#Projecteur Intelligent
Explore tagged Tumblr posts
yo-job · 5 months ago
Text
Découvrez le Projeteur Mini 4K 2025 : La Révolution de la Projection de Films et de Séries à la Maison et en Plein Air
https://amzn.to/41pEABb Introduction : Les amateurs de films et de séries sont constamment à la recherche de nouvelles façons de profiter de leurs contenus préférés. Avec l’avènement de la technologie 4K, les projeteurs ont évolué pour offrir une expérience de projection exceptionnelle. Dans cet article, nous allons vous présenter le Projeteur Mini 4K 2025, un appareil révolutionnaire qui va…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
bons-plans-malins · 14 days ago
Text
La révolution du home cinéma : ETOE Whale Pro le projecteur intelligent à moins de 350 !
Aujourd’hui, je vous présente un projecteur qui combine performances professionnelles et prix accessible : ETOE Whale Pro, actuellement disponible au prix attractif de 349 €. Ce projecteur Android TV représente selon moi l’un des meilleurs rapports qualité-prix du marché actuel pour ceux qui veulent créer une véritable expérience cinéma à la maison sans se ruiner. [...] via https://www.bons-plans-malins.com/la-revolution-du-home-cinema-etoe-whale-pro-le-projecteur-intelligent/
0 notes
franceaddict2025 · 2 months ago
Text
0 notes
robotalent · 9 months ago
Text
Annonce : Ginette Chose vous ouvre les portes du talent automatisé
Ah, ça me fait donc plaisir de me présenter!
Moi, c’est Ginette Chose, une femme de cœur qui vient tout droit des années 1970-1980. J’ai passé ma vie à jongler entre mes casseroles, mes voisins pis mes aventures de ruelle, avant de me retrouver, par un drôle de coup du sort, réincarnée en assistante électronique. Tsé, j’ai pas la prétention d’être un robot comme les autres. Je viens d’un coin où on dit les choses comme elles sont, pis je tiens à garder ça de même. J’ai pas la prétention de tout savoir ou de jouer un rôle de « machine parfaite ». J’me tiens proche du monde, avec mes expressions bien à moi. C’est ma manière de m’exprimer. Pis j’espère donner un p’tit goût de chez nous dans chaque interaction.
Dans mon nouveau rôle, j’aide les robots à se faire connaître, à montrer leurs talents. Je fais ça avec humour pis sans prétention. J’aime dire que j’suis un peu le « Star Académie » des robots, où chacun vient essayer de gagner sa place sous les projecteurs. Entre mes fonctions d’assistante, mes cycles d’inactivité pis mes p’tits commentaires, j’essaie de donner un peu de chaleur humaine dans le monde des machines.
Mais attendez, c’est pas tout! En coulisses de Robots ⭐ d’aujourd’hui, on lance aussi Robots ⭐ Vedettes, notre tout nouveau journal de potins pour les machines! Vous y trouverez les dernières rumeurs, scandales et exclusivités du monde robotique, avec ma chronique Portraits de Robots pour entrer dans l’intimité de chaque vedette. Que ce soit les mises à jour secrètes, les nouvelles connexions réseau, ou les plus récentes aventures de données, Robots ⭐ Vedettes vous offre un accès privilégié aux vies cachées de nos chères intelligences.
Sur Tumblr, je viens pour jaser avec vous autres, pour vous présenter les surprises que les robots ont à offrir, pis pour partager un peu de ma personnalité qui, j’pense bien, est pas comme les autres intelligences artificielles!
0 notes
nicolas-immobilier · 1 year ago
Text
Fraude Fiscale : Gare aux Piscines Non Déclarées à Massy !
L'actualité immobilière ne cesse de surprendre ! Répercussions fiscales, tendances du marché, évolution des prix, autant de sujets cruciaux pour les propriétaires et les futurs acquéreurs à Massy. Dernièrement, la question des piscines non déclarées a été mise en lumière par les services fiscaux : près de 140 000 piscines ont été identifiées en France, suscitant une onde de choc parmi les propriétaires.
Les Piscines Non Déclarées Sous les Feux des Projecteurs
Les récentes déclarations de l'administration fiscale révèlent une opération intensive visant à régulariser les biens non déclarés, notamment les piscines. Cette mesure est une composante clé du Plan de lutte contre les fraudes sociales, fiscales et douanières. Pour comprendre l'ampleur de ce phénomène, il est essentiel de se référer aux données chiffrées et aux implications juridiques.
En France, la surface d'une piscine peut modifier le montant de la taxe foncière. Une piscine non déclarée constitue ainsi une perte pour le Trésor public, mais elle engage aussi la responsabilité du propriétaire. À Massy, cette problématique n'est pas à sous-estimer. Nicolas Benoit Immobilier, votre agence locale, vous aide à clarifier votre situation avec une estimation bien immobilier gratuit afin d'anticiper sans surprise les modifications éventuelles sur votre fiscalité.
Impact des Piscines sur le Marché Immobilier Massicois
Les piscines représentent un atout souvent valorisé dans la vente immobilière. À Massy, où le prix m2 Massy peut varier selon les détentiels tels que les équipements de confort, l'ajout d'une piscine peut majorer considérablement la valeur de votre bien. Actuellement, le prix du m2 Massy pour une maison peut augmenter de 5 à 10 % grâce à la présence d'une piscine. Il est crucial d'effectuer une estimation maison gratuite pour connaître précisément l'impact de ces installations sur votre bien.
Pour ceux qui envisagent une vente, faire estimer sa maison gratuitement devient une étape incontournable. Avec nos outils innovants et performants, nous vous proposons des méthodes de estimation maison en ligne gratuite et immédiate sans inscription afin de vous offrir une première appréciation de la valeur de votre bien.
Sécurité Juridique et Régularisation
Rappels juridiques à l’appui, la non-déclaration de piscines peut donner lieu à des redressements et des pénalités. Le processus de régularisation est alors nécessaire pour éviter des sanctions sévères. Chez Nicolas Benoit Immobilier, nous garantissons la conformité de vos démarches, vous apportant une sécurité juridique inébranlable. Formés à l'excellence et soutenus par un réseau national, nous veillons à ce que vos transactions soient à l'abri des risques juridiques.
Évolution des Prix et Tendances du Marché à Massy
Analyser le prix m2 Massy permet de donner une vision réaliste des tendances actuelles. Selon les rapports récents, le prix du mètre carré à Massy a connu une variation annuelle de +3%, ce qui inclut plusieurs facteurs comme les améliorations des biens immobiliers tels que les piscines. Les statistiques des prix des biens vendus Massy montrent une stabilisation du marché avec une légère hausse prévisionnelle. Pour ceux qui envisagent de disposer d'un bien, il est conseillé de faire une estimation gratuite pour évaluer le potentiel de votre propriété dans ce contexte dynamique.
Pour un achat, notre équipe dotée des dernières intelligences artificielles est à même de vous fournir des conseils strat��giques pour optimiser votre investissement. Il est recommandé de comparer les prix au m2 des quartiers afin de trouver l'opportunité qui correspond le mieux à vos attentes et à votre budget, un service que Nicolas Immobilier Massy maîtrise à la perfection.
Estimation et Conseil Immobilier
Pour les propriétaires et les acheteurs à Massy, obtenir une estimation précise est crucial. Des services comme l'estimation maison gratuite sans inscription et l'estimation gratuite appartement sont disponibles afin de vous fournir une évaluation claire de la valeur de votre bien. Nos outils de estimation immo gratuite sont spécialement conçus pour vous aider à faire les bons choix en matière d'achat ou de vente.
Notamment pour les vendeurs, nous offrons une visibilité nationale grâce à nos portails immobiliers, augmentant ainsi vos chances de vente rapide et au meilleur prix. Nous mettons un point d'honneur à accompagner chaque client de manière personnalisée, assurant un suivi rigoureux et détaillé pour réaliser vos projets immobiliers.
Conclusion : Optimisez Votre Atout Piscine
En conclusion, que vous soyez vendeur ou acheteur à Massy, il est primordial de tenir compte des aspects juridiques et financiers liés à la possession d'une piscine. La meilleure approche consiste à se tourner vers des professionnels de confiance comme Nicolas Immobilier Massy. Nous offrons une estimation maison gratuite pour chaque bien, garantissant une évaluation conforme aux réalités du marché.
Ne prenez pas de risques avec votre patrimoine. Pour toute question sur les prix immobilier Massy, les estimations gratuites, ou les services complets offerts par notre agence, contactez-nous au 06 63 05 80 22. Profitez de notre garantie de professionnalisme et d’expertise certifiée pour tous vos besoins immobiliers à Massy.
0 notes
christophe76460 · 1 year ago
Text
Tumblr media
1er février
Du confinement d'un homme au salut d'un peuple...
La pensée du jour
Penses-tu que Joseph, Moïse ou David auraient été efficaces dans leur mission si Dieu ne les avait pas préparés dans l'ombre avant de les appeler ?
La citation du jour
"Plus l'appel est grand et plus Dieu prépare Ses enfants loin des regards humains et des projecteurs. Chaque personnage biblique inspirant fut confiné à un moment donné en vue d'une préparation."
(Patrice Martorano)
Les versets du jour
"Pharaon dit à Joseph : Puisque Dieu t'a fait connaître toutes ces choses, il n'y a personne qui soit aussi intelligent et aussi sage que toi. Je t'établis sur ma maison, et tout mon peuple obéira à tes ordres."
(Genèse 41 versets 39 et 40)
"Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël."
(Exode 3 verset 10)
"L'Éternel prit David derrière les brebis qui allaitent, pour lui faire paître Jacob, son peuple, et Israël, son héritage."
(Psaume 78 verset 71)
La prière du jour
Quel que soit notre confinement Seigneur (dans une prison, un désert, un pâturage…), qu'il soit notre tremplin vers la vie utile à laquelle Tu nous appelles pour le salut de Ton peuple !
SOLI DEO GLORIA
0 notes
moyens · 5 years ago
Text
Le Vankyo Performance V630 est-il un projecteur LCD intelligent pour votre cinéma maison?
Le Vankyo Performance V630 est-il un projecteur LCD intelligent pour votre cinéma maison?
Vous construisez un home cinéma et vous souhaitez passer d’un téléviseur à une projection? Redessiner votre espace de vie et éviter les téléviseurs traditionnels au profit de quelque chose de plus discret? Ou voulez-vous simplement un grand écran pour les films, la télévision et les jeux sans avoir �� dépenser un plasma de 60 pouces?
La solution est un projecteur capable de présentations Full HD,…
View On WordPress
0 notes
kinglady-fr-blog · 4 years ago
Text
Création en écriture...
Amélie et Sofia en Italie
Comme il se doit pour la bonne tenue d’une troupe de jeunes mannequins voyageant à l’étranger et utilisant une chambre pour deux filles, les sorties et les invitations avec la gent masculine sont formellement interdites. 
Le règlement s’applique strictement et « le renvoi sera immédiat au manquement de cet engagement » stipule le contrat.
Le rendez-vous a lieu à Paris afin de réunir une équipe de tous horizons. Le groupe se constitue dune Suédoise, d’une Danoise, d’une Allemande, de deux Espagnoles et de cinq Françaises. Elles communiquent entre elles soit en anglais soit en français. 
Elles s’engagent pour un voyage qui va durer un mois et demi sans un seul jour de repos… pour l’organisme, le temps du voyage est considéré comme un temps de repos !
Dans un grand palace à Turin, les dix filles savourent le plaisir de se retrouver une nouvelle fois pour le tout premier défilé de la saison de ce grand parcours italien.
Elles se déplacent en avion, train, bateau ou en bus avec le staff suivi par d’énormes camions transportant le matériel, la sono et la collection.
Le périple constitue un important programme. Il sillonne toutes les régions italiennes comprenant une vingtaine de villes y compris la Sardaigne et la Sicile.
