous avez eu les clés, ça a fonctionné. La joie de passer à un nouveau stade de votre relation et de créer votre propre cocon vous a donné ce petit coup de pouce dont vous aviez besoin.
Votre relation battait de l’aile, non pas parce que vous ne vous aimiez plus, bien au contraire, mais à cause d’éléments qui ne semblaient ne plus fonctionner entre vous deux, le principal étant le travail prenant de Natasha. Jugeant que c’était seulement un mauvais moment, vous avez préféré en créer un bon.
Malheureusement, Natasha n’a pas eu le temps de beaucoup rénover la maison. Vous aviez commencé la chambre ensemble, enlevant le papier peint et commençant la peinture jusqu’à son départ. Entretemps, tu as fini la pièce. Natasha n’a pas pu encore la voir.
Alors, en arrivant chez vous, tu lui fais fermer les yeux et la guide jusqu’à votre chambre commune. Quand vous y êtes, tu lui murmures à l’oreille qu’elle peut regarder. En ouvrant les yeux, un grand sourire prend place sur son visage. À première vue, il n’y a pas de défauts - même si tu sais les coins que tu as loupés - et tu as monté les différents meubles que vous aviez choisis ensemble. Tu es fière du travail que tu as fait.
-Tu as géré ! Ça rend tellement bien, complimente Natasha, épatée.
-Je suis contente que tu adores ! D’ailleurs, t’as intérêt à l’apprécier ta commode car elle était chiante à monter, informes-tu en pointant vers le meuble en question. Il y a également ces cadres que je voulais mettre aux murs, mais j’ai préféré attendre ton retour avant de faire des trous.
En expliquant, tu te diriges vers votre commode et le mur pour récupérer les quatre cadres de la même taille. Tu les disposes par terre pour qu’elle puisse voir les photos. Tu as fait plusieurs montages sur un site de photos avec des moments de vos voyages et des moments plus anodins pendant votre relation, comme des soirées au Hard Deck, à la plage ou dans vos anciens appartements respectifs. Tu lui montres où tu pensais les accrocher pendant qu’elle continue à admirer les clichés.
-J’adore ! J’avais oublié certaines des photos, s’exclame-t-elle en regardant une photo de vous deux dans un restaurant.
-C’est bien pour ça que je les ai développés. Alors, t’en penses quoi ? Je peux faire les trous ? questionnes-tu, impatiente.
-Totalement, ça rendra bien. On le fait maintenant ?
-Tu ne veux pas te reposer ? On peut très bien le faire demain. Ils peuvent attendre un jour de plus, ils ne sont plus à ça près, rigoles-tu, Natasha secoue la tête.
-J’ai assez d’énergie pour ça. Par contre, après, je me douche et on reste allongées dans le lit, quémande-t-elle en posant ses mains sur tes hanches.
-Je vais chercher la perceuse.
Tu embrasses sa joue puis tu vas dans la chambre d’ami qui est actuellement plus un débarras et récupère les outils. Avant de sortir de la pièce, tu la regardes une dernière fois avec tendresse. En achetant cette maison, vous avez décidé que cette pièce serait la chambre d’ami jusqu’au moment où vous voudriez un enfant. Vous ne savez pas vraiment quand, mais c’est définitivement dans vos plans. Vous avez une idée complète du futur que vous souhaitez ensemble.
Il vous faut à peine une dizaine de minutes avant de percer les quatre trous et d’installer les cadres. Maintenant, tu as l’impression que votre chambre est finie.
Natasha va se doucher pendant que tu vides son sac et fais tourner une machine. Quand elle a fini, vous vous allongez dans votre lit, Natasha découvrant enfin le confort de ce nouveau matelas. Enlacées l’une contre l’autre, vous discutez. Tu caresses doucement ses cheveux, la berçant dans le sommeil. Une trentaine de minutes plus tard, ses respirations régulières te font comprendre qu’elle s’est endormie. Tu la regardes avec affection pendant que sa tête est posée contre ta poitrine. Délicatement, tu te baisses pour embrasser le haut de son crâne. Inconsciemment, Natasha se colle un peu plus contre toi. Tu aimerais mettre le moment sur pause pour rester dans votre bulle toute ta vie.
Cependant, ce moment est obligé d’avoir une fin. Après un peu moins de deux semaines à avoir Natasha à tes côtés, à te réveiller avec elle, tu sens les draps frois et non la chaleur de son corps en changeant de position dans votre lit. Tu ouvres un œil et tu trouves une place vide. Quand tu es sûre qu’il n’y a personne, tu ouvres totalement les yeux et regardes le réveil de Natasha sur sa table de nuit. En voyant qu’il est sept heures, tu devines où elle est.
Il n’est pas rare qu’elle soit appelée tôt dans la matinée pour une réunion ou autre mission. Votre proximité avec TopGun est à la fois une bénédiction et une malédiction. Elle n’est pas loin de toi s’ils ont besoin d’elle et par conséquent, ils font souvent appel à Natasha. Tu ne peux t’empêcher de te sentir agacée, même si tu sais que ça ne dépend pas d’elle.
En rentrant le soir, Natasha te retrouve dans le salon, la tête dans la notice de la bibliothèque. Quand elle arrive à ta hauteur, tu tournes la tête pour l’embrasser chastement. Tu es sur le point de retourner à la construction de ton meuble quand Natasha t’offre un bouquet de fleurs, souhaitant se faire pardonner pour son absence. Tu les acceptes avec plaisir et lui promets que tu ne lui en veux pas. Tu mets les fleurs dans un vase avant de retourner au salon.
Natasha admire la pièce qui est presque terminée. Il ne reste plus que le meuble télé à monter, si on oublie celui que tu es en train de faire. Depuis le retour de Natasha, tu avances beaucoup plus vite dans les rénovations. Vous avez pu finir les peintures que tu avais commencé avant son arrivée. Rapidement, Natasha enlève ses chaussures avant de venir t’aider à monter la bibliothèque. Tu lui demandes de tenir les planches pendant que tu visses. Quand tu as fini, tu prends une autre vis alors que Natasha attire ton attention.
-J’ai eu les informations pour mon prochain déploiement.
-Oh ? t’exclames-tu en arrêtant tout mouvement.
-Je… Je vais devoir repartir dans trois semaines.
-Mais tu viens à peine de rentrer.
-Je sais, mais c’est une mission urgente, ça ne peut pas attendre, explique Natasha en pinçant ses lèvres.
-Et ça sera pendant combien de temps ? questionnes-tu en jouant avec le tournevis.
-Deux mois, informe-t-elle avant de vite ajouter : je sais que ce n’est pas l’idéal et que tu vas devoir encore faire des rénovations seule, mais promis, en rentrant j'essaierai d’avoir du repos.
-Ce n’est pas grave. C’est ton job, rassures-tu en prenant sa main.
-Je sais, mais on ne s’est pas beaucoup vues ces derniers temps.
-On a qu’à profiter à fond des trois semaines qu’on a, alors, souris-tu.
Natasha t’embrasse, rassurée de savoir que tu n’es pas énervée par sa nouvelle. Sans plus attendre, vous reprenez la construction de la bibliothèque alors que ton esprit est perdu dans tes pensées. Peu importe si tu es avec Natasha depuis deux ans, tu détestes toujours quand elle doit partir. Tu sais que ton anxiété sera à son maximum et que tu te sentiras seule. Et puis, quand elle revient, vous avez toujours besoin d’un temps d’adaptation avant de retrouver votre routine habituelle. Tu repousses ces pensées dans un coin de tête, tu dois apprécier la présence de Natasha tant qu’elle est encore là, et tu te concentres sur le meuble.
Toutefois, les semaines suivantes ne sont pas tendres avec vous. Natasha n’est pas encore partie, mais c’est tout comme. Tout doucement, vous êtes retournées dans la phase dans laquelle vous étiez avant d’acheter votre maison. Vous êtes proches sans vraiment l’être. Elle doit souvent aller à TopGun et quand elle rentre, elle n’a pas l’énergie pour faire grand chose. Le rythme de vos rénovations a également ralenti et tu sens le fossé entre vous deux se creuser un peu plus chaque jour. Tu devrais être heureuse d’avoir Natasha à tes côtés et pourtant, tu es morose. Enfin, avec Natasha, vous parlez de moins en moins, malgré vos efforts communs. C’est comme si vous êtiez en train de devenir des inconnues.
Tu détestes cette situation. Ce n’est pas la première fois que vous y êtes et tu ne sais toujours pas quoi faire. Tu as l’impression qu’à chaque fois que vous vous êtes enfin retrouvées, un élément extérieur vous renvoie à la case départ. Cet élément extérieur est souvent un déploiement. Ces périodes où Natasha n’est pas là te pèse de plus en plus, malgré toi, et ça se ressent dans votre relation. Tu passes tes journées à chercher une solution. Tu aimes Natasha. Il doit y avoir un moyen pour y remédier. Tu ignores laquelle, même si une partie de toi pense que, peut-être, cette fois, il n’y a pas de solution. Rien que cette pensée te retourne l’estomac. Tu essayes de l’oublier.
Quelques jours avant qu’elle ne parte, tu te dis que tu ne peux plus garder ces pensées pour toi. Tu dois en parler avec Natasha. Votre couple vit une période compliquée, vous devez en discuter pour arranger les choses. Vous ne pouvez pas rester planter là à ne rien faire. Par conséquent, un soir, tandis que vous êtes en train de manger, tu attires l’attention de Natasha. Elle te lance un regard interrogateur, attendant que tu prennes la parole.
-On doit parler, Nat’. Et c’est sérieux, commences-tu d’une voix douce.
-Je voulais te parler aussi.
-Alors, tu sais tout comme moi qu’on doit faire quelque chose. On ne peut pas rester dans cette situation. Et comme tu pars bientôt, on doit régler ce problème.
-Je sais, admet-elle avant de marquer un silence. Je… Je pensais que, peut-être, je pourrais demander à changer de poste.
-Quoi ?
-Ouais, comme ça, je n’aurais pas besoin de partir autant.
-Mais tu aimes voler, t’exclames-tu, surprise.
-Je t’aime plus.
-Je ne peux pas te demander ça. Nat’, tu ne peux pas abandonner à cause de moi. Tu seras malheureuse si tu le fais et je ne le supporterai pas.
-Y/N, on doit être honnête, ça ne fonctionne plus entre nous parce que je ne fais que partir, affirme Natasha en te regardant dans les yeux.
-Peut-être qu’il faut juste qu’on trouve un meilleur équilibre entre notre couple et tes déploiements. Il nous faut peut-être une meilleure routine.
-On sait toutes les deux que ce n’est pas la solution. On a essayé plusieurs fois et on a toujours fini par se retrouver dans cette situation. C’est toujours temporaire. Cette maison en est la preuve, dit-elle en montrant les alentours de ses mains. Je pensais vraiment qu’en emménageant ensemble, tout irait mieux car on aurait un chez nous et ça serait plus simple pour se voir, mais ce n’est pas le cas.
-Je ne veux pas qu’on se sépare, objectes-tu, comprenant ce qu’elle sous-entend.
-Moi non plus, mais je sais que, tout comme moi, tu y as pensé aussi. Y/N, ce n’est pas grave, rassure Natasha en posant sa main sur la tienne.
-Comment tu peux dire ça ? Je t’aime. Je ne veux pas te perdre, chuchotes-tu d’une voix tremblante.
-Je ne veux pas te perdre non plus, mais si on arrive pas à régler ça, on n’a pas d’autre choix. Si on continue, ça risque d’être pire. Ce n’est pas grave si on arrive pas à faire fonctionner notre couple, on n’a pas besoin de régler la situation.
-Et le futur que l’on a imaginé alors ? demandes-tu, les larmes aux yeux.
-Il n’est peut-être pas fait pour arriver. Y/N, tout ira bien. On s’en remettra, déclare-t-elle, sa voix se brisant à sa dernière phrase.
-Je ne veux pas m’en remettre. Je veux rester avec toi.
Suite à ta phrase, tu exploses en sanglots. Les larmes de Natasha commençant à couler sur ses joues, elle se lève et vient à côté de toi pour te prendre dans ses bras. Vous vous serrez tout en continuant à deverser votre tristesse. Vous restez dans les bras de l’autre pendant un moment. Quand vous vous séparez, Natasha pose ses mains sur tes joues et les essuie pendant que les tiennes sont sur sa taille. Elle te fait un sourire compatissant, tu n’as pas la force de le lui rendre.
