#les dix commandements
Explore tagged Tumblr posts
orlando-eyzen · 4 months ago
Text
I couldn’t fit everything so do tell me if your fav isn’t here
16 notes · View notes
cielbleuazur59 · 2 years ago
Text
Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant:
2 Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude.
3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
6 et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
7 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.
13 Tu ne tueras point.
14 Tu ne commettras point d'adultère.
15 Tu ne déroberas point.
16 Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.
Tumblr media
The Ten Commandments _ Exodus 20:1-17
20 And God spoke all these words, saying:
2 “I am the Lord your God, who brought you out of the land of Egypt, out of the house of bondage.
3 “You shall have no other gods before Me.
4 “You shall not make for yourself a carved image—any likeness of anything that is in heaven above, or that is in the earth beneath, or that is in the water under the earth;
 5 you shall not bow down to them nor serve them. For I, the Lord your God, am a jealous God, visiting the iniquity of the fathers upon the children to the third and fourth generations of those who hate Me,
 6 but showing mercy to thousands, to those who love Me and keep My commandments.
7 “You shall not take the name of the Lord your God in vain, for the Lord will not hold him guiltless who takes His name in vain.
8 “Remember the Sabbath day, to keep it holy.
 9 Six days you shall labor and do all your work, 
10 but the seventh day is the Sabbath of the Lord your God. In it you shall do no work: you, nor your son, nor your daughter, nor your male servant, nor your female servant, nor your cattle, nor your stranger who is within your gates.
 11 For in six days the Lord made the heavens and the earth, the sea, and all that is in them, and rested the seventh day.
Therefore the Lord blessed the Sabbath day and hallowed it.
12 “Honor your father and your mother, that your days may be long upon the land which the Lord your God is giving you.
13 “You shall not murder.
14 “You shall not commit adultery.
15 “You shall not steal.
16 “You shall not bear false witness against your neighbor.
17 “You shall not covet your neighbor’s house; you shall not covet your neighbor’s wife, nor his male servant, nor his female servant, nor his ox, nor his donkey, nor anything that is your neighbor’s.”
Tumblr media
2 notes · View notes
bromal · 10 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
The Devil and the Ten Commandments (1962)
114 notes · View notes
sigurism · 8 months ago
Text
Tumblr media
Alain Delon lors du tournage du film ‘Le Diable et les Dix Commandements’ réalisé par Julien Duvivier
45 notes · View notes
kiki-de-la-petite-flaque · 2 months ago
Text
Tumblr media
Keith Haring devant "Les dix commandements" dans la nef du CAPC Bordeaux (4.12.1985 - 12.01.1986). © photo D.R
43 notes · View notes
amadeus-for-music · 2 months ago
Note
I've read on many commebts on tiktok thato dove Attia said that MLOR will officualy be back in 2026. Is thtat true (officialy confirmed i mean), a rumour or just a fake news. Thanks in advance if you'll respond
Ok, I've found this interview from 2024:
Original in French:
Quelle sera votre prochaine comédie musicale?
Je vais monter des nouvelles versions du «Roi Soleil» en 2025 et de «Mozart» en 2027.
English:
What will your next musical be?
I'm going to stage new versions of ‘Le Roi Soleil’ in 2025 and ‘Mozart’ in 2027.
--
I would say it's 100% legit.
11 notes · View notes
ssjkamui-digitalphoenixug · 2 months ago
Text
Des Valkyries dans l'espace: notre Saint-Empire dans les étoiles
Tumblr media
Par Michael Kumpmann
Source: https://www.compact-online.de/walkueren-im-weltall-unser-reich-in-den-sternen/?fbclid=IwAR2fAu0j-iOyKSRMzvHxd6qAZ4e8GOLM3Nc96__96oC-D7Vq-Stf7arYPYs
Image - Majestueux : l'empereur Reinhard von Lohengramm mène les troupes de l'Empire dans les batailles stellaires. Photo : Capture d'écran
L'Empire allemand survit - dans l'immensité de l'univers. Un auteur de science-fiction japonais a ressuscité l'empereur sur une planète lointaine.
Vous pouvez également faire un voyage littéralement fabuleux dans notre monde mythique avec la volumineuse bande dessinée "L'Anneau du Nibelung" de P. Craig Russell. En savoir plus ici: https://www.compact-shop.de/shop/buecher/p-craig-russell-....
C'est un grand jour pour l'Empire : des dignitaires de toute la galaxie se sont réunis au château de Neu Sanssouci sur la planète Odin dans le système stellaire Valhalla. Un nouvel empereur monte sur le trône: Reinhard von Lohengramm. Ce noble à la crinière blonde et aux yeux d'un bleu éclatant s'était auparavant distingué en tant que commandant des vaisseaux Brunhilde et Tannhäuser. Son génie militaire s'est notamment illustré lors des batailles pour la planète Iserlohn. Le héros de guerre porte désormais la couronne. Son épouse Hildegard est à ses côtés - et Siegfried, son second, qui a fait ses preuves au combat, jure une fidélité éternelle au nouvel empereur.
Tumblr media
L'Empire contre-attaque : l'attaque des héros teutoniques sur la couverture d'un manga japonais. Photo : Capture d'écran
Cette scène est tirée de la série de livres Legend of the Galactic Heroes (en version originale: Ginga Eiyu Densetsu) de l'auteur japonais de fantastique et de science-fiction Yoshiki Tanaka. Les dix romans (1982-1987) de cet écrivain, docteur en littérature et historien amateur, né à Hondo en 1952, ont servi de modèle à de nombreux mangas, films d'animation, jeux informatiques et même à une comédie musicale.
Sa saga de héros galactiques est indéniablement inspirée des mythes germaniques et du wilhelminisme. De nombreux noms de personnes, de lieux et de vaisseaux spatiaux y font référence - les opéras de Richard Wagner semblent notamment avoir séduit le Japonais. Tanaka ne laisse planer aucun doute sur le fait que son empire fictif est une projection future de l'Empire allemand - mais à une échelle galactique.
La planète désertique d'Allah
L'histoire rappelle fortement le cycle de science-fiction de Frank Herbert, Dune (1965-1985), qui a fait date. Ce dernier est surtout connu pour l'adaptation par David Lynch du premier roman de la série en six parties, La planète du désert, en 1984, et une nouvelle adaptation cinématographique par le réalisateur canadien Denis Villeneuve est sortie sur les écrans fin 2021. La série Dune décrit une époque où l'humanité fait de grands progrès technologiques, mais où elle se corrompt psychologiquement. En fin de compte, la population ne dégénère pas seulement moralement, mais perd également son humanité - elle s'adapte aux machines dans sa façon de penser.
Une rébellion éclate contre cet état de fait et l'établissement d'une monarchie galactique marque la fin de l'ère de la croyance en la science pure. Le nouveau régime assure son pouvoir par des guerres, mais à l'intérieur, un déclin intellectuel et moral s'installe à nouveau, encouragé par les intrigues de la noblesse.