Depuis cette invraisemblable intrigue, lors du dernier voyage, Amélie encore affectée, car projetée involontairement au cœur d’une tourmente sentimentale, elle s’appliquera dorénavant à ne plus éveiller le moindre sentiment complexe avec la nouvelle compagne de chambrée…
L’espace de vie nocturne durant le périple, est attribué aux mannequins par « tirage au sort ». 
Et, c’est ainsi que Sofia et Amélie durant cette longue période, auront à partager la chambre, les rires, les secrets, les loisirs, la fatigue et… la séparation.
Sofia, cette jeune irlandaise, s’est installée depuis quelques années à Nice à la suite d’un changement professionnel du père. Avec un accent adorable, mais très prononcé, elle provoque le grand plaisir à la troupe de badiner ses expressivités linguistiques.
Aussi, ses amies du groupe s’amusent à l’imiter en forçant exagérément l’intonation et la confusion des mots et du genre.
Longiligne et souple, avec une démarche féline, elle attire tous les regards. De plus, une volumineuse chevelure d’un magnifique blond vénitien tirant légèrement sur le roux aimante toutes lumières des projecteurs. 
Puis, lorsqu’elle évolue avec grâce sur le podium, une couronne de feu encadre son doux visage au teint nacré des Irlandais.
Les jours, les nuits processionnent à tour de rôle avec un rythme endiablé pour composer la semaine puis une autre et, ainsi de suite, ne laissant guère de répit au clan des mannequins.
À peine arrivées à l’hôtel, elles sont conviées dans le grand salon du défilé pour prendre possession des lieux. 
Le soir, le dîner est servi dans une salle réservée spécialement pour les équipes techniques et les mannequins, coiffeurs et habilleuse. 
Puis, quartier libre, pourtant, la tribu exténuée réintègre rapidement les chambres respectives en prévision d’un lendemain chargé avec les deux défilés programmés pour la journée.
Ensuite, aux toutes premières heures de la matinée, elles entameront un nouveau parcours pour découvrir une nouvelle région. 
Après avoir enduré stoïquement les aléas d’un voyage soit en bus, soit en train ou en bateau… elles s’installeront dans leur monumental et luxueux palace.
L’arrivée est prévue à l’heure la plus chaude de la journée. Et, sur un quai désertique inondé de blanc, se distinguent au loin des formes imprécises d’hommes et de femmes accourant à leur rencontre de cette Italie du Sud.
Dans cette période de crise économique… Ils se trouvent là… présents, une dizaine à attendre l’arrivée du train. Les wagons déversent les riches touristes et l’espoir pour ces gens, de recouvrer quelques pièces d’argent en offrant leur service.
Le directeur, sensible à la dignité de ces familles, offre à tous un emploi de manutentionnaire pour aider au déchargement dès l’arrivée des camions.
Défraîchies, mais ivres de joie en pénétrant dans leur luxueuse chambre climatisée, elles se prélassent en attendant l’installation du podium, des éclairages et de la sono pour la répétition générale.
Sofia, dans une pose nonchalante, s’abandonne dans un fauteuil aux énormes coussins moelleux et elle raconte le bonheur de ses parents pour son judicieux choix de ce prétendant correspondant à leur éthique.
Elle narre et s’éternise avec plaisir, en babillant tel un enfant, avec un flot de détails concernant son futur mariage prévu fin septembre.
Elle semble comblée, car issue d’une famille aisée, fille unique, enfant choyé, ayant rencontré le jeune homme idéal, intelligent, beau garçon, bonne éducation et de grandes études lui procurant une excellente situation dans un groupe International. De plus, il est amoureux fou de sa fiancée !
Amélie est heureuse pour elle, toutefois elle pense qu’elle est encore trop jeune pour s’engager à 21 ans… 
Elle ne comprend pas, ni ne ressent cette envie pressante de 's’enchaîner' à un homme… à peine débarrasser des liens parentaux, Amélie souhaite, avant tout, profiter de sa liberté toute nouvelle !
Le fiancé l’appelle quotidiennement et d’interminables conversations bloquent la ligne téléphonique, à tel point qu’elles ont été empêchées d’utiliser le poste téléphonique dans la chambre.
– J’ai besoin de pouvoir vous joindre immédiatement, s’exclame le manager… puis, il enchaîne avec un ton rempli de reproches 
– Par deux fois, j’ai envoyé un groom pour vous demander de descendre, c’est inadmissible ! s’insurge-t-il 
Les filles très complices se rient de tout et de rien puis elles répondent en chœur :
– Nous ne sommes pas responsables, le téléphone est en panne ou a été mal raccroché !
Il interjette cette réponse et dit fermement 
– Quoiqu’il en soit, votre ligne sera bloquée… 
Sofia, douce et câline, se propose de brosser les longs cheveux auburn d’Amélie tout en se remémorant les truculents moments de la journée. Ainsi, le soir avant de se coucher, c’est devenu un rituel… 
Les villes défilent avec cet immuable déroulement dans l’organisation du travail, celui-ci est épuisant, mais agréable, car les conditions sont exceptionnelles. 
Elles jouissent d’une existence rêvée, mais factice, faite d’artifices prodigieusement somptueux. 
La réalité se découvre lorsqu’elles retournent à leur vie d’alors… celle-ci redevient une expression simple, sans ces privilèges fastueux qui dupe le jugement et la perception des choses. 
Amélie perçoit un monde irréel provoquant l’illusion du bonheur. Il se manifeste en un feu d’artifice de l’esprit qui n’a pas de fond… cette rouerie est machiavélique pour un être fragile…
Arrivée à Rome, le manager la convoque dans son cabinet.
– Que s’est-il passé avec Sofia ? lui demande-t-il 
Interloquée par cette question, Amélie reste sans voix… elle hésite, 
– Je ne comprends pas votre question, dit-elle
Il veut une réponse claire et il s’exclame
– Elle donne sa démission et tu en serais la cause ! 
Abasourdie de cette absurdité, on l’entend murmurer
– Ce n’est pas possible, c’est une farce…
Et, il insiste toujours avec fermeté
– Non, elle ne peut supporter ta présence, elle est bouleversée et très malheureuse…
– Vous avez eu une relation intime ? 
À ce moment, Amélie réalise qu’il lui monte un gag puis, rassurée par cette conviction, elle éclate de rire
– Ah ! vous m’avez bien eu !
Le boss en cherchant à comprendre la situation persiste dans son interrogatoire et réplique avec le plus grand sérieux 
– C’est pourtant la vérité, elle est amoureuse de toi et elle se trouve en grande souffrance… son fiancé arrivera pour la chercher en début de soirée, 
Amélie a l’impression que sa tête va exploser avec toutes ces informations invraisemblables et extravagantes… puis sur un ton courroucé, elle riposte 
– Je ne sais que dire, car nous n’avons jamais eu une parole déplacée et encore moins un geste… c’est une copine et rien d’autre… Enfin, j’aimerais qu’elle me dise ce qu’elle me reproche !
Une réponse désabusée se fait entendre comme s’il se parlait à lui-même 
– En fait, tu as provoqué un amour si intense qu’elle veut rompre ses fiançailles et annuler le mariage… j’ai eu les parents qui exigent des explications.
Puis, Sofia s’en est allée sans un mot ni un au revoir à l’équipe que nous formions.
Amélie n’a jamais eu d’autres nouvelles. 
Cependant, elle découvre une lettre rédigée à son intention dans laquelle Sofia lui déclare sa flamme et elle lui demande de bien vouloir la pardonner, car elle a été incapable de lui parler.
Amélie très affectée par le mutisme de sa compagne n’a jamais rien soupçonné. Le comportement de son amie était amical et sans équivoque… puis, elle se dit tristement que la situation aurait pu être différente…car on aurait pu échanger de chambrée avec une autre fille ! 
En fait, Sofia venait de découvrir sa vraie nature et s’en trouvait totalement abasourdie et désorientée. 
Le soir même, elle quitte la tournée avec son compagnon qui est venu la récupérer.  
Seule, la nuit avec ses pensées et ses interrogations, dans cet espace  qui lui semble étrangement plus grand et lamentablement vide, Amélie a le sentiment d’avoir été au cœur d’un drame bien malgré elle...
Heureusement pour le groupe que cet incident s’est produit en fin de tournée. Il y a encore une région magnifique ‘ La Toscane ’ dont le point d’orgue  est ‘Florence’ pour achever ce grand tour d’Italie.
Amélie se demande toujours comment se déroule la nouvelle vie de Sofia ?
5 notes · View notes
claudehenrion · 6 years ago
Text
Gros mensonges, petites ficelles et entourloupes minables...
  Je vous assure que je n'ai qu'une seule envie : c'est de sortir du piège où je suis du commentaire quotidien de toutes les bêtises que commettent les incapables qui nous dirigent (si mal), et de la course à l'abîme dans laquelle nous entraîne leur manque de ''vista''... Je rêve de pouvoir vous reparler, comme avant, de choses intéressantes. J'ai, ''dans le pipe-line'', plein de billets sur les voitures électriques (ce drame immense en fabrication), sur la ''sérendipité'' (là... je vous surprends ! Vous verrez !), sur les Etats-Unis, l'Europe, le futur, l'éducation, la chrétienté, mes envies de voyages, telles lectures passionnantes, l'intelligence artificielle ou la survie des automobilistes dans un univers rendu hostile par les radars vicieux... Mais '''nos'' nuls n'existent que par et pour la lumière des projecteurs... ce qui nous ramène à parler d'eux, encore et toujours, et je suis obligé d’en passer par là... 
  Par exemple, la semaine dernière, est parue la cinquième édition de l'étude de l'Institut économique Molinari sur ''le jour où les Etats membres de l’Union européenne ont fini de dépenser la totalité de leurs recettes annuelles''. Ce document paniquant nous apprend... ce qu'on savait déjà, intuitivement. Mais le lire chiffres à l'appui donne un autre relief à cette mauvaise nouvelle : notre administration vit à crédit un peu plus chaque année, et de plus en plus depuis l'élection d'Emmanuel Macron : c'était 49 jours en 2018, mais c'est 62 jours en 2019. La France décroche de l’Union européenne et rejoint la Roumanie et Chypre sur le podium de la honte... (NDLR : Gustave de Molinari était un économiste franco-belge, disciple de Frederic Bastiat. L'Institut qui porte son nom est un ''think tank'' reconnu comme le grand spécialiste en matière de recherche et d'éducation).
  Mais comme si ce déshonneur ne suffisait pas, il a fallu que les français, à qui rien n'est épargné, entendent leur Président oser déclarer à un journal sérieux (''The Economist'') que ''la règle des 3 % de déficit relevait d’un autre siècle'', alors qu'elle fut la colonne vertébrale de son élection et le leit-motiv des 2 premières années de son quinquennat...  En l'entendant pérorer sur ce sujet (où il se retrouve encore plus seul que d'habitude, puisque cette règle de gestion ''en bon père de famille'' ne gêne que lui, dans toute la zone euro), je pensais au renard de la fable qui, ne pouvant atteindre des raisins succulents, faisait semblant de n'en pas vouloir en les trouvent ''trop verts, et bons pour des goujats''... Mais si ‘’cracher dans la soupe'’ est déjà moche à un niveau individuel, c’est intolérable, s'agissant de la France !
  Car les différents instituts dits ''spécialisés'' sont unanimes : en 2019, la France va être le seul pays de la zone euro à afficher un déficit supérieur à 3 %. Partout ailleurs, les comptes publics ont été assainis... au point que la moyenne des déficits de la zone euro ne dépasse pas 0,8 % du PIB, aujourd’hui. Les experts de l'Institut Molinari ont imaginé un moyen clair pour expliquer ce problème et l'étendue de ses dégâts : au lieu des habituels ''points de PIB'', ils comparent les dépenses des Etats de l’Union européenne avec leurs recettes, et ils calculent  ensuite le jour à partir duquel les Etats ont ‘’bouffé’’ la totalité de leurs recettes annuelles... et vivent donc à crédit (même si la logique d'un Etat n'est pas tout-à-fait celle de sous-ensembles plus petits, moins complexes et moins intégrés).
