#juste atterrant
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I feel good 2018
#i feel good#benoit delepine#gustave kervern#juste atterrant#les 2 pochtrons#devraient faire un break de 20 ans#jean dujardin#1/10
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11. La disparition
Je ne vous le fait pas dire : je suis un bébé désespérant. Pourtant, même moi je comprends que la disparition, c’est un peu trop facile. C’est un jeu d’enfant. C’est cruel. J’habite dans des disparitions que les hommes décrètent d’un texto lapidaire – ça me rend folle parce que c’est intenable, moi quand j’aime c’est embarrassé, biscornu, inquiétant et précautionneux mais, malheur à moi, ça dure. (Et puis, j’ai un problème ou deux – je m’en rends compte maintenant, après un amoureux ou deux : je mets des années des nuits entières à m’inventer des bras, une langue pour vos yeux tendres, à m’arracher du vide, à tenter de me remplir pour avoir quelque chose à offrir mais je n’ai pas d’identité, je n’ai que des marécages, des vagues dans un verre d’eau, alors quand vous disparaissez si brutalement, ce n’est pas une crise sentimentale (ou alors seulement en surface), c’est une béance d’identité, c’est franchement dangereux, je suis dépendante, je n’existe qu’agrippée ; il faudrait inventer des mots et plus de poigne que moi pour correctement s’écrire : Parasite.) Parasite, en orbite, en lignes folles et graves, autour de rien, pas de cœur : les hommes ont disparu.
(Disparu : le garçon-citron-vert. J’ai oublié le son de sa voix. Je voudrais l’appeler depuis n’importe quel téléphone juste pour l’entendre décrocher. Je voudrais lui recopier une nouvelle lue il y a quelques semaines. Comme ça, sans mon nom, sans le voir : parce que je suis sûre qu’elle lui plairait. Je voudrais la recopier à la main pour qu’elle finisse entre les siennes – coudre les feuilles ensemble ajouter une belle couverture écrire son nom la date un cœur. J’oublie facilement qu’il ne veut plus entendre parler de moi. Je ne supporte plus les guitares. Je m’arrête rarement de tomber amoureuse du beau garçon en bas des marches du café. Je m’en veux un an et demi après de l’avoir englué chez moi, de n’avoir que son nom à la bouche et ses joues sur mes pages (ses cheveux mon nuage, mes lignes, sa clavicule). J’ai horreur de cet amour qui ne me quitte plus, j’ai honte (immense) d’y avoir cru).
(Disparu : l’homme-en-forme-de-flamme. Je le fuis en fuyant toutes les rues qui ne sont pas piétonnes. Chaque fois qu’une voiture passe je vérifie qu’il ne la conduit pas. Je me contorsionne pour regarder au volant de toutes les petites voitures noires. Je m’énerve d’être aussi nulle en voitures, pour moi c’est toutes les mêmes, si je savais les identifier je n’en guetterais pas une sur deux, ce serait moins fatiguant. J’étais sans doute trop éblouie par le charme atterrant de l’homme qui claquait la portière pour y faire attention. (J’attendais l’homme avec l’automne, scotchée sur un banc, incapable même de me redresser tant j’avais mal au ventre, peur de lui, mais quand il est apparu-sorti de sa voiture tout le soleil d’un coup est allé dans ses cheveux ensuite il l’a mis dans ma gorge. Je suis sûre qu’il ne s’en souvient plus. Il a des bras immenses et des épaules de dieux morts il y a longtemps, j’aimais me cacher derrière, j’étais amoureuse dans son ombre, le sait-il, l’homme-soleil, l’homme-en-forme-de-flamme ? Il l’oublie – disparu – comment lui en vouloir ? Maintenant qu’il n’est plus là je me tords le cou pour regarder à la fenêtre de chaque voiture noire, il y a un nombre affolant de voitures noires, pas étonnant qu’à force de regarder j’ai les yeux qui pleurent.)
