#propos non constructifs
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Gérald Darmanin propose une réforme radicale pour réguler les débordements verbaux sur les réseaux sociaux : un permis à points pour la liberté d'expression.
GĂ©rald Darmanin propose une rĂ©forme radicale pour rĂ©guler les dĂ©bordements verbaux sur les rĂ©seaux sociaux : un permis Ă points pour la libertĂ© d'expression. https://infoscoop.fr/wp-content/uploads/info-scoop-linformation-nattend-pas-les-meilleurs-scoops-et-toute-lactualite-en-france-et-a-linternational-sont-sur-info-scoop-49.webp GĂ©rald Darmanin, dans une proposition audacieuse, suggĂšre d'instaurer un permis Ă points pour la libertĂ© d'expression. Un systĂšme oĂč chaque citoyen commencerait avec 12 points, perdus en cas de propos jugĂ©s diffamatoires, injurieux ou non constructifs. Ă zĂ©ro point, le droit de sâexprimer publiquement serait suspendu pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e. #GĂ©raldDarmanin, #LibertĂ©DExpression, #PermisĂPoints, #ProposDiffamatoires, #ProposInjurieux, #ProposNonConstructifs, #RĂ©seauxSociaux https://infoscoop.fr/informations/politique/gerald-darmanin-propose-une-reforme-radicale-pour-reguler-les-debordements-verbaux-sur-les-reseaux-sociaux-un-permis-a-points-pour-la-liberte-dexpression/
#Gérald Darmanin#liberté d'expression#permis à points#propos diffamatoires#propos injurieux#propos non constructifs#réseaux sociaux
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Câest trĂšs Ă©trange de me dire que câest sans doute la derniĂšre fois que jâĂ©cris sur ce Tumblr. Et Ă propos de ce voyage. Enfin on ne sait jamais je vais peut-ĂȘtre avoir dâautres savoirs Ă partager le temps mâaidant Ă prendre du recul et Ă mĂ©diter sur tout ça. Parce que oui, ça fait culcul, mais ce voyage nâa pas seulement Ă©tĂ© la dĂ©couverte dâautres rĂ©gions du monde, mais aussi dâautres maniĂšres de vivre qui mâont inspirĂ©. Chaque expĂ©rience mâa appris quelque chose, comme par exemple : « il faut faire attention Ă la soupe de poulet thaĂŻlandaise ».
Plus gĂ©nĂ©ralement câest en partant Ă la dĂ©couverte dâautres modes de vie quâon se rend compte de ce quâon a dĂ©jĂ et quâon rĂ©alise comment on pourrait modifier ce qui nâest pas adaptĂ©.
Aux Ătats-Unis jâai appris quâil nây a pas de honte Ă aimer son pays et quâon peut ĂȘtre fiĂšre de qui on est. Attention je ne dis pas quâil devrait y avoir de la fiertĂ© systĂ©matique surtout si câest la fiertĂ© de haĂŻr les autres ou de ne pas ĂȘtre tolĂ©rant. Mais que dĂ©nigrer son pays (comme le font souvent les français) nâest pas trĂšs constructif et nous empĂȘche parfois de voir que lâherbe est dĂ©jĂ verte ici. Et le mĂȘme mode de pensĂ©e sâapplique aussi Ă nous-mĂȘmes. Les amĂ©ricains ont aussi le sourire et le contact trĂšs facile. Et bien quâon peut se demander si ces Ă©changes ne sont pas hypocrites parfois, il nâen reste pas moins agrĂ©able dâĂ©changer avec un.e caissier.e souriant.e plutĂŽt que morose. Je me demande dâailleurs pourquoi ne sommes-nous pas dâavantage sympathiques que taciturnes, cela demande-t-il plus dâĂ©nergie?
En PolynĂ©sie, jâai dĂ©couvert la gentillesse inconditionnelle et envers tout le monde mĂȘme les inconnus. Les polynĂ©siens ont vraiment le cĆur sur la main, et nâhĂ©siteront pas Ă filer un coup de main ou un bon conseil. MĂȘme de maniĂšre non sollicitĂ©e, câest trĂšs Ă©trange pour nous mais il nâest pas rare de voir une voiture sâarrĂȘter alors quâon marche sur la route pour nous demander sâil faut nous dĂ©poser quelque part. Tout le monde se dit bonjour dans les Ăźles avec un sourire jusquâaux oreilles. Avec Agathe on sâest parfois demander sâils se moquaient de nous tellement ils Ă©taient hilares mais non, dans les Ăźles on vit avec le sourire. Jâai aussi appris le laisser-aller car le rythme des Ăźles ralenti la cadence et attĂ©nue les problĂšmes. Les horaires ne sont pas aussi rigides il arrive parfois quâune roulotte ne soit pas ouverte parce que le commerçant nâavait pas envie de travailler ce jour lĂ . Enfin la PolynĂ©sie câĂ©tait un partage de culture incroyable et si riche que les polynĂ©siens sont ravis de raconter et de faire perdurer.
La Nouvelle-ZĂ©lande mâa rappelĂ© que la beautĂ© de la nature est majestueuse, avec des paysages si beaux que jâai faillis verser une petite larme Ă plusieurs reprises. Elle a aussi mis sur ma route de belles rencontres avec lesquelles jâai pu faire un bout du voyage et que jâespĂšre revoir lors dâautres voyages.
Aux Fidji jâai appris que jâavais une limite dâinconfort et que jâavais du mal Ă ĂȘtre confrontĂ©e Ă la trĂšs grande pauvretĂ© (Piper dans White Lotus pour ceux qui savent).
En ThaĂŻlande jâai Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă mes premiers moments de solitude mais jâai aussi liĂ© de belles amitiĂ©s qui ont comblĂ© ce vide. Jâai appris que les amitiĂ©s peuvent ĂȘtre vĂ©cues pleinement mĂȘme si câest pour un pĂ©riode courte et quâon ne sait pas si on va se revoir. Dâailleurs on accepte les autres plus facilement sans rĂ©flĂ©chir au long terme et ça permet dâĂȘtre plus tolĂ©rant et de se mettre moins de pression. Dâailleurs fun fact il y a presque que des voyageurs europĂ©ens en ThaĂŻlande. Je me suis aussi rendu compte des impacts que peut avoir le tourisme de masse sur lâenvironnement. La ThaĂŻlande est trĂšs polluĂ©e, jâai plusieurs fois nagĂ© avec du plastique et il nâest pas rare de voir des dĂ©charges au dĂ©tour dâune rue.
CâĂ©tait un pĂ©riple exceptionnel, jâai appris quâĂȘtre ouverte t permettait de vivre de super expĂ©riences et de faire super rencontres. Jâai appris quâen laissant de cĂŽtĂ© le besoin de contrĂŽle et en ayant confiance on vivait un voyage beaucoup plus agrĂ©able. (Et souvent les problĂšmes nâen sont pas ou bien ils se rĂ©solvent tout seuls.)










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une haine injustifiée
Une haine propager aussi vite que les fleurs fleuries en été
Visant à humilier, rabaisser une communauté
Des gens racisée dont les stéréotypes sont leurs seul argument
Un argument faussé
Un argument visant Ă la destruction
Salir lâimage des immigrĂ©s
Quâelle joie me dite vous surtout aprĂšs nous avoir colonisĂ©
Arracher nos cultures
Violer nos sĆurs, nos mĂšres
Détruire nos maison
Vous en avez pas marre de la haine que vous propagez ?
Les émissions français qui cache leur vrai problÚme en créant des faux
Un camouflage
A croire que juger si le voile est autorisé ou non
selon des gens qui clairement nous apprécient pas est constructif
Et le salaire des enseignants ?
Le taux de chĂŽmage ?
Les sans-abris ?
La police qui prend pas au sĂ©rieux des plaintes dâagressions sexuelles ou verbales ?
Le coĂ»t de lâalimentation qui augmente sans cesse ?
Vous en parlez pas?
A croire que de parler dâun bout de tissus
Qui les concernent mĂȘme pas
Est plus important que de sauver leur propre pays
Entrain de chavirer sous la tempĂȘte
Assumer vos fautes au lieu de nous blĂąmer
« câest Ă cause des musulmans quâil y a une pĂ©nurie dâĆuf dans les supermarchĂ©s »
Non, mais je rĂȘve ?
Cela est un vrai titre dâarticle
Vous en avez pas marre de la haine que vous propagez?
Blùmer les musulmans pour masquer des défaillances économiques
Câest pathĂ©tique et enfantin surtout pour une chaĂźne avec autant de visibilitĂ© et dâinfluence que BFMTV
Une obsession malsaine
Une obsession récurrente
Visant a pointé du doigt une communauté pour expliquée des problÚme structurels
Une islamophobie écoeurante
Ridicule
Banalisé
Au lieu dâanalyser les dĂ©faillances et la cause du problĂšme
Certain choisi le chemin de la facilitĂ© et lâhumiliation
Ils alimentent un climat anxiogĂšne
Attirent que la division, stigmatisation et la haine afin de cacher leur propres échec
Ils empĂȘchent au musulmanes
Les abayas, les qamis, le voile
dans les école
Alors que les abayas et qamis sont juste des vĂȘtements ample traditionnel
Comme seul argument «Ces derniers mois, nous le savons, les tenues religieuses comme les abayas ou les qamis ont fait leur apparition dans certains établissements. [...] Nous devons faire bloc. Et nous allons faire bloc»
Ressentez vous la colĂšre dans ces propos
Cela devient épuisant de parlez de nous sans cesse
La façon quâon sâhabille
Sâexprime
Tout simplement le fait quâon existe
Ă croire quâils voudraient nous faire disparaĂźtre
Un jour ou lâautre ils interdiront au musulmans dâhabiter dans leur territoire qui prĂŽne la mĂ©prisanse
Cela sera mĂȘme pas surprenant
Avec le nombreux de paroles racistes déclaré par des gens haut placés
Câest honteux dâĂȘtre autant fermĂ© dâesprit
« En France, les Français ont le droit de vivre comme des Français. Les dĂ©linquants seront mis hors dâĂ©tat de nuire, les dĂ©linquants français en prison, les Ă©trangers dans lâavion »
Affirme marine lepen
A croire quâon est des monstres
Mais le monstre serait pas plus les personnes sans cĆur
Ni empathie
Comme câest sois disant politician
Qui parle pour rien dire
Apaiser vous cĆur
A autant dénigrer les autres
votre cĆur noircit
Vous citez âlibertĂ© dâexpressionâ
Mais oĂč est la limite entre la libre pensĂ©e et la mĂ©chancetĂ© gratuite
Des paroles xénophobes, dénigrante
Vous en avez pas marre de la haine que vous propagez ?
#peacenluvđ©đœââ€ïžâđâđ©đœ
#my thoughts#journal#pink#thoughts#girlblogging#girlhood#pensées#tumblr girls#france#politique#marine le pen#racisim#islam#islamphobia#islamdaily#poÚme#slam poetry#poÚme français#textes en poÚme
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LE FONDS DE LA PENSĂE
CHRONIQUE DE MYRIAM JĂZĂQUEL, rĂ©dactrice/journaliste/Ă©crivaine POUR CREATIVE MORNINGS MONTRĂAL 26 novembre 2024
INTENTION DE LA CHRONIQUEÂ
Le fonds de la pensĂ©e, câest une chronique pour aller au fond des idĂ©es, au fonds des choses. Approfondir des rĂ©flexions. Ouvrir des possibilitĂ©s, accueillir de nouvelles perspectives. Surtout, lâenvie de prolonger la discussion par de nouvelles questions Ă notre confĂ©rencier/iĂšre du mois, histoire de faire le tour de sa pensĂ©e. Câest lâintention de cette chronique : vous donner encore plus de « matiĂšre Ă rĂ©flexion ». Bonne lecture !
LâENTREVUE : MĂ©riol Lehmann
Dâorigine suisse et rĂ©sidant au QuĂ©bec depuis plus de 40 ans, son premier contact avec le QuĂ©bec, est une photo de ferme ! Aujourdâhui, photographe et artiste en art sonore et en art mĂ©diatique, il capte en photos la ruralitĂ© actuelle, dans toutes ses dimensions Ă ras de pĂąquerettes comme Ă haute altitude. Que ce soit sous forme dâexpositions, dâinstallations ou de performances, son travail a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© dans de multiples lieux de diffusions sur cinq continents, interpellant par lâimage, les impacts de lâagriculture productiviste sur la crise Ă©cologique. « En sâinspirant des mĂ©thodes agricoles qui tiennent compte de lâensemble des vivants occupant un Ă©cosystĂšme, comme la permaculture, il vise Ă inscrire son travail artistique au cĆur dâune pratique qui saura contribuer aux rĂ©flexions face Ă la crise Ă©cologique contemporaine » peut-on lire sur son site web professionnel : MĂ©riol Lehmann - Ă propos
Faire parler les images
DâoĂč vient la nĂ©cessitĂ© et quelle est lâurgence Ă documenter les paysages de la campagne quĂ©bĂ©coise ? « On ne sâinclut plus dans le monde. On utilise ses ressources » affirme dâemblĂ©e MĂ©riol Lehmann. Or, ces ressources diminuent annĂ©e aprĂšs annĂ©e. Pour prouver â ou plutĂŽt â documenter ce risque Ă©cologique, son outil, câest la photographie. Lâart de faire parler les images et de mettre les images en dialogue. Si « une bonne photo est une photo qui a du sens, ce nâest pas pour autant du photojournalisme », prĂ©cise le photographe et artiste. Une façon dâĂ©duquer le regard alors ? « Il y a une narration par les images et il y a une place Ă lâinterprĂ©tation ». DâoĂč lâimportance, souligne-t-il, de contextualiser les images par les mots, de dire le contexte par le texte pour expliquer.
Ouvrir le regard et lâesprit
Pour ouvrir le regard sur le pĂ©ril environnemental, MĂ©riol donne Ă voir les entorses Ă la terre nourriciĂšre par une sĂ©rie de photos Ă©loquentes plutĂŽt quâil ne cible la photo-choc visant Ă faire sensation. Si ses photos ont la capacitĂ© Ă toucher les gens, câest par ce que le photographe en tant quâartiste nous amĂšne Ă voir une autre facette de la rĂ©alitĂ©. Ainsi, du rejet Ă ciel ouvert des mines dâamiante avec la consĂ©quence de rendre la terre stĂ©rile. « Plus rien ne pousse ! » dit-il. Devant lâobjectif, il observe les modes de production agricole, les tracteurs guidĂ©s par GPS suivant les paramĂštres des champs, les animaux dit « en liberté » dans les bĂątiments et non Ă lâair libre.
Ă hauteur de vue
Davantage, pour agrandir le regard sur la rĂ©alitĂ©, il adopte la photographie aĂ©rienne Ă 60 Ă 100 mĂštres de hauteur. « Il faut sortir des images esthĂ©tisantes et amener les gens Ă avoir une rĂ©flexion » dit-il. Questionner et pousser Ă la rĂ©flexion, voilĂ bien lâenjeu de sa pratique documentaire et de sa vision Ă hauteur de vue. « Lâimage bouscule lâidĂ©e reçue, sĂšme le doute ». Ă la diffĂ©rence du documentaire critique, souvent revendicateur et plus militant, sa vision du documentaire est dâamener par lâimage, Ă ce que le spectateur se questionne par lui-mĂȘme, sans lui imposer un message donnĂ©. Ces images de la ruralitĂ© Ă hauteur de vue viennent susciter chez lui, des interrogations. Ă la diffĂ©rence du documentaire avec une position Ă©ditoriale trĂšs marquĂ©e, ces prises de vue permettent une libertĂ© de conscience et favorisent un dialogue constructif, Ă ses yeux.
Refléter la crise écologique
« Mon travail se devait de reflĂ©ter cette crise Ă©cologique » dit-il. ReflĂ©ter et aider Ă voir diffĂ©remment ? De son point de vue, la force de lâimage est de rĂ©vĂ©ler lâĂ©cart entre la rĂ©alitĂ© et les perceptions. Une image forte vient bousculer cette reprĂ©sentation idyllique â cultivĂ©e par lâindustrie agroalimentaire â dâune vie rurale saine, proche de la nature, avec tout lâaspect bucolique du travail fermier. Aux antipodes de ces clichĂ©s qui remontent aux annĂ©es 50, la rĂ©alitĂ© est quâ«au QuĂ©bec, il nây a plus de vache fermiĂšre Ă cause de lâautonomisation de la traite ». Les fermes en bois avec une vingtaine de vaches ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des bĂątiments industriels oĂč des robots traitent autour de 80/90 vaches. Selon lui, lâagriculture industrielle participe Ă lâeffondrement de la biodiversitĂ©. Indicateur alarmant de cette crise de sens : câest chez les agriculteurs qui les taux de suicide seraient les plus Ă©levĂ©s, note-t-il.
DerriĂšre lâobjectif
DerriĂšre lâobjectif, MĂ©riol est un homme de conviction dont la pratique photographique sâaccorde avec sa philosophie de lâart et du vivant. En Europe, la vision du monde reste marquĂ©e par le dualisme cartĂ©sien nature/culture, plaçant lâhumain avant et devant le monde. Or, « quand on se pense hors du monde, pourquoi aurait-on besoin dâen prendre soin ? » interroge-t-il. « La notion de propriĂ©tĂ© de la terre nâexiste pas chez les premiĂšres nations » fait-il encore remarquer. De mĂȘme, « ailleurs quâen Europe, on ne se voit pas en dehors du monde ». Lâurgence de prendre soin de la terre passe par sortir de cette sĂ©paration, par reconsidĂ©rer notre relation au monde. « Lâhumain nâest quâun vivant parmi dâautres ». Et « notre survie dĂ©pend du vivant ». Lâantidote Ă ce schĂ©ma de pensĂ©e pourrait bien ĂȘtre de prendre le temps de rĂ©flĂ©chir, de poser son regard et de questionner ce quâon voit. Toutefois, MĂ©riol met en garde contre les rĂ©ponses simples aux questions complexes. De la mĂȘme façon quâil existe plusieurs angles de vue dâune rĂ©alitĂ©, il existe une diversitĂ© de regards et de nuances. « Les solutions sont elles-mĂȘmes complexes » comme une photo peut comporter plusieurs zones grises !
ET VOUS ?

Et vous, quâest-ce qui accroche votre regard dans cette photo ? Quelle rĂ©flexion suscite-t-elle en vous ?
Photo remise par Mériol :
« chemin du troisiĂšme-rang-du-bic » est une installation poĂ©tique et vidĂ©ographique qui conjugue les mots de Marie-HĂ©lĂšne Voyer avec les images et les sons de MĂ©riol Lehmann. Entre les anticlinaux et les synclinaux du Bic, les rangs ont dĂ©coupĂ© le territoire en enfilades de lots successifs. Des fermes occupent cet espace. Et si le temps rural donne parfois lâimpression dâĂȘtre figĂ©, survoler les champs tel lâurubu nous rappelle que le productivisme a transformĂ© ces lieux bien loin des souvenirs dâenfance.
Source : MĂ©riol Lehmann â chemin du troisiĂšme-rang-du-bic
POUR ALLER PLUS LOINÂ
Lecture suggérée par Mériol Lehmann :

Baptiste MORIZOT auteur, Alain DAMASIO Postfacier, ManiĂšres d'ĂȘtre vivant - EnquĂȘtes sur la vie Ă travers nous, Ăd. Actes Sud, Coll. Nature Mondes sauvages, fĂ©vrier 2020, 336 pages.