Tous ces motifs sont similaires à ceux de Dune de Herbert et de la Légende des héros galactiques de Tanaka. Les deux histoires sont également centrées sur un héros qui se fait d'abord connaître comme chef militaire avant de prendre le pouvoir. Il y a cependant une différence majeure : alors que Legend of the Galactic Heroes fait référence à la culture allemande, Dune s'inspire des cultures arabe et islamique.
La religion fictionnelle Zensunni présente des similitudes avec la foi mahométane, mais mélangée à des éléments bouddhistes et taoïstes. Le personnage principal, Paul Atréides, est inspiré de l'historique Lawrence d'Arabie, il y a un padischah (grand roi en persan), la symbolique des couleurs, les rites et les coutumes rappellent l'Orient, il y a des allusions à la philosophie guerrière islamique ou aux légendes chiites comme celle de l'imam al-Mahdi (sauveur) ou de l'alam al-Mithal, qui correspond dans le mysticisme soufi au niveau du chaos dans la kabbale juive.
Alors que Tanaka ne traite que de thèmes laïques, Dune doit également être considéré comme une histoire religieuse et spirituelle. Non seulement l'empire galactique est une sorte d'état divin islamique, mais la religion est également le motif central de l'action de chaque personnage et le véritable créateur de l'histoire mondiale. Le grand exploit de Paul Atréides n'est pas de mener une guerre dans le désert pour obtenir du carburant pour les vaisseaux spatiaux, mais d'aider l'humanité à se renouveler car il est Mahdi.
Des Césars cosmiques
Dans Legend of the Galactic Heroes, une république démocratique de type occidental existe avant l'établissement de l'empire. Celle-ci tombe dans un état de désolation à cause du matérialisme et de la corruption. Les perversions sexuelles ne sont pas seulement répandues, elles sont aussi officiellement encouragées par l'élite au pouvoir. L'État se transforme de plus en plus en un État défaillant, où même les crimes tels que la piraterie et le terrorisme sont tolérés au lieu d'être combattus.
Tumblr media
L'empereur (à droite) et son fidèle Siegfried. Unis par la camaraderie, et pas seulement au combat. Photo : capture d'écran
Le général Rudolf von Goldenbaum ne veut plus accepter cela et organise, avec l'aide de l'armée et d'entrepreneurs influents, un coup d'État contre l'équipe dirigeante dépravée. La République est renversée et les nouveaux dirigeants s'attaquent à la corruption et au déclin social et culturel. Pour sauver la civilisation, von Goldenbaum établit un empire galactique sous sa direction. Cela s'inscrit explicitement dans la tradition de l'Empire allemand.
Près de 500 ans plus tard, Arle Heinessen organise une rébellion qui aboutit à la création de l'Alliance des planètes libres, d'inspiration américaine et gouvernée démocratiquement. L'Alliance est en guerre contre l'Empire pendant des siècles. Ce dernier finit par l'emporter. Le génie tactique du général Reinhard von Lohengramm, qui deviendra plus tard le souverain, mène l'armée impériale à la victoire.
A première vue, cela semble être une solution simple: adieu le marxisme culturel et le parlementarisme - place à la monarchie, et tout ira bien. Mais l'histoire de Tanaka n'est pas aussi simple. S'il est vrai qu'il éprouve une certaine admiration pour le règne impérial, ce qui l'intéresse fondamentalement, c'est que ce sont toujours des Césars éminents qui veulent faire tourner la roue de l'histoire, surmonter la décadence et conduire l'humanité vers l'âge d'or.
Mais ils ne peuvent pas non plus arrêter le cours des choses. L'inspiration de l'auteur par Oswald Spengler et son Déclin de l'Occident transparaît ici, tout comme la théorie des grands hommes, telle qu'elle a été défendue par Hegel et Nietzsche. Selon cette théorie, l'histoire est moins déterminée par des masses ou des phénomènes sociaux que par des individus qui parviennent à marquer le monde de leur empreinte par des idées ou des actes. Une grande partie de l'humanité ne serait composée que de suiveurs, incapables de prendre des initiatives. Cela est réservé à des "surhommes" (Nietzsche), que la masse suit ensuite. De ce point de vue, la démocratie ne peut être comprise que comme la domination des médiocres sur les éminents.
Tumblr media
Pas à Versailles, mais dans l'espace : le couronnement du nouveau régent. Photo : capture d'écran
Les critiques libéraux de gauche ont reproché à Tanaka de mettre l'accent sur les leaders héroïques et sur l'armée dans Legend of the Galactic Heroes. D'un point de vue conservateur, il n'y a rien à redire. Une armée forte et fidèle à ses principes est un pilier important de la société. Ce qui est critiquable, c'est que l'histoire présente la politique de pouvoir aristocratique comme le pilier de l'ordre politique et que la religion, qui est en fait un élément constitutif, passe complètement à l'arrière-plan. D'un point de vue traditionaliste, l'idée du sacré est le fondement sur lequel tout le reste est construit.
Jusqu'à présent, la saga de Tanaka n'a été traduite qu'en anglais. De même, la première adaptation en dessin animé, une série de 110 épisodes en quatre saisons publiée au Japon de 1988 à 1997, n'a reçu de licence que pour le marché américain. Les scènes de bataille sont accompagnées de musiques de Beethoven, Wagner et d'autres compositeurs allemands. En outre, il existe plusieurs séries avec des intrigues secondaires, appelées gaiden.
Le remake de Legend of the Galactic Heroes : The New Thesis (La légende des héros galactiques : la nouvelle thèse) est apparu en 2020 en version doublée allemande. La première saison de douze épisodes a été diffusée à la télévision japonaise en 2018. Une deuxième saison a été publiée entre septembre et novembre 2019 sous la forme de trois films cinématographiques comprenant chacun quatre épisodes. Une troisième saison, composée de 24 épisodes au total, est actuellement en cours de préparation. La date de lancement n'est pas encore connue.
L'empire galactique de Tanaka a également fait son entrée dans la culture Internet. Sur des sites tels que 4chan ou 8kun, des mêmes représentant des personnages d'épisodes du dessin animé circulent en masse, la plupart du temps dans un contexte de droite. Les images montrant Donald Trump en empereur de Lohengramm sont particulièrement populaires en ce moment. Le symbolisme ne pourrait pas être mieux choisi : lui aussi, après tout, se trouve actuellement à New York à la veille d'une bataille décisive.
3 notes · View notes
calimera62 · 2 years ago
Text
74 notes · View notes
holy-dark · 1 month ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La Meute
Lorsque l’humain l’emporte sur la bête, il jure de suivre le Code et intègre une structure stricte appelée La Meute.