Disparus / toujours là. Qui me fait mal exactement quand il n’y a plus personne ? Ça ne peut pas être vous (vous étiez des amours). Qui me fait mal alors ? Même pas les pucerons dans ma tête : quand vous disparaissez moi aussi je disparais, je perds du poids, le sommeil, la voix ; je ne me souviens même plus de mon nom (des mois sans que personne ne le prononce). Je trouve vos disparitions follement irrespectueuses, assez contre-nature, mais je les honore de toutes mes forces : c’est moi la disparue, moi qui me ronge pour me taire, pour ne pas frapper à votre porte, pour cacher ce que je vous écris. Je vous écris encore, vous me manquez sans arrêt, je serais prête à n’importe quoi pour relever les yeux sur vous. J’ai encore des bouffées de tendresses, c’est ça, aussi, l’amour : tendresse, ce n’est pas quelque chose qui disparaît, même s’il peut changer – s’atténuer (mais vous n’étiez pas amoureux. Mais alors : gardez vos je t’aime?). Je vous aime peut-être même mieux sans être votre amoureuse, je vous aime délivrée de mes angoisses de ma graisse de moi-même – je vous aime pour vous, absolument, fraternellement – d’un amour mieux à ma mesure. Ils ont beau avoir disparu : les hommes que j’ai aimé peuvent tout me demander, ‘pardon’ ne serait pas de refus mais aussi de l’argent, de l’attention, tout mon temps, tout mon coeur, toute ma compassion et dieu sait que j’en ai des marées, avaler la moitié de la France, les défendre, les panser, les aider, les écouter, les écouter surtout, leur vie me manque tellement – je serai toujours là pour eux, et s’ils l’ignorent, pour une fois, je prie pour qu’ils le lisent.
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Coucou 😘 Si vous aussi avez installé une application type @yuka_app ou autre du meme genre sur votre téléphone ☎️ et que vous vous êtes baladés dans le rayon biscuits et gâteaux du supermarché , vous avez peut être comme moi frôlé la syncope 😱😱😱. Le nombre de biscuits ayant une note de 0/100 est effarant 😭😭. La plupart contient des additifs à éviter ! Et je ne vous parle pas de l’huile de palme, et du sirop de glucose fructose.😱😭 C’est juste atterrant, j’ai l’impression que c’est le pire rayon. Bref. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu agréger dans cet article quelques unes de mes #recettes qui pouvaient constituer un #goûter sucré sympa pour les enfants. Et ainsi vous savez ce qu’il y a dedans ! J’ai choisi des recettes faciles et rapides. Evidemment il va de soi qu’au goûter on peut consomme aussi des fruits 🍏🍌🍎 des yaourts, des compotes, du PAIN 🍞(comme quand j’étais petite avec des carrés de chocolat🍫), du granola maison, etc. Bref c est l'article du jour sur le blog, lien dans ma bio Bonne soirée 😘 #papillesetpupilles #faitmaison #goûterenfants #recettefacile #recettemaison #cuisinepourenfants #faitmaisoncuisine http://bit.ly/2Msll2Q
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Vous avez dit ''islamophobie'' ?
C'est sans arrêt que s'étalent (assurées de la bienveillance des gouvernants, de la Presse, d'une partie de l'administration judiciaire, des pouvoirs publics, et des maires ''rouges'' ou ''verts'', tous complices, tous coupables), des attaques contre la chrétienté et surtout contre sa composante catholique, comme le démontrent les chiffres, indiscutables, de l'augmentation des exactions commises par les militants de causes perverses, à effectifs confidentiels mais sur-relayées et sur-diffusées. (En 2019, derniers chiffres disponibles, 687 faits à caractère antisémite ont été dénombrés, et 1052 faits antichrétiens. Quant aux faits antimusulmans, leur nombre a été en 2019 de 154 faits, qui se décomposent en 63 actions et 91 menaces).
Le 31 août 2018, un sommet dans la ''provoc'' avait été atteint, qui était tellement révélateur qu'il est bon d'y revenir un instant : en plein sanctuaire de Lourdes, une “artiste” féministe s’est foutue à poil juste devant la grotte, un lieu sacré pour un milliard trois cent millions de catholiques. Aucun courage, dans cette acte, mais mépris de l'humanité et du soi-disant “vivre ensemble’' ? Quel est le message, à part un étalage de laideur vulgaire sans grand danger, dans la prétention de cette femme à croire que sa nudité serait une œuvre d'art… cette idiote ayant prétendu qu'elle ’'chantait un hymne à la vie’' ! La folie est bel et bien sortie des asiles !