Lecture suggérée par Myriam Jézéquel :

Hartmut Rosa, Rendre le monde indisponible, Traduit par : Olivier Mannoni, Ăditions La DĂ©couverte, Collection : Sciences humaines, 01/2020, 144 p.
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Ce lundi, Dr. Aboubakar Sidik FOMBA, prĂ©sident de la commission santĂ©, dĂ©veloppement social et de la solidaritĂ© du Conseil national de transition du Mali, a prĂ©sidĂ© une table ronde virtuelle sur le thĂšme : «Le rĂŽle de la France et des autres pays de lâOTAN dans la propagation du terrorisme en Afrique. Appel du Mali au Conseil de SĂ©curitĂ© de lâONU pour la convocation dâune rĂ©union dâurgence sur les âactes dâagressionâ de la France, le soutien aux terroristes par les armes, le financement : aspects juridiques, gĂ©opolitiques et sĂ©curitaires»⊠Cet Ă©vĂšnement a rĂ©uni des experts maliens, burkinabĂ©s, nigĂ©riens qui ont Ă©laborĂ© des rĂ©solutions visant Ă promouvoir la paix, la justice et la stabilitĂ© en Afrique. A ce titre, les participants demandent Ă la FĂ©dĂ©ration de Russie, prĂ©sidente actuelle du Conseil de SĂ©curitĂ© de lâONU, de permettre un examen approfondi de la plainte du Mali contre la France. «Nous insistons sur la nĂ©cessitĂ© dâune Ă©preuve de la vĂ©ritĂ© pour Ă©tablir les faits et les responsabilitĂ©s concernant les actes dâagression et le soutien aux terroristes», ont-ils ajoutĂ©. Dans le cadre de la lutte contre les violations des droits de lâhomme, les participants appellent lâONU Ă adopter une approche uniforme dans la lutte contre les violations des droits de lâhomme, sans double standard ni gĂ©omĂ©trie variable, en insistant sur le respect rigoureux des droits humains par toutes les nations. Aussi, les participants demandent le Retrait de lâUnion Africaine du principe de subsidiaritĂ© avec lâUnion EuropĂ©enne. Ils demandent le retrait de lâUnion Africaine du principe de subsidiaritĂ© avec lâUnion EuropĂ©enne et invitent les pays membres de la CEDEAO Ă rejoindre lâAES pour crĂ©er un pĂŽle civilisationnel des Ătats Sahel, indĂ©pendant de toute ingĂ©rence Ă©trangĂšre. Toutefois, les participants exigent le retrait immĂ©diat de toutes les bases militaires Ă©trangĂšres, notamment celles de lâOccident collectif, perçues comme une menace Ă la souverainetĂ© et Ă lâautonomie des nations africaines, contribuant Ă lâinstabilitĂ© rĂ©gionale. A ces rĂ©solutions sâajoutent le respect de la souverainetĂ© nationale. Les participants rĂ©affirment lâimportance du respect de la souverainetĂ© des pays africains dans le choix de leurs partenaires internationaux, estimant quâaucun pays ne doit ĂȘtre contraint ou manipulĂ© dans ses relations diplomatiques et Ă©conomiques. Mieux, ils sollicitent la convocation du GĂ©nĂ©ral François Lecointre au Conseil de SĂ©curitĂ© de lâONU, pour que ce dernier rĂ©ponde de ses propos nostalgiques du colonialisme militaire et dâapologie Ă la guerre contre les Ătats souverains de lâAES. Les participants tiennent aussi Ă des rĂ©parations Ă la Libye. Ils exigent que la France et lâOTAN paient des dommages et intĂ©rĂȘts Ă la Libye et aux Ătats de lâAES pour la dĂ©stabilisation causĂ©e par leurs interventions militaires. « La Libye et les Ătats du Sahel ont subi les consĂ©quences de leurs actions qui ont eu des effets dĂ©vastateurs sur la stabilitĂ© et le dĂ©veloppement de la rĂ©gion », ont-ils dĂ©plorĂ©. La Non-ingĂ©rence de lâOTAN dans le conflit russo-ukrainien fait partie des rĂ©solutions. Les participants demandent Ă lâOTAN de sâabstenir de toute ingĂ©rence dans le conflit entre la Russie et lâUkraine et encouragent un dialogue sincĂšre et constructif pour rĂ©soudre ce conflit de maniĂšre pacifique. Les participants qui tiennent au respect de la souverainetĂ© de lâAlliance des Ătats du Sahel (AES), rĂ©itĂšrent lâimportance du respect de la souverainetĂ© des Ătats membres de lâAES, tout en affirmant que chaque nation doit pouvoir dĂ©terminer librement son avenir sans ingĂ©rence extĂ©rieure, conformĂ©ment Ă la charte des Nations Unies. Les participants appellent Ă combattre le capitalisme sauvage qui encourage les guerres et les conflits, prĂŽnant la promotion de politiques Ă©conomiques Ă©quitables et durables pour favoriser la paix et la stabilitĂ© mondiale. Autr...
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Il est Ă©crit : « Câest pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vĂ©ritĂ© Ă son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres » (ĂphĂ©siens 4:25).
Ce qui est vrai pour nos relations avec les autres en gĂ©nĂ©ral, lâest Ă©galement au sein de la famille.
Pierre, onze ans, tenait dans sa main les deux pommes que sa grand-mĂšre lui avait donnĂ©es pour lui et sa sĆur Jeanne. La petite Jeanne, dix ans, regardait avec envie ces pommes. Laquelle veux-tu, demanda son frĂšre. La plus petite, rĂ©pondit Jeanne. Alors Pierre lui tendit la petite pomme. AussitĂŽt, sa sĆur le regarde avec dĂ©dain, et lui dit : « Ne sais-tu pas que si jâai demandĂ© la petite, câest par politesse ; tu aurais dĂ» me donner la plus grosse ! »
Dans cette anecdote, il apparaĂźt que sous le couvert de la courtoisie, se cachent parfois lâhypocrisie et le double langage.
Parfois sous le couvert de vouloir protĂ©ger lâautre, on cache certaines vĂ©ritĂ©s pendant des annĂ©es, et lorsquâelles Ă©clatent au grand jour, des querelles violentes se manifestent.
VoilĂ pourquoi Paul recommande que lâamour soit sans hypocrisie, sans double langage, sans manipulation : « Que la charitĂ© soit sans hypocrisie » (Romains 12:9). Pour que lâamour puisse sâĂ©panouir, il a besoin de la lumiĂšre de la vĂ©ritĂ©. Le double langage, les non-dits, empoisonnent de nombreuses relations au sein de certaines familles. La vĂ©ritĂ© doit circuler dans tous les sens : lâhomme doit ĂȘtre vrai avec sa femme et la femme avec son mari, les parents avec les enfants et les enfants avec les parents.
Mais attention, la vĂ©ritĂ© nâest pas lâinjure, lâinsulte, le langage violent ! Certaines personnes, pour justifier leurs propos virulents Ă lâencontre dâun proche (conjoint, parent, enfant) se couvrent de cet argument : « Moi, je dis la vĂ©ritĂ© en face ! » Si câest votre mode de fonctionnement, sachez que vous aggravez la difficultĂ© dâavoir un dialogue constructif et sincĂšre. VoilĂ pourquoi, lâapĂŽtre Paul dit aux croyants dâĂphĂšse, Ă qui il adresse le verset citĂ© en rĂ©fĂ©rence, que la vĂ©ritĂ© doit ĂȘtre pratiquĂ©e dans le cadre de lâamour : « âŠprofessant la vĂ©rité dans lâamour » (ĂphĂ©siens 4:15).
Lâamour exige que lâon parle selon la vĂ©ritĂ©, mais cette vĂ©ritĂ© doit toujours ĂȘtre dite dans lâamour. Les deux vont ensemble, et se renforcent mutuellement. La vĂ©ritĂ© fait grandir lâamour, si la vĂ©ritĂ© est dite dans lâamour.
« Seigneur, aide-nous Ă sortir de nos mutismes, de nos silences, de nos non-dits, pour exprimer avec vĂ©ritĂ© et dans lâamour, nos joies et nos peines, nos craintes et nos doutes, nos rĂȘves et nos aspirations, Ă celui ou celle qui est Ă notre cĂŽtĂ©, (conjoint, enfant, pĂšre, mĂšre). Quâensemble nous dĂ©couvrions la richesse dâune relation basĂ©e sur la sincĂ©ritĂ©, le respect mutuel, la confiance ! Viens nous aider Ă savoir dire notre ressenti, sans ressentiment ou colĂšre. Que nos relations familiales soient construites sur la vĂ©ritĂ© dans lâamour ! Au nom de JĂ©sus, amen ! »Avec amour, Paul
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Nétiquette dans les réseaux sociaux : pourquoi?
Bien que les rĂ©seaux sociaux fassent partie de notre vie depuis plusieurs annĂ©es, il est toujours bon de se rappeler lâimportance du savoir-ĂȘtre dans lâunivers du Web. La Banque de dĂ©pannage linguistique dĂ©crit la nĂ©tiquette comme «âlâensemble des conventions de biensĂ©ance rĂ©gissant le comportement des internautes, notamment dans les Ă©changes par courrier Ă©lectronique, et dans les publications et les commentaires sur les rĂ©seaux sociaux.â» Une fois que câest dit, ça ne sâarrĂȘte pas lĂ . Il est maintenant temps de lâappliquer! Je vous assure : il nâen ressortira que du positif!

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Assumer son identité en ligne comme dans la vraie vie!
Tout dâabord, le premier conseil est de toujours rester soi-mĂȘme et dâassumer son identitĂ©. Publier en son nom implique un engagement et une volontĂ© de sâexprimer tout en acceptant quâil puisse y avoir des rĂ©percussions, quâelles soient positives ou non. Il est pourtant beaucoup plus facile de se cacher derriĂšre un pseudo ou un faux profil pour donner une opinion. Anonyme, lâauteur peut en venir Ă dĂ©passer les limites en lançant des propos blessants, haineux ou diffamatoires. Les consĂ©quences peuvent toutefois ĂȘtre dĂ©sastreuses pour ceux ou celles qui les reçoivent. Pour Ă©viter toutes ces situations dĂ©licates, la solution la plus simple demeure de publier avec son identitĂ© sur des sujets qui lui tiennent Ă cĆur.
Prendre le temps de réfléchir
Les rĂ©seaux sociaux sont pratiquement toujours alimentĂ©s par les sentiments. Un sujet peut susciter la passion, la colĂšre, la joie ou la tristesse. Ces Ă©motions fortes peuvent donner envie Ă lâauteur de rĂ©pondre ou de publier Ă propos de celui-ci. Cependant, il sâagit rarement dâune bonne idĂ©e, car les mots partagĂ©s pourraient rapidement dĂ©passer la pensĂ©e de ce dernier et provoquer des rĂ©actions non dĂ©sirĂ©es. Prendre un moment de recul pour rĂ©flĂ©chir permettra de dĂ©terminer sâil est toujours pertinent de publier ce commentaire lorsque la poussiĂšre sera retombĂ©e. Dans tous les cas, lâĂ©tat dâesprit plus serein aidera Ă prendre la meilleure dĂ©cision.

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Politesse, respect et écoute
La politesse, le respect et lâĂ©coute sont des qualitĂ©s essentielles pour assurer un Ă©change constructif sur les rĂ©seaux sociaux. En effet, lire les commentaires des autres avant de rĂ©pondre, essayer de comprendre les opinions exprimĂ©es et respecter les avis diffĂ©rents permettra sans aucun doute de contribuer Ă Ă©tablir une communication positive. Sans ces Ă©lĂ©ments, un dialogue de sourds risque de se mettre en place et de dĂ©tourner le sujet principal de la conversation. Il sera alors beaucoup moins intĂ©ressant de retenter lâexpĂ©rience Ă l'avenir.
_________________________
Office québécois de la langue française. (2023, 3 décembre). Nétiquette dans les réseaux sociaux. https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25376/la-redaction-et-la-communication/redaction-dans-les-reseaux-sociaux/netiquette-dans-les-reseaux-sociaux
Sullivan, Brian. (2002, 4 mars). Netiquette. Computerworld. https://www.computerworld.com/article/2588085/netiquette.html
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La libertĂ© dâexpression et le respect sur les rĂ©seaux sociaux
Le respect sur les rĂ©seaux sociaux est crucial pour garantir un dĂ©bat constructif et Ă©viter les violences verbales et physiques. Cela implique dâĂȘtre attentif aux opinions des autres, mĂȘme si on ne les partage pas, dâĂ©viter les propos insultants et de ne pas divulguer dâinformations personnelles sans autorisation. La libertĂ© dâexpression doit ĂȘtre exercĂ©e dans le respect de lâautre et des lois en vigueur.
Pourtant, sur les rĂ©seaux sociaux, les propos haineux et les attaques personnelles sont courantes, et le cyberharcĂšlement est en constante augmentation. Cette tension entre la libertĂ© dâexpression et le respect est dâautant plus forte que les rĂ©seaux sociaux sont des espaces oĂč lâon peut se cacher derriĂšre lâanonymat, ce qui peut encourager des comportements violents ou irrespectueux.
Dans la plupart des pays occidentaux, la libertĂ© dâexpression est protĂ©gĂ©e par la Constitution et est considĂ©rĂ©e comme un droit fondamental. Cependant, cette libertĂ© nâest pas absolue et est encadrĂ©e par des lois qui punissent les propos haineux, la diffamation et lâincitation Ă la violence. Sur les rĂ©seaux sociaux, oĂč les Ă©changes peuvent ĂȘtre rapides et impulsifs, il est dâautant plus important de se rappeler que la libertĂ© dâexpression ne doit pas servir de prĂ©texte pour propager la haine ou le harcĂšlement.
MĂȘme si ces deux notions peuvent sembler contradictoires ou impossibles Ă coexister parce que dâun cĂŽtĂ©, il y a la libertĂ© dâexpression qui est un droit fondamental qui permet Ă chacun de sâexprimer librement et de lâautre, le respect qui est essentiel pour garantir un Ă©change constructif et Ă©viter les propos injurieux, voire haineux. Mais il est possible de concilier les deux sur les rĂ©seaux sociaux.
Pour cela, il est important de prendre conscience que les rĂ©seaux sociaux sont des espaces publics, oĂč les propos tenus ont un impact sur les autres. Chacun a la responsabilitĂ© de veiller Ă ses propos et Ă leur impact sur les autres. Les rĂ©seaux sociaux ne sont pas un espace de non-droit oĂč lâon peut tout dire sans consĂ©quence.
Le respect sur les rĂ©seaux sociaux est un enjeu de sociĂ©tĂ© majeur. Comme le dit si bien le professeur en mĂ©dias émergents Ă lâUQAC HervĂ© Saint-Louis, citĂ© par Le Quotidien numĂ©rique, «âlorsque les individus jugent selon leurs idĂ©es personnelles et non pas sur le savoir-vivre, cela devient Ă©videmment trĂšs nĂ©faste pour celui qui se fait juger sur la place publique.â»
En fin de compte, la tension entre la libertĂ© dâexpression et le respect sur les rĂ©seaux sociaux est une question complexe, mais il est possible de concilier les deux. Il suffit de comprendre que la libertĂ© dâexpression permet de critiquer des idĂ©es et des valeurs et non les personnes de qui Ă©manent ces idĂ©es et valeurs. Tout est une question de respect et de savoir-vivre, ces valeurs mĂȘmes qui permettent Ă toute la sociĂ©tĂ© dâavancer dans le «âvivre-ensembleâ».
Bibliographie
Site internet :
Discours haineux et libertĂ© dâexpression : balises lĂ©gales au Canada
Cyberintimidation : les gestes interdits
La libertĂ© dâexpression
RĂ©seaux sociaux : le danger qui guette la libertĂ© dâexpression
https://www.lequotidien.com/2022/02/26/reseaux-sociaux--le-danger-qui-guette-la-liberte-dexpression-be3e43df25c80872fad06188ea638295
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L'art de répondre aux critiques: se défendre pour se faire respecter
Salut les amis On nâaime pas recevoir les critiques, mais tout de mĂȘme nous permet dâamĂ©liorer dans un domaine donnĂ©. Il faut Accepter les critiques et en faire quelque chose de vraiment constructif est cela est un rĂ©el savoir-faire. il faut dĂ©terminer les critiques qui sont constructifs et celles qui sont nĂ©gatives. Si vous avez du mal Ă accepter les critiques, vous devrez travailler sur ce point. Cela vous aidera non seulement dans vos interactions avec les autres, mais vous permettra Ă©galement de vous amĂ©liorer et de surmonter vos problĂšmes. Toute critique, quelle quâelle soit, est un signal dâalarme. Cela indique que quelque chose dans votre mode de communication ou votre fonctionnement qu'ile faut l'amĂ©liorer ou le rĂ©parer . DĂšs que vous allez passer Ă lâaction sur un projet, il y aura toujours des personnes qui vont vous critiquer, qui vont essayer de vous rabaisser. câest la nature de lâhomme est comme cela vous rencontrerez toujours ces problĂšmes-lĂ . Il faut gĂ©rer constamment les critiques des personnes .
Premier partie: Faire quelque chose câest aussi ĂȘtre critiquĂ©
Dans un monde idĂ©al, vous nâauriez pas Ă subir les critiques des autres, proches ou inconnus. Mais ce monde nâa jamais existĂ©, et avec les rĂ©seaux sociaux ce phĂ©nomĂšne a explosĂ©. La bonne nouvelle câest que si on vous critique, câest que vous faites des choses. Vous ne reposez pas sur vos lauriers, en attendant que la vie dĂ©cide pour vous. Plus vous faites des choses, plus vous serez critiquĂ©e⊠Chacun Ă son niveau des critiques : au bureau, de la part de collĂšgues jaloux de votre promotion, dans une association, de la part des adhĂ©rents.
Deuxieme partie : Â Les personnes qui vont vous critiquer
Il y a trois catégories des personnes qui vont vous critiquer:
1 â les personnes jalouses
Ce sont des personnes qui ont essayĂ© mais qui nâont pas rĂ©ussi lĂ oĂč vous, qui nâont pas abouti Ă lâobjectif quâelles sâĂ©taient fixĂ©, et qui Ă©tait le mĂȘme que le vĂŽtre, mais qui nâont pas eu le courage de persĂ©vĂ©rer. Elles vous voient avancer alors quâelles ont ratĂ©. Vous voir avancer baisse leur ego et les amĂšne Ă vous critiquer.
2 â Les concurrents
La deuxiĂšme catĂ©gorie de personnes ce sont vos concurrents qui font exactement la mĂȘme chose que vous.vos concurrents directs qui nâont rien dâautre Ă faire que de vous critiquer plutĂŽt que de proposer dâautres solutions.
3 â Les personnes qui ne font rien
celles qui ne font rien mais qui seront toujours lĂ pour vous critiquer, ou vous rabaissez. ce sont toutes les personnes qui ne font strictement rien. Vous avez des projets, vous avez envie dâavancer, puis il y a beaucoup des personnes qui ne fait rien, qui nâa pas envie de sâamĂ©liorer, qui passe son temps Ă regarder la tĂ©lĂ©, qui est en mode pilotage automatique, et qui avance dans la vie en fonction des Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs qui leur arrivent, mais pas en fonction ce quâils veulent vraiment faire.
