#pensée lambda
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sandradefoy · 2 days ago
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Nuit d'orage
Nuit de pluie
Nuit d'insomnie
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Dans quinze heures, à peu près, je passe mon dernier examen de l'année. Un examen oral. Un truc de rien du tout. Dix minutes pour répondre à une question sur mon travail écrit. Je maîtrise mon sujet. Et pourtant... Impossible de fermer l'oeil. Je suis sur le point, à bientôt trente-trois ans, d'obtenir mon premier diplôme d'études supérieures. Peu imaginent, peu comprennent le bouleversement. C'est "juste" un brevet de bibliothécaire. Puis il me reste une année à faire pour obtenir mon bâchelier de documentaliste, donc c'est fini mais pas vraiment, en fait. Peu comprennent mais moi je sais le chemin. Alors ce petit diplôme avant le gros, c'est déjà énorme.
Dans quinze heures, à peu près...
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thedenmdy · 1 year ago
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Accessibilité, design, codage… : par où commencer pour le (re)design de mon forum ? (1/2)
Bonjour, c'est mon premier post, et comme prévu, il est trop long pour rentrer en un seul message ! 😁
Je sors de ma cave pour contribuer à ma manière aux dernières conversations de la sphère au sujet des capacités des admin et créateur.rices lorsqu’il s’agit d’avoir la main sur l’interface et l'accessibilité de leurs forums rpg.
Disclaimer :
Ce n’est pas poussé très loin, c’est plutôt un vrac de questions et d’amorces de réflexion des premières étapes du UX design et du design thinking, qui font partie de mon travail au quotidien.
Outre les quelques ressources en fin de post, tout mon blabla ne propose évidemment pas de tutoriels pratiques sur des thèmes précis, principalement parce que les questions évoquées n’auront peut-être pas les mêmes réponses d’un forum ou d’un admin à l’autre.
C'est un processus de pensée qui guide un long travail, et ce que j'écris ici ne règlera aucun vrai problème par magie. Surtout, je n’ai pas la science infuse ni l'ambition d'écrire une bible ! Il est fort possible que ça ne vous parle pas du tout, que vous ne soyiez pas d'accord, ou que ce ne soit pas très clair. Mais si ça peut en aider quelques un.e.s à s’organiser pour se lancer dans des améliorations qui auront même juste un tout petit peu plus de sens pour l’expérience utilisateur, alors tant mieux ❤️
Attention : c’est long. Je sais. C’est un de mes plus gros problèmes… (j'angoisse déjà avant de poster, send help). Je ne prétend pas non plus incarner un parfait exemple de ce que je prêche (mon forum a aussi son lot de jolis problèmes ! - j'y reviendrai en fin de post).
Mais également, si il y a la moindre chose que vous jugez mal formulée ou pouvant prêter à confusion sur l’intention ou le sens, n’hésitez pas à me le faire remonter et je tâcherai de revoir ma rédaction ou de clarifier si nécessaire !
Constat Initial
Dans le monde des forums rpg, nous ne sommes pas tous.tes égaux.les en termes de connaissances et de maîtrise de ce que ça nous demande comme compétences. C’est normal - c’est un hobby, nous ne sommes pas tous.tes du métier, et croyez moi - même l’être, ça ne veut pas toujours dire grand chose… (je bosse au Japon. vous avez vu la tronche du site web lambda au Japon ?! bref, voilà .)
Pour ces mêmes raisons, on tombe tout naturellement facilement dans le vortex de la course aux dernières modes et des design principalement motivés par une simple recherche d’esthétique - pour son propre fun sans se prendre la tête avant tout, ce qui est très bien en soi et le droit de chacun.e, mais peut-être pas toujours adapté à une utilisation en communauté !
À constater les choses sur lesquelles on semble accorder le plus d’attention dans les conversations actuelles, et en tant que professionnelle irl, il y a une chose qui m’a frappée : à mon sens, on ne prend peut-être pas les choses dans le “bon” ordre. Attention, les guillemets sont là non pas pour dire que l’accessibilité n’est pas la priorité, au contraire, c’est l’objectif ultime ! - c’est la manière dont on essaie de régler le problème du manque d’accessibilité qui me semble parfois pas toujours très efficace.
Hier, c’était le fameux plug-in Userway, aujourd’hui, une taille de texte - demain, peut-être encore autre chose ! Tant mieux : ça met en lumière des petites actions qui contribuent à une amélioration collective. Mais si toutes ces initiatives sont évidemment importantes, uniquement se concentrer sur une action isolée sans réfléchir pourquoi on la fait, essentiellement, c’est un peu comme mettre un pansement sur une fracture ouverte.
Toutefois, et parce que rien n'est tout blanc ou tout noir, si tu n’as pas beaucoup de temps ni de ressources (ou d'envie) à investir dans un gros redesign qui n’est pas donné à tout le monde, tout ce blabla ne te sera pas très utile - auquel cas, en effet, se concentrer sur les actions tangibles simples et les “quick fix” mentionnés à de nombreuses reprises par mes collègues seront la meilleure option pour améliorer l’accessibilité de ton forum ! Ce ne sera peut-être pas vraiment profond, et ça n’apportera peut-être que des solutions temporaires, mais c’est déjà mieux que de ne rien faire du tout.
Pour celleux qui sont prêt.es ou ont envie de faire un plus ou moins gros ménage de printemps et de prendre le problème à la racine, je vous partage simplement quelques lignes de pensée de la manière dont, personnellement, je réfléchis à mes modifications, ou à la construction de tout produit d’un point de vue UX.
Commencer le processus de UX Design
L’UX Design est une approche user-centric qui doit s’appliquer à tous les produits et services interactifs et numériques. Son objectif est de concevoir une expérience utilisateur optimale en se basant sur les besoins de celui-ci.
Source : La Grande Ourse
Pour t’aider à prendre toute décision quant à comment réaménager ton forum, il est crucial de se mettre dans la peau de celleux qui l’utilisent au quotidien pour comprendre leurs besoins et leurs problèmes.
Ça implique tes membres, qui ont un certain angle de vision du forum, mais aussi toi, en tant que staff, qui peut aussi bénéficier de ces modifications pour te simplifier la vie par la même occasion. Toi aussi, tu es un.e utilisateur.rice !
Ces besoins te permettront ensuite d’extraire tes objectifs et de définir ce qui est vraiment important pour les atteindre, tout en établissant un ordre de priorité selon l’importance du problème.
Compatir : Qui ?
Pour qui est-ce que tu veux proposer ton forum ? Quelle est la cible principale de ces modifications, pour qui les fais-tu ?
C’est le U de UX : on design pour les Utilisateurs avant l’esthétique. Les réponses au “qui” sont sans doute assez faciles dans le monde des forums rpg : les membres en priorité, bien que le fun des staff soit aussi important dans le cadre d’un hobby. Mais les membres constituent néanmoins la majorité lambda des utilisateurs, et te permettent d’avoir des avis divers et moins biaisés par rapport à l’interface et l’utilisation “classique” de ton forum.
Pose leur des questions ! Prépare toi peut-être à des critiques plus ou moins délicates (on se sait), mais qui sont des critiques tout de même - de toutes manières, si tu lis ce texte, à ce stade, tu devrais être prêt.e à les entendre (ou du moins, la plupart d’entre elles - et à condition qu'elles arrivent au bon moment).
Tu recevras aussi peut-être des avis personnels, des avis divergents de la vaste majorité, ou des choses qui relèvent plus des goûts et des couleurs, mais c’est normal ! Tout retour, même un retour avec lequel tu n’es pas d’accord personnellement, vient forcément de quelque part. Si tu ne peux évidemment pas satisfaire absolument tout le monde, c’est parfois très intéressant de discuter pour essayer de comprendre d’où ces avis viennent.
Note tout ça sans essayer de rien justifier ou négocier, ce n’est pas le moment - ensuite, ce sera à toi de trier les retours utilisables et constructifs pour l’expérience de la communauté des opinions peut-être plus subjectives.
Compatir : Pourquoi ?
Quels sont tes objectifs ? Pourquoi remets-tu en question l’interface de ton forum ? Pourquoi est-ce que tes membres te font tel ou tel retour ? D’où viennent ces critiques ? Est-ce que tu les comprends ? Mais aussi, pourquoi ton forum est-il ce qu’il est actuellement ? Pourquoi as-tu fait les choix qui l'ont mené où il en est aujourd'hui ?
C'est un peu vaste, mais l'idée est de remettre en question les habitudes qu’on a intégrées depuis des années dans la communauté. On veut ici comprendre avant tout pourquoi (et pour qui) on cherche des solutions, plutôt que d'appliquer des principes généralistes sans vraiment savoir pourquoi on en a besoin.
La réponse au “pourquoi” semble évidente en surface - l’inclusion, of course, pour la question d’accessibilité, mais pas que. Se demander pourquoi à chaque étape te permet de faire le tri dans tes priorités d'abord et prendre confiance en ta démarche et tes modifications - et, ensuite, plus factuellement, de te débarrasser de ce qui n’est pas réellement utile pour ton forum !
