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entomoblog · 2 years ago

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Déclin des insectes : battons-nous pour que les générations futures ne trouvent pas ça "normal" !

See on Scoop.it - Insect Archive

Les insectes disparaissent massivement, mais nous ne nous en rendons pas vraiment compte. Pourquoi ?

Publié: 16 février 2023, 12:41 CET

Dave Goulson

Professor of Biology (Evolution, Behaviour and Environment), University of Sussex

Un paon-du-jour butinant une fleur de pissenlit. Bernard Dupont/Wikipedia, CC BY-SA

En 1962 paraissait l’ouvrage de la biologiste états-unienne Rachel Carson, « Printemps silencieux », qui documentait et dénonçait les dramatiques conséquences de l’usage massif des pesticides sur les colonies d’insectes. Soixante ans plus tard, le chercheur Dave Goulson tire à son tour la sonnette d’alarme avec son nouveau livre, « Terre silencieuse : empêcher l’extinction des insectes », paru le 8 février 2023 aux éditions du Rouergue. L’extrait ci-dessous s’intéresse au phénomène des « références changeantes », qui nous fait paraître comme normale une situation (ici, le déclin de la biodiversité) qui ne l’est pas.

Un aspect « intéressant » des déclins qui touchent la biodiversité est qu’ils passent en général inaperçus. On a la preuve que les insectes, mais aussi les mammifères, les oiseaux, les poissons, les reptiles et les amphibiens sont aujourd’hui beaucoup moins abondants qu’ils ne l’étaient quelques décennies plus tôt ; mais vu que le changement se fait lentement, il est difficile à percevoir.

Dans le milieu scientifique, on admet désormais que nous souffrons tous du « syndrome de la référence changeante », phénomène qui nous fait accepter comme normal le monde dans lequel nous grandissons, même s’il est très différent de celui dans lequel nos parents ont grandi. Tout tend à prouver que nous, humains, sommes également assez nuls pour détecter un changement graduel qui s’effectue au cours de notre vie.

Des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont démontré l’existence de ces deux phénomènes, liés mais différents, en interrogeant des villageois du comté rural du Yorkshire. Ils leur ont demandé de nommer les oiseaux les plus courants de l’époque présente et ceux qu’ils avaient l’habitude de voir vingt ans plus tôt ; ensuite, ils ont comparé leurs réponses aux données très précises sur les oiseaux qui étaient réellement abondants à cette époque.

Sans surprise, les plus âgés montraient plus de facilités à donner le nom des oiseaux qui leur étaient familiers vingt ans plus tôt. Les scientifiques appellent cela « l’amnésie générationnelle » : pour des raisons évidentes, les plus jeunes ignorent tout simplement à quoi ressemblait le monde avant qu’ils aient atteint eux-mêmes l’âge de le percevoir.

Chardonneret. Shutterstock

Plus intéressant encore, les anciens avaient beau se souvenir des oiseaux qu’ils avaient souvent vus vingt ans auparavant, ils en donnaient une description se rapprochant de celle des oiseaux d’aujourd’hui. Leur mémoire imparfaite livrait un hybride entre souvenirs précis et observations récentes, ce que les scientifiques appellent l’« amnésie personnelle ». Notre mémoire nous joue des tours, en minimisant l’ampleur des changements que nous avons observés.

Beaucoup de gens, bien sûr, remarquent les oiseaux vivant dans leur environnement, mais très peu font attention aux insectes. Le seul aspect du déclin des insectes qui frappe nos esprits a été baptisé « l’effet pare-brise ». Pour la petite histoire, presque tous les gens de plus de cinquante ans se souviennent de l’époque où, l’été, après un trajet assez long en voiture, le pare-brise se retrouvait constellé d’insectes morts, à tel point qu’il fallait parfois s’arrêter pour le nettoyer. De même que, lorsqu’on conduisait la nuit sur des petites routes de campagne, toujours en été, les phares éclairaient un tourbillon de papillons, véritable tempête de neige. Aujourd’hui, les automobilistes d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord sont libérés de la corvée de laver leur pare-brise. Il semble peu probable que les lignes plus aérodynamiques des véhicules modernes en soient l’unique raison.