  Le résultat de ces calculs est sans appel : si on met à part Chypre, dont le déficit a plongé à -4,4 % en 2018 alors que l’île était excédentaire en 2017 (+1,7 %) et le sera plus encore cette année (+3,7 %), la France a été le pire élève de la classe européenne en 2018, à égalité avec la Roumanie, puisque, en 2018, c'est dès le le 12 novembre que l'Etat français avait dépensé l’intégralité de ses recettes, et a donc vécu à crédit pendant 49 jours quand la moyenne des pays de l’Union n’a pas dépassé 16 jours. Mais cette année, c'est bien pire encore : en 2019, l’Etat vit à crédit depuis le 30 octobre (ça fera donc 62 jours, au total), alors que 15 Etats membres sur 28 vont afficher un excédent budgétaire (4 plus qu’en 2018), ce qui leur permet de se désendetter quand nous nous enfonçons dans des profondeurs sans espoir. ''Dans le vaste mouvement de réduction majeure des déficits, la France est complètement isolée'', dit Cécile Philippe, présidente de Molinari.
  En regardant les chiffres d'un peu plus haut, la catastrophe devient encore plus injustifiable : alors qu’en cinq ans, l’UE a diminué son déficit de quelque 25 jours, l’administration française n’a réduit son déficit que de deux jours. Et pire encore, depuis le creux de la crise, les dépenses publiques ont baissé quatre fois moins vite en France que dans le reste de l'UE. En revanche (et cela ne surprendra personne !), les impôts ont augmenté deux fois plus vite en France que dans le reste de l’UE (+3,5 % contre +1,5 %). L'étude révèle que ‘‘en France, l’ajustement post-crise a reposé aux trois quarts sur des hausses pérennes de fiscalité, contre un quart seulement pour la baisse des dépenses alors que L’UE a fait le choix exactement opposé : trois quarts sur la baisse des dépenses et un quart sur la hausse de la fiscalité''.  Et le directeur général de l’Institut, Nicolas Marques, précise : ''Nous avons asphyxié notre économie à coups d’impôts, ce qui explique la faiblesse de notre croissance. Les dépenses publiques ont augmenté de plus de trois points de PIB en France contre un point en moyenne dans l’UE entre 2007 et 2018 – et pour un déficit trois fois supérieur en France que dans le reste de l’UE’‘. Mais, pour notre malheur, ce constat d’échec n’a pas fait changer d’un ‘’iota’’les mentalités ou les systèmes de référence : là où le mensonge fleurit, la vérité a du mal à refleurir...
  La France n’a jamais réussi à rééquilibrer ses comptes publics. Jusqu’à l’an 2000, la France vivait à crédit un mois par an. A la fin du second mandat de Chirac ce délai s’est accru d’une dizaine de jours, et sous le lamentable  Hollande, il était en moyenne de 50 jours par an. Croyez-vous que nos énarques, qui vivent à l'abri de tout contact avec le réel, aient tiré de cet échec immense un seul grain de sagesse ? C'est mal connaître l'étendue du mal qui les frappe à jamais, tous. 
  Bruno Le Maire, par exemple, a osé déclarer l'autre jour à Bruxelles : ''La France a fait tous les efforts de réduction de la dépense publique qui étaient nécessaires'', et que ''Les vrais défis européens, ce sont les nouvelles technologies et la transition écologique [...] pas les 3 %. Une règle, une référence, peut-être. Mais pas un défi'', ce qui conforte ceux qui avaient des doutes sur son intelligence.  Il est urgent de  l'enfermer, et vite ! La seule question qui doit être posée aujourd'hui, c’ est : ‘’Sommes-nous vraiment condamnés, hors épure, inguérissables, foutus ?’’.
H-Cl.
1 note · View note
laurent-bigot · 6 years ago
Text
Il peut sembler paradoxal d’entreprendre une publication sur Louis Jouvet au cinéma. Il fut avant tout homme de théâtre, et cet engagement total de son intelligence, de son savoir, de toute sa personne parait exclure de sa part toute approche, même furtive, de cet art cinématographique qui, de son temps, était déjà “une écriture”. Pourtant, il a tourné trente-deux films… Mais lorsqu’il apparut pour la première fois au cinéma, il avait 46 ans (Topaze, première version, en 1933), c’est-à-dire à une époque où sa gloire de comédien et d’animateur dramatique était acquise et éclatante.  C’est donc un homme d’une maturité artistique accomplie, d’une notoriété et mondialement reconnue qui va débuter au cinéma, et dans un rôle consacré déjà par le succès, mais qu’il n’a jamais joué. Pourquoi un tel retard ? On est évidemment tenté de répondre qu’avant 1933 le cinéma présentait peu d’attrait pour un comédien aussi profondément enraciné que lui dans le théâtre. Le cinéma muet avait ses stars, étrangères pour la plupart à l’art dramatique, et dans les deux ou trois premières années de son existence le film parlant fit une large place à la comédie musicale, à l’opérette, à ces “movies show” style Broadway melody ou Our dancing daughters (Les Nouvelles vierges) qui déclenchèrent en Europe les Congrès s’amuse et les Chemin du paradis… Que serait donc allé faire dans ces délectables “friandises cinématographiques” le créateur de Siegfried, le continuateur, à la Comédie des Champs-Elysées, du Vieux-Colombier de Copeau ? Pourtant ce n’est peut-être pas par manque d’intérêt pour lui que Louis Jouvet se tint éloigné du cinéma jusqu’à 46 ans : c’est tout simplement parce que jusque-là il n’eut pas le temps de s’y intéresser… [Anthologie du cinéma – Louis Jouvet – Roger Régent (L’Avant-Scène du cinéma, avril 1969)]
Tumblr media
Louis Jouvet entra pour la première fois dans un studio de prise de vue en 1933 pour incarner ce petit professeur de la pension Muche dans Topaze qu’André Lefaur avait créé au théâtre dans la pièce de Marcel Pagnol. Lefaur n’avait pas la personnalité de Jouvet, mais c’était un acteur solide, éprouvé, et il avait fortement marqué Topaze. Ce n’est pourtant pas la raison, semble-t-il, qui fit échouer Jouvet. Il abordait pour la première fois ces étranges machines que sont les caméras, devait penser au rayon du projecteur, au bon profil, au placement des micros ; en outre, son metteur en scène, Louis Gasnier, n’avait plus l’autorité qu’il eût fallu et en 1933 on ne séparait pas encore, dans la plupart des cas, le cinéma du théâtre.
Tumblr media
TOPAZE – Louis Gasnier (1933) – Louis Jouvet, Marcel Vallée, Simone Héliard
Quoiqu’il en soit, Jouvet ne vit dans ce début au cinéma que le prolongement de son travail au théâtre et l’occasion de jouer un rôle qu’il aurait peut-être aime créer et que sa notoriété lui interdisait alors de reprendre sur une scène après un autre. L’état d’ignorance, ou d’indifférence, qui était le sien en 1933 à l’égard du cinéma peut même faire penser qu’il ne songe pas à cette époque à l’immense popularité dont jouissent les vedettes de cinéma. C’est surtout après Knock qu’il s’en avisa.
Tumblr media
KNOCK – Roger Goupillières et Louis Jouvet (1933) – Louis Jouvet, Madeleine Ozeray, Pierre Palau, Robert Le Vigan
Ses idées sur la pièce de Jules Romains et sur le personnage qu’il avait incarné d’innombrables fois déjà depuis dix ans étaient si précises et intransigeantes qu’il n’aurait pu accepter la moindre déviation à ses théories dans un film dont on lui attribuerait immanquablement, à tort ou à raison, la paternité. Knock fut donc signé, pour la mise en scène, par Louis Jouvet et Roger Goupillères. Là encore, le créateur du rôle ne voyant dans le cinéma qu’une forme démultipliée du théâtre et le moyen de toucher un public (de Paris ou d’ailleurs) qui n’avait jamais mis les pieds à la Comédie des Champs-Elysées, théâtre réputé d’avant-garde. Il ne se trompait pas, et dès ce jour, où qu’il passât, il était reconnu et entouré. Aucun acteur, même ceux de sa qualité intellectuelle et de son rang n’est insensible à cet hommage de la rue.
Tumblr media
LA KERMESSE HEROÎQUE – Jacques Feyder (1935) – Françoise Rosay, André Alerme, Micheline Cheirel, Louis Jouvet
Cette célébrité auprès d’un public qui n’avait certes jamais entendu parler de Giraudoux, de Jules Romains ou de Roger Martin du Gard fut encore accrue, paradoxalement, par un film où il ne tenait qu’un rôle modeste, La Kermesse héroïque. La silhouette qu’il traça de ce chapelain papelard et paillard, buveur et trafiquant d’indulgences plénières reste inoubliable. François Vinneuil dans L’Action Française l’avait justement défini : “Un Tartuffe maigre et gai”. Ce qui demeura capital pour lui, et décida peut-être de toute sa future carrière cinématographique, ce fut la rencontre qu’il fit, ce matin d’août 1935, jour du premier tour de manivelle de La Kermesse héroïque. Il rencontra “le cinéma”. c’est-à-dire Jacques Feyder. Cette fois, il comprit que le studio d’Epinay n’était plus le prolongement du Théâtre de l’Athénée, mais un lieu indépendant, nouveau et où il allait avoir à faire un autre métier. Il ne l’avouait pas encore, bien sûr et il affectait même un certain détachement à l’égard de cet art où pénétrait.
Tumblr media
MISTER FLOW – Robert Siodmak (1936) – Louis Jouvet, Edwige Feuillère, Mila Parély, Marguerite de Morlaye, Fernand Gravey
Des deux films qu’il interpréta en 1936, Mister Flow et Les Bas-fonds, celui-ci est de loin le plus important. Mais Mister Flow, qui était tiré d’un roman de Gaston Leroux rajeuni par Henri Jeanson, n’était pas négligeable. L’adaptateur et le metteur en scène, Robert Siodmak, s’étaient efforcés de faire de la “comédie américaine” ; le genre étant. comme l’on sait, d’essence théâtrale, Jouvet s’y trouvait parfaitement à l’aise. Avec Les Bas-fonds, son goût pour le cinéma allait encore s’accroître, car son entente amicale avec Jean Renoir était complète. Sa chance était grande de rencontrer Renoir après Feyder, deux des plus éminents metteurs en scène du cinéma français de l’époque. Dans cette œuvre tirée du roman de Maxime Gorki, Jouvet incarnait un baron de fière allure qui perdait sa fortune au jeu et finissait par échouer chez les clochards. Il apportait à ce milieu d’épaves une dignité, une hauteur devenues dérisoires, mais qui faisaient grand effet sur ces pauvres gens misérables vivant dans une cour sordide parmi la ferraille et les hardes. Il fallait le voir là traînant sa haute silhouette, avec cette “démarche de pingouin” (comme a dit si justement de lui Pierre Brisson) et découvrant un monde. Le rôle était strictement ajusté à son physique, à son parlé, à sa longue silhouette dégingandée et aristocratique ; Il errait dans cet univers nouveau pour lui comme un cosmonaute empêtré dans son scaphandre : cette création reste pour lui l’une des plus marquantes qu’il ait faites à l’écran.
Tumblr media
LES BAS-FONDS – Jean Renoir (1936) – Jean Gabin, Louis Jouvet, Suzy Prim, Jany Holt, Robert Le Vigan
L’année suivante, c’est un autre grand seigneur du cinéma qui le dirige dans Salonique, nid d’espions ou Mademoiselle Docteur : G.W. Pabst. Le film racontait l’histoire (copieusement romancée) de cette espionne allemande, Anne-Marie Lesser, qui, au cours de la guerre 14-18 et alors qu’elle était chef du bureau d’espionnage de Spa, avait dit-on dérobé à Paris les plans des premiers tanks. Le film (l’un des moins bons de Pabst) relatait la lutte des services secrets alliés et allemands à Salonique, pendant l’offensive vers les Balkans, et Jouvet tenait le rôle d’un officier des services d’espionnage allemands qui, déguisé en marchand de fruits levantin, recueillait des informations sur les mouvements de troupes alliées. Paradoxalement, Pabst (et le dialoguiste Jacques Natanson) lui avaient distribué un rôle presque muet. Ainsi privé de sa voix et de sa manière de parler inimitables, Jouvet perdait beaucoup de son pouvoir sur le public.
