#quant c’est
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the visual for quand c’est just took my breath away…
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C’est l’histoire d’un hétérocère, plus connu sous le nom de papillon de nuit, qui va chez un dentiste : – Alors papillon de nuit, qu’est-ce qui vous amène ? – Je suis au bout du rouleau. Je travaille toute la nuit à un travail que je déteste et je gagne à peine de quoi payer les factures. Je vais devoir trouver un deuxième emploi juste pour garder les lumières allumées. Je fais des horaires pas possibles, ça me stresse, j’en perds le sommeil. L’autre jour j’en ai même fait un malaise. Parfois, je me réveille au milieu de la journée et je me retourne pour voir cette femme que j’ai épousée, allongée à côté de moi. Mais ensuite je réalise que je ne la connais même plus. Je partage mon lit avec une inconnue. On s’adresse à peine la parole, on ne fait plus que se tolérer depuis que la rudesse de l’hiver dernier a emporté notre fille, que j’aimais tant. Quant à mon fils, c’est triste à dire mais je crois que je ne le supporte plus. Quand je le regarde, tout ce que je vois dans son regard c’est cette même lâcheté que je retrouve dans mon propre regard lorsque je fais face à un miroir. Je suis las de tout ça, je crois que je veux en finir docteur. Je suis un papillon de nuit, mais j’ai plutôt l’impression d’être une araignée prise au piège de la toile qu’elle a elle-même tissée. Coincée au dessus d’un feu qui la dévore lentement. Bref docteur, je vais pas bien. Vraiment pas bien. Du tout. Je suis à bout. – En effet, je vois ça. Mais je ne comprends pas pourquoi vous êtes venu me voir moi, un dentiste, plutôt qu’un psychiatre ? – La lumière était allumée.
#C’est l’histoire d’un hétérocère#plus connu sous le nom de papillon de nuit#qui va chez un dentiste :#– Alors papillon de nuit#qu’est-ce qui vous amène ?#ça me stresse#j’en perds le sommeil. L’autre jour j’en ai même fait un malaise.#Parfois#que j’aimais tant.#Quant à mon fils#Je suis las de tout ça#je crois que je veux en finir docteur. Je suis un papillon de nuit#Bref docteur#je vais pas bien. Vraiment pas bien. Du tout. Je suis à bout.#– En effet#un dentiste#plutôt qu’un psychiatre ?#– La lumière était allumée.
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Bonjour 👋, c’est encore, j’admire beaucoup ton travail et je voulais savoir quant est-ce qu'on va voir de nouveaux dessin 😊😊😊
Mon français n'est pas parfait, mais j'ai compris la question. Mon travail actuel me tient très occupé : j'ai des dessins inachevés, je ne sais pas si c'est une bonne idée de les montrer car ils pourraient être très différents de la version finale...
...
Je ne promets rien :P
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (19/27)
Environ une heure et demie plus tard, nous nous étions réunis tant bien que mal dans le salon. Nous n’en menions pas larges. Nous avions les yeux bouffis de fatigue, l’esprit embué de ceux qui ont mal dormi. Si Layla avait dormi plus que nous autres, son sommeil avait été envahi de cauchemars. Après tout, c’est elle qui avait découvert le cadavre… Lola était la plus reposée d’entre nous. Passé le choc et les larmes, elle avait réussi à dormir d’une traite jusqu’au lendemain où Agathon l’avait libérée de sa chambre. Toute cette excitation la rendait presque joyeuse, mais je la connaissais - aussitôt seule avec ses pensées, la tristesse reviendrait. Irène était irritée - notre fille ne dormait pas, quand elle dormait elle était réveillée par les trépidations d’Agathon, et de ce fait, son sommeil avait été interrompu constamment. Sonia avait été réveillée au beau milieu de la nuit par Agathon et n’avait pas pu se rendormir ensuite. Gizelle s’était couchée plus tardencore que d’habitude et aurait très clairement préféré faire la grasse-matinée. Quant à Agathon et moi, nous avions fait nuit blanche… Autant dire que personne n’était très frais.
