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Famille
si seulement tu n'avais pas détourné le regard
mais pris ma défense ne serait-ce qu'une fois
je n'aurais pas veillé si tard
à ruminer les élucubrations de papa
je voulais juste une famille normale
un famille idéale
qui est lĂ pour soutenir les siens
une condition pour se sentir bien
accepté, vu, reconnu
sans crainte de la vérité nue
si seulement tu n'avais pas eu tout ce dédain dans le regard
cette haine inexplicable pour l'enfant que j'étais
tu me manques malgré tout et j'ai peur qu'il soit trop tard
tu ne changeras pas, je le sais
un pĂšre sur qui compter
est-ce trop demander ?
tendre, affectueux, c'est tout ce que je souhaite
tout le contraire de ce que tu laisses transparaĂźtre
et toi mon frÚre, qui déteste tant les histoires de grand-frÚre
est-ce si terrible d'ĂȘtre mon grand-frĂšre ?
de ne pas me juger sur tout et n'importe quoi
jusqu'à ce que je perde toute confiance en moi ?
une famille pour moi, c'est se prendre dans les bras pour aller mieux
c'est prendre soin les uns des autres et respectueux
c'est de la tendresse, et aider Ă se construire un chemin
dans un monde devenu si incertain
je sais que j'idéalise sûrement
mais je n'ai pas connu la normale,
alors je projette la solution Ă tous les manquements
qui on fait de moi un ĂȘtre asocial
trop timide pour monter la voix
et me défendre de tous et de toi
il n'y avait pas de communication Ă part les ordres, les critiques sournoises et les cris
c'est tellement important la communication
et comme je n'ai jamais appris
à exprimer mes émotions
je gĂąche toutes mes relations
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Tu me tues
tu es entré dans ma vie par surprise
tu représentes ce que je hais mais je t'aime
sans explication
projection
et maintenant tu t'en vas
et je suis lĂ Ă me lamenter
Ă quelques mois prĂšs je ne t'aurais pas connu
mais c'est trop tard, tu me manques Ă jamais
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PD
Je ne veux pas ĂȘtre perçu comme un mec trans mais comme un mec gay. Les deux sont vrais et compatibles mais je ne sais pas pourquoi, je suis plus embarrassĂ© par ma transidentitĂ© que par mon homosexualitĂ©, dont je suis fier.
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ViscĂšres
Je sais que ce n'est pas une bonne idée. Mais j'ai un besoin viscéral de te revoir. De connaßtre ta réaction, notamment en me voyant pour la premiÚre fois post-transition. J'ai besoin de savoir et éventuellement de tourner la page. Mais j'ai toujours peur de toi. Beaucoup de choses ont changé en moi, mais, face à toi, j'ai peur de me figer et de me retrouver impuissant comme je l'ai été dans mon enfance / adolescence.
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miss
I miss you.
you barely know me.
I barely know you.
But I miss you
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Toi
Tu as fait un trou dans mon cĆur. Un vide en moi. Ă cause de toi j'ai laissĂ© des mecs user et abuser de moi, juste parce que je cherchais un moyen de me sentir aimĂ©.
Tu savais trĂšs bien ce que tu me faisais. En me dĂ©laissant. Je t'aimais tellement quand j'Ă©tais bĂ©bĂ© et jeune enfant. Jusqu'Ă mes dix ans Ă peu prĂšs, oĂč j'ai compris que mon amour pour toi ne pouvait que me dĂ©truire. Alors j'ai dĂ©truit une partie de moi, juste pour t'Ă©chapper.
Je ne te pardonnerai jamais.
J'aurais prĂ©fĂ©rĂ© que tu me frappes comme mon frĂšre, Ă qui tu tenais plus qu'Ă moi. La maltraitance est devenue signe d'amour dans ma tĂȘte. Tu te prĂ©occupais tellement (mal) de ton fils, tu en oubliais presque mon existence. Et quand je me rappelais au monde tu me menaçais et je m'Ă©crasais.
Ton fils t'a pardonnĂ©, parce que tu l'as mis sous emprise. Mais pas moi. Parce qu'il n'y a jamais rien eu entre nous que cette haine avec laquelle tu me regardais, ce dĂ©goĂ»t de moi, cette façon de consciemment m'occulter. Peut-ĂȘtre parce que tu me voyais comme une fille, une de ces traĂźtresses dont il faut se mĂ©fier selon toi. Ce n'est mĂȘme pas un peut-ĂȘtre, je vais le dire clairement : tu es un gros connard misogyne.
