Tumgik
#recette de grand mère pour maintenir son homme
anneblouinca · 5 years
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Gardienne des traditions
» Revue Sainte Anne | Au cœur de l'entrevue | Octobre 2019
Nous avons tous en mémoire des us et coutumes passés auxquels il fait bon s’y référer. Ces rites familiaux qui définissent nos valeurs et créent nos liens d’appartenance entre les générations. Les traditions sont-elles encore vivantes aujourd’hui et leur transmission est-elle toujours actuelle comme héritage?
J’ai rencontré Mme Jacinthe Couture, retraitée depuis un an, ayant travaillé 35 années auprès de personnes âgées en soins prolongés au CHSLD de l’Hôtel-Dieu de Lévis. Native de Saint-Bernard en Beauce, elle est la quatrième d’une famille de sept enfants, où elle a vécu une partie de son enfance. Elle prend plaisir à dire :
Je suis l’équilibre parfait d’une belle famille puisque j’ai deux frères et une sœur aînés et deux frères et une sœur cadets.
La famille déménagea à Saint-Michel-de-Bellechasse après l’acquisition d’un commerce par leur père Marcel et y vécut cinq ans. Par la suite c’est à Lévis que la grande marmaille Couture s’est définitivement établie pour devenir de vrais Lévisiens. Mme Jacinthe poursuivit des études en arts plastiques à Cap-Rouge et termina son parcours scolaire à l’Université Laval. Un projet particulier l’attendait « Jeunesse Canada Monde » qui a changé un peu son choix de carrière et l’amena vers les personnes âgées. Mariée depuis 35 ans, Mme Couture est mère de quatre enfants : une fille et trois garçons et grand-maman de deux petits-fils adorables.
Qu’est-ce que le mot tradition évoque en vous?
Pour moi c’est très évocateur car c’est la transmission des valeurs. C’est ce qui nous définit, nous représente en tant qu’individu et peuple aussi. C’est le plus bel héritage de nos parents, grands-parents, arrière-grands-parents, c’est ce qu’il nous reste des générations avant nous. La tradition est très liée à la famille, ça fait partie de notre patrimoine.
Mme Couture précise que c’est notre mémoire qui reste vivante par la transmission des traditions.
Je trouve cela réconfortant de vivre des traditions, c’est un lien d’appartenance entre personnes d’une même famille, d’un peuple, d’une religion. Je me fais un peu la gardienne des traditions de ma famille et j’aime cela.
Racontez-nous des histoires de famille où les rites étaient au cœur de vos liens?
Mme Couture mentionne que les belles traditions n’ont pas besoin d’être compliquées, cela peut se vivre dans la plus grande simplicité.
Cela me ramène au temps des fêtes, moment fort de l’année avec la période de l’Avent. Jeunes enfants, nous fabriquions nos petits bas de Noël en carton comme calendrier que nous installions dans nos chambres à coucher. Maman nous incitait à faire chaque jour un sacrifice offert au petit Jésus. C’était un rite important et encore mémorable aujourd’hui. À Saint-Bernard, tout-petits nous allions à la messe de minuit, nous contemplions la crèche, faisions la prière en famille la distribution des cadeaux et le réveillon tant attendu comme récompense. Le chant en famille a toujours été une forte tradition. C’était un moment rassembleur entre parents et enfants pour toute occasion. Lors des fêtes, des pèlerinages, des messes animées, des anniversaires de naissance, des pique-niques, des concerts pour la paroisse ou personnes en résidences, nous chantions en famille. La musique fait toujours partie de notre culture.
À quelles valeurs correspondaient ces traditions familiales?
Les valeurs humaines et religieuses ont toujours été importantes pour nos parents telles que : partage, accueil, foi, confiance, respect, joie. À la maison mes parents accueillaient beaucoup de personnes, entre autres une personne esseulée a habité de nombreuses années avec nous. À Saint-Bernard, il y avait la chambre du « quêteux » réservée pour un homme miséreux qui revenait chaque année et partageait nos repas. Lors de nos voyages en famille en voiture, ma mère récitait la prière de la route et nous partions tous en pèlerinage au Cap-de-la-Madeleine et à Sainte-Anne-de-Beaupré. Notre frère aîné Marc-André pensionnaire, nous apprenait des chansons variées qu’il nous fait plaisir de fredonner encore aujourd’hui tous ensemble. N’oublions pas le chapelet en famille à 19 heures tous les soirs pendant mon enfance et adolescence qui était un moment fort pour la famille Couture.
Quelles traditions transmettez-vous à vos enfants et petits-enfants?
