lepostde9h20
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Le post de 9h20, pour me lever à 8h20
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Tout se passe maintenant sur lepostde9h20.ch
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lepostde9h20 · 7 years ago
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Nouveau site – lepostde9h20.ch
Mais ce blog reste ouvert.
Les prochains articles seront postés sur lepostde9h20.ch. Vous y retrouvez également les anciens posts.
Des bisous
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lepostde9h20 · 7 years ago
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07.07.18
ABBA, Federer, l’herpès… Tout le monde finit par revenir. 
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lepostde9h20 · 7 years ago
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NoBillag ne tuera pas la SSR, Facebook s’en chargera
Après les excès des fêtes, l’initiative NoBillag et le débat passionné qu’elle entraîne se sont chargés de nous saouler jusqu’à l’indigestion. Et vas-y que “y a qu’à se financer par le pub”, moi j’te le dis “il n’y a pas de plan B”, et puis “je veux payer seulement ce que je consomme” mais quand même “pensons à l’unité nationale”. 
Comme toutes les discussions passionnées, NoBillag accouche de pas mal de conneries et ce, quel que soit le camp choisi. Après tout, la bêtise c’est comme le cœur : personne n’en a le monopole. Au milieu de cette agitation, les sondages jouent à Ni oui ni non, rajoutant encore un peu de confusion au tout. Résumons un peu : NoBillag c’est arrêter et interdire de financer l’audiovisuel public, sauf en temps de guerre, dès le 1er janvier 2019. Voilà.
Le texte tient en 1045 caractères espaces compris. Soit seulement 981 de plus que “Et ben mon vieux, ils se sont pas foulés avec la proposition” et exactement le même nombre que cet article, là, maintenant. Et dire que l’anonymat de Nicolas Jutzet n’a tenu qu’à si peu de choses… Frustrant, non ?
Parce que oui, cette initiative me saoule. Non pas que l’offre de la RTS soit parfaite – il suffit de tomber (par erreur, forcément) sur Al Dente pour s’en rendre compte – ou qu’elle ne mérite pas d’être remise en question. Mais faut-il vraiment sacrifier le bon sens sur l’autel de la liberté d’initiative ? Depuis quelques années, nous sommes appelés à éteindre des incendies avec nos bulletins de vote. Et tout le monde sait que le papier brûle d’autant mieux quand la flamme est populiste. Je vous laisse repenser au 29 novembre 2009, par exemple.
Je veux bien que l’on innove, mais est-ce que proposer de démanteler une institution, sans amener quoi que ce soit d’autre (je vous le rappelle : 1045 caractères espaces compris. C’est moins que la liste de course d’un apéro de Gérard Depardieu) est vraiment si novateur que cela ? Entre vous et moi, je pense qu’on peut facilement trouver 100′000 personnes prêtes à signer un papier qui dirait “les transports publics sont trop chers, il faut les libéraliser.”
C’est tout : 66 signes qui mériteront qu’on se pose la question dans les urnes et qu’on flippe un coup pour un vote qui pourrait fragiliser notre société. Parce que quand la question est bête, la réponse est rarement intelligente. Même si l’on est nombreux à la formuler.
Les excités du capitalisme qui se tripotent la liberté de choix en HEC devraient se rappeler que l’Homme ne prend pas toujours la bonne décision. La preuve avec la légende de cette photo de profil :
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“Je ne crois pas en Dieu, mais je crois en moi. Remarque c’est la même chose.” Remarque, c’est pas sympa d’être allé déterrer ça.
Soyons francs, si je suis aussi mesquin, c’est bien parce que je crois qu’il est encore possible que ce texte passe. Quand les principales armes de la campagne du NON sont l’éloquence de Laurent Wehrli et le compte Twitter de Massimo Lorenzi, tu as de quoi te faire du soucis. Ce n’est en tout cas pas avec cette armada-là que je partirais à la guerre. De toute manière, dans sa situation, la RTS ne pouvait que planter cette campagne. Déjà parce qu’il est difficile de se défendre et d’informer, et puis parce que, bon, Al Dente, sérieusement ?!
Même si un oui peut sortir des urnes, ce n’est pas cette possibilité qui est la plus dangereuse pour l’audiovisuel romand (rapport au titre racoleur de l’article). Je m’explique.
Le 8 février dernier, la RTS annonçait ses résultats d’audience 2017. Le communiqué était clair :
C’est sur les réseaux sociaux que la RTS observe sa plus forte croissance. En cumulant ses présences sur Facebook, Twitter, YouTube et Instagram, la RTS compte désormais près de 2,1 millions d’abonnements (+33%).  Quant au nombre de vues journalières sur YouTube et Facebook, il explose littéralement pour atteindre 417'000 (+76%). “Chaque jour, plus d’un demi-million de vidéos de la RTS sont vues soit sur les réseaux sociaux, soit sur le site et les applications mobiles de la RTS. Et ce en parallèle de la télévision”, constate Pascal Crittin.
La veille, Thomas Wiesel partageait le très intéressant How Facebook is Killing Comedy de Sarah Aswell, elle-même humoriste. Cet article explique très bien comment les créateurs de contenu en sont arrivés à travailler indirectement pour Facebook avant de perdre leur job. Vous voyez où je veux en venir ?
En générant un trafic monstrueux, le site a réussi à créer “un internet dans internet” où il peut définir ses propres règles. A grands coups de changement d’algorithmes aussi opaques que le domicile fiscal de Pascal Broulis, le réseau social pousse les créateurs à devoir payer pour toucher leurs propres followers.