Déborah de Robertis (c’est le nom de cette ’'œuvre d'art” auto-proclamée), a exhibé sa laideur (car elle est moche, en plus) dans un lieu de prière, révulsant les témoins et au delà... Cette vilaine créature a été jusqu’à poser un voile bleu sur ses cheveux et à joindre les mains, dans une parodie ratée de Celle par qui existe le miracle permanent de ces 6 millions de pèlerins du monde entier qui viennent chaque année. Allons plus loin : faut-il condamner les actes eux-mêmes, la lâcheté de ceux qui les commettent… ou le silence coupable de ceux qui regardent ça et détournent le regard ? Les trois sans doute, du point de vue de la morale, de la civilisation, de l'humanité et de son futur. Il n'empêche : quand les myopes sélectifs ouvriront les yeux, il sera trop tard… pour eux aussi ! L'impossible “vivre ensemble” qu'ils appellent stupidement de leurs vœux se fera sans eux. Et même, contre eux !
Il faut se demander ce qui motive une telle haine ? Et aussi : pourquoi est-ce dans des enceintes catholiques qu'ont lieu ces provocations-profanations bêtes et méchantes ? Car je n'ai pas souvenance qu'une seule des “Femen” (qui sont jolies, elles. Autant que leur âme doit être laide) ou de leurs imitatrices ait été se donner en spectacle dans une mosquée ou une synagogue. Savez-vous pourquoi ? Parce qu'elles auraient reçu sur-le-champ de la ‘’Justice’’ une punition à la hauteur de ce que mérite un tel acte. Mais nos tribunaux, qui sont impitoyables avec ceux qui critiquent des actes ou des lieux revendiqués par l'Islam, relaxent par système ceux qui profanent une église ou un cimetière soi-disant “chrétien”. Cherchez l'erreur…
Mais cela ne suffit pas, et il faut oser aller jusqu'au bout de la vérité : il n'y a pas que des malades psychologiques qui ''se paient'' la catholicité. Le ''gros du boulot'' est tout de même du fait de l'Islam. Il est mal vu de le dire ? Mais pourquoi ? A trembler devant notre ombre et devant leur nombre, nous accumulons les erreurs stratégiques au point que les connaisseurs de l’islam considèrent qu'un conflit est en passe de devenir inévitable. Ont-ils raison ? Il faut espérer que non, et le gouvernement (qui va courageusement dans le sens de l'évitement ''quoi qu'il en coûte''), affirme que grâce au génie du président Macron, la France va créer un ''islam de France'' : la République, qu'ils haïssent et ''conchient'' (pour parler comme Aragon) va mettre au pas les musulmans... qui exigent d’elle beaucoup plus que d’être protégés par ses soins de tout ‘’amalgame’’, réel, imaginaire ou systémique...
Hélas, la mise en place de ce ''machin'' stupéfie et atterre les spécialistes. Macron a choisi comme opérateur ''Musulmans de France'', groupuscule minoritaire chez les ''croyants'' qui n'est qu'un avatar de l’ex-UOIF, cette Union des Organisations Islamiques de France, dont les liens avec le groupe terroriste et salafiste Frères Musulmans était de notoriété publique. Et Musulmans de France est affilié à l’Union des Organisations Islamistes d’Europe, UOIE, dont le chef, Youssef al Qadahari, réfugié au Qatar, est recherché par Interpol comme activiste-terrorise-islamiste...
L’essor de l’islam depuis 30 ans constitue, au regard de l’équilibre des pouvoirs, une évolution extrêmement menaçante. Cela suffit-il à expliquer (à défaut de les excuser), les réactions maladroites et dangereuses de la France ? Car c'est un constat : à chaque provocation d’origine islamiste, la France n’a que des réactions injustifiables, et on est en droit de trembler en se demandant ce qui pourrait arriver si surgissait un ennemi mieux organisé, plus structuré, et mieux armé. Il est étrange que ce soit d'Ibn Khaldoun, le plus grand penseur et philosophe musulman, que viennent le diagnostic et la réponse : ''Quand une nation est victime d’une défaite psychologique, cela marque le début de sa fin''... Réfléchissons : nous avons effectivement rendu les armes devant les exigences politiques et quotidiennes arabes. Or, écrit encore Ibn Khaldoun : ''Tout pays conquis par les arabes est bientôt ruiné. Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population’’ (in ''Muqqadima'' --les Prolégomènes). Plus personne, de nos jours, n'oserait écrire de telles choses...
