#Modernisation Graduelle

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Style: Sailor Lolita

photo: pastelpeggy

Aujourd’hui nous allons parler de l’un des nombreux sous-styles de la mode lolita. Nous referons peut-être un point plus général sur le lolita, en attendant le sujet est traité dans tous les sens et tous les formats un peu partout. Si vous n’en connaissez pas bien les bases, nous vous invitons à faire une rapide recherche avant de continuer à lire cet article.

Le sailor lolita, qu’est-ce que c’est?

C’est tout simplement du lolita qui incorpore des éléments issus de l’esthétique de la navigation et des marins (sailor en anglais). Voilà c’est tout pour moi merci d’avoir lu et à bientôt.

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désolée j’étais obligée de faire cette blague.

Commençons par le commencement:

Pourquoi le sailor lolita?

Ce n’est qu’une hypothèse personnelle, mais il n’aura échappé à personne que l’uniforme marin et surtout son col iconique est très populaire au Japon, de par son adaptation en uniforme scolaire (sailor fuku, seifuku). Il est devenu un symbole de jeunesse et d’innocence appuyé par l’utilisation en masse dans la pop culture, notamment dans les manga et animes qui mettent souvent en scène des personnages encore scolarisés.

J’ai lutté pour ne pas mettre une image de Sailor Moon. Il est porté même en dehors de l’école, et peut être à la fois source de fierté (sentiment d’appartenance, car chaque école à un uniforme différent), costume de scène ou simple déguisement et -malheureusement- source de fantasmes plus ou moins avouables.

Video: Sailor Fuku wo Nugasanaide par Onyanko Club, 1985, qui compile tout le côté mignon et ambigu de l’uniforme scolaire, repris par AKB48 plus récemment.

Fun fact: le sailor fuku fut aussi porté dans d’autres modes, comme par exemple les Kogals (sous-style Gyaru, à gauche), avec des jupes raccourcies et chaussettes démesurées, customisation très moyennement appréciée par les écoles. A l’inverse, les sukeban (membres de gangs féminins, à droite) portaient les jupes très longues.

Mais je m’égare.

De nos jours ce style d’uniforme tend à disparaître pour quelque chose de plus moderne, un peu comme les uniformes anglais.

Mais au fait, comment en est-on arrivé à porter des costumes de marins dans les écoles japonaises?

La réponse est assez simple finalement: La modernisation et l’occidentalisation du Japon après la première Guerre Mondiale. Au début du XXe siècle en Europe, le costume marin était très populaire pour les enfants riches. Pourquoi? Parce que c’est mignon, eh. Non, et oui: en 1846, la reine Victoria fit confectionner pour son fils, le prince de Galles, âgé de 4 ans, une version miniature de l’uniforme réglementaire de la marine anglaise. L’uniforme fut porté, gravures et portraits furent créés (image de gauche). Plus efficace qu’un influenceur le jeune prince lança malgré lui la tendance: à la fin du XIXe siècle, on voyait des costumes marins partout, et ça se fait encore de nos jours.

Le vêtement étant populaire et relativement facile à coudre, il fut adopté par quelques écoles de filles japonaises en 1920 qui laissèrent tomber le kimono et le hakama que les élèves portaient jusqu’alors, sur l’initiative d’une principale ayant étudié au Royaume Uni (Elizabeth Lee, de l’université Fukuoka Jo Gakuin) La version masculine de l’uniforme scolaire est quant à elle basé sur la veste de l’armée de Prusse.

D’où vient le fameux col?

J’étais curieuse alors j’ai cherché.

Certains affirment qu’il était détachable et servait en premier lieu à protéger la chemise blanche de la saleté, notamment des cheveux longs que les marins enduisaient de substances diverses et variées. Il s’agit d’une légende.

Quand l’uniforme avec le col tel que nous le connaissons a commencé à se généraliser dans les années 1820-1850, les marins portaient déjà les cheveux courts par mesure d’hygiène (depuis environ 1800).

Avant ça, il n’y avait pas d’uniforme, les marins portaient des chemises simples. Le col a été agrandi graduellement au cours des années permettant d’évacuer la chaleur et la transpiration quand on l’ouvre en grand.

La partie arrière sert à protéger les épaules et le dos des éléments (vent, pluie, soleil...)

