#junkpage
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florekunst · 2 years ago
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Junkpage / décembre 2023
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the-lo-renzo · 1 year ago
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mon empreinte numérique... https://journaljunkpage.tumblr.com/post/68983191124/tout-simplement
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natalia-bazilenco · 6 months ago
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Midjourney Prompt for Citrus Christmas Junk Journal Pages PDF Guide +12 prompts + 12 images 5x7
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#prompt #junkjournal #junkpapers #junkpages #ai #promptis #myprompthaven
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lagiorgiet · 4 years ago
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✨Here a little strip I did for the French Magazine Junk Page of December! ✨🎄⁠ ⁠ When I did this comics back in October life seemed to be back to "normal" with a lot of public events, invitations to openings, dinners, movies premières... ⁠ After years of being at home all the time, suddenly the agenda got fully booked as it was back in 2019. ⁠ ⁠ I thought that I would met this moment with relief and happiness, and in a way I felt this way, but I got overwhelmed very fast instead! I experience anxiety on talking with people, especially new ones, and I don’t feel the need to go out, actually I would rather stay all day at home if I could choose... And if I go out, at midnight I already feel soooo tired that I have to go to sleep immediately. Anyway, things are changing very fast here in France and restrictions (or cancellation of public events) are coming back again, so also the fact we can't be sure of anything it's playing a major role on dealing with uncertainty, in a personal and economic way and our anxiety feelings seems amplified... 🕳️⁠ ⁠ I know this seems the usual "Instagram cliché question", but this is for real... Are you experiencing the same thing? How you're dealing with it? ⁠Because I'm no more able to see an exit door over there. ⁠ ⁠ Anyway, too much talk as always. Thank to Nicolas Trespallé for giving me "carte blanche" for this comics! ☺️⁠ ⁠ #leavemealone #burnout #socialanxiety #anxieté #ansia #stayathome #uncertainty #drawing #comics #bandedessinée #dessin #illustration #strip #bordeaux #giorgiamarras #junkpage (presso Angoulême, France) https://www.instagram.com/p/CXLlGrdM4T_/?utm_medium=tumblr
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journaljunkpage · 7 years ago
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Supplément CAMPUS 2018
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bookwhats-blog · 8 years ago
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Junkspiritum
Une mission : révéler le Genius loci de notre territoire. Une méthode : révéler le local mais au delà le global et l’universel par une approche transdisciplinaire faisant dialoguer les cultures. Ces textes mis bout à bout révèlent aussi une relation de confiance...
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disparate-gallery · 6 years ago
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On parle du 1% artistique, de fanzine et du Zinefest dans le dernier Junkpage ! MERCI à Arnaud d'Armagnac et Junkpage pour ce bel article ! Le Zinefest #6 arrive à grand pas ! LOVE & ZINE
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jm-bernard · 5 years ago
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dumbhill-presse · 8 years ago
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Octobre 2017 - Junkpage
Atelier Bô - OVNI au CAPC musée d’art contemporain
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opline · 8 years ago
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Junkpage on l aime et MERCI à Jack Lang d avoir créé la Fête de la Musique moment de joie de musique et de partage #oplineprize #numerique #musique #art
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florekunst · 3 years ago
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Junkpage
Article dans le journal culturel Junkpage ! On y parle de mon exposition à la chapelle des Dames Blanches, de mes sales manies depuis l'enfance, d'attirance et de répulsion:
https://www.junkpage.fr/gymnastique/?fbclid=IwAR35e4VXb9bWt_rc5NXlxBMqvbpMgf9E3iKKi8obAef0b5Q9oxQQXI9IpaI
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biensuratelier · 9 years ago
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article dans le magazine JUNKPAGE #35 du mois de juin 2016
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journaljunkpage · 7 years ago
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CRÈVE SALOPE !
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pSz / Les Variations - Llibre de droit pour JunkPage
Pavé pop français, La Chienlit se lit.