Et si nous avons besoin de confirmation, regardons vers le Kosovo qui nous montre que, à l'exception d'une guerre nucléaire, le plus grand danger que court notre pays est d’être saigné à blanc par le terrorisme islamique qui prendrait le pouvoir en France... sans que l’Europe ou l’OTAN interviennent, eux qui ont donné aux musulmans ‘’le cœur de la Serbie’’, le Kosovo, sous le faux prétexte qu'ils y étaient devenus majoritaires... pour la même raison qui les rendra majoritaires en France d’ici peu : parce que pendant des années ils avaient migré au Kosovo dans le silence du gouvernement serbe, et qu'ils avaient fait des enfants en plus grand nombre que les Serbes. Eh ! bien, si un tel événement arrivait, la communauté occidentale, l'Europe et l'Otan diraient à tous les musulmans d’Europe qu'ils sont ''chez eux'' en France, et qu'ils peuvent, comme au Kosovo, détruire les cathédrales et imposer leur charia'a aux ''sous-chiens'', pour parler de nous dans leurs termes.
Ils seraient officiellement huit millions en France (donc, en réalité... le double ?), majoritairement arabophones et sunnites, qui tentent pour beaucoup (''Pas d'amalgame !'') d’imposer dans tous les domaines, par une pression sociale (et juridique) au quotidien et un harcèlement permanent des forces de l'ordre, des normes islamiques strictes : alimentation, habillement, ''respect'' des zones déjà islamisées, ramadan, et même l’histoire, devenue par leurs soins un gigantesque bobard sans lien avec ''ce qui s'est passé''. Mais les Arabes conçoivent l'histoire et les relations internationales comme une simple application des principes politiques, sociaux et religieux contenus dans le Coran. Par exemple, ils exigent --c’est le terme-- la construction de mosquées chez nous (ce qui est compréhensible), tout en refusant la construction d'églises dans leurs pays (ce qui ne l'est pas du tout).
''Quand un pays commet, par idéologie, des erreurs stratégiques à répétition, il se piège lui-même'', dit le président chinois Xi Jinping. C’est ce que fait, par ignorance plus ou moins volontaire, la France avec l’islam qu’elle traite en se référant à une idéologie des Droits de l’Homme (qu’il déteste) érigée en religion. Nos dirigeants seront-ils capables de voir un jour la vérité en face ? Il est permis d’en douter, au vu du faible niveau intellectuel et du manque de caractère des députés LREM et de leurs dirigeants, de leur idéologie bobo-gaucho marquée, et de la lâcheté de la presse décadente qui tourne le dos au peuple... qui lui s’est réveillé, voit bien que la France est au bord du gouffre mais ne voit pas de quelle autre issue il dispose.
H-Cl.
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Ma vie au temps du coronavirus
02/04/2020
Aucune nouvelle de R. L aujourd’hui. L’hôpital a changé les règles devant l’ampleur de la crise : les référents ne peuvent plus appeler pour avoir des nouvelles mais le soir, le médecin les appelle. Je les trouverai donc à mon réveil demain matin. Espérons qu’elles soient bonnes.
Mon amie A. K de Paris a eu finalement une crise d’angoisse. Ce matin elle allait mieux. C’est sûr que cette pandémie peut en plus créer des phénomènes d’angoisse qu’on arrive pas toujours à maitriser.
Aujourd’hui mon ami P. à Athènes se faisait enlever ses dernières agrafes. Conséquence du coronavirus, il ne peut avoir le service de kinésithérapeute pour l’aider à récupérer après son opération.
Un autre ami P. à Sint Niklaas en Belgique, est confiné dans une chambre à l’hôpital après une thrombose plus anévrisme etc Sa famille ne peut lui rendre visite pour éviter tout risque de contamination avec le coronavirus.
La télévision montre l’exode des travailleurs migrants en Inde, qui ayant perdu leur emploi avec le confinement, partent à pied avec leurs petites possessions terrestres en direction de leurs villages d’origine, où ils risquent d’être rejetés car potentiellement touchés par le virus.