[Transcription] Agathon LeBris : Merci d’être venus au plus vite, malgré le fait que cette nuit a été courte pour la plupart d’entre nous. Je vous ai réunis ce matin pour vous raconter une petite histoire. Gizelle LeBris : J’aurais préféré rester dans mon lit… Agathon LeBris : Toute histoire a besoin de son lot de personnages. Ne vous fiez pas aux noms, ils sont purement théoriques. Choisis par hasard. Dolorès LeBris : Vas-y, Agathon. On sait que ça te démange. Agathon LeBris : D’abord, notre protagoniste. Lorita avait 19 ans et travaillait dans un cabaret du quartier Lumière Rouge à Montréal. Les cabarets du quartier étaient tyrannisés par un malfrat local qui leur avait imposé un « impôt de protection » (contre lui-même) qu’il venait collecter de temps en temps. Agathon LeBris : Le cabaret s’appelait L’Ombre Rouge, et il n’avait pas les moyens de payer l’impôt. Le malfrat et ses hommes s’étaient donc décidés à se « rembourser » en violant les filles… Agathon LeBris : Pas question de laisser ces porcs obtenir quoi que ce soit d’elle. Lorita a donc a tué le malfrat, sans culpabilité aucune puisque selon elle, c’était un rustre qui ne méritait que ça. Agathon LeBris : Ensuite, elle s’est enfuie. Elle a été amenée à travailler pour un trafiquant péruvien notoire installé à Kingston du nom de Luis Ortega. Elle livrait de l’alcool aux Etats-Unis, et elle ramenait de la cocaïne, qui allait ensuite être vendue aux privilégiés installés dans leurs résidences secondaires des Milles Îles. Agathon LeBris : Mais les Prohis devenaient suspicieux, et il fallait un meilleur alibi. La situation qui suit est purement hypothéthique. Un jour, il y a sept ans, dans un bar peut-être (après tout, qui suis-je pour juger des loisirs du petit personnel dans son temps libre…), elle rencontre une femme qui se plaint d’avoir été renvoyée de la famille bourgeoise qui l’employait comme domestique. Agathon LeBris : C’est alors que Lorita a une idée de génie : si elle se fait engager comme bonne chez une des familles des Milles Îles, alors sa présence sur le Saint-Laurent ne sera jamais questionnée, et elle pourra œuvrer bien plus facilement ! C’est ainsi que depuis sept ans, elle travaille pour les Le Bris. Agathon LeBris : Une famille sympa, sans trop de moyens - et dont les membres sont si occupés qu’ils ne font pas attention à elle…. Pendant des années, elle a gagné leur confiance. Gizelle LeBris : D’accord. Mais cela ne nous explique pas comment elle est morte. Agathon LeBris : Très bonne remarque. Une histoire a un héros, il lui faut aussi un méchant. Laissez-moi vous rappeler encore une fois que les noms que j’utilise sont purement hypothétiques, que toute ressemblance avec une situation réelle serait parfaitement hasardeuse. L’histoire que je vous raconte n’est que le fruit de mon imagination.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Irène Bernard#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Roseline LeBris#Lorita Donaldo#Sonia Houveau
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"Je ne me souviens plus de la période exacte, mais, pour entrer dans les cafés, il fallait présenter un laissez-passer, donc c’était à peu près la fin de cet été-là, ; après une précédente saison d’hiver où les villageois avaient dû rester chez eux toute la journée pour épargner à leurs voisins la contagion de la fameuse grippe. A l’épicerie on portait un masque bleu ciel qui sentait le suint de brebis au bout d’une heure. La plupart des gens comme Gustave s’en dispensaient toutefois. Pour sa part il refusait l’entrée de sa boutique aux muselières. Quant au jeune Hervé, informaticien, il nous racontait qu’il était dispensé de l’autoattestation de sortie puisqu’il intervenait à domicile, mais qu’il était effaré de la crédulité des gens, quel que soit le sujet. Ils portaient tous le masque bleu et se réfugiaient au fond de la pièce pendant son intervention. Ils nettoyaient le clavier de l’ordinateur à l’alcool après son passage. C’est lui qui nous fit observer la similitude entre les mises à jour obligatoires de Windows et la succession impérative des doses de vaccin, précautions qui vous donnaient le droit de continuer à participer à la vie sociale jusqu’à la prochaine mise à jour."
