Tumgik
#il n'est pas fini ce gosse j'en ai marre
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Ezio Vargas
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mdr je lui ai demandé de lire un livre et ce mongole est allé prendre le guide de la parentalité niveau 2, du coup il comprend rien et il se plains.
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break-the-soul · 3 years
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CHAPITRE 5
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11 Avril, Année 22.
Je déteste cette sensation d'avoir quelque chose qui m'échappe. Je suis debout devant ma baie vitrée avec mon café fumant dans les mains, je viens de prendre une douche et de m'habiller. Mais je n'arrive pas à cesser de réfléchir à ce sentiment de vide en moi. Comme si une partie de moi avait disparu, mais impossible de mettre le doigt sur ce que c'est. J'avale mon café en grimaçant à cause du liquide chaud qui brûle ma gorge sur son passage. Je toussote avant de poser bruyamment ma tasse dans l'évier, un peu trop, car j'entends un bruit étrange. Lorsque je baisse les yeux, je me rends compte que ma tasse est ébréchée. Je pousse un juron avant de soupirer, me disant que je vais réparer çà ce soir en rentrant à la maison. Je rince rapidement la tasse et je la pose sur le rebord de l'évier avant de poser le morceau de tasse cassé à coté.
Je m'habille, j'enfile mes chaussures, ma veste et j'attrape mes clés avant de regagner ma voiture. J'ai diverses procédures administratives à régler aujourd'hui. Je prends tranquillement la route. La radio fait flotter dans la voiture un fond sonore : les débuts d'un nouveau groupe dont les sons étaient intéressants. Je roule en gigotant un peu la tête au fil des musiques qui passent. Je baille aux corneilles dans la file d'un feu rouge. Je regarde le groupe de lycéen qui passe en courant devant ma voiture, surement des retardataires. Je ne m'attarde pas trop dessus. Dès que le feu passe au vert, j'appuie sur l'accélérateur, manquant d'écraser un dernier lycée qui déboule de nulle part. J'ai juste assez le temps pour voir son profil alors que je pile violemment.
Mon cœur commence à battre dans ma poitrine à tout rompre. Jungkook. Le lycéen que je viens de manquer d'écraser, c'est Jungkook qui a traversé la route en courant alors que j'étais entrain de démarrer à pleine puissance. J'ignore comment j'ai réussi à piler assez vite pour ne pas l'écraser. Il ne s'est même pas soucier de l'accident qu'il a manqué de peu. Je plaque ma main sur ma poitrine devenue folle. Je mets quelques secondes avant d'entendre les klaxons injurieux derrière moi. J'appuie sur l'accélérateur et je me dépêche d'avancer, avant de me faire rouler dessus par les fous du volant derrière moi.
Je sors enfin du dernier bâtiment administratif, je tiens la pochette contenant mes documents sous mon bras. Je suis bien content d'avoir enfin fini. Maintenant, il faut que je trouve une station service, je suis dans la réserve d'essence depuis le milieu de journée. Je monte dans ma voiture, et je démarre. Du moins, j'essaie. Le moteur ronfle légèrement avant de retomber presque instantanément. C'est quoi encore ce merdier ? Je recommence, je tourne la clé, insistant, mais rien à faire, la voiture ne démarre pas. Je soupire désespérément. J'ai plus qu'à appeler un dépanneur. J'attrape mon téléphone. Et merde ! Je n'ai plus de batterie ! Mon téléphone s'est éteint entre mes mains. Il faut que je trouve un endroit où recharger mon téléphone. Je range mon dossier administratif dans la poche sous mon siège prévu à cet effet et je sors de la voiture. Alors que j'étais sur le point de me retourner après avoir claqué ma porte, je me fais violemment bousculer par un homme. Je me retourne en râlant.