Traces d’insectes écrasés sur un pare-brise… Bientôt une image du passé ? H Dragon/Flickr, CC BY

Je possède un vieux livre de recettes de vins faits maison et l’une d’elles commence ainsi : « Ramassez deux gallons de primevères officinales… » À une époque, cette opération devait être banale mais pas à la mienne. Pour moi, les primevères officinales ont toujours été des fleurs plutôt rares, si bien que c’est un vrai plaisir de pouvoir en cueillir quelques-unes sur un talus. Cette recette apporte la preuve que les fleurs étaient autrefois beaucoup plus abondantes qu’aujourd’hui, mais personne n’est plus en vie pour s’en souvenir.

Même si je n’ai pas connu le temps où les primevères officinales pullulaient, je crois me rappeler que, vers les années 1970, on voyait beaucoup plus de papillons. Je suis certain que, dans mon enfance, les volées de vanneaux huppés étaient un spectacle quotidien à la campagne et qu’on y entendait partout, au printemps, le cri inimitable du coucou. Les enfants du nouveau millénaire grandissent dans un monde où papillons, vanneaux huppés et coucous sont devenus rares. Après un voyage en voiture, l’été, leur père ne leur demande jamais de nettoyer le pare-brise pour le débarrasser des insectes écrasés. À l’école primaire, ils ne passent certainement jamais l’heure du déjeuner à prendre des sauterelles dans leurs mains sur le terrain de jeu parce qu’en général il n’y en a pas. Mais tout comme les champs de primevères officinales que je n’ai jamais vus ne me manquent pas, ces choses ne leur manquent pas puisqu’ils ne les ont pas connues. Le « normal » change à chaque génération.

Il paraît vraisemblable que les enfants de nos enfants grandiront dans un monde où les insectes, les oiseaux et les fleurs seront encore moins abondants qu’aujourd’hui, et ils trouveront ça normal. Ils liront peut-être dans des livres ou plutôt sur Internet que les hérissons étaient, avant, des créatures très communes, mais ils ne connaîtront sans doute pas la joie d’en entendre un renifler sous une haie pendant qu’il cherche des limaces.

L’éclat des ailes du paon-du-jour ne leur manquera pas, pas plus que ne manquent aux citoyens américains d’aujourd’hui les nuées de pigeons voyageurs si denses qu’elles obscurcissaient le ciel. Ils apprendront peut-être à l’école que le monde possédait autrefois des grands récifs coralliens tropicaux grouillant d’une vie fantastique et magnifique, mais ces récifs auront disparu depuis longtemps et ne leur paraîtront pas plus réels que les mammouths ou les dinosaures.

Les fleurs du cornouiller sanguin attirent les pollinisateurs. Jennifer Gallé/The Conversation, CC BY-NC-SA

Au cours des cinquante dernières années, nous avons dramatiquement réduit l’abondance de la vie sauvage sur Terre. De nombreuses espèces autrefois courantes sont devenues rares. On ne peut pas en être certain, mais si l’on se réfère aux différentes études effectuées en Europe à des périodes variées sur différents groupes d’insectes, on en a probablement perdu au moins 50 %, sinon davantage, depuis 1970. Et ce chiffre pourrait facilement atteindre les 90 %. Sur les cent dernières années, le déclin s’est sans doute accéléré. À cet égard, l’Amérique du Nord n’a rien à envier à l’Europe car ses méthodes agricoles sont globalement similaires ; en revanche, on est beaucoup moins certains de ce qui se passe ailleurs dans le monde ; c’est peut-être un petit peu mieux, ou pire.

Que l’on ait si peu de certitudes sur le taux de déclin des insectes est effrayant car on sait qu’ils sont essentiels en tant qu’aliments, pollinisateurs et recycleurs, entre autres choses. Le plus effrayant, peut-être, c’est que presque personne ne s’est aperçu que quelque chose avait changé. Même nous qui nous souvenons des années 1970, et qui nous intéressons à la nature, sommes incapables de nous rappeler précisément combien il y avait de papillons ou de bourdons dans notre enfance. La mémoire humaine est imprécise, biaisée, capricieuse ; ainsi que l’a prouvé l’expérience réalisée auprès des villageois du Yorkshire, tout le monde a tendance à corriger ses souvenirs. Vous pouvez avoir le sentiment tenace que le buddleia de votre enfance attirait toujours une multitude de papillons, sans toutefois pouvoir en être absolument sûr. Peut-être est-ce tout simplement l’image d’une journée particulière qui s’est gravée dans votre mémoire.