Christian Combaz, Rebarbe à Campagnol, 2024.
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L'Art et la mode, no. 28, vol. 15, 14 juillet 1894, Paris. Art & Chiffons. Bibliothèque nationale de France
Robe en lainage rose, boutonnant derrière. Garniture de guipure blanche.
Pink woolen dress, buttoned at the back. White guipure trim.
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Robe en batiste ciel. Garniture de linon brodé. Guimpe plissée.
Sky cambric dress. Embroidered lawn trim. Pleated wimple.
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Toilette en taffetas changeant. Garniture de bouillonés de mousseline de soie. Col, ceinture et nœuds de satin noir.
Changing taffeta ensemble. Garnished with chiffon bouillons. Black satin collar, belt and bows.
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Toilette en linon à fleurettes, de point à l’aiguille.
Ensemble in flowered lawn, needlepoint.
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Ding ding! Ding ding! Le glas du départ est sonné, le Bois est désert, les salons sont clos. Paris a beau être joli et charmant, il faut s’en aller, qui à la mer, qui à la forêt, qui à la montagne, et quand l’époque du voyage est fixée, la malle est vite faite.
Au risque de passer pour rabâcheuse, il faut bien dire encore une fois que le blanc domine.
La vigogne fait des costumes simples et élégants, privés du moindre ornement; on ne les garnit que de grosses piqûres et d’énormes boutons de nacre.
La serge bleue semble être la nuance préférée des bicyclistes féminines, avec galons de mohair blanc ou rouge, ou écru; le chapeau Escadre en toile ou en serge bleue.
La saison s’annonce déjà très brillante à Cabourg, et l’on y fait, paraît-il, deux et même trois toilettes par jour… le matin, ce sont des costumes tailleur en covercoat, avec biais piqué dans le bas, petite jaquette pareille, col rose ou lilas, cravate en batiste; l’après-midi, ce sont les robes de piqué blanc, avec devant froufrou en crêpe de chine, boléro écourté sur des dentelles vaporeuses superposées, ce qui est plus habillé que le simple flottant de surah; mais ce qui domine, c’est la robe de mousseline à pois brochés, enrichie de volants ourlés de dentelles; à côté de ce genre, le style Pompadour, avec dentelles écrues; quant aux nœuds de rubans, on les sème partout, au relevé de la jupe, à la berthe au cou, à la ceinture, jamais le ruban n’a été aussi en vogue.
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Ding ding! Ding ding! The death knell has sounded, the Bois is deserted, the salons are closed. Paris may be pretty and charming, but you have to go, some to the sea, some to the forest, some to the mountains, and when the time of the trip is set, the trunk is quickly packed.
At the risk of coming across as harping, it must be said once again that white dominates.
The vicuña makes simple and elegant costumes, deprived of the slightest ornament; they are only garnished with large stitches and enormous mother-of-pearl buttons.
Blue serge seems to be the favorite shade of female cyclists, with white or red, or ecru mohair braid; the Escadre hat in canvas or blue serge.
The season is already looking very bright in Cabourg, and it seems that there are two and even three ensembles a day… in the morning, they are tailored suits in covercoat, with stitched bias at the bottom, similar little jacket, pink or lilac collar, cambric tie; in the afternoon, there are the white piqué dresses, with frilly front in crepe de chine, cropped bolero on superimposed vaporous lace, which is more dressy than the simple floating surah; but what dominates is the muslin dress with polka dots, enriched with ruffles hemmed with lace; next to this genre, the Pompadour style, with ecru lace; as for ribbon bows, we scatter them everywhere, at the top of the skirt, at the berthe at the neck, at the belt, ribbon has never been so fashionable.