Juste pour monter l’impact de ce virus sur tout le monde même quand on est pas contaminé.
Les nouvelles à la télévision: après le couplet incontournable sur les activités journalières du petit timonier, on passe en boucle le développement de la pandémie un peu partout dans le monde, de façon que les citoyens du pays puissent sentir tous les bienfaits du socialisme aux caractéristiques chinoises qui les a sorti si vite des affres du coronavirus. On insiste particulièrement sur les difficultés de “l’ami” américain. Il faut dire que Trump prête si facilement le flanc à la critique. Pauvres amis américains avec cet histrion blond maquillé comme une vieille mère maquerelle comme président. Je ne pense pas que les écrivains de politique fiction aient jamais imaginé un scénario aussi pathétique. J’ai regardé ses dernières conférences de presse, totalement hallucinantes. Ce n’est plus de la télé-réalité, c’est de la télé-surréaliste. A côté de lui, le sphinx Pence au visage totalement inexpressif, un officier supérieur potiche et le Dr. Fauci qu’on sent bouillir. En face les journalistes qui se font insulter à tour de rôle. Et sa popularité continue à monter. Le décervelage auquel les gens ont été soumis depuis des décennies de jeux télévisés et autres émissions débiles, plus les fausses nouvelles sur les réseaux sociaux, donne ce résultat absolument atterrant. Mais où va-t-on? Réveillez vous, l’humanité est dans un train fou, qui fonce allègrement vers le gouffre.
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ANYWAY FUCKING DUMB SOMEBITCHES THATS WHY I WAS FUSSING ATTERRANCE KINNARD FUCKNG DUMMIES HE JUST TOLD YAW UPSIDE YOUR HEAD AND KARRA THATS WHAT THE FUCK YOU GET FOR DOING SHIT TO TRINA AD CHRISTA POLK IN 2009 BITCH CAUSE EVEN YOUR RIGHT MIND AINT RIGHT YOU DAMN STUPID SO WHERE THIS SHIT CIME FROM DEANNA THOMAS AND AINT SANDY YAW CAN ASK ALL FISERV
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Quelques extraits d’ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte
- Il Il reste à la maison avec nous ?
- Oui. Pour le moment, c’est la meilleure solution.
Nous lui ont prescrit des médicaments, veillez à ce qu’ils prennent. Notre prochain rendez-vous a date fixée, dans un mois, n’est-ce pas ? Ou plutôt vers le début novembre ?
Il vérifia. C'était bien au début novembre. Viviane Rochas hocha doucement la tête, puis elle lissa des plis de son tee-shirt et de sa jupe. Effectivement, remarqua le psychiatre, il y avait bien des bourrelets.
Elle prit une profonde inspiration avant de laisser éclater sa colère. Debard encaissa avec placidité. Il connaissait la chanson par coeur. Les psys qui ne comprenez rien à rien, Qui se contrefoutaient et de la détresse des familles, qui se gobergeaient à ressasser leurs discours abscons.
- Vous savez, finit-elle par lancer à la fin de sa tirade, vous feriez mieux de vous méfier. J’ai adhéré à l'UNAFAM.
- Ils recensent tous les cas de négligence thérapeutique les ce qu’ils rapportent est tout simplement atterrant.
- Libre à vous de chercher conseil là où bon vous semble, Mme Rochas, mais laissez-moi vous dire que, dans le cas de votre fils, encore une fois, il ne s’agit que d’une question de patience. Et d'autre part...
- D’autre part ?
- Pour ce qui vous concerne, est-ce que vous consulter ? Il me semble évident que vous avez besoin d’un soutien. Si vous acceptiez, si vous admettiez la nécessité d’une telle démarche, je pourrais, le cas échéant, vous aiguiller vers un confrère.
Viviane Rochasse recroquevilla sur sa chaise, sidérée.
- Ah oui ? Qu’est-ce que vous insinuez. Que c'est moi qui suis folle, c'est ça ? articula Viviane, le souffle court.
- Ai-je dit cela ? protesta Debard d’un ton assez détaché.