-Je suis désolée, souffles-tu.
-Tu n’as pas à t’excuser.
-Si, insistes-tu, quand on s’est mises ensemble, je t’avais promis que je savais dans quoi je m’engageais. Je pensais réellement que notre amour serait plus fort que ça.
-L’amour ne suffit pas toujours, malheureusement, sanglote-t-elle. Peut-être que, quand on sera un peu plus âgée, commence-t-elle en caressant du regard ton visage, on se retrouvera et cette fois, ça marchera mieux. Ou peut-être que notre amour n'est fait que pour fonctionner dans un autre univers. Je t’aimerai toujours dans tous les cas. N’en doute jamais.
-Je t’aimerai toujours dans tous les cas également.
Vous vous regardez dans les yeux avant de vous embrasser délicatement. Dans ce dernier baiser, vous partagez tout l’amour que vous avez ainsi que votre tristesse. Pendant que vous vous perdez dans votre baiser, vous sentez tout ce que vous avez contruit et tout ce que vous avez rêvé de construire mourir doucement. Vous devez, à présent, imaginer un tout nouveau futur sans l’autre.
Top Gun Maverick Masterlist
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Histoire Horreur. Titre: Les ombres de la nuit.

I- Le Défi du Camping
C'était une nuit d'été, les étoiles scintillaient au-dessus du lac tranquille où cinq amis s'étaient aventurés pour une nuit de camping. Emily, Mike, Sarah, Alex et Jess étaient tous des adolescents avides d'aventure et de frissons. Ils avaient monté leur tente près du lac et allumé un feu de camp pour se réchauffer dans la fraicheur de la nuit.
Emily, prenant une bouchée de marshmallow grillé: -"Bon, qui veut commencer avec une histoire de fantôme ?
Cette nuit vas s'appelle "la nuit des histoires effrayantes " telment mon histoire vas vous faire flipper !
Mike, en jetant des branches dans le feu :
-Moi je commence! ll y avait une fois, dans une vieille maison abandonnée...
1-La Maison des Échos
Chapitre 1: L'Héritage Inattendu
Emma reçut un appel un matin gris d'automne, l'informant qu'elle avait hérité de la vieille maison de sa grand-mère, située à l'orée d'une petite ville rurale. Elle se souvenait des visites d'enfance, des contes mystérieux racontés au coin du feu, mais surtout des recoins sombres de cette grande maison victorienne qui l'avaient toujours effrayée
En arrivant sur place, elle ouvrit la porte grinçante de la vieille maison victorienne. la maison semblait encore plus imposante et austère qu'elle ne l'avait imaginée.
Les murs étaient couverts de papier peint fané, et une épaisse couche de poussière recouvrait les meubles anciens. Les fenêtres poussiéreuses, les volets grinçants, tout semblait avoir été figé dans le temps. Malgré son état délabré, la maison avait un charme particulier que seule une bâtisse centenaire pouvait posséder.
Emma avait décidé de s'installer ici pour quelques mois afin de remettre la maison en état et de décider de son avenir.
Elle le décida malgré une certaine appréhension, espérant transformer cet endroit en un foyer chaleureux. La première nuit, après une longue journée de nettoyage, elle s'effondra dans le vieux lit à baldaquin de la chambre principale
Chapitre 2: Les Premiers Signes.
À minuit, alors qu'Emma s'endormait difficilement dans une chambre un bruit léger, comme des murmures. Elle se redressa, tendant |'oreille. Le son semblait provenir du couloir.
Pensant que c'était le vent s'infiltrant à travers les fenêtres mal isolées. Elle se retourna dans son lit, tenta de se rendormir. Mais les sons persistèrent semblant se rapprocher.
Incapable d'ignorer les sons, elle se leva pour inspecter la maison. Elle prit une lampe de poche et sortit de la chambre. Le couloir était sombre, les ombres dansaient sur les murs au rythme de la lumière vacillante. Chaque pas qu'elle faisait résonnait dans la maison silencieuse. Elle
suivit les murmures jusqu'à une porte
fermée au bout du couloir.
Emma prit une profonde inspiration et ouvrit la porte. La pièce était vide, sauf pour un vieux rocking-chair placé près de la fenêtre. Alors qu'elle s'approchait, le rocking-chair se mit à bouger doucement, comme si quelqu'un venait de se lever.
Emma recula, terrifiée. Les murmures s'intensifièrent, se transformant en cris étouffés.
Elle retourna précipitamment dans sa chambre et ferma la porte à clé, son cœur battant la chamade. Elle tenta de se convaincre qu'elle avait imaginé les bruits, mais une peur sourde s'installait en elle .
Chaque nuit, les murmures devenaient plus distincts. Emma pouvait presque discerner des mots, des voix d'enfants riant et chuchotant. Parfois, elle entendait des pas légers dans le couloir, comme si quelqu'un courait dans la maison. Ces phénomènes inexplicables la rendaient de plus en plus nerveuse, mais elle attribuait tout cela à son imagination et à la vieille maison qui craquait.
Chapitre 3 : L'Apparition
Chaque nuit, les voix devenaient plus fortes.
Des ombres fugitives traversaient les couloirs, et des objets se déplaçaient d'eux-mêmes. Emma commença à voir les silhouettes des enfants, leurs visages pâles et leurs yeux vides de toute expression apparaître brièvement dans les miroirs et les fenêtres
Chapitre 4: Le Journal de Grand-Mère.
Une nuit, alors qu'elle explorait le grenier,
Emma découvrit un vieux coffre verrouillé couvert de
toiles d'araignée.
En le forçant, elle trouva une collection de journaux intimes et de photographies anciennes, des lettres
jaunies. Les journaux appartenaient à sa grand- mère, relatant une histoire qu'Emma ignorait totalement. Sa grand-mère avait adopté deux enfants orphelins dans les années 1940. Mais les enfants, selon les écrits, niétaient jamais partis, contrairement à ce que l'on avait toujours cru. lls étaient morts dans des circonstances mystérieuses, et les journaux s'achevaient abruptement avec des pages tachées de larmes et de sang. Emma découvrit que sa grand-mère avait souvent écrit sur des phénomènes étranges dans la maison.
Les entrées parlaient de chuchotements nocturnes, de portes qui s'ouvraient et se fermaient toutes seules, et d'ombres mouvantes. Une page en particulier attira son attention : "Je les entends encore. Les enfants. lls ne me laissent pas en paix.
Le cœur d'Emma se serra. Sa grand-mère avait-elle été hantée par les mêmes voix qu'elle entendait maintenant ?
Sa grand-mère avait tenté de communiquer avec eux, sans
succès.
Emma devint obsédée par la maison cherchant des réponses dans chaque recoin.
Les voisins, lorsqu'elle les interrogea, devinrent étrangement silencieux à la mention de la maison. Une vieille femme lui confia finalement que les enfants avaient été retrouvés morts enfermés dans le sous-sol apparemment par leur propre mère qui avait perdu la raison. Leurs esprits n'avaient jamais trouvé le repos.
Chapitre 5: Les Échos du Passé.
Chaque nuit, les voix devenaient plus fortes.
Des ombres fugitives traversaient les couloirs, et des objets se déplaçaient d'eux-mêmes. Emma commença à voir les silhouettes des enfants,leurs visages pâles et leurs yeux vides de toute expression, apparaître brièvement dans les miroirs et les fenêtres.
Un soir, en se regardant dans le miroir de la salle de bain, Emma vit derrière elle un garçon et une fille, les mêmes qu'elle avait
vus dans les photos anciennes. Leurs visages étaient figés dans une expression de terreur. Lorsqu'elle se retourna, ils avaient disparu, mais elle sentit une main glaciale agripper son épaule.
Chapitre 6: La Descente dans la Folie
Un soir, après une longue journée de nettoyage et de rangement, Emma s'installa dans le salon avec un livre. Alors qu'elle lisait, elle sentit un courant d'air glacé.
Levant les yeux, elle aperçut une silhouette fugitive dans le miroir du salon. Une petite fille en robe blanche, les yeux vides, la fixait.
Emma se retourna brusquement, mais il n'y
avait personne. Son cœur battait la chamade. Elle décida de consulter les anciens journaux intimes de sa grand-mère qu'elle avait trouvés dans le grenier.
Chapitre 7 : La Terreur Nocturne
Cette nuit-là, les murmures reprirent de plus belle. Emma, déterminée à comprendre ce qui se passait, installa des enregistreurs dans toute la maison. Les sons capturés étaient effrayants: des voix enfantines suppliant de l'aide, des rires sinistres, et des bruits de pas rapides courant dans les couloirs.
Vers minuit, alors qu'elle réécoutait les enregistrements, un hurlement perçant retentit dans la maison. Emma se précipita hors de sa chambre, suivant le cri jusqu'à la salle de séjour. Là, elle vit une silhouette floue d'un enfant, ses yeux brillants de désespoir, fixant quelque chose derrière elle.
Emma se retourna lentement et vit une ombre noire, grandissant et se tordant
comme si elle cherchait à l'engloutir. Prise de panique, elle courut vers la porte d'entrée, mais celle-ci ne s'ouvrait pas. Les cris des enfants résonnaient tout autour d'elle, la harcelant.
Rêve :
.....un ancien autel, couvert de symboles occultes. Des bougies éteintes entouraient une photo des enfants. En observant l'autel, Emma sentit une présence derrière elle. Elle se retourna et vit les enfants fantomatiques, leurs visages marqués par la douleur et la peur. Soudain, une voix caverneuse retentit : "Ils veulent être libérés."La voix semblait provenir de l'ombre qui la hantait depuis le début. Comprenant qu'elle devait aider les enfants à trouver la paix, Emma s'avança vers eux, mais tout à coup, les murs de la pièce commencèrent à onduler comme des vagues.
Les symboles sur l'autel se mirent à briller d'une lueur étrange et les enfants disparurent dans une brume évanescente.
Emma se sentit aspirée vers le sol, et la scène autour d'elle se dissipa, laissant place à une lumière blanche éclatante.
Elle se réveilla en sursaut, le cœur battant, dans son lit.
La chambre était plongée dans I'obscurité. Elle se demanda si tout cela nétait qu'un rêve, mais quelque chose en elle refusait de le croire. Cela semblait bien trop réel...
Alors qu'elle tentait de calmer sa respiration, des cris lointains et désespérés retentirent, semblant venir de l'extérieur de sa chambre. Emma frissonna. Les enfants
étaient-ils toujours là, quelque part attendant d'être libérés ? Elle se leva doucement, décidée à découvrir la vérité, les voix devinrent des cris perçants, résonnant à travers toute la maison. Emma descendit au sous-sol, une lampe torche à la main. .Elle découvrit une porte qu'elle n'avait jamais vue auparavant, scellée par des chaînes rouillées. Le sous-sol était froid et humide, et une odeur de moisi envahissait l'air Forçant la porte, elle entra dans une petite pièce où deux petits lits étaient encore dressés, comme un sanctuaire morbide. Au centre de la pièce, une silhouette sombre se tenait immobile.
Chapitre 8 : Le Face-à-Face Final
La silhouette se tourna lentement vers Emma, révélant le visage défiguré de sa grand-mère. "Tu ne devrais pas être ici" murmura la silhouette avec une voix rauque .
Les enfants apparurent de chaque côté, leurs yeux brûlant de haine et de douleur.
Emma se sentit paralysée par la peur. La silhouette de sa grand-mère avança lentement vers elle, tendant une main squelettique. Les enfants commencèrent à murmurer en même temps, leurs voix se mélangeant en une cacophonie de douleur et de terreur. La pièce se mit à tourner, et Emma sentit un froid glacial l'envahir.
Alors que la main squelettique effleurait son
visage, Emma sentit une douleur intense dans sa poitrine. Les murmures devinrent des hurlements, et tout devint noir.
Le lendemain, les voisins trouvèrent la maison déserte. Emma avait disparu sans laisser de trace. Les rumeurs coururent que la maison avait toujours été maudit, et que les esprits des enfants cherchaient à attirer les vivants pour les rejoindre dans leur souffrance éternelle.
Certaines personnes prétendirent avoir vu des lumières étranges et entendu des cris provenant de la maison pendant la nuit.
D'autres affirmèrent que la silhouette d'une jeune fille pouvait parfois être aperçue à la fenêtre, observant silencieusement les passants avec des yeux remplis de terreur.
