Pas lisse, pas polie, mais toujours bienveillante.Bienvenue là où on rigole de tout… même des crises existentielles.
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Ce que j’aurais aimé savoir (vraiment) avant de devenir mère.
Tu t’attendais à du tout beau, tout rose ? On a "oublié" (parfois intentionnellement) de te parler des crevasses dès les premières tétées (si tu veux allaiter), du baby blues carabiné, ou encore du périnée en mode flan au caramel. Bienvenue dans les coulisses de la maternité !
Mon but ici ? Pas de te faire flipper ou de te dégoûter. Juste de démonter, avec tendresse et un peu d’humour noir, les idéaux de mamy Gertrude ou de Madame Dupont, celle du bout de la rue. Tu sais, celles qui disent : "Oh c’est merveilleux ! Il n’y a rien de plus beau que de porter la vie." ou encore "Tu verras, l’amour que tu ressentiras quand on posera bébé sur ton ventre, c’est indescriptible !"
Spoiler : l’amour ne suffit pas, et le sommeil, c’est sacré.
Prenons les choses, point par point !
La charge mentale : Elle commence dès que tu vois les 2 petites barres apparaitre, sur le test. Tu dois faire attention à ce que tu manges, bois et fais à chaque instant. Puis le reste de ta vie en mode zombie.
Le corps post-partum : Entre ton ventre en mode ballon d'anniversaire oublié derrière le meuble TV depuis bien trop longtemps ( je sais que tu as l'image, pas de quoi !), les saignements et les tranchées. Bah on est loin des pubs pour le "lait en poudre" avec Karen qui est souriante, pas un cerne à l'horizon !
L'allaitement (ou pas !) : Si tu es du côté boobs alors les crevasses, tu connais ! Les nichons en sang, les pros qui ne sont pas pros dans ce domaine bref, on est servi. Sans parler de la montée de lait, les pics de croissance et la désinformation à gogo ! Mais les biberons, c'est tout aussi chaotique au début : combien je mets de cuillère de préparation pour 90ml de lait, déjà ? (oui bon, tout le monde ne gère pas les maths, pas la peine de vous moquer !), biberons en plastique ou en verre ? Est-ce que je chauffe l'eau ou je lui donne à température ambiante ? Un vrai merdier...
Le baby blues : Et non, ce n'est pas juste pleurer devant un pub. C'est une chute d'hormones phénoménale et qui peut parfois mener à une dépression du post-partum. Il ne faut donc pas prendre ça à la légère et consulter un professionnel dès que vous en ressentez le besoin.
Le sommeil : Oui, vous savez ce truc qui fait qu'on se sent fraiche et dispose. Bah on oublie !
Bref, je vais m'arrêter là. Je vous l'ai dit, mon but n'est pas de vous dégouter ! Alors il y a évidemment de bons côtés tels que : La première tétée quand bébé vient de naitre, la rencontre avec papa, le peau à peau, le sourire aux anges, leur odeur addictive tout comme leur peau touuuuute douce (ça me manque tant !).
Enfin voilà, là où je voulais en venir avec cet article, c'est que plutôt que de mentir à sa prochaine (à son prochain, t'as compris roooh), ouvrons-nous, disons la vérité sur la maternité. Non pas pour effrayer mais pour ouvrir les consciences sur ce à quoi s'attendre, pour pouvoir s'entraider, se soutenir et partager ensemble notre vécu.
Si on se disait tout, vraiment tout, peut-être qu’on se sentirait un peu moins paumées, un peu plus puissantes.
P.S : Si ton vécu ne ressemble pas à ça, tant mieux ! Tant que c’est le tien, qu’il est entendu et respecté.
Nymphéa
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Quand l’envie dit oui mais que le corps dit "tu rêves".
"Tu veux t'envoyer en l'air ? Ok, mais d'abord il te faut un jour favorable, de l'imagination à gogo, de l'after care assuré mais SURTOUT que Mercure soit en phase avec la lune !"
