#Lectures musicales

[dixvinsblog]

Galerie Rêves d'ailleurs - Vernissage de l'expositionRaul Vazma (18 novembre) Soirée Slam ( 24 novembre) -Lecture musicale (30 novembre)

Vernissage de l’exposition “Metanoïa” de Raul Vazma Samedi 18 novembre de 17h à 21h  Ce plasticien mexicain installé à Saint-Etienne présentera ses dernières créations du mercredi 15 novembre au mardi 5 décembre. Soirée Scène ouverte SLAM   présentée par  Soraya alias silencieuse  et  monsieur Gérard    Vendredi 24 novembre de 18h30 à 21h30Scène ouverte à toutes et à tous. Textes et…

[faejilly]

Lisle Route Overview in Seven Kingdoms: The Princess Problem

Per a request on the discord, because my brain is only 7kpp now 😍

Character Creator/Personality Notes

You cannot be a Tomboy Countess

Personality MUST be noble as opposed to selfish.

(You can get away with starting out indifferent & immoral if you're manipulative enough to hide it.)

Generally speaking, choose eloquent options. Make jokes! He does have a good sense of humor, since that's pretty much the only break from duty that he allows himself.

Acknowledge and respect the responsibilities of rank.

Welcome Feast

First impression is likeability (beauty, charm, charisma, etiquette). I'm not sure if it's been re-balanced for Early Access, but for the demo the guide broke it down that you got +5 friendship at 60 likeability, +10 @ 100, and +15 @ 120, so as long as you don't tank all four stats, you should be fine.

+5 friendship for "friendly" greeting. (A polite greeting won't bring anything down if you want the etiquette boost.)

Insight check & +5 friendship choice is "compliment his sister"

The best 'tell him about yourself' option is "engaging" which requires 30 eloquence. (Possible with the "introduce yourself politely" option at the end of the CC, if you didn't take a full eloquence boost to get you to 50.) Either the charming or becoming (charisma) options will also get you friendship, but only +5 instead of +10.

You must also successfully greet and get along with Penelope!

Her first impression is also likeability.

Her ideal first dialogue choice is "make her laugh" which requires 30 charm; next is "reassure her" which requires the same 30 eloquence as Lisle's best answer. I think 'inspire' requires leadership.

The default "smile" for the greeting choice is still fine though, just not as many friendship points.

Be "glad she's there" for the insight check.

Rescuing her from Jarrod maybe helps? But I may be making that up because it feels like it should narratively but it's not in any of my guides.

Hosting

Lisle will attend all three of the potential hosted events for week one (tea / musicale / history) if you make a decent impression at the welcome feast. I think you can still unlock his route if you just invite Penelope however, and she will attend both the tea and the musicale but not the lecture. You do get a higher +Wellin Approval boost for the musicale as long as you invite either of them, so that's usually the one I do when I'm planning on playing Lisle's route.

For week 3, Lisle can't attend the ladies' night, while Penelope won't attend the Onvu Tournament, but you can get both of them to the midnight picnic. I think they both give better boosts for the picnic too, but I didn't write it down, so I'm not sure.

Week 1 Invite

Don't be insulted that you're kept waiting for the ride with Lisle.

Either greeting is fine once he gets there, (if you have enough etiquette to see the "polite" one), but he laughs if you rant about last night's sleep which is great.

"Adore" that he brought Penelope

As long as you don't complain about the horse your relationship won't go down, but animal knowledge or persuasive will get you a higher respect bonus than either defensive or quick thinking.

IF you have at least 20 politics, 50 insight, and are ethical, you can ask Lisle about his goals for the summit.

Otherwise, as long as you're not all greedy/overt and asking about getting to be queen, the other two options (holding up/something about yourself) are both fine.

Formal Introductions

Don't have your ambition be "my best future"

Between nations/best serve my nation won't *hurt* but only give bonuses to your BG nation's approval

"Katyia" gives approval & respect bonuses

Don't lie about your ambition unless you're at least at 300 persuasion/50 manip.

Weeks 2 & 3

Request Penelope join your team for the ship race. (She's ideal for the morale check so it's a good pick regardless.)

For Penelope's breakfast, I don't think it matters? (I mean, don't be mean to her, obviously, but I don't think it effects any Lisle stats there.)

The best gift for him is the Pirate book.

For the MM date, start with either "Penelope" or "spent some time"

"Of course" is the best answer to 'bother you?' but 'rather be here' will also work.

Pick trust or communication for the 'most important' question

"Far worse fates" is the best answer to his confession, but "thank you" will also work.

Talk to the matchmaker about him and make it clear you know what you're doing

BE TACKLE-HUGGED BY PENELOPE AT THE FEAST, 🎉

TL;DR Be a responsible adult, be nice to his sister, have a sense of humor, and you should be fine!

I don't have as much of a breakdown for how to *continue* his route (and also I don't remember where the demo cuts off vs the Early Access which isn't quite public yet) but basically you can get more respect & friendship by being eloquent and dutiful and encouraging Penelope when you get the chance.

[etiennedaho]

Le 21 juin 2025 , Françoise Sagan aurait fêté ses 90 ans. L’occasion de réunir ses deux passions, les mots et la musique, le temps d’une balade au fil de ses romans. À l’écoute des musiques qu’elle y convoque et à la découverte de mélodies pour certaines inédites de Michel Magne, Michel Legrand et Georges Delerue ou encore d’Étienne Daho et Barbara Carlotti…

Lecture musicale avec Barbara Carlotti, accompagnée de Benjamin Esdraffo, le 21 juin à 20h.