Le foulard de soie noué autour sert à la fois à tenir le col fermé, à la fois de chiffon, et peut aussi être utilisé autour du cou pour se protéger du froid et absorber la transpiration.

De nos jours les bateaux sont plus confortables et cet uniforme est toujours d’actualité surtout pour l’apparat et la tradition.

Revenons à nos lolitas

Il est de notoriété publique que l’époque victorienne est l’une des inspirations de la mode lolita, il est tout à fait possible que les multiples photos d’enfants victoriens en costume aient contribué à amener le thème marin dans le lolita mais j’en doute. En revanche le traditionnel uniforme d’école et la pop culture y sont surement pour beaucoup. Je ne peux pas l’affirmer avec certitude, je n’ai pas trouvé de sources quant aux débuts du sailor lolita... 

Concrètement, ça ressemble à quoi?

C’est peut être par là que l’article aurait dû commencer, mais il n’y a pas tant de choses à dire...

La silhouette peut être aussi diversifiée que dans tous les sous-styles lolita: OP (robe) complète, JSK+blouse, blouse+jupe, à la taille classique, babydoll, empire...

Les couleurs sont pratiquement toujours le bleu marine et le blanc, parfois noir ou gris, avec des touches de rouge. Mais concrètement toutes les couleurs peuvent être utilisée, y compris les pastels et les palettes plus naturelles de beige et marron.

La tenue comporte pratiquement toujours le fameux col en V, celui-ci peut cependant prendre des formes différentes: parfois pointu, carré, arrondi, parfois remplacé par un col bateau. Il comporte souvent des lignes et parfois de la dentelle, rappelées sur la jupe.

Il peut être agrémenté d’un foulard, d’un nœud ou d’un ruban.

On y retrouve aussi d’autres éléments qui font référence au monde de la marine: _ bérets, casquettes voire chapeaux de paille, _ marinières et rayures _ motifs, broderies ou ornements avec ancres, boussoles, roues, cordes, blasons et drapeaux, bateaux/phares... _ Mais aussi des motifs relatifs à la mer: poissons et coquillages, sirènes etc.

photo: Lunie chan

Le style est très facilement adaptable en Ouji, il suffit de remplacer la jupe par un short! On voit souvent des bretelles de chaussettes et parfois un côté un peu plus militaire, rappelant un peu Ciel dans Black Butler ou Donald dans Kingdom Hearts

Le sailor lolita peut être facilement mélangé avec d’autres styles et thèmes pour donner une ambiance différente à la tenue. On va avoir deux axes: le côté scolaire/étudiant et le côté mer et navigation. Par exemple:

Uchuu Kei: certaines collection de Angelic Pretty par exemple, s’y prêtent très bien, comme Cosmic ou Dreamy Planetarium

Mahou Kei et éléments magical girl pour un look à la Sailor Moon ou école de sorcellerie

Sirène: evidemment!

Pin up: Les lolitas peuvent avoir une relation conflictuelle avec le pin up, mais le fait est qu’adapté correctement ça peut donner des choses très intéressantes! Les thèmes marins sont très populaires dans la mode rockabilly.

Pour conclure

Le sailor lolita est un style assez ancien mais facilement adaptable pour suivre les évolutions et les mélanges. Il a des règles qui semblent assez rigides mais finalement on peut en faire pas mal de choses et s’amuser.

De plus on peut trouver des vêtements qui conviennent à prix très abordable et il est facile de se lancer dans une coordination conventionnelle sans trop de risque.

Le sailor lolita convient aux néophytes comme aux plus expérimentés. Ca vaut vraiment le coup de se laisser tenter.

J’espère que cet article vous aura plu. Je n’avais pas beaucoup de chose à dire alors j’ai essayé de trouver des informations intéressantes autour du thème du jour. L’histoire de la mode est fascinante et on peut remonter loin et avoir des surprises quand on cherche pourquoi tel ou tel vêtement a pris cette forme ou est porté par telle catégories de personnes.

A bientôt pour un prochain article.