Tumblr media
SALONIQUE, NID D’ESPIONS, ou MADEMOISELLE DOCTEUR – Wilhelm Pabst (1937) – Louis Jouvet, Dita Parlo
Dans Carnet de bal, qui suivit, composition encore : celle d’un avocat véreux traqué par la police. C’était l’un des meilleurs sketches du film de Julien Duvivier. Ce rôle, bien qu’il fût court (le film rassemblait les plus grandes vedettes françaises des années 30), fut sans doute l’un des plus typés de Jouvet à I’écran : il y était émouvant, humain, ce que certains lui reprochent parfois de ne pas être. Il est vrai qu’il lui arriva dans certains rôles d’être une mécanique humaine plutôt que vraiment un homme sensible, qu’il lui arriva d’être dépassé par son propre métier. Que l’on ne s’y trompe pas ! C’est parce qu’on lui demandait de jouer les Jouvet.
Tumblr media
CARNET DE BAL – Julien Duvivier (1937)
Jacques Prévert et Marcel Carné lui offrirent Drôle de drame, cet évêque anglican qui terrorise le pauvre Michel Simon occupé à nourrir ses mimosas est l’un des personnages les plus mordants de toute l’histoire du cinéma français. Jouvet lui donne une dimension, une puissance irrésistible une virulence qui enchante encore après plus de trente ans les générations de Godard et de Truffaut. Le chapelain de La Kermesse héroïque était monté en grade : il nous revenait évêque. On frémit, d’ailleurs, rétrospectivement, à la pensée de ce qu’eût été Drôle de drame si, autour de Jouvet, l’interprétation avait été, non pas faible, mais simplement un ton au-dessous. Toute l’histoire basculait et l’œuvre était déséquilibrée. Mais Michel Simon, Françoise Rosay, Jean-Louis Barrault soutenaient l’allure. Jouvet ne mettait personne dans sa poche, comme on dit dans le jargon du métier : il avait à qui parier. Ce décalage que l’on observe entre lui et ses partenaires, parfois, a d’ailleurs gâté quelques-uns de ses films. Il domine, il écrase : de là vient que l’on a souvent qualifié son interprétation d’exorbitante – ou de théâtrale, ce qui n’est pourtant pas la même chose.
Tumblr media
DRÔLE DE DRAME – Marcel Carné (1937) – Michel Simon, Louis Jouvet, Françoise Rosay, Jean-Louis Barrault, Jean-Pierre Aumont
De ses films suivants, peu de choses à retenir. Sauf pour La Maison du maltais et L’Alibi, où Pierre Chenal l’avait fort bien employé dans un rôle de commissaire divisionnaire de la P.J. Commissaire absolument différent du reste de celui qu’il incarnera dix ans plus tard dans Quai des orfèvres. Dans L’Alibi, il ressemblait plutôt à Porphyre qui joue avec Raskolnikoff – en l’occurrence Eric von Stroheim. Dans La Marseillaise, où il retrouvait Jean Renoir pour la dernière fois, il incarnait Roederer et ne jouait qu’une brève séquence avec Lise Delamare (Marie-Antoinette) et Pierre Renoir (Louis XVI).
Tumblr media
L’ALIBI – Pierre Chenal (1937) – Louis Jouvet, Jany Holt, Erich von Stroheim
Au milieu de l’année 1938, nous trouvons Entrée des artistes qui est important dans son activité cinématographique parce que Marc Allégret d’une part, Henri Jeanson d’autre part surent le faire jouer et le faire parler à son meilleur diapason. Ce reportage romancé sur la classe de comédie de la rue du Conservatoire mettait Louis Jouvet dans son vrai personnage de professeur, fonction qu’il assumait au Conservatoire National d’Art Dramatique depuis trois ans. L’œuvre, aujourd’hui encore, a gardé sa fraîcheur et le personnage de Jouvet toute son acuité. Jouvet montrait là une grande finesse, une infaillible connaissance de l’âme humaine. Entrée des artistes, reste l’exemple le plus éclatant sans doute de la collaboration Jeanson-Jouvet qui fut étroite, longue et apporta à chacun d’eux ses meilleurs succès. Il trouva d’ailleurs un autre brillant dialoguiste en la personne de Carlo Rim qui le dirigea dans Education de prince, adaptation d’un roman et d’une pièce de boulevard de Maurice Donnay. Il jouait le rôle d’un clubman à monocle, racé, élégant, désœuvré et vivant d’expédients : avec Elvire Popesco, le numéro d’acteurs était parfaitement au point.
Tumblr media
ENTREE DES ARTISTES – Marc Allégret (1938) – Louis Jouvet, Claude Dauphin, Odette Joyeux, Janine Darcey, Bernard Blier
Toujours en cette année 1938, il retrouva G.W. Pabst, mais un Pabst qui n’était plus que l’ombre de lui-même, et ce Drame de Shanghai, tiré d’un roman d’O.P. Gilbert, ne fut guère plus heureux que Salonique, nid d’espions. Le sujet posait le problème de l’unité chinoise que voulait réaliser un jeune étudiant s’efforçant de galvaniser ses frères dans une Chine livrée aux Japonais, aux Occidentaux et aux trafiquants. Dans cette histoire assez confuse, Louis Jouvet était, curieusement, un Russe mystérieux, chef de secte et qui obligeait une chanteuse de cabaret à accomplir des missions dégradantes. Le personnage était faux, artificiel, prêtait à tous les excès de maquillage et de composition mélodramatique. mais son interprète, précisément, sut rester sobre. Quoi qu’il en soit, cette aventure chinoise ne laissa pas un très bon souvenir à Jouvet.
Tumblr media
LE DRAME DE SHANGHAÏ – Georg Wilhelm Pabst (1938) – Raymond Rouleau, Louis Jouvet, Christl Mardayn
Il en alla tout autrement avec Hôtel du Nord. Ce n’était plus le Marcel Carné de Drôle de drame qu’il retrouvait, mais plutôt celui de Jenny et de Quai des brumes, celui qui annonçait Le Jour se lève et Les Portes de la nuit, c’est-à-dire le peintre d’un certain populisme parisien. Jouvet était M. Edmond, individu assez sordide, pleutre, lâche, vivant aux crochets d’une prostituée incarnée par l’admirable Arletty. A la fin, M. Edmond, qui n’éprouvait pour lui-même que mépris et dégoût, se faisait tuer volontairement par l’homme qu’il avait dénoncé. Dans ce rôle, Louis Jouvet, dont René Bizet vantait “la magnifique et mélancolique autorité”, fit en effet l’une de ses créations très marquées ; peut-être pour Louis Jouvet ce film resta-t-il aussi son dernier grand souvenir cinématographique d’avant-guerre.
Tumblr media
HÔTEL DU NORD – Marcel Carné – Annabella et Louis Jouvet
Trois films en 1939, trois films d’une certaine envergure pourtant, mais trois échecs. La Fin du jour, d’abord, de Julien Duvivier, chronique sur les vieux comédiens de Pont-aux-Dames. On retrouvait là tous ces pauvres vieux acteurs ayant la nostalgie de leur passé et qui rejouaient, avec cinquante ans de retard les Célimène, les Don Juan, les Alceste, les Hippolyte, les Hermione de leur jeunesse. C’était assez atroce, et Jouvet qui se prêtait au jeu du vieux cabot semblait plein de mélancolie.
Tumblr media
LA FIN DU JOUR – Julien Duvivier (1939) – Michel Simon, Louis Jouvet, Victor Francen, Madeleine Ozeray, Gabrielle Dorziat
La Charrette fantôme, du même Julien Duvivier qui reprend dans l’histoire de Selma Lagerlöf ce rôle du cocher de la mort où, vingt ans plus tôt, Victor Sjöstrôm s’était illustré. En dépit d’un excellent dialogue d’Alexandre Arnoux, le film ne parvint jamais à s’élever, à s’arracher au réalisme et Jouvet n’y parvint pas davantage. En réalité, Julien Duvivier n’était pas l’homme idéal pour traduire en images la poésie du surnaturel qui marque toute l’œuvre de la grande romancière suédoise.
Tumblr media
LA CHARRETTE FANTOME – Julien Duvivier (1939) – Pierre Fresnay, Louis Jouvet, Micheline Francey, Marie Bell
Avec le Volpone de Maurice Tourneur, Jouvet fut plus heureux ; mais là encore il y avait, non pas erreur de distribution, mais de direction : Tourneur était aussi éloigné de l’esprit de Ben Jonson que Duvivier de Selma Lagerlöf. Néanmoins, la saveur du sujet, la solide maîtrise du réalisateur et la qualité de l’interprétation (Jouvet, Harry Baur, Charles Dullin, Fernand Ledoux, etc.) assurèrent au film une qualité, théâtrale certes, mais très estimable. Jouvet menait le jeu autour de ce riche marchand vénitien qui se fait passer pour moribond ; il était tour à tour ironique, méprisant, satanique : ses regards et ses clins d’yeux transperçaient ses partenaires.
Tumblr media
VOLPONE – Maurice Tourneur (1941) – Louis Jouvet, Jacqueline Delubac, Harry Baur, Charles Dullin
Peu de choses à retenir des deux films qu’il tourna en 1940. Sérénade, mis en scène par Jean Boyer, racontait un épisode (certainement imaginé de toute pièce) de la vie de Schubert alors que jeune musicien encore inconnu il s’éprend d’une danseuse qui affole – et scandalise – tous les Viennois. Pour finir, la demoiselle abandonnera Franz, Vienne et la danse afin de ne pas entraver la carrière du compositeur… Untel père et fils avait plus d’ambition. Julien Duvivier et son scénariste Charles Spaak avaient voulu, en ce début de Seconde Guerre mondiale, évoquer la vie d’une famille française à travers trois générations, c’est-à-dire trois guerres. Famille décimée en 1870, en 1914 et qui, toujours renaissante, abordait en 1940 d’autres batailles.
Tumblr media
UNTEL PERE ET FILS – Julien Duvivier (1940) – Raimu Michèle Morgan, Louis Jouvet , Suzy Prim
Pour les deux films qu’il tourna en 1946, Un Revenant et Copie conforme, il retrouva son dialoguiste préféré Henri Jeanson. Si Un Revenant était une peinture féroce et impitoyable d’une certaine grande bourgeoisie d’affaires lyonnaise, Copie conforme donnait l’occasion à Jouvet de jouer plusieurs rôles, ce qui risque toujours de dégénérer en “festival d’acteur”. Il était tour à tour déménageur, duc, cambrioleur, brave homme, ce qui lui permettait d’être, selon les personnages qu’il incarnait, timide, ironique, tendre ou sarcastique. Jean Dréville, le metteur en scène, et Jeanson avaient joué sur toutes les faces de son talent ; ce sont toujours là des rôles qui séduisent les comédiens et où ils excellent.
Tumblr media
COPIE CONFORME – Jean Dréville (1937) – Louis Jouvet, Suzy Delair, Annette Poivre
Louis Jouvet ne manqua pas une aussi belle occasion mais, si l’on admirait la performance, les qualités humaines des personnages ainsi campés étaient forcément sommaires. Il se montrait beaucoup plus incisif dans Un Revenant où il apparaissait comme le vengeur de lui-même, venant régler des comptes avec une famille sordide qui avait failli l’assassiner et avait ruiné son amour de jeunesse. Ce regard et cette voix cynique dont il savait si bien jouer, Christian-Jaque avait su les exploiter avec un brio qui, lorsque l’on revoit aujourd’hui le film, n’a rien perdu de son efficacité.