Avec les voix de Françoise Fabian et Étienne Daho. Soirée imaginée par Isabelle Toutain et mise en espace par Stéphane Foenkinos.

https://maisondelapoesieparis.com/programme/sagan/

[swedesinstockholm]

20 février 

je suis au café de l’ours et la vieille grille la librairie de poésie du 5e dont parlaient j. et l. un jour et que je connaissais pas mais plus ça va et plus je connais des choses et on m’invite à des soirées de lecture et j’accumule de l’expérience et j’arrive pas à me concentrer putain deux femmes chiantes avec un bébé sont venues s’assoir juste à côté de moi et je suis obligée d'écouter leur conversation hier on est allés au cirque j'ai vu des chameaux j'avais jamais vu des chameaux mais on dirait vraiment un animal préhistorique quoi, maintenant celle sans bébé parle de ses vacances sur une île où elle a fait de la plongée, au niveau 1 on va pas profond on voit que les coraux blancs, on dirait des os, c'est à cause du réchauffement, à la surface ils sont tous morts maintenant, on dirait un cimetière marin, mais après avec le niveau 2 tu vas plus profond et on voit les plus beaux coraux, c'était des vacances sportives du coup, ouais réveil à cinq heures tous les jours, et bali en termes de vie sociale c'est bien? oui mais je cours après le temps.

elles parlent du bébé. tout le monde a des bébés. hier j’ai passé une bonne partie de la soirée à parler avec un type qui avait deux enfants et un autre type qui avait un enfant et en marchant dans les rues ce matin j’ai r��alisé que j’étais arrivée à un âge où les gens de mon âge sont en couple et ont des enfants. quand je rencontre quelqu’un je pars toujours du principe qu’ils sont seuls, comme moi. c’est le mode par défaut dans lequel existent les gens dans ma tête. sauf quand je sais déjà qu’ils sont en couple. mais non. hier soir j’avais l’impression que tout le monde était en couple. quand louise vb. m’a dit qu’elle voulait déménager à bruxelles elle aussi mais que les loyers étaient trop chers parce qu’elle avait pas de vrai travail je suis partie du principe qu’elle était seule et qu’on pourrait peut être faire une coloc ensemble, mais non elle a un copain et un chien, elle est pas seule du tout. quand max d. est venu me parler de larry david que je mentionne dans mon texte en me demandant dans quel épisode c’était la réglisse rouge et que je lui ai raconté l’entièreté de l’intrigue de l’épisode y compris la fin quand il a la chiasse parce qu’il a mangé trop de réglisse, je partais du principe qu’il était seul. je sais pas pourquoi. jusqu’à ce qu’il mentionne sa compagne et ses deux enfants en bas âge. on a parlé de curb your enthusiasm los angeles seinfeld de fanzines berlin bruxelles de ses critiques musicales d’alice butterlin des éditions du gospel de ses deux labels de musique. je lui ai demandé s’il était musicien, prête à me jeter sur lui parce qu’il cochait la case du garçon timide, grand et de bon goût.

j’ai aussi brièvement parlé avec popier popol qui a lu un extrait de son livre. quand elle est arrivée près de moi je lui ai déclaré sans ambages que j’étais fan d’elle mais j’avais l’impression qu’elle cherchait moins l’adulation que moi. j’espère que je l’ai pas mise trop mal à l’aise. on a parlé de son compte twitter que je suivais religieusement et de notre rapport aux archives. au début de la soirée je la regardais parler avec son amie assise à une table et une fois que j’ai eu déduit que ça devait être popier popol j’étais un peu starstruck (je viens de regarder la traduction sur google ça me met frappé par les étoiles j’adore) je sais pas pourquoi. j'arrivais pas à m'arrêter de la suivre du regard. son physique ne correspondait pas à ce que je m'étais imaginé, même si je m'étais rien imaginé de particulier. elle portait un pull bleu comme celui d'anne hathaway dans le diable s'habille en prada quand meryl streep lui fait une leçon de mode en lui expliquant que le bleu de son pull n'est pas un hasard mais le résultat d'une suite de choix faits pour elle par les gens de la mode.

4 mars

hier soir au lit je lisais le journal de kafka et j’avais envie de vite m’endormir pour me réveiller le lendemain et commencer ma nouvelle newsletter mais j’ai peur que si je commence à me lancer là-dedans c’est pour encore repousser l’écriture de mon livre. les deux premiers jours de la maladie pour conjurer le mal de tête abrutissant je répétais you gotta write your book you gotta write your book and once you write your book things will get better or maybe not but at least you will have written your fucking book avec une voix neutre et monotone comme la chanteuse de easter ou farah. je me disais bon ok je suis pas au concert de kompromat mais la dernière fois que j’ai foiré un concert de rebeka warrior j’en ai tiré une chanson, un texte et une performance alors cette fois-ci je vais en tirer: mon futur album. mais j’ai surtout beaucoup pleuré sur le canapé. j’ai sorti les grandes eaux c’était une scène de twin peaks mais j’étais aussi nicole kidman dans moulin rouge en tuberculeuse qui pleure son amour impossible avec ewan mcgregor je me tordais de douleur avec mes quarante degrés de fièvre et ma jalousie parce que r. était à amsterdam chez « sa pote beatrice » et m. était à den hag avec sa nouvelle meilleure amie en train de se marier avec elle-même et moi j’aurais pu être au concert de kompromat j’avais mon ticket depuis le mois d’août ça fait cinq ans que j'attendais de les voir mais l’univers est venu me rappeler que ma place était sur le canapé avec maman et cécile qui regardaient de la merde sur netflix. c’était les mêmes pleurs qu’à noël, c'était la détresse du puits profond qui s’effondre sur lui-même. je pleurais depuis le fond de mes entrailles, c’était mes pleurs de suicidaire, je pleurais mes pleurs de suicidaire devant cécile et j’en avais rien à foutre. quand elles ont lancé netflix je suis montée pleurer dans ma chambre et maman est venue me voir et puis elle est redescendue impuissante et je me demandais ce qu’elle avait dit à cécile. je crois que c’est mon fantasme qu’elle parle de mes problèmes avec les gens. qu’elle leur dise lara elle va vraiment pas bien. que je sois leur sujet de conversation et qu’on me cherche des solutions. 