La Meute, dont la croissance est continuelle, est la plus grande connue à ce jour en comptant environ 2000 membres. Ses règles sont militaires et ses principes prédominants sont la loyauté, l’obéissance, la retenue et le devoir. Être un métamorphe solitaire est donc un fait extrêmement rare qui n’est pas dans l’intérêt de l’individu qui renonce à faire partie d’une communauté solide et sécurisante.
L’organisation de la Meute de Londres est unique, la plupart des Alphas dirigeant des meutes ne comportant qu’une seule espèce, avec seulement un ou deux métamorphes différents inclus dans le lot. Lae Souverainx des bêtes est une étrangeté de part la sûreté de son territoire et l’absence de compétiteur·rice.
Le système de l’organisation est monarchique car l’ensemble des métamorphes sont sous l’autorité de lea Souverainx des bêtes qui s’est imposéx à l’âge de 15 ans seulement, après avoir traqué puis abattu un ours-garou ayant succombé au wolfisme et que personne ne parvenait à stopper. Iel est épauléx par le Conseil composé des Alphas et Bêtas de chaque clan : Loupves, Ratxs, Hyènes, Félins, Chacals, Lourdxs et Agiles. Bien qu’iels aient la possibilité d’influencer les décisions de lea Souverainx, iels ne peuvent s’opposer aux ordres sans lea défier.
Les Alphas règnent sur leur clan et sont secondéxs par leurs Bêtas qui se chargent de faire appliquer les lois. En cas de danger, les Alphas sont les premièrxs à se battre tandis que les Bêta assurent le commandement.
Lors de sa prise de pouvoir, lea Souverainx des Bêtes a édicté un certain nombre de lois et opéré de nombreux changements qui ont contribué à unifier les clans jusqu’alors en conflit permanent. Iel leur a notamment fait acheter des terres voisines afin d’y bâtir la Forteresse : foyer des métamorphes situé aux abords de Richmond Park. Iel a aussi bousculé les mentalités les plus anciennes et étriquées en abolissant la maltraitance envers les animaux garous et les enfants des bêtes. Depuis plus de dix années, les métamorphes parviennent à cohabiter et la Meute prospère grâce à leurs terrains et entreprises. Une croissance qui déplaît au Peuple et qui entretient l’animosité entre les deux factions.
Il y a trois options possibles pour évoluer au sein de la hiérarchie de son clan et de la meute : Lae métamorphe occupant le rôle souhaité peut se retirer ou l’on peut être désignéx par son Alpha. Deux solutions qui ne vous protègent pas des défis (troisième option) qui peuvent vous être adressés et qui mènent à un combat à mort. De manière générale, les condamnations sont prononcées par les Alphas sauf quand la faute est grande et/ou influe sur la Meute. Ce rôle revient alors à lea Souverainx des Bêtes. Une sanction est à la hauteur de la faute : travaux d’intérêt généraux (la Forteresse est perpétuellement renforcée et agrandie), bannissement, exécution, etc… De même, lorsqu’un conflit interne à un clan ne peut être résolu par les Alphas l’affaire est portée en plénière, ouverte à tous membres de la Meute et présidée par lae Souverainx des Bêtes dont le rôle est de trancher.
Les clans
Loupves : Guerrièrxs qui aiment travailler en équipe, iels sont les plus loyalxs envers lea Souverainx des Bêtes. Il s’agit du clan le plus important qui détient le plus haut pourcentage de petits devenant wolfs. Les loupves s’accouplant pour la vie, les divorces ne sont pas autorisés.
Ratxs : Eclaireur·euse·xs et espionnxs, iels mangent tout le temps à cause de leur métabolisme rapide. Le clan est le deuxième à compter le plus de membres. Iels travaillent aussi bien en groupe qu’en solitaires.
Boudas (hyènes) : Combattantxs violentxs, promptxs à perdre le contrôle, iels préfèrent qu’on les appellent Boudas. Iels sont connuxs pour leurs rires hystériques sous forme guerrière et pour être aventureux·se·s dans leurs explorations sexuelles. Si dans la nature les femelles dominent, ces métamorphes placent aussi les femmes (ainsi que femmes transgenres) en haut de la hiérarchie. Avoir unx Bouda comme ennemix n’est pas une bonne idée, iel continuera à vous sourire jusqu’au moment de vous briser le cou.
Chacals : Connuxs pour leur ruse. Iels sont orientéxs famille et détestent perdre leur calme. Il n’y a cependant rien de tel qu’un combat ou leur ancienne rivalité avec le clan loupves pour les faire sortir de leurs gonds.
Félinxs : Iels sont douéxs pour assurer la sécurité mais aussi en tant qu’assassinxs. Le clan est constitué des petits comme des grands félins. Iels sont avant tout solitaires et forment un clan par nécessité. Iels ont tendance à rejeter facilement les ordres juste par esprit de contradiction.
Lourdxs : Réuni les métamorphes dont la bête est très grande et qui n’ont pas leur place dans les autres clans (ours, sangliers, élans, blaireaux, etc).
Agiles : Regroupe les métamorphes dont la bête est petite et qui n’ont pas leur place dans les autres clans (vison, hermine, belette, renard, etc). S’iels sont plutôt discretxs au sein de la meute, il est conseillé de ne pas les sous-estimer.
La hiérarchie est disponible sur notion
2 notes · View notes
ditesdonc · 2 months ago
Text
Le Numéro 10!
Tumblr media
Vous m’en direz tant ! Non, pas « Dites 33 » ; non, pas « Dites-moi tout ». Non !… Tout simplement dix, dix tout rond. Oui oui, c’est le dixième numéro de « Dites donc ! » Avec de la lumière, de la fantaisie, des souvenirs, une bonne dose de printemps et un peu de magie. Entrez donc ! Par la porte, par la fenêtre, à l’endroit ou à l’envers…
A votre guise! Les pages vous sont ouvertes. Bonne lecture !
Nous serons ravis de diffuser vos histoires, vos écrits, vos œuvres. Alors n’hésitez pas à nous contacter pour nous envoyer vos témoignages, récits, productions en tous genres. Nous les intégrerons aux numéros à venir avec grand plaisir !
Contact: Association La Voix des autres, [email protected] / 0662277300
Commande tirage papier: via Hello Asso
2 notes · View notes
johnotaku1977 · 2 months ago
Text
Fragment #125 - Le droit aux 15 minutes
On dit qu’on a le droit de se plaindre. Quinze minutes par jour. Pas une de plus. Un quart d’heure pour lâcher la bride aux chiens intérieurs. Alors voilà : j’use mon droit.
Tumblr media
Je ne me plains pas souvent, tu l’auras remarqué. Mes billets sont des rages élégantes, des colères sublimées, jamais des jérémiades. Mais aujourd’hui, je suis las. Pas triste. Pas abattu. Non. Las, comme un homme qui connaît la pente et qui continue malgré tout à pousser la roue.