Troisiemme partie: la compréhension
Devant la critique, il ne faut surtout pas cĂ©der Ă la premiĂšre impulsion quelle quâelle soit. Ni attaquer ni se dĂ©fendre, mais demander de lâinformation ou des prĂ©cisions. Les mots sont trompeurs et nous supposons quâils veulent dire la mĂȘme chose pour tout le monde. chercher davantage dâinformation sur la critique, câest prĂ©cisĂ©ment essayer de savoir si la comprĂ©hension que vous en avez correspond bien Ă ce que lâautre veut vous dire. Un mĂȘme mot peut facilement renvoyer Ă plusieurs reprĂ©sentations diffĂ©rentes. DâoĂč lâimportance vient pour avoir des informations prĂ©cises. comme ça vous indiquez Ă lâautre votre ouverture, votre respect de son opinion et votre dĂ©sir de collaborer et de comprendre. Câest ce quâon appelle lâempathie. Dans une certaine mesure, elle dĂ©sarme lâautre, car elle dĂ©montre votre capacitĂ© Ă Ă©couter. Surtout, et câest le plus important, Ă aucun moment vous ne perdez pas lâestime de vous-mĂȘme ou le contrĂŽle de vos Ă©motions. Ătre Ă lâaise dans une telle situation est une marque dâassurance et de confiance en soi.
QuatriÚme partie : ne répondez pas aveuglément
Quand quelqu'un vous critique vous devriez prendre un petit moment pour vous calmer. MĂȘme si la critique vous a Ă©tĂ© adressĂ©e Ă vous personnellement, essayez de ne pas la prendre de façon trop personnelle. Comprenez quâil sâagit dâune critique de vos actions et de vos performances, et non pas Ă propos de vous (mĂȘme si câest le cas). Certaines critiques pourront ĂȘtre excessives pour que vous puissiez y rĂ©pondre tout de suite. Si possible, attendez de vous ĂȘtre calmĂ©, et dâavoir eu le temps de rĂ©flĂ©chir Ă la critique et dâavoir rassemblĂ© vos esprits, prenez le temps de rĂ©flĂ©chir avant de parler. En prenant le temps de penser Ă une rĂ©ponse mature, lâissue de lâĂ©change sera bien plus profitable. Nâoubliez pas de rester calme, logique, positif et utile lorsque vous vous adressez Ă votre supĂ©rieur.
CinquiĂšme partie : PRENDRE de la distance
Il faut prendre de la hauteur et de la distance lorsque lâon est critiquĂ©. Câest-Ă -dire quâil faut regarder la situation avec un autre point de vue. Se placer sous un autre angle, un peu comme si lâon nâĂ©tait pas impliquĂ©. Prendre du recul, câest rĂ©flĂ©chir Ă la critique elle-mĂȘme et sâinterroger sur son bien fondĂ©.
- SixiĂšme partie : Comment reconnaĂźtre une critique positive ou constructive ?
Est-ce que la personne qui critique emploie le mot « parce que », et  vous donne des informations dâamĂ©liorationâŻ? Si elle vous dit juste que votre projet est nul parce quâil est nul. Le mot « parce que » ne sert ici Ă rien.il faut quâil me Donne des points de vue et dâamĂ©lioration. Si tu as pris le temps pour me dire que mon projet nâĂ©tait pas intĂ©ressant, dis-moi au moins comment lâamĂ©liorer, sinon cela ne sert Ă rien. » En gĂ©nĂ©ral La critique positive rĂ©sonne en toi, elle y a un Ă©cho favorable. Elle est souvent une rĂ©ponse Ă une question muette qui  te prĂ©occupe depuis quelque temps.
SeptiÚme partie : Comment Désarmer la critique
Nous avons vu que pour bien recevoir une critique, ni la fuite ni lâattaque ne laissera le personne que vous critique en paix. Pour dĂ©sarmer quelquâun, il suffit de trouver un moyen pour ĂȘtre dâaccord avec lui si on peut lui donner sincĂšrement raison. Il ne sâagit Ă©videmment pas de lui donner entiĂšrement raison et de prendre tous les torts lorsque nous ne les mĂ©ritons pas. Par contre, admettre quâon est imparfait ne fait de mal Ă personne, Ă moins dâĂȘtre captivĂ© par un orgueil formidable. La technique pour dĂ©samorcer la critique est un peu la mĂȘme. Si la personne qui exprime une critique se sent Ă©coutĂ©e, considĂ©rĂ©e, elle pourra Ă son tour mieux vous Ă©couter. Par contre, si vous passez votre temps Ă lâinterrompre, Ă tenter de lui prouver quâelle se trompe sans lâĂ©coute, vous vous acheminez sans doute vers une relation coupĂ©e.
HuitiÚme partie : comment répond à La critique gratuite
Lorsque la critique est âgratuiteâ et simplement destinĂ©e Ă faire du mal.   - Soit je ne rĂ©ponds pas car la meilleure rĂ©ponse reste encore de traiter cela par le mĂ©pris.   - Soit mon Ă©go est touchĂ© au vif et je rĂ©ponds de façon Ă tourner son auteur en ridicule.   - La moquerie est une arme efficace contre les cons qui veulent se donner de lâimportance avec une critique bĂȘte et mĂ©chante totalement inutile car sans raison dâĂȘtre autre que de nuire.
NeuviĂšme partie : RESTER FIDĂLE A VOUS Ne doutez pas de vous
Vous ne pensez pas ĂȘtre en tort. Câest le problĂšme de lâautre. Pas le vĂŽtre. Ne doutez pas de vous. Faites-vous confiance et devenez votre meilleur ami. On ne peut pas plaire Ă tout le monde. Il faut savoir rester fidĂšle Ă ce que lâon est au plus profond de soi-mĂȘme. Savoir rester stable, dans une ligne de conduite prĂ©dĂ©finie câest-Ă -dire rester un ĂȘtre fort psychologiquement face Ă la critique.
DixiĂšme partie : AYEZ DE LâHUMOUR
Lâhumour sauve de toutes les situations. LĂ oĂč on pourrait en pleurer, il est prĂ©fĂ©rable souvent dâen rire. Lâhumour permet aussi de dĂ©samorcer toutes les situations. Dans mon mĂ©tier, je suis souvent confrontĂ©e Ă lâagressivitĂ©, si je prenais tout pour une attaque contre moi, je serais anĂ©antie. Je rĂ©agis souvent avec humour et du coup, tout lâauditoire se dĂ©tend et finalement, jâobtiens lâadhĂ©sion du groupe. Le fait dâutiliser lâhumour me donne de la force. Lâhumour est un outil de dĂ©samorçage et permet souvent de renverser une situation dĂ©licate en votre faveur.
Ă la fin
Lâessentiel est de rester centrer sur soi. DâĂȘtre capable de distinguer un critique gratuite et un critique constructive. Toute critique constructive est toujours bonne Ă prendre. Elle fait progresser lâindividu. La critique nâest donc pas toujours quelque chose de mauvais. Il faut savoir bien distinguer les deux critiques. Mais entre gens intelligents, cela ne doit pas poser de problĂšmesâŻ!âŻ!! Apprenez, AmĂ©liorez-vous et Aimez-vous tel(le) que vous ĂȘtes.
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Vous voulez un sommeil encore meilleur? Le régime Keto va aider

Juste aprĂšs une brĂšve pĂ©riode dâajustement, les hommes et les femmes qui sâen tiennent Ă la dĂ©marche cĂ©togĂšne constatent quâils sont en plus informĂ©s le jour et dorment plus profondĂ©ment la nuit.
Lâapproche Keto Foodstuff peut-elle permettre de saisir beaucoup plus facilement des Z plus substantiels et de meilleure qualitĂ©?
Sept mois auparavant, lorsque April Stratemeyer a lancĂ© pour la premiĂšre fois le programme de diĂšte cĂ©togĂšne â qui Ă©vite les glucides au profit dâexcellents excĂšs de corps â son cycle de sommeil sâest Ă©garĂ©.
«Jâessayais de mâendormir Ă mon heure habituelle et jâĂ©tais bien rĂ©veillĂ©. AprĂšs mon finale, bien que pas le moins du monde que je me suis endormi, jâai jetĂ© et changĂ©, rĂ©veillant Ă peu prĂšs toutes les paires un certain nombre dâheures », dĂ©clare le rĂ©sident de Seattle.
Son FitBit vĂ©rifiait la qualitĂ© de la chute. Elle a appris Ă Stratemeyer quâelle ne trouvait que cinq Ă dix dollars pour chaque centime de sommeil profond, alors quâelle comptait souvent environ vingt pour cent.
Mais aprĂšs quelques mois, Stratemeyer a trouvĂ© un ajustement diffĂ©rent, beaucoup plus constructif. Elle allait avoir un matelas Ă un moment facilement accessible, sâendormant assez rapidement et dormant profondĂ©ment tout au long de la soirĂ©e. Et pendant les matinĂ©es, elle se rĂ©veilla fraĂźche et prĂȘte Ă partir, alors quâelle toucha grommeusement son bouton de rĂ©pĂ©tition pendant quelques minutes.
«Jâai dĂ©couvert assez rapidement quâoccasionnellement, le corps peut rĂ©aliser des objets impairs sur cĂ©to», dĂ©clare Stratemeyer.
Une sorte de problĂšmes «bizarres» peut ĂȘtre de maximiser le sommeil.
Le Keto Boost Slim , qui fait fureur depuis quelque temps, est gĂ©nĂ©ralement un rĂ©gime alimentaire insuffisant en glucides qui «permet au glucose de composer avec la sensibilitĂ© Ă lâinsuline et, dans certains cas, de rĂ©duire les triglycĂ©rides [graisses dans le sang], dĂ©taille Vanessa M. Rissetto, MS, RD, CDN, diĂ©tĂ©tiste / nutritionniste agréée, qui se concentre principalement sur la rĂ©duction du poids corporel et de la livre. administration.
MalgrĂ© lâenthousiasme, ce nâest pas une tendance Ă la fois. Le programme de rĂ©gime alimentaire cĂ©togĂšne existe en rĂ©alitĂ© depuis la vingtaine, lorsque les mĂ©decins lâont «prescrit», ce qui peut aider Ă rĂ©duire les crises Ă©pileptiques. (Et il est nĂ©anmoins employĂ© pour cette fonction en ce moment.)
Aujourdâhui, les gens se nourrissent de plus de vingt grammes de glucides par jour. (Comme un degrĂ© de rĂ©fĂ©rence, un simple bagel = quarante-huit grammes de glucides.) Les aliments gras comme les Ćufs, la viande, le beurre, les produits dĂ©rivĂ©s, la mayonnaise et de nombreux fromages ne sont pas simplement satisfaisants: ils sont motivĂ©s.
Les glucides sont la source dâĂ©nergie privilĂ©giĂ©e de votre corps humain. Au moment oĂč votre corps tout entier fonctionne en les utilisant, il entre dans une phase mĂ©tabolique appelĂ©e cĂ©tose et commence Ă brĂ»ler des magasins de graisse extra comme carburant alternativement.
«Aujourdâhui, certaines personnes lisent [cĂ©to] que cela aide lorsquâon utilise lâadministration de sucre dans le sang. Dâautres personnes utilisent cela comme une excuse pour tester de consommer des cheeseburgers plutĂŽt que de lâexpĂ©rience pratique coupable », note Rissetto.
Alors, quâest-ce que cela devrait vraiment faire avec snooze?
«Il nâest pas inhabituel de prĂȘter attention aux gens qui dĂ©clarent avoir des problĂšmes de sommeil quand ils commencent un rĂ©gime alimentaire cĂ©togĂšne», note Michael J. Breus, PhD, un psychologue spĂ©cialisĂ© dans les soins de santĂ©. «Une rĂ©duction considĂ©rable de lâapport en glucides, combinĂ©e Ă une augmentation considĂ©rable de la consommation excessive de graisses non dĂ©sirĂ©es â rĂ©sultant dâun programme alimentaire cĂ©to â pourrait conduire Ă des versions plus sobres. Ces macronutriments ont des rĂ©sultats variĂ©s dans le corps humain et auront un impact sur la relaxation dans des cas exceptionnels. â
Un petit nombre dâĂ©tudes ont examinĂ© de prĂšs lâeffet du sommeil des modĂšles de repas cĂ©to, indique Breus. Mais ce quâils montrent clairement jusquâĂ prĂ©sent, câest gĂ©nĂ©ralement que «ce plan de rĂ©gime exceptionnellement minime en glucides et important pour les graisses non dĂ©sirĂ©es peut peut-ĂȘtre trĂšs bien donner des avantages inclus pour la rĂ©pĂ©tition, les deux par la rĂ©duction de lâexcĂšs de graisse et dâautres voies.
Par exemple, dans une revue contemporaine publiĂ©e dans la revue Nutrients, un groupe de chercheurs espagnols et colombiens a rĂ©vĂ©lĂ© quâun rĂ©gime cĂ©to incroyablement allĂ©gĂ© en calories rĂ©duisait considĂ©rablement la somnolence diurne chez de nombreuses personnes obĂšses.
EnquĂȘte antĂ©rieure En collaboration avec lâĂ©cole de soins de santĂ© de Caroline du Sud, 6 adolescents obĂšses morbides ont investi 4 mois dans le rĂ©gime cĂ©to. Quoiquâil en soit que tous les renforts de rĂȘve (rĂȘveurs) clairs et clairs et le sommeil anormal Ă vague progressive (profonde) confirmĂ©e Au dĂ©but de lâexpĂ©rience, lâinverse Ă©tait rĂ©el pour lâidĂ©e.
Un suĂ©dois a Ă©valuĂ© que les personnes souffrant dâĂ©pilepsie difficile Ă soigner qui adoptaient un rĂ©gime de cĂ©to dormaient beaucoup mieux, dormaient plus longtemps et se sentaient beaucoup moins somnolentes pendant la journĂ©e â le tout augmentant leur qualitĂ© de vie.
Un principe de base à propos de ce qui se passe: les stratégies de consommation cétogéniques pourraient nécessiter un impact sur une substance chimique du cerveau appelée adénosine, qui est essentielle pour que vous ne surveilliez pas la réglementation, ajoute Breus.
«LâadĂ©nosine sâaccumule dans le corps humain tout au long de la journĂ©e et contribue Ă notre sensation. Nous sommes beaucoup moins avertis et Ă©veillĂ©s que lorsque nous travaillons, la journĂ©e de travail continue, ce qui nous aide surtout Ă faire de la publicitĂ© sur le marchĂ©. le soir », prĂ©cise Breus. «Exploration Exposer un plan de rĂ©gime cĂ©togĂšne encourage lâexercice de lâadĂ©nosine dans votre corps, aide Ă simplifier la mĂ©thode nerveuse et attĂ©nue la douleur et lâinflammation â autant de choses qui peuvent aider Ă stimuler la somnolence.»
Continuez, il reste encore beaucoup Ă explorer.
Une snooze nettement meilleure ne se produit pas du jour au lendemain, néanmoins.
Au cours de sa pĂ©riode initiale de trente jours autour du rĂ©gime alimentaire cĂ©to, Keiwana Eaton a perdu 20,5 kg⊠Pourtant, elle sâest remarquĂ©e Ă©veillĂ©e et pleine de vitalitĂ© Ă minuit.
«Je suis gĂ©nĂ©ralement endormi avant 21 heures â dix heures sâil ya un bon film â mais jamais plus tard», dĂ©clare Opelika, rĂ©sidente de lâAlabama.
Cependant, sur cĂ©to, «jâavais eu envie de cuisiner, de nettoyer, de me sentir comme si jâavais eu une journĂ©e de repos complĂšte⊠sans aucune dĂ©tente», dĂ©clare Eaton.
Le «keto insomnie» est sûrement un phénomÚne précis, bien que généralement temporaire, pour plusieurs personnes. Et comme la capacité de Keto Boost Slim Avis à aider au sommeil, elle fait en sorte de rester discutable.
De plus petites quantitĂ©s de sĂ©rotonine et de mĂ©latonine, des neurotransmetteurs qui facilitent le sommeil, et bien mieux que des quantitĂ©s dâĂ©lectricitĂ© standard, pourraient Ă©ventuellement ĂȘtre en partie imputables. â[Vous ne] consommez pas assez de glucides et vous ne dĂ©tenez donc pas le L-tryptophane [courant dâacide aminĂ© dans les aliments] censĂ© aider Ă accroĂźtre la sĂ©rotonine et la mĂ©latonineâ, prĂ©cise Rissetto.
Diane SanFilippo, nutritionniste agréée et auteure de «Keto Transient Start out: Guide du dĂ©butant pour un systĂšme de rĂ©gime complet pour rĂ©gimes cĂ©togĂšnes», note quâune fois que les hausses de taux de sucre dans le sang et les plantages liĂ©s Ă votre rĂ©gime alimentaire riche en glucides ont fini par disparaĂźtre, la rĂ©glementation de cortisol, lâhormone de la force, entre en jeu et contribue Ă©galement Ă inaugurer le sommeil amĂ©liorĂ©.
Et, «quand les gens nâont plus dâaprĂšs-midi, la vitalitĂ© sâeffondre â Encore une bonne chose Ă propos de la cĂ©to: obtenir un cafĂ© pour seulement trois heures de lâaprĂšs-midi a tendance Ă sâarrĂȘter, ce qui peut souvent aider Ă renforcer la qualitĂ© de repos», explique SanFilippo.
Le programme de rĂ©gime cĂ©to serait-il le meilleur pour vous-mĂȘme?
Le simple fait que vous cherchiez beaucoup mieux à fermer les yeux ne vous conseille pas, vous devriez sauter dans le train keto. (Malgré tout, vous tenez beaucoup à la stratégie du fromage à chaque repas.)
«Je nâapprouve pas le cĂ©to pour les personnes qui luttent pour garder du poids, pour toutes les personnes atteintes de maladies chroniques, les enfants dont lâĂąge de croissance et de progression est rapide, et Ă©galement pour les personnes ĂągĂ©es. lâentretien du calendrier est gĂ©nĂ©ralement difficile », promet SanFilippo.
Confirmez dâabord avec lâensemble de votre mĂ©decin clinicien pour vĂ©rifier si cette intĂ©gration du programme est exceptionnelle. En attendant, pour obtenir une relaxation nocturne considĂ©rablement amĂ©liorĂ©e, il est possible de:
Abaissez les bonbons dâun systĂšme alimentaire. «Pas de pĂątisseries, de boissons sucrĂ©es ou de gĂąteaux sucrĂ©s supplĂ©mentaires», suggĂšre SanFilippo. Examen fruit rafraĂźchissant Ă sa place. Plus le sucre que vous essayez de consommer au cours de la journĂ©e est Ă©levĂ©, plus vous vous rĂ©veillez gĂ©nĂ©ralement gros au cours de la nuit.
Allez-y sans effort chez Starbucks. âMĂȘme une tasse dâespresso tĂŽt le matin peut avoir un effet nĂ©gatif sur le repos la nuitâ, note SanFilippo. Basculez vers un demi-cafĂ© pour chaque semaine, puis Ă long terme vers un cafĂ© dĂ©cafĂ©inĂ©, puis pas dâespresso sous tous les aspects, et vous constaterez probablement une nette amĂ©lioration de la qualitĂ© du sommeil, affirme-t-elle.