Malgré les recherches intensives, Emma ne fut jamais retrouvée. Sa disparition devint une légende locale, et la maison resta inhabitée, hantée par les souvenirs de ceux qui avaient été piégés par les ombres. Les murmures des enfants résonnaient toujours dans les rêves des rares courageux qui osaient s'en approcher, leur rappelant que certaines portes ne devraient jamais être ouvertes.
.................................................
-Emily : pas mal, pas mal
- Alex, en roulant des yeux : "C'est sûr, tu ferais mieux de laisser ça aux experts."
Les histoires continuaient ainsi, chacun des amis tentant de surpasser l'autre avec des contes de fantômes plus extravagants et effrayants. La nuit avançait, et lambiance changea progressivement. Ce qui avait commencé comme une soirée amusante prit une tournure plus sombre.
Alors que les flammes du feu de camp vacillaient, et que les ombres dansaient autour d'eux, Alex repris la parole : "D'accord, à mon tour. Écoutez bien.
Histoire à suivre.....

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Une Bataille Invisible: Aperçu Des Interventions Contre Les Punaises De Lit À Paris

Alors que vous promenez le long de la Seine, admirant les vues charmantes et l'atmosphère romantique, vous êtes probablement inconscient de la menace silencieuse qui se cache dans l'ombre. Paris, la Ville Lumière, fait face à une bataille invisible - une épidémie de punaises de lit qui se propage depuis le début des années 2000.
Vous pourriez penser que c'est un problème confiné à des hôtels sordides ou à des appartements délabrés, mais la vérité est que même des quartiers emblématiques comme le Quartier Latin et les Champs-Élysées luttent pour contenir l'infestation. La question est, qu'est-ce qui est fait pour combattre cet ennemi insidieux, et qu'est-ce que vous pouvez faire pour vous protéger contre de devenir sa prochaine victime?
L'épidémie De Punaises De Lit À Paris
Depuis le début des années 2000, vous avez probablement remarqué une augmentation des infestations de punaises de lit à Paris, avec le charme iconique et l'ambiance romantique de la ville étant éclipsés par ces petites bêtes ennuyeuses. Alors que vous naviguez dans les rues charmantes de la ville, vous pourriez ignorer la bataille cachée contre les punaises de lit.
Pour combattre ce problème, des interventions spécialisées punaise de lit Paris sont devenues cruciales. Ces interventions impliquent des traitements ciblés et des approches stratégiques pour éliminer les parasites. Pour des solutions efficaces, envisagez de consulter des experts comme interventions-punaise-de-lit.fr, qui offrent des interventions sur mesure pour traiter l'infestation.
Dévoiler Le Problème Caché
Lorsque vous vous enfoncez au cœur de Paris, vous découvrirez que les punaises de lit se cachent dans l'ombre, se dissimulant dans des endroits inattendus et se nourrissant du sang de touristes et de locaux innocents. Vous ne les verrez peut-être pas, mais elles sont là, se reproduisant rapidement dans les fissures des anciens bâtiments, derrière les papiers peints et dans les coutures des meubles usés.
Les punaises de lit prospèrent dans les zones les plus fréquentées de la ville, où le trafic humain est élevé et la vigilance est faible. Elles font de l'auto-stop dans les foyers, les hôtels et les auberges sur les bagages, les vêtements et même dans les plis d'une poche négligente d'un voyageur imprudent. C'est un problème caché, mais qui nécessite une attention, car les conséquences de l'inaction peuvent être dévastatrices.
Les Quartiers Les Plus Infestés De Paris
Vous rencontrerez probablement la concentration la plus élevée de punaises de lit dans les quartiers les plus fréquentés par les touristes à Paris, où l'afflux constant de voyageurs fournit une offre inépuisable d'hôtes insoupçonnés. Le Quartier Latin, avec ses rues étroites et ses bâtiments anciens, est un foyer d'activité de punaises de lit.
Les 1er et 4e arrondissements, qui abritent des attractions populaires comme le Louvre et Notre-Dame, sont également des zones à haut risque. Même le Chic Champs-Élysées n'est pas à l'abri, de nombreux hôtels de luxe et appartements luttant pour contenir ces parasites. Vous pourriez penser que les quartiers sordides et délabrés sont les plus infestés, mais ce sont souvent les zones les plus fréquentées et les plus populaires qui abritent les populations de punaises de lit les plus élevées. Soyez vigilant, et ne baissez pas votre garde - même dans la Ville-Lumière.
Le Coût Humain De L'infestation
Les infestations de punaises de lit ont un coût émotionnel élevé pour leurs victimes, laissant derrière elles de l'anxiété, de la frustration et des sentiments d'impuissance. Vous ne luttez pas juste contre une infestation - vous luttez pour reprendre le contrôle de votre maison et de votre vie.
Les démangeaisons constantes, les nuits sans sommeil et la honte d'avoir une infestation peuvent avoir un impact sévère sur votre santé mentale. Vous pourriez vous sentir comme si vous marchiez sur des œufs, vérifiant constamment si vous trouverez des signes de punaises de lit, et vous inquiétant de savoir quand elles frapperont à nouveau. L'épuisement émotionnel est réel, et il est essentiel de reconnaître le coût humain de l'infestation. Vous n'êtes pas seul dans ce combat, et reconnaître l'impact émotionnel est le premier pas vers la reprise de votre espace et de votre santé mentale.
Lutter En Riposte Avec Des Interventions
Reprenez le contrôle de votre espace en déployant des interventions ciblées qui localisent et éradiquent les bastions de interventions punaise de lit Paris. Vous n'êtes pas seul dans ce combat, et il est temps de prendre des mesures proactives pour reprendre possession de votre maison. Commencez par identifier la source de l'infestation et isoler les zones touchées. Ensuite, employez une combinaison de traitements non chimiques et chimiques pour attaquer les punaises de lit sous différents angles.
N'oubliez pas de laver et de sécher vos literies à la température la plus élevée, et de nettoyer à sec ou de sceller tout article non lavable. En prenant des mesures rapides et décisives, vous serez bientôt sur la voie de bannir ces parasites indésirables de votre vie.
Une Solution À L'échelle De La Ville En Vue
Au moment où vous reprenez le contrôle de votre espace de vie, il est clair qu'une approche plus complète est nécessaire pour résoudre le problème persistant des punaises de lit à Paris. Vous avez lutté avec des interventions, mais il est temps de penser plus grand. Une solution à l'échelle de la ville est en vue, et il est crucial de considérer les implications plus larges de cette infestation.
Les autorités de la ville travaillent à développer une stratégie cohérente, impliquant l'éducation, la sensibilisation et la coopération entre les résidents, les propriétaires et les professionnels de la lutte contre les parasites. Vous n'êtes pas seul dans cette bataille, et un effort unifié est clé pour éradiquer les punaises de lit de Paris. Alors que la ville se rassemble pour combattre ce problème, vous pouvez être assuré qu'une solution complète est à l'horizon.
Conclusion
Vous avez vu l'invisible : l'épidémie de punaises de lit à Paris. Il est temps d'agir. Alors que vous naviguez dans la Ville Lumière, n'oubliez pas que l'ambiance romantique peut être perturbée par ces ennemis furtifs qui se cachent dans l'ombre. Exigez des traitements ciblés et des approches stratégiques des experts. Un effort unifié à l'échelle de la ville est nécessaire pour éradiquer les punaises de lit de Paris. Il est temps de se battre et de reprendre possession de la ville.
Interventions Punaise De Lit
19 Rue Jean Jaurès, 94120 Fontenay-sous-Bois, France
+33745352824
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Les moineaux ont quitté Paris parce que dans la ville enrichie, sans cesse ravalée, il n'y avait plus de trous où nicher dans les creux des enduits, plus de pierres descellées, de souches de cheminées, plus de fissures. Le moineau parisien s'identifiait avec l'idée d'une capitale printanière et insouciante. Et avec celle de peuple. Tout particulièrement avec la figure du gamin. Déjà dans Les Misérables : Paris a un enfant et la forêt un oiseau; l'oiseau s'appelle le moineau l'enfant s'appelle le gamin. » Hugo se trompe, le moineau, ce passereau justement appelé Passer domesticus, n'est pas un habitant des forêts mais peu importe. Ensuite dans la chanson de Pellegrin (1924) : « J'suis I'moineau, j'suis l'titi/J'suis l'gamin d'Paris. » Puis chez les photographes humanistes : Doisneau, lui-même tête de piaf. Les moineaux sont partis, en même temps que ce que l'on appelait donc le peuple de Paris. Les uns et les autres ont migré au cours du dernier demi-siècle, comme ils ont quitté Londres et quantité de villes, souvent pour se réfugier en banlieue. Ils ont, dans leur déplacement, abandonné les quartiers riches d'abord, ceux de l'ouest. comme s'ils fuyaient la hausse des loyers. Les moineaux ont quitté la ville quand tant d'autres l'évacuaient. Comme « nos frères gitans de Saint-Ouen », partis « sans crier gare » dans la chanson de Caussimon et Ferré. Et comme les hirondelles, « à tire d'aile et sans retour/Paris n'en avait plus besoin ». On connaît cette ritournelle. lI y a longtemps qu'est apparu, dans la conscience de l'Occident, ce paysage du mur mis à nu, porteur de fragments de décors délavés, de traces de vies humaines, qui nous bouleverse encore. Pas tant celui de la ruine, qui tient de l'antique et qui nous parle de l'Histoire, du destin des civilisations, mais celui du simple mur, le mur du fond, le mur-de-refend lorsque, suite à la destruction d un immeuble, il expose T'intimité des anciens occupants en même temps que l'anatomie du bâtiment, dans une sorte de dissection macabre. On imagine quelle longue période, quelle conjonction de facteurs il fallut pour que, vers le milieu du XIXe siècle cela devienne un thème de l'esthétique. (...) C'est dans cette atmosphère que sont apparus il y a plus de quarante ans certains travaux anciens d'Ernest Pignon-Ernest. Ce couple de 1979, par exemple, ces deux figures debout, un homme, une femme, avec valise et matelas roulé sous le bras. Cela se passait à Montparnasse, ou bien autour de l'avenue d'Italie, des fronts de l'urbanisme de ces années-là. Sur une photographie de l'époque, on perçoit le chantier de l'hôtel Sheraton. Sur une autre, sous les affiches lacérées, un slogan à la bombe : « Halte à la rénovation». Ernest a depuis collé ses protestations sur tant de murs, les bossages baroques de Naples, les parois de brique, de parpaing, de plâtre éclaté, d'enduit de ciment, de peinture écaillée, les murs crépis et décrépis, les murs fanés, les ocres d'Italie, ou bien les soubassements de meulière, au ras du trottoir, du caniveau, les surfaces de tôle ondulée, rouillée, de Brest. En tel nombre qu'on a pu en oublier les diverses circonstances. Et puis les territoires de l'exil se sont à nouveau déplacés. Vers l'est encore, alors que la municipalité avait fait un mot d'ordre de la « conquête de l'Est ». Les gratteurs, les tagueurs, les fresquistes des années 1980 eurent affaire à Belleville, à Ménilmontant : ils y trouvèrent les mèmes moellons, les mêmes restes de papier peint, de carrelage de cuisine et de salle de bains, les mêmes boisseaux de cheminées en terre cuite ruisselants de goudron. Et leurs travaux sont devenus comme une sorte de chiendent, de végétation spontanée des lieux à l'abandon. Les figures inspirées des Shadocks, l'homme blanc, les pochoirs, les silhouettes à chapeau et manteau noir, les hippopotames et parapluies ouverts se sont mêlés aux arbres à papillons et aux ailantes, ces vieux compagnons des ruines. Peut-être sera-ce bientôt la fin d'un genre. Il n'y a plus guère de ruines aujourd’hui. Intra-muros, du moins. Plus de terrains vagues, plus d'interstices où loger moineaux, classes pauvres et sans-logis. Moins d'hospitalité. Voilà ce que nous dit le chant du mur, du mur-pignon, du mur-de-refend, du mur sans défense. François Chaslin - Ernest, les pignons de l'exil
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From the comfort of your home
Lisa Sudhibhasilp Bruit de Fond × Belsunce Projects
Exposition : 25.08 – 11.09.2022 Ouverture sur RDV : mercredi – samedi (16 – 19h)
42 Rue Consolat, 13001 Marseille
From the comfort your home
Mon bureau actuel est entouré d'ustensils de cuisine, d'une machine à laver, d'un petit réfrigérateur, de piles de livres, de deux ou trois bougies, de quatre plantes, d'un miroir, d'une dame-jeanne verte, d'une armoire en bois, d'une table basse en verre fumé et métal noir, de quelques vases avec ou sans fleurs et d'un canapé convertible. Malgré son environnement, la surface réelle de mon bureau est en quelque sorte un petit îlot composé d’une vilaine table de bistrot récupérée dans la rue, d’une chaise en bois à moitié cassée et d’un coussin en velours pour éviter d'avoir mal aux fesses. Ce minuscule îlot flottant entre la cuisine et le salon, face à deux fenêtres assez grandes, est mon lieu de travail depuis un an. C'est ici que je prends la plupart de mes appels téléphoniques, de mes visios, que j'écris, lis, ris et pleure derrière mon ordinateur portable, à peu près tous les jours.