Ces derniers jours, j’ai puisé. Physiquement, nerveusement. J’ai continué les travaux de la maison – ma forteresse, mon fardeau, mon chef-d’œuvre en chantier. La terrasse ? Jointe, oui. Mais il faut encore la peindre. Trois couches. Trois. Et j’ai plus vingt ans. Même si je fais semblant.
En parallèle, je deviens famille d’accueil. Tu le sais. Et ce week-end, avec C., on a découvert qu’il manquait un lit et un matelas. Il a fallu commander. Trois cents euros. Dans le vent, sans prévenir. La vie, quoi.
Et puis, dans un moment d’intimité, sous la douche — car oui, même les combattants ont droit à leur trêve sensuelle — la colonne balnéo, cette farce britannique en plastique, a rendu l’âme. Une molette dans la main. Un symbole de plus. Dix boutons pour imiter un spa, sans en avoir ni la pression ni la noblesse. Quinze ans de ridicule. À remplacer. Colonne obligatoire, à cause des trous dans le mur. Acheter une maison, c’est penser à la revendre, même quand on aimerait juste vivre.
Deux cents euros, minimum. Plus la main-d’œuvre. Toujours plus.
Il reste à monter le lit. À poser le matelas. À finir la terrasse. Et à nettoyer le sous-sol. Et à aller à la déchetterie. Et à sourire au département, bientôt en inspection. Tout doit être propre, conforme, nickel. On ne plaisante pas avec les contre-visites administratives.
Je le ferai. Parce que je l’ai toujours fait. Parce qu’il n’y a pas d’alternative. La fatigue, oui. Mais le mouvement, toujours. Le poids est lourd, mais je suis encore là pour le soulever.
Et parce qu’il faut un souffle, je t’offre un morceau. Tu le trouveras dessous. Il n’est pas là pour décorer. Il est là pour t’emmener, toi aussi, vers l’avant. C’est un message à l’univers. Une prière. Une étincelle.
À bientôt.
youtube
2 notes · View notes
sigurism · 8 months ago
Text
Tumblr media
Alain Delon lors du tournage du film 'Le Diable et les Dix Commandements' réalisé par Julien Duvivier
25 notes · View notes
jpbjazz · 2 months ago
Text
LÉGENDES DU JAZZ
''PAPA MUTT'' CAREY, UNE INCURSION DANS LE JAZZ DE LA NOUVELLE-ORLÉANS
‘’He was not the driving virtuoso player that Armstrong was. There is no question, however, that Carey represents the pre-1920 New Orleans style at its purest and most eloquent. Carey had a tremendous ability to lead a band, and sides like the Green Room session show that he was the actual leader of the Ory band when they were on stage- he shows a remarkable command of New Orleans ensemble playing and an uncanny ability to create the perfect dynamic environment for each number.’’
- Preston Jackson
Né le 17 septembre 1891 à Hahnville, en Louisiane, Thomas "Papa Mutt" Carey était le cadet d’une famille de dix-sept enfants. Carey était déménagé à La Nouvelle-Orléans avec sa famille lorsqu’il était enfant. Même s’il avait d’abord voulu devenir pompier, Carey s’était rapidement tourné vers la musique. Issu d’une famille musicale, Carey avait deux frères trombonistes, Jack et Milton, ainsi que deux frères trompettistes, John et Pete. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui lui avaient montré à jouer du cornet après qu’il ait joué brièvement de la batterie. Carey avait commencé à jouer de la trompette plutôt tard, à l’âge de vingt-deux ans. Il poursuivait: ‘’I  was 22 when I started playing the trumpet. Lots of boys had a headstart on me because they began playing earlier but I caught up with them. You see, I first learned the drums but got tired of packing those drums around, so I switched over to the trumpet. My brother Pete gave me my first lessons on the horn. Later John taught me also.’’  Comme plusieurs musiciens de jazz, Carey avait fait ses débuts en jouant dans des ensembles de cors et clairons.
Vers 1912, Carey s’était joint au Crescent City Orchestra, qui était dirigé par son frère Jack, qui était tromboniste et chef d’orchestre. Faisait également partie du groupe Sidney Bechet à la clarinette, Charles Monroe à la guitare, Jim Johnson à la contrebasse et Ernest Rodgers à la batterie. À l’époque, le groupe s’était souvent produit à Storyville, le quartier des prostituées de La Nouvelle-Orléans. Décrivant son passage à cet endroit, Carey avait commenté: ‘’I played in Storyville joints. My first job was in Billy Phillips’ place. We played anything we pleased in that joint; you see, there was no class in those places. All they wanted was continous music. Man, they had some rough places in Storyville in those days. A guy would see everything in those joints and it was all dirty. It was really a hell of a place to work.’’
Très populaire à La Nouvelle-Orléans, le groupe avait interprété de grands succès comme ‘’Play Jack Carey’’, qui était éventuellement devenu un standard du jazz sous le nom de ‘’Tiger Rag’’.
DÉBUTS DE CARRIERE
La collaboration de Carey avec le groupe de son frère s’était mal terminée. Un jour, le groupe avait participé à un concours pour décrocher un contrat publicitaire, mais il s’était éventuellement incliné contre une autre formation qui comptait dans ses rangs le légendaire Freddie Keppard, qui était alors considéré comme le  roi des trompettistes de La Nouvelle-Orléans. Dans le cadre de l’affrontement, des amis de Carey avaient tenté de l’encourager en lui criant ‘’Go it, Papa Mutt. Go it!’’, et c’est ainsi qu’il s’était mérité son surnom de Papa Mutt. Par la suite, Mutt avait commencé à fréquenter la bonne société à La Nouvelle-Orléans, se produisant notamment avec le groupe Eagle de Frankie Dusen, qui était composé de Pops Foster à la contrebasse, de Louis Keppard à la guitare, de Sidney Vigne à la clarinette, de Dusen au trombone et d’Ed Robinson à la batterie. Au cours de la même période, Carey avait également joué avec le Tuxedo Band  de Babe Wrigley, qui était formé d’Ezebe Lenaris à la clarinette, de Tom Benton à la guitare, de Wrigley au trombone et d’Ernest Tripani à la batterie.