Sources:

http://www.victoriana.com/Victorian-Fashion/boysclothing-1890.htm https://en.wikipedia.org/wiki/School_uniforms_in_Japan https://en.wikipedia.org/wiki/Sailor_suit https://www.quora.com/Why-do-sailor-s-shirts-have-the-big-flap-behind-the-collar http://www.landsailor.org/uniform-lore---myths.html https://www.reddit.com/r/AskHistorians/comments/2pdr6j/how_did_the_sailor_suit_develop/ http://www.lolitaguidebook.com/lolita-substyles/sailor-lolita/

[bblsc]

Gestion unifiée : une prestation de services de qualité et uniforme pour tous

Québec, le 25 mai 2018 – La Ville de Québec poursuit le déploiement de la gestion unifiée des services de proximité et précise les nouvelles structures qui offriront des services de qualité et uniformes à tous les citoyens, peu importe l’arrondissement où ils habitent. La gestion unifiée entrera en vigueur le 1er janvier 2019. Les bénéfices se feront graduellement sentir pour les citoyens en termes de délai, d’accessibilité et d’expérience-utilisateur, comme cela est le cas dans les domaines d’activité où ce mode de gestion est déjà implanté. Loisirs, sports et vie communautaire Le regroupement des responsabilités dans le domaine du loisir, du sport et de la vie communautaire au sein d’une seule unité administrative permettra, entre autres, d’harmoniser les différentes pratiques et d’optimiser l’utilisation des infrastructures de loisirs et de sports, comme les plateaux de jeu, les piscines, les arénas et autres. Ce regroupement n’affectera pas le service auquel sont habitués les quelque 650 organismes de loisirs actifs. En effet, ces derniers pourront toujours compter sur la disponibilité d’un répondant avec lequel ils pourront traiter couramment. En outre, les responsabilités de secteur du Service des loisirs, du sport et de la vie communautaire seront réparties sur le territoire. Gestion du territoire Les citoyens continueront de se présenter à leur bureau d’arrondissement pour l’enregistrement et la délivrance des permis. La constitution d’équipes spécialisées favorisera entre autres le partage d’expertises, la stabilité des équipes et l’uniformisation des services. Parmi les objectifs visés en particulier, figure celui d’un délai identique pour obtenir un permis. Prévention et qualité du milieu Le regroupement de tous les intervenants agissant en prévention pour favoriser la qualité du milieu (contrôle environnemental, foresterie urbaine et horticulture, sécurité communautaire) permettra de dégager une vision cohérente et complémentaire des actions à poser dans ces domaines. Comptoir de services dans les bureaux d’arrondissement Les six bureaux d’arrondissement sont maintenus sur leur territoire. Les citoyens pourront donc toujours s’y présenter pour obtenir des renseignements, déposer des documents et effectuer certaines démarches administratives. La nouvelle structure de gestion permettra de moderniser et de renouveler l’offre de service. Spécialisation des garages de travaux publics L’unification des divisions des Travaux publics de chaque arrondissement s’accompagne d’une spécialisation des garages municipaux. Quatre d’entre eux seront dédiés principalement à l’entretien des réseaux d’aqueduc et d’égouts et les trois autres à l’entretien des voies de circulation. Les activités hivernales seront néanmoins assurées par tous les garages. Cette façon de faire permettra un déploiement optimal des équipes sur le terrain et donc, des interventions plus rapides et mieux priorisées sur le territoire en toute saison. Nouvelles structures de gestion À compter du 1er janvier 2019, la gestion unifiée des activités se traduira de la manière suivante.

Responsabilités

Unité responsable

Entretien des voies de circulation :

-        Entretien des chaussées et des trottoirs

-        Déneigement et nettoyage des voies de circulation

Arrondissement de La Cité-Limoilou

Entretien des réseaux d’aqueduc et d’égouts :

-        Entretien préventif des réseaux

-        Entretien des réseaux locaux

-        Entretien des réseaux principaux

Arrondissements des Rivières et de La Haute-Saint-Charles

Gestion des matières résiduelles

  Respect de la planification territoriale :

-        Gestion du cadre bâti

-        Gestion territoriale

-        Contrôle du milieu

Arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

Prévention et qualité du milieu :

-        Foresterie urbaine et horticulture

-        Prévention et contrôle environnemental

-        Prévention et sécurité communautaire (prévention incendie, brigade scolaire, gestion animalière)

Arrondissements de Charlesbourg et de Beauport

Sports

Culture et loisirs

Plein air

Développement communautaire et social

Soutien à la transversalité

Service des loisirs, des sports et de la vie communautaire

  Un mode de gestion éprouvé La gestion unifiée regroupe les expertises et fait appel aux meilleures pratiques tout en évitant les dédoublements. Ce faisant, la Ville gagne en agilité puisqu’elle optimise la gestion des ressources humaines, financières et matérielles, stabilise ses équipes de travail et facilite l’identification des priorités. Depuis quelques années, plusieurs activités sont exploitées de manière transversale à la Ville, notamment la gestion des matières résiduelles et la réponse au citoyen (311). Ses bénéfices sont nombreux, notamment en ce qui concerne la réduction des délais et des coûts et la qualité de services. Voici quelques exemples de ces bénéfices.

