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Séance #12 – Bilan du cours

Ce que je retiens de ce cours, c’est que les médias numériques sont plus présents que jamais dans nos vies. Comme tous les gens de ma génération, nous avons grandi avec les nouvelles technologies entre les mains. Pour la plupart d’entre nous, le numérique, les réseaux sociaux, les nouveaux gadgets, etc. sont d’un naturel incontesté et donc, nous avons tendance à prendre ces médias pour acquis. On oublie les enjeux que toutes ces plateformes peuvent avoir sur nos vies.

Le cours Médias numériques et sociétés m’a surpris dans le sens où il nous a permis de nous outiller davantage à l’évolution des technologies. Le cours nous guide vers une meilleure utilisation des réseaux et nous permet de comprendre notamment, comment ces technologies ont révolutionné notre façon de travailler et notre rapport aux êtres humains. Cela est primordial (et surtout de nos jours), de rester informer sur tout ce qui se passe dans l’univers numérique. Après le scandale de Cambrige Analytica sur l’utilisation des données personnelles, il faut être vigilant par rapport à ce que l’on publie sur les différents réseaux. 

Une des séances du cours que j’ai particulièrement aimé est la séance cinq : Sociabilité et vie « en ligne. » Dans cette séance, nous avons fait le point sur notre façon de s’informer. L’apparition des communautés web, des technologiques mobiles et des réseaux sociaux a changé drastiquement les moyens que nous prenons pour trouver de l’information ainsi que des réponses à nos questions. En effet, selon une enquête du Centre d’études sur les médias de l’Université Laval, près de neuf Québécois sur dix déclarent recourir aux médias numériques de manière régulière pour s’informer. Les médias numériques sont vraiment en train de détrôner la télévision et le rapport traditionnel que l’on avait avec elle. 

Bref, reste à voir où toute cette vague de changement va nous mener. Il nous reste encore un bon bout de chemin en tant que société à s’adapter et à s’ajuster. 

MH, Annick de Carufel Archives. (2016). [Le Devoir] [Image]. Repéré à : https://www.ledevoir.com/culture/medias/467426/etude-les-medias-numeriques-detronent-la-television 

La Presse canadienne. (2016). « Les médias numériques détrônent la télévision » Le Devoir. En ligne. Repéré à : https://www.ledevoir.com/culture/medias/467426/etude-les-medias-numeriques-detronent-la-television 

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Séance #11 - Médias numériques et démocratie

Les médias numériques, ou plus précisément les réseaux sociaux sont devenus l’endroit idéal pour publier nos opinions comme bon nous semble. Ces habitudes amènent les instituts gouvernementaux à s’adapter et à trouver de nouvelles façons de communiquer avec leur public. Cet usage politique d’Internet a donné le jour à un mouvement appelé le hacktivisme. Le hacktivisme est une forme de militantisme utilisant des compétences du piratage informatique dans le but de causer des changements politiques ou sociétaux. 

Selon Anne-Sophie Letellier étudiante au doctorat en communication de l’UQAM, les hacktivistes se perçoivent comme des Robin des Bois qui veulent défendre l'intérêt public, le bien commun, la justice et la liberté d'expression. Des hacktivistes connus mondialement sont entre autres le collectif Anonymous, Julien Assange, fondateur de Wikileaks et Edward Snowden, qui a révélé les détails de programmes de surveillance gérés entre autres par les services secrets américains. Donc, malgré la pensée populaire, les hacktivistes ne sont pas une représentation du mal, mais bien des gens qui veulent dénoncer des injustices souvent gardées sous silence. 

À mon avis, des hacker comme Edward Snowden aide la planète entière à avancer. Snowden est considéré comme un héros par les groupes de défense des libertés. Grâce à lui et à l’aide de deux journalistes, nous sommes maintenant au courant que la NSA avait surveillé systématiquement téléphones fixes, cellulaires et les courriels de millions de citoyens. 

Pour conclure, je suis en accord avec ce nouveau moyen d’expression qu’est le hacktivsime. Cependant, je crois qu’il est important que ce soit fait pour déstabiliser des gouvernements qui abusent de leur pouvoir de toutes sortes de façons ou pour dénoncer des injustices.