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ColÚre rétroactive contre E.
OUI ça a été dur pour moi aussi !
Je savais pas quoi faire et j'ai essayĂ© de trouver des solutions, j'ai appelĂ© tous tes amis, j'ai mĂȘme appelĂ© ta mĂšre et tout le monde m'a envoyĂ© chier ! Et j'avais pas les Ă©paules pour m'occuper d'une situation pareille !
Tu savais que j'avais fait une tentative de suicide et tu t'en foutais ! Tu t'es jamais préoccupée de mon état de santé mentale à moi ! Tu voulais toujours que je sois là pour toi jusqu'à me faire du chantage, mais tu as jamais été là pour moi !
Tu sais moi aussi je me bats tous les jours pour rester en vie ! Mais tu t'en fous ! Tout le monde s'en fout !
Alors dĂ©solĂ© mais je n'ai pas les ressources, je ne peux pas continuer, je ne peux pas nous gĂ©rer tous les deux alors que j'arrive Ă peine Ă me gĂ©rer moi-mĂȘme -que j'arrive mĂȘme pas Ă me gĂ©rer moi-mĂȘme !
Alors je dis pas que c'était la bonne chose à faire ou la meilleure solution, mais je vois sincÚrement pas ce que j'aurais pu faire d'autre. J'étais tout seul. Je suis toujours tout seul.
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overdose
Je bois et je prends des anxios, les hypnotiques nâont pas lâair de faire effet, damn.
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Te souviens-tu
Tu te souviens de la fois oĂč, sur ton invitation Ă nous « rĂ©concilier », il avait sorti toute une tirade comme quoi tout Ă©tait de ma faute, que j'aimais pas mon pĂšre, que j'avais pas le sens de l'humour et je sais pas quoi d'autre ? Tu te souviens de la façon pernicieuse dont tu as eu, ce soir lĂ , de m'empĂȘcher de me dĂ©fendre, de m'empĂȘcher de dire quoi que ce soit ? Tu as dit, voilĂ , vous ĂȘtes rĂ©conciliĂ©s. Et je me suis tu pour toi. Pour te prĂ©server. Toi ma mĂšre. Qui Ă©tait censĂ©e veiller sur moi. Je n'ai pas parlĂ© pendant des jours aprĂšs cet Ă©pisode, dans l'indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale.
Tu m'as appris ça, malgré toi, à me taire, à subir en silence, à ne pas me défendre. Tu m'as détruit.
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soirée
cette soirĂ©e est parfaite pour me laisser mâĂ©teindre.
Je nâai plur rien devant moi, sinon ce morne quotidien.
Jâai pris beaucoup (beaucoup) dâanxios.Â
Je flippe mĂȘme pas. JâespĂšre juste ne jamais me rĂ©veiller.
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Week-end
Mes week-ends sont gĂąchĂ©s. MĂȘme pas ta prĂ©sence pour me rassurer. MĂȘme pas le ronronnement des chats. On est vendredi soir et je nâarrive pas Ă me rĂ©jouir.
Je me suis coupĂ©, un peu trop, sur le dos de la main. Je tente de sortir de cette apathie dĂ©pressive. Je ne sais pas. Le sang dĂ©borde du pansement.Â
On est vendredi soir et je me fais du mal, parce que je ne suis pas assez bien pour toi. Ce nâest pas faute dâessayer. Ai-je vraiment fait tous les efforts possibles ?Â
Pourquoi en lâespace dâun mail tu passes de âsâĂ©panouir ensembleâ Ă Â âje devrais renoncerâ ? Jâai encore lâimpression dâavoir dit une connerie. Confier mes vulnĂ©rabilitĂ©s ne donne jamais rien de bon.Â
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Dix ans.
Cette annĂ©e, ce mois-ci ça fait dix ans depuis ma tentative de suicide. Le 21. Je suis incapable de faire quoi que ce soit ce jour-lĂ , chaque annĂ©e. Ăa fait dix ans aussi que j'ai coupĂ© les ponts avec mon pĂšre.
C'est tellement d'annĂ©es, des mots que je ne croyais pas Ă©crire un jour. Mais voilĂ , ça fait dix ans et si j'ai (beaucoup) avancĂ©, changĂ©, ces choses me hantent. Tout en me paraissant s'ĂȘtre dĂ©roulĂ©es dans une autre vie.