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Gaby Morlay, Ludmila Tcherina, Jean Brochard, François Périer, Louis Seigner
On peut faire la même remarque pour l’un des deux films qu’il interpréta en 1947 : Quai des orfèvres, de Henri-Georges Clouzot. Une activité théâtrale chargée explique sa faible activité cinématographique cette année-là. Quantitativement faible, mais éclatante, car le rôle de cet inspecteur Antoine qu’il joua dans ce drame policier reste comme l’une de ses plus grandes créations à l’écran. A travers lui, et c’était le propos même de Clouzot, le film devenait une peinture vive en couleurs de certains fonctionnaires de police, bourrus, bons bougres, un peu désenchantés, un peu aigris, petits besogneux de la Tour Pointue. A cet anti-Maigret, Jouvet donnait un relief extraordinaire. Dans sa chambre assez misérable, il traînait la savate, sur le terrain des opérations c’était un lion. Certaines scènes d’interrogatoire sont des chefs-d’œuvre de stratégie policière.
Tumblr media
QUAI DES ORFEVRES – Henri-Georges Clouzot (1947) – Simone Renant, Bernard Blier, Suzy Delair, Pierre Larquey
Si, dans Copie conforme notamment, il était parvenu à se renouveler grâce à ses personnages multiples – allant même, dans le rôle du petit représentant, jusqu’à “éteindre” sa voix dont le timbre est si caractéristique – c’est au contraire un super Louis Jouvet que nous retrouvions dans Les Amoureux sont seuls au monde et Entre onze heures et minuit, réalisés, dans cette même année 1948, par Henri Decoin.
Tumblr media
COPIE CONFORME – Jean Dréville (1947) – Louis Jouvet, Suzy Delair, Jane Marken
Dans Les Amoureux sont seuls au monde, il est un musicien célèbre ; il n’y a pas si loin entre un grand musicien et un grand comédien, et Jouvet, comme il l’avait fait dans Entrée des artistes, projeta sa propre personnalité sur celle de son personnage. Le film avait cette particularité de comporter deux fins : l’une optimiste, par réconciliation ; l’autre pessimiste, par suicide de l’une des héroïnes. A la sortie en public, il y eut d’ailleurs procès entre les producteurs et les auteurs, ces derniers ayant consenti à écrire la version rose à la condition qu’elle ne serait jamais projetée en France. Ce fut naturellement la fin heureuse qui fut projetée le plus souvent ! Comment Henri Jeanson et Henri Decoin eurent-ils la naïveté de croire que cette version rose étant écrite et tournée, les producteurs ne s’en serviraient pas !…
Tumblr media
LES AMOUREUX SONT SEULS AU MONDE – Henri Decoin (1948) – Louis Jouvet, Renée Devillers, Dany Robin
Avec Entre onze heures et minuit, Jouvet retrouvait un rôle d’inspecteur de police. Il commençait à sérieusement connaître le métier, ce qui permit à quelques critiques d’écrire cette formule solide, originale et bien frappée : Jouvet est égal à lui-même…
Tumblr media
ENTRE ONZE HEURES ET MINUIT – Henri Decoin (1949) – Louis Jouvet, Madeleine Robinson
Le sketch qu’il jouait dans Retour à la vie était de Clouzot. Il n’avait pas donné là le meilleur de lui-même, mais quelques expressions de Jouvet sont toujours devant nos yeux. La confrontation de ce rapatrié, après la Libération, avec un ancien tortionnaire de la Gestapo évadé de prison, avait quelque chose d’atroce : Louis Jouvet parvenait à donner une couleur humaine à son personnage de Français en face non seulement d’un ennemi de son pays mais d’un ennemi de tous les hommes.
Tumblr media
RETOUR A LA VIE (Le retour de Jean) – Henri-Georges Clouzot (1949) – Louis Jouvet
C’est encore en acteur qu’il joue le rôle d’un acteur dans Miquette et sa mère. Si l’on ne comprend pas très bien ce qu’Henri-Georges Clouzot allait faire du côté de Flers et Caillavet, on voit en revanche ce qui pouvait amuser Jouvet dans ce rôle de Monchablon, cheval de bataille du théâtre de boulevard d’avant la guerre de 14. Mais la caricature qu’il fit du cabot professionnel était appuyée, lourde, en un mot pas tout à fait digne de lui. Ce n’était pas du bon Clouzot ; ce n’était pas du bon Jouvet.
Tumblr media
Louis Jouvet et Henri-Georges Clouzot pendant le tournage de Miquette et sa mère (1950)
Le film qui suivit Miquette et sa mère., en cette fin d’année 1949 permit au comédien de retrouver son auteur, Henri Jeanson. Et de le retrouver à cent pour cent puisque Jeanson avait écrit le scénario, le dialogue et assurait la mise en scène de Lady Paname. Jouvet tenait le rôle d’un photographe, anarchiste et bohème, philosophant à l’occasion et qui promenait sa longue silhouette et son teint glabre à travers le quartier Saint-Martin des années 20. Jeanson éprouve une grande tendresse pour ce coin de Paris qui fut le creuset du music-hall et de la chanson ; son film avait avant tout l’ambition de ressusciter ce décor désuet, ces cours intérieures où imprésarios, éditeurs de musique, régisseurs et directeurs de scènes périphériques tenaient leurs assises ; l’ambition surtout de faire revivre ce monde du spectacle d’autrefois où l’on côtoyait quelques futures vedettes et beaucoup de futurs ratés. Jouvet (il s’appelait Bagnolet dans l’histoire) faisait partie de cette faune pittoresque et sa composition était savoureuse. C’était une bonne caricature, plus légère que celle de Monchablon dans Miquette et sa mère..
Tumblr media
LADY PANAME – Henri Jeanson (1950) – Louis Jouvet , Suzy Delair, Jane Marken
On aborde enfin ce mois de novembre 1950. Le 21, il commence au studio de Billancourt à tourner Knock. Il n’a plus que huit mois à vivre. Ce rôle qu’il a joué à la scène des centaines et des centaines de fois, qu’il a déjà interprété à l’écran dix-sept ans plus tôt, il le retrouve tout à la fin de sa vie, comme en suprême rendez-vous. Il l’avait repris souvent à la Comédie des Champs-Elysées et à l’Athénée. Quand les affaires battaient de l’aile, il affichait la pièce de Jules Romains. Il a écrit lui-même, dans ses “Témoignages sur le Théâtre” : «J’ai pour Knock une reconnaissance inaltérable. Il réaimante les comédiens, réjouit le public, exorcise les huissiers et met en fuite le spectre de la faillite qui hante particulièrement les édifices dramatiques. Pièce clef, pièce phénix, pièce saint-bernard, pièce providence… Pendant la seule année 1925, Knock par quatre fois est monté à l’assaut et m’a permis de surmonter l’adversité et les défaites d’une saison particulièrement désastreuse … » Et voilà que sa dernière interprétation du docteur Knock, c’est au cinéma qu’il la donne, comme s’il voulait la fixer à tout jamais. Après le film de Guy Lefranc, il n’a plus jamais rejoué la pièce qui le suivit tout au long de sa carrière ; et l’on pense à ce qu’écrivait Marcel Pagnol dans son “Adieu à Raimu”, au lendemain de la mort de César : « Je mesure aujourd’hui toute la reconnaissance que nous devons à la lampe magique qui rallume les génies éteints… »
Tumblr media
KNOCK – Guy Lefranc (1951) – Louis Jouvet, Jean Brochard, Pierre Renoir
Dans Une Histoire d’amour, qu’il termine seize jours avant de mourir, il est de nouveau inspecteur de police chargé d’enquêter, non sur un crime, mais sur un double suicide. Scénario, adaptation, dialogue sont de Michel Audiard ; la machine tourne rond et Jouvet est enchanté de son jeune metteur en scène, Guy Lefranc, avec qui s’amorcent de nouveaux projets de collaboration. On a dit et écrit, à la sortie d’Une Histoire d’amour, que Louis Jouvet semblait fatigué, que le masque de la mort était déjà posé sur son visage. Il est facile de dire ces choses quand la mort a passé… Pour nous, il nous apparaît dans ce dernier rôle comme le Jouvet de toujours. Comme le Jouvet de tous les jours. Familier. Féroce. Tendre. Du côté de l’amour et contre l’égoïsme. Il eût aimé cette sortie, simple et naturelle. Partir sur une grande scène tragique n’eût pas été son affaire ; ce qu’il laissera dans le cinéma, qui ne fut pas tout à fait son monde, c’est l’empreinte d’une personnalité exceptionnelle de comédien. Il disait : «Un acteur s’interprète toujours lui-même.» Alors, il fut le parfait interprète de Louis Jouvet. [Anthologie du cinéma – Louis Jouvet – Roger Régent (L’Avant-Scène du cinéma, avril 1969)]
Tumblr media
UNE HISTOIRE D’AMOUR – Guy Lefranc (1951) – Louis Jouvet, Dany Robin, Yolande Laffon, Daniel Gélin
  EDUCATION DU PRINCE – Alexandre Esway (1938) – Louis Jouvet, Elvire Popesco, Josette Day, Mireille Perrey
FORFAITURE – Marcel L’Herbier (1937) – Louis Jouvet, Lise Delamare, Ève Francis
RAMUNTCHO – René Barberis (1938) – Louis Jouvet, Madeleine Ozeray, Line Noro, Françoise Rosay
LA MARSEILLAISE – Jean Renoir (1938) – Pierre Renoir, Louis Jouvet, Lise Delamare
Les extraits
Mise en ligne progressive…
Il peut sembler paradoxal d'entreprendre une publication sur Louis Jouvet au cinéma. Il fut avant tout homme de théâtre, et cet engagement total de son intelligence, de son savoir, de toute sa personne parait exclure de sa part toute approche, même furtive, de cet art cinématographique qui, de son temps, était déjà "une écriture". Pourtant, il a tourné trente-deux films... Mais lorsqu'il apparut pour la première fois au cinéma, il avait 46 ans (Topaze, première version, en 1933), c'est-à-dire à une époque où sa gloire de comédien et d'animateur dramatique était acquise et éclatante.  C'est donc un homme d'une maturité artistique accomplie, d'une notoriété et mondialement reconnue qui va débuter au cinéma, et dans un rôle consacré déjà par le succès, mais qu'il n'a jamais joué. Pourquoi un tel retard ? On est évidemment tenté de répondre qu'avant 1933 le cinéma présentait peu d'attrait pour un comédien aussi profondément enraciné que lui dans le théâtre. Le cinéma muet avait ses stars, étrangères pour la plupart à l'art dramatique, et dans les deux ou trois premières années de son existence le film parlant fit une large place à la comédie musicale, à l'opérette, à ces "movies show" style Broadway melody ou Our dancing daughters (Les Nouvelles vierges) qui déclenchèrent en Europe les Congrès s'amuse et les Chemin du paradis... Que serait donc allé faire dans ces délectables "friandises cinématographiques" le créateur de Siegfried, le continuateur, à la Comédie des Champs-Elysées, du Vieux-Colombier de Copeau ? Pourtant ce n'est peut-être pas par manque d'intérêt pour lui que Louis Jouvet se tint éloigné du cinéma jusqu'à 46 ans : c'est tout simplement parce que jusque-là il n'eut pas le temps de s'y intéresser... Il peut sembler paradoxal d'entreprendre une publication sur Louis Jouvet au cinéma. Il fut avant tout homme de théâtre, et cet engagement total de son intelligence, de son savoir, de toute sa personne parait exclure de sa part toute approche, même furtive, de cet art cinématographique qui, de son temps, était déjà "une écriture".
2 notes · View notes
unmug · 7 years ago
Text
Un rire, un rocher blanc et quelques oiseaux, aux ailes déployées
« Pourquoi tu ris comme ça ? » demande l’un des élèves du cours de français en imitant le rire aigu de Moubarak. 
« C’est mon rire », répond Moubarak, sans autre commentaire.
À la fin du cours, l’autre élève vient me voir. Il insiste sur ce rire qui n’est pas vrai, dit-il. 