#L'Art et la mode#19th century#1890s#1894#on this day#July 14#periodical#fashion#fashion plate#panorama#description#bibliothèque nationale de france#dress#swim#beach#gigot#collar
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Sur la route enneigée se balade deux chevaux. Au premier regard, ils semblent ordinaires, mais quelque chose m’a poussé, à m’arrêter. ... puis observer
En observant de plus près, j’ai remarqué une particularité. L’un des chevaux, le plus grand, semblait différent : ses magnifiques yeux étaient voilés. Il était aveugle. Malgré cela, son propriétaire avait choisi de lui offrir un foyer paisible, loin de l’abandon ou du mépris. Une leçon silencieuse de compassion.
Mais ce n’est pas tout. Un léger tintement a attiré mon attention. Intrigué, j’ai remarqué une clochette accrochée au cou du deuxième cheval, plus petit et vif. Et c’est là que j’ai compris : cette clochette était la voix qui guidait son compagnon aveugle, lui montrant le chemin à suivre.
Je suis resté à les observer. Le cheval avec la cloche avançait lentement, s’arrêtant régulièrement pour attendre son ami. Quant à l’aveugle, il suivait ce son en toute confiance, sûr qu’il ne serait jamais laissé derrière. Leur complicité était émouvante, un langage fait de gestes simples et de confiance mutuelle.
Au moment où le soleil se couchait, les deux compagnons se dirigeaient vers l’écurie. Le petit cheval s’arrêtait souvent pour s’assurer que l’autre le suivait bien. Une attention touchante, un témoignage silencieux de loyauté.
En repartant, j’ai réalisé combien cette scène reflète nos propres vies. Parfois, nous sommes comme le cheval aveugle, avançant grâce à l’aide discrète mais précieuse de quelqu’un. Parfois, nous portons cette cloche, guidant ceux qui comptent sur nous.
C’est cela, la véritable amitié : être là, même dans le silence, offrir une présence rassurante. Il suffit d’un son, d’un petit geste pour illuminer le chemin de quelqu’un.
Depuis ce jour, je me suis promis d’écouter ces cloches autour de moi et de faire en sorte que la mienne résonne pour ceux qui en ont besoin. Parce qu’au fond, c’est ça, prendre soin des autres.
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Printemps 1940 - Champs-les-Sims
3/4
La petite Louise, quant à elle, ne s'est pas du tout intéressée à son cousin. Il faut dire qu'avec deux petits frères jumeaux de deux ans, elle a déjà fort à faire en tant que grande soeur. Et du haut de ses neuf ans, elle se préoccupe plus de ses jeux que d'autre chose. Et elle veut aussi plaire à son père, c'est certain. Elle lui écrit lettre sur lettre, et suit sa mère partout pour lui demander quand arrivera le courrier. Elle est encore dans cet âge d'innocence où la guerre est quelque chose de très abstrait et représentant un danger assez relatif. Elle a demandé à Oncle Adelphe de lui raconter la guerre, mais elle a refusé. Assez sèchement pour l'amener à venir pleurer dans mes jupes. Elle a du mal à comprendre qu'Adelphe est de très mauvaise compagnie en ce moment. Comme tous les enfants de la maison, elle est très attachée à lui, mais c'est elle qui a lancé l'habitude de l'appeler "Grand-Père Adelphe". Le jumeaux l'ont imité, puis Anna et Elisabeth.
Il est presque toute la journée assis à côté du poste de radio. Il attend des nouvelles du front avec une telle anxiété que Tante Rose a tenté de "voler" le poste pour le soustraire à cette attente malsaine. Mais elle a du se raviser suite aux récriminations virulentes de toutes les femmes de la famille, moi y compris. Ce poste, c'est notre lien avec le monde. Il est hors de question de le couper !