Toutes les vidéos vues sur les réseaux sociaux de la RTS ne le sont pas sur leur site ou leurs chaînes : impossible d’y vendre de la publicité. A quel moment Facebook demandera-t-il aux médias traditionnels de payer un droit de diffusion, avant même de faire payer pour des pubs, comme c’est le cas actuellement ? Le site a déjà tellement changé les codes du web que les boîtes ont dû dépenser plusieurs milliers de francs dans du community management et des projets WebPourJeunes2.0SurSnapchat. Mais peut-être que dans quelques temps, Pascal Crittin recevra une lettre de Mark Zuckerberg :
“Coucou Cricri,
Merci pour le contenu de l’an dernier. On a été sympas avec les 417′000 vues. Il faut bien concurrencer Youtube, mais qu’est-ce que tu veux, on ne va pas pouvoir être gratuits éternellement. Du coup, au verso, y a mon CCP pour l’abonnement de l’année prochaine.
Je mettrais bien une formule de politesse, mais je m’en balek’ parce que je sais que je peux me passer de toi, alors que l’inverse n’est pas aussi évident.
Bizou !
Mark”
Et là, peut-être que l’on se dira que le rôle du service public n’était pas de dépendre des réseaux sociaux. On se dira que c’était con qu’il n’y ait pas eu une plateforme locale. On rigolera de l’idée de la liberté de choix quand on ne l’aura plus, ou de l’idée de “miser sur le génie helvétique” pour trouver un plan B face aux géants internationaux. Peut-être même que l’on se mordra les doigts que personne n’ait tenté d’éduquer les jeunes à une certaine consommation des médias, au lieu de s’adapter à la leur.
Et, surtout, on regrettera le temps où les menaces les plus dangereuses n’étaient qu’une initiative racoleuse et Nicolas Jutzet.
  PS I : Vous avez été nombreux à me demander pourquoi ce site était momentanément à l’arrêt. Vous avez été encore plus nombreux à ne pas le faire. Merci à vous tous. Il y a beaucoup de choses à écrire ces temps, mais chaque matin j’ai un pincement à l’agenda à 9h20 (et malheureusement je me lève plus tôt qu’à 8h20 pour suivre le rythme).
PS II, à propos de ces beaucoup de choses à écrire : Mauvaise Langue, l’émission présentée par Thomas Wiesel et Blaise Bersinger, commence vendredi “après le film du soir” sur RTS 1. Je risque d’écrire plus souvent pour ce programme drôle (sur l’actualité) que pour ce blog.
PS III :
“Au fait,
L’idée de ce texte n’est pas de défendre un bout de gras quelconque. Votez ce que vous voulez, déjà parce que c’est le but d’un vote et que je m’en balek un peu. Aussi parce que mon activité principale n’est pas de bosser pour une émission diffusée sur la RTS jusqu’à cet été, indépendamment de ce qu’il se dépouille le 4. Il n’y a pas mon CCP au verso parce que, même si cet article m’a pris plusieurs heures, je n’ai pas besoin de fric.
Bizou !
Ben”
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lepostde9h20 · 7 years ago
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2018
15 mails au réveil ce matin. Pas de doute, c’est la rentrée. Tout le monde est revenu du ski et des excès de fin d’année pour rentrer en 2018. Après 8 jours de flottement, où le monde a reposté ses meilleures moments de 2017 ("regardez le joli pluchon que j’ai dans mon nombril”), tout semble maintenant reparti de plus belle.
NoBillag, la guerre des (plus gros) boutons nucléaires, la possible ringardisation d’Orelsan… 2018 m’arrive un peu violemment dans la tronche. Je crois que tout cela me rendrait fou si je ne l’étais pas déjà.
Il me reste 357 jours pour rattraper le retard accumulé depuis mon retour de vacances et mon inaptitude à attraper le quotidien par les cornes. La méthode employée jusqu’ici n’est pas très efficace :
Angoisser de tout ce qu’il y a à faire – Prendre mon courage à deux mains et la télécommande dans l’autre – lancer un épisode de Rick et Morty – Me dire que j’aurais pu être productif pendant ces 20 minutes-là – Trouver qu’angoisser, ça fatigue et que ça mérite bien une pause, par exemple devant un épisode de Rick et Morty.
Il ne me reste que la saison 3 et l’année pourra enfin commencer.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Ce blog est en vacances
Jusqu'au 24 décembre.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Regarder un débat au Conseil National
Si Marcel Duchamp a montré au monde entier qu’un urinoir pouvait être une œuvre d’art, un débat du National peut bien faire l’objet d’un article de blog. C’est ce que je me suis dit hier soir. Ma soirée avec commencé en errant dans les méandres d’Internet, à la recherche d’inspiration, regardant les chroniqueurs du week-end et du début de semaine pavaner leur capacité à écrire.
Je me suis rapidement rendu compte que c’était contre-productif. Déjà parce qu’après 10 minutes je me suis retrouvé à regarder un reportage avec deux asiatiques qui s’engueulaient, sans que je sache véritablement pourquoi. Et puis parce que ça me décourageait d’écrire quoi que ce soit.
Finalement, j’ai atterri sur la homepage de 24Heures.ch qui annonçait en grande pompe “Le débat du National sur les pédophiles en direct.” Et je me suis dit, pourquoi pas ? Allez, combattons l’ennui apparent de cette retransmission. Après tout, j’ai déjà vu un mariage religieux et parlé avec un enfant de moins de 6 ans.
J’ai donc démarré le visionnage de la session parlementaire, en mangeant mon repas du soir et en étant désormais convaincu que tous les lundis ne pouvaient pas être excitants. 