Et oui, quand on a une maladie chronique avec douleurs et fatigue, ce n'est pas simple quand on veut une sexualité épanouie et éventuellement qui sorte de l'ordinaire (réf à mon précédent poste que je suis certaine, tu as déjà lu). Ça devient rapidement un sport de haut niveau sauf que je n'ai pas un corps d'athlète, pas d'abdos en béton et puis il y a toujours ce foutu arbitre (mon corps) qui est là, à brandir ses cartons rouges à tout bout de champ !
Ce n'est pas la libido qui manque, la pauvre est parfois coincée sous une pile de 100 kg de fatigue et autres symptômes chelous, donc bon : pas facile pour elle de se transformer en Hulk et de tout défoncer pour prendre ce qui lui fait plaisir !
Alors, on est parfois obligé de faire preuve d'ingéniosité, de se réinventer, imaginer des stratégies pour pouvoir prendre son pied, sans trop d'obstacles.
Suis-moi !
Dans la maladie chronique impactant la sexualité (entre autre), il y a des jours avec et des jours sans — comme tout un chacun — il faut donc s'y adapter du mieux que l'on peut. Je vais vous parler en tant que personne en couple cis "hétéro" parce que c'est ce qui me correspond, mais je vous invite à réfléchir selon votre cas personnel, il n'y a ici aucun jugement ni aucune injonction.
Quand je suis sur le point d'avoir un rapport avec mon mari, nous CO-MMU-NI-CONS. Ça peut paraitre évident ou bête, mais vraiment, je ne cesserais de vous le répéter: c'est la base de tout ! Quand on commence à se réchauffer, se mettre en ébullition, je le préviens de comment je me sens, de ce qui sera possible ou non en terme de positions par exemple (des idées arrivent, t’inquiète pas !) et on s'adapte *claque des des doigts* une chose qu'on aime — ayez la réf, pitié — et ça n'en est que plus excitant et chaud parce que la notion de consentement prend ici tout son sens. Mon mari me demande en permanence si ça va, si je me sens bien et si j'aime ce que l'on fait et bon sang, ce que ça m'excite qu'il fasse tout ça. Parce que oui, le consentement c'est sexy et tendre, ce n'est certainement pas une option en mode LV2 au collège ! De plus, nous ne considérons pas l’existence des préliminaires. Je m'explique: nous pratiquons ce que le commun des mortels nomme "préliminaires" mais de notre point de vue, il s'agit surtout sexe non pénétratif. Et c'est tout bénéf' quand on est foutu de travers comme moi, parce que de ce fait, on peut moduler en ne faisant "que" du sexe digital et/ou buccal ou alors ajouter aussi la pénétration classique. Je pense que c'est également ce qui fait que l'on ne s’ennuie jamais dans notre sexualité.
C'est maintenant que je vous parle des positions praticables, selon vos douleurs. Pour ma part, elles se situent surtout au niveau du bassin (ouais, elles sont hyper bien placées, hein !). Voici mon top 4 .
La cuillère: Idéal si vous peinez à mobiliser vos jambes/hanches, elle est toute douce et l'on peut sentir la chaleur de son partenaire dans son dos.
La levrette: Étonnamment, elle est assez cool, pour le peu que votre partenaire et vous n'ayez pas une différence de taille trop importante. On peut par exemple prendre appui sur le dossier ou l'accoudoir du canapé, c'est plus confortable. On adore !
Le lotus: Tous les deux assis, face à face, enlacés. Pour les jours pas trop compliqués.
L'andromaque: À califourchon, face à votre partenaire, c'est vous qui gérez le rythme et la profondeur. Petite variante sympa et qui soulage les deux protagonistes --> monsieur assis en arrière contre la tête de lit ou le dossier du canapé (oui, on adore le canapé).
Bien-sur vous êtes tout à fait en droit de faire des pauses, de dire stop, à n'importe quel moment du processus. Ce n'est pas un échec en soi, ni une fatalité. Ce n'est que partie remise et qui sait, la fois suivante sera peut-être explosive.