dimanche matin il faisait soleil et j’allais bizarrement mieux (mais c’était pour mieux replonger le lendemain) alors j’ai écrit un mail à j-m pour lui proposer de lire des poèmes à leur festival de musique expérimentale en juin et ça m’a mise de bonne humeur parce que 1. je renouais le contact avec une vieille connaissance (hier soir maman m’a dit que c’était de ma faute si j’avais pas d’amis parce que je savais pas garder le contact) 2. j’agissais activement pour mettre dans ma vie des choses que je veux y voir (de la musique de l'art et des gens intéressants). je me suis dit voilà une bonne chose de faite, tout ça en étant malade. avec qui d’autre je pourrais renouer le contact maintenant?

[jogallice]

Aujourd’hui, samedi 06/07/24, Journée internationale du baiser 💋⁠ Après, ou avant, vos tonnes de baisers, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. 🌬️ Mon avis perso, si vous avez le choix, privilégiez les baisers aux déplacements 😚

Marche des fiertés ce samedi 6 juillet 2024 de 12h à 19h sur le Pâquier : départ de la marche à 14h, village associatif, DJ set, drag show, buvette. Annulation en cas de pluie 🏳️‍🌈

Dans le cadre du 10e Partir en livre, festival national du livre pour la jeunesse (sports et jeux), les médiathèques d’Annecy proposent ce samedi 06/07/24 de 14h à 19h30 : ateliers, lectures sur hamac et cabane à histoire, jeux et un spectacle de conte familial avec Sylvie Delom 📖

Apéro’vray au hameau de Vovray ce samedi 6 juillet 2024 de 17h à 23h : soirée ambiance guinguette 💃 Concert, spectacle pour enfants, spectacle de danse, marché artisanal, buvette et petite restauration sur place 🎵 Organisé par Lô P’Tiouts Jean de Vovray 👌

Festival Clermont en Scène(S) 2024 : tous les samedis jusqu’au 3 août (sauf le 13 juillet) 🤩 Ce samedi 06/07➡️ Soirée musicale pop électro : Melatonin & Orchestre des Pays de Savoie à 19h / Lucie Antunes à 21h 🎶 En préambule : poussez les portes du château à partir de 17h30 🏰

Deuxième et dernier jour du festival Rock'O Marais (20e édition), premier festival gratuit de Haute-Savoie dédié uniquement à la scène indépendante, ce samedi 6 juillet 2024 (ouverture du site à 18h30) à Poisy (Grand Annecy) : 2 scènes, 5 concerts par soir 🎸

Nuits prinniaciennes ce samedi 06/07 de 20h à 23h45 : Les Jeux des Dieux. Ce spectacle tout en verticalité, sur Les façades du Mas des Jacobins ouvre les arcanes des Dieux de la mythologie grecque. Mapping, son 3D, laser, avec le concours de comédiens, chanteurs, et danseurs 💫

Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : les conditions météorologiques devraient se dégrader sur la région avec une augmentation de l'activité orageuse et un risque d'averses et ainsi limiter la formation d'ozone ; la qualité de l'air devrait être moyenne sur une bonne partie du territoire 💨

L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen, au niveau 2 en ce qui concerne les graminées (indice communal valable du 29 juin au vendredi 12/07/2024 inclus) 🤧 Personnes allergiques : évitez de tondre la pelouse, pour ne pas aggraver les symptômes 😷

Tout comme hier, trois dictons du jour pour le prix de deux : « S’il pleut le 6 juillet, il pleuvra six semaines. » 🌧 « À la sainte Mariette, ne te contente pas des miettes. » 🍞 « À la sainte Mariette, on en raconte des historiettes. » 🙊

Bon sixième jour de la semaine à tous et à toutes 🎳

Bonne fête aux Mariette et demain aux Raoul 😘

📷 JamesO PhotO à Annecy le vendredi 05/07/24 📸

[morphaurora]

Pour mon premier billet, je voulais vous partager une lecture, une série et un album... Tout ça se résume à Daisy Jones and The Six de Taylor Jenkins Reid.

Un livre que j'ai découvert l'été dernier et que j'ai adoré parce qu'il parle tout simplement de musique, de Rock particulièrement. Le résumé:

"Daisy Jones and The Six... le groupe de rock le plus mythique de tous les temps. Leurs concerts remplissaient les stades aux quatre coins de la planète et ils ont enflammé les nuits de toute une génération. De leurs débuts dans les bars miteux d'un Sunset Strip écrasé de soleil californien à la gloire, leur histoire est celle d'une ascension fulgurante. De l'euphorie qui vient avec le succès, des excitants qu'on prend pour entretenir la magie des calmants qu'on avale pour essayer de dormir. C'est l'histoire du rock'n'roll. C'est aussi celle de Daisy Jones, l'icône ultime.

Mais le 12 juillet 1979, après le plus mémorable des concerts, le groupe a éclaté. Personne n'a jamais su pourquoi... Jusqu'à aujourd'hui

Musiciens, fans managers, amants, gardiens d'immeubles.. ils ont tous été les témoins de cette histoire... Mais quarante ans plus tard, chacun a sa propre version de la vérité."