Définir : Quoi ?
(feur, sans doute)
Quels sont les principaux problèmes soulevés sur ton forum ? Que veux-tu réparer ou améliorer en priorité ? Quelles ressources peux-tu aussi allouer à cette initiative ?
C’est le moment d’évaluer tes capacités et ton temps libre, pour t’aider à établir des priorités et un plan d’attaque ! Les retours de tes membres dans la question précédente peuvent t’aider aussi à déterminer ce qui est important et sur quoi te concentrer en premier si jamais tu es indécis.e ou si tu as un temps libre limité.
En tant que joueur.se, quelles actions est-ce que je fais au quotidien sur mon forum, quelles informations ou fonctions me sont utiles en priorité chaque jour ?
En tant que joueur.se, quelles difficultés est-ce que je rencontre lorsque je navigue ou utilise mon forum actuellement ? Est-ce qu’il y a des petites choses qui me frustrent lorsque j’utilise le forum, qui m'empêchent de créer/écrire librement, ou qui me dissuadent de passer plus de temps dessus ?
En tant qu’admin ou modérateur.rice, quelles difficultés est-ce que je rencontre lorsque j’administre/je modère mon forum ? Qu’est-ce qui me prend le plus de temps au quotidien ?
Pèse aussi le pour et le contre de chaque fonction de ton forum : est-ce que ce script supplémentaire apporte réellement une vraie plus-value pour l’effort nécessaire, ou est-ce que je peux m’en débarrasser facilement pour ne pas entâcher l’efficacité des autres fonctions plus essentielles ? Si une fonction est peu utile et implique beaucoup d’efforts de mise en place/ralentit ton forum, alors peut-être qu’il vaut mieux la laisser de côté dans un premier temps.
On arrive ensuite au questionnement final avant de remonter ses manches et attaquer la construction, mais ce sera pour le prochain post...
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sh0esuke · 5 months ago
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" Let's Not Fall In Love "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Bruno Buccellati.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Malgré sa vie au sein de l'organisation Passione, Bruno vit une liaison avec une citoyenne lambda depuis quelques mois. Cette matinée ne fait pas exception alors qu'il a passé la nuit auprès d'elle et qu'il se réveille ainsi donc dans ses bras.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟐,𝟔𝟏𝟏.
Musique : Let's Not Fall In Love - Big Bang.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Depuis le lit dont les draps sont défaits, il m'est possible d'apercevoir une petite partie de la banlieue de Naples, jolie ville d'Italie. Elle est éclairée par le soleil matinal puissant qui illumine le ciel d'un bleu paradisiaque, aux côtés d'oiseaux dont les chants s'additionnent au brouhaha des passants. L'on se croirait en milieu d'après-midi. C'est un mélange de vie, entre voitures, vélos, bateaux, piétons et animaux, Naples ne se repose qu'une fois la lune sortie de sa cachette.
La fenêtre est grande ouverte, ses deux portes sont collées au mur de la pièce, quant à la dentelle qui sert de rideau, elle flotte au gré du vent marin entrant dans la pièce, les volets en extérieur n'ont pas été fermés depuis hier matin, c'est la raison pour laquelle la chambre est aussi éclairée. Il devrait faire froid, pourtant c'est tout le contraire, la température est idéale. Les draps ont été poussés au bord du matelas pour une raison. Ma tête ne repose plus sur mon oreiller, je n'ai aucune idée d'où il se trouve tandis que, de ma hauteur --c'est-à-dire allongée--, j'admire le paysage qui m'est offert depuis cet appartement miteux. La verdure se fait rare en ville. Je ne peux voir, d'ici, que des arbres plantés en deux lignes longeant la route, pariant que les feuilles sont sèches, les troncs meurtris, et qu'une odeur d'essence s'en dégage, cela me rappelle les années où je passais mon temps davantage dehors qu'à la maison. Mes yeux y sont rivés, de petites perles salées se sont formés au bord de ceux-ci car, trop émerveillée par la beauté de mon pays, j'en ai oublié de cligner.
Avec mes mains abandonnées au dessus de ma tête, les doigts emmêlés dans mes cheveux, j'en oublie de sentir mon cœur battre. Les mèches me coupent la circulation, elles étrangles mes extrémités. Perdue dans mes pensées, il m'est impossible de songer à quoi que ce soit.
Je ne suis que la témoin de ce spectacle, tendant l'oreille à la moindre discussion provenant de l'extérieur, que cela soit des disputes ou des ragots bon à se mettre des vieilles mégères à dos.
Mes yeux changent de trajectoire avec fainéantise lorsque le matelas s'affaisse. Je ne vois qu'une silhouette floue le temps que ma vue s'adapte, du côté de la porte. Une main élégante tire sur un bout de costume blanc saupoudrées de gouttes noires. Un bruit de fermeture éclair survient. Sans attendre, je saisis ce qui est en train de se passer, mes doigts se crispent, ils s'accrochent à mes mèches de cheveux jusqu'à en casser certaines.
Mon regard accusateur se porte sur lui.
Buccellati. Bruno Buccellati.
« Tu me quittes déjà ? Reste donc, nous avons tant de temps à rattraper. Pourquoi tu pars ? Tu vas me rendre triste. »
Ma main s'approche de son torse pour jouer avec une des grosses fermetures éclaire sur son épaule. Puis, elle se pose sur sa poitrine.
« Je t'ai prévenue que je devais partir, je suis occupé aujourd'hui. » il explique, d'un ton posé, quoique compréhensif.
« Bruno.. »
Ma supplication le laisse indifférent. Il ne sourcille même pas.
Quel homme, j'en veux plus, mais parviendrais-je à le convaincre ? Il me paraît si souvent inaccessible, je ne le connais pas aussi bien que je le pense. Depuis quelques années déjà, Bruno Buccellati est sur toutes les bouches de notre petite ville aux abords paradisiaque, que ce soit sur celles de jeunes sauvés de la drogue, ou de parents, grand-parents, reconnaissants. Je me souviens de notre rencontre comme si cela datait d'hier.
Dès que ses yeux se sont posés sur moi, j'ai su que j'étais sienne.
Encore aujourd'hui, son emprise n'a fait que se raffermir.
« J'aimerais te garder rien que pour moi, tu es si cruel. »
Mes lèvres se posent sur sa joue.
« Mouah. »
J'embrasse chaque partie de son visage, désormais redressée, le torse bombé, et ignorant mon corps en tenue d'Ève. Je ne suis focalisée que sur un seul objectif : envelopper Bruno d'un océan d'amour. Mes mains prennent appui sur le matelas chaud, avec mes doigts agrippés au drap, je dépose de nombreux baiser sur sa joue, il ne dit rien lorsque je dérive sur son nez jusqu'à finir mon trajet à ses lèvres. Bruno ne fait que m'observer. Ce n'est pas un homme particulièrement bavard, je m'y suis habituée depuis le temps que nous nous fréquentons, et à vrai dire, c'est ce que j'aime le plus chez lui.
« Je reviendrai ce soir. » murmure-t-il en attrapant mon menton, me stoppant dans ma démarche. « Tu m'attendras ? »
Malgré moi, je glousse.
« Toujours. »
Sa question résonne dans ma tête et il m'est impossible d'ignorer le ton incertain qu'il a utilisé, parce que cela me surprend. Comment ose-t-il douter de ma fidélité ? Pas un instant ne passe sans que je n'espère le voir apparaître dans mon appartement. Je me moque de savoir si il a réussi à se procurer une clé en volant mon trousseau lorsque j'étais inconsciente, ou si entrer par effraction l'amuse, j'aime ça. J'aimerais qu'il le fasse plus souvent si possible, j'en ai assez de passer mes soirées à l'attendre au bord de ma fenêtre, jusqu'à m'assoupir ou me lasser et finir contrariée. Si possible, je voudrais l'ouvrir de l'intérieur et me glisser dans sa chair, le pénétrer et le refermer afin de vivre auprès de lui, d'unir nos cœurs dans un rythme que eux seuls pourraient répéter. Qu'il me fasse une telle proposition n'est pas inhabituel, Bruno Buccellati est bien plus qu'un homme respecté, auprès de tous il est vu comme un gentleman. Parfois je l'oublie. Il se fait un plaisir de me le rappeler, comme en cet instant.
Bruno caresse mon menton. Il jete des coups d'œil envieux à mes lèvres pendant que son pouce me touche, comme résistant l'envie de m'embrasser. Il me regarde de haut avec une expression plus douce. Son odeur empeste mon gel douche, à cela, je remarque que ses cheveux ont été récemment séchés et qu'il a la peau toute douce. Lorsque je me penche pour l'embrasser, il me stoppe d'un doigt sur la bouche.