Pas besoin d’être performant.e, d’avoir envie H24 ou de rayonner le désir à chaque minute. On a le droit aussi d'être bien dans son pilou pilou, a lire un bon livre, avec un petit thé bien chaud, sous un plaid. Ne pas avoir envie, n'est pas une fatalité, ce n'est pas linéaire, la libido. C'est un peu les montagnes russes. Que l'on ait 20 ans ou 50 ans, il est toujours bon de le rappeler !
Finalement, tout ça, ça aide à être créatif.ve, à se réinventer. Il y aura de beaux jours et de moins beaux aussi mais ce n'est rien parce qu'au fond, on est soi-même, on se respecte et on respecte l'autre. Et c'est quand même bien ça, le plus important !
Et si aujourd’hui c’est un plaid + une tisane… peut-être que demain, c’est un orgasme et des crampes (les bonnes, cette fois).💥
After care: Soin que l'on apporte à sa.on partenaire, après une séance de sexe — douce ou non (papouilles, discussion, j'ai aimé, j'ai moins aimé etc).
Nymphéa
#sexualité#fibromyalgie#douleurs chronique#fatigue chronique#positions sexuelles#andromaque#levrette#lotus#cuillère#consentement#communication#couple
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Apprendre à se (re)découvrir sous les draps.
Comme annoncé dans le dernier post, on part dans une direction totalement différente… et ô combien excitante.
Avec mon mari, ça fait bientôt 16 ans qu’on est ensemble, dont 11 de mariage. Vous avez le droit de penser : “Roh lala, ils doivent se faire chier sexuellement, au bout d’autant de temps !” Eh bien laissez-moi vous raconter notre parcours dans ce domaine (sans entrer dans les détails, bien sûr — vous vous en doutez !).
Alors non, notre sexualité ne s’est pas affaiblie avec les années. Nous ne sommes pas entrés dans une espèce de routine du genre "je te saute tous les mardis à 21h00". Ça a plutôt évolué, en même temps que nous, nos mentalités et nos personnalités. Nous avons mûri et grandi à bien des égards, et notre sexualité le reflète à la perfection !
Au début de notre relation, nous étions plutôt timides. Bah oui, mon mari était mon premier (et dernier) partenaire sexuel : il allait donc à mon rythme, selon mes envies et ma libido (celleux au fond de la salle qui viennent de dire que c'est une perle : je suis complètement d'accord avec vous !).
Pendant longtemps, nous sommes restés sur des basiques tels que le missionnaire, avec des "préliminaires" plutôt longs (et donc une préparation du terrain adéquate), pas de sexe oral ni pour lui, ni pour moi : j’y étais farouchement opposée. Et puis, le temps passant, l’idée de la fellation m’a titillée de plus en plus. Alors, lors d’un film, je me suis lancée… et j’ai adoré — lui aussi.
À l’époque, j'avais des a priori sur certains aspects de la sexualité. Par exemple : la levrette ? C’était pour le porno, les “filles faciles”. Et si toi aussi tu t’es déjà dit que certaines positions étaient réservées aux films X ou aux “filles faciles”, sache que tu n’es pas seule. On a toutes des idées reçues à déconstruire, à notre rythme. Rien n’est figé, tout peut évoluer. Même (et surtout) ton plaisir.
En dehors de ça, je n’osais pas exprimer mes pensées, mes ressentis — et avec du recul, ce n’est pas génial. Pour autant, j’étais plutôt bien informée, même sans avoir eu de vie sexuelle auparavant. J’ai été majoritairement élevée par ma mère, entourée de ses amies pas du tout coincées, et je pense que ça m’a aidée à être aussi ouverte d’esprit, de manière globale.
Vous vous demandez sans doute ce qui a fait que nous avons évolué ? Eh bien, c’est simple : la confiance totale s’est installée entre nous. La communication, petit à petit, nous a permis de nous ouvrir quant à nos envies, nos désirs et nos fantasmes. Mon mari est un homme qui n’a vraiment aucun souci de virilité toxique, ce qui nous a facilité les choses, évidemment — et je mesure toute ma chance. Il a su déconstruire l’idée selon laquelle je ne me trouvais pas digne d’être aimée ou désirée. Et croyez-moi, ça fait 99 % du boulot !