Transcription :
Louise « Attention ! L’artillerie attaque ! Boom… Boom ! »
Marc-Antoine « Oh non ! Une pluie de bonbons ! Qu’allons nous faire ? »
Louise « Rendez-vous les méchants ! Vous n’avez aucune chance ! »
Marc-Antoine « Mais que vais-je faire ? Voici que tous mes meilleurs canonniers sont à quatre pattes pour manger des sucreries. Sergent, dites-leur qu’ils seront privés de gâteau si ils ne reprennent pas immédiatement leurs postes ! »
Marc-Antoine « Il nous faut à présent déployer notre arme secrète… Sergent, lancez les tonneaux de barbe à papa ! Ils seront empêtrés dans tout ce sucre et ils ne pourront plus nous envoyer tous ces bonbons. »
Louise « Oh non… Heu… Soldats, on mange la barbe à papa, vite ! »
Marc-Antoine « C’est inutile, avec toutes les caries qu’ils vont attraper, ils devront dépenser tout leur argent chez le dentiste. J’ai gagné ! »
Louise « Boom ! Attaque surprise ! Encore plus de bonbons ! Et… heu… Ils ont une mumu… heu non, mutu… mutuelle de santé pour payer le dentiste ! »
Marc-Antoine « Oh non ! Un syndicat, mon seul point faible...C’en est fini de nous ! Nous sommes faits comme des rats... »
Louise « Ah ah, oui ! Rendez vous ! »
Marc-Antoine « Je me rends, je me rends. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#Arsinoé Le bris#Lucien Le Bris#Marc-Antoine Le Bris#Louise Josette Le Bris#Rémi Le Bris#Jean-Claude Le Bris#Aurore Laroche#Adelphe Barbois#Anna Le Bris de Chastel#Elisabeth Le Bris de Chastel#Rose Le Bris
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David pencha la tête, l’incompréhension se lisant sur ses traits. Il répondit, le plus simplement possible :
└ Rhaen. La magie est peut-être innée chez les enfants de ton peuple, mais ce n’est pas le cas chez moi. – Les enfants de… oh. Non. Je ne veux pas dire les enfants, je veux dire les Enfants. Je pensais que… ta peau, zut. Je suis désolé ! ┐
Il était fréquent que David ne saisisse pas totalement ce que disaient les sylènes, mais il parvenait toujours à combler les lacunes et à deviner le sens de leurs paroles. Mais cette fois, il était vraiment perdu.
Un léger bruit de papier lui fit tourner la tête. Carnyx posa lentement les plans à côté de lui et, dans un ton plus sérieux qu’à l’accoutumée, dit :
└ Rhaen parle des Enfants des Dames. – Les Enfants des Dames ? De quoi vous parlez au juste ? ┐ demanda David en se levant pour le rejoindre. └ Et quel rapport avec moi ? – Ah, je comprends mieux pourquoi Adrepo n’a pas pu obtenir de réponses. Tu n’as probablement pas compris de quoi il parlait. ┐ rit nerveusement Carnyx en se passant la main sur le visage. └ Et dire que l’on pensait que tu avais un secret. ┐
Il fit signe à David de s’asseoir à côté de lui. Le jeune homme hésita une seconde, avant d’accepter.
Enfant. Oui, il devait bien avouer qu’il se souvenait vaguement avoir déjà entendu ce mot revenir dans ses premières discussions avec Adrepo, mais n’y avait pas plus prêté attention que ça.
À l’époque, sa maîtrise du vieux-nordan était rouillée, car il ne pratiquait plus cette langue depuis longtemps. Et il connaissait encore mal le meneur. Il avait eu des difficultés à s’habituer à son accent bien différent de celui de Morthebois.
Si bien que de nombreuses discussions avaient été à sens unique. David faisant mine de comprendre, mais restant distant et silencieux pour ne pas perdre la face.
