#tracesdupasse
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GLACES / COUVERTURES / FOURRURES / MANTEAUX / LAYETTES / JOUETS / CORSETS / GANTERIE / Aux Nouvelles Galeries & ?? Réunies / Maison OUAGLIA, Fres ENTRÉE LIBRE - PRIX FIXE
Un cliché envoyé par mon amie Julie, @julierudelin, en balade à Grasse. Merci ma belle, pour cette pépite visuelle. Voici un fragment de façade qui chuchote des histoires d'antan. Les volets clos semblent retenir les échos des badauds d'autrefois, émerveillés devant les layettes ou en quête d'un jouet pour un sourire enfantin. Ce mur est un murmure dans la cité des parfums, nous rappelant que chaque coin de rue a été, est, et sera toujours le décor d'une scène de vie.
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droitsdesfemmes · 2 years ago
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Si tu n’as jamais entendu parler de Louise Pioda, c’est le moment de t’instruire. Cette nana n’a pas passé la guerre à tricoter des chaussettes pour les soldats. Elle a choisi une activité plus pimentée, comme jouer à cache-cache avec la Gestapo. Avec son courage en bandoulière, elle a prouvé qu’on peut renverser des montagnes, ou du moins, des régimes totalitaires. Prends-en de la graine, car le vent qui se lève sent le fascisme, et c'est pas une odeur de jasmin !
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tags-auvergne-rhone-alpes · 6 years ago
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Au café du Nord, les habitués sirotaient leurs verres en commentant les potins du jour. « T'as vu la gueule de Robert hier soir ? On aurait dit qu'il avait gobé la Dent du Chat ! » lançait l'un. « Bah, c'est pas d'hier qu'il carbure au mauvais rouge », répondait l'autre. Le Café du Nord, c'était aussi le refuge de Marcel, un vieux bougre qui avait traversé les guerres, les amours et les désillusions. Chaque matin, il prenait son petit noir au comptoir, les yeux perdus dans le vague, écoutant les bruits familiers : le froufrou des jupes, le brouhaha des discussions, le cliquetis des cuillères dans les tasses. Il écoutait distraitement les histoires de Fernand, un ancien marin qui racontait avec passion ses péripéties en mer. « Tu sais Marcel, la mer, c'est pas comme ici. Elle te prend tout, mais elle te donne aussi beaucoup. » Et Marcel, sans lever les yeux, répondait invariablement : « T'as peut-être raison Fernand, mais moi, mon océan, c'est ce café. » Mireille, la serveuse, passait entre les tables, son plateau chargé de verres. Elle avait une beauté rêche, un regard qui en avait vu des vertes et des pas mûres. Chaque client avait sa petite histoire avec elle, chaque histoire avait sa chanson, et chaque chanson son souvenir. Mais le temps a effacé les figures familières. Aujourd'hui, ce volet fermé, c'est comme une paupière lourde sur des souvenirs éteints.
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Au cœur de cette bourgade où les vaches sont plus réputées que les élus locaux, le Chalet-Fruitière de la rue des Désenchantées n’était pas qu’une fromagerie, c’était une institution. Avec sa façade ornée d’une plaque « 1907 », elle a traversé les époques avec la fierté du roquefort et l’arrogance du camembert au lait cru. Un jour, par un après-midi aussi morne que l'expression d'un huissier de justice, le drame s’est joué. Un malheureux concours de circonstances, que certains attribuent à la rébellion d’une raclette trop chauffée, d'autres à un comté suicidaire, transforma la fromagerie en barbecue géant (mais sans inviter personne). L’incendie lécha les murs avec la gourmandise d’un chaton s’attaquant à un pot de crème fraîche. Lorsque les flammes se furent calmées, ne laissant derrière elles qu’une odeur de cendre, le Chalet-Fruitière n’était plus. La façade, naguère blanche comme un fromage de chèvre bien fait, se teintait désormais d'un noir de jais. Madame Pichon, en passant devant les ruines encore fumantes, ne put s’empêcher de lâcher : « Eh ben mon vieux, voilà une fin qui a de la gueule ! Ma foi, ils auraient mieux fait de vendre des extincteurs ! » Et comme ça, sans plus de cérémonie, la fromagerie a tiré sa révérence. Un adieu enfumé qui s’inscrira dans les annales du village comme un prout en pleine messe.
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L'auberge Cocogne était un établissement réputé dans les années 50, où les voyageurs pouvaient se restaurer dans une ambiance conviviale. Aujourd'hui on aperçoit encore l'enseigne peinte et la devanture d'origine, qui résiste tant bien que mal aux intempéries.
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Matériaux de construction E. Bernoux A. Berlioz-Burfin Successeurs
Des noms gravés qui murmurent des sagas de ciment et de sueur à qui sait écouter les murs.
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Image de la France abandonnée, celle des villages oubliés, des territoires délaissés, des populations sacrifiées. Un restaurant café devenu le témoin muet d’un passé révolu, d’un présent désolé et d’un avenir incertain.
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Les boucheries, ces boutiques où la tragédie de l'abattoir se dissimule derrière les étalages appétissants, occultant les destins brisés et les souffrances infligées.