Décrivant sa collaboration avec Keppard, Carey avait commenté:
‘’Now at one time, Freddie Keppard had New Orleans all sewed up. He was the king… yes, he wore the crown. Then Louis got in and killed the whole bunch of them. Freddie really used to play good. He could have been as big as Louis, since he had the first chance to make records, but he didn’t want to do it because he was afraid that other musicians would steal his stuff. When Freddie got on the street, it was the king on the street, Louis will tell you that. Keppard was the first man I ran into in a band battle, and it was just my hard luck to run into the king. We had a big audience on the street. It was on Howard and Villare Streets in New Orleans. The crowd knew I was a younger musician and they gave me a big hand mostly to encourage me. It certainly was an experience for me I’ll never forget. Freddie had a lot of ideas and a big tone too. When he hit a note you knew it was hit. I mean, he had a beautiful tone and he played with so much feeling too. Yes, he had everything; he was ready in every respect. Keppard could play any kind of song good. Technique, attack, tone, and ideas were all there. He didn’t have very much formal musical education but he sure was a natural musician. All you had  to do was play a number for him once and he had it…he was a natural! When Freddie got to playing he’d get devilish sometimes and he’d ”neigh” on the trumpet like a horse, but he was no freak man like Joe Oliver. Freddie was a trumpet player anyway you’d grab him. He could play sweet and then he could play hot. He’d play sweet sometimes and the turn around and knock the socks off you with something hot.’’
Lorsque Joe Oliver avait quitté La Nouvelle-Orléans pour Chicago en 1918, il avait recommandé Carey à son successeur Kid Ory. Oliver avait souvent joué avec Carey dans le cadre des défilés qui se déroulaient dans les rues de La Nouvelle-Orléans. Carey avait collaboré avec Ory durant la majeure partie de sa carrière. Carey avait quitté La Nouvelle-Orléans pour la première fois en 1917, lorsqu’il avait participé à une tournée avec les Merrymakers of Mirth, une revue mettant en vedette Billy et Mary Mack, et qui faisait partie du circuit de vaudeville de la Theatre Owners Booking Association (TOBA). Dans le cadre de la tournée, Carey avait joué avec un excellent groupe, qui comprenait notamment Johnny Dodds à la clarinette, Steve Lewis au piano et Max Hill à la batterie. Décrivant sa participation à la revue, Carey avait commenté: ‘’We travelled all over the South in Florida, Mississippi, and up in Georgia and paid our own expenses. We had a lot of fun though.’’
Lors d’une escale à Chicago, Marey avait décidé de quitter la tournée pour se joindre au groupe du Dreamland Cafe, qui était dirigé par le clarinettiste Lawrence Duhe. Parmi les autres membres du groupe, on remarquait Lil Hardin (la future femme de Louis Armstrong) au piano, Roy Palmer au trombone, Jimmy Pollard au saxophone, Wellman Braud à la contrebasse et Minor Hall, à la batterie.
Il s‘agissait d’une occasion en or pour Carey, qui avait ainsi eu l’occasion de côtoyer de grands noms du jazz de l’époque comme Joe ‘’King’’ Oliver. À l’époque, Oliver se produisait à la fois au Royal Garden et le Dreamland, mais le propriétaire du Royal Garden désirant avoir Oliver à temps plein, Carey l’avait éventuellement remplacé au Dreamland. Il avait aussi continué de jouer au Pekin Cafe. Carey, qui avait une grande admiration pour Oliver, lui avait rendu hommage en ces termes:
‘’Joe Oliver was very strong. He was the greatest freak trumpet player I ever knew. He did most of his playing with cups, glasses, buckets and mutes. He was the best gutbucket man I ever heard. I called him freak because the sounds he made were not made by the valves but through these artificial devices. In contrast, Louis played everything through the horn [...]. I’ll tell you something about Joe’s records. I haven’t heard a single one that comes close to sounding like Joe’s playing in person. I don’t know what it was but I’ll tell you the truth, I don’t believe that it is Joe playing on the records sometimes. It never has sounded to me much like Joe.’’
Carey et Oliver avaient une chose en commun: ils avaient fait partie des premiers trompettistes à avoir utilisé une sourdine. Carey avait précisé:
‘’Joe and I were the first ones to introduce these mutes and things. We were both freak trumpet men. Some writers claimed I was the first one to use mutes and buckets, but it wasn’t so. I got to give Joe Oliver credit for introducing them. Joe could make his horn sound like a holy roller meeting; God, what that man could do with his horn! Joe’s band followed me into San Francisco and it didn’t go over because I had come there first with cups and buckets and the people thought Joe was imitating me. Joe and I used to get a kick out of that whenever we talked about it. He sure got his laughs about it.’’  
Carey avait finalement quitté Chicago en 1918 pour retourner à La Nouvelle-Orléans où il avait opéré une entreprise de nettoyage à sec en partenariat avec le clarinettiste Wade Whaley. Les deux hommes avaient aussi fait partie d’un groupe qui se produisait au Dubois Roadouse de Bucktown.
Invité par Oliver à venir le rejoindre à Chicago en 1919, Kid Ory avait décidé de faire escale en Californie avant de se rendre au Michigan. À son arrivée en Californie, Ory avait immédiatement décroché du travail au Cadillac Cafe de Watts, un quartier de Los Angeles. Pour compléter son groupe, Ory avait fait recuté Carey comme cornettiste, Whaley comme clarinettiste, Fess Manetta comme pianiste et Alfred Williams au poste de batteur. Le groupe avait remporté un grand succès en Californie, d’abord à Los Angeles où il avait joué durant environ un an, puis à San Francisco. À Los Angeles, le groupe s’était produit dans les salles les plus prestigieuses de la ville, dont le  Biltmore Hotel et l’Ambassador Hotel.
Lors de son séjour à San Francisco, le groupe, qui avait été rebaptisé le Seven Pods of Pepper Orchestra, avait été invité à enregistrer à Los Angeles pour les disques Nordskog. Les enregistrements avaient été publiés par les disques Sunshine. La compagnie était dirigée par les frères Spike, qui possédaient un magasin de musique et étaient très actifs comme promoteurs de spectacles. Très difficiles à trouver de nos jours, les disques enregistrés par Ory à Los Angeles étaient devenus les premiers enregistrements de l’histoire à mettre en vedette un groupe de jazz de la Nouvelle-Orléans majoritairement composé de musiciens de couleur. Le groupe était composé d’Ory au trombone, de Dink Johnson à la clarinette, de Fred Washington au piano, d’Ed Garland à la contrebasse et de Ben Borders à la batterie. En plus d’avoir enregistré deux pièces instrumentales, ‘’Ory's Creole Trombone’' et ‘’Society Blues’’, le groupe avait accompagné les chanteuses de blues Ruth Lee et Roberta Dudley dans le cadre de quatre enregistrements.
Le groupe avait également participé à une des premières émissions de radio diffusées sur la côte ouest. Le groupe avait aussi fait régulièrement des apparitions au Wayside Park du lac Leek's à Watts, où se produisait parfois le légendaire Jelly Roll Morton. En 1925, lorsque Ory était parti pour Chicago pour se joindre au groupe de King Oliver, Carey avait pris la direction de la formation qui avait pris le nom de Mutt Carey and His Jeffersonians. Toujours très en demande à Los Angeles, le groupe avait souvent été embauché pour  jouer de la musique d'ambiance dans des films comme The Legion of the Condemned et The Road to Ruin, tous deux tournés en 1928. À l’époque, les films étant encore muets, les studios engageaient souvent des orchestres pour mettre de l’ambiance dans le cadre de certaines scènes. C’est ainsi qu’on avait pu voir Carey en arrière-plan dans plusieurs films de la fin des années 1920.