« Crève salope, ta vie vaut pas 100 balles, crève salope, t’accouches d’un cadavre... » attendra Métal U et la fin seventies majuscule. Car dans la phRance 68, psyché & pop sont muselés par la variété-à-talocher. Les préfets interdisent les fest’ et jusqu’en 1976, rock français égale génération éradikkkée par industrie, potentats, médias. Voir alors durer son band plus d’un an relève de l’exploit. Pourtant, BB boom & subcultures, de young rebels s’ennuient sec. Derrière la révolution des moeurs, nulle idéologie si ce n’était ce Dites-le avec des fleurs de pavot. La contre-cul répondra à l’inadaptation, volontaire ou forcée. Les Hamsters publient Flower Power, Manset Animal on est mal. Dixit Jerry Rubin : « la musique, support & vecteur des courants subversifs qui secouent le monde ». D’où free jazz, free press & contrevérité... free pop au peuple. « Notre souci premier, c’était jouer, gagner sa vie sur la route à défaut de vivre avec les enregistrements… »
Et pour l’alimentaire, accompagner les variéteux qui jouent en play-back (les groupes en direct). Tandis qu’un bon gig de Red Noise se termine toujours par l’intervention des flics. Sur disques, personne n’allie pop & textes engagés. Les festivals début 70 pâtissent de milliers d’entrées forcées sans payer. Les Variations visent la province : trop de criticailleries à Paris. Higelin a 30 balais : « Je pensais dégommer la vieille société, que l’imagination allait prendre le pouvoir... une illusion. Mais bien d’avoir un rêve. »
Comparé à la taille du marché, Pink Floyd vend plus ici qu’outre-Manche, malgré la répression contre « le monde de la drogue ». Gainsbourg/Vannier bifurquent vers la BO de film. L’industrie souscrit à la pop 71 qui entre au hit-parade, si c’est d’abord en 45 tours de minet édulcoré. En échange, l’artiste a la liberté d’un album... qui ne vendra pas. En 73, salles, orga & diffusion ne suivent pas plus. À Reading, toutefois, Magma marque l’international. « On a créé ce public et les circuits parallèles », dixit Vander, « 600 kilomètres pour 40 personnes, ça nous coûtait toujours du fric ». Au Bonheur des Dames rétro-glam en pleine émancipation du temps, Hell’s & Front homo les suivent. Les Variations s’exilent aux States. Côté comédie musicale, on retient les railleries senties de Jean “tout le monde il est beau” Yanne. Pinhas opte pour l’autoprod’. En 45 tours gratuit, Heldon soutient la Bande à Baader. Mahogany Brain 76 annoncerait la no wave.
La première moitié 70s voit sombrer l’engagement de Mai et l’utopie, tout en favorisant féminisme & élans libertaires. Mais laisse les bands exsangues. Nico joue à la cathédrale de Reims et au fest’ d’Orange 75 ainsi que Cale, Pretty Things, Lou Reed. Le Mont-de-Mars’ punk festival déchirera tout l’an suivant. Reste l’électrification so Frenchy Rive gauche, qui favorise les carrières solo... plus faciles pour les maisons de disques. Alertez les BBH75... ou la recette du vieux Léo : « aller trouver un groupe et l’infuser dans SA musique ».
LA CHIENLIT, le rock français et Mai 68 : histoire d’un rendez-vous manqué, Marc Alvarado, Éditions du Layeur
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journaljunkpage · 6 years ago
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FEU SACRÉ
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Marc A. BERTIN / © Julie Bruhier
CENT33 
Nouveau venu en ville, l’établissement de Fabien Beaufour entend déjouer les catégories et imposer non seulement une gastronomie raffinée mais aussi le principe du partage.