Paru le 8 février 2023. Éditions du Rouergue. Le Rouergue, CC BY-NC-ND

Quelle importance si nous oublions ce qu’il y avait autrefois, et si les générations futures ne savent pas ce qu’elles ratent ? Peut-être est-ce après tout une bonne chose que nos références changent et que nous nous accoutumions à la nouvelle norme, sinon on aurait le cœur brisé en pensant à ce que nous avons perdu. Une étude fascinante réalisée à partir de photographies de pêcheurs revenant avec leurs prises à Key West, en Floride, entre 1950 et 2007 montrait que la taille moyenne des poissons avait chuté de 19,9 kg à 2,3 kg ; or les hommes étaient toujours aussi souriants. Les pêcheurs actuels seraient probablement tristes s’ils savaient ce qu’ils ratent, mais ils ne le savent pas ; l’ignorance est une vraie bénédiction.

D’un autre côté, on peut objecter qu’il faut au contraire se battre contre l’oubli, s’accrocher le mieux possible à ce sentiment de perte. Les programmes de surveillance de la faune sauvage nous y aident en mesurant le changement. En nous autorisant à oublier, nous condamnons les générations futures à vivre dans un monde morne, appauvri, privé de l’émerveillement et de la joie que nous apportent le chant des oiseaux, les papillons, le bourdonnement des abeilles."

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spynotebook · 8 years ago

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Image: Star Wars Rebels, Disney/Lucasfilm

Thrawn is a great Star Wars book that stands on its own. But the little nods and winks Timothy Zahn makes to Thrawn’s old life in the Expanded Universe novels—and to the events in Rebels, where Thrawn is currently the main antagonist—add another layer of delight. You should definitely read Thrawn (and watch Rebels), but if you don’t have time to go read a hundred EU books and watch three seasons of a cartoon, we’ve collected the major additions to the new Star Wars canon, as well as the threads planted in Thrawn for later stories.

[Note: There are some spoilers here, but we’ve avoided most of the novel’s main plotline. But seriously, just go buy the book already.]

$32

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Thrawn is effectively a prequel to season three of Star Wars Rebels. So events like Rebels making his flagship the Chimaera again don’t make this list, but Lothal, Governor Pryce, Wulf Yularen, and other aspects of Rebels all play important roles in the book. I’ll hit some of that stuff here, but if you like Rebels, again, you really should just pick this book up.

Still, if you haven’t watched Rebels, Thrawn is easily read without knowing anything from the show. It’s a prequel that is truly its own story, and not just an excuse to throw out references to later material for fans.

Thrawn in his Chiss Expansionary Defense Force uniform (Outbound Flight cover by Dave Seeley, Del Rey)

Thrawn and the Chiss

The Chiss

Pretty much everything that was true about the Thrawn’s race, the Chiss, is true again, including the fact that the blue-skinned, red-eyed aliens are a fairly strong power in the Unknown Regions. Now, just as when we first met them in the EU, the Chiss Ascendancy rules a portion of the Unknown Regions and have a strong military with the inviolate rule that no preemptive strikes be taken. Their language, used fairly commonly in the Unknown Regions and their borders, is once again named as Sy Bisti. Chiss eyesight is also better than human eyesight, even getting close to seeing the infrared spectrum.

All of that has moved from old Expanded Universe to the new Star Wars canon pretty much intact. Slightly new is the idea that the Chiss have reached the level of urban legend/myth among the people who live near their area of the galaxy. One of the main characters of Thrawn is Eli Vanto, a young Imperial officer who was born in Wild Space, which borders the Unknown Regions. As a result, he speaks Sy Bisti and knows of the prowess of the Chiss from the local myths. However, just as before, the Chiss know far more about their neighbors than they do about the Chiss.

Additionally, the reason given for Thrawn leaving the Chiss is the same as his EU counterpart—he was exiled because he broke the “no preemptive strikes” rule. The opening chapter of Thrawn is almost identical to Zahn’s 1995 short story “Mist Encounter.” That means that Major Wyan, Colonel Mosh Barris, Captain Voss Parck, and the ship Strikefast are all brought back in their original roles of introducing Thrawn to the Empire and the Emperor. (There are some subtle changes that make sense within the new canon, like using Clone Wars-era ships types, for example.)