- Mon fils se déguise en vampire, il a décapitéson chien et son chat, il est obsédé par les carotides, les jugulaires, il fouille les poubelles à la recherche de mes Tampax, oui, monsieur, parfaitement, enfin bref, j'en passe, et c’est moi qui suis folle ?
Elle bondit soudain de son siège, toutes griffes dehors.
- Reprenez-vous, madame Rochas, la colère est mauvaise conseillère !
- Ah oui ? Vous avez fait 10 ans d'études pour me débiter des banalités pareilles ? Je peux vous en citer des tas d'autres. « Pierre qui roule n’amasse pas mousse “, « le cordonnier est toujours le plus mal chaussé. Vous vous foutez de moi ?
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Ce n’était qu’avec une extrême réticence que Wahid avait confié les explosifs à Slimane. Une bonne recrue qu’il convenait de manier avec prudence. Un chien fou qui ne demandait qu’à s’assagir et son séjour derrière les barreaux l’y avait déjà grandement aidé. Les matons racistes avaient appliqué leur pédagogie habituelle, humiliations répétées, fouilles au corps avec un doigt enfoncé dans l’anus et séjours au mitard. Des précieux auxiliaires, on ne les remercierait jamais assez.
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La preuve, il était parvenu à établir une complicité immédiate avec Mlle Doblisnky, dès les premières minutes de cours. Un simple échange de regards, un sourire partagé, il n’en fallait pas plus. Moussa ne l’avait pas oublié. La prof, c’était vrai, elle était super bonne, et Moussa se la serait bien faite. Il lui aurait bien astiqué la teuche pareil que la salope Diorobo, mais il aurait surtout bien voulu que Mlle Doblisnky le regarde comme elle avait regardé Lakdar. Rien qu’une fois. Avec bienveillance et tendresse.
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- Le psychiatre se trouve parfois dabs des situations où il n’y a pas de passage à l’acte et où l’état mental clinique de la personne ne permet pas d’évaluer avec suffisamment de certitude sa dangerosité éventuelle asséna-t-il. C’est tout le nœud du problème : si l’on est trop sécuritaire, on réalise des internements abusifs ; si l’on est trop libéral, on ne prévient pas la dangerosité, je l’admets. Je rappellerai que la psychiatrie existe dans un but thérapeutique, et non pour faire régner l’ordre…
La séance dura près d’une demi-heure et à aucun moment il ne se trouva déstabilisé.
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« Jeningrad », ainsi que l’avait rebaptisée son journal l’Etincelle depuis les raids sionistes menés en 2002, en riposte aux attentats kamikazes. Y compris au sein du petit groupe de militants qui animaient l’Alliance révolutionnaire communiste, pourtant insoupçonnables de toute indulgence à l’égard des « criminels aux ordres de Sharon », la formule avait fait l’objet d’un débat assez hargneux. Darbois avait quelque peu étudié l’Histoire, c’était après tout son métier. De la bataille de Stalingrad, il n’ignorait aucun détail. Un million de soldats soviétiques y étaient tombés. Dans ces conditions, comparer ce carnage sans équivalent avec les affrontements de Jenine – 50 morts côté palestinien, une vingtaine côté israélien – n’était-ce pas un peu indécent, eu égard à la mythologie qui faisait vibrer le groupe de l’ARC ? Certes oui. Mais la formule de propagande sonnait tellement clair qu’il eût été stupide de s’en priver. Slatingrad / Jeningrad ! L’occasion était trop belle. Une manchette en caractères gras à la une du journal. Darbois, récemment coopté au comité central du groupuscule, avait voté en ce sens.
Parmi bien de jeunes lecteurs de l’Etincelle, Stalingrad n’était toutefois qu’une station de métro parmi tant d’autres, comme Jaurès, Voltaire, Victor Hugo.. Ou encore Porte des Lilas.
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Dévoué à sa façon, fantassin obscur, méprisé, moqué, il souffrait, sans trouver les mots justes pour exprimer son désarroi, sinon ceux dictés par un racisme banal. Ancré dans la bêtise ordinaire. Et d’autant plus dévastateur.
La tâche était démesurée. Herculéenne. Pratiquer le grand écart entre un Moussa et un Bouchereau, ramener l’un à la raison, convaincre l’autre de ne pas céder à la haine, voilà qui n’était pas du militantisme de salon »
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