Ducharme, J-F. (2015). Qui sont les hacktivistes? Repéré à : https://www.actualites.uqam.ca/2015/qui-sont-les-hacktivistes 

Hacktivisme. (30 novembre 2018). Dans Wikipedia. Repéré le 31 mars 2019 à https://fr.wikipedia.org/wiki/Hacktivisme

Verville, M. (2012). USAGES POLITIQUES DES MÉDIAS SOCIAUX ET DU WEB 2.0 : Le cas des partis politiques provinciaux québécois (Mémoire de maitrise, Université Laval, Québec, Québec) Repéré à : https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstream/20.500.11794/23716/1/29467.pdf

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Séance #9 | Culture 2.0 : La revanche de l’amateur

Qu’est-ce que la culture participative ? C’est un concept, qui comme son nom l’indique, où les individus n’agissent pas uniquement en tant que consommateurs, mais aussi en tant que contributeurs à une œuvre. En pratique, la culture participative peut faire référence aux interventions sur des forums par les internautes et toute autre forme de débat créé sur le Internet. 

Depuis environ 10 ans, le métier d’influenceur ou de créateur de contenu est en expansion. En effet, ce métier consiste en la création d’une communauté ayant les mêmes goûts que soi sur les médias sociaux principalement sur des plateformes comme YouTube ou Instagram. Ce genre de métier correspond parfaitement au principe de la culture participative. Par exemple, quelqu’un qui est passionné par la musique va suivre un artiste sur sa page Instagram et même chose pour quelqu’un qui adore la mode, le maquillage, la poterie, etc. 

Donc, les comptes des influenceurs deviennent des forums. Les gens qui suivent ces forums ont les mêmes valeurs et les mêmes intérêts que la personne qui créer le contenu. Maintenant, il n’y a plus de différence entre le producteur de contenu et l’usager puisque les rôles peuvent être interchangés. 

En terminant, je pense que la culture participative permet aux utilisateurs de réagir et de créer des produits culturels. Pensons notamment aux mèmes. Ce moyen d’expression créer pour faire rire se base principalement sur des connaissances seulement connues par les admirateurs d’un artiste en particulier. C’est là, un des nombreux concepts de la culture participative.

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Séance #7 : La vie privée au temps de Facebook

Facebook a construit une plateforme regroupant plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois. Avec les années, les utilisateurs du réseau ont fourni des tonnes de données personnelles qui permettent à Facebook de créer un profil ultra précis de tous ses membres. Cependant, ce n’est que depuis un an que nous savons que Facebook utilise ces données personnelles à des fins de marketing, contre le gré des utilisateurs. 

Les possibilités sont infinies. Par exemple, je n’ai jamais voulu donner à Facebook mon numéro de téléphone pour protéger ma vie privée. Un de mes amis, lui, a fourni son répertoire téléphonique complet à la plateforme. Facebook est alors en mesure de me reconnaître grâce à mon adresse courriel donnée inconsciemment par mon ami et par le fait même, avoir mon numéro de téléphone sans mon accord. Tout ça dans l’optique d’avoir le profil le plus exact de ces utilisateurs. Le réseau social se sert des ces données pour connaître nos goûts, nos habitudes de vies, nos relations, nos passe-temps et plus encore! Aujourd’hui, les algorithmes sont rendus tellement puissants que toutes nos recherches sur Google, nos habitudes de consommation sur Instagram ou YouTube et même nos conversations servent à faire de la publicité ciblée. 

L’année 2018 fut une année remplie de polémique pour Facebook et son dirigeant Mark Zuckerberg. Pensons au scandale de Cambridge Analytica où les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs se sont retrouvées entre les mains de cette firme britannique d’analyse de données, qui travailla ensuite pour la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016… (Chapman : En ligne, 2019) Bref, la menace est réelle et beaucoup de questionnements demeurent dans ce débat sur la vie privée. 