Carey n’avait jamais interrompu sa carrière de musicien, même s’il avait parfois dû se trouver un travail d’appoint pour arriver à boucler ses fins de mois. Par exemple, pendant la Crise des années 1930, Carey avait travaillé comme facteur. Il avait aussi occupé un emploi de porteur pour la compagnie Pullman. Plus tard, Carey avait investi dans le secteur immobilier et était devenu secrétaire de la section locale 767 de la Fédération américaine des musiciens. Lorsque Jelly Roll Morton était mort en 1941, Carey avait également servi de porteur lors de ses funérailles à Los Angeles.
En 1943, Carey avait retrouvé par hasard son vieil ami, le cornettiste Bunk Johnson, dans un train de la Southern Pacific. À l’époque, Johnson se rendait à San Francisco depuis sa résidence de New Iberia, en Louisiane, afin de participer à une série de conférences sur le jazz avec le critique et promoteur Rudi Blesh. Même s’il avait entendu parler vaguement de ses projets, Carey ne savait pas encore que Johnson serait bientôt impliqué dans la renaissance du jazz de la Nouvelle-Orléans. Carey avait toujours eu une grande admiration pour Johnson, au sujet duquel il avait déclaré: ‘’Of course, Bunk Johnson deserves credit for what he used to do. He had marvellous ideas and I used to like to hear him play. He wasn’t quite the drive man that Joe and Freddie were, however. He always stayed behind the beat instead of getting out there in the lead like those other men. Bunk was good and he was solid when he was playing. Bunk had plenty of competition on his way up and he never was the king down there.’’ Johnson, qui avait toujours été un peu excentrique, s’était vanté un jour d’avoir joué avec le légendaire trompettiste Buddy Bolden de 1895 à 1898, ce qui n’était pas crédible puisqu’il était né en 1889. Même s’il n’avait jamais entendu jouer Bolden, Carey avait salué son rôle de pionnier du jazz en ces termes: ‘’When you come right down to it, the man who started the big noise in jazz was Buddy Bolden. Yes, he was a powerful trumpet player and a good one too. I didn’t have a chance to hear him too much but I sure heard a lot about him. I guess he deserves credit for starting it all.’’
Carey venait de rejoindre à nouveau le Kid Ory’s Creole Orchestra lorsqu’au printemps 1944, Orson Welles, qui remportait énormément de succès comme animateur à la radio, avait décidé d’inviter le groupe à participer à son émission Mercury Wonder Show diffusée sur le réseau CBS. Grâce à Marili Morden et à Dave Stuart de la boutique de disques JazzMan, le All Star New Orleans Band s’était produit dans le cadre de l’émission le 15 mars 1944.
D’abord convié à participer à une seule émission, le groupe avait remporté tellement de succès qu’il avait été rééinvité à de nombreuses reprises par la suite. Le groupe, qui interprétait généralement une seule pièce par émission, était composé de Carey à la trompette, d’Ory au trombone, de Jimmie Noone à la clarinette, de Buster Wilson au piano, de Bud Scott au banjo, d’Ed Garland à la contrebasse et de Zutty Singleton à la batterie. Environ un mois après le début de la série, Noone était décédé subitement dans son sommeil. Après que Welles ait rendu hommage au disparu, le groupe s’était lancé dans un magnifique blues, qui est passé à la postérité sous le nom de ‘’Blues for Jimmie.’’ Après que Whaley ait pris temporairement la place de Noone pour quelques émissions, Barney Bigard avait assuré la relève sur une base plus permanente. Publiés sur disque à de nombreuses reprises, les enregistrements radio de l’orchestre sont aujourd’hui devenus des classiques du jazz de La Nouvelle-Orléans.
Après qu’Ory ait pris la relève de Carey comme chef d’orchestre, le groupe avait fait ses premiers enregistrements officiels le 3 août 1944. Après avoir commencé à se produire dans la région de Los Angeles, l’orchestre était parti en tournée au début de 1945. En avril de la même année, le groupe avait décroché un contrat d’un an au Jade Palace d’Hollywood, un club de style semi-oriental où le groupe se produisait six soirs par semaine. Il y avait eu quelques changements de personnel dans le cadre de ce contrat, plus particulièrement parmi les clarinettistes (Barney Bigard, Joe Darensbourg, Albert Nicholas et Darnell Howard avaient successivement fait des apparitions avec le groupe). Particulièrement populaire à Hollywood, le groupe avait également fait une apparition dans un film relatant les débuts du jazz. Malheureusement, le scénario du film était complètement absurde, car en raison de la ségrégation qui était en vigueur à l’époque, le film ne pouvait être projeté dans le Sud que si les acteurs blancs et de couleur s’abstenaient de tout contact physique. Le film, qui mettait en vedette Louis Armstrong, avait été tourné à Storyville, le quartier des prostituées de La Nouvelle-Orléans. Le groupe d’Armstrong était principalement composé des musiciens d’Ory et regroupait Carey au cornet (même si on l’avait très peu vu dans le film), Ory au trombone, Bigard à la clarinette, Bud Scott au banjo et Zutty Singleton à la batterie. Malgré les incohérences du scénario, tous les membres du groupe avaient été heureux de jouer dans le film. Carey, qui avait toujours eu une grande admiration pour Armstrong, avait déclaré à son sujet:
‘’Who was the greatest trumpet player in Jazz? Louis Armstrong… there’s no question there! Louis played from his heart and soul, and he did that for everything. I remember once when Louis came out to Lincoln Park in New Orleans to listen to the Kid Ory band. I was playing trumpet with the Kid then and I let Louis sit in on my chair; Now at that time I was the ”Blues King” of New Orleans, and when Louis played that day he played more blues that I ever heard in my life. It never did strike my mind that blues could be interpreted so many different ways. Every time he played a chorus it was different.’’
Peu après le tournage du film, le groupe d’Ory avait participé à une expérience qui visait à démontrer la valeur du jazz de La Nouvelle-Orléans comme musique de danse. Le chanteur et chef d’orchestre Gene Williams, qui avait joué un grand rôle dans la redécouverte de Bunk Johnson, était convaincu que la musique de La Nouvelle-Orléans, qui venait directement du coeur, était la musique la plus joyeuse de l’univers et pouvait contribuer au bonheur de l’humanité. Williams, qui n’avait rien à envier à Bunk Johnson sur le plan de l’excentricité, croyait que si le jazz de La Nouvelle-Orléans était présenté au public de la bonne façon, les spectateurs seraient si heureux qu’ils ne pourraient que partager leur amour avec leur prochain. Après avoir choisi la ville de San Francisco comme site de son expérience, Williams avait réussi à réserver la Green Room, qui servait de lieu de rassemblement aux membres de l’nternational Longshoremen’s Organization. Harry Bridges, le président de l’association, avait rencontré Bunk Johnson plusieurs années plus tôt et avait accepté qu’il se produise à la Green Room dans le cadre de ses premières performances à San Francisco.