FossĂ© lâalcool. «Les boissons alcoolisĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement une situation sensible pour les personnes variĂ©es qui sâappuient dessus pour le considĂ©rer sans effort. NĂ©anmoins, le fait dâĂ©radiquer votre consommation quotidienne vous permettra de vous reposer beaucoup plus sainement et dâaccroĂźtre votre endurance le lendemain, Ă©galement », dĂ©clare SanFilippo.
Ton travail. «Intégrer de 30 à 60 minutes de tout, de la promenade au poids corporel, du yoga au coaching en profondeur, constituera un soutien qui aidera votre qualité de sommeil au plus haut niveau», suggÚre SanFilippo.
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Expérience costa ricaine. Partie 1 : Le cadre
Le Parc. Lâespace public. Le lote â le lot. La parcelle (ce mot est beaucoup trop proche de passerelle pour MaĂŻa, 9 ans, et je visualisais systĂ©matiquement un terrain avec au milieu un petit pont au-dessus dâun cours dâeau. 5 ans dâurbanisme ont peinĂ© Ă venir Ă bout de cette image). Le terrain vague. Vague parce quâon sait tou.tes vaguement quâil est lĂ , sans que personne ne sâen charge, que tou.tes font mine de lâignorer ? Vague comme une mĂ©taphore de son relief, encore non viabilisĂ© par des camions qui le rendront plat et lisse, et alors seulement digne dâĂȘtre considĂ©rĂ© ? Vague parce que ses usages entraĂźnent des dĂ©bats houleux ? Vague parce que, comme celles des ocĂ©ans, câest lĂ que finissent les dĂ©chets de la zone ou de plus loin ? #ĂlĂ©nasauvelaplanĂšte #WingsoftheOcean. Ou encore vague parce quâil nâest pas plus facile dâen attraper une entre ses doigts que dâattraper les responsables ou celles et ceux qui occupent ledit terrain ? Le lexique de la vague est pleinement ouvert Ă toute interprĂ©tation, proposez la vĂŽtre avec le #JesuislaVagueduterrain ! (Non, ne le faites pas, ce # nâexiste pas et vous aurez lâair idiot.e.) Bon. Cet endroit, au milieu des trois pĂątĂ©s de maisons, oĂč il nây a pas de bĂątiments pĂ©rennes construits, oĂč le chien des voisin.nes vient se dĂ©gourdir le matin, ou les adolescent.es viennent rĂ©viser le cours de SVT sur la capacitĂ© des poumons Ă contenir des gaz non-sollicitĂ©s par lâorganisme, et celui de chimie sur les dilutions de solutions alcooliques par une solution aqueuse.
Bref, le parc, câest principalement ce sur quoi jâaurai travaillĂ© Ă San-JosĂ©, au Costa Rica, avec Pausa Urbana, aussi dite P.U., la fondation avec laquelle je travaille et qui fera lâobjet de tout un article plus tard. Il sâagit deux projets, la Lima et le SinaĂ, du nom des quartiers respectifs oĂč ils se trouvent. Les deux prĂ©sentent des approches et des objectifs tout Ă fait diffĂ©rentes, des enjeux qui se croisent trĂšs partiellement, des cadres radicalement distincts, et câest ce qui a fait lâintĂ©rĂȘt dâĂȘtre impliquĂ©e dans les deux Ă la fois. Aussi, il faudra ĂȘtre attentif.ves, car je prĂ©senterai les deux projets de front, voire croisĂ©s, plutĂŽt que lâun aprĂšs lâautre. Il faudra aussi avoir un peu de mĂ©moire, ou plusieurs onglets ouverts, car pour rendre tout ça plus digeste, leur prĂ©sentation sera scindĂ©e en plusieurs articles : les cadres de chacun des projets, leurs modalitĂ©s, et enfin leur concrĂ©tisation. Ce seront 2 ou 3 articles, selon la longueur des deux derniĂšres parties. Mais bon, il faut encore que je les finisse et tout (par « et tout », entendre « que je les prĂ©pare, les rĂ©dige, que le comitĂ© scientifique les approuve, que celui de rĂ©daction les relisent, et que je les mette en forme sur le blog, que la direction de communication valide la mise en page, que les personnes concernĂ©es apprennent le français et me donnent leur avis), alors pour le moment disons que ce sera une surprise, et commençons par le premier.
Expérience costa ricaine. Partie 1 : Le cadre
Entrons en la matiĂšre, deux fois deviennent un peu coutume, par une petite remise en contexte. OĂč cela se passe, pourquoi, pour qui, et par qui.
1. Â Â OĂč, pour qui et quoi?
Si ces projets sont ceux de la premiĂšre Ă©tape du voyage, San JosĂ©, ils se trouvent plus exactement autour de San JosĂ©, lâun dans le canton de Montes de Oca, district de San Rafael, au Nord-Ouest de San JosĂ©, et lâautre dans le canton de Cartago, peu avant lâentrĂ©e dans la ville du mĂȘme nom, situĂ©e au Sud-Ouest de la GAM et dont vous avez dĂ©jĂ entendu parler lĂ . Le SinaĂ est le nom du premier projet, pour le nom du quartier oĂč il se trouve, de la mĂȘme maniĂšre que le deuxiĂšme est dĂ©signĂ© comme la Lima puisquâil se trouve dans le quartier de⊠la Lima, bravo, vous suivez (et non au milieu de la capitale pĂ©ruvienne, ce serait peu cohĂ©rent). Le quartier du SinaĂ est plus proche de San JosĂ© que la Lima, Ă peu prĂšs Ă 25 minutes du centre en transport en commun contre environ trois quarts dâheures en voiture, en passant par lâautoroute, pour la Lima.
Le SinaĂ est un quartier trĂšs populaire, originellement informel et dont une partie des habitations le sont toujours. Si la plupart des maisons sont construites en dur, ce nâest pas le cas de toutes, notamment des plus rĂ©centes, construites par derriĂšre la parcelle (vous aussi vous lisez passerelle maintenant ?) sur laquelle nous travaillons et qui correspond tout Ă fait aux premiĂšres lignes de cet article (il y a mĂȘme un cours dâeau en contre-bas, mais pas de petit pont, malheureusement). Cette parcelle est situĂ©e en un point stratĂ©gique du quartier puisque trĂšs centrale, le long de la voie principale, voie dâaccĂšs au quartier et axe dâurbanisation initial. Câest de cette voie, et au niveau du terrain, que partent les quelques allĂ©es dâextension pĂ©riphĂ©riques. Ă cette intersection, Ă lâangle de la parcelle, se passent la plupart des interactions sociales ainsi quâune part importante du commerce, licite ou non. En effet, la communautĂ© du quartier est sujette Ă des problĂ©matiques diverses type consommation et vente de drogue, mais aussi (et surtout) habitat insalubre, violence intra-familiale, tensions entre groupes Ă©vangĂ©liques et autres ambassades chrĂ©tiennes, etc. Alors bon, savoir ce quâil se passe sur ce terrain nâest pas nĂ©cessairement une prioritĂ©, bien quâavoir un espace adĂ©quat pour ĂȘtre la scĂšne dâune vie communautaire et du dĂ©veloppement dâun sentiment dâappartenance Ă lâensemble de ladite communautĂ© aiderait certainement Ă apaiser pas mal de tensions sociales. Et câest dâailleurs pour cela quâon est lĂ Â : lâobjectif du projet est de travailler sur cet espace central, gĂ©ographiquement comme socialement, pour, au-delĂ de le rendre adaptĂ© Ă un usage de type « placette » plutĂŽt que de type « dĂ©charge », sâen servir de tremplin pour lâancrage dâune dynamique participative plus globale, pour le renforcement dâune cohĂ©sion de quartier. Le propos de la dĂ©marche est de sâappuyer sur un changement urbain pour atteindre un changement humain. La parcelle aurait plus vocation Ă ĂȘtre une place quâun parc en tant que tel, si tant est que ces deux notions sâexcluent âje ne crois pas, et on rejoint tout Ă fait lâidĂ©e et les objectifs de lâ« activation » dâespace public, terme sur lequel je reviendrai dans lâarticle consacrĂ© Ă Pausa Urbana.
Ă la Lima, la logique est diffĂ©rente. La communautĂ©, plus unie, se rapproche plus dâune petite classe moyenne vieillissante sans autant de problĂšmes socio-Ă©conomiques et installĂ©e dans un quartier relativement serein (je vous passe la lĂ©gende urbaine de la petite Ă©quipe de 21 frĂšres âdu mĂȘme pĂšre et de 4 ou 5 mĂšres, vivant dans le quartier informel voisin qui viendrait squatter les parcs la nuit). Le propos serait alors plus dâutiliser une certaine cohĂ©sion des habituĂ©.es au profit de lâamĂ©lioration de leur cadre de vie, la rĂ©cupĂ©ration dâespaces publics progressivement dĂ©laissĂ©s. De maniĂšre vertueuse, cette dynamique de rĂ©cupĂ©ration collective en vue dâun usage lui aussi collectif permet Ă son tour de renforcer la communautĂ©, dâĂ©tendre ses liens. En effet, le projet est Ă cheval sur deux parcs situĂ©s Ă quelques pĂątĂ©s de maisons lâun de lâautre, et diagnostiquĂ©s comme Ă©tant de deux « sous-quartiers » diffĂ©rents. Pourtant, câest Ă la demande des habituĂ©.es (et Ă la satisfaction de P.U.) que la rĂ©cupĂ©ration sera menĂ©e de front sur les deux parcs. ConsidĂ©rant ne former quâune seule et mĂȘme communautĂ© et que le travail serait plus intĂ©ressant, constructif, fĂ©dĂ©rateur, sâils et elles sây attelaient ensemble, le choix a Ă©tĂ© fait de tou.tes se pencher sur chacun des parcs. Fonctionner ainsi a alors permis Ă des habituĂ©.es ne se connaissant finalement pas ou peu de se metter Ă Ă©changer sur diffĂ©rentes thĂ©matiques de leur territoire : usage des espaces publics, emplacement de futures amĂ©nitĂ©s, ou encore sentiment dâappartenance et de sĂ©curitĂ© par exemple. Lâobjectif social est donc prĂ©sent aussi, bien que moins fort, moins crucial, que lâobjectif urbain de rĂ©habiliter ces deux espaces pour les remettre en service, plus prĂ©cisĂ©ment Ă celui de la communautĂ©. Elle pourra alors se les rĂ©approprier au travers de ce processus, ce qui reste le cĆur du projet.
2. Â Â Par et avec qui ?
Le premier, le SinaĂ, est portĂ© par Mario, membre co-fondateur de Pausa Urbana, mais dans ce cas-lĂ il sâagit de Mario-prof-dâarchi-Ă -la-fac, Ă lâĂ©quivalent de la Nacho locale. Non, je ne parle Ă©videmment pas des chips de maĂŻs que lâon accommode volontiers de guacamole et sur lâemballage desquels les communicant.es persistent Ă vouloir reprĂ©senter lâun dâeux (lâun des nachos, pas lâun.e des communiquant.es, ce serait ridicule) dĂ©guisĂ© en Mariachi avec une moustache et un chapeau mexicain, je parle de LA Nacho, abrĂ©viation affectueuse donnĂ©e Ă lâUniversitĂ© Nationale de Colombie, dite La Nationale, dite La Nacho. Jâen conviens, ça porte Ă confusion et des mexicain.nes auraient probablement trouvĂ© un autre terme. Ou peut-ĂȘtre Ă©tait-ce bien Ă lâorigine un jeu de mot, qui aura pris une ampleur nationale, mais la question nâest pas lĂ . Son Ă©quivalent local paraĂźt ĂȘtre lâUniversitĂ© du Costa Rica donc, qui impose Ă lâensemble de ses Ă©tudiant.es une participation Ă un TCU, Trabajo Comunal Universitario â Travail Communal Universitaire. Ce travail pourrait sâapparenter Ă une initiative Ă©tudiante (bisous Lyon2), mais en plus encadrĂ©e puisque ce sont des projets proposĂ©s par les professeur.es et qui doivent nĂ©cessairement, si jâai bien compris et quâils portent bien leur nom, relever de lâimplication des Ă©tudiant.es dans un travail de groupe au profit dâune communautĂ©. Ceci les distingue de lâinitiative Ă©tudiante lyondeuxiĂšnne, qui porte elle aussi bien son nom puisquâil sâagit de la validation de crĂ©dits universitaires pour travail non-encadrĂ© (« initiative ») et qui relĂšve souvent dâun petit bullshit rĂ©digĂ© la veille de lâĂ©chĂ©ance Ă 23h (« étudiante ») Ă propos dâune activitĂ© rĂ©alisĂ©e 6 mois auparavant ayant un vague (vague parce que flou, souple, approximatif, voire capillotractĂ©) rapport avec votre formation. Mais je digresse. Câest dâailleurs aussi ce quâa fait Mario quand je lâai rencontrĂ© en tant que fondateur de P.U. et quâil me prĂ©sentait les projets en cours de la fondation. Il sâest Ă©tendu Ă la mention de ses travaux plus acadĂ©miques et de ses projets au sein de la UCR, parmi lesquels ce TCU. Dans ce cadre, Pausa Urbana nâintervient pas directement en tant que tel, Mario faisant le choix de sĂ©parer clairement les projets de la fondation et ceux de lâuniversitĂ©, pour des questions dâĂ©thiques, de conflits dâintĂ©rĂȘts, tout ça. On ne scandera pas « Rend lâargent ! » (ou du moins « ¥Devuelve la plata! », son Ă©quivalent espagnol) quand il sera ministre de lâurbanisme participatif et de lâimplication citoyenne dans la gestion de lâespace public, et il ne perdra pas les Ă©lections prĂ©sidentielles pour de basses histoires de dĂ©tournements de fonds (bisous François. Et rend lâargent, aussi). Mais ça nâen reste pas moins des projets intĂ©ressants, et quand le sur-lendemain de cette premiĂšre rencontre Mario-un-peu-prof-un-peu-P.U. prend le temps de mâexpliquer plus en dĂ©tails, dans les locaux de lâĂ©cole dâarchi de la UCR, ses diffĂ©rentes occupations avec Pausa Urbana comme avec la fac, jâaccroche au projet du SinaĂ. Oui, je ne sais pas si vous vous rappeliez, mais on Ă©tait parti de lĂ .
Je travaillerai donc avec des Ă©tudiant.es de toutes les filiĂšres, architecture, agronomie, communication, droit, Ă©conomie, etc. Il faut aussi bien sĂ»r travailler avec la communautĂ© (rapport que câest un TCU, et que je suis lĂ pour ça comme je lâexplique sur cette page), et dans ce cas prĂ©cis, cela signifie travailler avec un certain nombre dâentitĂ©s qui la composent de plus ou moins de bonne volontĂ© et de maniĂšre Ă©clectique, ainsi quâavec la propriĂ©taire de la parcelle et la mairie (et son lot de politiciens locaux, Ă©chĂ©ances Ă©lectorales cantonales proches obliges). Dans cette liste dâacteur.trices centraux.ales, ce qui est bien, câest que câest homogĂšne : tou.tes posent problĂšme. Et pour coordonner ce beau monde, il y a Mario, en tant que professeur, et Asocarte, une association de cirque social qui travaille aussi sur le lot depuis un certain temps, avec le soutien mitigĂ© de la mairie et lâengouement essentiel des enfants. Pour ce qui est des politiciens, on est globalement dans un bon vieux schĂ©ma populiste : « Tiens, les Ă©lections approchent, allons dire Ă ces braves gens quâil.elles doivent me faire confiance, voter pour moi, et je dĂ©fendrai avec dĂ©votion leur quartier en y construisant par exemple un poste de police Ă lâentrĂ©e pour rĂ©soudre lâinsĂ©curitĂ©, et que cette mission sera ma prioritĂ©, mon leitmotiv, lâobjectif de mon mandat, ma raison de me lever le matin. Le fait que jâai dĂ©jĂ plusieurs mandats Ă mon (in)actif sans jamais me prĂ©occuper dâelles et dâeux et que la construction dudit poste de police ne relĂšve pas de mes compĂ©tences passeront sĂ»rement inaperçus. ». La propriĂ©taire, elle, semble avoir rĂ©apparu il y a peu. Lâayant longtemps laissĂ© Ă lâabandon, elle veut depuis quelques temps vendre son terrain, constituĂ© en partie du lot concernĂ© par le projet mais sâĂ©tendant considĂ©rablement par derriĂšre. Pour cela, elle le dĂ©coupe progressivement en plus petites parcelles quâelle a commencĂ© Ă vendre sĂ©parĂ©ment et dont certaines ont dâores et dĂ©jĂ Ă©tĂ© construites. Ce qui fait Ă©videmment douter la communautĂ© de la pertinence de sâinvestir dans un projet sur ce terrain, oĂč ils sâimaginent une urbanisation prochaine dans la continuitĂ© de ce quâils observent dans leur quartier et en particulier autour ou sur ledit terrain. Ce scepticisme combinĂ© au contexte gĂ©o-socio-Ă©conomique prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ©, on obtient inĂ©vitablement un processus de mobilisation long. Et qui dit processus long, dit processus tout Ă fait adaptĂ© Ă des Ă©tudiant.es ! HĂ©hĂ©, comme je suis drĂŽle. Oui parce quâen fait non, ce nâest pas adaptĂ© du tout. Dâune part, les calendriers et formats de travail Ă©tudiants nâont rien Ă voir avec ceux du terrain. Dâautre part, la motivation et la priorisation de lâĂ©tudiant.e sont bien souvent indexĂ©es sur lâimportance de la note, et je crois dĂ©celer dans le cas prĂ©sent que cette note ne compte pas dĂ©mesurĂ©ment. Rajoutez Ă cela le fait quâil.elles ne se connaissent pas spĂ©cifiquement au dehors du TCU, quâil.elles ont parfois un boulot Ă cĂŽtĂ© ou que les interventions sur le terrain se font principalement en weekend, et vous aurez une idĂ©e de pourquoi la communautĂ© a un peu de mal Ă confier en elles et eux, en leur investissement, en la continuitĂ© du projet (et moi aussi).
En parallĂšle de tout ça (enfin disons Ă cĂŽtĂ©, car ces deux projets ne suivent pas de trajectoires fixes, et encore moins semblables), il y a le projet de la Lima. Enfin les projets, puisque comme prĂ©cisĂ© plus haut le travail se rĂ©alise sur deux parcs du mĂȘme quartier, en banlieue de Cartago. Il est menĂ© par Elliot, le deuxiĂšme co-fondateur de Pausa Urbana, et fait cette fois pleinement partie de la fondation. Elle se positionne comme prestataire de service auprĂšs de Garnier&Garnier, lâamĂ©nageur de la Zone Franche qui jouxte le secteur et qui travaille depuis plusieurs annĂ©es avec les communautĂ©s alentours (lâamĂ©nageur, pas la ZF. Hum, comme ce petit fumet de paternalisme chatouille les narines !). Jâassiste ici Ă un projet soutenu par une entreprise avec pas mal de fonds et dans un quartier oĂč la mairie est plutĂŽt disposĂ©e Ă aider. Les terrains sont depuis longtemps reconnus comme des parcs, mĂȘme sâils sont fermĂ©s, et appartiennent Ă la collectivitĂ©. Ils ont dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune gestion collective par le biais dâun comitĂ© de voisin.nes, et la plupart dâentre elles et eux se rappellent avec regrets le temps oĂč ces espaces servaient Ă tou.tes dâespace de sociabilisation et de rĂ©crĂ©ation. Bref, ça sonne un peu mieux, comme cadre. Dans ce projet, lâĂ©quipe des « mĂ©diateur.trices », appelĂ©s « facilitateur.ses », est constituĂ©e dâun bien plus petit groupe de 3 professionnel.les : Elliot, le porteur du projet, architecte/urbaniste ; Ilse, anthropologue ; et Carlos, dit Conel, artiste plasticien. Autant dire que les rĂ©unions sont beaucoup plus dynamiques, plus efficaces, plus motivantes. De ce point de vue lĂ encore, ça sonne mieux.