L'ancien atelier de Lisa Sudhibhasilp à Amsterdam était situé dans un magasin vacant au sein d'un grand centre commercial. Après deux ans, son bail précaire a pris fin lorsque l'espace a été loué à Getir, une société de livraison d'une épicerie en ligne, pour servir de lieu de stockage. Il est devenu courant de placer des artistes dans d'anciens espaces commerciaux. S’ensuit la gentrification du quartier et l'arrivée de nouveaux commerces beaucoup plus rentables.
Le matin, mon bureau est l'endroit où je prends mon petit-déjeuner et où je fume ma première cigarette. Le soir, le bureau devient une table à manger. Il devient aussi parfois un lieu pour la musique ou un cinéma pour une personne. Une nuit, j’ai apporté une chaise supplémentaire dans mon bureau pour qu'il puisse s'installer. Nous nous sommes embrassés.
Avant, la vue de mon bureau était différente. De grandes baies vitrées donnant sur une rue de Belsunce. Des cafés, des terrasses, des arbres, des poubelles, des étalages de magasins, des personnes et des voisins qui passaient. Mon îlot était une grande table blanche USM, une belle chaise en métal ou une chaise en bois bon marché, selon le jour. La vue de mon bureau d'aujourd'hui donne sur six autres domiciles. Des linges qui sèchent, des gens allongés dans leur lit, une douce heure d'apéritif, d’autres qui cuisinent et mangent torses nus. Ça aussi, ça dépend des jours. Parfois, la vue de mon ancien bureau me manque. Ça me manque de pouvoir fermer le rideau métallique de devanture et call it a day. Ce n'était jamais trop intime et encore moins privé. Il servait uniquement d'espace de travail. Ce qui me rend le plus nostalgique, c’est le moment de rentrer chez moi.
Cet ancien appartement qu'occupe Bruit de Fond ne servait plus à vivre depuis longtemps, mais à travailler. À travers de multiples couches de papiers peints déchirés, le temps est, non seulement lisible, mais montre physiquement ce changement. La fonction des espaces s’est modifiée au fil du temps. En général, pendant la pandémie, les espaces privées et publiques se sont entremêlées, augmentant la demande de production et d'efficacité du travail à la maison. Les changements qui affectent ce que nous considérons comme un "chez-soi" vont de pair avec le manque d'espace, la précarité de la main-d'œuvre et le changement des valeurs d’une culture capitalisée.
Pour cette exposition, Lisa a commencé à reproduire de manière obsessionnelle des tomettes, que l'on trouve généralement dans les maisons de Marseille et de Provence. Les tomettes représentent un certain style de vie ainsi qu'un attachement aux traditions et ont acquis une grande valeur au cours des dernières décennies. Faites à la main, avec une approche de labeur artisanale, portant certains slogans et textes, elles deviennent un sol à regarder. Cette tentative remet en question, de façon parfois absurde, ce qui fait d'une maison un chez soi.
Afin d'éviter l'expérience de l'éblouissement constant mais non intentionnel de mes soi-disant ‘voisins éloignés’ à travers les deux fenêtres constamment ouvertes, les cafés de quartier avec des prises électriques deviennent mon bureau temporaire. Deux mois d'été qui voient un supplément s’ajouter au loyer - de cinq à treize euros pour des boissons ou des choses à grignoter. C'est souvent dans ce bureau temporaire que nous avons travaillé avec Lisa, à distance, à travers un écran qui nous a amené à partager un autre espace momentané. Nous nous réunissons finalement au 42 Rue Consolat en plein milieu du mois d’août.
Les textes sur les murs sont ce que Lisa appelle des ‘Advertisement Poems’, inspirés de phrases d'accroche de sociétés de livraison de nourriture ou de slogans de travail à domicile. L'immatérialité de la lumière de son atelier à Maastricht, peint sur les stores verticaux typiquement utilisés dans les espaces de bureau, se glisse dans l'espace de Bruit de Fond. L'appartement vide révèle ses différentes utilisations au fil du temps, et jusqu'à nos jours,devenantà cetteoccasionunlieud’exposition.Ilconstituelecontextedel’installation tout en faisant partie intégrante de l'œuvre. Ces éléments rapportés par Lisa qui ont nécessité un intense travail manuel sont une autre couche de temps et de labeur que nous ajoutons pour la première fois en trente cinq ans dans cet espace. Ils disparaîtront également à la fin de l'exposition, mais laisseront certainement une trace de plus, celle des encres maculées sur les papiers peints.
Won Jin Choi en conversation avec Lisa Sudhibhasilp
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L’Hôtel Experimenta est un lieu hors du temps dans la petite commune de Salon-la-Tour (elle aussi hors du temps ! ❤️). C'est un ancien hôtel routier abandonné que trois jeunes artistes corréziens ont acheté en 2018 pour y établir une résidence d'artistes. Avant, l’hôtel était le carrefour des rencontres, aujourd'hui c'est celui des rencontres culturelles. L'association Experimenta a redonné une seconde vie à ce vieil hôtel, tout en conservant son authenticité : des meubles anciens de récup’, le bruit du parquet qui craque, un escalier en colimaçon menant à une multitude de pièces, un papier peint d’origine. L’été, c’est une résidence d’artistes pour les peintres, photographes, ou encore stylistes ayant un point commun : l’expérimentation comme devise. D’où le nom du lieu. À l’intérieur : les chambres, les ateliers, un immense salon et une cuisine sont occupés par ces artistes coupés du monde, pour « créer et s’isoler », le temps de quelques jours. Le reste de l’année, le lieu qui se veut modulable, accueille des tournages de films expérimentaux. Compte Insta de l'asso : @hotelexperimenta
#enseigne#hotel#hotelexperimenta#alenvers#tabac#residencedartistes#association#culture#salonlatour#correze#lusurlamontagne
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# 101 - Jeudi 17 novembre 2005.
Je vais avec Alex (photographe au journal Haaretz) en Cisjordanie, route 60. Une grande étoile de David peinte sur une maison le long de la route, au sud de Hébron, à côté d’un monument où ont été tués deux israéliens.
Hébron. Étrange centre de la vieille ville vide de ses habitants arabes et peuplé de colons barbus qui se ressemblent tous, barbes et kippas, revolvers à portée de main et sûrs de leur droit à être là.
Le long de la rue principale de ce qui était le souk, les rideaux de fer des échoppes arabes sont baissés depuis belle lurette. Des inscriptions en hébreu édifiantes ont été peintes dessus. « Sharon is evil to the Jews », Sharon est néfaste pour les Juifs. Une autre dit : « Sharon, Rabin is waiting for you », Sharon, Rabin t’attend ».Un peu plus loin, sur des blocs de béton coupant une rue on peut lire « vengeance », puis « mort aux arabes ». Une étoile de David a été peinte sur le troisième bloc.
Plus tard, en descendant du quartier de Tal Rumeida situé en haut de la colline, une inscription en anglais attire mon attention. « Die, arab sand nigger », meurt, arabe nègre des sables.
Que c’est dur de voir ce genre de littérature raciste et fasciste. Il y a beaucoup d’américains à Hébron, et comme leurs anciens compatriotes, je les soupçonne de ne pas avoir beaucoup de connaissances de ce vaste monde, contrairement aux Juifs européens. Il n’y a aucune différence entre ces racistes et les barbus fondamentalistes musulmans. En fait, ils devraient ensemble faire un pays et arrêter d’emmerder le monde. Ils ont tant de choses à se dire. On y ajoutera les fondamentalistes chrétiens, on remuerait le tout et on les laisserait s’entre-tuer. Ces gens-là font beaucoup de mal à Israël. Ils tuent Israël pour la deuxième fois.
Nous sommes dans le centre de Hébron. Alex me dit qu’il est arrivé que des soldats aient été battus par des colons, que des serviettes en papier remplies de merde humaine aient été jetées vers eux. Des arabes aussi ont été battus par ces colons. Lorsque le marché arabe était encore là, les légumes et la nourriture posée sur les étales étaient jetés par terre par ces mêmes colons. Il n’y a qu’une seule loi ici, c’est la leur. L’armée a peur d’eux. Les politiques aussi. Nous sommes dans une zone de non droit.
Dans le seul restaurant de ce quartier situé autour du caveau des patriarches, à côté de la boutique de souvenirs, il y a un petit restaurant. L’homme qui nous sert est un pied noir. Il est un peu agité. Algérie, France (Paris XIXe arrondissement) où il a toujours de la famille, puis Israël depuis 23 ans. Il me donne un mot pour sa famille, griffonné à la hâte d’une écriture approximative « venez tous, Algérie, noir, France arabe ».
Hébron, c’est triste. Pour la démocratie, pour les droits de l’homme, pour nous les Juifs.
Kyriat Arba, à quelques kilomètres de Hébron, est une des plus anciennes colonies. C’est aujourd’hui une ville de 6000 habitants. C’est la ville où est enterré Baruch Goldstein, ce médecin qui s’en est allé tirer sur les palestiniens qui priaient au tombeau d’Abraham. Je crois qu’il y a eu 24 morts. Sa tombe est devenue un lieu de pèlerinage pour les adeptes de la solution forte. Cette ville a une réputation de colonie dure. Nous nous y arrêtons au retour. J’ai faim et je commande un falafel dans la première superette rencontrée. Un homme qui porte la kipa lit à voix haute un journal. Les résidents de la colonie de Beit Arié veulent partir contre des compensations financières similaires à celles qu’ont obtenu les habitants de Gush Katif ( colonies à Gaza). La serveuse ajoute, à ma grande surprise qu’ici, à Kyriat Arba, la plupart des résidents partiraient. Je reste incrédule devant ses commentaires. Assis dehors en train de savourer mon excellent falafel de type « colon », l’homme qui lisait le journal vient nous rejoindre. C’est un ancien du ministère de la défense qui l’a envoyé ici il y a 30 ans. Les gens sont venus ici pour des raisons économiques, pas idéologiques. La plupart venaient de couches modestes de la population. Ils avaient un logement pour presque rien. Aujourd’hui, il y a beaucoup de chômage, environ 70% de la population. Et puis, lorsque je serais retraité, que vais-je faire ici ? Donnez leur un chèque, ils feront leurs bagages et partiront sous deux heures. Pour ce qui est des extrémistes dont parlent les médias, ils viennent d’ailleurs, pas de Kyriat Arba (je suis plus que sceptique). C’est la même chose avec les arabes d’Hébron. Ils viennent de l’extérieur.
Je n’ai jamais entendu pareil discours auparavant.
Un peu plus tard, avec Meyer, de l’association « the israeli comittee against house demolitions » « le comité israélien contre les destructions de maisons », nous nous rendons à Anata, dans la banlieue de Jérusalem, pour voir un mur planté dans la cour d’une école. Même s’il est provisoire, et comme on le dit du côté israélien, c’est pour empêcher les gosses de lancer des cailloux sur le chantier du mur, situé en contrebas de l’école. La situation est très choquante.
Ariel Sharon, alors premier ministre d’Israël a été victime d’une attaque cérébrale le 18 décembre 2005, peu de temps après la prise de vue de la photo du journal d’aujourd’hui, suivie d’une seconde attaque le 4 janvier 2006.Il restera huit ans dans le coma et décèdera le 11 janvier 2014. Certains ont attribué cette mort à des rabbins extrémistes qui avaient déjà proféré des menaces envers Yitzhak Rabin, assassiné en 1995.