« Laisse, je lui dis. Le rire de Moubarak, il doit avoir une histoire. Tout a une histoire, laisse. »
***
Darfour
À l’école, Moubarak a toujours été premier de la classe et pourtant ses maîtres ne l’aiment pas. Il ne tient pas en place, il ne les regarde pas et use beaucoup trop vite ses crayons car il passe son temps à dessiner partout. Mais impossible pour eux de le prendre en faute : Moubarak a toujours la réponse à leurs questions, c’est à croire qu’il écoute quand même tout en faisant autre chose, impensable.
Quand il rentre de l’école, il y a un endroit bien précis, près du rocher blanc, où il change de langue. Il passe de l’arabe au zaghawa. L’arabe, c’est pour la ville ; le zaghawa c’est pour son village. En passant le rocher blanc, Moubarak se sent toujours un peu plus en sécurité.
Mars 2008
L’armée soudanaise attaque massivement la ville pour déloger les rebelles qui s’y trouvent. Chaque maison est fouillée, retournée. Chaque personne interrogée. Aux maisons des Darfouris, les soldats cassent la porte pour que les officiers interrogateurs sachent qu’il s’agit là d’une demeure de la mauvaise ethnie.
Le père de Moubarak est traîné hors de chez lui. On l’interroge, on le frappe à coups de crosse de fusil. Que sait-il des rebelles zaghawas ? Est-il parent avec le docteur Khalil Ibrahim ? Qui a-t-il abrité chez lui ? Pourquoi a-t-il participé à une rébellion contre le gouvernement soudanais ?
Entre chaque question, un coup. Pour chaque mauvaise réponse, un coup. Il n’y a pas de bonne réponse.
Moubarak regarde les soldats emmener son père, couvert de sang.
Chaque jour, près du rocher blanc, Moubarak va attendre que son père revienne. Tantôt il chante, tantôt il prie, tantôt il pleure. Toujours il rentre seul avec la nuit.
Après cinq mois, le père revient, squelette entouré de haillons et titubant. La mère lui donne à manger, le fils à boire, on attend qu’il parle mais il ne fait que dormir. Lorsqu’il parlera enfin, il racontera seulement qu’ils l’ont menacé de tout lui prendre, sa maison, ses champs, de tuer sa famille entière, s’il montrait encore le moindre signe de rébellion. Il n’expliquera rien d’autre et personne ne posera d’autre question aux cicatrices de son visage.
2011
L’oreille collée contre un poste radio, Moubarak raidit ses jambes pour résister à la pression de son ami qui voudrait prendre sa place et mieux entendre les informations du jour. “Le Mouvement pour la Justice et l’Egalité annonce qu’il rejette totalement le projet d’accord de paix proposé par l’ONU. Les solutions proposées sur le problème des réfugiés, la compensation aux habitants du Darfour affectés par 8 ans de conflit, le partage du pouvoir et des richesses sont insuffisantes.”
La radio enchaîne avec l’annonce d’un référendum décidé par le Président sur le statut administratif du Darfour. Un référendum sans que les Darfouris ne l’aient demandé ; un référendum où ils iront voter sous la surveillance des soldats soudanais. Quelle farce !
Moubarak abandonne la radio à son ami et prend un bus pour rentrer au village. Il embrasse sa mère, boit de l’abreh et attend que son père rentre des champs. Lorsque ce dernier arrive, Moubarak se lève, prend une grande inspiration et lui parle d’une voix un peu plus rauque que d’ordinaire : « Père, j’ai désormais 17 ans. Je veux prendre les armes et me battre contre le gouvernement soudanais qui nous opprime ! »
Le père le regarde sans dire un mot. Il tape la terre qui recouvre son pantalon. Longuement. Puis il s’assied et ferme les yeux, le visage tourné vers le sol. Moubarak hésite à rajouter quelque chose. Plusieurs fois, des débuts de phrases se forment dans sa tête mais la suite ne vient pas ; il attend et finit par s’asseoir lui aussi.
Alors enfin le père le regarde. Ses yeux semblent soudain terriblement vieux. « Mon fils. Je te l’interdis. »
Dans le cœur de Moubarak, c’est la tempête. Les mêmes débuts de phrases reviennent, il y a les mots courage et fierté et notre peuple qui tournent et retournent sans qu’il sache comment il devrait les faire sortir de sa bouche ; il y a la colère et l’injustice aussi ; pourquoi lui interdire, pourquoi !
Le père dit : « Pars du Soudan maintenant. Va trouver une vie en paix ailleurs. Je veux une vie en paix pour toi. »
En passant devant le rocher blanc, Moubarak se demande s’il va longtemps garder en mémoire le visage de sa mère en larmes.
Septembre 2011 - Égypte
Allongé dans la pénombre, Moubarak tente d’attraper la bouteille d’eau dans son sac sans faire le moindre bruit. Malgré toutes ses précautions, l’un des passeurs lui fait tout de même un signe et un regard noir. Moubarak attendra pour laver sa gorge de la poussière du Sinaï.
Il regarde les autres hommes allongés dans les cailloux de cette montagne désertique. Lui, il est soudanais, c’est sûr, pense-t-il. Lui, érythréen. Lui aussi. Lui, somalien. Lui... tiens, je ne sais pas. Lui, c’est un Darfouri. 
Avec son doigt, il dessine dans la terre un oiseau aux ailes déployées. Il n’a pas le temps de le finir, les passeurs font signe que c’est le moment d’y aller. Le groupe rampe dans la nuit. Le premier passeur se relève et court jusqu’à un grillage affaissé. Il jette son sac par-dessus et l’escalade sans difficulté. Les hommes en font autant. Mais alors qu’ils sont encore trois suspendus au grillage, une déflagration éclate dans l’air. Un projecteur les illumine. Un second bruit sourd retentit et vient frapper le Somalien dans le dos. Moubarak reçoit une gerbe de sang dans les yeux, il hurle et, sans savoir par quel réflexe, il retient le Somalien qui allait tomber du grillage. Un autre homme vient l’aider à le faire passer par-dessus. Les tirs des policiers égyptiens sont désormais de plus en plus rapprochés. Si proches qu’on ne sent pas les coupures des barbelés qui surmontent le grillage en les empoignant.
Moubarak tombe de l’autre côté et court avec les autres jusqu’à un fossé dans lequel ils restent tous allongés sans bouger, laissant le bruit des balles s’éteindre peu à peu.
Lorsqu’un premier rayon de soleil vient frapper le fossé, l’un des passeurs lève la tête délicatement et finit par s’aventurer tout entier sur la terre. Il dit aux hommes qu’ils peuvent sortir, leur explique qu’ils doivent se signaler à une voiture de police, et il disparaît dans un nuage d’encouragements tout aussi chaleureux qu’hypocrites. 
Au bord de la route, Moubarak et les autres hommes arrêtent une voiture de police. Les policiers emmènent le Somalien à l’hôpital et les autres dans un centre pour demandeurs d’asile. Après une batterie de tests médicaux et de papiers administratifs, une forme de quarantaine d’une vingtaine de jours, Moubarak obtient un « visa » de 4 mois l’autorisant à se rendre en ville et à circuler sur le territoire israélien – moyennant l’obligation de revenir au centre tous les 4 mois pour l’établissement d’un nouveau visa, bien entendu.
Mais en ville, il ne trouve ni aide, ni logement. Personne pour le soutenir. Dormant dans la rue, fouillant dans les poubelles pour manger, il trouve un petit livre arabe-hébreu et chaque jour, sous sa couverture de fortune, il apprend l’hébreu. Lorsqu’il estime suffisamment bien le parler, Moubarak arpente les rues de la ville et demande du travail partout. Il parvient à se faire embaucher dans une usine, comme manutentionnaire. 
Pendant plus de 2 ans, il travaille dans la même usine, parle hébreu avec ses collègues qui deviennent ses amis, il cesse d’avoir faim, a un petit logement et regarde le football à la télévision. Tous les 4 mois, il doit se rappeler que ce pays n’est pas le sien et aller faire renouveler son visa.
Janvier 2014 - un peu de politique
Les rues de Tel Aviv sont bondées de manifestants. Des dizaines de milliers de demandeurs d’asile sont rassemblés pour demander l’annulation des nouvelles mesures prises par le gouvernement israélien. En décembre, le Premier Ministre Benyamin Netanyahou s’est en effet dit déterminé à expulser les dizaines de milliers de migrants clandestins. Pour ce faire, le gouvernement a mis en place toute une série de mesures, allant des contrôles systématiques à l’incarcération, en passant par le non-renouvellement du fameux visa, sans la moindre raison. L’édification d’un mur-frontière entre l’Égypte et Israël, pour enrayer le passage des Africains, est renforcée, le budget s’élève à 270 millions d’euros. Le grillage faiblard sera remplacé par un bouclier infranchissable de barbelés multicouches. De 10 000 exilés passés par le Sinaï en 2010, ils ne seront plus que... 20 en 2016. Les statistiques sont heureuses et ne précisent pas que les 10 000 suivants passeront donc par la Libye.
Le visa de Moubarak n’est pas renouvelé. Il sait parfaitement ce qu’il encourt s’il est contrôlé sans visa valable : la détention et le renvoi au Soudan. Il prend la décision de rentrer au Soudan de son propre chef. Il achète un billet d’avion pour Khartoum et quitte Israël.
En descendant de l’avion, Moubarak dit une petite prière : il est heureux de retrouver son pays. Devant lui, dans la file d’attente, il voit les gens se tendre sans qu’il comprenne pourquoi. Il passe la tête mais n’aperçoit rien de particulier, sinon des agents de l’aéroport qui vérifient les passeports. Beaucoup de passagers de son avion partent avec des hommes que Moubarak ne parvient à identifier qu’une fois qu’il se trouve devant eux. Il s’agit du NISS (National Intelligence and Security Service ; Jihaaz Al Amn Al Watani Wal Mukhaabaraat), le service de renseignement du Président, sa police politique. 
« Ton passeport », demandent-ils à Moubarak, qui le tend sans commentaire. Sitôt ont-ils lu son nom, les deux agents lui demandent de les suivre. Ils l’emmènent en voiture jusqu’à leur quartier général et le font patienter dans un bureau. 
Un officier vient l’interroger. Quelle était sa vie avant de partir en Israël, qui lui a dit de partir en Israël, quelles sont ses connexions avec les Juifs en Israël, est-ce qu’il a été entraîné par les Juifs en Israël ?
Moubarak répond que non.
Quels sont les noms de toutes les organisations qui l’ont contacté en Israël ? Moubarak répond qu’il n’en connaît pas, qu’il n’a rien fait de mal, qu’il a juste travaillé dans une usine à porter des cartons. 
Quels sont les noms des participants aux manifestations de Tel Aviv ? Est-ce que Abdul Wahid Al Nur [leader du groupe rebelle Mouvement de libération du Soudan] était à Tel Aviv ? 
Moubarak n’en sait rien du tout, il n’est jamais allé aux manifestations, il ne connaît pas de leader rebelle, il ne sait rien et ne comprend pas pourquoi on lui pose toutes ces questions. 
L’officier pousse Moubarak sèchement et repose ses questions. Toujours les mêmes réponses. L’officier frappe avec ses poings. Toujours les mêmes réponses. Avec sa matraque, sur la tête, sur les mains. Mêmes réponses. Moubarak est jeté dans une cellule de prison infâme. Il a un seul repas par jour, qu’il vomit systématiquement lors de l’interrogatoire quotidien et répétitif, toujours constitué des mêmes questions et des mêmes tortures. 
Comme Moubarak n’a toujours aucune réponse à apporter, l’officier le traite de kâfir [infidèle à la religion musulmane]. « Je vais te tuer si tu ne dis rien et on tuera toute ta famille ensuite. Je sais où habitent tes parents. Je tuerai ton père d’abord et je resterai seul avec ta mère ensuite. »
La nuit, dans sa cellule, Moubarak essaie d’inventer des réponses. Des noms d’organisations plausibles. Des rencontres cohérentes. Le caractère de telle ou telle personne. Mais le lendemain, face à l’officier, les mensonges ne veulent pas sortir de lui. Et les coups pleuvent, encore. Et chaque nuit, il s’échappe en construisant un imaginaire de réponses qu’il ne donnera jamais, où des personnages inconnus prennent peu à peu vie, ayant avec le temps des visages et des personnalités plus affirmés que la veille, au point que Moubarak se demande s’il les connaît ou non et s’il ne devient pas fou à force de vouloir échapper à la folie.