J'ai aimé l'écriture de l'auteure Taylor Jenkins Reid l'histoire du groupe est racontée en forme d'interview, ce qui est facile et agréable à lire. De plus, vous retrouverez plein de références musicales des années 70, je me suis régalé à les écouter en lisant pour me plonger à cette époque. J'aime beaucoup le processus de création d'un groupe, d'une musique, de paroles, d'un album. Les difficultés qu'ils peuvent rencontrer et les joies du dur travail accompli.

Je peux dire que ce livre m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. Et quand j'ai su qu'ils allaient l'adapter en série, j'étais en joie. Et j'avais surtout hâte de découvrir les chansons. Je vous mets ci-dessous celles que j'ai le plus aimées

Je suis d'autant plus impressionnée par l'actrice qui joue Daisy (Riley KEOUGH) Petite fille d'Elvis Presley, qui a pris des cours de guitare et de chants pour pouvoir assumer le rôle et j'adore sa voix.

Vous pouvez écouter l'album sur @spotify

Et regarder la série sur @primevideo

Enfin voilà que dire de plus... Oui à d'autres découvertes comme celle-ci!

Et toi, tu en as pensé quoi? Ou est-ce que tu as eu un coup de coeur et lequel?

[renaudvercey]

Paysage MIDI Buropolis est une composition vidéo musicale générative où les informations visuelles (couleur, luminosité, vitesse de lecture...) envoient des données aux fichiers sonores  afin de les sélectionner puis de les moduler et modifier dans le temps. Le paysage capté depuis la tour de Buropolis dans le 9ème arrondissement de Marseille est sans cesse recomposé, déstructuré à l’infini...

Musique : Yann Norry & Arthur C. Colombo

[jeanetjeannepatin]

Mercredi 31 janvier 2023 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque qui étudie l'avenir de la musique dite classique à partir des positions polémiques de Jérôme Ducros lors de sa conférence au Collège de France le 20 décembre 2012. Cela aboutit à deux hypothèses sur l'avenir de la musique. Cette émission a été enregistrée et montée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.

Programmation musicale : (1) Sonate n°1 piano violon (Anton Webern) Daniel Hope / Simon Crawford-Phillips (2) Sonate n°2 piano violon (Anton Webern) Daniel Hope / Simon Crawford-Phillips (3) 12e prélude (André Jolivet) Prodomos Symeonidis (4) 22e prélude (André Jolivet) Prodomos Symeonidis (5) Automne à Varsovie (Georg Ligeti) Pierre-Laurent Aimard (6) Klavierstück VII (Karlheinz Stockhausen) Vanessa Benelli Mosell (7) Extrait de HPSCHD (John Cage) + l'analyse de Guillaume sur les hypothèses de l'avenir de la musique lue par Perlette + lecture d'un extrait du Discours musical de Nikolaus Harnoncort lu par Stéphane + lecture d'un extrait de Musique expérimentale : à la suite de John Cage de Michael Nyman par Jean-Christophe

Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/propositions-sur-lévolution-de-la-musique-la-petite-boutique-fantasque/ Sus aux Philistins !

[claudehenrion]

Cacophonies sans limites...

  Certains moments de l'Histoire semblent décider d'obéir aux modes les plus perverses pour le futur de l'espèce humaine... qui serait, disent certains, en voie d'extinction malgré la tromperie des chiffres : on est de plus en plus nombreux sur Terre, mais de moins en moins ''humains''. Il y a eu d'autres époques où la laideur était un signe distinctif d'adhésion aux  comportements les plus pitoyables et aux théories les plus absurdes... au nom d'un iso-''modernisme'' adapté au temps, bien sûr. Cela a toujours correspondu aux plus grandes régressions morales et aux périodes sombres de l’Histoire. Ne serions-nous pas en train de renouer avec une tendance qui mêle mauvais goût et décrépitude ? La question vaut d'être posée !

Précisons, à notre habitude, de quoi nous parlons : le mot ''cacophonie'' vient –vous vous en doutiez !- du grec ancien φωνη ́, prononcé phoni, qui veut dire ''voix'', et de κακο ́ς , qui veut dire ''mauvais'' et est surtout célèbre par son pluriel κακα, prononcé comme on le devine, et très mal vu des parents de petits enfants réputés ''bien élevés.... On utilise le plus souvent ce mot composé  pour décrire des bruits discordants produits par des instruments abusivement dits ''de musique'',  mais il n'est pas interdit d'étendre son usage à tout et n'importe quoi de désagréable à l'oreille... ou à d'autres sens. Et là... nous sommes comblés au delà du possible.

La séquence en cours a commencé le 14 juillet dernier lorsque notre européo-maniaque élyséen nous a fait don non pas de sa personne (ça, c'est déjà fait, et on sait maintenant qu'on ne s'en remettra sans doute jamais), mais d'un orchestre fait des meilleurs souffleurs militaires des pays membres de cette Alliance faussement dite européenne, qui lui tient tant à cœur et chante si mal en chœur : notre grand défilé ''sur les Champs'', marqueur incontesté de ''notre 14 juillet à nous'', devrait désormais être vécu en harmonie théorique avec des pays pour qui cette date n'a pas le moindre sens ! Résultat : une immense cacophonie (et les mots ont un sens, nous l'avons précisé !) où chacun jouait, pour son propre compte et sans tenir compte des autres, des extraits  de rengaines tirées de séries-télé américaines. C'est l'image parfaite de ce qu'est devenue cette ''Europe-institution'' à laquelle notre Président, toujours juvénile (''Malheur à la Cité dont le Roi est un enfant'', prophétisait Ezechiel  il y a 2600 ans), croit toujours, malgré toutes les preuves accumulées, et malgré les bévues contre-civilisationnelles de Madame von der truc et toutes les dérives morales, sociétales et autres qu’elle impose autour d’elle...