Arrivé en cours de route, je n’ai pas tout de suite compris ce qu’il se passait. Ni pourquoi un type – à la moustache mieux taillée que le costume – avait presque la même voix que Claude-Inga Barbey. Il m’a fallu deux minutes pour établir qu’il y avait une traductrice visiblement saoulée de traduire des trucs puisque, comme la comédienne genevoise, elle soupirait plus l’ennui qu’inspirait la joie de vivre.
Mais les élus étaient en train de parler exhibitionnisme. Je me suis dit que si Yannick Buttet n’était pas au parc, il y avait moyen pour que ça s’anime un peu. Après, je me suis rappelé que le débat portait sur la pédophilie et que ce n’était pas si drôle que ça.
Mais il faut tout de même relever que visiblement ceux qui posent problèmes sont les jeunes qui suivent des cours de gymnastique et de foot entre 16 et 18 ans. Et on ne parle même pas de leurs goûts pour des sports relativement chiants, mais bien de la question de la fin de l’enfant et du début de l’adulte.
J’ai toujours cru que cela se faisait beaucoup plus tard, dès le moment où l’on paie des impôts et l’on prononce des phrases comme “on a bu un vin super tannique pendant notre escapade en Bourgogne” sans enchaîner par une blague à base de “tannique ta mère”. 
Mais revenons à nos parlementaires, dont le travail est décidément étrange. Un débat à Berne consiste en un enchaînement d’orateurs au visage quelconque calé entre un front dégarni et des doubles-mentons. Chacun vient mettre son grain de sel dans la discussion en parlant fort. C’est comme un repas de famille, mais sans le vin, donc ça n’a aucun intérêt.
Ça devenait même carrément chiant et j’ai été rassuré quand celui qui annonçait les orateurs a dit que nous n’aurions pas le temps de traiter l’objet 16-39-58 ce soir. Parce que regarder une session au parlement permet de mieux comprendre la récente décision de Jean Christophe Schwaab. S���occuper d’un enfant qui souffre de troubles du développement demande certainement moins de patience que de devoir passer une soirée à discuter alinéas, clauses et articles.
Mais à ma surprise générale, Jean Christophe est apparu et n’a pas encore quitté le parlement :
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Bon, il ressemble plus à Harry Potter ronchon après avoir perdu ses lunettes qu’à un conseiller national.
Rapidement, Nidegger est passé à la tribune pour répondre à Schwaab, qui lui a ensuite répondu. Je me suis demandé s’il voulaient qu’on les laisse. J’en ai profité pour aller pisser, histoire d’éviter la double peine “soirée seul chez soi” + Nidegger. A mon retour, JeanChri a fini de répondre à Yv’ avec une tentative de punchline. Il a eu le sourire du mec qui attendait une ovation ou un “POPOPOOOO” de Rap Contenders mais rien n’est venu. Ce n’est pas facile tous les jours, parlementaire.
Ensuite, un type louche a demandé si les bisous des “professeurs de musique à leurs élèves étaient considérés comme des gestes de faible gravité, parce que ça arrive” J’ai eu peur qu’il embraie par un “c’est pour un pote”.
Mais en fait – comme beaucoup d’autres parlementaires – il a répondu lui-même à sa question (”le bisous c’est une arme madame”) avant de commenter sa réponse. Tu mets ton oreille contre un coquillage, tu entends le bruit de la mer. Tu la mets contre un conseiller national, tu l’entends discuter avec son ego.
D’ailleurs, au bout d’un moment ils en avaient plus grand chose à foutre. Comme à l’école, tout le monde a commencé à faire ses affaires avant la fin et l’annonce des résultats du dernier vote. Avec 185 oui et 0 non, je pense que l’objet devait être : “Bon on va bouffer OKLM et on renvoie le texte aux collègues des Etats ?”
Lancé en pleine saison 5 de House of Cards (ça sert à rien de spoiler, je sais qu’à la fin Kevin Spacey se fait virer de la série), je ne pouvais pas enchainer directement par un épisode. C’est un truc mettre la santé de quelqu’un en danger. Comme si on faisait courir un vieux monsieur en déambulateur à la vitesse d’Usain Bolt, ou qu’on essayait d’expliquer à Lolita Morena la blague de “Juste Leblanc” dans le Dîner de cons.
J’ai donc bu un café en lisant l’article sur les problèmes d’alcool (lol) de Yannick Buttet en me disant que la politique c’est bien aussi quand il ne se passe rien.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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De l’autre côté de la prise
Oui, ces lignes ont été rédigées en toute modestie par “le blogueur le plus branché de la ville”, comme vous l’apprenait hier (moi j’étais déjà au courant) l’excellent Thomas Lecuyer dans Lausanne-Cités.
Même si mon ego – encore plus crémé que le dos d’un touriste allemand dans un all inclusive d’Antalya – a adoré, je me dois de vous montrer l’envers du décor de la vie de celui qui “dégomme l’univers fermé des bobos lausannois à la manière d’un Frédéric Beigbeder ou d’un Nicolas Bedos, en plus sobre et moins chargé” (oui, je bande). Et oui, c’est un peu opportuniste de me remettre à écrire maintenant, mais il faut bien réagir, avant que l’article en question ne finisse dans une cheminée ou un container à papier.
Donc ce n’est pas tout à fait comme cela que je définirai mon quotidien. Par exemple, l’écriture de cet article a été entrecoupée par la réception de 53 mails professionnels. Alors que tout le monde sait que les gens branchés reçoivent des trucs bien plus stylés comme de la drogue, des invitations à des soirées mondaines et, par la suite, des MST. 
