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Big Buddha ~ Lantau Island Au sud-Ouest du centre de HK est l'île de Lantau où se trouve non seulement l'aéroport mais aussi DisneyLand et ce monastère bouddhiste avec le plus gros bouddha assis de toute l'Asie (...si je me souviens bien). La zone étant végétarienne, comme en atteste notre déjeuner littéralement monastique, les gens ont décidé que ce serait fun de balancer-là quelques vaches. Elles n'étaient pas encore là quand on est arrivés le matin et on se demandait d'où venait cette odeur de ferme ! C'est un trajet assez long à faire quand on loge dans le centre mais ça valait le détour :)

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"Pourquoi tu me parles en mandarin ?! Parle en cantonais ! Est-ce que j'ai l'air de venir du continent ? Arrête de m'insulter et parle moi en cantonais." C'est ce qu'a balancé ce type à une vendeuse de porte-bonheur dans un temple à Macau... l'antipathie envers la Chine continentale est donc bien réelle ! On suppose qu'il venait de Hong-Kong mais bon, qu'il ait appris l'écriture traditionnelle et parle le cantonais ne change pas le fait qu'il était tout aussi touriste que nous, et qu'on peut aussi venir de Chine continentale et parler cantonais....

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Macau, l'enfer du jeu et des requins L'avantage de macau, c'est qu'on peut passer l' aprem à grignoter toutes les spécialités de la ville sans rien payer (dégustations gratuites partout, de la glace au durian aux viandes séchées). Par contre, je me suis moins marrée dans la rue des poissons séchées - cauchemar pour les narines et les amis des requins... Après un dîner politiquement incorrect (on a commandé une soupe d'ailerons de requin, mais je me suis contentée de l'omelette de vers), nous testons actuellement le thé du matin de macau, soit disant meilleur que celui de Canton.

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Macau, l'enfer du jeu et des requins L'avantage de macau, c'est qu'on peut passer l' aprem à grignoter toutes les spécialités de la ville sans rien payer (dégustations gratuites partout, de la glace au durian aux viandes séchées). Par contre, je me suis moins marrée dans la rue des poissons séchées - cauchemar pour les narines et les amis des requins... Après un dîner politiquement incorrect (on a commandé une soupe d'ailerons de requin, mais je me suis contentée de l'omelette de vers), nous testons actuellement le thé du matin de macau, soit disant meilleur que celui de Canton.

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Baomo yuan – à 30 kilomètres du centre de Canton, ce très grand parc est plusieurs fois dans le Guinness Book des records : il a le plus long mur de briques sculptées et le plus long mur de briques peintes. À part ça, la partie que nous avons eu le temps de visiter est faite de galeries couvertes façon Palais d’Été séparées par des cours d’eau grouillants de poissons koi gros comme des bébés veaux. Kaitong a passé son temps à les nourrir tandis que je leur faisais peur avec l’ombre d’un parapluie.

Les différentes pièces montrent de beaux objets donnés par des mécènes : peintures, antiquités, pierres de jade, etc... Une pièce en particulier, ainsi que plusieurs murs sculptés racontent les histoires d’une sorte de Sherlock Holmes chinois : Bao Zhen, un commissaire chinois qui avait la particularité physique d’avoir la peau foncée. Encore une fois, la collection des bonsaïs nous a filé un complexe d’infériorité en repensant à notre petit jardinet parisien – qui donc peut faire pousser de la mousse en plein soleil ?! Le maître jardinier de Baomo Yuan, apparemment.

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En allant déjeuner du côté de Dongguan dans la famille du côté du père de Kaitong (sa soeur possède avec son mari un petit élevage de tortues ^^), on en a profité pour aller visiter l’un des quatre plus beaux jardins de la région : Keyuan. C’était trop joli !

C’est un ancien haut gradé ayant servi pendant la seconde guerre de l’opium qui a construit cet endroit. Comme il était aussi un grand intellectuel, il pratiquait notamment la peinture et la calligraphie et cet endroit servait de lieu de rencontre à différents artistes – à tel point qu’un nouveau style de peinture y a émergé ! 

Ce cher Zhang Jingxiu, car c’est son nom, a conçu entièrement les lieux. Petits ponts, cours d’eau, grosses pierres et bonsaïs : on ne peut pas plus feng shui. Le bâtiment très subtilement décoré, avec des boiseries très fines. J’ai particulièrement été impressionnée par les fenêtres. Normalement, les fenêtres chinoises étaient constituées de cadres en bois entre lesquels on étirait des feuilles d’un papier ciré assez fin pour laisser passer la lumière. Ici, il s’est servi de coquilles d’huîtres qu’il a fait polir pour qu’elles soient assez fines et laissent passer une douce lumière dans les différentes pièces – trop cool, non ?! Il y avait également un autre type de fenêtres avec des vitres colorées sur le même principe que nos vitraux d’église qui s’ouvraient d’une manière spéciale pour ne pas faire rentrer la pluie.