Gestion des matières résiduelles :

Économie annuelle de 625 000 $

Réduction de 17 % du nombre de plaintes

Réduction du délai moyen de la collecte des encombrants : 4,6 jours

Augmentation du taux de satisfaction des citoyens à la suite d’une plainte ou d’une demande d’intervention : 80 % (en 2017)

Centre de relation avec les citoyens

80 % des appels traités au premier contact

Vitesse moyenne de réponse : 1 min. 41 sec.

Uniformisation des réponses données

Capacité d’agir lors d’événements d’exception (prolongation des heures d’ouverture)

Autres domaines :

Travaux publics : délai de réparation d’un nid-de-poule réduit de 0,25 jour à la suite d’un signalement

Déneigement : chaine de commandement simplifiée, meilleure utilisation de la machinerie et application 100% conforme de la politique de déneigement.

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Le dévoilement de la nouvelle identité graphique de Desjardins dans le quotidien montréalais La Presse, quelques jours avant son lancement officiel, a entraîné un grand nombre de commentaires, tant du grand public que de l’industrie. Ces réactions vives et émotives n’ont pas surpris les architectes de ce changement, Brigitte Roberge de Desjardins et Claude Auchu de Lg2.

Brigitte Roberge est directrice principale, marque, de Desjardins. Claude Auchu est associé, président exécutif du conseil et chef du design de Lg2.

Arnaud Granata – Que vouliez-vous communiquer avec cette nouvelle identité?

Brigitte Roberge – Desjardins se modernise et offre de plus en plus de nouveaux services. Aussi, nous voulions nous adapter aux nouvelles technologies, et le logo devait être plus performant, notamment sur les écrans.

un logo qui évolue, c’est mobilisant, autant pour les 45 000 employés de Desjardins que pour ses sept millions de membres et clients. – claude auchu

Donc, le but principal était de simplifier l’identité pour qu’elle soit plus facile à reconnaître sur les plateformes mobiles?

Claude Auchu – Tout à fait. Aujourd’hui, le consommateur n’interagit plus de la même façon avec son institution financière. Et comme le volet numérique a pris beaucoup d’importance ces dernières années, l’identité doit occuper une place prépondérante. La manière la plus efficace d’accompagner la transformation de Desjardins, c’est d’actualiser son identité. C’est le signe le plus concret de son évolution. Un logo qui évolue, c’est mobilisant, autant pour les 45 000 employés de Desjardins que pour ses sept millions de membres et clients. Ils voient cette transformation s’accomplir tout en vivant l’expérience Desjardins chaque fois qu’ils effectuent des transactions, que ce soit sur leur appareil mobile, leur montre ou leur tablette.

En même temps, à la suite de l’annonce de ce nouveau logo, les réactions ont été extrêmement vives, parfois très négatives. Comment les avez-vous accueillies?

BR – On n’a pas été surpris. Desjardins est une marque hyper près des gens. Elle fait partie du paysage québécois depuis plus de 100 ans. En fait, pour nous, la réaction a été une bonne nouvelle. Ça nous dit que les gens sont attachés à la marque. Ils veulent comprendre, ils questionnent.

Ce qui ressort de nombreux commentaires, c’est le rapport très émotif qu’entretiennent les gens avec Desjardins. On a l’impression qu’ils attendent quelque chose de leur coopérative financière. De plus, ils semblent se demander pourquoi elle investit dans une nouvelle identité tout en fermant des points de service ou des guichets automatiques, particulièrement en région. Autrement dit, ils perçoivent un double message.

BR – Desjardins offre aujourd’hui plein de nouveaux services liés aux nouvelles technologies et aux plateformes mobiles. Parmi les exemples les plus récents, une application permet de recevoir des messages textes lorsque le compte est à découvert. Depuis un an environ, nous offrons aussi une application qui détecte les fuites d’eau. Ou encore, l’assurance «bout en bout», qui permet de faire une demande de soumission en ligne. Bientôt, il y aura de nouveaux outils liés à l’hypothèque. En fait, si l'on additionne tous les nouveaux services offerts, on se rend compte que Desjardins est plus près de ses membres que jamais.