Parfois, les évidences ne frappent pas aux yeux. Pourtant, le CENT33 se situe bien au numéro 133 de la rue du Jardin public, à l’angle du cours de la Martinique. Ici, dans ce bout de quartier, qui n’est presque plus les Chartrons, se tenait un laboratoire de prothèse dentaire. Et de bonnes ratiches, c’est mieux pour manger.
Alors, drôle de choix ? Pas vraiment – un coin de rue étant toujours un emplacement de choix – tant cette ouverture complète l’offre présente (Le Mirabelle (1), Le Bistrot du Docteur Grégoire). En outre, inutile de revenir sur la débilité du marché immobilier bordelais. Bref.
Avec sa généreuse vitrine, dévoilant 40 couverts, le béton clair du sol, le mur en bois, l’acier corten, la pierre de taille (amoureusement rénovée par le couple) et un mobilier d’inspiration scandinave osant les nuances saumon et bleu de Prusse, ce restaurant se montre élégant sans sophistication superflue, offrant un compromis bienvenu des matières et de son agencement.
Voilà bien un point crucial. Une table de 8 (la table d’hôtes), une table de 6 (la table du Chef) et des tables de 2 ou 4. Objectif ? Adapter au pays de Vatel, les notions anglo-saxonnes de sharing concept et de casual fine dining.
On devine déjà la circonspection, certes légitime tant le vocable gastronomique contemporain flirte avec snobisme et amphigouri comme justement souligné par l’inflexible Joël Raffier (2). Pour la faire courte : en finir avec l’assommante trinité « entrée-plat-dessert » afin que le client se sente libre. De choisir, de picorer, de piocher dans l’assiette du voisin, de savourer 133 fois le même plat, d’être un gourmand décomplexé.
Le mérite en revient à Fabien Beaufour, qui, nonobstant un CV et des adresses qui tabassent, mûrissait depuis 5 ans la chose. « Plutôt que venir pour le chef ou le prestige de l’établissement, envisager enfin le restaurant avec son commensal. » Et dans l’assiette – made in England sur mesure –, le trentenaire grenoblois n’est pas là pour trier les lentilles. Thuriféraire du robotayaki – traditionnel foyer alimenté au bois des pêcheurs du nord du Japon –, il saisit tout à merveille : poissons, viandes, légumes, ananas… Entre fumée et fumet, les aliments sont naturellement transcendés. Carottes fumées, beurre d’orange et gingembre (6 €) ; céleri à la truffe rôti, sabayon de chèvre doux (10 €) ; maquereau, maïs crémeux à la verveine et au citron (12 €) ; poitrine de porc au café, coing rôti et moutarde (14 €). Honnêtement, on est au-delà des saveurs connues ou attendues pour mieux tutoyer l’inédit.
Le poulpe en salade tiède, avocat et sauce orientale (11 €) laisse bouche bée (enfin, après avoir dégluti, un peu de tenue, nom de Dieu !). Quant au parfait de foie gras aux agrumes et fenouil (12 €), il constitue une expérience tellement radicale que l’on se demande encore comment on a pu vivre sans déguster une telle merveille… Et que dire du cheesecake, sorbet citronné au yaourt (7 €), la plus belle branlée pâtissière de longue date.
On pourrait aussi causer de Georgette – l’ustensile se substituant aux doigts –, des amuse-bouche pulvérisant l’idée d’apéritif, de la carte des vins qui va voir ailleurs si le tannin est plus vert et aligne du Billecart-Salmon, des pains de la maison Boileau, des fromages de la Fromagerie de Pierre… Mâtin ! Quelle splendeur.