VoilĂ , dans les grandes lignes, le contexte dans lequel sâancrent chacun des projets dans lesquels je mâimplique pendant mon Ă©tape Ă San JosĂ©. Viendront des explications sur leur dĂ©roulement, les processus mis en place, les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es, etc.
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Noisey- Interview Gorillaz The Now Now en français
Nous avons rassemblĂ© 2D, Russel et Noodle pour parler de  âThe Now Nowâ â Et du remplacement temporaire de Murdoc.
ArrĂȘter toutes les horloges. Couper le tĂ©lĂ©phone. Aujourd'hui n'est pas un jour normal. J'ai Ă©tĂ© chargĂ© d'interviewer le groupe britannique Gorillaz Ă propos de leur sixiĂšme album, The Now Now. Leur manager m'a dĂ©jĂ informĂ© qu'il est impossible de rĂ©unir tout le monde au mĂȘme endroit, donc je dois les trouver moi-mĂȘme sur la base d'informations trĂšs vagues. Murdoc, je le sais dĂ©jĂ , est en prison. Noodle, m'a-t-on dit, est de l'autre cĂŽtĂ© de la ville. Et en ce moment, 2D et Russel sont assis en face de moi, dans une petite louche graisseuse de l'ouest de Londres appelĂ©e The Coffee Cup Cafe.
Le café est petit et étroit, le genre d'endroit avec 11 variations différentes sur le petit-déjeuner anglais complet, le tout pour moins de cinq personnes. 2D porte un pull turquoise et noir et un fedora marron avec un ibadge de poing serré. Il a réservé tout le The Coffee Cup Cafe pour notre interview. Il y a cinq tables. Une grande assiette de nuggets de poulet et de frites frisées nous est apportée, et 2D sourit comme un empereur.
"Pourquoi avez-vous choisi ce cafĂ© pour notre entretien ?" Je demande, et j'attends une rĂ©ponse, mais il me dĂ©visage, comme s'il Ă©tait dans une sorte de transe yogique. Je jette un coup d'oeil Ă Russel et il se tourne vers la 2D et sort deux petits Ă©couteurs sans fil de ses oreilles. Je repose la mĂȘme question.
"Hmm, question complexe," répond 2D. "Rien ne m'a fait. Je suis le Début et la Fin, l'Alpha et le... Amiga. Oméga 3 ? O-Megadrive ?"
âOmega,â corrige Russel.
"Je parle, Russ", dit 2D. "Si vous voulez dire pourquoi j'ai choisi cet endroit ? En partie grĂące Ă TripAdvisor, mais aussi Ă cause d'une vision de rĂȘve que j'ai eue, dans laquelle j'ai voyagĂ© ici dans mon esprit, ayant pris le bus numĂ©ro 72 - dans mon esprit. Et quand je suis enfin arrivĂ© ici, j'ai vu quelque chose de beau - ils font des frites frisĂ©es."
Tout ce que je sais jusqu'Ă prĂ©sent sur le nouvel album de Gorillaz est ceci : aprĂšs les expĂ©riences transformatrices de l'annĂ©e derniĂšre, les Gorillaz ont Ă commencer Ă Ă©crire et Ă enregistrer de nouvelles chansons inspirĂ©es par ce qui se passe maintenant, en ce moment mĂȘme. Et quand ils ont fini, ils l'ont appelĂ© The Now Now.
Je ne peux pas tout Ă fait placer mon doigt dessus, mais il y a certainement quelque chose de nouveau et d'Ă©trange Ă propos de 2D, habituellement passif et rĂȘveur, Il semble ĂȘtre plus audacieux, plus puissant, assis en avant sur sa chaise. Pendant que nous parlons, il saute de temps en temps vers le haut pour gesticuler sauvagement avec ses mains.
"Vous avez l'air... transformé", lui dit-je.
"Eh bien, sembler, c'est croire, comme on dit", répond-il. "Oui, je me sens bien. Affûté, comme un caillou. Mais qui a été perfectionné. Je suis concentré, je sais ce que je dois faire maintenant. Le monde est en difficulté, il se passe de mauvaises choses. Par exemple...."
Il commence Ă faire claquer ses doigts bruyamment, une fois par seconde. Le serveur derriĂšre le comptoir nous regarde.
"Saviez-vous qu'Ă chaque fois que je claque des doigts, un poulet meurt ?" dit 2D, devenant de plus en plus agitĂ©, "Oui, je sais, c'est le bordel. Donc, ce que je fais, et ce que nous pouvons tous faire, c'est d'arrĂȘter de claquer des doigts. Sauver quelques poulets. On a tous le pouvoir. Vous me comprenez ?"
"Je vous comprends", dis-je, sans conviction. "Alors, quand cette transformation s'est-elle produite ?" je lui demande, mais il m'ignore et met une poignée ridiculement grosse de nuggets de poulet dans sa bouche, puis demande au serveur d'aller lui chercher de l'huile de truffe GuatémaltÚque. Le serveur a l'air confus et apporte une bouteille de Daddies brown sauce.
Je demande Ă Russel ce qu'il fait du nouveau 2D? "Ce n'est pas comme si on en avait achetĂ© un nouveau au magasin", dit-il en haussant les Ă©paules. "Il Ă©volue, c'est tout. Comme le monde en ce moment. Nous sommes dans une tempĂȘte, nous tirant dans toutes les directions. Et dans l'obscuritĂ© d'une tempĂȘte, vous avez besoin d'un phare pour vous guider. 2D est ce phare."
Sans mot d'avertissement, 2D s'éloigne pour parler au serveur, et je l'entends dire quelque chose de constructif mais critique à propos de la courbure des frites. J'essaie de l'imaginer comme un prédicateur, délivrant des vérités éternelles aux gens et tenant les pieds de pouvoir au feu. Ce n'est pas un scénario facile à imaginer, peu importe la sagesse que Russel lui donne.
"Qu'avez-vous vu récemment qui a influencé votre façon de penser le monde ?" Je demande à 2D, alors qu'il s'assoit de nouveau.
"Rien avec mes yeux réels, répondit-il aussitÎt, ils peuvent vous tromper. Je vois avec mon autre oeil, mon oeil de merde." [my turd eye]
"TroisiĂšme Ćil" [Third eye] , interrompt Russel, affectueusement.
"Avec ces yeux supplĂ©mentaires, je peux voir au cĆur des choses", dit 2D "comme un de ces rayons-x Ă l'aĂ©roport oĂč ils regardent votre pantalon".
Au moment oĂč je m'apprĂȘte Ă poser ma prochaine question, une Oldsmobile Delta 88 Royale jaune pĂąle de 1973 hurle Ă l'extĂ©rieur devant la vitrine du cafĂ©. Je la reconnais comme la mĂȘme voiture que Bruce Campbell conduisait dans les vieux films de Evil Dead. La fenĂȘtre se baisse et une main verte et mince commence Ă faire signe dans notre direction. Je me rends vite compte que c'est Ace, le nouveau bassiste qui remplace Murdoc alors qu'il est emprisonnĂ©.
âUne derniĂšre question", je demande, alors que Russel et 2D commencent Ă se frayer un chemin jusqu'Ă la porte. "OĂč puis-je trouver Murdoc ? Dans quelle prison est-il ?"
Russel referme son trench-coat vert et incline son casque de pompier vers moi, et je remarque qu'il porte le mĂȘme logo du poing serrĂ© que le badge 2D. "Suivez la piste des mĂ©gots de cigarettes et des ordonnances de restriction", sourit-il.
De l'autre cĂŽtĂ© de la ville, je trouve Noodle dans un gymnase non loin du studio d'enregistrement des Gorillaz. Le cours de Jiu-jitsu de ce matin est terminĂ©, les Ă©tudiants sont tous partis et Noodle est assis sur le sol en bois avec une veste bombeuse et un short, lisant  ''Original Stories from Real Life; with Conversations Calculated to Regulate the Affections, and Form the Mind to Truth and Goodness''  tandis que âTouch Absenceâ de Lanark Artefax se fait entendre Ă partir des haut-parleurs dans le coin. Elle pose le livre et se lĂšve pendant que je marche vers elle.
Plus tÎt cette année, je regardais les moments forts du Kentucky Derby, et j'ai remarqué Noodle dans la foule avec Ace. Ce n'était pas la seule chose bizarre au Kentucky Derby - il y avait aussi un cheval dans la course avec la mention "Free Murdoc".
"Je crois vous avoir vu au Kentucky Derby ?" Je me renseigne.
" Vous m'avez vu, ou vous pensez m'avoir vu ?" commence Noodle. "Il est difficile de faire la diffĂ©rence de nos jours. Comme le dit Einstein, la rĂ©alitĂ© n'est qu'une illusion, bien que trĂšs persistante. Cela n'a jamais Ă©tĂ© aussi pertinent. â
Soudain, elle fait une manĆuvre rapide comme l'Ă©clair et balaie mes jambes sous moi. Je la regarde, impuissant, comme une tortue sur son dos dans le dĂ©sert.
"Ăa aide Ă briser la glace, non ?" dit Noodle.
"Bien sûr," dis-je, toujours sur le dos. "Alors.... Comment va les Gorillaz en ce moment ? Est-ce que tout le monde est au bon endroit?
"Il n'y a pas de " bon endroit " pour Gorillaz ", contrebalance-t-elle. "Nous sommes toujours entre deux endroits, jamais immobiles. Pour l'instant, Murdoc est dans un endroit avec beaucoup de barreaux et de serrures. Russel essaie de remettre le monde sur pied, comme si c'Ă©tait une thĂ©iĂšre cassĂ©e. 2D est.... et bien, dans un nouvel Ă©tat. Moins fragile, d'une maniĂšre ou d'une autre, plus fort. C'est bizarre. Il a mĂȘme arrĂȘtĂ© de regarder Gilmore Girls."
"Alors, est-ce que tu aimes toujours faire partie des Gorillaz ?"
"Je ne dirais pas que je fais partie des Gorillaz, mais que les Gorillaz font partie de moi. C'est une façon d'ĂȘtre. Un sentiment, une rĂ©bellion peut-ĂȘtre, que nous ne serons pas sous contrĂŽle ou ne ferons pas ce que l'on attend de nous.â Je ne sais pas si j'aime ça, mais je ne peux pas y Ă©chapper non plus. Un peu comme Tom Cruise et la franchise Mission Impossibleâ
"Pourriez-vous vous  séparer et faire cavalier seul ?"
âComme je le disais, Les Gorillaz feront toujours partie de moi, oĂč que j'aille. Mais pour l'instant, il semble que trop de gens se sĂ©parent et continuent seuls. Le monde se fend comme un iceberg en train de fondre. C'est peut-ĂȘtre le moment de rester ensemble ? De plus, qui s'occuperait de 2D et l'empĂȘcherait de transfĂ©rer toutes ses Ă©conomies au prĂ©sident de l'Ouganda  pour qu'il continue d'envoyer des courriels.
Avec cela, Noodle sourit paisiblement et, avant que je puisse poser une autre question, ouvre son livre pour reprendre la lecture. Je me lĂšve et je pars Ă la recherche de Murdoc.
J'ai toujours su qu'à un moment de ma vie, je finirais en prison, mais je ne pensais pas que ce serait pour interviewer Murdoc des Gorillaz. La derniÚre fois que quelqu'un a vu le légendaire bassiste était un appel vidéo qu'il a passé derriÚre les barreaux pendant les Brit Awards. AprÚs de nombreuses recherches et appels téléphoniques, je l'ai finalement retrouvé dans la prison HM Wormwood Scrubs.
Je m'inscris Ă l'entrĂ©e principale et je l'attends au centre d'accueil des visiteurs. Une forte sonnerie retentit, et les dĂ©tenus commencent Ă entrer, Murdoc se traĂźne Ă l'arriĂšre avec des yeux injectĂ©s de sang. Il porte une combinaison orange, bien qu'aucun des autres prisonniers n'en porte, ce qui me fait penser que c'est peut-ĂȘtre un choix stylistique personnel. Je regarde autour de moi, et il semble que plusieurs dĂ©tenus envoient des regard assassin en direction de Murdoc.
" Vous vous ĂȘtes fait des camarades ici ?" Je demande.
"Non", il ronchonne. "En prison, chaque homme est une ßle, paranoïaque et coupé du reste du monde, comme la Grande-Bretagne de l'aprÚs le Brexit. Tout ce que vous pouvez faire, c'est défendre vos frontiÚres et vous vanter de la taille de vos bombes nucléaires. Le grand chef actuel est un psychopathe appelé Big Balls McGuinness. Je vais probablement lui en coller une, montrer à ces crétins qui est le patron."
Je ris. Murdoc pas. Je jette un coup d'Ćil Ă mes questions et je passe Ă autre chose. "Alors, dites-moi, pourquoi ĂȘtes-vous en prison ?"
"Demande au foutu juge, mon pote",dit-il avec son accent de pervers. "Je ne ferais pas confiance Ă ce clown pour juger un concours de lĂ©gumes. Je suis presque sĂ»r d'avoir vu une flasque  sous sa perruque. Bloke Ă©tait sans doute absolument grillĂ©. Quoi qu'il en soit, c'est une erreur judiciaire choquante, la pire depuis le Dr Richard Kimble dans The Fugitive. Harrison Ford jouerait-il mon rĂŽle dans le film ? Non, il a presque 80 ans. Il faudrait que ce soit quelqu'un de plus jeune et avec un poing comme un burrito [with a knob like a burrito]. Mais le fait est que je ne devrais pas ĂȘtre ici ! J'ai Ă©tĂ© piĂ©gĂ©, piĂ©gĂ© par un diable - non, un diablo - du nom de.....
Il se penche de prÚs et pose une main sur mon épaule, puis assourdit sa voix à un simple murmure. "El Mierda" dit-il, avec une prononciation mexicaine exagérée et définitivement incorrecte.
"El Mierda ?" dis-je. Murdoc se lĂšve de son siĂšge.
"Attention à ce nom, mon pote, à moins que tu aimes te prendre pour une piñata humaine. Approche-toi et je te le dirai."
"D'accord..." dis-je, en admettant que nous sommes déjà assez proches.
"Pas si prÚs, crache Murdoc, ils vont penser que nous sommes amants, et je reçois déjà trop de chaleur d'un duo inquiétant connu sous le nom de Soap Sisters.
âBien sĂ»r, est-ce mieux ? â
" Ăclatant [Smashing]. D'accord, El Mierda.... est une ombre, un dĂ©mon, un descendant direct de Nuestra Señora de la Santa Muerte elle-mĂȘme. C'est Ă©tranger pour "Notre Dame de la mort sainte". Un vrai connard, en gros.  Et les malchanceux ont eu la dĂ©sagrĂ©able occasion de le rencontrer lors du tournage de la vidĂ©o 'Strobelite'. 2D Ă©tait en train de se dĂ©foncer sur la piste de danse, alors je suis allĂ© au bar et j'ai avalĂ© quelques mezcals. El Mierda s'est mis en colĂšre ; je prĂ©sume qu'il voulait un selfie. Comment pouvais-je savoir qu'il Ă©tait Ă la tĂȘte de la dynastie criminelle la plus sanglante de l'histoire moderne ? Ăa m'a rappelĂ© mon ancien professeur de gĂ©ographie, en fait, alors on a quand mĂȘme fait un selfie pour mon fil WhatsApp [for my school WhatsApp thread] .
"Alors ce.... El Mierda... vous a piégé ?"
"Oui, pour contrebande ou pour des conneries. Et moi, j'aime les farces autant que tout le monde [as much as the next man]. Une fois, j'ai informé les fédéraux que 2D était le tueur de Zodiac. L'équipe du SWAT est venue le chercher dedans la nuit, l'a interrogé pendant des semaines. Mais à la fin, j'ai avoué. Mais ce salaud, il joue pour de l'argent. C'est pas une putain de blague, mec !"
Murdoc ne semble pas se languir de ses camarades de groupe. Il me dit qu'ils lui manquent "comme la chaude-pisse", et la seule communication qu'il a reçue d'eux était un SMS de Noodle qui ne contenait qu'un emoji de pouce. Quand je lui dis que j'ai entendu le nouvel album et que ça sonne bien, il fait des grimaces.
"Oh et bien, putain de merde [whoop-de-fucking-do ]. Ils sont dans le déni, mec. C'est un classique. Quand les gens souffrent d'un grand traumatisme (c.-à -d. mon absence)  ils font tout ce qu'ils peuvent pour s'en sortir. Alors ils déversent leur chagrin dans leur musique. Et j'ai compris ça. Certains de mes plus grands morceaux viennent de mes moments les plus sombres. Nous avons écrit 'Tomorrow Comes Today' peu de temps aprÚs que j'ai écrasé ma Vauxhall Astra dans 2D. J'adorais cette voiture."
Je décide d'alléger l'ambiance et de lui parler d'une pétition que j'ai vu sur Change.org, lancée par des fans, demandant qu'il soit libéré immédiatement. Soudain, il s'illumine et les yeux commencent à s'élargir et à scintiller.
"Ah oui ? Ah, ça rĂ©chauffe mon cĆur hypertrophiĂ©. Madonna l'a signĂ© ?"
âUm, je vais vĂ©rifier pour vous."
â SantĂ© [Cheers]. Mais oui, ce n'est pas une surprise pour moi que des millions de personnes aient...."
âPas des millions,â l'interromps-je .
âDes milliards de personnes se sont rassemblĂ©es pour lutter contre cette terrible injustice", dĂ©clare Murdoc. "Les masses ont parlĂ©, Murdoc reviendra, comme une fusĂ©e glorieuse du ciel, un grand et terrifiant phallus s'Ă©crasant sur Terre pour sauver toute l'humanitĂ©, et redonner au Gorillaz Ă nouveau sa grandeur ! En plus, Il y aura des mini burgers Ă la fĂȘte de bienvenue.â
Le signal sonore se déclenche, et tout le monde autour de nous commence à se lever de sa chaise. "Avez-vous un message spécial pour vos fans ?"
"Continuez le bon travail, dit-il avec optimisme, car il est hissé sur ses pieds par deux énormes gardes avec des avant-bras aussi gros que des jarrets de jambon. "Je peux sentir le  gonflement massif du mouvement, et je ne parle pas seulement de celui dans ma combinaison. #FreeMurdoc !"
#freemurdoc#noisey#in french#gorillaz#en français#interview#2d gorillaz#murdoc niccals#russel hobbs#noodle#stuart tusspot
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SOYONS CONTRE-CONSTRUCTIFS ! proposition à l'intention du monde associatif et de l'éducation populaire
- porte renaud -
(artiste ; militant d'éducation populaire ; doctorant en philosophie)

WIND OF CHANGE #3, proposition sculpturale en cours de stabilisation, détail, mai 2020, © porte renaud
Alors que nous ne sommes pas encore au terme de ce qui est nommé une pandémie mondiale et que dans ce cadre des mesures exceptionnelles de suspension de la vie démocratique furent mises en application dans différents pays, se traduisant pour sa dimension la plus saillante par le confinement, nous pensons déjà à l'aprÚs.