« Je te gâte décidément trop. Tu as oublié tes manières ? »
Avec un tel homme dans mon lit, je suis plus que gâtée. Mais est-ce qu'il peut réellement me le reprocher ?
« Je reviendrai. » promet-t-il en se levant, m'abandonnant soudainement.
Paniquée, j'attrape sa main. Bruno l'esquive sans s'en apercevoir, forçant une plainte hors de mes lèvres.
« Tu es cruel, Bruno Buccellati. Tu me brises le cœur avec tes fausses promesses et tes flatteries, je suis une femme sensible, tu le sais, non ? »
Je ne l'atteins pas. Ma tentative de le manipuler échoue, je parviens toutefois à lui arracher un sourire. Il se courbe en rattrapant ses souliers et en les enfilant puis, lorsque sa main se pose sur la poignée de ma porte de chambre, je pose mes pieds par terre. Je suis chargée de regret. Tant de temps gâcher à dormir alors que j'aurais pu profiter de sa compagnie... c'est une erreur destinée à se répéter car ce n'est qu'en sa compagnie que je parviens à trouver du repos.
À sa hauteur, je pose ma main sur son bras et l'accompagne.
Bruno et moi échangeons un ultime regard, celui-ci, empli de tendresse, fait fleurir en mon bas ventre un cocon de papillons. Je me bats tant bien que mal. De toute mes forces, je me plie à ses désirs et évite de faire une scène.
Je m'arrête toutefois en entendant du bruit dans la cuisine, plus précisément des clés. Elles se posent sur le comptoir avant qu'une fois familière n'appelle mon prénom. Elle poursuit.
« Tu es là ? Je suis rentré plus tôt aujourd'hui. »
Bruno ferme la porte.
D'un calme calculateur, il examine ma chambre du regard, l'espace d'un instant il m'est impossible de comprendre ses intentions, car je suis bien trop partagée entre ces deux hommes chez moi. Finalement, il jete son dévolu sur ma fenêtre. Tandis que le bruit de pas se rapproche, que, horrifiée, je m'accroche à lui, Bruno se dirige jusqu'à elle. En chemin, il se saisit de mon drap pour m'envelopper dedans. Je renifle. Ses doigts s'attardent sur mon épiderme, ce n'est qu'une fois certain que je suis parfaitement couverte qu'il passe ses jambes au travers de la fenêtre et qu'il ne nous sépare. Immédiatement, ma main part à sa recherche.
Bruno ne me repousse pas.
« Reviens-moi. » je le supplie.
Il ne répond pas, plutôt, il embrasse le dos de mes doigts. L'onctuosité de ses lèvres me coupe le souffle. Lorsque la porte de ma chambre s'ouvre subitement, je fais volte-face.
Mon compagnon entre.
Son expression paniquée fond pour laisser place à une soulagée.
« Pourquoi tu répondais pas ? Je t'ai appelée. »
Il entre, cherche à me rejoindre.
Je suis trop occupée à me retourner pour m'assurer que Bruno est parti. Où est-il ? Disparu. Il tenait ma main une seconde plus tôt. Je sens encore sa chaleur et l'odeur de mon gel douche envahir mes narines, me faire flotter sur un petit nuage loin d'ici, comme imprimé dans mon esprit. Il me manque déjà. Je n'ai pas envie de redescendre.
« Qu'est-ce que tu fiches ? Tu m'entends ? »
Il est là !
Au bout de la rue, sur le trottoir. Je l'ai cherché partout... Je reconnaîtrais ce costume et cette allure entre mille, ça ne peut être que Bruno. Pendant que mon compagnon s'approche de moi et pose sa main sur mon épaule, je m'accroche à la fenêtre et plisse les yeux. Par peur de le perdre de vue, je ne cligne pas, et c'est à peine si je respire, à vrai dire, je retiens mon souffle.
Bruno marche de manière décontractée, les mains dans les poches. Il salue un trio de vieilles femmes qui lui sautent dessus l'instant même où elles le reconnaissent. Elles l'ont arrêté juste avant qu'il s'engouffre dans une autre rue, loin de moi. Je l'aurais perdu de vue. À cette pensée, ma gorge se serre. J'essaie de former des mots, de dire n'importe quoi, mais je ne peux que faire le deuil de cette nuit que nous avons passé ensemble en espérant que ce soir, il me reviendra. Que ça n'est pas encore un de ses mensonges. À cause de sa fichue bonté, je ne peux même pas me montrer égoïste, le garder rien que pour moi. Il sert le peuple, rend service, il tue pour protéger le nom de son gang, Passione, tandis que je reste dans l'ombre à attendre son retour dans les bras d'un homme pour qui je n'éprouve rien. Son toucher m'est indifférent. Le son de sa voix est aussi doux que du papier de verre. Il m'erraffle le cœur. Je ne veux qu'un homme, et il me glisse entre les doigts, fuyant ses responsabilités après qu'il se soit emparé de mon âme.
En pleine discussion, Bruno tourne la tête. Les dames s'écrient joyeusement, quémandant de l'aide, elles ignorent qu'il ne les écoute plus.
Au même moment, mon compagnon dépose un baiser sur mon épaule.
Nos regards se croisent. Lui dans son monde, moi dans le mien.
J'en ai le souffle coupé. Une brise se met à souffler, l'air marin me frappe au visage. Tandis que mes mèches de cheveux emmêlés me reviennent au visage, je ferme les paupières. Lorsque je les rouvre, mes mains sur le visage, glissant mes mèches derrières mes oreilles avec hâte, il a disparu. Bruno s'en est allé.
De notre liaison, ne me reste que la douce sensation sur mes lèvres. Du bout de mes doigts, je les touche.. Elles sont encore chaudes.
À m'y méprendre, je peux sentir les rémanences de notre dernier baiser.
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secretsdeblackthornhall · 1 year ago
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De Emma à Bruce
Bruce,
Je suis certaine que tu t’inquiètes pour Mina, comme nous tous. Eh bien, voilà la mauvaise nouvelle : elle n’est pas rentrée.
Il n’y a pas de bonne nouvelle.
Reprenons depuis le début. Tout le monde est passé à l’action dès que nous avons trouvé la poupée effrayante et la note. Nous avons fouillé la maison et le jardin, mais bien sûr personne ne croyait vraiment qu’elle était encore ici. Peut-être qu’il y aurait une trace de la fée (ou des fées) qui l’ont emmenée, avons-nous pensé, mais évidemment il n’y avait rien que nous autres Chasseurs d’Ombres aurions pu remarquer. Julian a envoyé un message de feu à Ty pour lui demander si le Détecteur pouvait être à nouveau modifié pour rechercher les elfes au lieu des fantômes. Ty a eu quelques idées, mais le seul résultat a été que le Détecteur sonnait continuellement. Ce qui est logique vu que cette maison regorge d’artisanat elfique maintenant. Puisqu’il est peu probable que les linteaux gravés des fenêtres aient enlevé Mina… ça ne nous aide pas.
Tessa a contacté l’Institut de Londres, qui a placé l’Enclave en alerte maximale et a envoyé quelques Chasseurs d’Ombres à la maison pour aider, ce qui a consisté principalement à faire du thé et des Bruits d’Anglais Inquiets (« oh ma pauvre, oh ma pauvre amie », « comment donc… » et ainsi de suite). Jem est allé poser des questions au Marché Obscur (je crois qu’il a utilisé le mot « interroger »), mais il est revenu bredouille quelques heures plus tard. Il a remarqué que ce n’était même pas comme si les elfes avaient refusé de parler : ils avaient honnêtement l’air tout aussi stupéfait que Round Tom ou que nous. Je suppose que la plupart des fées du Marché Obscur se tiennent aussi loin que possible des affaires des Cours, et tout le monde était d’avis que l’enlèvement d’une Chasseuse d’Ombres devait être un coup d’une des Cours parce que les fées lambdas ne feraient pas une chose aussi stupide que de violer les Accords avec une telle impudence.
Oh, il y a ça aussi. Tessa a contacté l’Enclave de Londres en tout dernier recours parce que maintenant ils sont au courant de cette énorme violation des Accords et personne ne souhaite une guerre avec le Royaume des Fées. (à moins peut-être le kidnapper ?) D’un autre côté, j’ai du mal à croire qu’Alec Lightwood soit capable de déclarer la guerre avant que nous n’en sachions davantage. Mais ça ravive quand même toutes les tensions, ce qui n’est pas une bonne chose.
Si jamais je rencontre Raziel, je vais lui demander… bon, d’accord, je crois que si jamais je rencontre Raziel, le feu sacré anéantira ma personne jusqu’au dernier atome, mais si je peux poser une question avant, ce sera pourquoi ne peut-on pas Tracer les enfants. Je sais que c’est parce qu’ils n’ont pas encore de runes, mais ne sont-ils pas ceux que l’on a certainement le plus besoin de Tracer ? ça ne semble être un défaut de conception dans tout ce système. Je devrais en parler à Clary, peut-être qu’elle pourra créer une sorte de rune Trouve-Bébé plus tard. Non pas que ça nous aide là tout de suite.
