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typedwhispers · 3 days ago
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A Master of Djinn (Dead Djinn Universe #1)
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by P. Djèlí Clark.
rating:���★★✩✩
Where to start from? I enjoyed this book, although I struggled at the start. The story grew more engaging with the scenes of action and the worldbuilding was phenomenal and very well thought. Clark's writing was immersive, vivid, the words truly coming to life as I read; it felt as if the story was taking form before my eyes. And for that, I can admit that it was a genuine fun read!
However, I cannot say the same about the characters. I think that was my main issue with the book. The characters were okay-ish, not awful, but not very likable either. I felt quite detached from them, none of them caught my eye nor my interest, and that's very disappointing given the amazing setting the author creates and the interesting plot he weaved. And worse, the main character was the most boring one out of all of them... It definitely made it a bit hard at times to go through the chapters.
“If you steal, steal a camel, she heard her mother whisper. And if you love, love the moon.”
Moreover, the story in itself is quite simple. The plot twist at the end was pretty predictable and a safe choice from the author, much to my dismay. The pace was also confusing at times, sometimes slow, sometimes a bit messy and rushed.
But overall, I still enjoyed this book, which touched upon a few interesting themes and subjects (e.g., colonialism and imperialism, religion, feminism, etc.), and although it wasn't too detailed, I didn't mind it.
I still definitely recommend this book if you are looking for a nice, quick read filled with an amazing Egyptian atmosphere.
“Why do these colonizers always claim what isn’t theirs?”
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typedwhispers · 7 days ago
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Frantz Fanon (2024)
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dir. abdenour zahzah, Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’hôpital psychiatrique Blida-Joinville, au temps où le docteur Frantz Fanon était chef de la cinquième division entre 1953 et 1956.
rating: ★★★★✩
Pour être honnête, ce n'était pas du tout le film que je comptais voir en me rendant au cinéma aujourd'hui, l'ayant tout bêtement confondu avec un autre homonyme (ou du moins, partiellement).
Pour autant, je suis sortie de la salle étonnamment légère. Le film a laissé un goût bittersweet, m'enlaçant par moments, me giflant par d'autres.
Est-ce vraiment surprenant ? Pas du tout.
Mon lien avec mon pays natal se résume à ce sentiment-là au final : bittersweet.
Ce biopic suit les instants de Fanon à l'hôpital psychiatrique de Blida-Joinville, et ses patients musulmans. Le temps passé au sein de cet établissement le guidera vers son militantisme durant la guerre d'indépendance qui, ici, cuit lentement.
Le film privilégie les dialogues, vocalisant les choses et les pensées, plutôt que les scènes d'action. Néanmoins, le sujet qu'il aborde est et restera toujours d'actualité et de ce fait, je ne cesserai jamais d'être touchée par ce genre de films.
Une de mes scènes préférées nous montre deux patients, en sortie dans la forêt, s'appuyant l'un contre l'autre, dos à dos. Je l'ai trouvée poétique et grandement réflective de ma culture, de mon peuple, de mon pays. Où les gens s'entraident, se donnent corps et âmes pour autrui, où un simple inconnu dans la rue pourrait t'ouvrir les portes de chez lui pour partager le dernier morceau de pain qu'il avait en sa possession.
Et au final, n'est-ce pas là le résumé même du système colonial, des peuples qui donnent et d'autres qui prennent ? Là où chez nous, nous prônons le partage et la communauté, chez les Occidentaux on vous encourage à être égoïste et individualiste.
Le film n'édulcore pas et n'idéalise pas la guerre d'indépendance de l'Algérie, les révolutionnaires ou les Algériens : une guerre c'est terrible et moche et meurtrière. Mais nécessaire lorsqu'on est en quête d'indépendance, lorsqu'un tyran nous maintient à terre. Et pour preuve, en Islam, il est un devoir de combattre l'injustice et l'oppression. « Secours ton frère, qu’il soit oppresseur ou opprimé », nous dit le Prophète Mohamed ﷺ et Allah سُبْحانَهُ وتَعالىٰ lui-même s'est interdit l'injustice.
Mais combattre l'oppression n'est point chose belle ou facile. Elle est violente. Fanon le dit lui-même : « La décolonisation est toujours un phénomène violent, » et elle se doit de l'être, à travers ses mots et ses actions. On ne peut prôner le pacifisme devant la machine à tuer qu'est le (néo-)colonialisme.
La Révolution algérienne n'est donc pas désuète ni chose du passé. On ne peut et on ne doit pas passer à autre chose, car le peuple algérien n'est toujours pas libéré. D'une part, les effets de la colonisation et de la guerre existent toujours et d'autre part, nous ne pouvons ignorer les parallélismes entre la cause algérienne et les causes de toute autre nation opprimée par le passé et le présent.
Aucun peuple n'est ni libre tant qu'il restera encore un peuple opprimé. L'Algérie ne sera donc pas libre tant que les terres américaines, Ouïghours, en passant par les terres palestiniennes et toutes celles que je ne nomme pas, ne le sont pas.
« Pour le colonisé, la vie ne peut surgir que du cadavre en décomposition du colon. » (Fanon)
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