«_ Regardez où vous all... »
Je me stoppe net. Cette silhouette qui s'éloigne, je la connais par cœur. Yoongi. Je ne peux que le fixer alors qu'il s'éloigne de notre lieu de collision sans même se retourner. Il dégageait une odeur si force que j'en ai eu sur le coup un haut le cœur. Il sentait l'alcool comme s'il s'était baigné dans un bain de whisky fermenté à je ne sais quoi. Mais l'odeur immonde est encore accrochée à mes narines. Je vais pour l'interpeller au loin, mais je me fige. Est-il soûle ? Il semble ne pas marcher droit, et surtout, il n'a pas une démarche très naturelle, on aurait dit qu'il trainait tout le poids du monde sur son dos. Le peu de son visage que j'ai vu, il avait les traits tirés, comme s'il n'avait pas dormi depuis des mois. Ses yeux étaient gonflés et violacé d'ivresse. En l'observant plus précisément de dos, je vois dans sa main gauche une bouteille de bière, ou est-ce du Soju ? Je ne saurai pas le dire, je ne vois pas assez clairement la bouteille.
Yoongi...que t'ait-il arrivé ? Toi l'homme sans attache et libre. Toi qui rêvais de musique et de composition. Comment as-tu pu en finir ainsi ? Mille et une questions défilaient dans mon esprit.
Ce n'est qu'un coup de klaxon venant d'une voiture à un feu rouge qui me sort de mes profondes réflexions. Je mets plusieurs secondes avant de me rappeler pourquoi je suis sorti de ma voiture. Je pars à pieds à la recherche d'un café ou n'importe où d'autre qui pourra me permettre de recharger mon téléphone afin de faire venir un mécanicien pour faire redémarrer ma voiture, j'ai surement oublié d'éteindre un de mes feux, et çà a du vider ma batterie, ou peut être un faux contact. Je n'en sais rien. Je suis garé ici ce matin et j'ai fais mes démarches à pieds.
« VROUM »
Ma voiture a enfin redémarré. J'ai pu trouver un café où j'ai branché mon téléphone le temps d'un café avant d'appeler un dépanneur qui est arrivé assez vite. Il m'explique qu'il y a eu un faux contact qu'il a réparé en trifouillant sous le capot et maintenant, ma voiture redémarre comme si de rien était. Je paie le dépanneur gracieusement pour son efficacité avant de prendre la route en direction de la station service que j'ai vu ce matin en passant. La nuit est déjà tombée. Il fait sombre, seule les loupiotes du la station service éclairait un peu l'endroit désert.
Je laisse le pompiste me faire le plein, c'était un homme tatoué aux cheveux courts, et un tatouage dans le cou. Je profite de cela pour descendre de la voiture et rejoindre la boutique afin de m'acheter une bouteille de soda et un paquet de gâteau car mon ventre commence à crier famine et je n'ai aucune envie d'attendre jusqu'à chez moi. Je farfouille dans les rayons avant d'entendre des éclats de voix. Des insultes. Je m'approche de la vitre de la boutique et je vois juste l'autre pompiste vêtu de sa veste délavé et déchirée, ses cheveux blonds décoloré dépassaient un peu au niveau de sa nuque. Je ne pouvais pas voir son visage à cause de sa casquette et du faite qu'il est la tête légèrement baissée, et détournée de mon champ de vision. Je pouvais juste apercevoir un morceau de mâchoire serrée. L'homme en face, c'était un de ses gosses de riches sapé comme un héritier de mes fesses. Avec sa Ferrari de collection. Je ne comprends pas tout ce qui se dit, mais je crois que le client accuse le jeune pompiste de faire un mauvais travail. Curieux de nature. Je m'avance en direction de la porte afin de sortir, voulant apaiser la situation et éviter un drame. Mais je n'ai pas le temps de réagir.
Le jeune pompiste a relevé la tête en attrapant la première chose qui lui ai passé sous la main et frappe de toutes ses forces dans la voiture. Ce n'est que durant le bref instant où le jeune pompiste a relevé la tête que j'ai enfin pu voir son visage. Namjoon. Je suis resté gelé sur place alors que le conducteur devint fou en poussant Namjoon contre la voiture, le tenant fermement par le col en l'insultant, le traitant de tous les noms avant que Namjoon lui administre le crochet du siècle. Le coup a été si violent que le conducteur cracha deux dents ensanglantées. Promettant malheurs et destruction à Namjoon pour la destruction de son petit bijou, sa voiture.
Je me sens d'un coup très mal. Je suffoque. Ma poitrine se serre comme si une main divine était entrain d'écraser âme de l'intérieur.
« CRACK »
Cependant, une voix légère résonne dans ma tête alors que je vois le monde autour de moi tomber en lambeaux comme un miroir brisé.