1. JUNKPAGE #58 2. JUNKPAGE #64
CENT33 133, rue du Jardin public, 33000 Bordeaux Du mardi au samedi, de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h 30. Réservations : 05 56 15 90 40. www.cent33.com
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journaljunkpage · 6 years ago
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TOURNÉE DES SMAC
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Par Guillaume Gwardeath, avec les éclaircissements de Julie Charron, chargée de communication, et de Théo Richard, programmateur artistique et régisseur. / Praetorians au Camji © Guillaume Guérin
CAMJI 
Label attribué par le ministère de la culture, le sigle SMAC signifie « scène de musiques actuelles ». Diverses dans leur forme, les SMAC ont pour mission de diffuser les musiques actuelles dans leur acception la plus large, en mettant l’accent sur les artistes en développement. Chacune sur son territoire, elles assurent en outre des missions de soutien à la création et d’accompagnement des musiciens, amateurs et professionnels. Quatorze SMAC sont répertoriées en Nouvelle‑Aquitaine. Nous les visitons une à une, en commençant par Le Camji, « amplificateur de musiques actuelles » de la ville de Niort, chef‑lieu du département des Deux-Sèvres.
NIORT • LE CAMJI
Le Camji est né à la fin des années 1990, d’une volonté municipale. Il existait à Niort des studios de répétition, mais pas de lieu dédié aux concerts, qui se faisaient alors dans des centres socio-culturels. La ville met en oeuvre les moyens humains et financiers nécessaires et installe le nouvel équipement dans les locaux de l’ancienne école primaire Michelet. Le premier concert y a lieu le 1er décembre 2000 avec le groupe Maximum Kouette. Rue de l’Ancien Musée, impossible de ne pas remarquer la grande enseigne aux airs steampunk qui indique Le Camji : un zeppelin équipé de boomers dont les câbles de la nacelle sont autant de jacks. Un logo en forme de dirigeable pour signifier sans doute que l’on peut embarquer, s’élever et voyager grâce à la musique.
LE NOM
Comme on peut le deviner, Camji fut d’abord un sigle ; en l’occurrence pour signifier « centre d’action municipal jeunesse information ». Le projet a perdu son aspect purement socio-culturel mais le nom était implanté dans les têtes, aussi a-t‑il été conservé. Le Camji s’écrit avec des majuscules : « On dit Le Camji comme on dirait Julie pour me désigner », s’amuse Julie Charron, la chargée de com’ du lieu. Le J de jeunesse a de toute façon perdu sa raison d’être : les 25-40 ans représentent le coeur des spectateurs, avec des adhérents dans la tranche d’âge 55-65 ans, à la faveur de l’éclectisme des propositions de la structure.
LES ÉQUIPEMENTS
L’espace de diffusion, équipé d’une régie vidéo, a une capacité de 300 spectateurs debout. Souterrain, il est directement relié par un ascenseur aux bureaux de l’étage du Pavillon Grappelli voisin. Dans les airs, c’est l’emblématique enseigne de dirigeable qui relie les deux bâtiments. Le Camji gère en outre deux studios de répétition situés dans le quartier Saint-Florent et un studio d’enregistrement et de pré-production dans le centre Du Guesclin.
La structure emploie sept salariés. Régi par la loi 1901, Le Camji connaît une vie associative réelle, avec un conseil administratif et un bureau investis et des commissions thématiques très actives.
LES MISSIONS
Le Camji met en pratique un projet artistique organisé autour de trois axes : la diffusion, la sensibilisation et la structuration. La saison des concerts s’étend de septembre à juin. Quelques-uns de ces concerts se font en coopération avec le Moulin du Roc, la scène nationale voisine, dans l’un ou l’autre des lieux, selon la jauge la plus adaptée, comme la doublette Gaël Faye / Eddy De Pretto au printemps dernier. L’été est mis à profit pour accueillir en résidence deux à trois groupes de la région, qui se produisent en première partie lors du festival Les Jeudis Niortais, en bord de Sèvre, en partenariat avec la Ville. Globalement, Le Camji assure un accompagnement des groupes locaux en voie d’émergence. Dans le cadre du Projet Hors Beat, Le Camji collabore activement avec les associations Diff Art à Parthenay et Émeraude à Bressuire, dans un but de maillage territorial, d’union des forces et, concrètement, de coproduction de concerts, de parcours pédagogiques et de créations originales, notamment en direction du jeune public. Le Camji est en outre initiateur du festival Rise & Fall, dédié aux « musiques énervées », au mois de novembre [lire Junkpage#61, NDA].