Les réactions au changement de logo ont-elles forcé Desjardins à revoir ses communications?

BR – Même si le nouveau logo a été dévoilé au public quelques jours avant sa présentation officielle, nous n’avions pas l’intention de faire un lancement en grande pompe. La transformation de l’identité a commencé il y a un peu plus d’un an, en janvier 2017. Elle s’est installée graduellement. Tout d'abord, à la fin de nos messages, on a décomposé les barres de notre logo. Jouer avec l’hexagone a été la première manifestation du changement.

Même si le nouveau logo a été dévoilé au public quelques jours avant sa présentation officielle, nous n’avions pas l’intention de faire un lancement en grande pompe. – Brigitte Roberge

Vous semblez avoir préparé le terrain. Quel est le processus, justement, pour intégrer une nouvelle identité de marque dans la tête du grand public?

CA – Il faut d’abord mener des recherches. Dans le cas de Desjardins, l'on a sondé les jeunes et les membres en général en leur présentant des variantes du logo. Ces tests nous ont amenés à choisir le logo final dévoilé en mars.

BR – On s’est aussi rendu compte que les gens reconnaissent, et sont attachés à la ritournelle qu’on entend à la fin des messages de Desjardins. On l’a donc gardée.

CA – Sur le plan perceptuel, une marque comme Desjardins appartient à tous les Québécois. Dans leur tête, la caisse est bien «leur» caisse.

L’alvéole et l’abeille étaient des symboles auxquels les Québécois semblaient très attachés, d’ailleurs. Certains ont dit: «Vous avez enlevé mon abeille.»

BR – C’est ce qu’on a entendu aussi. Pourtant, quand on a conduit nos recherches, plusieurs ne savaient pas qu’il y avait une abeille stylisée dans l’ancien logo. Ce n’était pas si clair pour eux, même si d’autres le savaient. Encore une fois, l’abeille pouvait être visible sur les pièces imprimées, mais pas de manière évidente sur le téléphone ou une application. On revient au défi de la visibilité.

CA – Aussi, il faut rappeler que Desjardins, c’est une grande coopérative qui suit son temps, qui offre des services et fait vivre des expériences interactives souhaitées par ses membres. Tout le monde parle d’authenticité, de transparence. Il était donc naturel qu’après 40 ans, le logo de l’institution s’arrime avec les nouvelles réalités.

Est-ce qu’on se trompe si l'on dit que les marques dans le monde ont tendance, aujourd’hui, à simplifier leur identité pour le web? Et si oui, pourquoi simplifient-elles leurs logos à ce point?

CA – C’est vrai. Les marques se transforment à cause du numérique. On doit tenir compte du contraste, du poids, de la visibilité. Le vert de Desjardins, par exemple, s’est subtilement transformé pour une meilleure performance sur les écrans.

BR – La typographie aussi a évolué.

CA – Oui, plein de petits détails que le format nous oblige à revoir. Autrefois, le plus petit format se retrouvait à l’en-tête d’une lettre. Aujourd’hui, il figure sur de petits écrans de téléphone et comme avatar dans la barre d’adresse du fureteur. On se rend compte qu’il est de plus en plus difficile, pour les marques, d’adopter une icône, un symbole très simple qui les représente. Et si l'on revient au logo de Desjardins, à son hexagone, il est fidèle à l’historique de la coopérative en rappelant sa ruche, son alvéole. Il n’y a pas d’équivoque. C’est bien Desjardins.

Le logo lui-même, seul, a moins d’importance, aujourd’hui, que la plateforme à laquelle il est associé. En réalité, c’est elle qui devient l’expression de la marque. – Claude auchu

BR – On ne voulait pas faire de révolution avec le logo. On s’adapte aux nouvelles technologies tout en conservant les attributs les plus forts de la marque Desjardins.

Dans un texte publié tout récemment sur le site d’Infopresse, et intitulé Élevons le débat, le président de la Société des designers graphiques du Québec (SDGQ), Benoit Giguère, met le doigt sur le fait que le grand public ne comprend peut-être pas bien le travail des designers et des défis auxquels ils sont confrontés. Il souligne aussi que les gens de l’industrie eux-mêmes ont réagi de manière démesurée à la refonte du logo de Desjardins. Qu’en pensez-vous?