Ă l'aprĂšs confinement, Ă l'aprĂšs pandĂ©mie, Ă l'aprĂšs tout-court car tout ce qui ce qui faisait encore l'Ă©trangetĂ© des thĂ©ories visant Ă nous avertir que notre sociĂ©tĂ© s'effondre1 semble aujourd'hui ĂȘtre entendu, ĂȘtre de toute Ă©vidence. C'est le ''ce-ne-sera-plus-pareil''.
Crises aprĂšs crises, le dĂ©senchantement de la promesse libĂ©rale et scientifique semble nous pousser dans nos retranchements. La promesse libĂ©rale s'est Ă©miettĂ©e Ă mesure des replis identitaires et du morcellement de l'Europe, bĂątie contre la guerre mais minĂ©e par le modĂšle capitaliste ruinant les peuples qui la compose. La promesse scientifique a trĂ©buchĂ© sur la limite des ressources lui permettant de poursuivre son projet d'Ă©mancipation de l'humanitĂ©. C'est par la science elle-mĂȘme que nous avons dĂ©couvert que l'Ă©nergie nĂ©cessaire Ă son entreprise pourrait bien conduire Ă lâextinction de notre espĂšce. De plus, la disjonction constituĂ©e entre le fait politique qui concerne des sujets humains et la science qui concerne des objets non-humains2 n'a pas permis de facto, Ă mesure que nos moyens techniques se sont dĂ©veloppĂ©s, de dĂ©fendre un systĂšme de significations, de reprĂ©sentations et de pratiques continuistes. Ce dernier n'isolant pas le progrĂšs technique rĂ©sultant de la recherche scientifique de la poursuite d'idĂ©alitĂ© des projets politiques.
Rappelons que la culture signifie aujourdâhui pour le sens commun la dĂ©signation d'un champ d'Ćuvres artistiques et ne rĂ©pond donc pas Ă un besoin de suture cosmogonique des dĂ©chirures de l'Ă©toffe socioculturelle occasionnĂ©es par le progrĂšs technique. Nous affirmons donc, aux cĂŽtĂ©s du philosophe Gilbert Simondon, que le problĂšme n'est pas le vilain progrĂšs technique qui vampiriserait notre Ăąme mais bel et bien sa non-intĂ©gration dans la culture.3 D'ailleurs, la culture, pour le sens commun, telle que l'avons dĂ©crite plus haut, est autant un Ă©tendard de prestige et de puissance, pour ceux qui dĂ©jĂ socialement peuvent revendiquer de telles valeurs refuges que, pour la masse, le produit le plus raffinĂ© du divertissement, c'est-Ă -dire un exutoire Ă la vraie vie, c'est-Ă -dire celle Ă laquelle on tient vraiment. Il y a donc un hiatus entre cette acception de la culture comme rĂ©compense sociale et celle d'une rĂ©silience socioculturelle visant Ă l'unitĂ© et la continuitĂ© de son Ă©toffe, aussi bigarrĂ© soit-il, c'est-Ă -dire Ă sa rĂ©gĂ©nĂ©ration aprĂšs les chocs qu'elle subit et qui rĂ©sultent du progrĂšs technique. En lieu et place de l'opposition entre nature et culture, nous affirmons que la nature « comme une immense Ă©toffe oĂč nous pouvons tailler ce que nous voudrons, pour le recoudre comme il nous plaira »4 n'est pas distincte de celle socio-culturelle dont nous venons de parler. Pour nous autres humains, l'une ne peut exister sans l'autre. La culture n'est donc une affaire d'identitĂ© que comme symptĂŽme d'une sociĂ©tĂ© dĂ©jĂ en crise aiguĂ«, car elle est sinon un processus de transformation permanent des schĂšmes qui la compose.
Bref, l'aprĂšs nous inquiĂšte. Et cela Ă juste titre, nous le croyons, car cette Ă©niĂšme crise indique que nous sommes prĂȘts Ă toutes les concessions pour notre ''sĂ©curitĂ©''. Sans vouloir ĂȘtre alarmistes, nous pouvons craindre demain la multiplication de suspensions de la vie dĂ©mocratique ici et lĂ justifiĂ©es de toute bonne foi, en raison de la convergence de valeurs, non sans contradiction les unes avec les autres.
De quoi s'agit-il lorsque nous parlons de suspensions de la vie dĂ©mocratique ? Nous dĂ©signons des mesures prises par la force publique, aujourd'hui les Ătats, demain peut-ĂȘtre davantage les agglomĂ©rations urbaines, privant temporairement leurs citoyens des libertĂ©s de se dĂ©placer, de se rĂ©unir, d'exprimer ses idĂ©es et ses Ă©motions dans des contextes appropriĂ©s prĂ©cisĂ©ment Ă leur expression et Ă leur rĂ©ception et cela par la contrainte, la violence et le cas Ă©chĂ©ant la punition. Cela s'accompagne, par une hyper-centralisation politique de l'organe autorisĂ© Ă effectuer cette suspension, d'autant plus importante que les rouages institutionnels â hormis ceux investis dans la dite suspension - et Ă©lectoraux sont ralentis ou Ă l'arrĂȘt. La suspension de la vie dĂ©mocratique affirme idĂ©ologiquement que la ''sĂ©curitĂ©'' individuelle et collective est la valeur fondamentale de la sociĂ©tĂ©, c'est-Ă -dire que la prĂ©servation quantitative de la vie prĂ©vaut sur la prĂ©servation qualitative5.
Cela rĂ©sulte d'une asphyxie de la valeur qui consiste Ă admettre l'Ă©gale dignitĂ© de chaque ĂȘtre humain dans un milieu que l'on a rendu dĂ©favorable Ă une telle prĂ©tention. Et, si ce milieu fut rendu ainsi, c'est parce que cette valeur fut et est toujours bafouĂ©e afin que certains d'entre nous, dans les faits, jouissent d'une vie amĂ©liorĂ©e au profit d'autres ĂȘtre humains et non-humains interdĂ©pendants dans leur exploitation.
La suspension de la vie dĂ©mocratique implique des ajustements constants des mesures entraĂźnant une difficultĂ© de cohĂ©rence et de lisibilitĂ© pour les citoyens ne pouvant se raccrocher qu'Ă la seule idĂ©e d'une prĂ©servation quantitative de la vie. Cette suspension, bien qu'anti-libĂ©rale, se dote de tous les outils techniques rendus possibles par la sociĂ©tĂ© hĂ©ritiĂšre de l'idĂ©e d'Ă©mancipation des peuples par la domination de la nature et peut aisĂ©ment cĂ©der Ă la surveillance gĂ©nĂ©ralisĂ©e des populations et au contrĂŽle des individus. Aujourdâhui, c'est le Coronavirus, mais nous pouvons nous attendre Ă bien d'autres menaces (pics de pollution, catastrophes naturelles, crises Ă©conomiques, conflits armĂ©s) qui, de toute bonne foi, exigeront au nom, Ă chaque fois, de l'exception rĂ©pĂ©tĂ©e, des suspensions de la vie dĂ©mocratique.
Si l'on rĂ©sume un peu hïżœïżœtivement la situation, le sens commun en vient Ă dire que ce monde scientifique, producteur d'objets techniques occasionnant autant de dĂ©chirures de notre Ă©toffe, socioculturelle et ''naturelle'' Ă la fois, est coupable. Cette rĂ©ponse ne serait encore que l'affirmation typique de postmodernes6 rejetant la faute sur ces Autres que seraient les gens de la science, un peu barbares puisque non inclus dans la culture... Il y a pourtant fort Ă parier que de tels acharnĂ©s dans leurs propos se rĂ©jouiront d'applaudir Ă huit heures du soir les soignants Ă leur balcon plutĂŽt que d'aller les pendre Ă ces derniers.
Quoi de plus testimonial de la sociĂ©tĂ© du progrĂšs technique que notre sytĂšme de soin. Il est indĂ©niable que la mĂ©decine par son histoire mĂȘme ne fut possible que parce que des individus matĂ©rialistes7 étaient prĂȘts Ă en dĂ©coudre avec la nature tout faite, toute belle et toute prĂȘte Ă ĂȘtre contemplĂ©e, pour en dĂ©couper et rĂ©ajuster les fragments de son Ă©toffe de telle sorte Ă produire des effets favorables Ă l'amĂ©lioration de la vie humaine. De plus, la mĂ©decine dâaujourdâhui est un des fleurons de la sociĂ©tĂ© thermo-industrielle8 et l'on peut mĂȘme dire que la mĂ©decine est pĂ©troliĂšre dans le sens oĂč une mĂ©decine sans plastique et sans objet Ă usage unique est encore largement un dĂ©fi qui la dĂ©passe. Alors nâapplaudissons pas les soignants Ă huit heures du soir si l'on est persuadĂ© que la crise actuelle est systĂ©miquement reliĂ©e aux crises rĂ©centes et Ă venir qui auraient pour mal d'origine le progrĂšs technique. D'ailleurs la disjonction entre la politique et la science a pour consĂ©quence actuelle, parmi d'autres, l'Ă©loge par le sens commun des remĂšdes dit naturels pour lesquels il n'a souvent aucune pratique hormis celle mĂ©diatisĂ©e par les objets de la technique comme le numĂ©rique par exemple.
Dans le sillage du philosophe John Dewey, nous affirmons que le dĂ©veloppement dĂ©mocratique rĂ©sulte de l'approche expĂ©rimentale dĂ©veloppĂ©e en science qui fut le creuset de la sociĂ©tĂ© technique9. La dĂ©mocratie est un processus de mise en tension de pluralitĂ©s axiologiques qui vise Ă stabiliser des communautĂ©s humaines oĂč chaque individu compte autant qu'un autre et s'individue par les collectifs auxquels ils appartiennent. La dĂ©mocratie a besoin des outils qui rĂ©duisent les distances entre les individus et le pouvoir qui les fait tenir en sociĂ©tĂ©. Cela se concrĂ©tise aujourdâhui en temps de confinement par les outils numĂ©riques, avec lâexplosion des visioconfĂ©rences par exemple, qui permettent d'abroger des distances en faveur de la continuitĂ© dĂ©mocratique. Nombre d'associations se rĂ©unissent depuis ces derniĂšres semaines par le biais de ces outils qui soulĂšvent pourtant, par ailleurs, d'importants problĂšmes Ă©thiques.
Le sens commun pourrait se dire qu'en effet, il est idiot de faire du progrĂšs technique le coupable de tous nos problĂšmes et qu'au contraire, il semblerait que c'est bien lui qui va encore nous sauver la mise. Sauf que les moyens Ă notre disposition pour contrer l'effondrement systĂ©mique de notre sociĂ©tĂ© sont les causes de celui-ci et que nous intensifions le dĂ©veloppement de ces moyens ou que nous les arrĂȘtions, la chute semble inĂ©vitable10.

Avenue Aristide Briand Ă Mulhouse, France, le 3 mai 2020
Nous voudrions donc, en premier temps, moins attirer l'attention sur les moyens que sur la finalitĂ© Ă viser. Nous prĂ©tendons aujourdâhui que cette derniĂšre est la continuitĂ© de la vie dĂ©mocratique. Et nous prĂ©tendons aussi que s'en remettre Ă la seule force publique pour une telle continuitĂ© est, d'une part absurde, puisque la dĂ©mocratie exige la participation des citoyen·nes en tant qu'ils en sont les expĂ©rimentateur·trices11 et, d'autre part, peu opĂ©rant pour les motifs que nous avons Ă©voquĂ©s plus haut. Qui peut donc prĂ©tendre assurer cette continuitĂ© de la vie dĂ©mocratique lorsque celle-ci sera de nouveau suspendue. Nous ne croyons pas que ce soient les individus seuls, si nous osons le dire ainsi, qui peuvent y arriver. En dĂ©pit de la mode Ă la participation-citoyenne, comme expression-label, qui consiste Ă faire de l'expĂ©rimentation dĂ©mocratique une sorte de programme de fidĂ©litĂ© digne des marques de la grande distribution, nous croyons qu'il nous faut des collectifs â au regard de la dĂ©finition, certes un peu trop sommaire, que nous avons donnĂ© de la dĂ©mocratie - car c'est Ă travers eux que les individus affirment et dĂ©veloppent une personnalitĂ© et un horizon critique. Le self-made man va bien Ă l'ethos capitaliste de la rĂ©ussite par et pour soi-mĂȘme mais ne saurait satisfaire Ă la continuitĂ© de la vie dĂ©mocratique lorsqu'elle est suspendue. Chaque individus, chaque personnalitĂ© compte, mais c'est au travers de la raison qui les rĂ©unit que l'expĂ©rimentalisme dĂ©mocratique peut avoir lieu. C'est ainsi que se construisent des contre-pouvoirs.
Les contre-pouvoirs ne sont pas contre le pouvoir en tant qu'ils ne le reconnaĂźtraient pas comme lĂ©gitime ou voudraient occuper sa place ou seraient encore fonciĂšrement contestataires par principe. Non, les contre-pouvoirs s'appuient sur le pouvoir en exercice de telle façon Ă ce qu'il ne se sclĂ©rose pas autour des intĂ©rĂȘts d'un groupe d'individus. Bref, les contre-pouvoirs luttent en permanence contre l'oligarchisation de la sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique. Les contre-pouvoirs agissent dans l'enceinte du pouvoir, mais avec cette incroyable facultĂ© de s'en Ă©chapper adĂ©quatement â c'est-Ă -dire de telle façon Ă ne pas violer les valeurs dĂ©mocratiques elles-mĂȘmes - et courageusement autant de fois que nĂ©cessaire pour en rĂ©vĂ©ler les travers et favoriser leur correction une fois qu'ils le rĂ©intĂšgrent tel un protocole expĂ©rimental que l'on rĂ©-ajuste.
Ce travail est typiquement celui que nous rattachons au monde associatif. En France, les associations de loi 1901 ou 1908, pas strictement toutes, mais pour une partie majoritaire d'entre elles, incarnent par leurs valeurs cette continuité de la vie démocratique en réunissant des citoyen·nes résolus à changer le monde qui, de facto, n'est jamais satisfaisant car toujours socialement injuste. Nous affirmons donc que les associations et particuliÚrement celles à vocation éducative, sociale et/ou culturelle vont avoir une responsabilité à jouer dans les années qui viennent.
L'Ă©ducation populaire que l'on connaĂźt comme cette grande famille d'acteurs, souvent Ă©pars, mais convaincus par la nĂ©cessitĂ© de l'Ă©ducation tout au long de la vie par et pour toustes, pratiquant l'individuation des individus par le collectif et engagĂ©s pour visibiliser les invisibles de notre sociĂ©tĂ©, devra assumer en premiĂšre ligne cette responsabilitĂ© de continuitĂ© de la vie dĂ©mocratique. Les associations ''strictement'' culturelles devront, quant Ă elles, affronter le resserrement sus-dĂ©crit de l'acception du terme de ''culture'' et, soit choisir d'en ouvrir son sens Ă notre besoin anthropologique contemporain soit l'assumer autour du partage et de la diffusion strictes de pratiques et d'Ćuvres artistiques.
Cependant, il y a Ă craindre que les associations d'Ă©ducation populaire soient en prise avec leur propres difficultĂ©s structurelles (par exemple, leur modĂšle Ă©conomique dĂ©pendant, bien souvent, de la force publique) pour assumer cette tĂąche. Le signe le plus Ă©vident est l'affirmation de certaines de ces associations Ă co-construire avec la force publique alors qu'il faudrait prĂ©cisĂ©ment contre-construire selon tout le sens que nous avons donnĂ© Ă cette idĂ©e. Et c'est en pleine cohĂ©rence avec la conception mĂȘme de la dĂ©mocratie comme un organisme vivant, car traversĂ© par des impulsions qui ne vont pas dans le mĂȘme sens que celle qui organise le tout qu'est la force publique que cette derniĂšre doit reconnaĂźtre les associations d'Ă©ducation populaire comme contre-pouvoirs permanents et lĂ©gitimes Ă l'ĂȘtre. Sinon, nous courons un grand risque ! Celui que le poumon dĂ©mocratique constituĂ© des contre-pouvoirs associatifs, lui aussi, fonctionne au pas des suspensions de la vie dĂ©mocratique occasionnant lâasphyxie des valeurs du mode dĂ©mocratique. Ne nous leurrons pas, beaucoup dâassociations d'Ă©ducation populaire prĂ©tendument engagĂ©es pour le changement social sont aujourdâhui soit des vendeuses d'activitĂ©s ou de modes de garde soit des appendices para-institutionnels des politiques publiques. Dans ce dernier cas, elles agissent selon une vision qui consiste Ă la tentative poussive d'adaptation des populations, pour leur plus grand bien Ă©videmment, Ă une identitĂ© culturelle donnĂ©e, dite ''rĂ©publicaine'', tout en prĂȘchant par ailleurs, la diversitĂ© et le multi-culturalisme et en prĂŽnant implicitement un modĂšle de sociĂ©tĂ© productiviste qui est en train de rompre sous nos pieds, masquĂ© derriĂšre le fantasme du travail-mĂ©rite. Bien sĂ»r qu'il y a des associations qui sont Ă l'Ćuvre sur le plan du changement social Ă©clairĂ© de toute cette complexitĂ©, mais, bien souvent et plus largement, elles tentent simplement de se dĂ©pĂȘtrer avec toutes leurs contradictions et les interdĂ©pendances compromettantes qu'elles ont avec le pouvoir. Ces associations vont devoir pourtant choisir entre la sauvegarde, perdue d'avance, de leur modĂšle moulĂ© dans la sociĂ©tĂ© thermo-industrielle en train de s'effondrer ou de courageuses, mais immĂ©diates remises en question afin de participer Ă la continuitĂ© de la vie dĂ©mocratique.
Nous avons parlĂ© des finalitĂ©s, il nous faudrait revenir sur les moyens. Le moyen est culturel, de telle façon Ă rĂ©gĂ©nĂ©rer notre Ă©toffe Ă des Ă©chelles locales, lĂ oĂč les distances sont les moins contraignantes pour agir et les moins dĂ©pendantes des prothĂšses technologiques. Il nous faut entamer une exĂ©gĂšse sĂ©rieuse de nos modes d'existence pour pouvoir continuer Ă vivre qualitativement et collectivement sur cette planĂšte. Il nous faut en finir, par exemple, avec les idĂ©es absurdes comme celle de dĂ©veloppement durable. Absurde, car elle est historiquement un produit dĂ©rivĂ© du consumĂ©risme addictif de l'Ă©poque thermo-industrielle qui pense que tout est possible en mĂȘme temps et tout le temps, sans que personne n'en paye le prix de sa santĂ©, de sa vie ou de sa dignitĂ©.
Il faut renouer avec l'idĂ©e dâanthropologie, c'est-Ă -dire une Ă©criture qui relie les significations, les reprĂ©sentations et les pratiques humaines dans une localitĂ© donnĂ©e ou construite devrions-nous dire.