Et puis, les gens branchés n’ont pas ceci. Oui mesdames et messieurs, parlons un peu de la plus grande invention de l’Histoire depuis les clips pour sachets :
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La litière automatique ! Vous devez être entrain de vous foutre moi, estimant que cet objet (200.- tout de même) est inutile. Vous trouvez ça gadget et pourtant vous savez que David Payot et Pierre-Antoine Hildebrand sont municipaux à Lausanne. S’il vous plaît un peu de cohérence… D’autant plus qu’ils coûtent bien plus que 200.-
Bon, nous sommes d’accord, cette vidéo n’a pas l’ombre d’un intérêt (à part la mienne que l’on devine dans le sable), et je vous dois 55 secondes de votre vie. Mais si l’humanité a pu créer ça ET un truc en plastique qui ne ferme rien du tout, je me dis qu’il y a de bons espoirs que nous réglions une bonne foi pour toutes la question de la pauvreté sur terre.
Non, vraiment pas grand chose de branché ces jours. Comme tout le monde, je me retrouve, de manière inexpliquée, à être fasciné par les interviews minimalistes des nouveaux médias sur les réseaux sociaux. L’autre jour, c’était une vidéo sous forme de “ni oui, ni non”. Vous qui êtes fâché pour la vidéo du caca de Bojack qui va tout seul dans le bac de ma caisse, dites-vous que j’ai passé 2 minutes devant cette chose hybride. A quand le “action ou vérité” de Pierre Maudet pour la Tribune de Genève* ?
Encore pire, encore un autre jour que le premier autre jour. J’étais occupé à travailler dans un endroit plutôt sécurisé contre les ringardises (le Pointu, 7 sur 10 sur l’échelle du Spritz et de la hype). Sans que je n’aie rien demandé, mes voisins de table se sont mis à évoquer leur consommation de thé, dans un dialogue qui n’aurait rien à envier au heures de gloire du cinéma suisse :
– Ah, mais qu’est-ce que je bois comme thé au collège moi ! (Avale une gorgée de son chaï “TripleLatte-DoubleFace-SaltoArrière”)
– Fais attention, tu risques d’uriner tellement que cela va diluer les bons éléments dans ton sang. Tu devrais boire aussi du café.
Outre la faible probabilité que quelqu’un d’autre qu’une grand-mère ne donne une fois ce conseil, il faut relever qu’il ne peut s’agir que d’enseignants, puisqu’il était 14h30 un mardi.
Non, actuellement mes préoccupations sont les suivantes. Préparez-vous, ça décoiffe :
Me stresser professionnellement pour pouvoir aller me détendre en vacances dès le 9 décembre.
Récupérer mon scooter que j’ai dû abandonner loin de chez moi (depuis que mon garagiste m’a dit “sortez-le pas quand il pleut”, je me méfie. Encore plus sous la neige).
Trouver l’énergie d’aller acheter un plan de travail mural et une petite table pour ma cuisine (dans ce genre-là, si vous avez des plans).
Décidément, personne n’est à l’abri de la médiocrité. Peut-être parce que nous sommes tous un peu nuls, au fond. Derrière les intitulés de nos jobs, sous nos fringues et sans la possibilité de consommer, nous sommes tous des glandeurs aussi nus que névrosés. Et je n’ai jamais vu quelqu’un que de nu déprimé, mais ça doit être ridicule. Même si l’on ravit des milliers de gens sur une scène, ou 5 sur un blog, derrière les rideaux et les écrans, la vie est tristement normale. Bon, pour certains, c’est plus triste (quand tu as une litière automatique dans ton appartement ou que tu es Yannick Buttet dans un jardin) que pour d’autres.
Mais rassurez-vous le fun arrive. Demain, la bourse aux armes commence à Beaulieu et je crois que je vais pouvoir vous en parler la semaine prochaine sur ce blog.
* Merci à Marianne Grosjean de me commissionner sur sa future augmentation pour cette idée géniale.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Ah… vous êtes encore là ?
Ça tombe bien, je voulais justement vous dire. Je n’ai pas oublié ce blog ni arrêté de me réveiller à 9h20. Justement, ce matin je me suis même réveillé à 7h, en même temps que ma copine qui est venue squatter mon lit parce qu’elle avait un rendez-vous à Lausanne très tôt gentiment dormir chez moi. Alors que j’étais bien décidé à me lever et faire toutes ces choses qui traînent dans mon agenda, je me suis rendormi (un peu).
Mais qui a dit que le miracle morning ne pouvait pas commencer à 8h ? Important, commencez par faire quelque chose qui n’est pas urgent, mais qui pour une raison obscure est absolument nécessaire de faire ce matin. Ainsi, vous vous direz, après 10 minutes de ce truc tout à fait reportable dans le temps, “mais pourquoi maintenant, en fait ?” Moi, ça été me couper les ongles et trier mes chaussettes pour enlever celles avec des débuts de trous, qui font dire à nos amis : “regarde, il est pauvre.”
Ensuite, enchaînez avec quelque chose qu’il faudrait faire maintenant, mais que vous auriez reporté en temps normal, histoire de compenser. Par exemple, vider le lave-vaisselle ou écrire un post de blog. Au milieu de cette activité, vous vous rendrez compte qu’il est dommage de raconter des banalités de manière banale. Surtout par écrit, puisque ce texte laissera une trace quelque part sur internet, à défaut de le faire dans le cœur de ses lecteurs. Rappelez-vous ce que vous vouliez dire en début d’article.
Ah oui… c’est pas tellement que j’ai pas le temps d’écrire, mais c’est que je dois écrire plein d’autres choses plus importantes et coolos que ces posts. Par exemple, pour un livre et une télévision. C’est d’ailleurs un peu décevant de constater que ça fait absolument le même effet que d’écrire tout court, mais c’est sympa.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Trois posts conséquents de suite
Ce serait vraiment la grande classe au carré. Un peu comme un chapeau melon qui porterait une cravate et des lunettes de soleil dans la plus grande des quiétudes, au milieu d’explosions vachement badass.