Chapman, Glenn. 2019. « Facebook critiqué pour un de ses programmes de collecte de données » Le Devoir. En ligne. URL : https://www.ledevoir.com/societe/546691/facebook-critique-pour-un-de-ses-programmes-de-collecte-de-donnees Consulté le 25 février 2019 

Six, Nicolas. 2018. « Facebook cible la publicité avec le « profil fantôme » des utilisateurs » Le Monde. En ligne : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/09/27/facebook-utilise-les-informations-de-ses-utilisateurs-a-des-fins-publicitaires_5361154_4408996.html Consulté le 25 février 2019

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Séance #6 : L'identité dans un monde d'avatars

Avant de comprendre ce qu’est une identité numérique, il est important de comprendre comment nous forgeons notre identité réelle en tant qu’individus. La définition du Larousse est fort simple, mais efficace : « Un rapport que présentent entre eux deux ou plusieurs êtres ou choses qui ont une similitude parfaite. » On peut alors déduire que nous forgeons qui nous sommes en interaction et en comparaison avec ceux qui nous entoure ; soit notre environnement social. Notre individualité ou notre identité personnelle dépend du regard que nous espérons attentif et généreux de ceux qui nous entourent. 

Prenons en exemple un individu qui ne correspond pas aux standards de beauté par sa grosseur et sa peau acnéiques. Étant donné que nous construisons notre identité réelle selon ce qui nous entoure, cette personne aura comme identité qu’il est gros et laid. Ce même individu joue au jeu World of Warcraft dans lequel il est possible de se créer un personnage affriolant, d’une beauté incontestée et prestigieuse par toute sa force et sa prestance. Sans doute que l’identité numérique du joueur saura davantage correspondre au standard de beauté que son identité réelle. 

L’identité numérique est ce que nous projetons à travers un avatar dans un jeu vidéo. Selon Fanny Georges, enseignante-chercheuse et maître conférencière en communication à l’Université de la Sorbonne, affirme que l’identité numérique s’est recentrée avec le phénomène de documentarisation de l’identité numérique au point que les frontières entre l’identité du joueur et l’identité du personnage deviennent incertaines dans les jeux vidéos. 

Il s’agit d’une bien triste réalité, mais qui est énormément répandue dans l’univers des jeux vidéos. Il est possible d’établir le même lien avec l’utilisation que l’on fait des réseaux sociaux. En tant que friande utilisatrice d’Instagram, il m’arrive de me demander si ma vie sur ces plateformes n’est pas déconnectée de la réalité. Évidemment, ce que je publie montre les aspects positifs de ma vie. Donc, est-ce que nos pages Instragram peuvent être considérées comme des avatars de nous-mêmes dans l’optique où ils sont une représentation numérique détachée de nos réalités? 

Collectif - Députés du Parti québécois. (2003). Une fragmentation malfaisante - Vivre ensemble : le mieux possible plutôt que le moins possible. URL : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/38858/une-fragmentation-malfaisante-vivre-ensemble-le-mieux-possible-plutot-que-le-moins-possible 

Georges, Fanny. (2012). Avatars et identité. Hermès, La Revue, 62(1), 33-40. URL : https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2012-1-page-33.htm

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Séance #5 : Sociabilité et vie “en ligne”

Le Web est pleine expansion et nos façons de communiquer évoluent avec lui. On peut penser que l’essor des technologies numériques brise d’une certaine façon les rapports humains. Pourtant, le Web permet de communiquer avec des personnes ayant des intérêts communs, et ce même s’ils sont à l’autre bout de la planète. 

Parlons des communautés Web. Un bon exemple est le site Discourse. Discourse est un lieu de rencontre contenant des forums sur une multitude de sujets. Cette plateforme rassemble des personnes de partout à travers le monde ayant des passions communes. Ces lieux de rencontres virtuels brisent les frontières physiques en favorisant le partage d’idées et en aidant à la sociabilité. 

Une tonne d’opportunité de rencontrer de nouvelles personnes s’offre à nous tous les jours que ce soit sur une communauté Web, sur les médias sociaux comme Instagram et Facebook ou même sur les sites de rencontres comme Tinder. Je pense qu’à l’ère actuelle, notre façon de créer des liens, d’enrichir nos connaissances et de diversifier nos opinions évolue et c’est tout à fait normal.

Les technologies aident à renforcer les liens sociaux puisque le monde entier est accessible rapidement et facilement. Cependant, elles peuvent devenir néfastes si l’on utilise nos cellulaires abusivement et sans être conscient du monde qui s’offre à nous. C’est un couteau à double tranchant. On peut donc dire que l’efficacité des communications via Internet dépend certainement de la façon dont on l’utilise.

Discourse : https://www.discourse.org/