└ Explique moi. Je veux savoir. – Hum. Par où commencer ? ┐ répondit Carnyx en se frottant le menton, une petite ride apparaissant sur son front tandis qu’il réfléchissait au meilleur moyen d’expliquer ça. └ Nos déesses, les Dames, passent des pactes avec nous en échange de nombreuses choses. Elles nous autorisent à vivre sur leurs terres, elles nous offrent la fertilité, la fécondité, elles purifient et baignent la nature de leur magie. – Oui, je le sais bien. – La personne qui passe un pacte avec une déesse devient son Gardesprit. Ils sont alors unis par un lien très puissant. Ce n’est pas juste un lien symbolique. Leurs magies se mêlent. ┐ murmura Carnyx, le regard plongé dans ses souvenirs. └ Elles se mêlent très intimement. ┐
À ses yeux brillants et son sourire doux, il n’y avait aucun doute sur le sujet de ses pensées. Il songeait à sa propre Dame, celle qu’il avait autrefois aimée.
Rhaen et Nephos s’approchèrent silencieusement et s’assirent devant eux, comme pour profiter eux aussi de cet instant hors du temps.
└ Donc, quand tu dis intimement… – Les Esprits ne sont pas comparables à nous. Ils n’ont pas d’organes génitaux. Ils ne peuvent pas se reproduire. Mais les Dames, elles, le peuvent. Elles le font grâce à ce lien particulier avec leur Gardesprit. – Alors, tu veux dire que… ? – Oui. Les Gardesprit femelles peuvent porter l’enfant d’une Dame à sa place. Quant aux mâles, ils peuvent répandre sa semence, même si cela est extrêmement rare. Cependant, dans les deux cas, garde en tête que c’est un honneur qui n’arrive qu’a très peu d’entre nous. ┐
David hocha la tête, pensif. Est-ce ainsi qu’Adrepo, Nenia et Cissus étaient nés ? Il se demanda si Hedera avait utilisé le corps de son Gardesprit pour les enfanter. Cela lui semblait si étrange.
Et Carnyx ? Avait-il déjà eu un enfant de cette manière ? C'était une question qu’il n’osa pas poser, le regard du guerrier s'étant légèrement voilé à la simple mention de ce mot : enfant.
└ Mais quel est le rapport avec moi ? Je ne comprends pas. ┐
#davidota#fantasy#originalstory#rituhell#carnyx#frenchfiction#nature#story#watercolor#aquarelle#procreate
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A l'approche Miraculous Spécial Londres et de la très attendue saison 6, j'ai trouvé très intéressant de partager cette opinion dite "impopulaire " sur le final de la saison 5
Traduction !!!
" Gabriel ne s'est pas racheté. Honnêtement, cela me rend vraiment confus de voir comment les gens peuvent regarder ce qui s'est passé dans la saison cinq et dans la finale et dire sérieusement qu'il a été racheté. Il n’a jamais reconnu que ce qu’il avait fait était mal, et au contraire, il a redoublé sa conviction qu’il avait raison. Marinette lui a juste donné une seule chance de faire enfin ce qu'il fallait à Adrien et d'abandonner sa quête, mais il ne l'a pas fait. En gros, il s'est simplement suicidé pour pouvoir éviter la responsabilité de ses propres actes, et il l'a attaquée, lui a pris les miraculi et a fait son vœu. Il a ensuite également procédé à un chantage émotionnel pour qu'elle n'en parle à personne. En parlant de la décision de Marinette, j’ai aussi quelques réflexions à ce sujet. En fait, je ne pense pas que ce soit aussi grave que les gens le prétendent et je pense qu’il y a quelques facteurs atténuants supplémentaires que davantage de gens devraient garder à l’esprit. Le statut actuel du papillon miraculeux est incroyablement précaire et à ce stade, ils ne savent pas ce qui lui est arrivé, ni s’il est potentiellement entre les mains de quelqu’un de pire. Nous, le public, savons que c’est entre les mains du rejeton préféré de Satan, mais ce n’est pas le cas. Adrien étant un senti Marinette sait maintenant qu'Adrien est un sentimonstre, et par conséquent, elle doit maintenant être très attentive pour s'assurer qu'il ne peut pas être akumatisé. Si le mauvais objet est infecté, cela peut très bien entraîner sa mort et elle ne peut absolument pas prendre ce risque. La sécurité d’Adrien si les gens savaient que Gabriel était monarque. Ce point en particulier me laisse perplexe car de plus en plus de gens n’y pensent pas davantage. Les gars, réfléchissez vraiment à ça. Comment pensez-vous que la ville traiterait l’enfant de la personne qui a terrorisé la ville pendant Dieu sait combien de temps ? Dans le meilleur des cas, Adrian serait un paria social, à cause de ce que son père a fait, dans le pire des cas, il aurait en fait une énorme cible sur le dos. Quant au sujet de l'absence de Chat Noir, je pense que de plus en plus de gens oublient que dans les épisodes précédents comme Chat Blanc et Ephemeral, il était assez clair que la présence de Chat aurait été une MAUVAISE idée. Chaque fois que Gabriel découvrait que son fils était Chat Noir, il en profitait IMMÉDIATEMENT. Il a immédiatement utilisé cette information pour l'akumatiser et a gagné le combat avec cette connaissance."