Un peu comme ça en fait :
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Ce serait bien, oui. Mais je n’ai pas le temps. La preuve, il est déjà 4h du matin et il faut que je programme ce post.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Les robots sont là !
Hier soir, alors que rien ne me préparait à prendre un plus conscience que le monde était un être perdu et décapité qui marchait sur la tête (j’étais sur mon canapé à me demander si la fondue au Vacherin pouvait servir de lest pour noyer quelqu’un au fond de la Sarine), je suis tombé sur cette vidéo :
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On en a beaucoup entendu parler depuis deux semaines : Sophia est la première robot(te ?) qui a obtenu un passeport. Alors que certains sans-papiers ne sont pas encore considérés comme des humains, des machines ont déjà droit à une nationalité. Ça en dit long sur notre conception du monde.
Mais cette vidéo, CETTE vidéo ! C’est la discussion de chauves la plus flippante depuis l’interview de Marie-Thérèse sans perruque par Jean-Marc Richard. D’ailleurs, au tout début, je me suis demandé lequel des deux protagonistes me faisait passer un test de Turing. Mais bon, tu te fais pas chier à développer une IA pour oublier de mettre les sourcils.
Mais que voulez-vous, la technologie avance si vite : En 2000, “Seul au monde” c'était l'histoire de Tom Hanks sur une île déserte. Aujourd'hui, c'est nous qui allons chier sans nos Smartphones. Qui sait dans combien de temps les journalistes qui ont interviewé Machine (c’est pratique les robots. Quand tu ne sais plus comment ils s’appellent, tu peux les appeler par leur nom quand même) seront remplacés par des appareils ? Tamedia, si tu nous lis…
Donc, Bidule a obtenu la nationalité saoudienne. Au moment de cette annonce, on ne lui a même pas demandé de porter un voile. Comme quoi, en matière d’égalité des sexes, il vaut mieux avoir un mental (et un vagin) d’acier. Et franchement, pour de simples raisons esthétiques on aurait pu lui demander de mettre quelque chose. Le crâne transparent, c’est stylé dans Indiana Jones, un peu moins dans la vraie vie.
Surtout que Truc-Chose est sensée ressembler à un humain. Si l’expression intelligence artificielle semblait avoir été inventée en hommage à Nabilla, le terme prend tout son sens avec cette humanoïde. Pour ce qui est du physique, “son faciès en silicone peut mimer 62 expressions humaines.” Bon, c’est un peu facile, tu prends neutre + endormi + 20 expressions que tu déclines en version crispée, gênante et “je te souris mais je vais manger ton âme” et le tour est joué.
Parce que c’est cela qui est le plus flippant, au fond. Mettez Sophia avec un autre robot, au début ça va parler connectique et wifi. Mais après 10 minutes, ils vont se rouler des pelles mécaniques en préparant un plan pour conquérir le monde. Si l’on considère à quel point les passionnés de robotique sont flippants (allez à l’EPFL, vous verrez), on peut aisément penser qu’il y en a bien un qui essaiera de créer un robot un peu malveillant. Juste pour voir.
Même le grand public voudrait savoir. En 2016, Microsoft avait développé un bot qui apprenait de ses échanges avec les internautes. En 24 heures de discussions sur Twitter, c’était devenu un beauf machiste et raciste. On peut se rassurer en se disant que les militaires restent plus rapides que les robots à ce petit jeu là, mais pour combien de temps encore ?
Ne ferait-on pas mieux de laisser les émotions humaines parler, au lieu des expressions robotiques ? JUL est-il un robot qui n’a pas eu son logiciel d’orthographe ? Qui tombera en premier amoureux de l’autre, l’Homme ou la machine ? Tant de questions encore sans réponses.
D’ici-là, n’oublions pas les petites joies de la vie. Le bruit des feuilles mortes qui tombent sur le sol ; ce sentiment, là, derrière le nombril quand on sait bien que c’est le début de quelque chose ; le “clic” d’un iPhone qui se déverrouille ou que l’on fracasse contre un mur. Parce que c’est bientôt la seule chose qu’il nous restera. L’intelligence artificielle contre la véritable sensibilité. Ce petit truc qui assemble les petits riens pour en faire un grand tout :
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Parce que celui ou celle qui voudrait remplacer Edouard Baer par une machine n’a même pas encore été construit.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Mais quel match !
Perpétuant la grande tradition des dimanches soirs vraiment pas ouf, l’équipe de Suisse s’est qualifiée en faisant un match NUL, NON MAIS C’EST PAS POSSIBLE DE JOUER SI MAL !
J’ai regardé le match et ça m’a sacrément fait déculpabiliser de parfois perdre mon temps sur internet, à regarder des vidéos débiles. Là, on a clairement assisté à 1h30 de fail : dans le genre “agent double” les passes de la Nati étaient aussi efficaces qu’un espion suisse en Allemagne, alors qu’en attaque le seul Breel qui a semblé en mesure de faire la différence n’a eu que trois minutes pour le montrer. Parce que compter sur Zuber et Seferovic à la conclusion des mouvements offensifs, c’est aussi ambitieux que d’essayer de planter un clou avec son téton.
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L’attaque suisse : “Je crois que je vais conclure.”
  Pourtant, les joueurs savaient que c’était LE rendez-vous à ne pas rater, comme contre le Portugal il y a un mois. Les Suisses portaient même le maillot “home” dessiné pour la prochaine coupe du monde. Enfin, ils étaient 10 à le porter, Mehmedi était occupé à présenter le troisième maillot, qui (in)visiblement sera transparent.