Je passe sous silence le seul fait vraiment marquant (à ce jour) de ce second quinquennat : les banlieues (rebaptisées ''quartiers'' en novlangue, comme pour atténuer l'horreur qui s'y prépare (Tu parles ! Elle est là depuis longtemps, l'horreur, mais nos politiciens aux têtes vides refusent de la voir !) : banlieues ou quartiers sont entrés en sécession, soumis à un islam politisé, mais avant tout anti-français, anti-blanc et anti-intelligent, lui-même soumis (c'est la définition du mot ''Islam'') à la bonne volonté des ''grands frères'' et des ''éducateurs'', et à la seule décision des caïds de la drogue (fonction  du niveau de leurs ventes de poisons), événement difficilement guérissable que le Pouvoir, dans sa lecture infantile des faits (voir Ezechiel, ci-dessus !) croit avoir interrompue grâce à sa sublime intelligence (Sic !). Comme quoi toutes les croyances sont possibles ! Cette seconde cacophonie était digne des bras cassés qui entourent la Présidence.  On était loin d'avoir tout vu !

Le troisième drame de ce triste mois de juillet est venu du soi-disant ''remaniement ministériel'' qui a consisté en un jeu de chaises non pas réputées musicales, mais cacophoniques, elles aussi. Comme nous avions annoncé la semaine dernière ce qui allait se passer et que la séquence prévue a été suivie comme si nous étions les initiateurs de ce ''bal des nuls'', il y a peu à en dire, d'autant que Philippe de Villiers a, à son habitude, parfaitement décrit le seul changement important de ce ''coup-pour-rien'' : le remplacement, à l'éducation nationale, d'un sinistre pro-woke par un sinistre pro-LGBT... (NDLR : le concert de cris des vierges effarouchées de gauche qui a suivi l'énoncé de cette vérité première (insupportable, puisque vraie) a été le seul moment agréable de cette semaine ratée en tout, pour tout, et sur tout !)

Comme si tout ça ne suffisait pas a rendre les français encore plus ''paumés'', ils ont ensuite eu droit à un mauvais ''remake'' de  ''causerie au coin du feu'' par leur Président qui (par souci d'économie, sans doute) a préféré s'adresser à eux depuis Nouméa que depuis le Faubourg St Honoré : on risquait moins d'entendre le gai tintamarre des casserolades qui ''cacophonisent'' (si j'ose !) épisodiquement ses prestations ratées. Mais au fond, vu des palais de la République, pourquoi faire simple quand on a la chance de pouvoir faire compliqué ? Le seul ennui (à part l'ennui intrinsèque que notre Président secrète comme d'autres l'envie de rire ou de pleurer...), c'est que, comme à chaque fois, il n'a rien eu à dire, sous son flot énarchien de répétitions vides de tout bon sens. En résumé : ''Circulez, y a rien à voir''... Pourquoi se donner en spectacle alors que l'on a vraiment rien à dire ? se demandent de plus en plus de braves gens. A ce jour, la question est sans réponse.

C'est pourtant là, peut être, avec le ''zim-boum-boum'' raté du 14 juillet, que j'ai eu le plus cette impression de cacophonie qui m'a envahi depuis que j'ai été contraint de vivre en Macronie : les français, pratiquement unanimes (une unanimité ''à la française'', peut-être, mais rarement atteinte et persistante à ce degré) citent en boucle trois ou quatre mots simples autour desquels ils ont très peu varié, depuis des mois : immigration, sécurité, ''être français en France...'', et remettre enfin de l'ordre dans les banlieues, sans nouveau ''Plan'' plus coûteux qu'efficace... Or il se trouve que ce sont les seuls qui sont totalement absents du discours présidentiel ! Comme dirait ma vieille amie Madame Michu, ''il voudrait le faire qu'il le ferait pas aussi bien''. Faut-il se réjouir de cette fuite volontaire devant le réel, faut-il ''accepter de vivre avec'', ou faut-il s'en attrister, voire s'en désoler ? Chacun décidera, en fonction de ses propres critères . Mon choix --pas très intéressant-- est connu...

H-Cl.

[le-van-de-noces]

PASSEGIATA AL LAGO - 15.09.23

Après cette nuit agitée, on profite enfin de la belle vue sur le lac ! Lecture et petit-déjeuner à l'arrière de la camionetta.

On redescend ensuite à Verbiana pour aller visiter la Villa Taranto, réputée pour ses riches jardins. Acquise en 1930 par un capitaine écossais passionné de botanique, il aurait découvert l'annonce de vente au court d'un voyage à bord de l'Orient Express, en lisant le Times, de retour d'un séjour à Venise... rien que ça ! Déambulation entre arbres centenaires, labyrinthe de dahlias (une pensée pour mon sublime bouquet de mariée ! ♥️) et nénuphars géants ; j'étais plus dans mon élément que Léo - en plus j'y ai bu un deliziosa cioccolata calda !

Déjeuner rapide cuisiné par mon chef personnel, avant d'embarquer sur le bateau qui nous conduit aux Iles Borromées. Archipel acheté par la famille homonyme au XVème siècle, il est composé de :

l'Isola dei Pescatori, ancien village de pêcheur, charmante mais transformé en village de restaurants et échoppes à touristes

l'Isola Madre, la plus grande, sur laquelle se trouve un "petit" palais, et surtout un parc exotique enrichi au travers des siècles et ouvert au public depuis les années 70

l'Isola Bella, la plus célèbre, constituée d'un Palazzo et de jardins à l'anglaise très étonnants.