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La fièvre de mon corps et le battement de mon cœur harassé et le frissonnement de mes membres, c’est le contraire d’un incident, car ce n’est rien d’autre, rien d’autre que mon amour pour toi, oui, cet amour qui m’a saisi à l’instant où mes yeux t’ont vue, ou, plutôt, que j’ai reconnu, quand je t’ai reconnue toi...
L'amour n’est rien, s’il n’est pas de la folie, une chose insensée défendue et une aventure dans le mal. Autrement c’est une banalité agréable, bonne pour en faire de petites chansons paisibles dans les plaines. Mais quant à ce que je t’ai reconnue et que j’ai reconnu mon amour pour toi, – oui, c’est vrai, je t’ai déjà connue, anciennement, toi et tes yeux merveilleusement obliques, et ta bouche et ta voix avec laquelle tu parles, – une fois déjà, lorsque j’étais collégien, je t’ai demandé ton crayon, pour faire enfin ta connaissance mondaine, parce que je t’aimais irraisonnablement, et c’est de là, sans doute, c’est de mon ancien amour pour toi que ces marques me restent...
Je t’aime, je t’ai aimée de tout temps, car tu es le Toi de ma vie, mon rêve, mon sort, mon envie, mon éternel désir... Et je m’en ficherais, je me fiche de tous ces Carducci et de la République éloquente et du progrès humain dans le temps, car je t’aime !.
La Montagne magique,
Thomas Mann.

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Des effets de la déliquescence du langage sur la réalité sociale, l’escamotage du réel de la différence sexuelle, l’evacuation des noms-du-père, l’avènement de Big Mother...
«Qu’y renonce [à la pratique analytique] donc plutôt celui qui ne peut rejoindre à son horizon la subjectivité de son époque. Car comment pourrait-il faire de son être l’axe de tant de vies, celui qui ne saurait rien de la dialectique qui l’engage avec ces vies dans un mouvement symbolique. Qu’il connaisse bien la spire où son époque l’entraîne dans l’œuvre continuée de Babel, et qu’il sache sa fonction d’interprète dans la discorde des langages […].» (Jacques Lacan – Fonction et champ de la parole et du langage [1953], Écrits, Paris, Seuil, 1966, p.321)
Notre époque du capitalisme "numérique" apparaît comme porteuse d’un changement de paradigme inquiétant que le philosophe Peter Sloterdijk évoque en ces termes: «Notre société est incapable d’assurer et d’assumer la transmission du savoir et de l’expérience depuis qu’elle a fait de la rupture le moteur de la modernité. Refuser tout héritage, faire table rase du passé, mépriser les modèles et les filiations, rompre systématiquement avec le père: ce geste “moderne” qui nous englue dans le présent mène aux pires des catastrophes, humaines, politiques, économiques.» (Après nous le déluge – 2016)
Comment s’est amorcé ce changement?
En France en 1970, le Code civil entérine la substitution du syntagme "autorité parentale" à celui d’autorité paternelle, qui donnera naissance au "concept" de parentalité.