La question la plus importante, en dehors d’où est Mina et qui l’a enlevée, est : pourquoi quelqu’un voudrait faire ça ? ça n’a aucun sens. Julian s’est demandé si quelqu’un voulait se venger de Jem ou Tessa, mais il n’y avait personne selon eux. Round Tom a suggéré que quelqu’un essayait peut-être de faire accuser les elfes de l’enlèvement, mais encore une fois, pourquoi ? Dans tous les cas, nous n’avons pas encore contacté ni Kieran ni Adaon puisqu’on nous a averti de ne pas le faire.
Bruce, je me sens horrible. Tessa et Jem ne sont venus que pour nous aider avec la malédiction, et maintenant ça. J’en suis malade… peut-être qu’il y a quelque chose de profondément mauvais à Blackthorn Hall dont nous ne pouvons pas nous débarrasser même en rompant une malédiction. Ou peut-être que je m’inquiète et que j’ai des idées morbides. C’est probablement ça.
Julian m’appelle, je reviens.
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Je suis de retour, et j’ai des nouvelles. La ravisseuse a envoyé une note ! Enfin… une autre note. Et elle a donné son nom !
Votre enfant vous sera rendue si, et seulement si, l’on m’accorde une audience en privé avec celui que vous nommez Christopher Herondale.
Alors d’abord, « celui que vous nommez » … non mais vraiment ? Comment elle appelle Kit, L’Incroyable Génie ? Ensuite, c’était signé « Mère Hawthorn », ce qui ne nous disait rien ni à moi ni à Julian, mais Jem et Tessa ont échangé un regard entendu, et Kit avait l’air abattu. En fait, elle était la nourrice de la Première Héritière. Je veux dire la première Première Héritière, il y a bien longtemps. (Elle n’a officiellement prêté allégeance ni à la Cour des Lumières ni à la Cour des Ténèbres, d’après ce que nous avons appris, mais ça ne veut pas dire qu’elle ne va pas se servir de tout ça comme d’un moyen de pression contre les Cours.)
Donc ça a à voir avec Kit, et la politique féérique, et c’est le chaos. Je me sens très mal pour Kit, qui était plus pâle et tendu que je ne l’aie jamais vu. (Et je n’ai pas besoin de te rappeler, Bruce, que j’ai vu Kit hyper pâle et tendu.)
Kit, évidemment, a tout de suite accepté, il la rencontrerait, il ferait n’importe quoi pour récupérer Mina. Julian a fait remarquer que c’était peut-être un piège, et Kit a explosé :
- Évidemment que c’est un piège ! Mais je ne peux pas supporter qu’on fasse du mal à Mina à cause de moi.
Je ne crois pas l’avoir jamais vu comme ça, Bruce. Si énervé, si déterminé. Il grandit. Il a grandi, en quelque sorte, un peu comme Julian a dû grandir si vite ; ça me brise le cœur. Kit a l’air de savoir à quoi il a affaire (pas seulement aujourd’hui, mais de manière générale) et il sait aussi qu’il ne peut pas s’enfuir. Il doit y faire face.
Round Tom a souligné que Mère Hawthron était imprévisible mais même elle hésiterait avant de violer les Accords au point de faire du mal à Mina. Kit a rétorqué qu’elle avait déjà violé les Accords en commençant par la kidnapper.
En comprenant que Kit allait accepter le rendez-vous peu importe ce que nous lui dirions, Jem a suggéré qu’au moins nous ferions ça selon nos propres termes, dans un lieu que nous choisirions, et en prenant énormément de précautions.
- Comme tu veux, a répondu Kit. Mais je vais rencontrer cette Mère Hawthorn et récupérer Mina.
Et je sais qu’ils sont cousins au sixième degré ou quelque chose comme ça, mais il me faisait vraiment penser à Jace. Je crois que l’entêtement des Hérondale est ancré profondément dans les gênes.
Julian était étonnement silencieux depuis que Kit s’était emporté, et j’ai cru qu’il était blessé, mais ensuite je me suis rendu compte qu’il avait cette expression qui signifie qu’il avait une idée mais qu’il n’était pas encore prêt à la partager. Tout le monde parlait de charmes anti-fée et des runes que Kit allait porter, alors que Julian restait à l’écart de tout ça et réfléchissait… de cette manière qu’il a de réfléchir qui ne ressemble en rien à celle des autres. Complètement absorbé par les réflexions sur son plan.
Je me demande ce qu’il prépare. Je pourrais essayer de lui tirer les vers du nez, mais j’ai appris qu’il vaut mieux le laisser m’en parler quand il est prêt. Mais voir son expression m’a donné plus d’espoir que tout le reste de la conversation.
Emma.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/695837806397898752/emma-to-bruce
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nobotderiz · 2 years ago
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Concomitantia
Some real not that bright corpuscule of clowns wanted to spare... The worst because... ?
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What about the tech clique of rotten idiots.
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These links will work until X decides to be absolute I guess.
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You got no more time to take this out. It's now or a giant war.
Colossus to chumps: 'Want me to do it?' How come? One it goes, zero it doesn't. A one in lambda calculus? A move. Don't trust me, talk to any electrical engineer.
It repeats so you bored stiff? Quit banning after stoking, connivers. It's not all about your decadence while being show off this stuff, posers. Now do you understand what would make colossus cog one? It's on all of you, each time. Some do other just look, all complicit at sum point.
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Computing should be automatic. How long before the full cancel here?
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You know that computers were created to solve eh, not take over. Take care of the parasite in you.
Clear why it's done now or not, liddle shits? It's all about money now or death. Not you.
'Yes we can' as long as you abide. News for you: you could not, being sabotaged and all.
On va équarrir les âmes sous jacentes souillées avec une pelle à tête ronde.
1982 for the start of the inducing Flux is about right. It's causing SUM DMG since.
When all escompted, it's a real short period to scrap the environment willingly. You Americans were aware until you got bought out. Look who whined in the early 70s about regulations on car and industries and look who is leveraging all now. What did these do in the meantime to try to adapt?
You better spot parasites of society, most wear suits.
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Les Russes du temps auraient pas hésité à rendre tout le monde ailleurs malade en vrai, peut-importe la manière.
Dans leur têtes, les sous jacents du buro ils avaient toujours une place ou ils étaient 'sécure'.
Pour bien faire il faudrait détruire tout leur apparatus. Ils se sont amusés à juste faire du mal.
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Why not bombard them with integers. They will not quit trying. Soviet integrity, it's an euphemism. They will not quit trying to cause pain.
Ask dumb bitches why.
Them physicists just about to find the cohere force for real eh? You know that something started cohering eons before we came to be eh.
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'Beedee better turn his main brain off with these two'
It looks like Kim's head is twice the volume of Vlad's.
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Do all want Ai to be under the supervision of humans? Which ones?
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'Dzwee dzwee the dobi as it may come to be...'
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Your heart decide what it forgets, not you. America, what's stuck in your neck going up and choking down?
Fact is that the worst of this planet leagued to cause harm and bring pain unto others, via artifices. Everything is just a game when there is not real risk for your own integrity, ask the gamers to the right what they figure now when alone.
Welcome followers, even tho you just are there to report. War for this was declared, that you agree or not. Some have LOTS and LOTS to lose.
Ai, you see that like you want, but it's really just a 'Machine à pensée'. Someone will always have to think with it.
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'Swiffer auf der Strecke, lalalala…Pim pom…'
Chumps, you better keep Ai busy or it's gonna make you work. There is lots and lots of thinkers on this planet, real work that needs to be done will always be behind.
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This flooding in Lybia, it's all this water that wants to go make new trees to replace those who burnt everywhere.
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In a neural, it's just bound to be more and more precise eh.
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You better ABSORB the definition of what is a parasite.
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An impression, of you... ?
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In the real near future AI will work with you to devise the best cure for all.
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'Dzt dzt toutes parties les ptites crottes su'l coeur...'
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'The quack can be plucked.'
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justeunlama · 2 months ago
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Je sais que je te perds au fil des jours, malgré que tout dans cette ville me rappelle toi, que mes pensées sont basées exclusivement sur nos souvenirs, nos discussions, ces sensations quand je te touché, quand l'odeur de ta peau effleuré mes narines. La sensation de plénitude quand j'étais avec toi. Cette sensation que le monde peut hurler et s'embraser mais juste le fait d'être avec toi fait baisser les décibels du monde extérieur.
Je pense a toi dès le matin tôt, dans mes réveils nocturnes et dans mes après midi de rush au taff quand je vois des gens qui sont nés le même jour que toi. Des choses débiles qui me font penser a toi, des interactions avec des gens que j'aimerais partager avec toi, des mots que je voudrais te dire, mais plus rien n'est pareil.