Mme Couture trouve très important les rassemblements de famille entre frères et sœurs, cousins et cousines, heureux de se rencontrer.
Nous ne sommes pas toujours conscients de l’impact de nos habitudes de vie sur nos enfants. Ils se disent impressionnés et intéressés de maintenir de forts liens autant dans les réjouissances que dans la tristesse. Tous les mardis soirs, je réunis ma famille, enfants et petits-enfants pour partager un repas où l’on échange ensemble. Nous multiplions les occasions de rencontre car nous sommes bien ensemble. Avec mes enfants, je poursuis la dévotion maternelle des médailles de Notre-Dame de la Protection que je leur distribue lorsqu’ils partent en voyage. Avec mes petits-enfants je parle de Jésus et nous faisons une prière avant l’heure du dodo. Pour transmettre des traditions, il faut y croire et s’investir en toute authenticité.
Comment par votre travail faisiez-vous revivre des traditions passées avec les personnes âgées?
Je favorisais les occasions pour leur permettre de vivre leurs traditions familiales et je les encourageais à se remémorer les rites anciens.
Mme Couture précise que les personnes âgées sont très liées à leur passé surtout lorsque les pertes cognitives s’emparent de leur mémoire à court terme.
J’aimais apporter des objets et des jeux anciens pour les faire discuter et les divertir. Nous faisions des activités de cuisine, échange de recettes, avec café et musique d’ambiance. J’invitais des personnes-ressources particulièrement avec des costumes d’époque qui racontaient des histoires et anecdotes. Les personnes âgées ont besoin d’être animées dans ce qu’elles connaissent. Elles ont un bel héritage à nous léguer. Les activités musicales étaient au cœur de ma programmation. “ Chantons ensemble ” faisait revivre de belles émotions. Il est important de briser l’isolement par la mémoire des traditions.
Mme Jacinthe Couture, retraitée, est toujours autant ou sinon plus une joyeuse rassembleuse. Elle accorde beaucoup d’importance aux traditions. Que ce soit pour des parties de sucre, épluchettes de blé d’Inde, anniversaires variés, la maison est toujours ouverte pour le partage d’un repas des recettes d’antan de maman Suzanne. Mme Jacinthe est au cœur de ses frères et sœurs. Elle s’est donné une mission privilégiée de gardienne des traditions qu’elle assume très bien au grand plaisir de toute la famille Couture unie et heureuse!
Créer des occasions en famille permet de tisser des liens d’appartenance qui forgent nos traditions.
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olivierdemangeon · 6 years
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  Une avocate réputée qui, dans le but de sauver sa fille, doit défendre l’innocence d’un homme appelé à être condamné à mort.
    Origine du film : Corée du Sud Réalisateur : Won Shin-yun Scénariste : Yoon Jae-gu Acteurs : Yunjin Kim, Park Hee-soon, Kim Mi-sook, Choi Moo-sung, Jang Hang-sun, Seo Dong-soo, Shin Hyeon-jong, Kwon Byeong-gil, Yang Jin-woo, Jung Dong-hwan, Lee Jeong-heon, Oh Kwang-rok Musique : Kim Jun-seong Genre : Policier, Thriller Durée : 125 minutes Date de sortie : 14 novembre 2007 (Corée) Année de production : 2007 Sociétés de production : Prime Entertainment, Yoon & Joon Films Distribué par : Prime Entertainment Titre original : Sebeun Deijeu / 세븐 데이즈 Notre note : ★★★★☆
    “Sebeun Deijeu” (세븐 데이즈), ou “Seven Days” pour la distribution internationale, est un thriller policier datant de 2007, réalisé par Won Shin-yun, à qui l’on doit également “Memoir of a Murderer” (2017). Les acteurs principaux sont Yunjin Kim, qu’on a pu voir dans “The Neighbor” (2012), Park Hee-soon, qu’on a pu voir dans “The Age of Shadows” (2016), Kim Mi-sook, qu’on a pu voir dans “Marathon” (2005), Choi Moo-sung, qu’on a pu voir dans “A Special Lady” (2017), et Jang Hang-sun, qu’on a pu voir dans “The Devil’s Game” (2008). Ce métrage a fait l’objet d’un remake à Bollywood sous le titre de “Jazbaa” (2015).