On a ensuite dû filer pour aller choper à temps un poulet fermier (oui oui, c’est un policier qui l’a attrapé pour nous, mais c’est une autre histoire)...qui attend maintenant son heure dans notre salle de bain.

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MERCI KAITONG d’être gentil avec moi et de reprendre 200 fois la même photo parce que je me trouve moche à chaque fois et sans m’en vouloir plus de 10 minutes ! :) 

SInon, on a testé le nouveau système vélib de Canton. Les vélos sont moins performants mais c’est pas cher du tout et on peut déposer son vélo n’importe où.

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Le musée du Guangdong (广东新博物馆) était super cool ! 

C’est à la fois un musée d’histoire des civilisations et de leurs traditions (des scènes de vie sont reconstituées grandeur nature), un musée d’histoire naturelle (avec section géologie, squelettes de dinosaures et autres taxidermies plus contemporaines et plantes médicinales), un musée des beaux-arts et artisanats de la région (calligraphie, pierres à encre, peintures, céramiques, gravures sur bois etc). Bien sûr, comme on est arrivés deux heures avant la fermeture, on n’a pas pu bien tout voir...mais comme c’est gratuit à condition d’avoir son passeport sur soi, on pourra y retourner à l’occasion.

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Vous vous souvenez des poulettes qu’on a rapporté de la campagne ?

Je devais en tuer une. J’avais même mis un tablier pour le faire. J’ai bien regardé la technique mais déjà à ce moment-là j’ai senti que ça allait être un peu compliqué : le couteau qui a servi à égorger la première poule était mal aiguisé donc le père de Kaitong a dû passer plusieurs fois sur la gorge pour couper l’aorte, pendant que la poule évidemment se débattait... Quand est venu mon moment, j’ai réussi à tenir la poule par les ailes dans ma main. Pendant cinq secondes. Et puis elle s’est débattue et j’ai eu peur et je l’ai lâchée. Elle a fait caca par terre en cherchant un moyen d’échapper à son sort et moi, j’ai abandonné. Pas envie de me la jouer Dexter et de faire gicler son sang partout. 

Au final le père de Kaitong a égorgé “ma” poule avec des ciseaux. Plus efficace ! 

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Si jamais vous croisez en France (ie à Paris, dans un quartier chinois, vers le nouvel An) l’un de ces animaux (dragon ou comme ici, lion...même si ça ressemble plutôt à une chenille selon moi), ne vous étonnez pas qu’on donne à la bête de la salade : en cantonais, le mot est phonétiquement très proche de celui qui signifie “bonne fortune” ! Certains bouquets de verdures rajoutent d’autres légumes sur le même principe des ressemblances phonétiques.

Et si vous assistez au début de la cérémonie, vous verrez peut-être des gens (ici, ceux qui avaient “commandé” le spectacle pour porter chance au magasin qu’ils ouvraient) badigeonner la bouche ou encore les yeux des lions avec de la peinture rouge : c’est ça qui leur “donne vie”. Le défilé commence ensuite.

Parlant de fêtes locales, c’est bientôt le Festival des Lanternes ici ! Traditionnellement, on mange alors des tang yuans, de petites boules sucrées faites à base de farine de riz gluant et d’un coeur aux haricots rouges, aux cacahuètes ou encore au potiron ou au taro ! J’adore ça. J’en avais fabriqué moi-même l’année dernière et j’en achète surgelées à Paris Store, c’est quand même plus facile. J’attends donc avec un peu trop d’impatience samedi, car (j’imagine que) la ville regorgera de stands où les tang yuans les plus fous seront vendus ! Du coup ce soir, j’ai clamé haut et fort pendant le dîner qu’il me semblait tout à fait possible de manger 50 tang yuans en une fois.... Vais-je être mise au défi ?! Quel suspence.

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L’un des bons points de mon nouveau portable, c’est qu’il compte mes pas. Avec l’application Santé j’ai fixé comme objectif de marcher une dizaine de kilomètres par jour, soit 15 000 pas. Du coup, c’est un excellent prétexte pour aller se balader (quand il ne pleut pas)... 

Après un petit thé du matin qui fait du bien, on est donc allé jusqu’à la mosquée Huaisheng de Canton – c’est l’une des (si ce n’est LA) plus anciennes de Chine. Chemin faisant, nous avons eu faim – enfin, surtout Kaitong qui a pris des tripes et sa mère qui a pris le tofu le plus puant du monde (c’est vraiment un produit, en Chine, le “tofu puant”, mais lui était bien hardcore)... Bref, après avoir discuté avec le gardien de la mosquée (c’était toujours pas moi hein, moi on ne me comprend même pas quand je demande où sont les toilettes...) on a pu rentrer dans les jardins sans avoir à porter de voile. À l’intérieur, des sourates étaient écrites en mandarin.