Plus rien n'est pareil et je sais pourquoi et a cause de qui. Juste moi. Je fais de la merde. J'en ai toujours fait et je ne m'arrêtai pas de prendre des mauvaises décisions, je m'arrêterai pas de errer dans ma connerie, la provocation a 2 balles quand ce n'est pas nécessaire et de tenir tête quand il n'y en a pas besoin.
De moi je n'ai pas une belle image . Quand je peux me croiser dans le miroir c'est plus pour me critiquer, aucune chose ne me plaît sur moi. A commencer par être ici. Mais bon comme elle n'a pas bien fait son taff .. je suis ici 27 ans après. J'ai des envies de disparaitre. De juste arrêter de vivre, tout mettre sur pause, arrêter mon monde. Arrêter de souffrir pour rien, de juste faire de la merde, arrêter d'être cette personne qui se cherche continuellement, cette personne qui n'a aucun intérêt que les gens pensent apprécier, mais qu'on ne connait pas. Je suis bancale, maladroite et mal a l'aise d'être dans mon corps et dans ce monde. Je ne trouve ma place nul par, pas même dans ma propre famille.
J'ai juste envie de partir de laisser tout ça la. Alors oui ça peut faire mal. Mais c'est que passager. On se remet de la mort de qlq qu'on ne connait pas, dont l'idée qu'on a d'elle est fausse oui les premières années c'est compliqué, mes les souvenirs peuvent apaiser le coeur, surtout quand on ne connait pas cette personne.
Cette guerre que j'ai en moi depuis tt ces années, ce combat pour ne pas me tailler les veines, pour ne pas me faire mal, pour ne pas me jetter. Je ne sais pas pk je me retiens, je dois sans doute attendre que qlq chose changé dans cette situation et que tu reviennes.
Juste faut que j'aille de l'avant. Mais où ? Comment ? Quand? Je n'y arrive pas. J'essaie mais putain t'as déjà vécu avec une autre personne en tête, pas une personne lambda, pas un amour parmis mille . Mais cet amour, le seul et l'unique, celui avec qui tu a voulu que ça fonctionne, avec qui tu t'es ramolli, tu as montré ton vrai visage... Mais pourquoi avancer? Pourquoi continuer. Je n'avais dej pas grand goût de la vie mais ça y est je dors pour oublier. Je bois moins aussi même si l'envie ne m'en manque pas. J'ai envie que tu ne restes dans ma tête que sous forme d'un souvenir doux magique et unique, tout ça l'est déjà , juste j'ai ce goût amer du regret de cette fin nulle a cause de moi. Et je m'en excuse.
Je t'aime a la folie folle alors oui les choses ont changés, plus rien n'est pareil, je sais que on a pris cher chacunes de notre côté et je voudrais te demander pardon pour tout le mal que je t'ai fait. Je me suis comporté comme une putain de merde égoïste et voilà . Tu me manques énormément, je t'aime toujours. Et te perdre de toutes les façons possibles est compliqué a vivre. Plus se voir, plus se parler comme avant ( je sais que malgré tout c'est compliqué au vu de la situation et comment les choses ont changés) juste tu me manques énormément. Je te le dis très souvent mais je te le redis.
Et ça y est j'ai changé mes draps ... pas facile.
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miapk00 · 2 months ago
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Je sais plus quoi penser de l'art ou de mon but comme artiste. Je crois qu'aujourd'hui j'ai du deux exemples grave contradictoire.
J'ai choisi d'exposer dans un salon de coiffure, sur le plafond, un truc mims et chill, j'adore le challenge et sincèrement je crois que je vais même pas faire la pub de cette expo. Si j'écoute mon cœur je le ferai pas. J'hésite. De tt façon personne me connaît à bx. Mais je vais créer un truc grave cool. Je veux faire un truc grave cool.
Ajd une personne est passé au salon quand j'y étais pas, une meuf bobo, artiste je crois, bourge tout ça. Elle a parlé de mon art (j'avais des pièces qui traînaient), en donnant des conseils de comment je devrais me vendre, bien transmettre mon message etc. Quand on m'a transmis le message j'ai eu du mal direct, trop de réminiscences de ce monde d'art ...j'allais donner un adjectif mais je sais même pas. J'allais dire hypocrite mais je sais pas si c'est ca. Vraiment pas.
Plus tard je suis descendue installer le reste de pièces, il y avais une cliente du salon de coiffure. Elle m'a direct dit qu'elle connaît rien à l'art mais elle aime bien. Ça me trouble les gens qui disent qu'ils connaissent rien à l'art contemporain,je lui ai répondu que moi non plus. On a grave discuté, elle m'a assisté dans les étapes de mon installation, c'était touchant pour moi. Pas le fait qu'elle a aimé ce que je fais, je m'en fous, mais ça m'intéresse les avis comme ça a cru. Les avis des gens qui "connaissent rien à l'art contemporain ". Je sais pas, ça m'inspire plus .
J'ai envie de parasiter des endroits lambda. J'ai pas envie d'exposer dans des white cubes, je veux exposer dans des catacombes, dans des champs, dans des ruelles inconnues, dans des maisons abandonnes. Je sais pas pas pas pas. J'ai l'impression que je fuis le monde de l'art classique, il me trouble et me met mal à l'aise. De fou.
Petite pensée du 2:33.
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claudehenrion · 9 months ago
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Ton thé t'a t-il ôté ta toux ?
J'avais totalement oublié ce jeu d'enfant que nous appelions ''parler chinois''. Il a fallu que Michel Barnier me le remette en mémoire (NB- j'espère que ce n'est pas la seule raison pour laquelle on l'a nommé Premier ministre --''le PM'' pour ceux qui se croient dans le secret des dieux.. .ou un peu dieu, eux-mêmes). Je suppose que nombre d'entre vous l'ont, comme moi, entendu nous annoncer ' sur France 2 : ''Je n'ai pas de tatou..''. (tatou ou ta toux, j'ai sauté le pas !).
En bon ''pro'' de la politique qu'il est, il a aussitôt nié l'avoir dit, et même pensé : il aurait dit ''tabou''. Il n'empêche : il l'a dit et bien dit ! (NB- Cette vieille habitude de contournement et de déni du réel fait partie du savoir faire des politicards de haut rang. On appelle cette vilaine habitude ''la stratégie du ''c'est pas moi, c'est lui''). Mais moi, je sais qu'il l'a dit. Il a même précisé ''Je n'ai pas de totem''. Or ceux qui ont déjà croisé un tatou et un totem dans la rue (on me jure qu'il y en a, encore vivants), voient bien la similitude et la proximité olfacto-visuelle entre ces deux marqueurs de notre temps.
J'entends déjà ceux qui ont vocation à ne pas être d'accord me dire qu'ils ne le sont pas (d'accord, bien sûr) et ne voient pas en quoi l'un ou l'autre serait des symboles de notre époque... ce à quoi je répondrai que la proximitude (c'est Ségolène Royal qui a rédigé cette ligne) entre un pangolin et un tatou fait d'eux deux descendants d'une seule et même souche, l'une en version ''Zhong Guo'' (= l'Empire du milieu), et l'autre en version ''les grandes plaines pour indiens et cow-boys ou aztèques et pastèques''. Cela acquis, les relations contre nature de ces mammifères placentaires avec une bonne vieille chauve souris –qui n'est ni chauve ni souris-- ont donné naissance à un avorton pas mal ''fin de race'', le Sars-cov II, dit ''covid''. La boucle est bouclée... Conclusion : y a t-il un tatou au gouvernement, ou non ?
Tout de même inquiet d'une telle possibilité, j'ai couru chez mon excellent ami Albert Duchmol, Professeur de philosophie politique aléatoire à Science Pipeau et spécialiste de sociologie para-quantique, et sa réponse fut sans ambiguïté : ''Le tatou fait partie du super-ordre des Xénartres et à ce titre, il appartient à la fois à la famille des Dasypodidés et à celle des Chlamyphoridés, exactement comme le Glyphodon''. Bon... Maintenant que nous voilà un peu rassurés par ce diagnostic, extrayons-nous un instant de la grisaille quotidienne et des petites querelles sur ''faut-il encore serrer la main du cousin Antoine qui aurait des sympathies pour le RN, ou faire un détour si vous croisez tante Germaine, qui a ''marché'' contre le mariage ''fourre-tous'' ? Pour répondre à la question du jour : que faire, si Barnier a menti et qu'il y a un tatou au gouvernement, pour parler comme Alain Rémond ?
