#fragment122
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johnotaku1977 · 2 months ago
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Fragment #122 – On ne vole pas une mère
Tu vois, elle a pris un Lexomil, ou un de ces trucs pour calmer les battements du cœur, parce que le cœur battait trop fort, trop mal, à cause d’eux.
Eux.
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Le connard d’ex. Sa femme. L’autre. L’éducatrice. Tu parles.
Des salopards. Des mesquins.
Qui se servent de leur gamine comme d’un putain de drone espion.
Va fouiller dans les tiroirs de ta mère. Va voir si elle a volé. Va voir si elle ment. Va voir si elle respire encore.
Tu vois le niveau ? Tu vois la bassesse ? La vermine qui sort de la moquette dès que t’éteins la lumière ?
Ma compagne, C., elle a gardé leur baraque un mois. Un putain de mois.
Chiens, chats, ménage, fenêtres, plantes vertes. Pendant qu’eux, les moralisateurs en crocs bio, se baladaient en Nouvelle-Zélande.
Et elle, elle vole ?
Mais elle devrait leur voler leur sommeil, ouais. Leur foutre la honte au fond de la gorge.
Et comme si c’était pas assez, la belle-mère — la riche, la pétée de thunes, la bienpensante avinée — lui sort, entre deux verres de blanc :
“Je pourrais adopter ta fille. Ça m’arrangerait, moi. J’ai de quoi la nourrir, moi.”
Mais ferme ta gueule, connasse. C’est pas un chien errant. C’est sa fille, bordel.
Et toi, t’es pas une marraine la fée, t’es une fiente en talons.
Et toujours la même ritournelle : “elle exagère”, “elle est fragile”, “elle fout la merde”.
Mais la merde, c’est eux.
C’est leur venin qu’ils injectent dans les veines de cette gosse.
Ils salissent, ils empoisonnent, ils détraquent.
Et C., elle a voulu bien faire. Elle a voulu maintenir le lien. Elle a laissé passer.
Pour que sa fille ait un père. Pour que l’histoire ne s’écrive pas trop salement.
Mais tu donnes ta main, ils te bouffent le cœur.
Alors maintenant, on change de disque.
Fini de discuter. Fini d’arrondir les angles.
On sort les papiers.
On sort la loi. Le jaffe. Le juge.
Parce que contre les abrutis, faut des scellés, pas des suppliques.
Faut leur serrer le portefeuille.
C’est leur seul dieu.
Le mec bosse en médico-social, délégué du personnel, soi-disant proche des humains.
La meuf éducatrice, version pamphlet humanitaire.
Mais dès qu’il s’agit de leur propre merde, c’est zéro empathie. Zéro conscience. Zéro honte.
Et pendant ce temps, une gamine voit un psy.
Une gamine pleure, doute, se fait triturer l’âme par des adultes tarés.
Et sa mère — ma meuf — elle serre les dents, elle serre les poings.
Mais maintenant, elle va agir.
Et moi avec.
Parce que pas cette fille. Non. Pas elle.
Parce qu’une môme, ça s’abîme vite.
Parce qu’une môme, ça crève en silence, pendant que les adultes jouent à leurs guerres d’égos.
Alors on va les crever. Légalement. Froidement. L’un après l’autre.
On va reprendre la garde. On va foutre des limites.
On va rétablir l’ordre des choses.
Et j’te le dis :
Quand t’as la loi, l’amour, et la rage — t’es imbattable.
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