Dans une veine religieuse, on a continué vers le plus grand temple de Canton, Guangxiaosi, croisant sur la route plein de mendiants et d’estropiés espérant un peu de charité – et on a aussi croisé une église. 

En sortant, dans une veine plutôt (toujours?) superstitieuse, un voyant a lu mon destin. J’ai dû donner des chiffres au hasard (cf mon air concentré ci-contre), montrer mes mains et piocher une sorte de mikado. Les résultats, en gros : apparemment, je vais être super chanceuse cette année et même dans ma vie en général, mais il a prédit que pour Kaitong par contre l’année serait pleine de petits pépins. Pour contrer ça, on doit préparer une sorte de talisman à base de cinq céréales, de poison et de peintures et garder ça 49jours chez nous avant de le casser par terre sous notre lit...bin bien sûr. La paume de ma main et mes longs doigts révèlent que je vais amasser de l’argent, le seul problème étant qu’il y a un creux entre mes doigts. La solution, pour garder l’argent que j’amasse, est de...porter des bagues pour boucher les trous entre mes doigts ! (et ce n’est pas une métaphore)

Bref, voilà ma matinée ! (après, rien de bien palpitant : sieste, dr House, séance de sport, courses, etc)

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Lundi, dentiste ; mardi, acuponcteur.... Jamais deux sans trois ?! 

J’ai dû aller chez le dentiste pour savoir s’il fallait traiter en urgence ou non ma dent cassée (heureusement, non). Ici, si l’on vient sans rdv, la queue est pire que pour la sortie d’un nouvel iPhone. Heureusement, je suis passée en priorité vu ma dent spéciale d’Occidentale.

En zonant dans un centre commercial, on est ensuite tombé sur ces sièges masseurs – dix yuans pour dix minutes, on n’allait pas refuser. Mais on aurait dû, vu la machine de torture que ça s’est rév��lé être. En plus, pendant qu’on était prisonniers des bras de ces fauteuils, il y avait deux gosses qui tournaient autour de nous en se marrant bien de notre douleur.

Aujourd’hui, nous sommes passés voir un ami de la mère de Kaitong qui travaille au service d’acuponcture car il avait proposé de me faire découvrir ça. Je n’avais rien demandé mais on m’a d’abord fait une séance de “bahuogan”, les ventouses chinoises. J’ai bien vite compris que ça n’avait finalement rien à voir avec un massage aux pierres chaudes ! Je ne suis pas convaincue par les effets thérapeutiques, mais j’aurais au moins gagné de beaux suçons partout dans le dos pendant une semaine maintenant (en vrai, je trouve ça joli alors que Kaitong trouve que ça craint d’avoir ces marques). Par contre, l’acuponcture était trop shufu (agréable). Les aiguilles étaient connectées à du courant électrique qui donne des secousses à l’intérieur de la zone piquée. Trop bien ! En plus on ajoute un radiateur au dessus pour avoir plus de chaleur... On y retourne demain :p

Niveau médecine traditionnelle chinoise, le père de Kaitong s’y connait bien en méthodes de moxibustion et je pense qu’on va rapporter quelques batons d’armoise chinoise en France (c’est très efficace contre les petits problèmes dermato type irritation).

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Dimanche touristique. On a passé une excellente journée à sauter de double-deck en double-deck – le tour de Canton prend plus de temps que celui de Londres ! On a dégusté du café-caca archi-cher (kopi luwak), je me suis fait un nouveau pote à poil et on est allé dans un petit café hype qui fait aussi atelier d’artisans et fleuriste où j’ai trouvé une nouvelle espèce de pilea, la “moon valley”. Un plat d’anguille tip top le soir, mais un grain de sable ou de riz trop cuit m’a cassé un bout de dent. La loose.

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En attendant le récit de mes exploits avec le poulet, voici l’une de mes dernières expérimentations culinaires.

Pas le meilleur insecte qui soit – comme je recrache la carcasse après l’avoir mâchouillé, ça fait beaucoup de perte pour une si petite bête. Mais le bouillon était bon. Ah oui, et bien sûr, on achète les scorpions vivants au marché. On peut jouer à les attraper avec des baguettes.