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Pas assez.
Pas assez pour te donner envie de vivre.
Pas assez pour te donner envie de vivre avec moi.
Pas assez autonome.
Pas assez soutenant.
Je fais de mon mieux et ce n'est jamais assez.
Quelque-chose s'est brisĂ©, dans notre relation, dans mon cĆur. DeuxiĂšme fois que tu me demandes de partir. Cette fois je ne le voulais pas.
J'ai toujours cru que j'étais celui qui mettait fin aux relations amoureuses, mais la premiÚre fois c'était lui. La deuxiÚme fois c'était moi, puis lui. La troisiÚme fois c'était moi, pour de bonnes raisons. Et cette fois ? A-t-on encore un avenir ?
J'ai un poids en moi qui ne veut pas partir.
Sans toi je me sens condamnĂ© Ă la solitude. C'est Ă©goĂŻste de ma part, j'ai Ă©tĂ© Ă©goĂŻste. Je ne sais pas donner. J'essaie, pourtant. Du mieux que je peux. Suis-je quand mĂȘme coupable? Probablement. Je ne peux pas mâapitoyer sur mon sort, mais je ne sais pas quoi faire d'autre
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TS
Il y a quelques jours A a fait une tentative de suicide. Elle n'a pas l'air de considérer ça comme grave, assume vouloir mourir, me parle de faire nos testaments, et face à ça, comment puis-je réagir ? En fais-je trop ou pas assez ?
Elle a avalé beaucoup de xanax.
J'ai une furieuse envie d'avaler la mĂȘme dose de lorazĂ©pam. J'en ai plein en stock. Le truc qui me retient c'est comment expliquer ça Ă A, ne pas la convaincre de ne pas me parler quand elle fait ça. Par peur de contagion.
Je suis stupide.
Je ne sais pas quoi faire, je suis si dĂ©muni. J'ai l'impression qu'une TS pour elle, c'est comme une tasse de cafĂ©. No big deal. Mais peut-ĂȘtre je me trompe. Ma TS, il y a bientĂŽt 10 ans, m'a traumatisĂ©, ça a Ă©tĂ© un tournant dans ma vie, alors que je ne comprends pas.
J'essaierai de lui en parler. Et de ne pas vider ma boßte de médocs.
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Tonnerre
Ăclair dans un ciel bleu.
Je suis tellement concentrĂ© sur mes problĂšmes, Ă m'occuper de moi, de ma gestion des anxios, de mon humeur, du travail... et je ne sais pas comment faire pour avoir une relation Ă©panouissante avec A. Bien sĂ»r elle m'en veut. Je m'en veux aussi. Mais je sais pas quoi faire. J'ai l'impression de faire le maximum. Quand tout se tait en moi, je ne peux rien faire, rien dire. Et ça bousille ma relation avec elle. « On n'est mĂȘme plus intimes. » Je ne sais pas comment ĂȘtre intime avec quelqu'un. Autrement que par le sexe. Dont je ne veux pas. Je suis trop compliquĂ©, trop cassĂ©, et c'est elle qui en paye les frais. C'est nul de ma part.
Est-ce que j'arriverai un jour à m'en sortir, atteindre une sorte d'équilibre qui dure ? En suis-je seulement capable ? La seule solution pour ne pas blesser reste la solitude. Mais la solitude me tue.
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Closure
Ăa te tuerait de reconnaĂźtre que tu as fait de la merde ? De dire « je suis dĂ©solĂ© du mal que je t'ai fait » ? Je sais que ces mots ne viendront jamais. Je hais que ces mots ne viendront jamais.
Je fantasme des tranchĂ©es sur mon poignet. Je fantasme un sommeil Ă©ternel. C'est sorti de nulle part, ces pensĂ©es de mort. Comment tout cela peut-il encore me peser autant, aprĂšs toutes ces annĂ©es ? J'ai besoin de closure. J'ai besoin de ce qui, trĂšs probablement, ne viendra jamais. Je suis fatiguĂ© de me battre contre moi-mĂȘme.
Je m'enfonce. De plus en plus dans les sables mouvants. Ăa devient difficile de respirer.
Pourtant dans mes moments de lucidité je me rends bien compte que tout ne va pas si mal. Ces moments se font rares. Mais ils existent. Juste attendre jusqu'au prochain...
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