Le groupe d’Ory, qui avait été chaleureusement applaudi dans le cadre de ses concerts à la Green Room, avait interprété plusieurs tubes de l’époque, des grands succès de la musique pop aux classiques du ragtime. Après avoir écouté le groupe, un amateur et promoteur de jazz appelé Harold Drob avait d’abord cru que la formation travaillait à partir d’arrangements écrits. Drob avait réalisé par la suite que si les musiciens jouaient aussi bien, c’était parce qu’ils avaient développé une grande complicité, de sorte que même si la musique semblait avoir été longuement répétée, leur interprétation était différente à chaque fois.
Le groupe s’était produit à la Green Room durant huit semaines. À la fin du contrat, comme il commençait à manquer de l’argent, Williams avait décidé de regarnir ses goussets en enregistrant la musique du groupe. Il y avait un seul problème: à l’époque, Ory était sous contrat avec Columbia, et il ne pouvait enregistrer pour une autre compagnie. Williams avait donc décidé d’enregistrer le dernier concert du groupe sans en toucher mot à Ory.
Avant le concert, Williams avait présenté une liste de pièces à Ory qui avait finalement donné son accord. Peu avant de monter sur scène, le batteur Minor Hall était en train de rassembler son équipement lorsqu’il avait découvert le matériel d’enregistrement par inadvertance. Hall avait rapporté sa découverte à Ory, qui avait été scandalisé. Lorsque Ory avait demandé à Williams de s’expliquer, il avait simplement répondu que les techniciens étaient en train de faire des tests pour le prochain groupe devant se présenter sur scène. Le concert avait donc eu lieu tel que prévu. Le groupe avait même livré une des meilleures performances de sa carrière, même si compte tenu des conditions techniques limitées de l’époque, la qualité du son avait souvent été discutable.
La performance de la Green Room avait été le dernier contrat de Carey avec le groupe d’Ory. Le contrat suivant d’Ory était une performance en trio avec le guitariste et banjoïste Bud Scott et le clarinettiste et saxophoniste Joe Darensbourg. Quant à Carey, il s’était installé à New York en mai 1947 où il avait formé son propre groupe appelé Mutt Carey and his New Yorkers avec qui il avait commencé à enregistrer en novembre de la même année. Carey avait éventuellement été remplacé dans le groupe d’Ory par le trompettiste Andrew Blakeney.
DERNIÈRES ANNÉES
À New York, Carey avait dirigé des sessions pour les disques Century, principalement avec les All-Star Stompers, qui se produisaient sur l’émission de radio du critique Rudi Blesh. Après être retourné en Californie au printemps 1948, Carey avait formé un nouveau groupe appelé les Mutt Carey´s New Orleans Stompers. Le groupe était composé de Carey à la trompette, de Leon White au trombone, de Bill Perkins à la guitare, de Buster Wilson au piano et d’Arcima Taylor à la clarinette. Après une première performance au Pasadena Legion Hall le 14 mai, le groupe avait passé l’été dans les clubs et les salles de danse de Los Angeles. Carey s’apprêtait à ouvrir la saison d’automne avec son groupe lorsqu’il était mort d’une crise cardiaque à Lake Elsinore, en Californie, le 3 septembre. Il avait seulement cinquante-sept ans.
La musique de Carey est toujours disponible de nos jours. Les disques Good Time Jazz avaient continué de rééditer les sessions de 1944-46 de Carey au cours des années. Celles-ci ont été publiées sur CD par les disques GTJ et GHB. Souvent sous-estimé, Carey n’avait jamais été considéré comme un grand trompettiste même s’il avait participé à plusieurs des enregistrements les plus influents de ce qu’on avait appelé la période de renaissance de La Nouvelle-Orléans. En 1968, l’historien Gunther Schuller avait rétabli la réputation de Carey en écrivant dans son ouvrage Early Jazz: Its Roots and Musical Development:
‘’Another reliable reference to the early New Orleans style is the recordings made by Kid Ory in 1921 for the Sunshine label, among them Ory;s Creole Trombone and Society Blues. The former title is a clear, albeit naive example of the kind of ragtime-plus-march-plus-minstrel hokum that made up much of the early jazz repertoire. The piece is dated, repetitious and corny, and Ory never really makes any of the breaks that are the whole point of the piece. But the recording interests us because of the consummate artistry of Mutt Carey, a remarkable cornetists who has never received his due, probably because he recorded only once in his prime. His performance here lends credence to the opinion voiced by Armstrong, Bunk Johnson, Danny Barker, and others that there were many fine trumpet players in New Orleans besides the famous names that have survived on recordings and in the history books. Carey’s playing in 1921 was extraordinarily secure, elegant and imaginative. His tone was full, his rhythmic conception relaxed and modern for its time, and his technique flawless, or at any rate commensurate with his ideas, which were far from ordinary. On these recordings he almost sounds like Rex Stewart from Duke Ellington’s famous band of the 1930s.’’
De son côté, le tromboniste de La Nouvelle-Orléans Preston Jackson avait déclaré au sujet de Carey:
‘’Mutt had a very mellow tone and a terrific swing... Mutt wasn’t a high note player; he wasn’t as strong as Louis Armstrong or Joe Oliver. All the recorded evidence substantiates this and indicates further that Carey was happiest when playing as part of a collectively improvising ensemble. He was not the driving virtuoso player that Armstrong was. There is no question, however, that Carey represents the pre-1920 New Orleans style at its purest and most eloquent. Carey had a tremendous ability to lead a band, and sides like the Green Room session show that he was the actual leader of the Ory band when they were on stage- he shows a remarkable command of New Orleans ensemble playing and an uncanny ability to create the perfect dynamic environment for each number.’’
Carey est également reconnu pour avoir contribué à l’intégration des éléments du blues dans le jazz. Également compositeur, Carey avait écrit des classiques comme ‘’The Blues I Can’t Lose’’ et ‘’I’ll Be Back Soon’’ qui sont toujours interprétées de nos jours. Comme mentor, Carey a également contribué à lancer la carrière de nombreux musiciens de jazz.
©-2025, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Mutt Carey.’’ Wikipedia, 2024.
Mutt Carey, musicien américain Dayhist.fr, no 25 décembre 1986.
‘’Thomas ‘’Mutt’’ Carey (1891-1948).’’ The Syncopated Times, 2024.
VANVORST, Paige. ‘’Papa Mutt Carey.’’ George H. Buck Jazz Foundation, 2023.