CA – Je crois qu’il a été courageux de sa part de s’adresser à ses collègues. Que les gens donnent une note plus ou moins bonne à un nouveau logo, c’est dans l’ordre des choses. C’est propre à chacun de faire son évaluation. Ce que Benoit Giguère apporte d’intéressant, c’est la qualité du débat. La SDGQ a sans doute peu d’influence sur le grand public, mais elle peut en avoir sur l’industrie et sur les gens qui font partie de cette association.

Dans l’histoire des communications, quand on porte une attention particulière sur toutes les entreprises qui ont essayé de changer leur logo à l’international, comme Google ou Starbucks, elles se sont toutes fait critiquer. C’est très polarisant. Pourquoi, d’après vous?

CA – Le logo identifie le réseau de la marque. Le changer, c’est modifier l’enrobage du réseau. C’est un signal immense. Et dans l’intensité des signaux, celui-là est l’un des plus forts avant le changement de nom. Mais en fait, le logo lui-même, seul, a moins d’importance, aujourd’hui, que la plateforme à laquelle il est associé. En réalité, c’est elle qui devient l’expression de la marque.

Alors, quelle est l’importance du logo auprès du grand public?

CA – Les gens vivent avec les identités graphiques des marques. Ils les reconnaissent et les apprécient.

La nouvelle identité de Desjardins est maintenant visible un peu partout, notamment aux guichets. On s’attend à ce que ça prenne combien de temps avant de tout changer? Il y a tellement d’éléments touchés! Ça fonctionne comment?

BR – Le choix que nous avons fait, chez Desjardins, est de se donner un échéancier d’environ quatre ans pour faire un déploiement progressif. Et parce que nous sommes une coopérative, il était important, pour nous, de lancer le signal que nous allions le faire de façon très responsable. Si une affiche doit être remplacée, la nouvelle présentera le nouveau logo.

Avez-vous établi un ordre de priorité?

BR – On a mis en priorité tout ce qui est numérique – c’est facile à changer – ainsi que la commercialisation et la publicité.

En conversation avec... est une série de rencontres menées par Arnaud Granata avec des professionnels de l'industrie des communications-marketing et des médias. Retrouvez toute la série dans la section «En conversation» du site Infopresse.

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Le CS100 de Swiss entre en service à Londres-City

