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marcogiongo · 6 years

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4 Avantages De Publier Vos Propres Vidéos Youtube

Etes-vous fan de Youtube ? Si vous aimez regarder des vidéos gratuites en ligne, vous êtes sans doute un grand utilisateur de Youtube. Bien que la plupart des utilisateurs de la plateforme sont là pour regarder des vidéos, d’autres utilisateurs publient aussi leurs propres vidéos sur Youtube. Si vous ne l’avez jamais fait avant, vous vous demandez peut-être si oui ou non vous devriez le faire. Pour vous aider à faire votre choix, voici 4 avantages de publier vos propres vidéos Youtube.

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1. Publier des vidéos Youtube sur n’importe quel sujet

Peut-être, le plus grand avantage de publier vos propres vidéos Youtube est que vos vidéos peuvent être sur n’importe quel sujet. Les vidéos les plus populaires sur Youtube en ce moment sont des vidéos drôles de sketch, des blogs vidéo, des vidéos pratiques, et des clips vidéos d’artistes en herbe. Si vous souhaitez juste créer un blog vidéo, vous pouvez également le faire.

Bien que Youtube accepte des vidéos sur une grande variété de sujets, vous devrez procéder avec prudence. Faites attention aux personnes malveillantes en ligne. Par conséquent, vous devrez être prudent sur la divulgation de trop d’informations personnelles. Vous pourriez ne pas nécessairement y penser au départ. Mais, assurez-vous également de ne poster rien d’illégal sur Youtube. Youtube travaille régulièrement avec les autorités pour aider à lutter contre les contenus interdits.

2. Les vidéos Youtube sont relativement faciles à faire

Un autre avantage de publier vos propres vidéos Youtube est qu’il est relativement facile de faire une vidéo Youtube. Bien sûr, vous devez avoir un bon matériel d’enregistrement vidéo. Ce qui est bien, c’est qu’il existe une panoplie assez variée d’appareils d’enregistrement vidéo que vous pouvez utiliser. Par exemple, tous les smartphones sont maintenant dotés de capacités évoluées d’enregistrement vidéo. En plus des smartphones, vous pouvez également utiliser un caméscope ou une webcam. Pour obtenir la meilleure qualité vidéo Youtube, vous devrez utiliser un logiciel de montage vidéo. Le logiciel de montage vidéo vous permettra, non seulement de prévisualiser vos vidéos, mais également d’éditer votre vidéo et la télécharger sur Youtube. Aussi, si vous souhaitez supprimer des séquences, vous pourrez le faire assez facilement.

A LIRE AUSSI : TOP 10 des logiciels de montage vidéo.

3. Le téléchargement des vidéos sur Youtube est assez aisé

Une fois que vous avez fait votre vidéo, vous constaterez qu’il est tout aussi facile de télécharger votre vidéo sur le site Youtube. En fait, il s’agit d’un des nombreux avantages à publier vos propres vidéos Youtube. Si vous n’avez jamais téléchargé une vidéo sur YouTube, vous devriez être en mesure de le faire, avec une certaine facilité. En effet, la courbe d’apprentissage Youtube est si facile que si vous continuez à publier des vidéos sur Youtube, vous les uploaderez et les partagerez avec la communauté internet en un rien de temps.

4. Vous partagez vos vidéos Youtube avec votre communauté

Un autre avantage de publier vos propres vidéos Youtube reste à venir. Une fois que vous avez téléchargé vos vidéos sur Youtube et qu’elles sont disponibles pour visionnage, toute personne ayant une connexion internet se rendre sur le site Youtube pour visionner vos vidéos. Cela signifie qu’une seule de vos vidéos peut être vue par des milliers de personnes ! En fait, si ces internautes sont inscrits sur Youtube, ils peuvent évaluer vos vidéos Youtube ou même laisser des commentaires. Cette fonctionnalité est indispensable car vous aurez des commentaires positifs et parfois négatifs. Ces commentaires peuvent être pris en compte lorsque vous aurez à faire d’autres vidéos Youtube.

Comme vous pouvez le voir, il y a un certain nombre d’avantages de publier vos propres vidéos à partager sur YouTube. Comme vous le savez probablement, il existe un certain nombre d’inconvénients à le faire, notamment en matière de sécurité. Cependant, aussi longtemps que vous affichez de la prudence lors de la réalisation d’une vidéo Youtube ou lorsque vous échangez avec la communauté Youtube, votre expérience de réalisation de vidéo Youtube devrait être une expérience positive.

A LIRE AUSSI : Qu’est ce qu’un convertisseur vidéo MP3.