« Si tu pouvais remonter dans le temps, est ce que tu crois que tu pourrais rectifier les fautes et les erreurs, et sauver tout le monde ? »
« Oui...je le pourrais... »
« Alors ouvre les yeux, et tu te souviendras de la boucle du temps »
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Yoongi, 6 juillet. Année 17
Je le déteste...Comment pouvait-il oser me traiter ainsi...Je le déteste.
J'ai mis quelques vêtements dans un sac, j'ai récupéré tout ce qui avait de la valeur a mes yeux : la photo de maman et moi au piano, ainsi que son recueil de composition. J'ai rassemblé mes quelques affaires de cours qui n'étaient pas au lycée et j'ai claqué la porte de la maison en prenant soin de prendre les clés de mon père et l'enveloppe contenant l'argent du loyer avant de partir au volant de sa voiture.
Je m'en vais. Cette maison est devenue irrespirable pour moi. Je refuse de vivre avec cet homme qui ose prétendre être mon père alors qu'il m'a fait vivre un enfer depuis maintenant 6ans, déversant sa colère, sa haine et sa rancœur sur moi pour maman. Comme si j'y étais pour quelque chose.
J'ai roulé pendant plusieurs heures, à vrai dire, je m'en foutais d'être arrêté par la police, et de possiblement aller en prison : ce serais toujours mieux que cette maison avec cet homme qui ne peux pas supporter ma présence car il voit en moi le visage de ma mère. J'en ai marre.
Lorsque je me suis rendu compte que j'entamais la réserve d'essence de la voiture, j'ai garé la voiture sur le parking d'une supérette 24/24h à quelques kilomètres du lycée. Mon estomac criait famine. J'ai séché mes dernières larmes qui humidifiaient mes joues, je me suis regardé dans le rétroviseur intérieur et j'ai vu le bleu sur ma joue et ma lèvre légèrement ouverte, causés par la gifle de mon père pendant notre violente dispute. J'ai soupiré avant d'attraper un billet de dix mille wons et de sortir de la voiture. Je suis entré dans la petite boutique de la station service et j'ai déambulé quelques minutes dans le rayon avant de prendre une boite de nouille instantané goût poulet et une petite bouteille de latte ainsi qu'un petit kimbap triangle. Je me suis avancé en direction de la caisse et j'ai posé mes quelques achats pour permettre à la personne en caisse de les scanner.
«_ Tu t'es enfui de chez toi, pas vrai ? »
Sur le coup, je n'ai pas compris et ne voulant pas déballer ma vie, j'ai répondu une vague négation. Je n'avais aucune envie d'en parler, car je savais que si l'employé apprenait que je m'étais enfui en volant la voiture de mon père, je serai directement renvoyé chez moi. L'employé me souriait avec sympathie. Je crois qu'elle a comprit ma situation, il était presque 2h du matin, j'ai une joue violacée et la lèvre ouverte, et je crois qu'elle a vu le tas de sac sur la banquette arrière. Quand elle m'a rendu ma monnaie, elle m'a dit que si j'avais besoin, elle était là, qu'elle m'aiderait. Elle sait, j'en étais sûr à présent.