LA FRÉQUENTATION
Dans une logique de découverte et de proximité avec les artistes plutôt que de culture du score, Le Camji se satisfait de chiffres de fréquentation qui se maintiennent ; essentiellement un public en provenance de l’agglomération niortaise. En application du projet d’encouragement de la mobilité des publics, une navette en bus dessert Bressuire et Parthenay pour un prix modique.
MULTIMÉDIA
Le Camji fut labellisé Espace Culture Multimédia dès sa création. Il a conservé cette spécificité technologique au gré de son évolution : il héberge sa web TV, accueille des plateaux avec des radios locales et complète ses modules en diffusant certains concerts en direct en streaming sur internet.
TÉMOIGNAGE
« Je crois avoir à peu près tout fait avec eux : du travail plateau en résidence, un concert en prison, un atelier à l’hôpital avec des adolescents atteints de dépression, un atelier d’écriture en anglais, le coaching d’une chorale… De manière générale, c’était vraiment un partenariat durant lequel on a voulu tenter plein de trucs. Ils sont un peu sur tous les fronts et étaient motivés par le fait qu’on expérimente des choses ensemble. Ça m’a parfois bien sorti de ma zone de confort. C’était autant flippant que super formateur. Ça en dit long sur le rôle que peut tenir une salle de concert sur un territoire et aussi le côté protéiforme de la fonction de musicien. Jouer devant une trentaine de détenus ou driver une chorale qui chante avec entrain une de tes compos, ça laisse des souvenirs assez fous quand même ! »
Vincent Jouffroy (I Am Stramgram)
RENDEZ-VOUS
Vendredi 1er février : Nuit Noire Electro avec Irene Dresel, Sara Zinger et Marion H.
Jeudi 7 février : Yarol (rock).
Jeudi 28 février : Dope D.O.D. + Bethsabee (hip-hop), à Diff’Art (Parthenay).
Du mardi 26 au samedi 30 mars : Festival Nouvelle(s) Scène(s) avec Rubin Steiner, Belako, La Fraîcheur, Magnetic Ensemble… (musiques électroniques).
Le Camji Salle de concert : 3, rue de l’Ancien Musée. Bureaux : 56, rue Saint-Jean - 79000 Niort 05 49 17 50 45 www.camji.com
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journaljunkpage · 6 years ago
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UNE TRAVERSÉE SENSIBLE
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Didier ARNAUDET / © Franck Talllon
FRANCK TALLON 
À la suite du succès de sa proposition l’an dernier, le musée des Beaux‑Arts invite le directeur artistique de JUNKPAGE à poursuivre son exploration de la collection en réactivant un système innovant de présentation, inscrit dans le jardin de la Mairie comme un trait d’union entre les entrées des deux ailes du musée.
Le dispositif est simple et efficace. Sur des bâches en PVC, accrochées à des structures appartenant à un principe d’échafaudage, sont imprimés recto verso des détails de tableaux choisis dans la collection du musée des Beaux-Arts. Une découpe au milieu de chaque bâche ouvre un passage. La succession de ces éléments suggère une sorte d’enfilade qui pousse à un mouvement de va-et-vient du regard et du corps. L’ensemble, uni dans sa pluralité de sollicitations, orchestré dans ses différences de résonances, incite à l’interrogation d’un visible convoqué dans ses évidences comme dans ses énigmes. Cette installation, Franck Tallon, graphiste et directeur artistique, l’a pensée comme une déambulation certes rêveuse, indéfinie mais aussi capable d’ouvrir à toute une poésie de la découverte, et ainsi d’assouvir un désir d’accéder à l’intérieur de la peinture, de percer les apparences, de saisir une profondeur sous la surface, de découvrir les coulisses, de soulever toutes sortes de voiles et de rideaux, de passer de l’autre côté de miroirs et d’écrans.