Thrawn’s Motivation

In what is actually a very smart subversion of what EU fans were expecting—we all know Thrawn was exiled and why he was exiled—Thrawn alters its eponymous lead’s motivations slightly. As before, Thrawn wants security and safety and sees the Empire as a better way to fight dangers than the Republic was. He basically thinks the Republic was useless in a fight and, while the politics and corruption of the Empire frustrates him, their military might and control is useful to him.

But now Thrawn’s exile was a ruse. Thrawn was sent by the Chiss to gather information about the government next door. When the Emperor refused to have Thrawn as a counselor, he took a job in the Imperial Navy in order to further his goal. The position helps him keep the Empire strong, but also always allows him to do what he thinks is best for the Chiss.

As he did in the old EU, Thrawn recruits humans to his cause and sends them back out to Chiss space. In this case, Eli Vanto is eventually sent by Thrawn to the Chiss. It’s both a way of exchanging information and Thrawn’s way of making sure everyone is strong enough to fight whatever dangers lurk out in the Unknown Regions. Vanto is met by Chiss admiral Ar’alani, who was Thrawn’s superior and ally in the EU. We still don’t know anything specific about the threat, merely that there is evil somewhere out there and it is bad enough that Thrawn will do anything to stop it.

It’s worth remembering that the Aftermath novels have said that Palpatine is obsessed with finding out what’s lurking in the Unknown Regions and was putting a significant amount of Imperial power was sent out there. We also know that Thrawn shares his knowledge of the region with the Emperor—everything except the information about the Chiss. What everyone finds out there had fucking better not be the Yuuzhan Vong (as it was in the EU) or I will lose it. Most fans are assuming it’s where the Imperial remnant—who fled to the Unknown Regions after the Rebel Alliance kicks their asses and became the First Order—picked up Snoke.

Thrawn Connections

Demanding its own book, novella, short story, whatever is the news that Thrawn met General Anakin Skywalker during the Clone Wars. They worked together in some sort of engagement in the Thrugii System (a locale from the EU that is now presumably closer to Chiss space in the new canon than it was in the old) and Thrawn was able to deduce even then that Anakin was under thrall to Palpatine. Whether or not Thrawn knows that Vader is Anakin is left unclear, but it’s Thrawn, so I assume he totally knows.

Thrawn’s time training in the Imperial military puts him under Commandant Deenlark from the new canon novel Lost Stars. And he gets some troublemakers sent to Skystrike Academy, which is where Wedge and Hobbie defect from in Rebels.

Rebels established that Thrawn attained the rank of Grand Admiral after the Battle of Batton, where he led forces against a group of rebels. The rebels died, but so did a lot of civilians. Thrawn makes Batton the last move in a long chess match between Thrawn and a criminal-mastermind-turned-Rebel named the Nightswan. It struck many as odd that Thrawn’s career-making battle would have so many unnecessary casualties, so Thrawn makes clear that he tried to avoid them; it was a selfish action by future Governor Arihnda Pryce—often seen in Rebels—that caused the many, many deaths. Thrawn knows it, and Pryce knows he knows it, but Thrawn doesn’t have any proof. But he’s not happy about it.

Thrawn’s ally from early on is Colonel Wulf Yularen, whose Imperial Security Bureau position helps the unconnected alien out. Thrawn is fairly awful at politics—well, specifically the full-contact sport and nepotism party that is Coruscanti politics. He always wins, but he makes connected people look bad, and his promotions usually follow court martial proceedings.

Thrawn with Pryce and Kallus in Rebels

The Empire

Since the old EU got junked, Palpatine’s non-human attendants and other smaller things gave the impression that the new canon Empire might hate non-humans a little bit less. Thrawn throws that out the airlock. Instead, everyone give a big warm welcome to the old EU’s love of characterizing the Empire as anti-alien, classist, and very, very corrupt.