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Les Archives Magnus – Episode 11 : Le Rêveur
ARCHIVISTE
Déposition d'Antonio Blake, concernant ses rêves récents sur Gertrude Robinson, ancienne archiviste en chef de l'Institut Magnus. Déposition originale faite le 14 mars 2015. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef actuel de l'Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.
ARCHIVISTE (DÉPOSITION)
Tout d'abord, je dois avouer que j'ai menti pour pouvoir entrer ici. Je sais que vos critères sont très clairs : "Toute expérience ou rencontre surnaturelle ou inexplicable se produisant dans le domaine de la réalité apparente. Pas de visions, d'hallucinations, de rêves ou d'expériences hors du corps". Et il s'agit de rêves, ne vous y trompez pas, mais je pense que vous devez quand même écouter. Que vous y croyiez ou non, eh bien, c'est à vous de décider. Je ne pense pas que je pourrais poursuivre sans au moins essayer de m'expliquer.
Vous voyez, j'ai rêvé de vous.
Je sais de quoi ça a l'air, et je peux vous assurer que nous ne nous connaissons pas, mais l'Institut, le bâtiment, même cette pièce... Je les ai vus dans mon rêve aussi clairement que je les vois ici devant moi maintenant. Alors non, je n'ai pas d'histoire d'horreur effroyable dans le noir. Mais je vous demande de continuer à lire, car ce n'est pas le genre de rêve que vous pouvez ignorer.
Je devrais probablement donner un peu d'informations sur moi plutôt que de me contenter de marmonner des rêves et des prophéties. Je vis à Londres depuis près d'une décennie maintenant. Je suis venu ici pour faire ma licence à la London School of Economics. J'ai fini par accepter un poste chez Barclays peu après l'obtention de mon diplôme et je me suis assez bien débrouillé là-bas. Mais cela n'a pas duré longtemps ; j'ai à peine réussi à passer une année complète avant que le stress de mon nouvel emploi, sans parler de certains problèmes dans ma vie personnelle, ne me conduise à une dépression nerveuse complète. J'avais rompu avec Graham, mon petit ami depuis six ans, et j'ai dû quitter la maison que nous partagions, pour aller vivre avec quelques-uns des rares amis qui avaient survécu à mon année de stress, de crises et de projets constamment annulés.
C'est là, en dormant sur le canapé de mon amie Anahita, au plus profond de ma misère, que j'ai commencé à avoir des rêves. Je me trouvais au sommet du Canary Wharf et je surplombais le bâtiment Barclays où j'avais passé tant d'heures détestables. Derrière moi, je pouvais sentir le battement de la lumière qui se trouvait au sommet de cette tour menaçante ; elle me traversait et je pouvais voir la lueur glisser sur ma peau comme de l'huile, mais, malgré tous mes efforts, je ne pouvais pas me retourner pour la regarder.
C'est alors que j'ai remarqué que quelque chose clochait avec la ville en dessous de moi. Elle était sombre, éclairée par la lueur orange maladive des lampadaires et là aussi, quelque chose pulsait bizarrement. En regardant en bas, je pouvais voir un réseau de spirales sombres qui sillonnaient les rues et rampaient le long des bâtiments. Elles étaient semblables à des vaisseaux sanguins, épais et sombres, certaines aussi larges que des routes et d'autres aussi fines qu'un fil de téléphone, et elles palpitaient toutes au rythme du battement de la lumière derrière moi. J'avais besoin de me rapprocher.
Je n'ai jamais eu de rêves lucides et je suis généralement emporté par le courant de ce qui traverse ma conscience endormie. J'ai donc été quelque peu surpris lorsque mon désir muet de me rapprocher s'est manifesté et que j'ai avancé. Ce qui est encore plus surprenant, c'est que mon mouvement vers l'avant m'a fait passer par-dessus le toit de Canary Wharf et que je suis tombé. J'ai plongé, je ne sais pas jusqu'où, jusqu'à ce que je touche le sol avec un bruit sourd. Je me serais attendu à ce que cela me réveille, mais au lieu de cela, je suis resté allongé là, en proie à des spasmes de douleur de rêve, vous savez, la conscience de la douleur sans la chaleur brûlante des nerfs. Au bout d'un certain temps - qui sait combien de temps j'ai dormi - j'étais de nouveau debout et j'ai commencé à me déplacer dans ce paysage infernal orange veiné que je savais être la Ville.
En me déplaçant - je ne dirai pas en marchant, car ce ne serait pas tout à fait exact - j'ai vu des gens. Pas beaucoup, et ne bougeant pas, mais ils étaient là. Ils étaient là comme des photographies, surexposés et délavés, capturés et immortalisés en un seul instant. Chacun d'entre eux avait ces spirales enroulées autour de lui, pulsant contre son immobilité.
L'une d'entre eux avait une fine veine noire qui serpentait autour de ses bras et semblait disparaître là où son cœur se trouvait. Un autre, un homme âgé en costume bleu foncé, était étendu sur le sol avec une masse de la taille d'un tronc d'arbre qui lui écrasait les jambes. Sur le visage de chaque personne que j'ai vue, il y avait ce même rictus de surprise, de douleur et de confusion terrifiée. Je n'avais jamais fait ce genre de rêve auparavant, et je savais qu'il y avait quelque chose là-dedans qui dépassait ma propre conscience en ébullition.
Finalement, mon errance à la dérive m'a ramené au bâtiment Barclays. Quelque chose en moi voulait y entrer, voir comment c'était dans ce paysage de rêve rythmé et chargé. Les lumières étaient allumées, mais elles étaient d'un orange vapeur de sodium comme celles de l'extérieur, et comme pour toutes les autres lumières, leur luminosité pulsait de part et d'autre de ce monde qui battait, qui semblait régner sur tout cet endroit.
Les bureaux étaient placés de la façon que je les connaissais, mais il n'y avait personne que je pouvais voir. J'ai pris les escaliers, car l'idée de monter dans l'ascenseur me faisait froidement peur. Il y avait 23 étages jusqu'au bureau où je travaillais, mais si j'avais eu des jambes à cet endroit, ce n'était pas elles qui me portèrent dans cette cage d'escalier. C'est là que j'ai trouvé mon propre bureau, propre et vide comme je l'avais laissé quelques semaines auparavant.
J'ai alors su d'un coup qu'il y avait quelque chose dans le petit bureau à côté de moi. Je l'ai senti au rythme de mon rêve, et je me suis déplacé pour voir. C'était le bureau de mon ancien supérieur hiérarchique, John Uzel, et il était à l'intérieur. Une des veines noires et sombres été entrée par la fenêtre et semblait avoir suspendu John à deux pieds du sol, légèrement enroulée autour de sa gorge. Comme tous les autres, il était immobile, une image maintenue en place, pendante et suspendue par cette masse pulsante d'étrangeté.
Je me suis réveillé à ce moment-là. Normalement, un cauchemar me laisserait en sueur, les yeux écarquillés, mais ce matin-là, je me suis senti revigoré. Il m'est apparu que, si le rêve m'avait semblé à tout égard cauchemardesque, je n'avais jamais ressenti de véritable malaise. Même ma chute au début avait curieusement manqué d'une véritable détresse. J'ai essayé de la chasser de mon esprit en fouillant les chantiers, mais le rêve s'attardait dans ma tête, comme une odeur nauséabonde que l'on ne sent que lorsque l'on a cessé d'y penser.
Je n'avais pas vu John Uzel depuis plusieurs mois - il avait quitté la société quelque temps avant ma dépression, et je ne l'avais jamais vraiment bien connu, mais l'image de son visage dans mon rêve ne me quittait pas, alors j'ai décidé de découvrir pourquoi il était revenu dans mon esprit d'une manière aussi étrange. Pour une raison quelconque, l'idée qu'il n'y avait peut-être pas de raison à son apparition, qu'elle pouvait être tout à fait fortuite, ne m'est jamais venue à l'esprit.
On m'avait offert la possibilité de retourner à Barclays après mon départ plutôt dramatique, une fois que ma santé mentale serait meilleure, mais à ce moment-là, je ne pouvais même pas prendre le Docklands Light Railway, car j'avais une crise de panique chaque fois que le train atteignait Poplar et que la silhouette du bâtiment de Barclays et de Canary Wharf se profilait à l'horizon. J'avais décliné l'offre, mais je suis resté en contact avec certains de mes ex-collègues, alors j'ai envoyé un courriel à quelques-uns d'entre eux pour voir s'ils savaient comment entrer en contact avec mon ancien directeur. Il n'a pas fallu longtemps pour découvrir la vérité - John Uzel s'était apparemment pendu après avoir perdu une âpre bataille pour la garde de son enfant avec son ex-femme.
Je suis sûr que je n'ai pas besoin de vous dire que cela m'a profondément bouleversé. Encore une fois, il ne fait aucun doute pour moi que c'était peut-être une coïncidence. Je savais, je sais encore, que ce que j'ai vu dans mon rêve reflétait délibérément son destin.
Je ne me souviens pas de mes rêves pour les nuits suivantes, mais je me souviens que j'ai refait le même rêve le samedi suivant. C'était le même dans tous les détails, sauf qu'il y avait des gens différents. Certaines restaient les mêmes, mais d'autres étaient nouveaux ou avaient disparu, et ceux dont je me souvenais s'étaient effacés, comme du papier peint laissé trop longtemps au soleil.
Une fois de plus, j'ai commencé au sommet de Canary Wharf, avec la lumière pulsée derrière moi, et une fois en bas, je me suis retrouvé capable de traverser la ville à volonté, en regardant toutes les figures enveloppées dans ces veines lancinantes. Je suis retourné là où John avait été, et bien sûr, il était encore là, bien que son visage se soit effacé au point que si je ne savais pas déjà qui il était, je n'aurais pas pu l'identifier. Les spirales qui lui enveloppaient la gorge étaient pourtant aussi sombres que jamais.
Sachant maintenant ce que je savais au sujet de John, je pouvais voir la mort de chaque pauvre âme que je voyais lorsque j'errais dans le rêve. Les vignes sombres s'accrochaient à la tête de la victime d'un accident vasculaire cérébral, aux poumons d'un fumeur cancéreux et enterraient les victimes d'un accident de voiture sous l'immensité de leur masse. Je ne me suis pas rendu à l'hôpital, car tant de ces lignes épaisses et caoutchouteuses y menaient que je ne voyais aucun espace à l'intérieur qui ne soit étouffé par elles.
Ces rêves font partie intégrante de mon sommeil depuis environ huit ans maintenant. Même si la vie s'est améliorée et que j'ai trouvé un nouvel emploi et un nouvel endroit où vivre - croyez-le ou non, je travaille maintenant en vendant des cristaux et des cartes de tarot dans un magasin "magique" - ils ont continué à surgir quelques fois par mois. S'il y a un avantage à travailler là où je travaille, c'est que j'ai pu lire tous les livres sur le rêve ésotérique jamais écrits, mais aucun d'entre eux ne se rapproche même de ce que j'ai vécu. J'ai essayé de faire la paix avec les rêves pendant un certain temps, en pensant que tant qu'ils ne me causaient pas de gêne, ils étaient inoffensifs. Cela a bien fonctionné jusqu'à ce que je voie mon père dans le rêve, marchant dans Oxford Street, les veines pulsatives grimpant le long de sa jambe et dans sa poitrine.
J'ai essayé de l'avertir, bien sûr, en lui posant des questions orientées sur sa santé et son état, en lui demandant s'il était fatigué récemment. J'ai même été jusqu'à lui fixer un rendez-vous chez le médecin, à son grand dam. Mais cela n'a servi à rien : dix jours plus tard, il a été victime d'une crise cardiaque et, malgré la réaction rapide des ambulanciers et le fait que j'avais immédiatement sous la main une grande partie de son dossier médical, je n'ai rien pu faire pour le sauver. Il est mort la veille du Nouvel An, et alors que l'année 2014 s'achevait, tout espoir que j'avais de voir mes rêves faire le bien dans le monde s'est envolé.
Il a fallu un mois et demi pour que l'image de mon père s'efface de la lueur orange des lampadaires dans le Londres de mes rêves. Et d'après mes estimations, il était apparu environ dix jours avant sa mort. Je vous dis cela parce que je pense que vous avez le droit de connaître le genre de délais dont il est question ici. Je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de faire des expériences ou de voir quelque chose de plus précis, j'en ai peur. Il y a tant de gens qui meurent à Londres, et j'en connais si peu.