Aujourd’hui, nous sommes tellement à l’aise ensemble, à bien des niveaux, que nous nous éclatons dans notre sexualité. Nous avons découvert les sextoys, les kinks, mais aussi le sexe oral des deux côtés. On ne finit pas d’évoluer, de discuter, de partager nos crush célèbres… En bref, nous sommes épanouis sexuellement, sentimentalement, et dans une harmonie que peu de personnes comprennent. Honnêtement, on s’en fiche : on vit dans notre bulle et on se suffit à nous-mêmes !
En conclusion :
Ne partez pas du principe que la sexualité est figée. Même après 16 ans, tout peut évoluer si la communication et la confiance sont là. Je vous souhaite du plaisir — sous la couette… et partout ailleurs.
Nymphéa
kinks : Désir ou pratique sexuelle considérée comme inhabituelle, souvent liée à des jeux de rôle, à des fantasmes ou à des pratiques spécifiques, telles que le BDSM (bondage, domination, soumission, masochisme).
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Maman et porteuse de handicaps invisibles
Quand j’ai eu mes enfants, je savais que la maternité apporterait son lot de défis. Mais j’avais déjà un entraînement intensif : cinq ans avant la naissance de ma première fille, la fibromyalgie avait fait irruption dans ma vie.
S’en est suivi un véritable parcours du combattant. Comme cette pathologie est invisible sur les examens médicaux (IRM, scanner, radio, scintigraphie…), on m’a rapidement collé une étiquette : à 15/16 ans, j’étais soi-disant une "menteuse" qui cherchait juste à éviter l’école. Autant dire que ma confiance envers le corps médical a plongé plus bas que terre… et qu’elle n’a jamais vraiment refait surface.
Être maman avec un handicap invisible : un défi quotidien
Devenir mère avec un handicap invisible, c’est affronter des défis bien particuliers. Le regard des autres quand je sors avec mes béquilles. L’incompréhension face à ma fille aînée qui doit manquer l’école parce que je suis incapable de marcher. Mais surtout, ces moments où je me retrouve à ramper au sol pour lui préparer tant bien que mal son repas… sous ses yeux.
La fibromyalgie : un combat de chaque jour
Vous avez sûrement déjà entendu parler de la fibromyalgie, notamment grâce aux réseaux sociaux. Mais chaque personne la vit différemment, alors laissez-moi vous parler de mes propres symptômes.
Tout a commencé avec des douleurs au niveau du bassin (spoiler alert : elles ne m’ont jamais quittée). Puis, petit à petit, la douleur s’est propagée, brûlant et tirant dans chaque articulation, chaque muscle de mon corps. Comme si ça ne suffisait pas, la fatigue écrasante s’est ajoutée à la liste… accompagnée de son inséparable compagne : l’insomnie.
Un soutien précieux, mais une compréhension difficile à obtenir
Quand j'ai rencontré mon mari, je l'ai immédiatement mis au parfum : je finirai en fauteuil roulant, tu t'en sens capable ? Et depuis maintenant 15 ans, il est mon soutien indéfectible. Il m’aide avec les enfants, il a pris le relais quand je ne pouvais pas porter mes bébés, préparer un biberon ou simplement gérer le quotidien. Il a même dû s’absenter du travail plus de fois que je ne peux m’en souvenir.
Mais être soutenue, c’est une chose… être comprise, c’en est une autre. Et ça, c’est presque impossible.
Les jugements ont été nombreux : "elle ne travaille pas, elle est fainéante", "elle n'est même pas capable de tenir sa maison correctement". Bonjour les clichés sur la "bonne mère au foyer"… Pendant longtemps, ça m’a blessée, d’autant plus que même ma propre mère ne croyait pas à ma douleur au début. Mais avec le temps, j’ai fini par renforcer mon mental et apprendre à ignorer les remarques, les regards en coin et les jugements.