Visite du Palazzo Borromeo donc, de ses nombreuses galeries et chambres encore meublées, les fenêtres laissant entrevoir de superbes vues sur le lac. On traverse de nombreux salons, dont un, particulièrement vaste (haut de trois étages) au plafond duquel on peut lire la devise familiale : humilitas.

On y apprend également que Napoléon a fait escale sur l'Isola Bella sans prévenir durant sa campagne d'Italie, que lui et sa garnison de 60 soldats se sont comportés comme des goujats, et que l'intendant du palais a été bien heureux que cette visite ait été de courte durée car ils ont laissé après eux "des chambre sales et malodorantes"...

Au rez-de-chaussée, on découvre les Grottes, appartements restant frais par les chaudes journées d'été, tapissés de galets du lac, du sol au plafond.

Sans oublier que partout sont repris les symboles des Borromeo : un chameau assis, un cèdre, trois anneaux entrelacés et une licorne. Mais ce sont les aménagements extérieurs qui rendent cette île unique : en sortant, après avoir traversé la cour de Diane, on découvre la Serra Elisa, luxuriante et très jolie. Léo y propose un intermezzo musicale.

Au coeur du jardin se trouve le Teatro Massimo, décor invraisemblable et débauche de statues, terassant les jardins sur plusieurs niveaux. Le tout surplombé par une immense licorne. En haut, une vaste esplanade encadrée de quatre obélisques reprenant les quatre éléments et offrant un panorama sur le lac magnifique.

Sur le trajet de retour en bateau, je m'improvise photographe de cartes postales - il doit bien y avoir un type dont c'est le job, non ?!

Une baignade-douche aux abords du lac, de l'essence pour la camionetta, et nous voilà comme neufs pour rouler jusqu'à Stresa, ville d'en face et point de départ principal pour les îles Borromées.

Sur place, on visualise bien le passif de lieu de villégiature de la région. Sur tout le front de lac, sont alignés de grands hôtels, aux vitres en verres soufflés gigantesques, serveurs en livrée, restaurants de luxe et enseignes lumineuses.

Après une bonne pizza à emporter sur le port, on reprend un petit peu de hauteur pour observer une dernière fois le Lago Maggiore avant de partir à la découvert des autres lacs !

[arrowwood4272]

Plus qu’une maison de retraite : Une communauté chaleureuse et des activités sans fin à Hua Hin

Plus qu’une maison de retraite : Une communauté chaleureuse et des activités sans fin à Hua Hin

Quand les gens pensent à la retraite, ils imaginent souvent la paix, le confort et un rythme de vie plus lent. Mais dans nos Résidences pour retraités à Hua Hin, en Thaïlande, la retraite est tout sauf ennuyeuse. C’est un moment pour de nouveaux départs, de nouvelles amitiés et un style de vie vibrant, plein de sens et de joie.

Située dans la magnifique ville côtière de Hua Hin, notre communauté de retraités offre bien plus qu’un simple lieu de vie confortable. C’est un environnement chaleureux et accueillant où les résidents profitent non seulement d’un logement de haute qualité, mais aussi d’un sentiment d’appartenance qui naît de leur participation à une communauté véritablement bienveillante.

Au cœur de nos résidences se trouve le lien social fort entre les résidents. Que ce soit en savourant un café matinal décontracté avec des voisins, en participant à un club de lecture animé ou en partageant des histoires lors de réunions en soirée, la compagnie est toujours à portée de main. Beaucoup de nos résidents disent souvent que les amitiés qu’ils ont nouées ici sont l’une des parties les plus précieuses de leur expérience de retraite.

Ce qui nous distingue vraiment, c’est la variété d’activités et d’événements conçus pour garder le corps et l’esprit actifs. Des cours de yoga et d’aquagym aux ateliers d’art et aux sessions musicales, il y en a pour tous les goûts. Nous organisons également des sorties culturelles, des démonstrations culinaires, des soirées cinéma et des clubs de jardinage. Vous choisissez à quel point vous voulez que vos journées soient remplies ou détendues.

Nous comprenons que la retraite ne consiste pas à ralentir ; elle consiste à faire plus de ce que vous aimez, à votre propre rythme. Notre personnel attentionné et nos installations modernes garantissent que vos besoins sont satisfaits, tandis que notre calendrier animé rend vos journées variées et enrichissantes. Que vous préfériez des promenades tranquilles sur la plage ou des cours de danse en groupe, vous trouverez ici votre rythme idéal.

Hua Hin elle-même est une destination idéale pour la retraite. Avec son charme décontracté, ses excellents services de santé, ses commodités internationales et son soleil toute l’année, il n’est pas surprenant que tant de retraités du monde entier en fassent leur nouveau foyer.

Si vous cherchez plus qu’un simple endroit où vivre – et plutôt un mode de vie qui apporte de la joie, de l’amitié et de l’épanouissement – nos Résidences pour retraités à Hua Hin pourraient être exactement ce que vous recherchez.

[legarcon27ete]

19 juin 2025, suis allée chercher un bouquin dans quelques librairies, à flâner jolie solitaire en souliers de baby doll par-dessus d’adorables chaussettes s’il vous plaît. et puis finalement deux, et trois, et quatre. il me faut des lectures cet été, me défaire du cerveau (cra)cramoisi par les boys, qui d’après le livre fini en une traite (the will to change, bell hooks), n’ont pas à seulement be boys. ai beaucoup aimé, ai songé à garçon triste et mélancolique, à autre garçon triste et languissant, à autre garçon triste et vide et gémissant, à énième garçon triste et cynique et lancinant. oh, tous ces garçons tristes… je me suis à nouveau permise d’éprouver de la tendresse pour eux, et maintenant je lis le corps lesbien de monique wittig, si terrible si beau comme de l’eau frémissante jardin défloré dont l’abondance détonne, des nymphes des silhouettes des phares haletants sur les désastres cacophonies d’amour de viscères de sueur de soie de vulves de parfums…

cette nuit, j’ai rêvé d’ouvrir une revue musicale et de me réjouir d’y voir sâada bonaire mentionné. tout ça pour que le critique crache dessus… j’ai été scandalisée mais je n’ai rien dit, par fierté, par peur d’affirmer mes goûts et que l’on me démontre selon a + b (l’emprise politique de la presse) que j’avais des préférences nazes.