Mais je vous reconnais. Alors que j'écris ces mots, je vous vois dans l'autre pièce, les yeux fixés sur le livre avec lequel vous vous divertissez ; je vous reconnais de mes rêves. On m'a dit à la réception que vous passiez en revue toutes les déclarations écrites, je ne peux donc qu'espérer que vous prendrez le temps de lire celle-ci dans son intégralité.
Permettez-moi de vous expliquer un peu plus en détail. C'est avant-hier soir que le rêve est revenu. Il a commencé comme toujours, avec moi en haut de Canary Wharf, mais presque immédiatement, j'ai senti que quelque chose avait changé. La lueur orange terne qui s'élevait d'en bas semblait étouffée et je savais que quelque chose n'allait pas du tout. En regardant en bas, je pouvais voir que les veines, dont la domination du paysage de rêve n'avait jamais été que partielle auparavant, s'étaient épaissies et semblaient maintenant couvrir presque tout l'espace de chaque rue.
Elles pulsaient toujours comme avant, mais au lieu de pomper leur sombre cargaison inconnue de manière invisible, on voyait maintenant parfois une lumière rouge foncé voyageant à l'intérieur. Je pensais avoir vu cette lumière rouge illuminer les visages et les ombres à l'intérieur de ces spirales, mais elle se déplaçait trop rapidement pour que je puisse être sûr des détails au-delà de la direction. Je n'avais jamais vu cela se produire auparavant dans ces rêves, et j'étais conscient que j'avais deux choix : suivre la lumière jusqu'à l'endroit où elle pouvait me mener ou fait demi-tout et me tirer vers le monde réel. J'ai décidé de suivre le chemin de cette lueur écarlate, bien que je me sois rendu compte que je flottais à une certaine distance du sol, tant les vignes étaient épaisses en dessous.
Je les ai suivis pendant un certain temps ; combien de temps exactement je ne saurais dire. Dans ces rêves, je n'ai jamais semblé aller plus vite que ma vitesse de marche, et pourtant les distances que j'ai parcourues en traversant le crépuscule orange de cette autre Londres palpitante semblaient bien plus longues que le temps qu'il fallait pour les parcourir. Telle est la réalité des rêves, je suppose. Tout ce dont je suis sûr, c'est que j'ai réalisé après un certain temps que la lumière rouge me conduisait vers Vauxhall et la Tamise. Il y avait moins de gens visibles ici - les riches meurent-ils moins ? Ou peut-être qu'ils avaient simplement un plus grand contrôle sur le lieu de leur mort ? Ou peut-être qu'ils ne pouvaient tout simplement pas être vus, repoussant la mort si longtemps que lorsqu'elle arrivait enfin, ses spirales glacées en couvraient chaque centimètre.
J'ai traversé la Tamise, et le pont était emmêlé avec les vignes scintillantes. Une ou deux d'entre elles semblaient passer par le fleuve lui-même, et on pouvait voir de temps en temps des éclairs rouges sous l'eau, mais la plupart d'entre elles étaient couchées de l'autre côté du pont. Finalement, j'ai vu la destination de la lueur teintée de sang. Un petit bâtiment, debout seul de l'autre côté du pont, près du remblai. Je n'aurais pas pu vous dire comment s'appelait la rue ; le Londres de mes rêves n'a pas de panneaux de signalisation. Il était vieux, avec des piliers, et possédait une dignité tranquille. C'était ce bâtiment dans lequel toutes les veines affluaient : chaque porte, chaque fenêtre en était pleine. Lorsque les éclats de lumière rouge y entraient, tout le bâtiment brillait de cramoisi. Je pouvais voir une plaque de bronze à côté de la porte, pas tout à fait couverte. On pouvait y lire Institut Magnus, Londres. Fondé en 1818.
Je suis entré, mais je ne peux pas vous dire comment. Les veines bloquaient entièrement toutes les entrées possibles et pourtant je me suis retrouvé à me déplacer à travers elles. J'ai vu les couloirs, ces couloirs, étouffés par cette chair ombragée, et je les ai traversés, en suivant cette lumière rouge qui battait maintenant si fort que je savais que si je l'avais vu éveillé, elle m'aurait aveuglé. Elle m'a conduit à une pièce dont l'étiquette était encore visible et indiquait "Archive". Je suis entré et ai vu les murs couverts d'étagères et d'armoires s'étirant au loin. Ces étagères étaient recouvertes d'un film noir collant, dont je savais à ce moment-là qu'il s'agissait de sang pâteux et épais qui circulait dans chacune de ces veines.
À l'avant de la pièce se trouvait un bureau, et les veines étaient enroulées autour de lui de manière si serrée et si épaisse que je savais que c'était là qu'elles devaient s'arrêter. En me rapprochant, je me suis rendu compte qu'une personne était assise à ce bureau et que c'était elle qui recevait toute cette lumière écarlate. Je ne voyais pas le corps de la personne sous la chair qui l'entourait, mais en me déplaçant, j'ai vu que le visage était découvert. C'était votre visage et son expression était bien plus effrayante que tout ce que j'avais vu en huit ans d'errance dans cette ville crépusculaire. C'est alors que je me suis réveillé.
Je suis bien conscient que je ne connais même pas votre nom, et je n'ai aucune obligation d'essayer d'empêcher le sort qui vous est réservé. D'après mon expérience passée, une telle chose est probablement impossible de toute façon, mais après ce que j'ai vu, je ne pourrais pas vivre en paix avec moi-même si je n'essayais pas au moins. J'ai fait autant de recherches que possible sur votre institut et j'ai pris rendez-vous pour faire une déclaration sur une fausse rencontre surnaturelle. Même à ce moment-là, on m'a dit que l'archiviste ne révise les déclarations écrites qu'une fois qu'elles ont été prises, alors me voilà en train de verser mon histoire de fou sur le papier dans l'espoir que vous puissiez éventuellement la lire.
Si vous la voyez à temps et que vous le lisez jusqu'ici, alors, pour être honnête, je ne sais pas quoi vous dire d'autre. Faites attention. Il y a quelque chose qui vous attend et je ne sais pas ce que c'est, mais c'est bien pire que tout ce que je peux imaginer. Vous devriez au moins envisager de désigner un successeur.
Bonne chance.
ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
Je suis sûr que je n'ai pas besoin d'expliquer à quel point il était inquiétant de trouver cette déposition cachée dans les archives récentes. Je ne suis pas... tout à fait sûr de devoir en parler avec Elias ou pas. Lorsqu'il m'a engagé, il était vague sur ce qui est arrivé à ma prédécesseur, Gertrude Robinson. J'ai demandé si elle serait disponible pour me former en vue d'une passation de pouvoirs, mais il a simplement dit qu'elle était décédée et qu'il ne fallait pas trop s'en faire. En fait, maintenant que j'y pense, sa phrase exacte était qu'elle était "morte dans l'exercice de ses fonctions", ce qui, je l'avais supposé, signifiait avoir une attaque à son bureau ou quelque chose de similaire - elle était assez âgée, je crois.
Je veux dire que je ne crois pas au pouvoir prédictif des rêves, évidemment, mais c'est quand même une chose profondément troublante à trouver. J'ai demandé à Tim de s'en occuper, car je ne fais pas entièrement confiance aux autres pour ne pas l'avoir écrit comme une blague et l'avoir glissé dans les archives. Il n'est pas surprenant qu'il n'ait rien trouvé. Antonio Blake est un faux nom, et toutes les coordonnées qu'il a fournies étaient également frauduleuses. C'est presque certainement une blague, un peu de bizutage pour le nouveau patron, peut-être ? Il vaut mieux ne pas se lancer là-dedans, je pense.
Néanmoins, je pourrais parler à Rosie, pour m'assurer que je recevrai une copie de toutes les nouvelles déclarations dès qu'elles seront faites, et pas seulement une fois que les chercheurs en auront fini avec elles. Elle semble très ouverte à l'idée de les consigner, j'espère donc qu'elle sera disposée à le faire aussi. Si c'est vrai, eh bien, je ne sais pas si Gertrude a eu la chance de lire cette déclaration avant son décès, mais si quelqu'un vient me raconter avoir rêvé de ma mort, alors je veux vraiment l'écouter.
Fin de l'enregistrement.
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lettres à Kristen Stewart #2
Chère Kristen,
Vingt ans c'était un jeudi je sortais des cours avec les deux seules filles avec qui je parlais à la fac, elles étaient toutes les deux plus petites que moi ce qui me donnait l'impression d'être une géante, une géante vieille en plus parce que j'avais vingt ans maintenant. On sortait d'un cours de grammaire où j'avais un petit crush sur un garçon qui ressemblait à Kid Cudi ou alors il était fan de Kid Cudi je sais plus trop, il traînait avec une jolie fille élégante qui s'appelait Victoria et que j'appelais la fille sophistiquée parce qu'elle marchait vite avec ses longues boucles brunes qui rebondissaient sur ses épaules. Une nuit j'ai rêvé d'elle et en me réveillant je me suis demandé si j'étais lesbienne. C'était le tout début. Je laissais traîner mes livres sur le banc pour qu'ils voient que j'avais bon goût, là je lisais Norwegian Wood et j'ai écrit dans mon journal: "Le jour de ses vingt ans Naoko perd sa virginité. Aujourd'hui le garçon que j'aime bien était assis derrière moi en grammaire et parfois il m'effleurait le bas du dos."
J'ai pris le métro avec les filles de la fac, j'allais à la gare de l'est pour rentrer chez moi avec mon sac Mary Poppins mais la gare de l'est c'était déjà chez moi. Quand j'arrivais en haut des escalators et que je voyais Luxembourg affiché sur l'écran bleu j'étais à moitié dans ma chambre, tellement chez moi qu'une fois j'ai pris le train en pyjama. Mon autre maison c'était les salles de cinéma. C'était le seul endroit où j'arrivais à me détendre, à part les cours magistraux où il fallait prendre beaucoup de notes, ça aussi ça me détendait, surtout le cours où un vieux prof avec des cheveux frisotés nous racontait l'Énéide. Le reste du temps j'allais acheter des dvd dans le petit magasin à côté du mk2 Beaubourg ou à la fnac où j'en prenais dix d'un coup et puis je les regardais assise par terre sur mon tapis blanc. Je regardais les versions commentées aussi. Un jour j’en ai regardé un qui disait Go make some friends instead of watching dvd commentaries et j'ai eu envie de me jeter par la fenêtre.
J'aimais pas ma chambre bleue de la rue Legendre. La veille de mon anniversaire elle a plongé dans le noir et je suis descendue en chaussettes chez la propriétaire pour attendre son mari qui savait réparer les plombs. Ils habitaient deux étages plus bas, dans un immense appartement peint en bleu nuit sauf le hall d'entrée qui était du même bleu azur clair que ma chambre, ça devait être les restes. Ils m'avaient proposé de faire la babysitter pour leurs deux garçons mais comme j'ai peur des enfants qui crient je l'ai jamais fait. On a mangé des pâtisseries juives au fromage de chèvre et des mandarines avec son oncle et sa tante venus d'Amérique et j'attendais qu'ils me posent une question parce que j'avais envie de parler anglais. L'oncle était un ancien chanteur d'opéra un peu sourd qui pensait que je m'appelais Lana comme Lana Turner. Y a quelques années je l'avais mis dans un synopsis pour une école de cinéma, l'histoire c'était: une fille solitaire qui fait ses études à Paris et qui rencontre un vieux chanteur lyrique qui l'emmène à l'opéra où elle tombe amoureuse de la fille qui sert du champagne à l'entracte et qui l'emmène à son tour dans un monde parallèle enchanté.
La fille en question elle servait pas du champagne à l'opéra mais un soir après mon anniversaire on a pris le dernier métro pour rentrer d'un concert à la Maroquinerie après avoir serré la main aux musiciens et je me suis surprise à espérer que le trajet durerait le plus longtemps possible. Quand elle m'a demandé comment j'avais trouvé le concert je lui ai répondu que j'avais envie de pleurer. Parce que je m'étais amusée. Et que dans le métro une fois j'avais souri en regardant un type qui portait des baskets en coton jaune fluo qui faisait rire ses amis en dansant d'une rame à l'autre, parce que je m’étais dit que c'était tout ce qu’il me restait à faire, grappiller la joie des autres, comme des petits raisins secs parsemés sur le sol, parce que moi en personne je m'amuserais plus jamais. Mais je me suis arrêtée après J'ai envie de pleurer. En rentrant je me suis traitée de niaise dans mon journal parce que j'arrêtais pas de sourire. Je l'ai revue que deux fois cette année-là mais elle a laissé dans son sillage une nouveauté, une noisette au dessous du nombril, tout un monde à découvrir.