Je songe au quartier oĂč j'habite Ă Mulhouse en France, prenons simplement l'avenue Aristide Briand, figurant dans la zone administrative dite de Quartier Prioritaire de la Ville12, sur laquelle rĂ©side une multitude de populations aux horizons socioculturels trĂšs diffĂ©rents. Quelle est donc la cosmogonie de cette avenue ? Cela semble un peu artificiel, nous diriez-vous, de remplacer l'idĂ©e d'une communautĂ© humaine se reconnaissant en tant que groupe par celle d'un espace arbitrairement tronçonnĂ© pour imaginer une anthropologie possible. De plus, nous ne pouvons pas ignorer en quoi les individus qui habitent, mais aussi qui travaillent dans cette avenue sont Ă©videmment reliĂ©s aux enjeux mondiaux, comment ils en sont dĂ©pendants, matĂ©riellement et idĂ©ologiquement. Que l'on ne se mĂ©prenne pas, nous ne prĂ©tendons pas proposer un moyen qui irait comme un gant Ă la finalitĂ© de continuitĂ© de la vie dĂ©mocratique. La complexitĂ© de la situation nous dĂ©passe largement et pourtant nous devons y faire face, faire quelque chose pour ne pas ĂȘtre rĂ©signĂ©s face aux suspensions Ă venir de la vie dĂ©mocratique. Nous indiquons un dĂ©placement souhaitable de point de vue quant Ă l'action des associations d'Ă©ducation populaire. Nous ne croyons pas que les associations d'Ă©ducation populaire doivent avoir pour ambition de s'inscrire dans les orientations de la force publique et par consĂ©quent de confirmer l'hypothĂšse selon laquelle l'avenue Aristide Briand Ă Mulhouse, par exemple, se caractĂ©rise en premier lieu par sa pauvretĂ© culturelle, sociale et matĂ©rielle (Ou pire encore comme Ă©tant un diamant brut â c'est-Ă -dire une ressource non exploitĂ©e - pour quelques projets fumeux de start-up). Et ainsi, cette hypothĂšse justifierait une entreprise de normalisation des marginaux encore non-inclus dans le carcan d'un vague idĂ©al culturel et ''rĂ©publicain'' (qui ne s'assume pas, par ailleurs, comme Ă©tant un sous-produit culturel amĂ©ricain et peut-ĂȘtre demain chinois si l'effondrement le permet) enjolivant le productivisme capitaliste par le fantasme du travail-mĂ©rite.

Avenue Aristide Briand Ă Mulhouse, France, le 3 mai 2020
Nous croyons que le rĂŽle d'une association affirmant un projet de changement social ne doit pas faire adhĂ©rer des populations Ă un symptĂŽme de crise (l'identitĂ© culturelle) ou les enfermer davantage dans une logique de prĂ©caritĂ©. Sans trop dĂ©vier de notre proposition, la prĂ©caritĂ© est certes, diraient certains, un Ă©tat matĂ©riel, mais c'est aussi une fabrication cultuelle. Donner diffĂ©rentes aides financiĂšres Ă des personnes, en leur faisant comprendre que si on les aide c'est parce qu'ils ne sont pas intĂ©grĂ©s dans la sociĂ©tĂ©, la vraie, celle du travail-mĂ©rite, crĂ©e une prĂ©carisation culturelle inexistante si par exemple la force publique donne Ă chaque citoyen·ne la mĂȘme somme d'argent sous forme d'un revenu inconditionnel d'existence. Il serait trop long ici de considĂ©rer les avantages et inconvĂ©nients d'un tel systĂšme, mais nous voulions souligner par cet exemple la construction culturelle de la prĂ©caritĂ©. Par ailleurs, plus il y a de choses Ă consommer, plus il faut d'argent pour les obtenir et ainsi s'accroĂźt la prĂ©carisation des individus, et cela, de surcroĂźt lorsque ces derniers ont perdu les pratiques leur permettant de fabriquer leurs propres ressources, les rendant ainsi totalement dĂ©pendants des marques de la grande distribution. Ainsi, les associations d'Ă©ducation populaire doivent cesser d'ĂȘtre les facilitateurs de cette mascarade en envisageant la modification des interdĂ©pendances de telle sorte qu'elles bĂ©nĂ©ficient aux habitants que l'on engage dans cette dĂ©marche en tant qu'expĂ©rimentateurs dĂ©mocratiques.
Nous entendons dĂ©jĂ les reproches que nous allons nous adresser en disant que nous souhaitons fondre les bronzes de la civilisation occidentale et française au profit d'un multiculturalisme exacerbĂ© et aveugle. Mais entendez bien que nous avons clairement fixĂ© notre finalitĂ© qui est celle de la continuitĂ© de la vie dĂ©mocratique et que nous avons, certes, trop succinctement, expliquĂ© les valeurs qui la supposent, mais que c'est Ă partir de cet horizon que nous envisageons la possibilitĂ© pour les associations de susciter avec les individus, au travers de collectifs agissant Ă des Ă©chelles locales clairement dessinĂ©es, des sutures dans l'Ă©toffe socioculturelle afin qu'elle se rĂ©gĂ©nĂšre en accouchant de cosmogonies. Il s'agit lĂ d'un travail d'anthropologie d'un genre particulier car il ne se borne pas Ă rendre compte de la cohĂ©rence de l'ensemble des significations, reprĂ©sentations et pratiques d'un groupe humain mais de s'investir dans la fabrication mĂȘme des liens entre les schĂšmes culturels existants en intĂ©grant en premiĂšre urgence la question de la technique dans ce processus. Il ne s'agit pas de construire pour chaque localitĂ© concernĂ©e, qui est toujours plus qu'une zone gĂ©ographique vous l'aurez compris, une nation dans la nation, mais au contraire de mettre Ă profit la dimension mondialisĂ©e de la culture en travaillant Ă une Ă©chelle qui permette la rĂ©gĂ©nĂ©ration de l'Ă©toffe socioculturelle et naturelle abĂźmĂ©e par la sĂ©paration entre politique et science. L'impĂ©ratif n'est plus la mise en conformitĂ© des personnes et des lieux au regard de telle ou telle identitĂ©, cela ne fonctionne mĂȘme pas dans une sociĂ©tĂ© alimentĂ©e Ă un courant dĂ©mocratique continu, alors imaginons en cas de baisse de tension, c'est-Ă -dire de suspension de la vie dĂ©mocratique exigĂ©e par le pouvoir, et cela, en l'absence d'action des contre-pouvoirs...
La finalitĂ© que nous proposons est normalement en pleine cohĂ©rence avec les vĆux de la force publique qui exerce le pouvoir. Ainsi, ce que nous proposons inscrit toujours les associations dans l'enceinte du pouvoir mais avec des moyens rĂ©solument diffĂ©rents qui les rendent dĂ©mocratiquement, joyeusement et surtout lĂ©gitimement dissidentes. Nous ne sommes pas naĂŻfs, les moyens ne sont Ă©videmment jamais neutres. Les associations d'Ă©ducation populaire doivent donc veiller Ă ne pas se ''laisser avoir'' par un langage de ''boĂźte branchĂ©e'' oĂč tout le monde est le ''partenaire'' ou le ''collaborateur'' de tout le monde. Cette usurpation de la collaboration par cette novlangue de supermarchĂ© est du mĂȘme ordre que celle du label de la participation-citoyenne pour laquelle l'engagement est ajustĂ© Ă l'envie du consommateur par des gestes Ă caractĂšre dĂ©coratif.
Enfin, peut-ĂȘtre, nous reprochera-t-on Ă©galement le manque d'exemples concrets de cette anthropologie accoucheuse locale de cosmogonies. Deux mots Ă ce sujet : 1) L'auteur reste disponible pour tout Ă©change concernant le devenir-possible de cette anthropologie. 2) Nous revendiquons comme Michel Foucault le faisait, sans prĂ©tendre paradoxalement au titre d'intellectuel ou la profondeur de sa pensĂ©e, notre participation à « multiplier les occasions de se soulever, par rapport au rĂ©el qui nous est donné»13.
Pour assurer la continuitĂ© de la vie dĂ©mocratique, dans le cadre du jeu expĂ©rimental qui la rend possible, les associations d'Ă©ducation populaire doivent cesser d'ĂȘtre co-constructeurs avec la force publique. Pour cheminer, ensemble et lĂ©gitimement, soyons contre-constructif !
- porte renaud -
03 mai 2020
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Nous remercions SIAM ANGIE, artiste et militante d'éducation populaire, pour sa relecture attentive.
...
Pour citer cet article :
porte renaud, « SOYONS CONTRE-CONSTRUCTIFS ! proposition à l'intention du monde associatif et de l'éducation populaire » in porterenaudinprogress.tumblr.com, publié le 4 mai 2020
disponible à cette adresse : https://porterenaudinprogress.tumblr.com/post/617168687074557952/soyons-contre-constructifs-proposition-%C3%A0
1. c.f. L'un des ouvrages de référence en la matiÚre :
Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Comment tout peut s'effondrer, éditions du Seuil, collection AnthropocÚne, 2015, postface par Yves Cochet
2. Nous en appuyons sur l'analyse dĂ©veloppĂ©e par Bruno Latour dans son ouvrage Nous n'avons jamais Ă©tĂ© moderne, Essai dâanthropologie systĂ©matique, Ă©ditions La DĂ©couverte, 2006, (Ă©dition originale en 1991)
3. « Pour redonner Ă la culture le caractĂšre vĂ©ritablement gĂ©nĂ©rale qu'elle a perdu, il faut pouvoir rĂ©introduire en elle la conscience de la nature des machines, de leurs relations mutuelles et de leurs relations avec l'homme, et des valeurs impliquĂ©es dans ces relations. Cette prise de conscience nĂ©cessite l'existence, Ă cĂŽtĂ© du psychologique et du sociologue, du technologue ou mĂ©canologue. De plus, les schĂšmes fondamentaux de causalitĂ© et de rĂ©gulation qui constituent une axiomatique de la technologie doivent ĂȘtre enseignĂ©s de façon universelle, comme enseignĂ©s les fondements de la culture littĂ©raire. »
Gilbert Simondon, Du mode d'existence des objets techniques, éditions Aubier, 2017, (édition originale en 1958), p. 15
4. Hannah Arendt cite Bergson.
« Et en effet parmi les principales caractĂ©ristiques de l'Ă©poque moderne, depuis ses dĂ©buts jusqu'Ă nos jours, nous trouvons les attitudes typiques de l'homo faber : l'instrumentalisation du monde, la confiance placĂ©e dans les outils et la productivitĂ© du fabricant d'objets artificiels ; la foi en la portĂ©e universelle de la catĂ©gorie de la fin-et-des-moyens, la conviction que l'on peut rĂ©soudre tous les problĂšmes et ramener toutes les motivations humaines au principe d'utilitĂ© ; la souverainetĂ© qui regarde tout le donnĂ© comme un matĂ©riau et considĂšre l'ensemble de la nature ''comme une immense Ă©toffe oĂč nous pouvons tailler ce que nous voudrons, pour le recoudre comme il nous plaira'' ».
Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne, Ă©ditions Calmann-LĂ©vy, collection Pocket-Agora, 2017, traduit de l'anglais par Georges Fradier, prĂ©face de Paul RicĆur, (Ă©dition originale en 1958), p. 381
5. Cela sonne la fin, pour le meilleur et le pire, de l'ùge héroïque. D'ailleurs, ceux qui risquent actuellement leur vie au quotidien affirment souvent qu'ils font simplement leur travail. Pour les autres, ils étaient héros au moment des attentats terroristes en prenant une biÚre en terrasse et le sont aujourd'hui en la buvant confinés chez eux.
6. « Le post-modernisme est un symptÎme et non pas une solution fraßche. Il vit sous la Constitution moderne mais il ne croit plus aux garanties qu'elles offre. Il sent que quelque chose cloche dans la critique, mais il ne sait pas faire autre chose que prolonger la critique sans croire pour autant à ses fondements (Lyotard, 1979). Au lieu de passer à l'étude empirique de réseaux qui donne sens au travail de purification qu'il dénonce, le postmodernisme rejette tout travail empirique comme illusoire et trompeur. Rationaliste déçus, ses adeptes sentent bien que le modernisme est fini, mais ils continuent d'accepter sa façon de partager le temps et ne peuvent donc découper les époques que par révolutions qui se succéderaient les unes autres. Ils se sentent venus ''aprÚs'' les modernes, mais avec le sentiment désagréable qu'il y a plus d'aprÚs. No future, tel est leur slogan qui s'ajoute à celui des modernes, No past. Que leur reste-t-il ? Des instants sans attache et des dénonciations sans fondement puisque les post-modernes ne croient plus aux raisons qui leur permettraient de dénoncer et de s'indigner. » Bruno Latour, op. cit., p. 69
7. Nous n'affirmons pas que toutes les avancĂ©es scientifiques furent conduites par des individus prĂŽnant le matĂ©rialisme comme thĂ©orie soutenant qu'il n'existe qu'une seule rĂ©alitĂ© qui est la matiĂšre ou plus prĂ©cisĂ©ment qu'il n'y a aucun arriĂšre-monde spirituel, pas d'Ăąme immatĂ©rielle, (etc..), mais que lâĂšre du temps, tout en se dĂ©fendant parfois avec virulence Ă©tait suffisamment matĂ©rialiste pour envisager la possibilitĂ© mĂȘme de l'exercice des pratiques qui conduirent aux dĂ©couvertes et Ă l'instrumentalitĂ© scientifique de notre temps.
8. « La certitude est que nous ne retrouverons plus jamais la situation ''normale'' que nous avons connue au cours des dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes. PremiĂšrement, le moteur de la civilisation thermo-industrielle â le couple Ă©nergie-finance â est au bord de lâextinction. Des limites sont atteintes. LâĂšre des Ă©nergies fossiles abondantes et bon marchĂ© touche Ă sa fin, comme en tĂ©moigne la ruĂ©e vers les Ă©nergies fossiles non-conventionnelles aux coĂ»ts environnementaux, Ă©nergĂ©tiques et Ă©conomiques prohibitifs. Cela enterre dĂ©finitivement toute possibilitĂ© de retrouver un jour de la croissance Ă©conomique, et donc signe lâarrĂȘt de mort dâun systĂšme basĂ© sur des dettes⊠qui ne seront tout simplement jamais remboursĂ©es. »
Pablo Servigne, Raphaël Stevens, op.cit., p. 250
9. Pour John Dewey, le développement de la démocratie contemporaine, cette nouvelle forme d'association politique, résulte du progrÚs technique.
« Il semblait presque Ă©vident Ă Platon â et plus tard, Ă Rousseau - qu'un vĂ©ritable Ătat ne pouvait guĂšre ĂȘtre plus grand que le nombre des personnes susceptibles de se connaĂźtre personnellement les unes les autres. Notre unitĂ© Ă©tatique moderne est due aux consĂ©quences de la technologie Ă laquelle on a eu recours afin de faciliter la circulation rapide et aisĂ©e des opinions et des informations, et qui a provoquĂ© une interaction constante et embrouillĂ©e bien au-delĂ des limites des communautĂ©s en face Ă face. Les formes politiques et lĂ©gales n'ont fait que s'accommoder, petit Ă petit, de maniĂšre hĂ©sitante et avec beaucoup de retard, Ă la mutation industrielle. L'Ă©limination de la distance Ă la base de laquelle on trouve des mĂ©canismes physiques, a fait apparaĂźtre une nouvelle forme d'association politique. »
John Dewey, Le public et ses problÚmes, éditions Gallimard, collection folio essais, 2015, traduit de l'anglais par Joëlle Zask, (édition originale en 1927), p. 204
10. « La stabilitĂ© du systĂšme-dette repose entiĂšrement sur cette croissance : le systĂšme Ă©conomique mondial ne peut y renoncer sâil veut continuer Ă fonctionner. Cela signifie que nous avons besoin de croissance pour continuer Ă rembourser les crĂ©dits, Ă payer des pensions, ou mĂȘme Ă empĂȘcher la montĂ©e du chĂŽmage. En fait, aucune de nos institutions nâest adaptĂ©e Ă un monde sans croissance, car elles ont Ă©tĂ© conçues pour et par la croissance. Essayez de ralentir une fusĂ©e en pleine ascension, de la faire redescendre et de la poser en douceur⊠Si nous sommes privĂ©s de croissance pendant trop longtemps, le systĂšme Ă©conomique implose sous des montagnes de dettes qui ne seront jamais remboursĂ©es. Mais comme avec le carbone, pour que le systĂšme Ă©conomique global puisse se transformer avec souplesse et agilitĂ©, il a besoin de fonctionner de maniĂšre optimale, câest-Ă -dire avec une forte croissance ! Savourez alors cet autre paradoxe : il est donc difficile dâenvisager une contraction contrĂŽlĂ©e du systĂšme Ă©conomique global. Et son corollaire : ce dont la transition a besoin pour pouvoir se dĂ©ployer rapidement, câest dâune forte croissance Ă©conomique. »
Pablo Servigne, Raphaël Stevens, op.cit., pp. 104/105
11. « Car transposĂ©e au plan politique et Ă©thique, l'expĂ©rimentation comprise comme la dimension d'enquĂȘte que recĂšle tout expĂ©rience consciente n'est autre que le pouvoir des individus Ă influer concrĂštement sur les conditions qui les affectent, donc Ă changer. La participation est le terme Ă©thique et politique qui Ă©quivaut Ă l'expĂ©rimentation. »
John Dewey, op. cit., p. 37
12. c.f . https://sig.ville.gouv.fr/page/198/les-quartiers-prioritaires-de-la-politique-de-la-ville-2014-2020
13.  « On mâa reprochĂ© dâailleurs souvent que je nâai pas de politique, et que je ne dis pas par exemple : bah voilĂ comment devraient fonctionner les prisons, ou voilĂ de quelle maniĂšre il faudrait traiter la maladie mentale. Je ne le dis jamais. Et je dis ''ce nâest pas mon travail''. Et pourquoi ce nâest pas mon travail ? Et bien parce que je pense justement que si lâintellectuel a Ă ĂȘtre comme dit Husserl, le fonctionnaire de lâuniversel, ce nâest pas justement en prenant une position dogmatique, prophĂ©tique et lĂ©gislatrice. Lâintellectuel nâa pas Ă ĂȘtre le lĂ©gislateur, Ă faire la loi, nâa pas Ă dire ce qui doit arriver. Je crois que son rĂŽle est prĂ©cisĂ©ment de montrer perpĂ©tuellement comment ce qui semble aller de soi dans ce qui fait notre vie quotidienne est en fait arbitraire et fragile et que nous pouvons toujours nous soulever. Et quâil y a perpĂ©tuellement et partout des raisons pour ne pas lâaccepter, la rĂ©alitĂ© telle quâelle nous est donnĂ©e et proposĂ©e. »
Michel Foucault, « ENTRETIEN INEDIT AVEC MICHEL FOUCAULT 1979 par  FarÚs Sassine », in le blog  de FarÚs Sassine Assassines, le 22/08/2014
disponible à cette adresse : https://fares-sassine.blogspot.com/2014/08/entretien-inedit-avec-michel-foucault.html
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Retours sur De quoi hier sera fait

Par les Ă©tudiants de la facultĂ© dâĂ©conomie.
1.