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Source: https://www.kolosse.net/4-avantages-de-faire-vos-propres-videos-youtube/

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emissionlabandeoriginale · 8 years

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Interview de Frànçois & The Atlas Mountains

Le Vendredi 11 Mars, nous avons eu le plaisir de rencontrer François Marry chanteur du groupe François & The Atlas Mountains lors de leur passage à la salle Victoire 2 à Montpellier en compagnie de leurs amis du Colisée en première partie. Un bel échange que l’on vous fait partager ;

Parlons de ce nouvel album “Solide Mirage” en commençant par le titre, quasiment un oxymore, d’où cela t’es venu ? Qu’est ce que ça t’évoque ?

François Marry : J’ai mis du temps à trouver le titre, je vous passe tous les titres que j’avais en tête (rires), j’essayais d’évoquer cette recherche d’équilibre dans une vie chaotique, je voulais même essayer de jouer avec le mot “chaos” et “cacao” (ndlr ; l’album a été enregistré au Jet Studio à Bruxelles) je pensais aussi au fait d’être au coeur de l’Europe et ce que ça pouvait signifier et finalement j’ai abandonné toutes ces pistes pour me tourner vers une idée qui synthétisait ça de manière plus poétique, une projection mentale qui reste tout aussi vague lorsque l’on s’en approche, trouver un paradoxe entre le chaotique et l’abstraction.

Et cette pochette ? Tu es dessinateur aussi mais il me semble que c’est ta petite amie qui a réalisé cela ?

F.M : Oui c’est elle qui l’a réalisé, d’ailleurs le titre de l’album m’est aussi venu en regardant ses oeuvres. Elle a pas fait l’oeuvre pour l’album, elle travaille souvent sur ces mirages, elle scanne des images de magazines et après elle adapte ça en peinture de façon à cristalliser un espèce de mouvement. Elle veut évoquer les désirs que l’on se crée dans un univers de consommation, de mode, d’image.

L’album est assez engagé si on peut dire dans le fond, notamment dans le clip de ce premier single “Le Grand Dérèglement” avec ce danseur africain au milieu du palais de justice de Bruxelles qui fait écho à tous ces débats sur les récents flux migratoires de réfugiés, tu as voulu te positionner par rapport à tout cela ?

F.M : Ca parait très engagé de dire que c’est un disque engagé, pour moi l’engagement c’est agir, changer le monde, et je pense que la musique n’a pas assez de poids pou ça. Je fais pas d’actions j’ai juste été bénévole pour la Croix Rouge et des associations anti nucléaires mais ça fait plusieures années que je suis concentré essentiellement sur ma musique et pour moi ça suffit pas. En revanche c’est vrai que c’est un album qui place l’expression musicale au coeur d’une réalité politique et sociale très pesante, très concrete.

Ca t’a surpris d’ailleurs il me semble que si peu d’artistes n’abordent ce sujet ou m^me d’autres récemment dans leur musique

F.M : Personnellement ça faisait déjà plusieures années que je l’abordais mais là j’ai fait le choix d’élaguer énormément autour pour faire en sorte que ce discours là soit plus visible, qui n’ets un message politique du tout, qui est plus un positionnement face à l’agressivité de la polémique qui entoure toutes ces questions là. C’est plus une manière de dire qu’on se sent impuissants, qu’on constate l’injustice. C’est déjà beaucoup dans une culture musicale qui est plutôt basée sur le fun à tout-va, le succès ce genre de choses.

Ces événements tout au long de l’année 2015 ont-ils été un déclic pour aborder l’album ou alors tu avais déjà travaillé dessus avant tout ça ?

F.M : Oui il y a d’ailleurs un morceau “La Vérité” qui raconte qu’il est difficile de se positionner dans le monde dans lequel on est, qu’on a du mal à saisir la véracité des informations qu’on reçoit, le morceau “La Vie Dure” qui dit que ça ne sert à rien de chercher à travailler un max qu’il est important de profiter et d’essayer d’avoir une vie de qualité pas forcément par l’aboutissement au travail ou même le morceau “Cherchons des Ponts” qui est sur un précèdent album qui traite des gens qui cherchent à passer de l’autre côté de la mer faisant référence à la migration donc tous ces thèmes existaient déjà on a simplement essayé de les mettre un maximum en avant, en évidence pour que ca soit plus visible.

Tu cultives beaucoup d’ambiances différentes même d’un album à l’autre, comment naissent ces morceaux ?