http://feedproxy.google.com/~r/AirJournal/~3/QOzVXaAcLfA/2017-08-09-le-cs100-de-swiss-entre-en-service-a-londres-city-5185904.html La compagnie aérienne Swiss International Airlines a déployé hier pour la première fois en service commercial son Bombardier CS100 entre Zurich et Londres-City, où il est désormais le plus gros avion utilisé. Le CS100, dont l’opérateur national suisse était compagnie de lancement, s’est posé le 8 aout 2017 à 17h47 dans l’aéroport de London-City, transportant pour la première fois des passagers en service commercial normal depuis sa base à Zurich-Kloten. Sur les six vols prévus sur cet axe mercredi, seul le LX466 doit être opéré en CS100 configuré pour accueillir 20 passagers en classe Affaires et 105 en Economie, avec un départ à 17h15 (arrivée à 17h55) et un retour de Londres à 18h25 (arrivée à 21h00) ; quatre autres le seront en monocouloirs Airbus, et un en Avro RJ100, le dernier dan sla flotte de Swiss. « Dans le cadre de notre plan de modernisation de la flotte, nous remplaçons graduellement les avions Avro par les CSeries, et aujourd’hui, nous sommes la première compagnie aérienne au monde à débuter l’opération de notre CS100 de Zurich vers London-City. Nous sommes heureux d’offrir à nos clients les avantages qu’offre le CSeries, tel que plus de confort sur cette route importante », a déclaré dans un communiqué Peter Koch, chef de flotte pour le programme CSeries chez la filiale du groupe Lufthansa. À partir de maintenant, Swiss « opèrera régulièrement » en CS100 vers London-City en provenance de son hub de Zurich, « ainsi qu’en provenance de Genève, dès l’été 2018 ». Swiss a mis en service à ce jour huit des dix CS100 commandés, ainsi que deux des vingt CS300 attendus (en 30+115).  Selon Richard Hill, chef des affaires commerciales de London-City, le vol commercial inaugural du CS100 « est un point tournant pour l’aéroport, et l’aboutissement de cinq ans de préparation afin de mettre cet avion de nouvelle génération en service ». Il rappelle que c’est aussi un bon point pour l’industrie de l’aviation au Royaume-Uni, puisque ses ailes sont assemblées à l’usine Bombardier située à Belfast. « Étant l’un des jets le plus silencieux et économe en carburant de sa catégorie et offrant un plus grand périmètre d’opérations, nous pourrons ouvrir de nouvelles routes, incluant la possibilité d’offrir une correspondance sans escale vers la côte Est des États-Unis, la Russie, la région du Golfe et le Moyen-Orient », ajoute le dirigeant. Fred Cromer, président de Bombardier Avions commerciaux, rappelle de son côté que le CS100 offre « la combinaison parfaite de capacités sur courte piste et d’approche à forte pente, auxquelles s’ajoute un grand rayon d’action ». Des caractéristiques permettant aux compagnies aériennes de desservir de nouveaux marchés depuis l’aéroport London-City « comme depuis d’autres aéroports difficiles un peu partout sur le globe, ce qui suscite de plus en plus d’intérêt envers le programme CSeries ». We're delighted to welcome the @FlySWISS #CSeries with a special water cannon salute! pic.twitter.com/ELu719EZg8 — London City Airport (@LondonCityAir) August 8, 2017 Les clients du #CSeries, comme @flySWISS, aiment le #CS100 pour sa performance sur courte piste et son empreinte silencieuse @LondonCityAir pic.twitter.com/4qW3z6iwCJ — Commercial Aircraft (@BBD_Aircraft) August 8, 2017 Étant le plus silencieux des avions commerciaux en production, le #CS100 est la solution la plus accommodante pour les résidents de #Londres pic.twitter.com/64QEretSj5 — Commercial Aircraft (@BBD_Aircraft) August 8, 2017

[yangjustin-blog1]

Prix d'éclairage Guzhen en avril index publié série source lumineuse indice de performance forte