Je ne suis pas une grande adepte du théùtre contemporain mais je trouve ce registre constructif et il permet une certaine ouverture dâesprit selon les piĂšces. Ici, jâai apprĂ©ciĂ© le thĂšme gĂ©nĂ©ral de la piĂšce, elle permettait de se projeter, de penser aux impacts que le prĂ©sent aura sur le futur, dâimaginer comment sera le futur, comment nous reconstruirons et avancerons face aux problĂšmes que nous rencontrons tels les crises, le changement climatique par exemple.. mais jâai Ă©galement trouvĂ© que la piĂšce sans entracte Ă©tait un peu longue , et on perdait facilement le fil conducteur ( car certains moments partaient dans tous les sens )
Toutefois, jâai beaucoup aimĂ© la derniĂšre partie , avec les dĂ©cors en bois et les dialogues alternĂ©s entre les acteurs. Ce fut quand mĂȘme une belle expĂ©rience.
Laetitia.
2.
La piĂšce « De quoi hier sera fait » ne mâa pas plu pour diffĂ©rentes raisons.
Tout dâabord car je lâai trouvĂ© beaucoup trop longue et peu dynamique lâhistoire prend forme bien tard dans la piĂšce.
Ensuite elle me semblait trÚs moralisatrice, ce qui a créé chez moi, spectatrice, non pas une prise de conscience écologique mais plutÎt un malaise.
Je vois oĂč le metteur en scĂšne souhaitait nous emmener mais je ne voulais pas y aller. DiffĂ©rentes projections, et autres voix off ont Ă©tĂ© utilisĂ©es mais elles nâapportaient rien de plus Ă la piĂšce et semblaient mĂȘme hors de propos. Jâai tout de mĂȘme apprĂ©ciĂ© la scĂšne de fin que jâai trouvĂ© esthĂ©tique, notamment grĂące aux structures en bois suspendues.
3.
Voltaire sâamusait aÌ reÌpondre aÌ ses deÌtracteurs par une phrase des plus simples et pourtant des plus retentissantes dans le monde litteÌraire : Rien nâest plus aiseÌ aÌ faire quâun mauvais livre, si ce nâest une mauvaise critique. Câest dans cette perspective que jâai pu offrir mes applaudissements au travail fourni aÌ toute lâeÌquipe qui ont eÌteÌ en charge de lâaccomplissement dâune mise en sceÌne des plus ubuesques, dâun talent dâeÌcriture de la part des sceÌnaristes des plus eÌtonnants mais aussi cette critique qui semblera des plus incisives.
Certains passages ont su faire retentir mon aÌme dâenfant notamment un en particulier. Celui dâune jeune femme qui se confie dans son rapport aÌ la poeÌsie. Il constitue le passage le moins controverseÌ, le plus humain si ce nâest le plus saisissant de cette oeuvre. De fait, lâactrice a su le temps de 3 bonnes minutes saisir lâimportance du rapport entre lâacteur et le spectateur, de lâexistence du lien cathartique, dâune purgation des passions par le transfert dâeÌmotion entre acteur et spectateur. Ces 2 longues heures et demis furent le prix aÌ payer pour oser toucher une des plus belles vertus de lâhumaniteÌ, la culture.
Mais en tant quâoeuvre culturelle, De quoi hier sera fait sâinscrit par le levier dâune deÌmocratisation culturelle ( aÌ distinguer de la deÌmocratie culturelle) dans un cheminement de penseÌe digne dâun discours politique des plus absurdes qui nâa certainement pas lieu dâeÌtre dans un theÌaÌtre. Ma position dâanti-moderne mâoffre le theÌaÌtre dans une perspective des plus reÌconfortantes. Le theÌaÌtre est le lieu ouÌ il est possible de voir le monde autrement. Ce sont des situations qui sont mis en place, des points de vues de vie passeÌs, preÌsentes, futures ancreÌs dans un contexte dont je ne pourrais percevoir par mes positions sociales, eÌconomiques ou culturelles. Câest donc aÌ partir de situations que deÌcoule un discours eÌducatif/ politique. Mais ce discours politique (une ideÌologie telle quâelle soit) proÌneÌs ne doit eÌtre prononceÌs. Elle doit eÌtre indirecte et eÌtre un des facteurs majeurs qui doit pousser le spectateur aÌ vouloir comprendre lâoeuvre. Ce ne sont pas 7 acteurs qui doivent donner la leçon au spectateur. Certainement pas. Il sâagirait de mettre en perspective par le travail des 7 acteurs une situation et câest dans la volonteÌ du spectateur aÌ comprendre la situation quâapparaitrait un discours politique.
Quand bien meÌme, je me refuserais cet argument et finir par accepter la place directe du discours politique ( et donc de consideÌrer comme idiot le spectateur) dans une semble il oeuvre artistique, il sâagirait alors dans De quoi hier sera fait de renforcer quelques peu leurs propos et leur argumentaire. Le probleÌme nâest pas tant la position politique adopteÌe par le sceÌnariste : mon point de vue converge vers bon nombres des valeurs qui sont proÌneÌs. Non, le probleÌme nâest pas la position politique mais le cheminement politique. Je parle ici de lâargumentaire. Il sâagit bien de comprendre quâun discours politique tel quâil soit ne peut eÌtre fondeÌ par la prise en otage du futur. Câest intoleÌrable. Un discours politique se doit dâavoir la volonteÌ de preÌvoir le futur oui, non de le tenir entre les mains. Prendre en otage le futur offre un pouvoir tel quâil extermine toute la bonne volonteÌ de construire un deÌbat. Lâoeuvre nâa plus de dimension eÌducative mais une dimension moralisatrice. LâeÌducation permet lâinteraction (et câest le roÌle du theÌaÌtre en aval). La morale impose comme pourrait deÌvelopper Kant avec ses impeÌratifs cateÌgoriques. Or , je crois quâune distinction fondamentale doit eÌtre fait entre lâeÌthique et la morale. LâeÌthique offre la possibiliteÌ de se soumettre aÌ un systeÌme de valeur. La morale quant aÌ elle impose une soumission aÌ un systeÌme de valeur tel quâil soit. Charles Fourier est peut eÌtre un de ceux qui a pu me permettre dâoffrir cette distinction*. Lâoeuvre nâest plus uniforme mais bel et bien schizophreÌne ( mention speÌciale pour le titre).
* Je nâai pas oseÌ de parler de Charles Fourier qui est un veÌritable geÌnie. La pieÌce nâa malheureusement pas su mettre son travail en valeur. MeÌme si cela est pourtant immenseÌment deÌvelopper dans le synopsis. Son travail sur la liberteÌ des femmes , sur le phalansteÌre, sur lâindividualisme (Tocqueville en fut notamment inspireÌ). Non, cela nâest quâeffleureÌ et est deÌposeÌ aÌ la place 2-3 quelconques poeÌmes...
PS : Je tiens neÌanmoins aÌ saluer la performance des acteurs qui ont su jouer parfaitement les roÌles qui leurs ont eÌteÌ attribueÌs, des metteurs en sceÌne qui ont du se perdre plus dâune fois aÌ la lecture du sceÌnario, la qualiteÌ des montages videÌos et du travail de lumieÌre qui a eÌteÌ reÌaliseÌ!
4.
Ătrange.
Ătrange serait sĂ»rement le mot qui selon moi dĂ©crit le mieux cette piĂšce. Les scĂšnes abstraites Ă©taient rĂ©ellement difficiles Ă comprendre, du moins pour moi. Le lien entre chaque acte difficile Ă percevoir la plupart du temps. Quelque part cela laisse libre cours Ă l'imagination quand Ă la comphresension du spectacle, mais on dĂ©croche rapidement, du fait de la longueur du spectacle.
Mais l'incomprehension des scĂšnes nous a fait bien rire.
5.
La piĂšce « de quoi hier sera fait » ne pas beaucoup plu. J'ai eu du mal Ă comprendre et Ă trouver le rĂ©el intĂ©rĂȘt de cette piĂšce. Les scĂšnes entre elles n'avaient ni queue ni tĂȘte, et je ne comprenais pas vraiment les transitions.
De plus, les personnages ont essayĂ© de nous faire comprendre certains de leurs principes, afin peu ĂȘtre qu'on change nos façon d'agir, mais ça n'a pas eu l'effet escomptĂ© sur moi. Ils Ă©taient beaucoup dans leurs monde et n'ont pas vraiment essayer de nous emmener dans le leurs. De plus, il employait des mots et principe pas toujours facile Ă comprendre.
Toute fois, la partie sur le projet de réhabilitation de l'école en centre pour migrants m'a beaucoup plus, c'est le seul moment du spectacle, qui était vivant pour moi. Là enfin les personnages s'écoutaient et nous ont emmener avec eux.
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LES SOPHISMES
Oui, les chrĂ©tiens sont en danger de mort, parce qu'ils sont dirigĂ©s par une Ăglise chancelante, â et ce depuis Vatican II, â mais aussi parce que Satan s'en donne Ă cĆur joie, dans ses ruses et ses tromperies oĂč il excelle en maĂźtre ! Voici un exemple vĂ©ridique que je vais Ă prĂ©sent vous narrer... RĂ©cemment, c'est Ă dire le 30 novembre 2012, j'ai rĂ©pondu avec droiture et VĂ©ritĂ© Ă une personne qui s'est permis de me dire que je n'Ă©tais qu'un homme et que mes propos n'Ă©taient pas charitables. VoilĂ le parfait exemple de la confusion d'un esprit embrumĂ©. En effet, cette personne n'a pas encore compris que si je ne suis qu'un homme, parce que j'habite un corps de chair, mon esprit, lui, n'appartient pas du tout Ă ce monde si "terre Ă terre". Au contraire, mon esprit humain est directement reliĂ© Ă l'Esprit Divin ! Oui, je rappelle ici que l'Esprit Saint a complĂštement imprĂ©gnĂ© mes pensĂ©es humaines. De fait, si mes pieds sont bien posĂ©s par terre, Ă l'opposĂ©, mon esprit est complĂštement reliĂ© Ă Dieu ! VoilĂ pourquoi je hais ce monde. Or je hais ce monde, avec toutes ces facĂ©ties et ses illusions, parce que je ne lui appartiens pas. En revanche, j'aime toutes les Ăąmes, parce qu'elles appartiennent Ă Dieu et elles ont Ă©tĂ© créées pour retournĂ©es au CrĂ©ateur. C'est la raison pour laquelle elles ne doivent pas s'Ă©garer, mais rester dans le Chemin droit dictĂ© par la Sainte Bible et, plus particuliĂšrement les Saints Ăvangiles de Notre Seigneur. Sans JĂ©sus-Christ, Sauveur du monde, nous ne pouvons pas aller Ă Dieu le PĂšre, ni rien faire de constructif, ni obtenir la PAIX ! Justement, la CharitĂ© premiĂšre, qui a Ă©tĂ© oubliĂ©e par de nombreuses Ăąmes, Ă cause du Malin trompeur, c'est de sauver les Ăąmes par JĂ©sus-Christ, le Fils de Dieu ! Certes, c'est aussi charitable de sauver la vie d'un homme, mais cette charitĂ© est nettement infĂ©rieure Ă la premiĂšre. Or la maudite rĂ©publique et les mĂ©dias, manipulĂ©s par les dĂ©mons, nous imposent le contraire en nous focalisant sur le secondaire au lieu du primaire. Malheureusement, le secondaire a pris une place prĂ©pondĂ©rante, voulue par le Diable, afin de nous faire dĂ©vier des vraies valeurs et de la VolontĂ© de Dieu. Tout a Ă©tĂ© calculĂ©, prĂ©mĂ©ditĂ© mĂȘme, par les "illuminati" d'abord et la franc-maçonnerie ensuite, afin que notre cerveau soit rempli de fausses vĂ©ritĂ©s, Ă savoir : des sophismes ! Nous sommes, derechef, avec le "Nouvel Ordre Mondial", en plein dans la construction de la nouvelle "Tour de Babel" ! C'est une fausse unification qui se construit, non plus pour dĂ©truire le CrĂ©ateur comme aux origines, mais pour L'ignorer et LE mĂ©priser, ce qui est une maniĂšre plus subtil de tuer Dieu ! Si le CrĂ©ateur est en colĂšre, c'est parce que ce monde dĂ©pravĂ© dĂ©ifie l'homme au lieu d'adorer Celui qui Est, qui Ătait et qui Sera, ou encore : Yahweh-Ăl-ShaddaĂŻ ! Par la construction de cette nouvelle "Tour de Babel" universelle, tout a Ă©tĂ© disloquĂ© et les Lois de Dieu ont Ă©tĂ© mĂ©prisĂ©es par les hommes ! Or justement, votre serviteur, qui possĂšde l'Ăąme d'Elie, le premier et le dernier des Avertisseurs, a Ă©tĂ© envoyĂ© par Dieu le PĂšre afin de rassembler les piĂšces nĂ©cessaires Ă la restauration future, de façon Ă ce que les deux futurs Ălus de Dieu :Â
Le Grand Monarque, (Henri V de la Croix Glorieuse et du SacrĂ©-CĆur), et le Saint Pontife, (Pierre II ou l'ApĂŽtre rĂ©incarnĂ©), aient moins de travail Ă accomplir. VoilĂ ce qu'est la vĂ©ritable charitĂ© ! La vĂ©ritable charitĂ© est de remettre sur le droit chemin tout ce qui a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© : que ce soit en politique, en science, ou en religion ! Pour preuve, encore une fois, j'ai reçu le 30 novembre 2012 un Message assez bref de Notre Seigneur, durant la grande priĂšre de 15 heures, et le voici intĂ©gralement :Â
« L'OMDF, qui a dĂ©sobĂ©i Ă mes Ordres, fait en plus le jeu de Satan afin de te faire un barrage dans tes Saintes Actions. Tout comme les fausses apparitions de Medjugorge ont fait un obstacle aux authentiques Apparitions de DozulĂ©, l'OMDF fait obstacle Ă Ma VĂ©ritĂ© que Je te rĂ©vĂšle. Mon FrĂšre bien-aimĂ©, Je t'ai dĂ©jĂ dit de prĂ©ciser que la seule Oeuvre Divine pour la France est Mon Temple-Abbaye du Divin CĆur. S'ils ne veulent pas Ă©couter cette VĂ©ritĂ©, et s'ils veulent rester aveugles aux RĂ©vĂ©lations que tu as Ă©crites et qui sont de la Sainte TrinitĂ©, ils auront droit Ă Mon Jugement. Amen que cela soit ! Yeshouah. »

http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/appel-a-l_unification-des-eglises-autour-de-pierre-ii.pdf
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/
https://www.youtube.com/channel/UCYX3DMJ6JMaEb1vQgJM2jUg
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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Ă mon grand navrement, ma rĂ©ponse Ă la rĂ©ponse de @helshades Ă ma rĂ©ponse Ă sa rĂ©ponse Ă ma rĂ©ponse Ă sa rĂ©ponse donne un post long comme le bras. D'oĂč autre post. Ah mais nous sommes tout Ă fait d'accord sur un certain nombre de points en rĂ©alitĂ©. D'une part non, je me sens rarement visĂ© personnellement si mon nom ne figure pas en lettres d'or en prĂ©ambule Ă une assertion, aucun ego meurtri n'inspire mon discours, et de mĂȘme, non, je ne te pointe pas particuliĂšrement du doigt plus que quiconque. Cette pendule que tu remets Ă l'heure est unâbon exemple de mon intention. Ăa n'est pas ton problĂšme, et la raison prime sur l'affect ? C'est parfait ! J'Ă©crivais ce passage en rĂ©ponse Ă ta conclusion, qui avançait que ce serait se fourvoyer pour les jeunes que de faire bande Ă part, soulignant que l'identitĂ© âjeuneâ est d'abord le fait d'une stratĂ©gie commerciale ; Ă quoi je rĂ©ponds que toute factice qu'elle soit Ă son origine, elle est de fait rĂ©alisĂ©e dĂšs lors qu'on se montre critique vis-Ă -vis des travers spĂ©cifiques qu'on lui suppose, puisqu'en tant qu'auteur de ces critiques on la reconnaĂźt comme autre, et en tant que leur objet on admet, dĂ»t-on la subir, cette altĂ©ritĂ©. Si les critiques se font trop nombreuses, on peut en arriver Ă la revendiquer. Prendre en considĂ©ration le fait qu'elles soient ressenties comme trop frĂ©quentes n'implique pas que je prenne pour moi ton propos, ni que tu doives te dĂ©partir de ta logique ; je dis simplement qu'une disposition Ă©motionnelle commune Ă un certain nombre de personnes, parce qu'elle a des causes, et surtout des consĂ©quences concrĂštes, constitue, au niveau individuel, et plus encore au niveau collectif, un prisme de comprĂ©hension qu'il serait malavisĂ© de nĂ©gliger lors mĂȘme que l'on souhaite envisager factuellement une situation. L'Ă©motionnel n'est certes pas rationnel, mais il n'est certes pas rationnel de l'ignorer. En passant, cela vaut aussi pour la hauteur que je t'attribue. LĂ encore, je ne me sens pas spĂ©cialement visĂ©, et j'ai prĂ©cisĂ©ment assez d'orgueil, le cas Ă©chĂ©ant, pour ne m'en pas Ă©mouvoir. Je me borne Ă constater que oui, de fait, tu peux donner, tu donnes Ă certains cette impression - et que relativement Ă ce dont nous discutons ça ne me semble pas constructif (je n'ai pas lu les diverses rĂ©ponses dont tu parles, ni ne cautionne d'autres propos que les miens pour autant). Ăa n'est pas une injonction Ă faire autrement, ni ne prĂ©juge de tes intentions, c'est une information dont tu fais bien ce que tu veux. Quant au sujet qui nous occupe, nous ne mettons apparemment, et c'est dit sans ironie, pas les mĂȘmes choses dans des locutions telles que "de jeunes adultes qui n'ont plus le temps de prendre le temps d'apprendre Ă l'heure actuelle". Je relie ça aux reproches que tu as pu formuler, ainsi qu'Ă ma propre expĂ©rience, et je parle de ce que j'obtiens - et je ne renie pas ce que j'ai dit. En revanche, si l'on ne parle pas de la mĂȘme chose, c'est certainement un peu plus compliquĂ©. Il ne s'agit de toute façon pas de te prendre Ă partie, toi, pour des offenses que j'aurais ressenties, pour moi ou pour toute une gĂ©nĂ©ration, mais d'opposer un discours dont je trouve qu'il n'est pas assez tenu Ă un discours que j'entends plus souvent - et qui me dĂ©plaĂźt. Partant, l'Ă©change se personnalise, c'est frĂ©quent, ce qui peut entretenir la confusion, mais je fais la part des choses. Quant Ă dire que le fait de s'Ă©duquer est une condition de la citoyennetĂ©, ma foi, cela donne l'impression que la citoyennetĂ© est une aspiration innĂ©e dont la paresse, mĂšre de tous les vices, dĂ©tourne nos chĂšres tĂȘtes Ă crĂȘtes fuschias. Ă dĂ©faut de se voir inculquer de prime abord son importance, et son intĂ©rĂȘt, on en est un peu rĂ©duit Ă attendre les circonstances que sa personnalitĂ© appelle - que ce soit des parents, L'Ă©cole, Soral ou Usul, ça part d'un Ă©lĂ©ment extĂ©rieur. Mais lĂ encore on ne parle peut-ĂȘtre pas des mĂȘmes personnes. Oh et, Dieu me garde, mon Ă©ducation m'interdit de beugler - je harangue, je fustige au pire ;)
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