2 notes · View notes
de-gueules-au-lion-d-or · 1 year ago
Text
Le rappel de Mai 68 fait remonter à ma mémoire d'autres mois de mai.
Mai 40. Mon père s'évanouit en apprenant les nouvelles terribles de l'avancée allemande. Les premiers réfugiés arrivent. La valse des voitures officielles commence. Le gouvernement se replie sur Bordeaux. C'est l'affolement. Le monde de nos parents s'effondre. Tout ce qui paraissait établi, solide, solennel, respectueux, implose en quelques semaines. Nous avons dix-huit ans et nous apprenons que le pouvoir est mortel et que les puissants sont fragiles !
Mai 45. Dans une baraque d'un camp de concentration, j'agonise parmi les cadavres. Une villageoise allemande entre, puis recule devant le spectacle du charnier. Des insultes l'accueillent. Elle me regarde avec pitié et peut-être une forme d'amour. Je sombre dans le coma. Trois semaines plus tard, je suis autorisé à sortir de l'hôpital pour la première fois. La ville de Magdebourg est défoncée par les bombardements. Cauchemar, étonnement… Sur notre convoi de mille déportés, nous sommes une poignée de rescapés. Où sont les mois de mai de notre enfance, insouciants et gorgés de sève ? Nous avons vingt ans et nous portons déjà trop de morts.
Mai 54. Avec mes camarades, nous suivons avec douleur et colère la chute de Diên Biên Phu. Derrière chaque article, nous voyons un visage, un ami, des souvenirs de parachutage ou d'embuscades à la frontière de la Chine. Je reviens au Tonkin. L'avion atterrit à Hanoï, le temps d'une escale. Je dois prendre le commandement de ce qui reste du 1er BEP. Je marche une soirée et une nuit dans cette ville tant aimée, suspendue entre deux mondes, plus belle encore que dans mon souvenir. C'est la nuit du Vietnam, envoûtante, bruissante, faite de frôlements et de chants murmurés. Une part de nous-mêmes restera là, toujours, je le sais.
Mai 58. Dans le palais du gouverneur à Alger mis à sac par les insurgés, je vois mon patron, le général Massu tenter de contenir la foule. La passion est palpable. La IVe République est à bout de souffle. L'armée est prise dans un terrible engrenage. Je suis inquiet. Le 16 mai, encouragée par les militaires, une manifestation de musulmans s'avance vers le Forum. Des pieds-noirs les attendent. Lorsque les deux cortèges se rencontrent, des clameurs s'élèvent, des accolades sont rendues. Les martinets volent haut dans le ciel pur d'Alger. Je pleure de bonheur. La Résistance, la déportation, trois séjours en Indochine, l'Algérie, Suez… Les épreuves de notre génération semblent soudain justifiées.
Mai 61. Dans une cellule de la prison de la Santé, je prépare mon procès. Lors du putsch d'Alger, j'ai suivi le général Challe et je suis devenu un officier rebelle. Dans les jours suivants, je peux être fusillé ou lourdement condamné. Je ne cesse de faire et refaire l'engrenage des événements, des rencontres et des engagements imbriqués qui m'ont conduit entre ces murs. Alors j'écris, je lis, je fixe des heures durant le mur lépreux, je pense à ces hommes que j'ai entraînés dans la révolte. C'est un mois de mai lourd et sombre. La beauté et le ciel appartiennent à d'autres.
Mai 68. Responsable du personnel de plusieurs usines dans la région lyonnaise, je porte un costume civil après cinq ans et demi de détention criminelle. L'usine est en grève. Comme à Alger dix ans plus tôt, l'esprit de révolution souffle sur les hommes. J'en connais les dangers et les illusions. Mais je comprends en partie cette jeunesse qui porte l'espérance d'un monde meilleur.
Les mois de mai se confondent désormais dans ma mémoire. Comme tous ceux qui ont eu vingt ans, il y a si longtemps, je vois chaque année à cette époque renaître les souvenirs entremêlés. Des ombres nous accompagnent : espérances fracassées, camarades oubliés, engagements incompris, souffrance du corps usé. Mais le chant du monde est là, étranger à la lâcheté et à la cruauté des hommes. La beauté est fragile et mystérieuse. Des enfants passent dans la rue, courent dans le jardin. Tout leur est offert. Qu'en restera-t-il ? Tout nous a été donné. Qu'en reste-t-il ? Peut-être simplement le besoin de la contemplation. C'est l'éblouissement et l'espérance des derniers mois de mai.
Hélie de Saint-Marc . Le Figaro (Mai 2008).
5 notes · View notes
alain-keler · 2 years ago
Text
Tumblr media
Journal du jeudi 10 Août 2023 / France / Le bal des oubliées
"Une si longue absence, journal d'Auvergne".
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Comment choisir la Photo lorsque il en faut…dix sur des semaines de travail! Pour le photographe que je suis, c’est un énorme dilemme que j’ai toujours du mal à assumer.
 On parle déjà chiffres, mais dix photos quand même, ce n’est pas beaucoup. Ou peut-être beaucoup en fonction de la manière de travailler des photographes.
Ce sont des photos vues mais non choisies que je vais publier en ce mois d’Août 2023, avec aussi certaines images supplantées par une voisine, qui elle aura été choisie, mais qui auraient aussi bien pu faire l’affaire !
Extrait de mon journal.
« Jeudi 14 juillet 2022. 
Matin.
Saint-Éloy-les-Mines pour la cérémonie de la fête nationale. Des anciens combattants, un démineur de la marine nationale à la retraite, un très jeune maire Mr Anthony Palermo déjà rencontré il y a 2-3 mois, qui fera le discours et qui déposera une gerbe. Pas trop de monde comme spectateurs mais suffisamment pour le photographe que je suis, une lumière épouvantable, presque au zénith, une courte cérémonie suivie d’un vin d’honneur dans un café de la rue principale de Saint-Eloy, la télé allumée transmettant la cérémonie des Champs-Élysées à Paris avec le Président comme acteur principal.
Toujours plongé dans mes souvenirs de jeunesse, je me dirige ensuite vers Saint-Pourcain sur Sioule. Une terrasse ombragée, une omelette bien baveuse aux champignons comme repas. »
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande. 
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route. 
21 notes · View notes
i-did-not-mean-to · 1 year ago
Text
Week 1 - Ainur
Tumblr media
New month, new challenge. In the name of indulgence, I choose a wild mix between Roméo & Juliette and Les Dix Commandements.
Sundered and unable to cope with the gnawing absence, Manwë and Melkor trigger an avalanche of misery and loss that will soon engulf everyone around them. What are the repercussions and can anyone escape them unscathed?
⁂ reflections - Manwë & Melkor
⁂ splash - Varda x Nienna
⁂ camping - Námo x Vairë /Námo & Irmo
⁂ heatwave - FireBird
⁂ unexpected - Mairon x Melkor
-> Juli Masterlist
4 notes · View notes