Ah, on s’est fait chier. Puis, on s’est fait peur. A un moment, on a même eu envie de reconsidérer notre avis sur NoBillag, puis Rodriguez nous a sauvé, et nous voilà qualifiés pour la Russie. Y a pas à dire, ça donne envie d’y aller.
D’autant plus que Petkovic l’a dit après le match : “Je ne me fixe aucune limite.” Le gars est un MA-LA-DE. Il fait d’ailleurs bien de le préciser. Bon, il a raison, si on enlève : les équipes plus fortes que la Hongrie, les matchs à enjeux, les délais à respecter pour convoquer des joueurs, la moitié de l’effectif et un des deux pieds gauches de Seferovic, il y a en effet de grandes chances pour que personne ne puisse arrêter la Nati (à part éventuellement le premier tour).
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Seferovic très content après sa troisième occasion du match.
  Alors qu’elle devait être LA news de ce dimanche, la qualification a été éclipsée par la détention de deux journalistes de la RTS à Abu Dhabi. Les pauvres ont été relâchés juste à temps pour voir le match… Dans le genre double peine, on avait pas fait mieux depuis le cerveau ET l’accent de Ludovic Magnin.
Bon, on se plaint, mais c’est quand même bien cette qualification. Hier soir, en voyant les joueurs faire la fête sur le terrain (et Seferovic pleurer dans son manteau, lol) j’avais le même regard bienveillant que mes camarades de classe quand mes potes et moi avions fait un travail de groupe pourri mais que ça avait passé.
Et puis, on aura une bonne excuse pour s’enflammer ou se plaindre l’été prochain, regarder des pubs suisses sur la bière et le pizza burger (”parce qu’aucune pub de produits pour hommes ne commence pas de manière aussi lourde qu’une blague de cul”), se taper “la symphonie pour klaxons en sol majeur, composée par le Portugais Paolo Bruyanto, et interprété sur la magique Place St-François de Lausanne”, ou encore entendre dire mon père que c’est l’Allemagne qui va gagner. 
En fait ce sera sympa cette coupe du monde.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Toujours avoir un peu de cash sur soi
Moi qui pensais – en devenant indépendant – gagner ma guerre contre le réveil, je me suis trompé. Depuis deux semaines, je bosse pas mal et chaque matin, j’ai un truc le matin.
La gloire (”oui, c’est moi qui ai écrit l’article sur la soirée de Fred Valet”) ou l’argent, il faut choisir. Et comme je ne peux pas payer mon assurance maladie avec des posts de blog, le choix est vite fait. Dans ce contexte, difficile donc d’écrire. Je ne voudrais pas que vous soyez obligés de vous taper quelque chose d’attendu à défaut de mieux. Pour ça, il y a les discussion de salons de coiffure, Bertrand Piccard et les titres de vidéos de youtubeurs. On ne peut pas être bon tous les jours (je le constate chaque matin), et il faut l’accepter.
Même ce matin, je me suis levé encore plus tôt que d’habitude. Alors que j’avais pris forme humaine bu mon café, je me suis dirigé vers l’épicerie de mon quartier (vous sentez comme cette histoire va être passionnante, non ? Ça tombe bien, moi non plus). J’allais payer mon petit-déjeuner (clopes et coca zéro) pour la modique somme de 9,50.- et un début de cancer. Anticipant que “la carte c’est à partir de 10 francs”, j’ai dit au caissier qu’il pouvait “faire sur 10″, phrase qui – sortie de son contexte – n’a pas plus de sens qu’un 69 en apesanteur.
Visiblement inquiet que mon geste fasse exploser sa comptabilité, il a décidé d’ajouter à mes achats detox un de ces bonbons acides à 50 centimes pièces. N’ayant absolument pas envie de me ruiner la santé avec du sucre (team coca zéro <3), je lui ai dit que c’était bon. Il m’a regardé.
Je l’ai regardé.
Il m’a regardé.
Je me suis dit que nous n’étions pas dans un épisode de Bref, mais je l’ai regardé quand même.
Sans me quitter des yeux ni rien dire, il a pris le petit bonbon et l’a déposé sur mes achats. J’avais perdu. Une battle de regard vaut bien plus qu’un pourboire, cela dit.
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L’objet de la discorde
  En sortant du magasin, je me suis demandé de ce que j’allais foutre de ce bonbon. Je me suis dit que le meilleur geste serait de le donner à quelqu’un qui en aurait vraiment envie ou besoin. J’ai repensé à ma grand-mère qui allait donner les biscuits qu’elle recevait à Noël aux mendiants de son quartier, parce qu’elle n’arrivait jamais à les finir. Moi aussi, je voulais être quelqu’un de bien, déjà qu’on me refuse mes pourboires… Donc, après réflexion, j’en suis arrivé à la conclusion que celui qui serait encore le plus content de recevoir un bonbon, ce serait un enfant…
J’ai eu un flash, me voyant de l’extérieur, aller vers un gamin sur le chemin de l’école et de son avenir insouciant, pour lui demander s’il voulait de cette sucrerie qu’on m’avait donnée et que je n’allais pas manger. Même en étant sûr de mes bonnes intentions (et du fait qu’à 8h du matin, je ne pourrais même pas faire de mal à une mouche), j’ai trouvé cette image extrêmement glauque et effrayante.
D’ailleurs plus j’écris cet article, plus j’ai l’impression de passer pour un type complètement malade, donc abrégeons… Sachant que personne ne me prendrait pour un dragueur de poubelles, j’ai jeté ce truc. La prochaine fois, je je prendrai de la monnaie.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Le silence est d’or, la parole est d’argent
Voilà, je voulais juste dire ça. Mais je crois que j’aurais mieux fait de me taire.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Travailler comme un malade
Drame, horreur et mazette, non c’est pas vrai ?! Je suis en train de tomber malade. Enfin je crois.