　Shenzhen augmenté opto Cie., Ltd,LED RGB fournisseur de lumière dans le mentonun,LED Outdoor Stadium éclairage fabricant,Luminaires LED fournisseur 　　　　Avril 2017 Town Lighting Price Index a émis un total de quatre données, les quatre valeurs d'indice ont été de 112,47 points, 106,17 points, 108,68 points et 108,35 points. La performance globale d'April est compatible avec l'attendu, légèrement plus bas au début, mais le potentiel de ramasser. 　　　　La production et les ventes d'avril graduellement dans la normale, les fabricants d'éclairage et les commerçants du volume de commande de produit progressivement stable, mais dans l'ensemble, l'inertie «ouverte de l'année en stock» existe toujours, couplée avec le spectacle est relativement concentrée, la libération du marché pour ramasser le signal positif. Quatre séries d'indices en avril que la performance mensuelle moyenne de «trois litres par goutte.» Parmi eux, l'indice de la série de sources lumineuses a pris fin l'an dernier l'État faible, la performance forte, le plus élevé rapporté 103,68 points. 　　　　 Quatre séries d'indicateurs en avril la moyenne mensuelle "trois litres vers le bas", en particulier: 　　　　La série d'éclairages commerciaux a été en moyenne de 96,93 points en avril, en hausse de 0,59% par rapport à janvier. 　　　　Série d'éclairage avril moyenne de 114,68 points, en baisse de 4,10% par rapport à janvier; Éclairage extérieur série avril moyenne de 104,67 points, en hausse de 4,35% par rapport à janvier; La série de sources lumineuses a été en moyenne de 99,86 points en avril, en hausse de 59,31% par rapport à janvier. (1) série d'éclairages commerciaux index des hauts et des bas décalés. 　　　　L'indice de la série d'éclairages commerciaux en avril était ondulé, une hausse ou une chute, le taux mensuel moyen de 96,93 points, comparativement à janvier a augmenté de 0,59%, ou pas évident. Les produits d'éclairage commerciaux sont riches dans la variété, sous réserve de l'offre et de la demande de marché, des prix de matériel et des mises à jour de produit et d'autres facteurs, en avril toutes sortes d'immobiliers commerciaux, travaux publics, etc. n'ont pas encore complètement dans normal, les achats commerciaux d'éclairage n'ont pas montré des signes En même temps, en raison de la popularité de LED et a couvert l'éclairage commercial plus de segments de la zone de produit, sa part de marché est également en expansion, a conduit les prix ont conduit à la baisse des produits d'éclairage commercial comme un ajustement entier. (2) Indice de la série d'éclairage Xianyihouyang. 　　　　L'indice de la série d'éclairage la tendance d'avril est toujours montrant la situation de «v», Xianyihouyang, au milieu du mois minimum rapporté 109,77 points, le nombre mensuel moyen de 114,68 points, par rapport à janvier a chuté 4,10%. L'impact de l'ordre d'achat du marché national de la propriété, la baisse des transactions immobilières, par sa performance de la série d'éclairage d'impact est plus terne. En outre, la série d'éclairage des entreprises vont généralement les chaînes de concessionnaires, en avril à la décoration à la maison hors saison, ainsi, le concessionnaire sur l'éclairage à la maison sur la ligne de touche, mais aussi causé le déclin de l'indice de la série d'éclairage est prévu pour effacer complètement les canaux d'approvisionnement, les produits d'éclairage sont très compétitifs, le prix continuera à baisser pendant un certain temps, la série d'éclairage sera vulnérable ou légèrement flottant. (3) index de série d'éclairage extérieur fatigué vers le bas. 　　　　L'indice de la série d'éclairage extérieur est tombé en avril est tombé, le rapport mensuel de 115,77 points, tout le chemin vers le bas, la fermeture à la fin de 91,58 points, le taux mensuel moyen de 104,67 points, le déclin était plus évident. À l'heure actuelle, le gouvernement local n'est pas encore clair dans l'exécution du plan de travail de construction, l'ingénierie municipale n'est pas correctement mise en construction, affectant les ventes de marché d'éclairage extérieur, analyse qu'en mai un grand nombre de projets clés et d'installations municipales augmentera la demande rigide pour l'éclairage extérieur, l'éclairage vert continuera à préconiser le marché d'éclairage de rue LED et le marché intelligent de rue Yang. (4) indicateur de la série de sources lumineuses extension lisse. 　　　　Indice de la série Light en avril tendance dans la volatilité de l'extension sans heurt de la moyenne mensuelle de 99,86 points, la chaîne a augmenté de 59,31% en janvier, la performance d'active. Dans le processus de croissance du marché dirigé, la concurrence d'usine est féroce, la qualité de produit varie considérablement, beaucoup de petits fabricants de micro ne prêtent pas attention à la qualité de produit pour adhérer à la guerre de prix, entraînant le phénomène anormal de source de lumière de LED, tout en affectant sérieusement les ventes traditionnelles de source lumineuse, l'année dernière série lumineuse de produit Maintenant, les concessionnaires et les consommateurs paient plus d'attention à la qualité des produits, a conduit les changements de marché dans la mise à niveau, les prix des sources de lumière LED revenir à rationnelle. Dans le même temps, dans le cas des prix des matières premières continuent à affluer, par son impact sur la source de lumière traditionnelle a également rebondi. L'analyse, la source lumineuse de LED par l'innovation continue et les améliorations techniques de plus en plus matures dans la pénétration de marché continue à augmenter, conduira les produits de source lumineuse dans la part de marché, je crois que l'indice de série de source lumineuse dans la prochaine période de temps restera rangée stable. 　　　　Depuis l'ouverture de la série en 2017 série de bonnes performances, en réponse à des changements dans la tendance de l'époque, les compagnies d'éclairage d'éclairage recherchent la transformation et la modernisation de la route, modèle d'affaires innovateur, l'atmosphère de marché d'éclairage d'éclairage est plus active, indiquant que le marché d'éclairage d'éclairage n'est pas affecté par le pessimisme le avec la «réforme de côté d'approvisionnement» et «une manière le long de la politique macro , l'industrie de l'éclairage d'éclairage est encore active période d'expansion, la concurrence de l'industrie est encore féroce. Mai les principaux fabricants seront mis en production serrée, alors les prix des produits peuvent apporter une faible volatilité, l'indice général de mai devrait augmenter légèrement ou à plat. Plus d'informations veuillez entrer:http://www.outdoorlightingsupplier.com/