Quand la fibromyalgie ne vient pas seule…
Depuis 20 ans, la fibromyalgie s’est fait des amies pour le moins peu fréquentables : le reflux gastro-œsophagien, le syndrome du côlon irritable, la dépression et enfin l’adénomyose (qui, heureusement, ne me concerne plus depuis mon hystérectomie).
J’ai testé de nombreux traitements, sans jamais trouver de vraie solution miracle. Alors, pour tenir, je me change les idées autant que possible : pâtisserie (même si mes proches disent que ça me met plus en colère qu’autre chose), lecture, écriture et musique. Mais mon véritable refuge, c’est chez moi, blottie dans les bras de l’homme incroyable qui m’a donné trois merveilleux enfants.
Et concrètement, comment je fais au quotidien ?
J’ai dû arrêter de conduire. Mon mari m’aide à me déplacer, que ce soit à la maison ou à l’extérieur. Je m’appuie sur mes béquilles et, quand c’est nécessaire, sur un fauteuil roulant.
Bref, vous l’aurez compris : vivre avec la maladie, c’est un combat propre à chacun.e. Ce n’est facile pour personne et s’apitoyer sur soi-même n’aide pas vraiment. Alors, quand le moral est dans les chaussettes, on fait au mieux avec ce qu’on a pour remonter la pente et garder le sourire !
Merci de m'avoir lue, on se retrouve vite !
Nymphéa
P.S : Pour les prochains articles, je vous rassure, ça va être plus joyeux et certainement plus olé olé !
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Violences obstétricales : ce que nos corps n’oublient pas
Je pourrais commencer cet article en vous racontant ce que j’ai vécu en salle de naissance (entre autre). Mais ce que j’ai compris depuis, c’est que je ne suis pas un cas isolé. Et c’est bien ça, le problème. On pense que c’est « normal », que « c’est comme ça ». Mais non. Ça s’appelle des violences obstétricales. Et ça arrive beaucoup plus souvent qu’on ne le croit.
Alors c'est quoi, concrètement ?
Ce n’est pas juste les cas extrêmes qu’on voit dans les médias.
Ça peut être une phrase, un geste, une décision prise sans ton consentement.
Parfois, c’est douloureux. Toujours, c’est violent.
A titre personnel, j'ai vécu une épisiotomie non consentie. J'ai vu le gynécologue attraper les ciseaux, c'était mon deuxième accouchement, alors je savais ce que c'était. J'ai clairement dit: "non, non, non, pas d'épisiotomie !!" mais c'était trop tard, j'ai entendu le COUIC de ma peau meurtrie.
Lors de mon troisième et dernier accouchement, j'ai eu droit au décollement des membranes, sans mon accord - évidemment - c'est d'une violence physique et psychologique comme jamais je n'en avais vécu. Et puis, avec le temps on se rend compte que nous ne sommes pas seules a avoir subit ce genre de choses plus violentes les unes que les autres. Nous ne sommes finalement que de simple corps, que certains se permettent d'abuser sous prétexte que nous sommes vulnérables et craintives pour certaines...
Pourquoi on laisse passer : "c’est normal", "c’est pour ton bien", "tu vas oublier après".
Le consentement, même en salle d’accouchement, ce n’est pas optionnel.
Ce que je veux dire aujourd’hui, ce n’est pas "regardez comme j’ai souffert". C’est regardez comme on souffre en silence, toutes. Et si on arrêtait de se taire ? Parce qu’un accouchement, une consultation, c’est censé être un passage, pas un traumatisme. On ne devrait pas avoir à guérir de ce qui était censé nous accompagner, pas nous briser.
Alors oui, il est temps qu’on en parle. Qu’on mette des mots sur ce qu’on a trop longtemps minimisé. Parce que nos corps n’oublient pas. Et nos voix non plus.
Toi aussi, tu as vécu des violences obstétricales ? N’hésite pas à partager ton témoignage dans les commentaires. Ici, ta voix compte et on te lira avec toute l’attention que tu mérites.