à côté de l’article, un classement de cinq albums à écouter à la place. je reconnais des pochettes façon strawberry switchblades, même dans le rêve j’essayais de choper de nouvelles références, mais ce ne sont que des références de rêves. au passage, le genre était nommé « molly (…) », apparemment selon la musique de « ville » de John Maus. je crois que je m’égare et que mon cerveau mélange simplement tout.

ai aussi rêvé de voir deneuve et dorléac sur une couverture de magazine, comme quoi les éditeurs avaient réussi à concilier le portrait de chacune en un seul cadrage. le magazine était imprimé de sorte à ce que divers points de vue permettent de voir le visage que l’on souhaitait sans pour autant les séparer. je crois que c’était pour le film les demoiselles de rochefort, cependant, j’étais intriguée par l’apparition d’une espèce de femme-chat toute bleue qui, selon mes souvenirs et cette réalité physique, n’y figure pas.

je me souviens d’une scène dans le rêve où je suis en présence d’une ancienne amie. elle échange avec un mec via hinge. il lui dit : « je vais t’envoyer un cadeau » et une espèce de gode sort de l’écran. l’amie en question ne semble pas dérangée par ma présence et, le sourire aux lèvres, s’empresse de sucer le gode devant moi, comme si c’était vraiment la bite du type en question. je suis surprise, je me demande si elle se rend compte que ce n’est qu’un jouet qui est, certes, apparu comme par magie, ou si, par le pouvoir de l’amour et de la bêtise, elle l’a traité comme tel. par ailleurs, ce manque de pudeur me consterne évidemment mais, comment dire…

je divague il est 2h j’avais juste besoin de poser ces visions loufoques quelque part…

il y a aussi un bout de rêve où c’est la fin du monde, ce qui est le cas pour la grande partie de mes rêves…

ai-je noté le rêve où je vois garçon triste préféré assis à son pc lorsque j’ouvre une porte ? la chambre est très étroite, je m’excuse de le déranger, il me dit qu’il me parlera plus tard mais très bientôt…

tout est absurde et si lourd de sens à la fois…

note : tabac à acheter demain

[reprisereprise]

01/06/2025

Conservatoire. On critique le faux David de Michel-Ange avec Karim, à l’entrée de la salle. Puis conférence de Cy et Hélène. Larmes aux yeux quand s’affiche une photographie de Myla prise par Donna Gottschalk. Hélène explique. Son trajet de bus, son arrivée chez la vieille lesbienne qui l’a accueillie, etc. Saint s’emmerde. Dit que c’est trop réel, tout ça, quand il sort. Que ça ne l’intéresse pas quand c’est trop réel. Je dis, un peu provocant : moi, plus c’est réel, plus ça m’intéresse, et c’est pour ça que les archives m’intéressent au plus haut point, surtout les archives minoritaires, celles des vies infâmes, celles de la vie, la vraie vie des gens qui nous ont précédés — phares, lucioles, boussoles, etc. Je comprends que le réel a été trop dur pour lui et qu’il a besoin de s’en échapper, alors je ne lui en veux pas. (Guillermo me dira, au téléphone : tu justifies et l’excuses bien facilement.) On boit un coup en terrasse. Je nous prends deux places pour la lecture musicale. J’ai croisé Sylvain plus tôt dans l’après-midi. On arrive en avance. La cour du conservatoire est aussi belle que dans mes souvenirs. Les bruits des battements d’ailes résonnent, la voix douce et efféminée de Sylvain, la guitare. Saint reste sur son ordi tout le long de la lecture. Je crois que j’aurais préféré être seul. On se sépare après. Je dois aller chercher Terrence à la gare, il dort à la maison ce soir.

Il est déjà deux heures du matin. On va se coucher. Je lui demande s’il préfère dormir dans la petite pièce avec le lit simple ou avec moi dans le lit double. Il décide de rester avec moi, au moins pour continuer de papoter au lit. La conversation s’épuise. Je frôle son genou avec mon genou, un peu. Caresse son pied avec mon pied. Je fais semblant que c’est pas exprès. Je ne suis pas sûr, mais je crois que j’ai un peu envie de tendresse. On commence à s’enlacer. Très lentement, étape par étape, en continuant de discuter comme si de rien n’était. J’ai tellement envie de l’embrasser. Je l’embrasse. On fait l’amour.

Pendant, il demande à ouvrir les volets : il veut me voir. Et il fait un peu chaud.

Après m’avoir sucé, il dit : on restera amis après ça ? En tout cas, moi, je veux que tu restes mon ami. J’éclate de rire. Je réponds : bien sûr, enfin ! Puis : t’es trop mignon. Et on continue comme ça. C’est-à-dire que je lui bouffe le cou parce que ça le fait tellement kiffer. Que je le suce avec deux doigts dans son cul et qu’il renverse tout son corps en arrière, les abdos complètement contractés, revient à l’initiale pour m’embrasser. Etc., etc.