Thrawn reveals that even if Palpatine himself doesn’t care about aliens (Palpatine cares about himself and his power only), the rest of the Empire has a very clear bias. Thrawn’s rise to power is faced at every turn by people not happy to see a non-human advance. Thrawn gives what I would call a justification for the racism rather than a reason: the Clone Wars were bloody and awful and the Separatists (the faction that lost) were mostly non-humans. So everyone’s content to generally blame all non-humans for the war and the resulting devastation. That’s obviously illogical and is clearly a justification for bias, but it’s unfortunately plausible.

Thrawn pairs this with a bias in the Empire’s government for the connected and those from Core Worlds (like Coruscant) rather than people from more “primitive” Outer Rim (Tatooine) or Wild Space (where Eli Vanto is from). Turns out the Empire—gasp!—is very corrupt. Who you know is most important and most people are lining their pockets. Pryce’s rise to Governor of Lothal is detailed heavily in this book and she faces obstructions for the same lack of connections, and suffers from bias for being from an outlying world. Also mentioned as a little shout-out for Rebels watchers is a reference to Governor Azadi retiring “against his will” and an explanation of how Minister Tua got picked to act in Pryce’s stead (and why). Admiral Konstantine also gets a brief appearance prior to Pryce asking for Thrawn’s forces to replace his in Rebels.

We also are reminded that the Empire uses slave labor, Wookiee slaves especially. A ship full of Wookiee slaves is intercepted en route to where else, the Death Star. Thrawn, rightfully, thinks the Death Star is a hideous waste of time and resources. Unfortunately, it is not his Empire. It belongs to the melted man with the lust for power.

Zahn brought back some things you wanted. But not even close to everything that fans really wanted (Del Rey).

Minor Shout-Outs

Ch’hala Trees

This is a very minor bit, but early on in the book Emperor Palpatine takes Thrawn into a garden where “small trees with shimmering bark stand at the periphery like sentinels of privacy.” Longtime fans will remember that trees with color-changing bark were a favorite of Palpatine’s in the old EU. The Ch’hala trees were both pretty and also a giant spy network, recording and transmitting everything that happened in front of them. Zahn used them in his original books as an important source of information, and if this wasn’t a reference to them, I’ll eat my hat (Thrawn describing them as “sentinels of privacy” is what sealed it for me).

Sturm Dowels

In the very first pages of the book, there is an improvised explosive made with blaster packs with the “sturm dowels” pulled out. “Sturm” is a favorite name in Star Wars, popping up a fair amount. The first instance is Zahn naming one of Talon Karrde’s pet vornskrs “Sturm” in his first Star Wars novel, Heir to the Empire.

But an overloaded sturm dowel was used by Zahn in Specter of the Past and the short story “Mist Encounter.” (As mentioned above, the first chapter of Thrawn is basically just “Mist Encounter,” slightly retooled.) It involves Thrawn, alone on the world he has been exiled to, utterly destroying an Imperial landing party. His tactics are impressive enough to gain him entry into the Imperial Navy, but we’ll get back to that chapter in a bit.

Doonium

In the old EU, doonium was a metal used to make starships. In the new canon, it’s a metal that is worth a lot of money, and acquiring it and the mines that produce it drive the plot. It will shock no one to find out that large amounts of this metal are being bought by the Empire and sent to the location of a large, unnamed secret project. (*cough* the Death Star *cough*).

H’Sishi

I hate to burst anyone’s bubble, but Mara Jade, Talon Karrde, and even Gilad Pallaeon are missing from Thrawn. However, Thrawn does bring back H’Sishi and her people, the Togorians. (Think... large cats walking on their back legs with a culture based on honor and warriors. Yes, another one.)

Through a series of events in Specter of the Past, H’Sishi ended up working for Karrde. In Thrawn, she shows up as the owner of Yinchom Dojo, where Pryce trains—and which, unfortunately for H’Sishi, is used by others in an anti-Imperial plot. H’Sishi’s not involved with it, but she’s told to leave Coruscant quickly after it’s discovered.

Raider-Class Corvette

Welcome back to the canon! Please join your fellows over on this list.

Beckon Calls

Basically, a beckon call is a remote control for a spaceship and Zahn used the technology to good effect in Heir to the Empire in 1991. He brought the idea back for Thrawn, where the title character uses one, along with some Clone Wars-era droids, to really just fuck some shit up in the usual, over-planned, steps-ahead, badass way Thrawn traditionally does.

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