L’histoire proposée par “Seven Dayss” nous invite à suivre Yoo Ji-yeon (Yunjin Kim), une brillante avocate qui n’a jamais perdu d’affaire jusqu’à ce jour. Malheureusement, son talent va lui jouer des tours, sa fille est kidnappée. L’auteur de ce crime ne sollicite aucune rançon, mais demande à ce que Yoo Ji-yeon représente un criminel condamné à mort en première instance, et dont le jugement en appel va débuter dans quelques jours. L’avocate se retrouve donc contrainte de défendre un criminel que tout accuse, et pour se faire, elle ne dispose que de quelques jours, sept pour être exact…
Ji-yeon se lance donc à corps perdu dans cette affaire qui semble perdue d’avance. Pour mener à bien ses investigations, elle sollicite Kim Seong-yeol (Park Hee-soon), un inspecteur de police, lui-même sur la sellette et étroitement surveillé par la Direction Générale des Affaires Internes. L’accusé, Jeong Cheol-jin (Choi Moo-sung) aurait assassiné une jeune femme de plusieurs coups de couteau, puis caché son corps. La victime a été retrouvée et on retrouve, à la fois des empreintes de l’accusé, ainsi que son ADN, sur les affaires de la défunte. Cependant, certains éléments tendent à prouver que quelqu’un d’autre serait impliqué dans l’affaire. En outre, les investigations menées par Ji-yeon et Seong-yeol permettent de révéler qu’une personne occupant une position importante dans la société, serait compromise. Bien qu’on lui mette des bâtons dans les roues, Ji-yeon doit impérativement gagner le procès afin de sauver son enfant…
Le moindre que l’on puisse dire en ce qui concerne “Seven Days” c’est qu’on se retrouve rapidement dans le vif du sujet. Le kidnapping de l’enfant survenant dès les premières minutes du métrage. Choi Young-hwan, le directeur de la photographie, offre beaucoup de dynamisme au métrage, avec une camera presque toujours en action. L’édition délivrée par Shin Min-kyung va dans le même sens, avec des séquences rapides et dynamiques, offrant ainsi un film d’une durée de 125 minutes durant lesquelles il n’y a pas de place à l’ennui et à aucune forme de lassitude. Les scènes d’action sont rondement menées et la bande originale orchestrée par Kim Jun-seong vient parfaitement renforcer l’atmosphère et permet aux spectateurs de rester dans l’ambiance tendue de l’histoire.
Le récit manque parfois de fluidité, le scénario concocté par Yoon Jae-gu oriente la trame principale de manière à ce que l’affaire se complique de minute en minute, le cercle des suspects s’agrandissant rapidement et la question qui occupe notre esprit, à savoir qui est finalement l’auteur de kidnapping et surtout quelles sont ses motivations, nous fige littéralement devant notre écran, au risque de faire souffrir nos ongles. C’est bien entendu dans la dernière partie que viendront toutes les révélations nécessaires afin de soulager nos questionnements.
En substance, bien que rapidement développé par Won Shin-yun, le réalisateur, on peut relever le regret que nourrit le personnage principal dans l’absence de présence et d’affection qu’il porte à son enfant. C’est dans la douleur, dans la peine et l’angoisse que Ji-yeon prend conscience qu’elle n’est pas forcément la bonne mère qu’elle s’imaginait être jusque-là. Accaparée par son travail et sa volonté de réussite, elle passe inévitablement à côté de moments importants, pour ne pas dire capitaux, avec sa fille.
Dans l’ensemble, “Seven Days” a bien été accueilli par la critique et par le public lors de sa sortie. Le métrage a obtenu plus d’une dizaine de nominations et a remporté 6 prix. Yunjin Kim a remporté un Grand Bell Awards dans la catégorie Meilleure Actrice, tandis que Park Hee-soon a remporté le Blue Dragon Film Awards et le Korean Film Awards dans la catégorie Meilleur Acteur dans un Second Rôle. Le film a par ailleurs rapporté plus de 14 millions de dollars de recette au box-office.
En conclusion, “Seven Days” est un très bon thriller disposant d’une histoire attractive, d’une intrigue prenante et d’un développement particulièrement dynamique. Le rythme est soutenu, le récit manque de fluidité par moment et la narration est linéaire. Les scènes d’action sont très bien orchestrées avec une belle touche de réalisme. La photographie est hardie, la bande originale joue parfaitement son rôle afin de maintenir l’atmosphère de tension. Enfin, l’édition est très bien structurée, permettant d’avoir un métrage sémillant de 125 minutes. La distribution offre de très bonnes prestations sans qu’aucun acteur ne se détache cependant du lot. L’ensemble est plus que convenable et remplit pleinement sa fonction de divertissement.
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    SEVEN DAYS (2007) ★★★★☆ Une avocate réputée qui, dans le but de sauver sa fille, doit défendre l’innocence d’un homme appelé à être condamné à mort. 956 more words
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