Oui parce que je vais continuer à faire comme toujours dans ces cas-là : m’abstenir de vérifier. Si c’est pour finir cancéreux en fin de vie après une visite sur doctissimo, ou endetté après un simple passage à la pharmacie en commençant par “je me sens pas très bien” et en sortant avec assez de médicaments pour rivaliser avec Lance Armstrong, ça n’en vaut pas la peine.
Non, je me fie aux symptômes : courbatures inattendues et crises de toux durant lesquelles je ressemble à Michel Zendali après une chronique réac’ de Suzette Sandoz. Je ne compte même pas l’irritabilité et l’absence de motivation à travailler : ça, c’est parce que je suis un enfoiré qui a la flemme. Malgré ces signes de petite crève pas gênante*, j’ai des doutes : un indépendant malade c’est comme un comédien qui n’est pas serveur en même temps, on sait que ça peut exister, mais il y a de sérieux doutes.
Alors que faire quand on est dans cet état mais qu’il faut travailler ? On continue et on mise sur la manière la plus efficace d’expulser ses microbes. Comme avec le soleil, les températures, l’actualité qui est déprimante, l’avenir de la presse, les enfants qui font du bruit dans le métro, le manque de places assises dans le train, le prix des assurances maladies et les gens qui sont jamais contents, le meilleur moyen d’aller mieux est de s’en plaindre.
Décidément la nature humaine est beaucoup moins complexe dès que l’on a un bouc émissaire à nos gênes du quotidien. Je vous laisse, je vais trainer mes courbatures jusqu’aux derniers trucs à faire cette semaine.
* : Chers assureurs maladies chez qui je vais bientôt signer parce que vous êtes moins chers que les autres, sachez que ce n’est rien de grave et que – comme tout ce qui est sur ce blog – cet article est largement romancé. D’ailleurs, ne lisez pas les autres posts. Cela vous donnerait des mauvaises infos sur mon hygiène de vie et ma santé mentale. Bisous.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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Mon premier placement de produit
Alors oui, ça fait blogueuse Lifestyle au compte Instagram aussi dopé qu’un poulet aux hormones, mais il faut que je vous explique. Certains d’entre vous connaissent mon goût très prononcé pour l’alcool un mode de vie hédoniste. Mode de vie qui pose parfois problème, plus le matin d’après que le soir-même. 
Ah, on oublie que ces after work, sont surtout des before quelque chose à faire, le lendemain. Le soir, tu es invincible, tu as quelque chose de Superman en entrant dans chaque bar. Mais le lendemain tu te réveilles en Clark Kent, un slip sur le jean et la tête sens dessus dessous. Et tu réalises vraiment que tu as abusé, parce que même ta transpiration doit être plus alcoolisée qu’un shoot de Xuxu.
Partant de constat fort, il reste deux options possibles : se raisonner pour de bon ou trouver un moyen d’être en forme le lendemain. J’ai essayé la première, vraiment. Mais je crois que j’ai dit autant de fois “plus jamais…” que “apéro !” Dès lors, difficile de croire que le changement c’est maintenant.
Alors quels moyens appliquer pour être en forme le lendemain ? J’ai tout essayé : l’eau avant d’aller dormir, l’eau au réveil (l’eau en soirée, jamais en revanche), manger un kebab salvateur, faire du sport, soigner le mal par le mal… Le plus efficace reste un training, Netflix, annuler tous ses impératifs de la journée et attendre que ça passe, assis sur le canapé derrière un plat de pâtes et à côté d’une bonne dose de manque d’estime de soi. Ça marche mais ça prend quand même 12h minimum.
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C’est pas faute d’avoir cherché…
 Mais il semblerait que des gens aient créé une boisson, avant de la transmettre à une boutique lausannoise. La gérante a passé la nouvelle à une amie, qui m’a filé l’info. Me voilà donc en possession d’un échantillon de liquide miracle offert par Cloud Social Club.
Alors derrière cette démarche pas du tout impressionnante, se cache une vraie cohérence. Déjà parce que la première personne que je risque d’influencer avec ce test de produit, c’est moi-même. Je peux te dire que si ça marche, mais j’en achète une caisse entière. Soyons lucides, j’ai de la peine à influencer mon destin, je ne vois pas comment je pourrais vous faire acheter un truc dont vous n’avez pas besoin.
Bon, après je sais que certains d’entre vous confondent parfois le mardi soir avec le vendredi soir et l’apéro du samedi avec un remake alcoolisé de la bataille de Verdun. Déjà, si ce n’était pas le cas, je boirais avec qui ? Alors il ne s’agit pas de dire “c’est en accord avec ma communauté” puisque cette phrase me donne envie de m’ouvrir les veines avec un #SwissInfluencer et que ça n’a aucun sens.
Nous, l’idée c’est juste d’aller boire des verres, en fait.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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L’appartement aux trois mâles non-castrés n’est plus
Ce matin, je suis allé amener mon chat chez le vétérinaire pour qu’il se fasse castrer. Je l’ai laissé à la dame en Crocs (ces chaussures font autant de mal à l’image du corps médical en général que de bien aux pieds de ceux qui les portent. Parce que OUI, brisons un tabou ! C’est comme le plaid kangourou, avec ça tu as l’air d’être très con, mais tu t’en fous parce c’est aussi très confortable). Donc j’ai laissé Bojack à la vétérinaire avec le sourire satisfait de celui qui pense “sans rancune pour la tapisserie du salon, la poubelle à papier renversée et les marques de griffures. A tout à l’heure mon petit, amuse-toi bien.” Promis, un jour je serai quelqu’un de bien si je ne me fais pas assassiner par un antispéciste d’ici-là.