F.M ; C’est pas évident et c’est aussi ce qu’évoque le titre “Solide Mirage” c’est qu’au début je projette quelque chose en me disant l’album ressemblera à ci ou à ça et au final la couleur de l’album émerge en le faisant, dans l’action, le fait de se regrouper avec les musiciens, il y a souvent plein d’idées que j’ai moi avant que je mûris pendant des mois et des jours et quand je les amène en studio je me rends compte qu’elles sont complètement obsolètes, sans réel sens.

Des idées abstraites, orales ou déjà des riffs, des rythmiques ?

F.M ; C’est des ressentis, une manière de jouer, j’amène souvent les textes déjà, par exemple “Tendre et l’âme” c’était pas du tout sautillant, c’était plutôt une guitare un peu grunge à la PJ Harvey et en fait les choses métamorphosent au contact des membres du groupe, de la situation dans laquelle on est, où on répète, souvent on essaie de faire des concerts avant d’enregistrer ce qui nous permet de prendre énormément de recul vis à vis des morceaux car dès lors que tu les joues devant des gens tu vois les choses de manière très différente. Il n’y a donc pas d’album concept déjà en amont, je me suis pas dit que j’allai enregistrer là, faire ce genre de sons etc il s’est fait en se faisant, se définissant dans l’action.

Vous avez à nouveau travaillé avec le producteur Ash Workman, comment cela s’est décidé ?

F.M ; C’était pas une envie très forte de bosser avec lui, c’était plutôt une évidence. C’est à dire qu’ on a contacté pas mal de producteurs, on avait des options pour aller bosser à Los Angeles ou à New York avec des gens très pertinents mais l’idée était de faire les choses de manière la plus simple et directe et vu qu’on le connaissait, qu’on avait déjà bossé avec lui et qu’on savait comment il fonctionnait on s’est dirigé à nouveau vers lui puis il a été disponible au bon moment.

Ce qui caractérise aussi le groupe ce sont ces sonorités et rythmiques africaines, quel est ton rapport à cette musique et ce pays ? Tu as voyagé là bas non ?

F.M ; Oui on a eu la chance d’aller au Bénin mais mon attirance pour la musique africaine venait d’avant ça, c’est une fascination de fan, de la même manière que toute une génération s’est nourrie de Jimi Hendrix ou de tous les groupes un peu kitsch 80′s genre Wham moi j’ai eu une sorte de fan attitude pour la musique africaine juste en allant dans des magasins de musique, des blogs, à la médiathèque et on a eu la chance de confronter ce fantasme à la réalité, on a été invités à jouer là bas et on a pu carrément enregistrer avec des musiciens du Burkina et éthiopiens. Pour moi c’est un continent qui est vraiment un océan de musique très riche, ils ont une connaissance intime de tout un tas de rythmes puis ça change en fonction des localités. Puis avec l’apport de la musique éléctronique et des nouvelles technologies sur leur savoir-faire ça donne quelque chose d’autant plus détonnant et pour moi ça finira jamais la découverte et la redécouverte de la musique africaine.

Vous avez également fait une tournée au Moyen-Orient, comment cela s’est passé ? Ca a servi également l’album ?

F.M ; Oui ça a été un bel aboutissement d’aller présenter notre musique dans des contrées aussi culturellement éloignées que ça soit culturellement ou artistiquement ce sont des pays qui sont loin de ce qu’on a l’habitude de vivre en Europe et finalement tu te rends compte que c’est l’énergie qui prévaut tout le temps du moment que tu te concentres sur l’instant que t’as envie de partager et que tu y dévoues toute ton énergie et bien peu importe que tu joues du rock, de l’electro ou de la musique arabe bah tout est là surtout face à un public jeune il y a une authenticité qui passe et ça a été cette découverte là de voir que l’on pouvait revenir à des choses essentielles sans aucun manièrisme, qu’on avait pas besoin de faire des heures de balance et peaufiner le son dans un sens ou dans un autre pour toucher.

Toi qui a vécu en Angleterre et qui a déjà choisi l’anglais pour certains morceaux dans le passé, dans cet album tu es resté exclusivement français. Comment ça se fait ?

F.M ; C’est lié à une histoire personnelle, j’ai partagé ma vie avec une anglaise avant donc ça m’a permit de m’éloigner de la langue, ça fait quelques années que je vis plutôt en France donc on a fait des morceaux anglais mais certains se retrouvent sur des bonus mais dans la tracklist de l’album le français était plus évident.

Autre morceau surprenant de l’album “Bête morcelée”, morceau rock au format même punk, d’où vient t-il ?