En arrivant ma mère m'attendait sur le quai. Elles avaient décoré le salon et mis un noeud rouge autour du cou de Chado. J'étais tellement déçue de ma vie à Paris Kristen. Le garçon de l'Oklahoma que j'avais rencontré à Berlin en été m'avait prévenue que c'était difficile de se faire des amis à Paris, mais moi j'étais persuadée que c'était de ma faute. T’as qu’à t’inscrire dans un club. C’est ce qu’elle me disait ma mère à chaque fois que je me plaignais. Le lendemain je suis allée voir The National à l'Atelier avec Fabienne. J'ai touché la main du chanteur pendant le concert, encore une! J'étais tellement sourde en rentrant que j'entendais plus le bruit de mon stylo sur le papier. J'ai écrit dans mon journal: "Matt Berninger, ce DIEU."

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Les guides de soin

Les « guides de soin » (ou « self care » en anglais) sont une liste de conseils et de pratiques pour permettre aux individus thérianthropes de mieux vivre leur animalité. Ces astuces montrent des chemins à suivre pour aider certaines personnes-animales à combattre la dysphorie et accepter leurs pulsions non-humaines. Ainsi, nous pouvons retrouver des « guides de soin » pour les personnes louves, hyènes, cygnes, rats et j'en passe. Chaque créature détient son guide personnalisé et personnalisable. C'est ainsi que je vous montrer quelques astuces pour mettre en ligne votre propre « guide de soin ». Je vous invite à reprendre les bases de mon guide pour réaliser le votre, le rendre unique. N'hésitez pas à partager vos « créations » et vos « guides de soin » faits sur-mesure. Bonne lecture.

~L'environnement ~

Cela est bien connu, chaque créature terrestre possède son propre « biome ». Nous pouvons retrouver la montagne, les pleines, l'océan, la savane, la rivière et j'en passe. Votre thériotype provient de l'un de ces environnements. L'idéal serait de recréer, dans le domaine du possible, le lieu de vie de votre animal intérieur. Par exemple, vous pouvez aménager votre chambre comme une tanière, un nid ou une grotte. Mettez des coussins, des poufs et des choses moelleuses. Réaménagez la disposition de vos meubles. Modifiez la lumière ambiante, vous pouvez ouvrir grand votre fenêtre ou rester dans l'obscurité. Changez la température de la pièce (mais pas trop quand même, vous gardez un corps humains).
Mettez de la musique ou des sons de nature qui vous rappelle votre lieu de vie. Gardez en évidence des peluches/figurines/ou autres objets en lien avec votre thériotype. Il est également possible de décorer sa chambre pour imiter l'ambiance de la forêt, de la jungle, etc. Changez le papier peint, les tapis, aménagez des plantes... ou même des cailloux ! Ainsi, vous vous sentirez chez vous !
~Les accessoires~

Comme dit dans un ancien article, les accessoires sont très utiles pour combattre la dysphorie du quotidien.
Avoir de faux crocs, des cornes en plastique ou même des gants en forme de pattes... peuvent être une bonne idée. De plus, dernièrement, de nouvelles technologiques (pensées par des Furries, il me semble) permettent de contrôler à distance une queue ou des oreilles en peluche. Elles peuvent se mouvoir, grâce à une application et de manière fidèle. Elles suivent vos ressentis en un simple « clic » sur votre téléphone. Il est également possible d'acheter une panoplie d'objets en animalerie. Vous pourrez y trouver des colliers pour chien (bien entendu) mais aussi des jouets pour animaux. Les colliers sont souvent retrouvés chez les individus thérianthropes, c'est une façon pour souligner leur animalité dans ce monde humain. Les jouets peuvent, quant à eux, vous permettre d'exprimer cette animalité que vous renfermez.
Dans un lieu privé, amusez-vous à grogner, mordre, renifler ou lécher ces objets adaptés. Attention : Même si cela vous procure du plaisir, évitez de vous baladez avec tout vos accessoires. En effet, des personnes mal-intentionnées pourraient vous causer du tord dans la rue... Privilégiez votre fausse queue lorsque vous êtes accompagnés de proches qui seront capables de vous comprendre et de vous respecter !
~La nourriture~

Les thérians ont toute sorte d'alimentation. Peut importe vos goûts ou régimes alimentaires, vous restez votre animal. Je connais des thérians-loups végétariens et des thérians-chevaux fanas de viande. Cependant, imiter l'alimentation de votre thériotype peut vous faire bien !
Vous êtes un lion (prenons un cliché) ? Alors laissez vous tenter par une belle entrecôte saignante. Reniflez là, mordez la sauvagement, ressentez son goût et son parfum, le jus qui s'en découle. Vous vous sentirez bien et plus proche que jamais de votre animal.
Attention : Ne vous mettez pas en situation de danger ! Ne mangez pas un aliment qui n'est pas adapté à votre corps humains ou autre allergies. Vous voulez goutter des insectes sans le pouvoir ? Mangez des aliments qui ont une texture ou une odeur semblable. Il est faisable de « troubler » son cerveau en lui faisant croire que vous vous nourrissez d'un aliment sans que cela soit véritablement le cas.
~Vivre en tant qu'animal~

Les personnes thérianthropes ont souvent ce qu'on appelle des « shifts » ou des « pulsions animales ». Il n'est pas mauvais de les laisser s'exprimer SAUF s'il on est dans une situation risquée ou de danger. Évitez d'être animal en publique ou devant des proches qui ne savent pas pour votre thérianthropie (même si cela n’est pas toujours facile). Quoi qu'il arrive, rappelez-vous que, quelque soit votre bestiole, vous gardez toujours un contrôle sur vos actions. Vous n'allez pas perdre la mémoire. Ce n'est pas une entité extérieure qui va prendre le contrôle de votre corps. Et, enfin, RIEN n'excuse la violence ! Maintenant que vous savez tout ça, vous pouvez exprimer secrètement votre animalité. Il est bon de sortir dans votre environnement (forêt, montagne, plage...), faites de l'exercice et dégourdissez-vous les pattes ! Faire une sieste est très bien également ! J'ai remarqué que jouer « à la bestiole » avec un chien fonctionne très bien. Le poursuivre, le mordre (gentiment, bien entendu), rouler avec lui dans l'herbe fraîche. Ne faites jamais de mal à votre chien, soyez doux avec lui, même dans le jeu, quelque soit vos pulsions. N'essayez pas avec un chat ! J'ai fait cette erreur et je me suis faite griffée et arpégée de marquage. Ne terrorisez jamais un animal ! Vous pouvez aussi regarder des vidéos de votre thériotype, vous documenter (beaucoup), aller au zoo (ou refuges), aux musées... Bref vous sentir comme à « ses côtés » et faire des vocalises (en privé de préférence). L'étude des animaux reste toujours très intéressante. Vous pouvez « jouer à faire l'animal », jouer avec vos coussins, gratter votre couverture (comme si vous désirez creuser), « chasser » vos peluches... Cela peut, également, vous produire très facilement un shift. Si vous avez des amis très ouverts d'esprit ou un compagnon compréhensif, demandez-leur s'ils veulent jouer avec vous ! Encore mieux si vous êtes en contact avec d'autres personnes thérians ! Devenez « membre » d'un « pack » (une “meute” de thérians) ! Libérez-vous ! Laissez vos pulsions intérieures s'exprimer ! C'est le shift assuré !

En conclusion, l'essentiel est de vous permettre de vous sentir bien dans votre peau. Acceptez qui vous-êtes, acceptez votre animalité. Faites-vous plaisir : vous avez le droit d'être qui vous êtes !
Maintenant rédigez votre propre « guide de soin », pour vos thériotypes ou les animaux de la même famille que vous (clade) ! Cela sera bénéfique pour tout le monde !
Si vous voyez des choses à ajouter, n'hésitez pas à m'en faire part. Merci d'avoir lu !

#self-care#guide de soin#thérian#thérianthropie#therianthropy#otherkin#shift#therian#animalité#thériotype#theriotype#conseils#aide
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FUTUR, ANCIEN, FUGITIF
EXPOSITION. «Futur, ancien, fugitif - une scène française»
Au Palais de Tokyo, à Paris. Commissaires : Franck Balland, Daria de Beauvais, Adélaïde Blanc et Claire Moulène.
Cette foisonnante exposition rassemble 44 artistes ou collectifs d’artistes, nés entre les années 1930 et 1990 en France ou à l’étranger, toujours en activité, là encore en France ou à l’étranger, mais tous liés à un titre ou à un autre à la scène française des arts plastiques. Les commissaires de l’exposition rappellent que, sur cette scène, «vaste et complexe», de l’art contemporain, il y a «quantité de communautés, d’engagements et de singularités». < Les artistes de notre exposition, ni exhaustive, ni représentative, ont en partage d’opposer des formes de résistance aux assignations et autres effets de mode, soulignent les commissaires. Refusant l’urgence, ils laissent s’infiltrer dans leurs œuvres l’épaisseur du temps. >
A2S, Paris présente ci-dessous une rapide présentation d’une sélection d’œuvres de l’exposition «Futur, ancien, fugitif» :
Nils Alix-Tabeling (né en 1991 à Paris) : sculptures relisant, d’une façon à la fois «queer» et féministe, des mythes ou des contes de fées, avec notamment une danseuse en tutu s’éventant avec un éventail et dotée de quatre jambes.
Mali Arun (née en 1987 à Colmar) : sous le titre «Paradisus», un film solarisé de huit minutes qui, citant la Genèse, montre des vacanciers dans un paysage bucolique, près d’une chute d’eau.
Fabienne Audéoud (née en 1968 à Besançon) : d’une part, un alignement de dizaines de petits flacons d’eau de toilette ou de parfum, d’autre part, une meute de peluches de petits loups, vêtus, nous dit-on, comme des hommes d’affaires.
Grégoire Beil (né en 1981) : d’une part, un montage de films d’adolescents capturés sur le réseau social Periscope ; d’autre part, une installation de sept écrans diffusant des films tournés à l’aide de «smartphones» par des jeunes gens partis en guerre contre les plus de 50 ans.
Martin Belou (né en 1986 en Haute-Garonne) : une forêt d’agaves en fleur, sous une vaste tente blanche.
Maurice Blaussyld (né en 1960 à Calais) : un tertre de terre recouvert d’huile de lin, complété par un interminable texte explicatif, sans ponctuation, ni paragraphe, ni début, ni fin.
Anne Bourse (née en 1982 à Lyon) : une installation plutôt feutrée comprenant des matelas, vêtements et coussins peints par l’artiste.
Kévin Bray (né en 1989 dans la Somme) : sculpture d’un couple ne formant qu’un seul corps, la tête de l’un projetant des images sur le corps de l’autre.
Madison Bycroft (née en 1987 en Australie, mais vivant à Marseille) : sculptures des divinités Pénia et Poros, parents d’Eros, leurs ventres diffusant des films mettant en scène des angelots.
Julien Carreyn (né en 1973 à Angers) : un film constitué de plans fixes de précisément quatre minutes et trente secondes montrant, en particulier, un distributeur de chewing-gums.
Jean Claus (né en 1939 dans les Vosges) : une sculpture intitulée «Autel des Vosges», faisant un peu penser au facteur Cheval et à Gaudí.
Jean-Alain Corre (né en 1981 à Landivisiau) : une installation comportant, en son centre, une cellule de prison, entourée de voiles.
Bertrand Dezoteux (né en 1982 à Bayonne) : un film d’animation en images de synthèse montrant le périple d’un train à travers une France ressemblant à un parc d’attractions.
Vidya Gastaldon (née en 1974 à Besançon) : d’une part, deux peintures assez délirantes représentant, l’une, Krishna surgissant des nuages, l’autre, une banane autour de laquelle gravitent des figures cauchemardesques ; d’autre part, des meubles du commerce (notamment un marche-pied Ikea) peints par l’artiste.
Corentin Grossmann (né en 1980 à Metz) : dessin d’une «femme batracienne», assise, vêtue seulement de chaussettes blanches à pompon et d’une ceinture bleu-blanc-rouge.