Nymphéa
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Éduquer au respect dans un monde qui l’a oublié
Quel monde laissons-nous à nos enfants ?
Soyons clairs : je ne ferai pas de cet espace un endroit tout lisse, tout doux, tout rose. Le monde ne l’est pas.
Je suis mère. Et forcément, il y a des sujets qui me touchent en plein cœur. L’avenir de mes enfants, bien sûr… mais celui de mes filles, encore plus.
Comment ne pas être inquiète ? Chaque année, les chiffres explosent : féminicides, violences sexuelles et sexistes, agressions… Le constat est glaçant.
Petite, j’ai grandi dans un climat malsain. D’abord avec mes parents, puis avec ma mère et son compagnon de l’époque. Les disputes — parfois violentes — m’ont marquée au fer rouge. Ça laisse des traces.
Et aujourd’hui, que voit-on ? Un climat politique délétère. La peur grandissante de perdre des droits que l’on pensait acquis. Trump et ses clones montrent la voie à suivre… à reculer. Pendant ce temps, la menace d’une guerre gronde.
Mes enfants savent la chance qu’ils ont d’être nés ici, dans un pays où les femmes peuvent étudier, travailler, choisir de se marier — ou pas — d’avoir des enfants — ou pas — et où elles ne risquent pas d’être mutilées dès l’enfance. Mais ouvrons les yeux : ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Combien d’enfants, aujourd’hui encore, vivent l’enfer ? Combien sont abusés, violentés, mariés de force, mutilés au nom de traditions d’un autre temps ?
C’est pour ça que je me bats. C’est pour ça que j’élève mes filles — mais aussi et surtout mon fils — dans le respect de l’autre. Parce que peu importe qu’on soit femme, homme, homo, hétéro, trans, noir, blanc… on mérite tous le respect. On devrait tous avoir les mêmes droits. Point.
Merci de m’avoir lue.
Nymphéa
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Être mère… et regretter : mon témoignage sans filtre
Oui, je sais, je commence fort ! Mais honnêtement, c’est un sujet encore tabou de nos jours… et ça ne devrait pas.
Être mère, ça peut être merveilleux, la plus belle chose au monde ou encore la meilleure expérience de votre vie. Seulement, vous avez aussi le droit de ne pas voir les choses comme ça. Vos enfants, vous les aimez, vous les avez voulus du plus profond de votre cœur… MAIS avec le temps, vous vous rendez compte que le rôle de mère, ce n’est vraiment pas pour vous. Vous étouffez. Eh bien, vous savez quoi ? Je vous comprends. Bien sûr, ce ne sera pas le cas de la plupart des gens à qui vous en parlerez (si vous osez). Vous risquez de vous heurter au jugement de votre grand-mère : « Mais rends-toi compte ma chérie, tu regrettes d’avoir eu tes enfants, c’est horrible ! », ou d’un inconnu sur les réseaux : « Mais des meufs comme ça, elles ne devraient même pas pouvoir être mères, c’est honteux ! » Vous avez saisi, l’un comme l’autre comprend totalement de travers. Essaie d’expliquer à Jean-Dylan que ce n’est pas du tout ce qu’il croit et tu te prendras une nouvelle dose de remarques désobligeantes dans la face… enfin, dans l’écran plutôt !
Dans ce premier article, je veux vous partager mon expérience, mon ressenti. Si ça peut vous faire culpabiliser un peu moins, c’est tout bénéf’ !
Vous êtes prêts ? C’est parti !!
Tout d’abord, je pense qu’il est nécessaire que vous sachiez que depuis toute petite (bien que je ne sois pas bien grande de nos jours, hein !), je me voyais maman de 4 enfants, heureuse, souriante et surtout « bienveillante ». Ouais, vous me voyez venir, non ? La réalité fut toute autre quand j’ai eu ma première fille en 2010. Déjà, à sa naissance, je n’ai eu ni coup de foudre pour elle ni même une larmichette. Il m’a fallu énormément de temps pour oser en parler librement mais toujours en ajoutant (avant ou après) « Attention, je ne dis pas que je ne l’aime pas, bien au contraire ! » pour éviter au maximum le quiproquo… qui parfois, était là malgré tout.