Impossible de retenir mon émotion quand Paul B. Preciado dit que sa lecture d’Orlando comme une biographie lui a permis de faire de sa vie une fiction réalisée concrètement dans le présent ; utopie, biographie politique. No pleure, à d’autres moments. On sort complètement abasourdis, l’impression d’avoir fait face à une vérité si forte, si classe, si puissante, et pourtant si vivante, si horizontale, critique et traversée par la remise en question et le doute.

[news2pjm]

Jeanne Morisseau, accompagnée par Christophe Jouanno, en concert-lecture dans le cadre du Printemps des Poètes 2025, organisée par Le Pact en Vexin, et Philippe Raimbault de Envolémoi Editions, le 16/03/2025.

Mauve, improvisation musicale sur un extrait du roman de Jeanne Morisseau, Mauve avant.

(Texte : Jeanne Morisseau. Musique : Christophe Jouanno).

Quand je pense à la douleur des hommes, ça me fait mal comme vous aurez mal. Vous souffrirez pendant des siècles, mais vous vous relèverez, devenant l’accompagnatrice – avec les anges – des vivants et des morts. Vous irez vers le solaire, ne vous cantonnant jamais à la simple lampe-torche. Le phare n’est pas constant, même dans sa lumière. À moins que... Vous vous souvenez de ce vers de Hugo ? Mais, je m’égare...

La dimension est cosmique quand les rêves des hommes demeurent terrestres et charnels. Vous comprendrez la profondeur, l’incommensurable grandeur, la hauteur et la chaleur de cette chair de l’esprit dont je vous parle, et qui, si je devais la traduire visuellement, et à mesure que je m’en rapproche, me fait l’effet d’une sphère, mais d’ordre céleste. Il s’agit de correspondances... Cela touche à la sacralité de la lumière et de la matière transcendée...

Ah, pardonnez-moi, je dévie encore petite Mauve à l’heure où je vous quitte, mais j’ai foi en votre foi... Bientôt, vous serez aussi vraie que cette musique trouve sa force d’apaisement, en ses deux plages. Depuis le commencement, demain sera le premier des plus beaux jours de votre vie. Mais le plus incroyable, pour vous qui croyez, c’est que vous n’attendrez rien. C’est alors que je viendrai et vous apparaîtrai.

Mauve, après ses mots, fondit en larmes, la tête dans les paumes de ses mains, et ses mains posées sur la table.

[thejestglobe]

Trump se lance dans le karaoké patriote pour contrer Bruce Springsteen

Donald Trump Lance sa Tournée « Born to Be President » pour Faire de l’Ombre à Bruce Springsteen Des visions opposées pour l’Amérique L’Amérique est à un tournant musical majeur. D’un côté, Bruce Springsteen, le légendaire « Boss » du rock, s’apprête à entamer une tournée célébrant la résilience, la diversité et l’âme ouvrière. De l’autre, Donald Trump — ex-président, ex-animateur, et désormais ex-chanteur de salle de bain — annonce une contre-offensive culturelle étonnante : une tournée-spectacle intitulée « Born to Be President », destinée à « redonner à l’Amérique sa playlist ». « Springsteen chante les perdants magnifiques, moi je chante les gagnants magnifiques, surtout moi », a lancé Trump lors d’un point presse improvisé devant le distributeur de Coca Light de Mar-a-Lago. Une tournée entre patriotisme, karaoké et amendements remixés Présentée comme « la tournée la plus patriotique depuis Elvis en uniforme », « Born to Be President » mêlera concerts, discours semi-improvisés et projections en 3D d’extraits de Fox News. Chaque étape proposera un medley alliant air de banjo et lecture de la Constitution en version trap. En exclusivité, les titres des morceaux du futur album « Country & Constitution » ont fuité : - “Make America Twang Again” - “Amend Me Baby One More Time” - “Don’t Stop Believin’ in Infrastructure” - “Habeas Corpus Hoedown” Le tout accompagné de chorégraphies inspirées des signaux de détresse maritimes. Des guests, des gadgets et un marchandisage ultra-patriotique Kid Rock ouvrira chaque spectacle sur un char d’assaut gonflable certifié NSF. Des capsules “Freedom Q&A” permettront au public d’interroger Trump en direct sur scène (« Combien mesure le Mont Rushmore ? », « Est-ce que le Wi-Fi est un complot chinois ? », etc). Côté merchandising, le public pourra repartir avec : - Des T-shirts « Born to Be Prez » (disponibles en taille XXL, XXXL, et Texas) - Une bouteille d’eau bénite par Mike Pence - Un coffret collector de tweets présidentiels imprimés sur du cuir d’autruche La réaction mitigée d’un pays déjà divisé (et un peu confus) « Ce n'est ni un concert, ni un meeting, c'est... quelque chose », confie Dr. Clarke, sociologue autoproclamé et expert en karaoké politique. « Beaucoup voient ça comme une crise musicale d'identité. D'autres comme The Voice, mais avec moins de voix et plus d’égo. » Selon un sondage très probablement inventé, 64 % des Américains admettent être « intrigués, mais un peu inquiets » par la fusion de country et de constitutionnalité. Bruce Springsteen n’a pas officiellement réagi, bien qu’on l’ait vu marmonner “Is this real life?” en déroulant ses câbles avant un concert. En tous cas, une chose est sûre : l’Amérique n’a jamais été aussi prête pour une pluie de spots, de slogans et de solos de guitare électrique revisitée en do majeur patriotique. Le combat pour l’âme du pays se disputera désormais à coups de refrains endiablés et de déclarations en forme de couplets. Et dans cette bataille musicale improbable, chacun devra choisir son camp : guitare ou cravate rouge.

[chansonsinternationales]

« Il existe un lien très fort entre les deux » : à Landerneau, Sandrine Bonnaire lit Rimbaud et Patti Smith | Le Télégramme