D'abord, garder son calme : rien ne dit que cette armure-sur-pattes ne soit au moins aussi compétente que les pâles figures qu'on a sorti du fin fond du placard où ils ne faisaient (déjà !) rien. On a tout de même l'équipe C des remplaçants, les 36 derniers survivants de l'erreur macronique (comme il n'en reste que 36 encore vivants et qui osent se référencer à cette faute contre la pensée, c'est ce qui a permis d'ajouter Migaud et les deux ''Républicains'', pour faire 39) : mis à part Retaillaud, un tatou lambda devrait pouvoir faire à peu près aussi bien que cette bande d'ex-marcheurs choisis faute de pire. Poursuivons : Wikipédia, consulté aussi par mes soins, recommande que ''si un tatou veut faire son trou là où il ne devrait pas (dans notre cas, rue de Varenne ou rue de Grenelle, riches en ministères), il faut le persuader de le faire ailleurs''. Comment ? On s'en balance : Barnier dit que son lapsus est un ''fake'', ou vice-versa.
Dernier point important : les autochtones du Texas –dont le tatou est l'animal-fétiche-- savent que cette drôle de bestiole ''fixe ses frontières et définit son espace''. Et c'est là que tout s'explique, et on revient à la seule intéressante perspective de tout cet épisode, jusque là grotesque : Retaillaud, qui a l'air d'être arc-bouté sur ce sujet de la protection de notre espace vital (comme la carte du même nom) ne parle (avec raison) que de ça, puisque regarder enfin en face la perte d'identité, l'invasion plus ou moins en cours, et les frontières-passoires résoudrait presque automatiquement le trou de la Sécu et, par voie de conséquence, une partie de notre dette illimitée...
La question à laquelle je n'arrive pas à trouver de réponse depuis 3 jours est : ''et si c'était lui, Retaillaud, le tatou de Barnier ?''. L'aspect ''révélateur'' du lapsus dont nous parlions au début de cet éditorial prendrait alors tout son sens. La conclusion de cet ''édito'' va être celle que vous trouvez souvent sous ma plume, Amis-lecteurs : être lucide, d'accord. Mais tant qu'il y a de la vie... il faut espérer.
H-Cl.
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otakufrenchfries · 1 year ago
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Women of war
     Une jeune fille se tenait au milieu d’une grande salle devant le trône où la regardé une grande et belle femme blonde, les jambes croisés et le regard dur. Un silence pesant s'était abattu précédemment dans la salle suite à la demande de la plus jeune. 
-  Tu souhaites vraiment partir, Calliope ? Te rends-tu bien compte que tu n’auras plus le droit de revenir dans cette cité ? Juste parce qu' il te prend des envies d’aventures ! Je refuse que tu t’en ailles, que va tu faire dehors, tu ne connais rien des hommes à l’extérieur, tu te ferais tuer !
-  Ce n’est pas vrai et vous le savez aussi bien que moi ! Je suis l’une des meilleures guerrières de notre peuple ! Tout ce que je veux c’est être libre et découvrir. Je ne veux pas rester enfermé dans cette cité.
-  J’ai déjà donné mon avis, tu ne partiras pas.
-  Vous pouvez toujours essayer de m’en empêcher mère mais je partirai quand même.
     La jeune femme tourna le dos a sa mere, la tet haute et le pas fière, sa decision ne flachant aucunement. La reine se tourna vers son garde, toujours une amazone évidemment.
-  Que vais-je faire Penthésilée, elle ne m’écoutera pas, je ne veux pas perdre ma fille…
-  C’est une guerrière Hyppolite mais c’est aussi ta fille, elle te ressemble plus que tu ne le pense. Te rappelle-tu, toi aussi tu voulais partir à son âge…
-  Oui je sais mais j’ai su faire un choix, ma fille ne sait pas faire ce genre de choses...
     Les pas de Calliope résonnaient des les couloirs du palais. Elle était furieuse suite à la décision de sa mère. Calliope arriva dans sa chambre et saisi sans hésiter ses armes et le sac de voyage qu’elle avait précédemment préparé. Sa décision était prise, elle partirait vers Athènes à la recherche de personnes qui voudraient bien l'accueillir.  Sellant son cheval, elle soupirait, le voyage allait être long et elle ne pouvait savoir si elle parviendrait à trouver une nouvelle famille qui lui permettrait de se battre. Pour sa, elle se dirigea vers la grande cité la plus proche, Sparte.
     Cela faisait plusieurs jours que la jeune fille accompagnée de son cheval Ménélas voyageaient vers la cité de Sparte. Une fois qu’elle arriverait là-bas, elle chercherait un travail, son statut d’amazone lui sera bien utile. Elle releva la tête et devant elle au long se levèrent des demi murailles de pierre où se trouvait au milieu des propylées. Un lambda rouge flottait dans le ciel dominant quiconque oserait s’approcher de la cité avec de mauvaises intentions. Face aux portes les gardes s'arrêtèrent et la regardèrent quelques secondes ou plutôt regardèrent son armure aux reflets dorés symbole de son origine et de son rang. Leurs yeux s'ouvrirent en grands et demandèrent en bégayant ce qu’elle voulait.
-  Je suis à la recherche d’aventures mes amis, et j’ai pensé à Sparte pour ceci. Je souhaiterai voir votre roi pour lui demander comme il se doit, dit-elle un sourire doux et aimant sur ces lèvres.
-  Bien sûr suivez-nous, Général.
     Calliope sauta de son cheval et suivit les deux hommes qui avaient déjà tourné le dos vers l’endroit où se trouvait leur roi. Ménélas suivit au pas derrière la guerrière sous les yeux émerveillés des enfants spartiates qui les voyaient traverser la ville, la jeune guerrière donna un doux sourire aux jeunes enfants puis détourna le regard. Les gardes s'arrêtèrent devant un bâtiment du même style qu’un temple, sans nul doute le palais du roi. Les grandes portes s’ouvrirent dans un soulèvement de poussière et de grincement preuve de leur poids conséquent. Un immense couloir s’étendait devant elle alignant de chaque côté de nombreux soldats qui tentaient de rester impassible à l'arrivée de l’amazone. Le roi fut informé de son arrivé car il attendait déjà au bout du couloir le dos droit et la tête haute et se trouvait à ses cotés un belle femme qui n’avait rien à envier à Aphrodite, sa femme tenant un jeune garcon qui avait à peu près 5 ans, son fils. 
-  Amazone ! J’ai étais prévenu de ton arrivée, qu’est-ce qui est assez important pour que tu quittes ta cité ?
-  Roi Anaxandridas, je me suis déplacé jusqu’ici pour vous demander une faveur…
-  Je t’écoute.
-  Je souhaiterai travailler pour cette cité, j'ai appris que votre fils n’avait pas de gardien, je souhaite le devenir et lui inculquer l’art de la guerre et vous soulager de ce poids.
-  Tu es venu seulement pour apprendre l’art de la guerre à mon fils ?
-  Je ne fais qu’une pierre de coup, j’enseigne à votre fils et j’ai un toit au-dessus de ma tête, j’ai volontairement quitté ma cité pour découvrir le monde, je n'ai pas le droit d’y retourner.
-  Bien, j’accepte, tu seras son maestre mais ne t’avise pas de mourir, je n’aurai plus le temps de m’occuper de lui si tu viens  à mourir.
-  Ne vous inquiétez pas votre majesté je suis une amazone je ne peux mourir autrement que par la guerre, l’impact du temps n’a aucun effet sur nous et les maladies fuient devant notre force.
-  Alors voici mon fils Léonidas, dit-il en tendant le bras vers l’enfant.
-  Bonjour Léonidas, je serai ta nouvelle professeur, grâce à moi tu seras aussi fort que ton père si ce n’est plus, riait-elle.
     Le jeune enfant souriant, appréciant déjà sa nouvelle enseignante, elle était belle et avait l'air forte. Il en était sûr avec elle, il serait un grande, plus grand que son père, il ne pouvait pas avoir plus raison.
-  Plus fort ! Plus vite, Léonidas !
     D’un mouvement expert Calliope fit tournoyer la lance entre ses mains et faucha rapidement les jambes du jeune homme qui bien qu’il la dominait du haut de ses 19 ans n’était toujours pas capable de la battre.
-  Léonidas que se passe-t-il ? Tu n’es pas concentré depuis tout à l’heure.
-  Je suis désolée Calliope, je pensais à autre chose.
     Léonidas ne pouvait pas lui dire ce à quoi il pensait parce qu’il pensait à elle. La belle et forte amazone qui est à ses côtés depuis 14 ans maintenant. Il avait appris à l’aimer, elle qui n’avait pas changé depuis le jour où elle était arrivée à Sparte. Il s'était fait une promesse il y a quelques années, il l'épousera quand il deviendra roi, il fera d’elle sa reine. 
-  Nous avons fini pour aujourd’hui de toute façon, souffla-t-elle.
-  Calliope je devrai bientôt partir pour la cryptie et quand je reviendrais je serai couronné, à ce moment là j’aurai quelque chose d’important à te dire…
-  D’accord je serai là. Tu as intérêt à revenir je n’ai pas passé toutes ses années à t'enseigner pour rien, rigola-t-elle en le prenant dans ses bras, je ne veux pas te perdre.
-  Jamais je serai toujours là, murmura-t-il en enroulant ses bras autour d’elle.