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Photo
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On s'aime mais la vie nous a séparé, alors on a testé des alternatives pour s'oublier. La haine et la frustration se sont incrustées en nous quand on voit l'autre comblée sur le plan affectif. Parce qu'on a beau le renier, notre histoire est encore loin d'être fictive, et peut-être ne le sera t-elle jamais. Alors on souffre tous les deux en silence parce qu'on s'efforce à s'éloigner de cette histoire dont on voulait connaître la fin, mais on y revient encore et encore, on tente de refaire marche arrière quand on se rend compte que jouer les sourds n'était pas possible. Que ce n'était pas une bonne idée, que ce n'était pas facile. C'est comme si on était pris dans un cercle et qu'à chaque fois qu'un de nous venait à vouloir y sortir, l'autre le retenait, puis qu'une fois à l'intérieur, la fierté reprenait le dessus et qu'on se calculait même plus. On assumait pas nos propos, on pensait pas ce qu'on disait, que le meilleur moyen c'était de faire table rase du passé. On était dépassé par les événements à l'époque mais quand on vient à se voir, on se fout bien de ces avertissements qu'on s'était mutuellement donnés, étant donné qu'on passait le plus clair de notre soirée à s'enlacer sans se lasser, sans se soucier du lendemain, quand l'heure serait venue de regretter. Et on devait s'en vouloir de se rendre compte une fois de plus qu'on avait reculé, qu'on s'était complètement zappé. On s'en est posé des tas de questions hein, on aurait aimé que rien ne soit aussi compliqué et conflictuel mais c'est raté. Notre amour était à l'image d'Osiris, fragmenté et éparpillé à divers coins de nos esprits. On était indécis, incompris par les autres, on paraissait con et on l'était. On faisait des choix, mais ce n'étaient jamais les bons. Dis-moi, est-ce que toi aussi t'as les pensées en bordel et t'arrêtes pas de cogiter sur diverses issues possibles à notre relation mais que tu finis toutes aussi par les rejeter car pour nous ce ne serait pas bon ? Puis de toute façon on ne peut pas aller à l'encontre de ces contraintes qui nous surpassent. Mais d'un autre côté, tu remarques aussi que jamais la douleur ne s'efface et que t'aimerais retourner il y a de ça un an, dans ma chambre, nos visages face à face. C'était ce soir exceptionnel pour nous deux, on était tendu. On avait cédé à la tentation de manière inattendue. On savait que c'était pas la meilleure des solutions mais qu'est-ce qu'on y pouvait ? On était attirés et on se laissait à croire que l'histoire d'une soirée, tout était normal, que tu ne repartirais pas le lendemain dans la matinée. Et ça, ni toi, ni moi, ni les personnes attachées à nous ne pouvaient rien y changer. On se laissait juste guider par notre instinct, sans réfléchir, pour pouvoir faire ce qu'on voulait vraiment. Le désir, c'est connu, n'est pas bénéfique pour tout le monde naturellement. Certaines personnes le subissent, d'autres le maudissent et nous, on se le prends en pleine gueule quand on se revoit, même si c'est vraiment pas souvent, juste en se souvenant à quel point elle était apaisante notre relation d'avant. C'était comme si depuis qu'on avait dû se quitter, tout le reste paraissait fade et sans vie malgré les efforts des autres pour qu'on puisse s'attacher. Puis rien que te voir tweeter, poster, me fait l'effet d'un rappel dont je me serais bien passé. Alors d'un côté, crois-moi, je fais tout pour t'oublier. Mais comment faire si toi aussi, à la moindre occasion tu reviens me faire du pied ? Tu sais très bien qu'avec toi c'est si facile de craquer. On est pris dans un piège dont il est dur de sortir, car on le veut pas forcément mais ça finira par nous faire louper tellement de choses. Du moins, moi, car je ne sais pas ce que tu peux faire quand on est éloigné, tes paroles, c'est tout ce dont je dispose. Mais moi je me bloque aux autres, gardant la place bêtement pour toi, mais sûrement ne reviendras-tu jamais. Pendant que moi je reste là, spectatrice de ma vie, en train de défiler et s'effiler, et s'effriter dans tous les sens. J'suis impuissante, maudissant mon manque de volonté et ma trop grande confiance en toi et avec émoi je reste prisonnière d'un passé dont il est dur de se débarrasser. J'en ai assez de ressasser et d'amasser ces souvenirs sans m'arrêter. Pour une fois, aide moi, arrêtes ton double jeu et reviens à moi une bonne fois pour toute. Je n'en peux plus, tout ça doit cesser.   J'en ai marre de m'enfermer et de me fermer au reste du monde, incapable de ressentir la moindre once de sentimentalité. Je veux qu'on me redonne une chance d'essayer sans avoir peur que tu repartes pour tout péter. Car après tout, toi aussi t'es perdu de ton côté, alors tu devrais ne pas me laisser et je pas jouer sur deux tableaux en simultané. C'est marrant, t'agis comme un gosse qui piquerait une crise de jalousie quand on lui emprunterait un jouet. Mais je ne t'appartiens plus, va falloir t'y faire, tu n'as plus le droit d'impacter dans ma vie comme bon te semble. Sauf si c'est pour revenir une bonne fois pour toute, et ça, je l'espère de tout mon cœur. Si c'est pas le cas, je trouverais quelqu'un d'encore plus spécial que toi et ça même si je dois attendre.
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