Renaud Jerez (né en 1982 à Narbonne) : sculpture d’un personnage assis, multicolore, clownesque, mais assez inquiétant.
Pierre Joseph (né en 1951 à Caen) : sous le titre «Mur de mûres», 65 photographies de mûres, seuls «d’infimes détails distinguant ces images les unes des autres», nous a-t-on indiqué.
Laura Lamiel (née en 1943 à Morlaix) : une vaste installation disposée au sol et constituée de sortes de serres, de tubes fluorescents, d’impressions sur acier émaillé et de peintures fixées sous verre.
Anne Le Troter (née en 1985 à Saint-Etienne) : un film de seize minutes dans lequel l’artiste disserte sur le thème du langage.
Caroline Mesquita (née en 1989 à Brest) : une grande sculpture en carton représentant de façon très stylisée un ver qui, sorte de char de carnaval, crache des serpentins et sur lequel sont disposés, en particulier, un crocodile et un humain.
Anita Molinero (née en 1953 à Floirac) : une haute sculpture bleue en polypropylène suspendu au plafond et réalisée en écrasant (dans un «casse automobile») deux œuvres antérieures, ainsi recyclées, de l’artiste.
Aude Pariset (née en 1983 à Versailles) : lits d’enfants dont les matelas en polystyrène sont peu à peu dévorés par des vers et des larves.
Marine Peixoto (née en 1984 à Montpellier) : photographies de la vie d’un jeune de 20 ans vivant dans une tour d’habitation à Paris.
Jean-Charles de Quillacq (né en 1979 à Parthenay) : deux bacs en verre remplis, l’un, de gel douche, l’autre, de lave-glace.
Antoine Renard (né en 1984 à Paris) : petites sculptures réalisées au moyen d’une imprimante 3D d’après «La Petite Danseuse de quatorze ans» peinte en 1881 par Edgar Degas, chaque sculpture diffusant un parfum spécifique.
Lili Reynaud-Dewar (née en 1975 à La Rochelle) : un film de 82 minutes sur le thème «art et gentrification».
Linda Sanchez (née en 1983 à Thonon-les-Bains) : une installation dans des teintes blanchâtres et grisâtres composée d’éléments horizontaux et verticaux et intégrant de multiples matériaux : ciment, bitume, sable, charbon, etc.
Alain Séchas (né en 1955 à Colombes ) : dessins humoristiques mettant en scène des chats, notamment réunis pour l’inauguration d’une sculpture d’un... pénis en érection.
Anna Solal (née en 1988 à Dreux) : cerf-volants réalisés au moyen de semelles de chaussures, d’écrans de téléphone, de chaînes de vélo...
Kengné Téguia (né en 1987 à Orléans) : films sur le thème de la surdité dans lesquels l’artiste, sourd, chante a cappella.
Sarah Tritz (née en 1980 à Paris) : sculptures en carton et en papier représentant des ordinateurs, dont les écrans affichent des dessins «enfantins» sur le thème du sexe, ainsi que des photographies de corps nus.
Nicolas Tubéry (né en 1982 à Carcassonne) : films montrant un retraité en train de refaire les gestes de son ancien métier d’éleveur de vaches laitières, et diffusés au sein d’une construction métallique évoquant une salle de traite.
Adrien Vescovi (né en 1981 à Thonon-les-Bains) : des sortes de rideaux de scène, en coton, suspendus au plafond et peints dans des teintes ocres faisant penser à des strates géologiques.
Nayel Zeaiter (né en 1988 à Paris) : affiches composées de dessins et textes consacrés au vandalisme d’œuvres d’art en France, depuis la Révolution de 1789 jusqu’aux Gilets Jaunes de 2019.
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La flight sim <3
Je rêvais déjà d'être pilote des mes 8 ans. Je collectionnais les fiches techniques de tous les avions sur lesquelles je pouvais poser mes mains, j'étais déjà un gros nerd, ca fait peur. Elles étaient belles mes fiches techniques, c'était la grosse classe de prendre des punaises et du scotch et de niquer le papier peint de ma chambre de gosse en les fixant sur le mur oblique au dessus de mon lit. Je sais que j'en avais des préférées mais je pourrais plus donner les noms. J'ai l'impression que c'était y'a une éternité et pourtant l'amour de tout ce qui vole est toujours là, bien au chaud dans mon cœur de geek.
Et qui dit geek dit facilement jeux vidéos et donc jeux d'avions. Certains ont marqué mon enfance, genre Combat flight simulator 2 et 3 (avec son mode campagne <3), Flight Simulator 98 qui m'intriguait mais me faisait peur à la fois tellement c'était compliqué et me lassait aussi parce qu'on pouvait pas faire panpan. Puis des jeux comme F22 Raptor, Flanker 2, Ace Combat 5, et finalement plus récemment DCS à partir de 2017. C'est avec ce dernier que je suis réellement rentré dans la simulation de vol de manière plus poussée à passer des dizaines voir des centaines d'heures à apprendre, voler et perfectionner mes connaissances et aptitudes sur des modules d'avions les plus fidèles aux vrais possible. M2000C, A10II, F18 Hornet pour ne citer que ceux que je "maitrise" correctement alors que les autres devront attendre que je revienne dans une phase de panpan pour que je me penche sur leurs cas. Ne désespère pas petit F16, tu sais que je te garde toujours une place privilégiée.
Sur DCS je volais avec un ami IRL, un peu trololo sur la sim militaire il prend portant super au sérieux son rôle de pilote virtuel de liners. Qu'est ce que j'ai pu me foutre de sa gueule. "Ha le ringard il se traine dans un liner d'un point A à un point B, trop hasbeen" J'étais persuadé que c'était chiant comme pas possible.
Jusqu'à ce que j'essaie avec la sortie de MSFS 2020 et l'achat une config potable.
Que Dieu bénisse (s'il existe) FlyByWire pour leur A320X qui m'a littéralement scotché sur MSFS et fait oublier DCS. PMDG a fini le boulot avec leur 737 qui est et restera probablement pour longtemps mon liner de taille moyenne préféré.
Grace à eux et à mon poto je ne décolle plus (lol mdr) de flight sim. Mon X52 n'a jamais trop le temps de prendre la poussière et c'est tant mieux!
Pour noël dernier je me suis fait un petit cadeau à moi même avec le BAe146 de chez JustFlight et franchement, je suis amoureux. Le module est génial, les sensations de vol sont terribles, son mélange de systèmes plus anciens avec d'autres plus récents a un charme magique. L'avantage c'est qu'étant un court courrier régional, il peut m'emmener quasi partout.
Et c'est là que ca devient vraiment intéressant.

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Moving on
"Ayo SUGA. Tu te souviens quand nous sommes arrivés ici il y a 3 ans ? Quand toi et moi on se battait sans raison. Le papier peint, la salle de bain, et la véranda étaient tous bleus. À l'époque, je pensais que c'était vraiment une grande maison. Mais mon ambition est devenue trop grande. Une nouvelle maison qui avait l'air si grande semble maintenant si petite. 17 pyeong, 9 apprentis, quand nous étions de petits jeunes.
C'est comme si c'était hier, mais oui, nous avons grandi. Tout ce qui était bon était toujours pour quelqu'un d'autre. Nous perdions notre voix en nous inquiétant de l'avenir incertain. Nous nous étouffions en voyant les chanteurs seniors se produire lors des cérémonies de remise de prix de fin d'année. N'oublions pas, mais gardons ces moments pitoyables. Cet endroit sent comme nous. N'oublions pas ce parfum, où que nous soyons. Nous avons beaucoup pleuré, nous avons beaucoup ri, mais tout cela était plutôt beau. Nonhyeondong 3ème étage, merci.
Bougeons. Adieu à cet endroit auquel nous nous sommes attachés. Déménageons. Maintenant, vers un endroit plus élevé. En prenant la dernière caisse en carton dans la pièce vide, je regarde en arrière un moment. Les moments où nous avons pleuré et ri, au revoir maintenant.
3 ans m'ont paru à la fois courts et longs. Beaucoup de choses se sont passées, beaucoup de souvenirs me frappent maintenant que nous sommes sur le point de partir. Les traces laissées comme les relevés bancaires et les cartes de crédit. Nous avons pu nous rapprocher les uns des autres grâce à la petite taille de la maison. Se battre ici même. On se frappait plusieurs fois. Peut-être que ça nous a fait développer de l'amour et de la haine envers cet endroit.
Tout ça va être emporté comme de la poussière. Il y a plus de choses qu'au début. Il y a plus de choses que je possède qu'au départ. Maintenant, je vais être fier et viser un monde plus grand, un rêve plus grand. Un nouveau départ, un nouveau commencement. Une période d'excitation, en pensant à la façon dont nous allons décorer à nouveau. Déplacer les boîtes, les placer, et les dépoussiérer. Quand on aura fini, on prendra un bol de nouilles aux haricots noirs pour notre dur labeur ; c'est vrai.
Pour la première fois de ma vie dans le ventre de ma mère, je comptais les jours jusqu'à mon premier déménagement. Vague souvenir, le coût de mon déménagement était une machine dans le cœur de ma mère et une grande cicatrice. Au cours de l'hiver 2010 à Daegu, un moi naïf et enfantin mesurait la taille du monde. Le coût de mon déménagement dans une maison appelée "commerciale", les gens me pointaient du doigt en me reprochant de suivre l'argent.
Le déménagement m'a laissé beaucoup de choses comme ça. Que cela me plaise ou non, cela a changé beaucoup de choses dans ma vie. Ma vie se résume à payer un loyer mensuel, je me bats, vous savez ? Mais ma fierté est de vivre chaque jour en risquant la caution. Donc je déménage à nouveau. Je suis sur le point de rêver à quelque chose qui est un niveau plus élevé que d'être une simple idole. Quand serait le bon jour pour déménager ? J'espère que c'est bientôt.
Tout le monde a peur des changements. Rester, passer à autre chose, rester, passer à autre chose. On répète toujours les mêmes choses, encore et encore. Je suppose que c'est la vie qui me fait peur. Ancien ou nouveau, nouveau ou ancien, ce n'est pas vraiment important. Ce qui est important, c'est que nous respirons et vivons toujours au même endroit. Alors allons de l'avant, bougeons."
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Tic tac tic tac. Le bruit de l'horloge rétantissait contre les parois des murs du manoirs. Des murs poussiéreux, vêtus de papier peint verdâtre à motifs victoriens anciens. Son héco fit de plus en plus intense à chaque mouvement d'aiguille. Dans la cuisine; une servante, figée, un air terrifié au visage. Des frissons crépitant tout au long de ses omoplattes. L'atmosphère de la pièce dans la quelle elle se trouvait fût de plus en plus déconcertante. À chaque inspiration qu'elle prenait, la vague d'angoisse s'alourdissait au fur et à mesure, rendant sa poitrine de plus en plus étroite, l'étouffant presque. Elle était figée d'anticipation, le sang glacé. Cependant, elle ignorait pourquoi. Ce dont elle était sûre, c'est que ses instincts l'avertissaient que quelque chose clochait. Tic tac tic tac. L'horloge ne cessait de résonner, une mélodie glauque. Derrière la porte entre-ouverte de la cuisine, une petite bouille, d'un air innocent, candide. C'était Lucil, le fils cadet du propriétaire de ce manoir. Il se tenaît là, immobile, attentif. La moitié de son visage couverte par la porte, l'autre; visible. Lucil observait d'un demi-œil chaque movement, chaque inspiration, chaque minime action commise par la servante. Sa petite bouille infantile était bien trompeuse. On pourraît même la décrire comme son atoût le plus berneux, car sous cette façade se dissimule un cruel tueur au sang froid. Un tueur aliéné, affamé de chair crue, que Lucifer lui même n'oserait guère affronter. Car depuis ses plus jeunes années, Lucil manifestait des attitudes au bord de la sociopathie. Son propre père, Luke, n'osait affronter la réalité qui n'était autre que et la clair démence de son câdet. Ceci le poussa à abandonner Lucil, avec nul autre que son chat Vakelyn, et sa nounou Krone comme companie. Il grandit alors rancunnier, déchaînant sa furille sur tout personnel du château. Des disaines d'infortuné Majors d'hommes, de serveuses, de nounous fûent victimes de son sort. Ce n'était autre que la redoutée tragédie des Géneanets...
To be continued...
(N'hésitez pas à me dire si vous en voulez plus, svp 🖤)

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