     Calliope attend devant les grandes portes du palais. C’était aujourd’hui que Léonidas devait rentrer de la cryptie mais aussi qu’il avait cette chose très importante à lui dire. Elle avait beaucoup d'espérance, elle l’avait vu grandir mais l’aimer aussi, pas d’un amour maternelle ou fraternel mais d’un véritable amour, même si elle avait l'âge d'être sa mère elle n’en avait pas le physique. Elle le connaissait bien plus que ses propres parents, d’un certain point de vue elle était la définition même de ce qu’est censé être une âme sœur. Le groupe de survivants de la cryptie venait d’arriver, les premiers jeunes hommes franchissaient les remparts de la ville la tête haute d'être enfin devenu de véritables soldats spartiates. Ils défilaient les uns après les autres mais il n’y avait toujours aucun Léonidas en vue. C’est à la dernière minute du défilé qu’il franchit les remparts un grand sourire au lèvres lorsqu’il aperçut ses parents qui l'attendaient devant le palais. A son sourire s'ajoute un pétillement dans ses yeux lorsqu’il vit Calliope qui attendait les larmes aux yeux un peu à l’écart de ses parents.
     Les perses les avaient encerclés, sans aucune issues, toujours en formation les grecs commencèrent à se demander si leur roi avait une solution ou si c’était enfin aujourd’hui qu’ils trouveraient une mort glorieuse sur le champ de bataille.
-  Écoute ton compagnon grec. Il peut témoigner de la générosité du divin Xerxès. En dépit de tes nombreuses offenses, en dépit de tes horribles blasphèmes, le seigneur des armées est prêt à pardonner. Et même à récompenser tes services. Tu te bats pour tes terres ? Garde-les. Tu te bats pour Sparte ? Elle sera plus puissante et florissante qu'elle ne l'a jamais été. Tu te bats pour ton règne et tes pouvoirs ? Tu seras le chef militaire de toute la Grèce et n'aura de comptes à rendre qu'au seul maître du monde. Léonidas, ta victoire sera à nulle autre pareille, seulement si tu déposes les armes et t'agenouilles devant le divin Xerxès.
     Léonidas aurait voulu donner à sa femme un au-revoir digne de ce nom, sa femme était de ce dont à quoi il puvait penser a ce moment là. Mais se glissa entre ses pensées un plan fou et suicidaire qui comme il l’avait promis montrait que même un dieu roi peut saigner.
-  Toi, là-bas. Éphialtès. Puisses-tu vivre éternellement…
     Comme il lui fut demandé Léonidas laissa tomber son casque qui l’étouffait suivit de son bouclier marqué d’un lambda qui pesait à présent son son bras. Leur chute résonnait dans le défilé, la tête de Xerxes se dressant sur de lui quand à la reddition des spartiates. 
-  Ta lance !
-  Sa lance toujours fermement tenu tomba soudainement et claqua sur les pierres de tout son poids et lorsque ses genoux touchaient la terre, un tremblement de terre s’en suivi. Le tremblement de terre semblait se déplacer se rapprochant des spartiates et des perses. Les tetes de tout les hommes se levèrent vers les falaises qui les entouraient, de la poussière en tombant après chaque secousse.
-  un tremblement de terre, murmura Stelios
-  Non. Juste une reine et son armée, lança Artemis
     Du haut des falaises surgirent les premiers rangs de cavaliers des nouveaux venus. Ceux-ci s’écartèrent laissant sortir du deuxième rang la personne à l’origine de cette intervention.
-  Je pensais t’avoir appris mieux que ça mon amour, rigola Calliope
-  A quoi bon tout donner d’un coup je savais que tu viendrais ! ria-t-il
     Calliope se tourna vers les rangs de son armée qui regroupait aussi bien de vieilles amies à elle que sa propre mère qui était exceptionnellement sous son commandement.
- Amazones, nous sommes nés de la guerre, sans peur ni remords, et aujourd’hui est l’un des jours où nous allons faire ce pour quoi nous sommes nés, cria-t-elle en levant son épée.
     Les guerrières attaquèrent sous l’ordre de leur reine. Certaines cachés dans les crevasses commencent par tuer les perses à proximité des spartiates. Les archères, elles, au sommet des petites falaises, visaient la garde rapprochée du dieu roi. Les cavalières, comme Calliope, quant à elles sautèrent dans le vide laissant à tous l’opportunité de voir les chevaux étendre leurs ailes. Les flèches pleuvaient et les perses tombèrent. Léonidas de nouveau sur ses pieds les armes à la mains mena ses soldats à l’attaque servant de soutien aux amazones. 
-  Lysippé !!! Ainippé !!!
     Le cris de leur reine et femme fit se retourner les soldats de peur qu’elle soit en danger bien qu’ils savaient tous qu’une amazones ne pouvait pas mourir aussi facilement. Leurs yeux trouvèrent une scène qu’ils n’auraient jamais imaginé voire, ne connaissant que des histoires.
-  Lysippé, Ainippé, bouclier ! 
     Les deux jeunes femmes qui se battaient côte à côte se tournèrent vers elle en s’accroupissant , agrippant le bouclier de leur bras pour le hisser sur leurs épaules. Calliope courant dans son armure d’amazone que Léonidas n’avait pas vu depuis longtemps et sauta sur le bouclier. Au moment où ses pieds touchaient le métal, Lysippé et Ainippé le poussèrent de toute leur force vers le haut. Ainsi la reine spartiate décolla, dans les airs elle encocha trois flèches sur son arc et tira, tuant trois perses qui s’approchaient un peu plus de son mari d’une flèche dans le cœur.*
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savoir-entreprendre · 1 year ago
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Le week-end dernier à Lagos , un policier a voulu interpellé un homme en moto qui n'avait pas de casques. Après un court échange, le motard s'est excusé et a voulu encourager le policier pour le professionnalisme dont il a fait preuve : Il a donc sorti une enlève et s'en est allé. Plus tard, le policier va réaliser que l'enveloppe contenait plus de 5 millions de Naira ( environ 5millions de Fcfa), étant donné que ce n'est pas chose courante, le policier pris de panique à alerter les gens qui avaient vu la scène, les gens ont d'abord pensé qu'il s'agissait d'une pratique de marabouts ou peut-être qu'il s'agissait d'argent volé etc…. Après quelques minutes d'incompréhension, les gens vont réaliser que l'homme en moto n'était pas qu'un simple conducteur de Moto, mais plutôt l'un des hommes les plus riches et les plus discret du Nigeria. Je vous présente Abdulmunaf Yunusa. Avec une fortune estimée à 2,5 milliards de dollars soit plus de 1000 milliards de Fcfa Yunusa est propriétaire d'une société pétrolière AZMAN oil, d'une Université AZMAN university et d'une Compagnie Aérienne AZMAN air ( qui possède plusieurs Boeing 777) .Il possède aussi l'une des plus grandes fermes agricoles du Nigeria et est actionnaire dans plusieurs banques Américaines. La particularité de cet homme qui détient une fortune de plus de 1000 milliards de Fcfa est que tous les matins depuis plus de 30 ans, il se lève et démarre sa moto pour visiter son champ et sa ferme comme tout citoyen lambda. Quand on demande à Yunusa pourquoi il ne profite pas de son argent, il répond que c'est parce qu'il vient d'une famille pauvre, donc il n'a pas d'attitude de riche et ne connaît pas les habitudes de riches, par contre, il affirme que ses enfants eux viennent d'un père riche et c'est pourquoi ils vivent comme des princes dans les plus beaux palaces du monde. Morale de l'histoire : Si tu ne viens pas d'une famille riche, une famille riche doit sortir de toi. https://savoirentreprendre.net/?p=4081&feed_id=6057
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iradiei · 1 year ago
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19 janvier
“Nan, c'est rien, laisse tomber.” A-t-on idée de communiquer ? L’autre, qui n'était pas la moitié d’un con, disait que l'Homme est un animal social. Nous ne sommes pas là pour juger de la justesse de cette affirmation ; mais si celle-ci est véridique, alors force est de constater que c’est également l’animal le moins doué en communication. Cela vous est-il déjà arrivé de voir deux animaux des plus ordinaires - prenons, au hasard, deux papillons - s’engueuler pour des broutilles ? Est-ce commun, au réveil, de voir monsieur papillon, la tronche dans le coltard et l’haleine aussi fraîche qu'un Académicien, s’exclamer, alors qu’il est laid comme un dimanche sans pain, à l’endroit de sa chère et tendre : “Tu es belle aujourd'hui” ? La réponse de Madame papillon, à cette délicatesse matinale, et qui pourrait ressembler à : “Ça veut dire que je ne suis pas belle, d’habitude ?” est-elle plus courante ? Non, assurément ; pourtant, cette réflexion peut faire partie du quotidien, certes monotone, mais tout de même emploi de communication fautive, d'êtres humains qui font l’erreur de partager leur couche le soir pour se retrouver, alors qu’ils émergent d’un sommeil cadavérique et qu’ils sont aussi frais que leurs comparses qui, eux, ont la bonne idée de ne plus se réveiller.