D’ailleurs, je pense que le début de notre relation a été complexe à cause de ça. Elle ne voulait jamais être dans mes bras, s’agitait et pleurait dès que je la portais. J’ai foiré mon allaitement au bout de trois jours… Bref, une véritable angoisse ! J’ai bien évidemment fait un petit burn-out qui, sincèrement, ne m’a jamais vraiment quittée pendant des années. Le quotidien n’était pas évident : nous étions en conflit permanent, elle avait des difficultés à s’exprimer, elle hurlait énormément.
Ça a évolué vers ses un an et demi, environ, quand j’ai appris que j’étais de nouveau enceinte. Cette grossesse n’était absolument pas désirée et c’était une catastrophe pour moi. Mais avec mon mari, on s’est dit que « ça se passerait mieux avec bébé 2 ». QUE NENNI !
Quand notre seconde fille est venue au monde, l’expérience n’a pas été la même. J’ai tout de suite eu les larmes aux yeux quand je l’ai eue sur moi, cette fameuse vague dont j’avais tant entendu parler… je l’ai enfin ressentie. Mais quelques jours après, le burn-out et l’échec de mon 2ᵉ allaitement étaient de retour, pour me jouer de mauvais tours !
Les 9 premiers mois de vie de cette deuxième petite fille furent bien calmes et géniaux à vivre. Et puis, elle a commencé à avoir un comportement inquiétant , dit comme ça, ça semble exagéré… et pourtant, après plusieurs consultations, tous les médecins nous ont dit que ce n’était rien de grave.
Jusqu’à ses 2 ans, à peu près, elle refusait de dormir (ni dans son lit, ni à bras…) jusqu’à 3h du matin, oui oui, tous les soirs ! C’était compliqué, vraiment. Ça s’est calmé par la suite — si l’on peut dire. Elle s’endormait seule dans son lit, mais régulièrement la nuit, elle se balançait en dormant. Après des recherches de ma part, il s’avère qu’elle est hypersensible sur plusieurs plans et que le fait de se balancer la rassurait énormément. Actuellement, les nuits se passent tout à fait normalement, par contre, les explosions d’émotions sont plus que quotidiennes et c’est très dur à gérer, pour elle comme pour nous.
Et puis, en 2017, nous avons eu un petit garçon. Pour lui, j’ai réussi mon allaitement : je suis devenue une experte dans ce domaine ! Lui, il a un caractère bien (biiiien) trempé mais rien d’alarmant à signaler en dehors de ça.
Pour autant, mon rêve de 4 enfants ne se réalisera jamais. J’ai pris la décision (un peu avant le &er anniversaire de mon fils) de me faire ligaturer les trompes (ça sera le sujet d’un prochain article).
« Et depuis alors ? » me direz-vous. Eh bien… Nos 3 enfants sont sur piles électriques, n’obéissent pas, sont extrêmement bruyants et se chamaillent en permanence. Mais je les aime du plus profond de mon être. Je persiste à penser que le rôle de mère n’était pas fait pour moi : j’adore dormir, me coucher hyper tard et surtout… le calme. On est sur un 100 % d’objectifs non atteints, haha !
Mais clairement, je ne regrette pas d’avoir eu mes enfants. Sans eux, je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui. Ils m’ont apporté tellement… Et puis, il faut avouer aussi que je suis accro à leurs odeurs ! Donc bon, s’ils n’étaient plus là du jour au lendemain, je serais dans la mouise totale (la drogue, toussa toussa).
En résumé : vous n’êtes pas seules, votre ressenti est tout à fait NORMAL.
Simplement, les gens (mamans, papas, tonton Jacky et Mme Dupont, la voisine sans enfants) n’osent tout simplement pas en parler ouvertement.
Alors si vous le souhaitez, lâchez-vous dans les commentaires ci-dessous. Je vous lirai, vous comprendrai et vous répondrai...
Nymphéa
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