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J’avais pas envie de rentrer chez moi, alors j’ai traîné dans les rues à la recherche d’un endroit où boire un coup. Je suis tombée sur un bistrot qui avait l’air fermé, mais la porte était entrouverte. Je suis entrée sans faire de bruit. Personne en vue, juste des tables et des chaises renversées, des verres cassés, des bouteilles vides. Le comptoir était couvert de poussière, le miroir tout fendu, le juke-box sans voix. On aurait dit que ça faisait des lustres que personne n’avait mis les pieds ici. Frissons dans l’dos, comme si j’étais entrée dans un tombeau. Je me suis approchée du bar, j’ai fouillé dans les tiroirs, j’ai trouvé une bouteille de whisky à moitié pleine. Je me suis servi un verre, je l’ai bu d’un trait. Ça m’a brûlé le gosier, mais ça m’a réchauffé le cœur. Je me suis assise sur un tabouret, j’ai regardé autour de moi. Il y avait des photos accrochées aux murs. Des gueules souriantes, levant leur verre. Souvenirs d’une époque où l’endroit était bouillant de vie. Je me suis demandé ce qui s’était passé, pourquoi ils avaient mis la clef sous la porte, où étaient passés les clients, le patron, la serveuse. Peut-être qu’ils étaient partis ad patres, peut-être qu’ils avaient foutu l’camp ailleurs, peut-être qu’ils avaient tout oublié. J’ai englouti un autre verre, puis un autre, puis un autre. Je me suis mise à parler toute seule, à vider mon sac. J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai gueulé. J’ai commencé à délirer, à voir des spectres, à entendre des voix. J’ai balancé les chaises, fracassé les bouteilles contre le mur. J’ai saigné, vomi, suffoqué. Je me suis effondrée à terre. Je me suis assoupie, sans savoir combien de temps. Quand je me suis réveillée, la lueur du jour s’infiltrait. Le bistrot était toujours là. Vide de tout. Vide de moi.
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Auberge du Fort l'Ecluse. Chambres. Parking. Il était une fois un village, niché au pied d’un fort imposant qui surveillait le passage du fleuve entre deux pays. Le village s’appelait Longeray et il était animé par le va-et-vient des gens qui empruntaient la route ou le train pour aller d’un côté ou de l’autre de la frontière. Parmi les nombreuses auberges du village, il y en avait une qui attirait l’attention : c’était l’auberge du Fort l’Ecluse, qui portait le nom de la forteresse qui la dominait. Elle offrait un refuge chaleureux et convivial, un lieu de rencontre où les histoires et les souvenirs se mélangeaient autour de mets délicieux et de boissons savoureuses. Aujourd'hui, elle est un vestige du passé, témoin silencieux d'une multitude d'anecdotes qui ont été perdues avec le temps.
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Garage Lugdunum à Villeurbanne. Photo de Bastien. Telle mère, tel fils.
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Petit trésor de rue. Plaque publicitaire en tôle émaillée du milieu du 20e siècle, réalisée à Strasbourg, avec une découpe faisant apparaître en haut de chaque côté la silhouette des boîtes de film Lumière ; en haut au centre un appareil photo à soufflet. En 1895, Victor Planchon crée les premiers films pour le Cinématographe. Il conclut un accord avec les frères Lumière pour pouvoir commercialiser ses films sous sa propre marque : PLAVIC (PLAnchon VICtor). En 1932, la Société Lumière rachète les usines Planchon, mais dès 1930 on voit des pellicules estampillées Lumière. La toute première s'appelle Film Lumière et sera commercialisée de 1930 à 1935. La pellicule Lumichrome (du même nom que la plaque Lumichrome) sera commercialisée de 1931 à 1952.
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La Citroën Traction fut aussi bien l'automobile des présidents de la République que celle des résistants en passant par les flics, les voyous et même les cascadeurs. Pour beaucoup, cette voiture est plus qu'un simple véhicule, c'est une véritable reine de la route qui a surpassé ses concurrentes lors de sa sortie en 1934. Conçue en seulement dix-huit mois par l'ingénieur André Lefebvre, à qui l'on doit également les mythiques 2 CV et DS, la Traction avant, baptisée ainsi en raison de son mode de transmission, dispose d'une carrosserie monocoque tout acier sans châssis, qui lui donne une ligne surbaissée. « En accédant à bord, diront les journalistes de l'époque, on ne monte plus en automobile, mais on y descend ». Dans sa belle Traction bleue, le conducteur n'était certainement ni flic, ni voyou, mais sans aucun doute très fier de son véhicule puisqu'il a passé la matinée à faire sans cesse le tour de la ville !
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Le comble de l’économie : Coucher sur la paille qu’on voit dans l’oeil de son voisin et se chauffer avec la poutre qu’on a dans le sien. - Alphonse Allais, Le tintamarre, 20 Juillet 1879.
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Lorsque les couteaux cessent leur danse macabre, c'est le silence pesant qui s'abat, témoignant des vies sacrifiées sur l'autel de nos appétits insatiables.
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