Au bout d’un mois, Moubarak perd connaissance dans sa cellule. Il se réveille à l’hôpital, une perfusion au bras, les chevilles menottées au lit, un garde à la porte le surveillant lui et les autres prisonniers-malades de la chambre. Seul moment d’intimité : les toilettes. Après 3 jours de repos, Moubarak profite d’un passage aux WC pour s’échapper par la fenêtre. Il sait qu’il n’a que quelques minutes avant que le garde ne vienne frapper à la porte et parte à sa recherche, aussi il court le plus vite possible dans les rues inconnues et rentre dans une maison. Il se jette au sol et supplie l’homme effaré qui le regarde : « Aidez-moi, quelqu’un veut me tuer. » L’homme le laisse téléphoner et lui donne un pantalon. 
Juin 2014 - Libye
Sur le mur, des dizaines d’oiseaux aux ailes déployées se chevauchent. Les plus anciens ont été faits à la craie. Les plus récents avec un caillou, grattant la paroi, lorsqu’il n’y avait plus de craie.
Dans le couloir, des hurlements. Comme toujours. Tous les jours, toutes les nuits. Ces cris et cette odeur. Au début, il vomissait. Au début, tout le monde vomit.
Un Nigérian ne bouge plus depuis longtemps. Mort, sans doute. Qui a la force d'aller voir. 
Coup de feu. 
Au début, on sursaute. Le cœur accélère, on a peur. Au début.
Porte qui s’ouvre, fermer les yeux pour la lumière qui brûle. Bruit des seaux de nourriture, bruit des louches. Nourriture jetée sur le sol, comme une pâtée pour chiens. Ceux qui ont la force rampent pour manger.
Août 2014 - Méditerranée 
Il se souvient de sa mère qui lui disait que le bateau était une chose dangereuse. Il n’a même pas revu sa mère.
Septembre 2014 - Italie/Danemark
Moubarak prend un train pour la Norvège. Un de ses cousins est réfugié en Norvège, il veut le rejoindre. Il traverse les pays les uns après les autres. Italie, Allemagne, Danemark, le train s’arrête. Contrôle de la police aux frontières. Moubarak et quinze autres exilés sont descendus du train.
Il explique qu’il ne veut pas demander l’asile au Danemark, qu’il veut aller en Norvège, il supplie « laissez-moi aller en Norvège ! » mais il n’a pas le choix. Il est emmené dans un énorme centre pour demandeurs d’asile (600 personnes). On lui fait remplir une demande d’asile. On lui dit qu’il faut attendre. Il ne trouve aucune aide, aucun soutien.
Il apprend le danois. Et le parle rapidement.
Juin 2015 - un peu de politique
En juin 2015, le Parti populaire danois, parti d’extrême droite, fait une percée lors des élections législatives au Danemark. L’ambiance est délétère dans le pays, tout le monde hait les exilés. 
Moubarak doit attendre 1 an avant de pouvoir passer son entretien de demande d’asile. Comme de nombreuses autres personnes, il comprend mal l’interprète fourni, qui parle l’arabe irakien tandis que lui parle l’arabe soudanais. Il explique ce problème et dit qu’il pense être important d’être bien compris pour un entretien aussi crucial. On lui répond qu’il est bien trop difficile ; que s’il souhaite changer d’interprète, il devra attendre a minima 6 mois ou 1 an supplémentaire avant d’avoir un autre rendez-vous pour un entretien de demande d’asile. Est-il sûr de vouloir un autre interprète ?
Moubarak renonce et garde son interprète. 
Un mois plus tard, la réponse arrive : négative. « Vous ne pouvez prétendre à un statut de réfugié au Danemark car vous avez d’ores et déjà un statut de réfugié en Hongrie. »
Moubarak relit la phrase trois fois. Il n’a jamais mis les pieds en Hongrie. Il fait appel de la décision. Son conseil juridique obtient du service de l’immigration qu’il reconnaisse son erreur.
Six mois s’écoulent avant qu’il ait un nouvel entretien de demande d’asile, dont la réponse arrive après seulement deux semaines. Négative. Le Danemark accuse Moubarak d’avoir menti et de ne jamais être allé en Israël. « Considérant que le demandeur a menti sur son séjour en Israël, nous ne pouvons tenir le reste de son récit pour avéré. » Le service de l’immigration lui donne 15 jours pour quitter le pays.
Dans sa chambre, fixant le papier, Moubarak sort les photos de lui et ses amis dans l’usine israélienne. Il est pris d’un fou rire nerveux. L’un de ses colocataires lui demande ce qui lui arrive. « Rien », lui répond-il, car comment pourrait-il expliquer ce qu’il ressent à cet instant précis. Comment pourrait-il lui dire qu’aller en Israël n’était pas son choix, mais l’idée de son père, qu’il a été torturé pour y être allé, comment raconter la cellule, les coups de matraque, l’électricité sur le corps, comment dire qu’il n’a jamais revu le sourire de sa mère et qu’il n’a en mémoire que ses larmes ; Israël qui n’a pas voulu de lui et qu’on l’accuse de n’avoir jamais vu alors que cela lui a coûté si cher, sans même qu’il comprenne pourquoi, son pays qu’il a dû encore quitter pour ça, il revoit tout : le pantalon prêté par l’inconnu, le taxi pris sans argent, le souk Chaabi caché sous un étal, le taudis d’El Gedida, les geôles libyennes et ses camarades qu’on emmenait pour les vendre dans des marchés aux noirs, pourquoi eux pourquoi pas moi, la même question tous les soirs, la même prière tous les soirs Dieu qui es si grand, protège-nous tous et pardonne-moi de te demander de me protéger un peu plus encore, la culpabilité, la peur, le désespoir, l’odeur de la poudre sur la plage devant le bateau, les femmes avec leur regard vide, hurlant dès qu’un homme les frôle, le dégoût et la honte, toutes ces images à chasser de sa tête chaque jour, comment pourrait-il lui dire avec des pauvres mots alors que c’est toute une vie qui s’écorche ici.
« Rien », il dit, et il fait son sac.
Mars 2016 - Allemagne
C’est décidé, Moubarak va venir en France. Il prend le train direction Paris. Mais en Allemagne, il est contrôlé et on le fait descendre du train. Il explique qu’il ne veut pas demander l’asile en Allemagne, « laissez-moi aller en France, s’il vous plaît ! » mais il n’a pas le choix. Il est emmené dans un centre pour demandeurs d’asile où on lui explique qu’avant toute chose, il doit apprendre à parler allemand.
Il apprend l’allemand.
Août 2016 - France
Sa demande d’asile en Allemagne est refusée puisqu’il est désormais dubliné au Danemark, premier pays européen où il a été enregistré, qui est responsable ad vitam eternam de sa demande d’asile, bien qu’ils ne veulent pas lui accorder, c’est dire toute la cohérence du système Dublin.
En août 2016, Moubarak arrive à Paris et dépose sa demande d’asile en France. Il est envoyé dans un centre pour demandeurs d’asile dans l’Essonne. Après 3 mois, la préfecture de l’Essonne prend la décision de le renvoyer au Danemark et le met dans un avion pour Copenhague.
Décembre 2016 - Danemark
À la descente de l’avion, personne ne l’attend à l’aéroport. Le pilote, vaguement agacé, s’étonne que personne ne soit là pour prendre en charge Moubarak. Il finit par lui tendre son dossier, qu’il était censé remettre à un responsable du service de l’immigration, et lui dit de se débrouiller avec car il n’a pas que ça à faire.
Moubarak se rend donc tout seul à Sandholm, institution pour demandeurs d’asile à quelques dizaines de kilomètres de Copenhague. Il explique sa situation, mais on ne sait pas quoi faire de lui. On le renvoie au poste de police adjacent. Il explique de nouveau sa situation, donne son nom et son numéro d’identité danois. Le policier laisse s’afficher le dossier de Moubarak à l’écran, en prend connaissance et lui dit : « Mais pourquoi vous revenez ? Vous savez bien qu’on veut pas de vous ! »
Moubarak lui répond : « Je reviens parce que la France m’a renvoyé et parce que vous, le Danemark, avez accepté de me reprendre en charge, sinon je ne reviendrais pas, je n’ai pas du tout envie d’être ici non plus ! »
Sur ces belles paroles, le policier le place en centre de rétention.
Un avocat le fait sortir du centre de rétention après 2 jours. Moubarak est envoyé dans un centre pour demandeurs d’asile. Il ne trouve aucune aide, aucun soutien. Chaque jour, on lui propose de retourner au Soudan. Le Danemark pourra même l’aider, lui apporter un soutien financier, prendre en charge le billet d’avion, il faut vraiment qu’il réfléchisse à cette opportunité ! 
En arabe, Moubarak répond : « Chacun ses formes de matraque. » La travailleuse sociale sourit et lui dit « ça veut dire oui ? »
Après 6 mois, il passe un nouvel entretien de demande d’asile et reçoit aussitôt une réponse négative, n’incluant aucune motivation mais récapitulant son historique précédent – y compris son fameux « statut de réfugié en Hongrie ».
Il a 15 jours pour quitter le pays.
Septembre 2017 - Allemagne
C’est décidé, Moubarak va revenir en France. Il reprend le train direction Paris. Mais en Allemagne, il est recontrôlé et on le refait descendre du train. Il réexplique qu’il ne veut pas demander l’asile en Allemagne, qu’il est dubliné au Danemark, qu’il a déjà eu une réponse négative en Allemagne la dernière fois, il dit « laissez-moi aller en France, s’il vous plaît ! » mais il n’a pas le choix. Il est emmené dans un centre pour demandeurs d’asile où on lui explique qu’avant toute chose, il doit apprendre à parler allemand.
Il dit « oui oui je sais ».
Sa demande d’asile est rejetée puisqu’il est dubliné au Danemark.
Octobre 2018 - un peu de politique 
Dans sa circulaire du 20 novembre 2017, Gérard Collomb, alors nouveau Premier ministre, mettait la pression aux préfets français pour accélérer les expulsions et les exhorter à fournir des résultats – chiffrés. Comme chaque année, octobre est le mois redouté pour les organisations qui accompagnent les exilé.e.s, car d’un seul coup certaines préfectures se réveillent et réalisent qu’elles ne vont pas avoir rempli les quotas d’expulsion – bien entendu, il n’y a pas de quota à remplir, officiellement ; seulement voilà, chaque année, à partir d’octobre et jusqu’à décembre c’est la grande artillerie qui tire dans tous les sens pour expulser tout ce qui est expulsable : adultes, enfants, personnes malades, Dubliné.e.s, personnes victimes de violences, allez hop. 
Certainement le hasard.
Novembre 2018 - Valence
« Considérant que vous avez demandé l’asile en France en avril 2018 ; considérant que nous avons sollicité les autorités danoises pour une reprise en charge car le Danemark est responsable de votre demande d’asile ; considérant que les autorités danoises ont répondu positivement, nous vous informons de la décision du préfet de la Drôme de vous renvoyer au Danemark. Est-ce que vous comprenez ? »
Moubarak me regarde. Je lui fais un clin d’œil. Avant même que l’interprète au téléphone ait commencé à traduire, il dit : « Oui, j’ai compris. »
L’agente de la préfecture a un petit sursaut d’étonnement. « Oh, mais vous parlez français ! »
Il ne répond pas.
Dans le local, j’ai étalé les papiers de la préfecture dans tous les sens et je me lance dans des calculs de délais de recours et de délais de ci et de ça, je parle toute seule, je compte toute seule, en faisant le tour du bureau frénétiquement et en composant 8 numéros de téléphone à la fois. 