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Balade à Baiyun Shan (la montagne des nuages blancs)

 Ce qui devait être notre petite balade matinale c’est révélée être une grande randonnée qui nous a pris l’essentiel de la journée. Baiyun Shan, c’est grand, très grand ! (Cela dit, à cause d’un problème que j’ai au pied je n’arrive plus à marcher longtemps sans avoir de fortes douleurs...donc on a pris des voiturettes deux fois...) C’était assez drôle de voir les chinois “pa shan” – çàd “monter la montagne”, une activité très appréciée ici car bonne pour la santé – certains se donnent à fond : ils font des mouvements de bras en marchant, descendent à reculons pour travailler leur équilibre, viennent avec bébé et poussette et font toute la randonnée à pied (4-5h de montée à prévoir, quand même)...   

J’ai cédé à la manie collective de prendre des photos panoramiques (malgré le brouillard) et des photos des petites fleurs en macro (malgré le fait que la plupart des fleurs sont déjà tombées des branches des pêchers). En plus de la jolie végétation et des belles vues dégagées, il y avait des ruches, une plantations de thé, des lacs, des ruisseaux, des gens qui jouaient très bien au jianzi, des statues représentant des fables chinoises, etc... 

 Pt de vue technique : toutes ces photos ont été prises avec mon nouveau portable et elles ne sont pas retouchées (n’oubliez pas de cliquer dessus et d’attendre quelques instants si vous voulez les voir mieux). Il m’a énervé à un moment parce que je voulais prendre en photo des papillons et il ne faisait jamais correctement la mise au point. À part ça, on s’entend toujours bien. En voilà quand même une pas trop mal :

Et enfin, parce que vous en mourrez d’envie, nos petites têtes : 

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Premières photos avec mon nouveau portable !! Je songe sérieusement à m'acheter un cordon pour l'avoir autour du cou et ne pas le perdre comme le précédent... 

 Aujourd'hui, journée avec la maman de Kaitong. On a d'abord pris un thé du matin avec également le beau-père de Kaitong et son fils biologique à lui, puis on a fait une virée shopping où l’on a trouvé mon portable (et où je me suis encore soumise à une séance d'essayages fashion) avant d'enchaîner sur un goûter (dans un restaurant espagnol, wtf) avec des gens du lycée de Kaitong mais que Kaitong ne connaît pas (c'est la mère de Kaitong qui est amie avec ces parents d'élèves là, on ne sait pas pourquoi). Le rdv était dans un quartier très huppé de Canton et bizarrement, on y croise plein d’occidentaux... J’ai également trouvé là-bas une épicerie très bien achalandée en produits européens, et pas trop chers en plus (un euro pour une canette de Heineken) ! Du coup aujourd’hui, je vais tenter des macarons. On a fini la journée par un petit tour du côté de la tour principale de Canton, d'où l'on peut admirer la skyline de la ville.

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ESCAPADE À LA CAMPAGNE n°6 : c’est la fin !

Voilà ce que j’ai préféré manger dans la campagne de Wuhua !

Au petit-déjeuner, on avait beaucoup de choses sucrées dont ces boulettes qu’on voit sur la première photo (jiandui 煎堆) – leur goût ressemble un peu à des croustillons ! Elles sont faites avec deux types de farines de riz et sont frites...avant d’être réchauffées à la vapeur avec le reste (ce qui, selon moi, gâche tout le bon croustillant...mais bon, ça m’allait bien quand même ! )

Sur la seconde photo, on voit de petits biscuits fabriqués sur le même principe mais qui ont le mérite de ne pas être réchauffés à la vapeur. Je les ai goûté lors de notre visite des Tulous chez la dame qui nous a fait déguster du thé. J’ai demandé (comprenez: Kaitong a demandé pour moi) si je pouvais en acheter mais elle m’a dit que ça ne se vendait pas...et m’a donné la fin de son sachet ! Finalement, le père de Kaitong connaissait le nom de ce biscuit et il m’en a racheté tout un paquet pour revenir à Canton.

Le tofu farci au porc (niang dofu 酿豆腐), un classique de la cuisine hakka, préparé tous les jours par l’épouse du grand-frère du père de Kaitong (qui se tapait toujours toute la cuisine toute seule, je ne sais pas pourquoi personne ne semblait l’aider...). Une autre spécialité de la région est une petite boulette blanche de viande de porc qu’on cuit dans un bouillon – ça ressemble assez à du boudin blanc ! 

Et enfin, nos deux poulettes qu’on a rapporté à Canton. Je ne savais pas que pour choisir une poule il fallait regarder son anus : s’il est ferme et tonique, c’est que c’est une jeune poule qui n’a pas encore beaucoup pondu et qui sera bonne. Je ne savais pas non plus qu’une fois mises dans un sac les pattes attachées, les poules ne vont pas protester plus que ça ; elles ont passé les cinq heures de voiture tranquillement l’une sur l’autre...

Dans le prochaine épisode, vous découvrirez si j’ai tué moi-même l’une de ces poulettes. Quel suspense. Vais-je le faire ?!