Dans la peinture, le détail est traditionnellement, jusqu’au tournant du xxe siècle, le lieu où se resserrent et se résument tous les effets du tableau. L’attention au détail porte ainsi au plus près de la démarche de l’artiste, des conditions techniques et des ressources intimes qui ont participé à la réalisation de l’oeuvre. Le détail souligne à la fois l’enjeu de représentation relevé par le peintre et l’action d’observation engagée par le regardeur. Dans son livre Le Détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture, Daniel Arasse explore le détail dans cet événement qui cristallise les actes de la création et de la perception, et montre son efficience à bousculer la relation au tableau parce qu’il entraîne le spectateur à se déplacer, s’approcher, au lieu de garder la bonne distance préétablie. Ce voisinage est manifestement trop audacieux face à cette règle qui impose de regarder la peinture à « distance raisonnable ». Ainsi sous le joug d’une telle obligation, la réception des oeuvres se prive de certaines qualités picturales et de subtils bonheurs esthétiques.
Pour Franck Tallon, choisir un détail et l’agrandir, c’est amener le visiteur au plus près de ce qui se donne à voir et supprimer ainsi la « distance raisonnable ». C’est encourager à se rapprocher de ce qui d’habitude se dérobe, à tirer sur cette pointe inattendue qui d’habitude se perd dans le tissu de la représentation. C’est aller vers une incitation singulière à qui d’habitude la vision d’ensemble n’offre aucune place.
L’installation « Détails 2 » s’organise autour de quatre séquences : les regards, les nuages, les sous-bois et les victuailles. Franck Tallon a sélectionné des oeuvres du xviie, xviiie et xixe susceptibles d’alimenter ces quatre séquences et cadré dans ses images les fragments nécessaires à l’élaboration de constellations sensorielles où chaque motif prend sens par la multiplicité des rencontres et des échanges. La ronde des visages trempés de secousses internes trouve sa diversité d’éclats, d’insistances, de vagabondages ou de secrets dans des portraits de Léon Joseph Florentin Bonnat, Paul François Quinsac, Jean Pascal Adolphe Papin ou Adolf Ulrik Wertmuller. Le caractère incertain et troublant des nuages vient des zones vaporeuses extraites des paysages de Jacob Adriaensz Bellevois, Allaert van Everdingen, Willem Gillisz Kool, Raymond Eugène Goethals ou Carle Vernet. La surenchère mystérieuse des sous-bois puise sa vigueur dans les effervescences champêtres d’Hippolyte Pradelles, Narcisse Virgile Díaz de la Peña, Salomon Rombouts, Alexander Keirincx ou André Jolivard. L’abondance rutilante des victuailles se compose à partir de natures mortes d’Alexander Coosemans, Jan van Kessel ou Virginie née Joannis Médard.
Franck Tallon convie ainsi à la traversée sensible d’une matière picturale venue de diverses sources qui possède à la fois la douceur d’une attention et le tranchant d’une affirmation. Du végétal à l’animal, du ciel à la terre, de la solidité à la fluidité, de la gravité à la légèreté, de la capture à l’envolée, des ordres et des registres distincts mais rassemblés dans une même ouverture sensible, s’appellent et se répondent, se croisent et s’aiguillonnent. C’est un déploiement de points de vue, de juxtapositions et de glissements qui associe dilatation et concentration, et laisse saisir tous ses aspects dans le déplacement par lequel tout tient ensemble. C’est une invitation à prendre le chemin du musée.
« Franck Tallon – Détails 2 », jusqu’au mercredi 31 juillet, musée des Beaux-Arts Jardin de la Mairie, Bordeaux. www.musba-bordeaux.fr
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