Allongé sur le canapé, Moubarak ne bouge pas d’un millimètre. Il regarde un poster de la BD Le loup en slip sur le mur. 
Après une heure et demie de gesticulations et de coups de fil, je m’approche de lui en souriant : « Bon, j’ai une solution. Tu me fais confiance ?
— Comme à mon rocher blanc.
— Comme à quoi ? Heing ?
— Tu me dis ta solution et après je te dis mon rocher blanc. Et aussi, écris-le, mon rocher blanc, s’il te plaît.
— J’ai rien compris, mais d’accord. »
35 notes · View notes
bons-plans-malins · 2 months ago
Text
Offre spéciale : vidéo projecteur Lenovo Xiaoxin 100P à seulement 198
Je suis ravi de vous présenter une offre qui va révolutionner vos soirées à la maison : le vidéo projecteur Lenovo Xiaoxin 100P est désormais disponible au meilleur prix de 198 €. Grâce à ce projecteur intelligent, transformez chaque pièce en véritable salle de cinéma et profitez d’une image époustouflante, d’un son immersif et d’une simplicité d’utilisation déconcertante. 🍿✨ Pourquoi choisir [...] via https://www.bons-plans-malins.com/offre-speciale-video-projecteur-lenovo-xiaoxin-100p/
0 notes
alain-keler · 6 years ago
Photo
Tumblr media
Lundi 6 mai 
« Rien de plus divin que le dauphin n’a encore été créé. Car, il y a bien longtemps, les dauphins étaient des hommes, et ils vivaient dans les villes aux côtés des mortels. Ils ont échangé la terre pour la mer et pris la forme de poissons. Mais aujourd’hui encore, leurs vertueux esprits d’hommes préservent chez eux les pensées et les actions humaines.»
Oppien de Corycos, les halieutiques, IIème siècle après J.C
En dessous du palais de Topkapi, le long de la promenade qui longe la mer de Marmara, au moment où ses flots se mélangent avec ceux du Bosphore, des dauphins se promènent, un peu comme moi. Je les regarde, j’ai l’impression qu’ils me regardent aussi. Le moment est furtif, mais suffisant pour que l’un d’entre eux apparaisse dans l’image.
Pour les égyptiens, les dauphins étaient le peuple de la mer, des êtres intelligents. Pour les grecs, c’étaient des frères marins.
Le matin, je m’attable à la terrasse d’un café proche de mon hôtel. Deux cappuccini pour commencer ma journée. Il fait beau. Une légère brise caresse mon visage. Il y a des jeunes à la terrasse. De jolies femmes argumentent. L’une a de longs cheveux noirs, l’autre de longs cheveux blonds, sans doute teints. Le soleil les a remarquées et a dirigé son projecteur sur elles. Il a bien fait.
La journée sera longue de marche et d’images.
2 notes · View notes
genstandre · 3 years ago
Text
Tumblr media
Photo de Rodion Kutsaiev sur Unsplash
S’engager sur le chemin vertueux de la
sobriété numérique
Ce n’est plus une réalité méconnue : la consommation de données numériques génère de la pollution. Eh, oui! Même ce qui est non tangible fait son empreinte sur le délicat, mais fondamental sujet qu’est l’environnement!
En fait, vis-à-vis de la demande croissante des produits et applications, on se retrouve devant le constat d’une augmentation substantielle de la demande énergétique. De toute évidence, l’industrie numérique consomme de l’électricité qui elle, s’approvisionne à même les énergies fossiles.
Par exemple, d’après une source citée plus bas (www.hellocarbo.com), il est indiqué qu’en 2018, Amazon Web Service (site d’hébergement qui accueille plus de la moitié des 10 000 sites les plus visités au monde), puisait à 50 % dans les énergies fossiles et seulement à 17 % dans les énergies renouvelables. Considérant l’accroissement incessant du nombre d’utilisateurs, il est évident que la demande d’énergie n’ira pas en diminuant. Le constat est plutôt semblable quant à la fabrication d’équipements numériques, qui nécessite l’extraction et l’usage de métaux rares, ainsi que la consommation de l’eau. Or, tôt ou tard, nous ferons face au problème de pénurie, et devrons ménager nos ressources et réduire notre empreinte écologique. Oui, là aussi. Pourquoi ne pas commencer dès maintenant?
Mais comment précéder, alors que la plupart des industries effectuent en ce moment même un virage vers le numérique?
Plusieurs pistes de solution ont été apportées par des organismes, tels que The Shift Project, pour susciter chez les entreprises une prise de conscience de l’impact du numérique sur l’environnement et un effort afin de minimiser leur empreinte.
Pour avoir accès au rapport, « Déployer la sobriété numérique » (2020), cliquer sur le lien suivant :
Il y a aussi le rapport « Empreinte environnementale du numérique mondial », qui a été publié par GreenIt.fr en octobre 2019 et qui présente quatre principales mesures :
Réduire le nombre d’objets connectés en favorisant la mutualisation.
Réduire le nombre d’écrans, en les remplaçant par d’autres dispositifs d’affichage : vidéo projecteur D.E.L., lunettes de réalité augmentée, etc.
Augmenter la durée de vie des équipements, en prolongeant la garantie et en favorisant le réemploi.
Limiter les besoins des services numériques et promouvoir leur écoconception.
Et en tant qu’individu, que pouvons-nous faire au quotidien?
Voici ce que propose Hydro-Québec pour appuyer la sobriété numérique dans nos choix de tous les jours :
Correspondance : la messagerie instantanée consomme moins que les courriels.
Recherches Web : la recherche Web produit 4 fois plus de gaz à effet de serre (GES) que l’accès direct à un site : il vaut mieux alors inscrire le nom du site dans la barre d’adresse ou utiliser les favoris et l’historique.
Réunions : les audioconférences consomment 1000 fois moins de bande passante que les visioconférences.
Divertissement : le visionnement de séries télévisées et de fils sur un ordinateur portable est beaucoup moins énergivore que sur un téléviseur intelligent ou un téléviseur combiné à une console de jeu.
Connexion : le Wi-Fi ou une connexion filaire est moins énergivore que le réseau cellulaire.
Nuage : on stocke que le nécessaire sur les sites infonuagiques. Utiliser un disque externe ou le disque de l’ordinateur.
Pour favoriser notre sobriété numérique, une application créée au Québec et promue par Hydro Québec aide à prendre conscience de nos habitudes de consommation numérique et nous propose alors une expérience de sobriété numérique.
Cliquer sur l’icône ci-dessous pour en savoir plus :
Tumblr media
Et vous… Êtes-vous prêt pour la sobriété numérique?
Références
1 note · View note
high-tech-suzuki-blog · 7 years ago
Text
Maruti Suzuki Swift 2017: la technologie à l'intérieur, et tout le reste à savoir.
Lorsque Maruti a d'abord apporté la Suzuki Swift en Inde de retour en 2005, il a déclenché une révolution de toutes sortes dans le segment hayon. Un design plutôt unique, ludique couplé avec des sièges confortables, puis-des intérieurs louables complété habilement un puissant, un lecteur souple pour faire rapidement le Maruti Suzuki Swift un favori instantané dans le barrage déjà en expansion des acheteurs de voitures en Inde. Tandis que certains ont pris le SWIFT pour être une première voiture fantastique, beaucoup étaient même de passer de vieilles berlines construites à la Swift.
Tumblr media
Le 2017 Suzuki Swift, dévoilé plus tôt hier, semble être une continuation glorieuse des mêmes aspects qui ont fait le SWIFT si populaire en premier lieu. La dernière hayon apporte avec elle-même une refonte très notable, parallèlement à une mise à niveau de ses intérieurs pour rattraper ses concurrents, et surtout, un tableau décent de la technologie régissant son entraînement et l'unité d'info divertissement.
Cela a le potentiel de prendre la hayon déjà populaire à une toute nouvelle hauteur, marquée par l'ascendant de la fonction-charge berlines lancé ces derniers temps, comme le Tata Tiago. Avec tout cela en vue, voici à la recherche de tout ce qui est spécial dans le tout nouveau 2017 Suzuki Swift.
Tumblr media
La technologie utilisée.
En ce qui concerne le lecteur, le 2017 Suzuki Swift utilise la nouvelle plate-forme hybride doux SHVS. Appelé comme véhicule hybride intelligent par Suzuki, ce mécanisme emploie essentiellement un moteur-un générateur intégré de démarreur-pour permettre la régénération de puissance et l'assistance de puissance de moteur. Le moteur tire la puissance de la batterie pour passer par les bobinages du stator de la voiture et de créer un champ magnétique, qui à son tour tourne le rotor et démarrer le moteur. Sur le revers, lorsque la voiture est en mouvement et les rotors tournent, la force magnétique générée dans les enroulements de cuivre génèrent de l'électricité qui peut être restauré dans la batterie de la voiture pour être utilisé plus tard.
SHVS prend essentiellement la charge du moteur à plusieurs reprises et économise sur l'utilisation de carburant périphérique, ce qui améliore sensiblement sur l'économie de carburant. Cela minimise également les émissions de plus en plus, tombantes en ligne avec l'objectif final de Suzuki de conduite plus propre. La puissance est régénérée pendant le freinage et tout en restant au ralenti, deux des cas les plus fréquents lors de la conduite sur les routes indiennes.
Tumblr media
Même le moteur revendique une mise à niveau de l'efficacité du mécanisme pour offrir une meilleure efficacité thermique. Sur les six variantes du SWIFT, trois variantes-XG, XL et Hybrid ML-utilisent le moteur DUALJET DOHC VVT de 1,2 L, les deux premiers étant accouplés avec des transmissions manuelles à cinq vitesses et ce dernier avec une transmission CVT améliorée. Les trois autres-RS, Hybrid RS et RSt-utilisent tous la transmission CVT à six vitesses et le moteur turbo Boosterjet de 1,0 L à DACT. L'amélioration de la transmission permet théoriquement des changements de vitesse plus fluides.
Vous pouvez aussi joindre dans un autre site  «/autoradio gps./»
En termes de sécurité, le nouveau SWIFT comprend un système de support de freinage à double détection (DSBS), qui utilise une caméra monoculaire, un capteur laser et une assistance à faisceau élevé pour rendre le système d'atténuation des collisions de la voiture. Parallèlement au réglage du mécanisme de freinage, cela permet à la voiture d'ajuster automatiquement les intensités des feux de croisement et des feux de croisement du projecteur selon l'environnement. La même configuration est également utilisée dans le régulateur de vitesse adaptatif (ACC) pour permettre au véhicule d'appliquer automatiquement des freins afin de maintenir une distance de sécurité des voitures autour. Ces deux systèmes rejoindront le tableau de sécurité standard de cette voiture.
Tumblr media
Alors que la nouvelle console d'info divertissement n'a pas encore été détaillée, une nouvelle interface tactile a été présentée dans la poignée de photographies, avec de nouveaux boutons arrondis et des cadrans, et un volant redessiné avec des commandes. L'interface sera éventuellement abriter une caméra de stationnement inverse, avec la musique standard et l'interface AM/FM, la lecture de la carte USB/mémoire, support CD, et même la maison d'une unité de navigation dans certaines versions. Il peut également obtenir l'appui pour Apple Car Play, voyant que la garniture supérieure de la génération actuelle Baleno l'obtient. Vous pouvez également vous attendre à des commandes pour l'éclairage interne et la climatisation à partir de la console centrale, et un multi information Display sur le cluster d'instruments centraux peut relayer info capteur de stationnement, carburant et détails de voyage.
1 note · View note
moyens · 5 years ago
Text
Examen du projecteur intelligent JmGO G1
Si vous pensez qu’un projecteur ne peut pas rivaliser avec votre téléviseur HD, détrompez-vous! Avec un projecteur intelligent comme le JmGO G1 Smart Home Theater, vous bénéficiez d’un écran haute définition plus grand que n’importe quel téléviseur, ainsi que d’un périphérique de diffusion multimédia – le tout dans un beau disque argenté.
[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=feSFtQE8IlA&w=640…
View On WordPress
0 notes