Ainsi, mon appartement ne sera plus ce royaume de la testostérone où ça sent le mâle marqueur de territoire qui pisse sur la PS4. Enfin, il reste mon colocataire et moi, qui marquons notre territoire à grands coups de poils dans l’évier et de vaisselle pas sortie de la machine, mais nous n’avons jamais poussé l’ivresse jusqu’à uriner sur la console du salon.
J’ai bien senti qu’avec toutes ces histoires de harcèlement, les questions que cela soulève sur la virilité et la domination masculine, il était temps de castrer mon #Matoo (et accessoirement de ne plus jamais tenter de jeux de mots).
Et puis, en l’amenant un lundi matin chez le vétérinaire, j’ai appris une grande leçon de vie à mon chat : le lundi est souvent une de ces journées nulles, où la vie ressemble à un post Instagram d’Alain Berset. Tu sais que quelque chose cloche, tu aimerais pouvoir faire quelque chose là contre, mais tu as la flemme de réagir vraiment.
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#KeryJames #UtiliserLesMotsThugEtHoodQuandOnEstConseillerFédéral #FumerUnJointAvecSonChargéDeComm’ #StartedFromFribourgNowWe’ReInPalaisFédéral
  Mais que se passe-t-il ?! Alain Berset semble de plus en plus désorienté, déjà qu’il avait confondu la droite avec la gauche sur la question de la caisse unique. Là on en arrive au selfie vitrine, qui n’est que la version SDF du selfie salle de bain. Ajoutez à cela la tenue et les hashtags de rappeur… Dans 6 mois il nous sort un feat. avec Maître Gims.
Ce côté sombre contrebalance avec une autre photo, postée quelques jours plus tôt :
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Oui, j’ai liké. Mais que voulez-vous, se retrouver dans les mêmes pissoirs ça créé des liens.
  Une photo, dont le commentaire de la RTS nous rappelle que le community management n’est pas un métier facile. Avant “NoBillag”, entre neutralité journalistique et attitude “fun” sur les réseaux sociaux, je ne suis pas sûr que confier le compte Instagram du service public à un enfant de 6 ans soit la meilleures des idées, mais enfin.
Alors d’accord, les chats sont mignons (même sans couilles) et plutôt malins : comme les blogueurs à la bourre pour finir leur article avec une conclusion potable, ils trouvent toujours un moyen de retomber sur leur pattes.
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lepostde9h20 · 8 years ago
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(Re)prendre son clavier et de l’âge
Plus alimenté et laissé à l’abandon, ce blog est devenu un endroit sombre qui sonne creux. C’est bien simple, on se croirait dans la vie sexuelle d’un étudiant de l’EPFL. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien s’ils ont autant de motivation pour inventer des robots, qui sont leur seul espoir de se frotter à quelque chose de plutôt vivant durant leurs études. 
Je tiens mon engagement d’un post par jour à 9h20 aussi bien que l’alcool quand j’avais 16 ans. Navré. Mais si j’écris peu, c’est que je travaille. Et quand on est rédacteur indépendant c’est plutôt bon signe.
Et puis, il y a peu d’article, parce qu'il n’y a pas grand chose de folichon dans mon quotidien dernièrement (en même temps, quelqu’un qui utilise l’expression “folichon” ne vit que très rarement des trucs ouf).
Vendredi soir, je devais sortir mais la soirée a été annulée le jour-même. Netflix me faisait de l’œil et je fantasmais sur les courbes de mon canapé alors j’ai décidé de rester chez moi et de me coucher tôt. Oui, j’en arrive au point où une fois que j’ai enlevé mon pantalon je ne ressors plus, même si c’est vendredi et qu’Emily Ratajkowski me propose d’aller boire une bière au Great. En même temps, ça a très peu de chance de se produire, elle déteste le Great.
Le jour-même j’étais allé faire des courses. Toujours pas folichon. Le contenu de mon cabas ressemblait à l’autopsie de la vie tristement ordinaire d’un mec qui utilise l’expression “cabas”. C’était tout aussi passionnant que le making-of d’un documentaire sur les doubles mentons. A tel point que j’ai senti le caissier compatir et regretter que son étalage ne propose pas chewing-gum goût Lexomil. Je crois que devant mes rouleaux de PQ et mon nettoyant universel, il a eu envie de me refiler le numéro de son psy.
Voilà pour mon vendredi, signe avant-coureur d’un vieillissement qui se confirme. Hier soir, j’ai fait une fondue à la maison. Je me suis endormi sur le canapé à 2h du matin devant mes invités. Au réveil, je n’avais même pas de bite dessinée sur le front. Ça me rassure de voir que je ne suis pas le seul à vieillir. Oui parce qu’avant on a parlé culture et politique. Le genre de discussion où tu sors des trucs comme de “Attention, je ne tiens pas ce discours-là”, “fourvoyer” et tout un tas d’autres expressions que je ne comprenais pas quand mes parents invitaient des amis à la maison.
Ce matin, je suis tombé sur ce post.
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Autre signe : je me suis dit que les jeunes ne savaient plus écrire. Après je me suis dit que cétez une remark de vieu.
Et me voilà en train de vous en parler ici, avec la posture pathétique du type de 25 ans qui dit qu’il devient vieux. En y repensant, il y a 10 ans j’étais bête (mais encore jeune) parce que je pensais avoir tout compris à la vie. Maintenant je me crois vieux, alors que pas du tout.
Je n’ose pas imaginer de quelle manière je vais être imbuvable à mes 35 ans.
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