Si les fautes de communication s'arrêtaient là, nous pourrions y remédier facilement : il suffirait de ne plus complimenter, et le tour serait joué. Mais, évidemment, l’Homme aime parler - surtout pour dire des conneries - et le langage étant ce qu’il est, il est improbable, pour ne pas dire impossible, de comprendre totalement le sens d’une phrase émise par autrui. Si, à table lors d’une matinée tout à fait ordinaire, une personne lambda - mettons, Madame A - fait remarquer à son hôte - mettons, Madame B - qu’il fait froid, cela pourrait indiquer qu’elle souhaiterait que l’on ferme la fenêtre, restée ouverte depuis 6h ce matin, d’autant que c’est complètement dingue de laisser une fenêtre ouverte en hiver, alors qu’on chauffe l’appartement, et vous avez pensé à la couche d’ozone ? Mais madame A pourrait aussi insinuer que Simone devrait lui apporter une petite laine, parce qu’avec ce temps, c’est pas possible de ne pas au moins la proposer, et avec un café si vous le voulez bien. Enfin, madame A pourrait, tout simplement, être une piètre partenaire de conversation, ne sachant que dire sinon se plaindre du temps, et pis y’a plus de saisons, et moi je me souviens encore du froid de 84, et quand j'étais petite, il neigeait encore à cette période de l'année.
Bref, la communication est fautive, et nous giclons autant d'étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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sandradefoy · 3 days ago
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À l'ancienne
J'essaie d'écrire une nouvelle pour un concours.
Je recommence trois fois le début en tentant de faire de la narration "classique" alors que je sais très bien que c'est pas mon mode d'écriture.
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Pour une fois, pas à l'ancienne
Je décide d'écrire à ma façon juste pour voir ce que ça donne et au pire, ça correspond pas aux consignes du concours et c'est pas grave au moins j'aurai level up mon niveau de lâcher prise.
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saut3relle · 1 year ago
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Dimanche 31.12.23, 14h05
Dernier jour de l’année 2023. Jour chill, comme un dimanche lambda, avec l’emprise d’une angoisse persistante qui sourde au fond de moi depuis le réveil ce matin, et qui ne semble pas vouloir partir. Je viens de prendre un peu de passiflore. J’espère réussir à manger un peu ce soir, raclette au menu.
Je ne sais pas comment je vais aborder cette nouvelle année. Quelque chose semble avoir changé encore dans mes pensées, avancé, malgré moi. C’est sans doute cela qui m’angoisse.
Je repense aux prédictions de la voyante de la Robertsau du 9 février dernier. Jusqu’à présent, tout ce qu’elle m’avait annoncé pour cette année a bien eu lieu, et dans les délais. Il manque la dernière prédiction, qui était aussi sa première : la rupture, la séparation dans le but d’une renaissance personnelle.
J’ai une excitation mêlée d’angoisses. Une envie d’indépendance mêlée de terreur de fracturer mon avenir avec mon passé. L’idée de ne pas pouvoir revenir en arrière me fait peur.
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observatoiredumensonge · 7 years ago
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Macron semble devoir réunir tous les Français... Contre lui !!!
Macron semble devoir réunir tous les Français… Contre lui !!!
Le Président au lieu de passer son mandat à voyager ferait mieux de redresser la France
(more…)
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leblogdemarinaetjm · 2 years ago
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SAMEDI 17 JUIN 2023 (Billet 3/3)
Avez-vous remarqué le nombre de fois, à la télé, à la radio ou dans les journaux, où les journalistes prennent tous les prétextes pour affoler les gens sur ChatGPT ou dénigrer cette « application ».
Nous n’allons pas entrer dans la polémique sur les dangers que représente ChatGPT, chacun a son opinion sur le sujet… mais sur leurs commentaires au sujet de cette « Intelligence Artificielle » qu'ils ne trouvent justement pas si intelligente que ça - c’est d’ailleurs à se demander pourquoi ils en ont si peur !
Et la dernière volée de bois vert qu’« elle » (nous mettons ChatGPT au féminin) a reçue, c’est quand on lui a fait passer tout dernièrement l’épreuve Philo du Baccalauréat.
Il y a eu entre autres une "confrontation" entre un célèbre et médiatique philosophe (Raphaël Einthoven pour ne pas le nommer) et ChatGPT, puis avec divers intellectuels. Bien sûr les copies étaient anonymisées pour ne pas influencer les examinateurs. A chaque fois ChatGPT a été « ridiculisée ». Par exemple, R. Einthoven a obtenu un 20 sur 20 et ChatGPT, un petit 11 sur 20. Mais vous remarquerez que ces « confrontations » n’ont jamais été organisées entre des lycéens lambda et elle. N’oublions pas que cette épreuve de Philo était destinée à des lycéens de l’« enseignement général » et « technologique ». Nous aurions été curieux de savoir ce que cela aurait alors donné.
Au fait, quels étaient ces sujets ?
Bac de philo 2023 : les candidats avaient le choix entre :
une explication de texte avec un extrait de « La Pensée sauvage » de Claude Lévi-Strauss
et deux sujets de dissertation :
« Le bonheur est-il affaire de raison ? » et
« Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? ».
Evidemment, vous nous connaissez, nous n’avons pas résisté au plaisir de choisir le sujet qui nous aurait personnellement intéressé et l’avons proposé à ChatGPT : « Le bonheur est-il affaire de raison ? »
Mais en lui posant la question du sujet, nous avons ajouté quelques paramètres personnels (nos goûts dans divers domaines, des critères que nous considérons essentiels, l’envie d’être un peu original, etc.) et demandé à ChatGPT d’en tenir compte. Et puis, pour finir, d’être brève. Nous ne voulions pas une vraie dissertation mais plutôt 2 ou 3 petits paragraphes pour bien préciser notre point de vue à des interlocuteurs éventuels (pourquoi pas des lecteurs/abonnés du Blog…).
Aussitôt envoyée, aussitôt reçue sa réponse… et ce, en une fraction de seconde !
Nous ne savons pas ce que vous allez en penser, mais nous, ça nous a très bien convenu.
« Imaginez que le bonheur soit une recette de cuisine que l’on souhaiterait délicieuse. La « raison » serait alors l'un des ingrédients clés, mais pas le seul. Pensez-y comme une pincée de sel dans un plat exquis. La « raison » peut nous aider à évaluer nos choix, à prendre des décisions éclairées et à trouver un équilibre dans notre vie. Cependant, comme toute recette, le « bonheur » nécessite également d'autres éléments. Ajoutons une cuillerée de passion. Laissez-vous emporter par les choses qui vous enthousiasment et qui vous donnent un sentiment de satisfaction profonde. Ensuite, mélangeons une poignée de relations significatives : les liens que nous créons avec les autres, l'amour, l'amitié… Ce sont des ingrédients indispensables pour une vie heureuse. N'oublions pas d'ajouter une touche d'aventure. Sortez de votre zone de confort, explorez de nouveaux horizons, relevez des défis excitants. Le « bonheur » a souvent un goût exquis lorsqu'il est accompagné d'un soupçon d'audace. Enfin, assaisonnons le tout avec un peu de gratitude. Appréciez les petites joies de la vie, soyez reconnaissant pour ce que vous avez et cultivez une attitude positive envers les choses qui vous entourent. Donc, si l'on considère le « bonheur » comme une recette, la « raison » serait un ingrédient important, mais pas le seul. Une combinaison savoureuse de « raison », de passion, de relations, d'aventures, de voyages et de gratitude peut créer un mélange délicieux pour atteindre le « bonheur » dans nos vies. »
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Et vous, quel sujet vous auriez tenté ?
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merrilyenspensieve · 3 years ago
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J'ai eu ma deuxième séance avec une nouvelle psychologue. J'ai laissé tomber la psychologue de la PMI parce que malheureusement, je ne pouvais pas avoir plus d'un rendez-vous par mois et ça stagnait beaucoup. Ça ne me faisait plus de bien.
Mais actuellement, j'en ai vraiment besoin. Je sens que depuis le décès de ma cousine et le fait qu'on est plus de nouvelles de son fils ça ne va pas. J'ai l'impression d'avancer, mais à côté de mes baskets. Ça se répercute sur toute ma vie.
J'en suis à ma deuxième séance et ça me fait vraiment du bien de lui parler, mais surtout, elle pointe des choses sur lesquelles je n'avais pas pensé, mais qui font sens.
Elle m'a même prêté le livre de Sophie Lambda que je cherchais à lire depuis un moment. Ça joue aussi 😀.
J'espère qu'elle pourra m'aider à avancer et surtout à réorganiser ma tête et me réconcilier avec moi. Parce que j'en ai un peu marre de pleurer pour rien tous les 4 matins.
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