F.M ; Je trouve qu’il relève bien la tension, je crois que c’est aussi une sorte de pied de nez à toutes les fois où on a essayé de nous cataloguer comme un groupe un peu naïf ou mièvre, c’était une façon de montrer une autre facette. Ca faisait aussi un peu écho à ce que je disais tout à l’heure sur une volonté de retour à l’intention brute. Le texte parle d’une vie adulte qui se fissure et qui s’émiette, ça fait plutôt référence à l’explosion des envies d’identité. Je trouve ça super difficile d’être intègre dans un monde où t’es constamment attiré par de multiples vents contraires.

Vous êtes un groupe français signé sur un label anglais, Domino, c’est assez rare, c’est une fierté pour vous d’être signés chez eux ?

F.M ; Oui c’était touchant car quand ils sont venus vers moi personne ne s’intéressait trop à nous du coup c’était assez rassurant de voir que les gens qui font des disques avaient envie de bosser avec nous, ça avait une valeur. Après que ça soit anglais c’est cool, moi qui ait beaucoup vécu en Angleterre ça me permet de préserver une accroche là bas, c’est plutôt agréable.

Tu parlais de l’importance et l’envie de se tourner vers quelque chose de plus brut, l’inverse de ce qui se fait dans la pop moderne de plus en plus electronique. C’est le chemin que tu vas continuer à prendre pour la suite ?

F.M ; De la même manière que j’ai pas prémédité ce qu’il s’est passé sur cet album, j’ai encore aucune idée de la suite mais je suis assez séduis d’être surpris de ce qui va bien pouvoir se passer. Après je suis assez d’accord sur le fait que les courants musicaux sont souvent dictés par une mode et surtout par des raisons économiques. Il y a plein de raisons qu’ils font que c’est plus logique d’être DJ que musicien aujourd’hui, c’est plus simple vis à vis des outils, du temps, faire des tracks à la chaîne. Nous on essaie de préserver la rareté de ce qu’on fait, il y a de moins en moins de groupes qui utilisent des instruments, qui prennent le temps de les apprendre, qui prennent le temps de jouer ensemble.

Dans le groupe plusieurs membres ont entamé des side projects comme Petit Fantôme ou le Colisée, est-ce que toi ça te fait peur de voir que tout le monde essaie de faire son truc solo de son côté ?

F.M ; Au contraire c’est la base du groupe j’ai toujours choisi des gens qui avaient des fortes personnalités et un univers c’est pour ça que c’ets pas pour rien qu’ils ont des projets qui marchent, c’est des gens sensibles qui ont beaucoup de qualités et c’est ce que je recherche chez mes musiciens donc forcément ma musique va trouver plus d’écho chez des gens qui ont cette pertinence là même si c’est compliqué parce que l’industrie de la musique s’attend à ce que tu sois un groupe fixe avec une identité marquée mais moi j’en ais rien à battre de ça je cherche juste à avoir de bonnes vibrations avec mes musiciens et si je dois travailler sur des durées courtes parce qu’ils ont leurs projets à côté et bien c’est comme ça.

Tu as eu l’occasion de travailler avec Rone également sur son dernier album, comment ça s’est fait comment ça s’est passé ?

F.M ; Humainement ça a collé direct c’est un mec que j’apprécie énormément qui est très doux et très “civilisé”, il y a beaucoup de nuances dans son propos, il fait très attention à comment il s’adresse aux personnes et moi je suis sensible à ça et puis il fait l’effort de sortir de sa bulle de musicien parce qu’il pourrait faire des morceaux à la chaîne avec beaucoup de facilité mais il va toujours chercher une manière de faire qui le met un peu en danger et lui permet d’avancer comme là récemment il a invité plein d’amis sur scène, un philharmonique à Paris et c’est pas ce que son public attendait de lui et c’était pas la chose la plus simple pour lui à mettre en place ni la plus économique mais il l’a fait pour des raisons humaines en essayant d’humaniser sa musique et j’aime ça.

Le morceau “1982″ fait référence à quoi ?

F.M ; C’était une façon de dire que le monde avait changé de manière radicale durant ces années là, c’est mon année de naissance et d’avoir grandi dans les années 80-90 ça a été une expérience qui n’existera plus maintenant. C’était un clin d’oeil, une manière de dire qu’une partie de nous-même est enfoui à notre naissance, qu’il y a plein de volontés humaines qui sont complètement écrasées par l’environnement social dans lequel on vit et plus particulièrement pour cette génération que je ressens dont les parents ont eu les 30 glorieuses et les rêves de mai 68, Woodstock etc alors qu’il y a eu une sorte de gros revers de bâton ultra libéraliste, ultra capitaliste qui a écrasé tout le monde

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