Le terme "parentalité" fait son entrée dans le dictionnaire en 1985, suivi en 1997 par celui d’ "homoparentalité", qui apparaît dès lors comme superfétatoire puisque la parentalité, s’appliquant indifféremment au père et à la mère, fait d’eux des éducateurs égalitairement "neutralisés" quant à la différence des sexes...
C’est ainsi que la notion de parentalité dénie le réel de la différence sexuelle (ce qui échappe aux règlements, aux contrats, aux accords...) alors que dans l’imaginaire social séculaire (depuis l’Antiquité), le terme de parenté impliquait nécessairement un rapport d’alliance entre les deux sexes, une union sexuelle entre un homme et une femme, avec ce que cela comporte d’asymétrie constitutive (mater certa, pater semper incertus), de mystère et d’impossible, un écart à propos duquel la loi avait, depuis les origines Grecques de la civilisation occidentale, accordé une prévalence au père en consacrant l’autorité paternelle, au sens extensif du concept d’auteur (cf. L’Orestie d’Eschyle et ses conséquences sur le Droit et l’organisation des sociétés...)
Ce changement de paradigme qui caractérise notre époque — et qui semble irréversible — comment pourrait-il constituer un progrès pour ce qui s’appelle "l’humanité"? On en voit les ravages chaque jour.
Pourquoi aujourd’hui la "réussite" elle-même, ramenée aux seuls critères du discours dominant (richesse matérielle, reconnaissance sociale, célébrité...) n’est-elle qu’une forme — peut-être la plus pathétique — de l’échec? Comme le dit Lacan dans L’agressivité en psychanalyse (Écrits): «Chez l'homme "affranchi" de la société moderne, voici que ce déchirement révèle jusqu’au fond de l’être sa formidable lézarde. C’est la névrose d’auto-punition, avec les symptômes hystérico-hypocondriaques de ses inhibitions fonctionnelles, avec les formes psychasthéniques de ses déréalisations de l’autrui et du monde, avec ses séquences sociales d’échec et de crime. C’est cette victime émouvante, évadée d’ailleurs irresponsable en rupture de ban qui voue l’homme moderne à la plus formidable galère sociale, que nous recueillons quand elle vient à nous, c’est à cet être de néant que notre tâche quotidienne est d’ouvrir à nouveau la voie de son sens dans une fraternité discrète à la mesure de laquelle nous sommes toujours trop inégaux.»
Conforté dans un "narcissisme pathologique", le sujet infantilisé du Discours Capitaliste ne veut connaître du monde que les "règles du jeu social", règles pour réussir, règles pour l'accommodation, qui lui permettent de manipuler les autres tout en se tenant à l'écart d'un véritable engagement sérieux, tant politique qu'amoureux.
Cependant, cet effondrement de l'idéal du moi au profit du moi-idéal n'entraîne-t-il pas le surgissement d'une loi beaucoup plus folle et féroce, un "surmoi maternel" qui n'interdit pas mais inflige la jouissance, l'obligation de jouir, en punissant l'échec social? Ce "surmoi maternel", par-delà toute identification possible, est ce qu'il y a de plus régressif, et Lacan lui-même l'évoque dans le séminaire sur les formations de l'inconscient comme "le surmoi maternel plus archaïque que le surmoi classique décrit à la fin de l'Œdipe" : "Est-ce qu'il n'y a pas derrière le surmoi paternel, ce surmoi maternel, encore plus exigeant, encore plus ravageant, encore plus insistant dans la névrose que le surmoi paternel?"
N'est ce pas ça l'obscène brutalité du fascisme qui s'annonce sous le vernis des "bonnes intentions" du soi-disant "anti-fascisme" de la "tolérance", de l’injonction obscène "prenez soin les uns des autres"?
Dans l'ensemble des discours et réflexions de Martin Luther King, il n'est PAS MENTIONNÉ UNE SEULE FOIS LE TERME DE "TOLÉRANCE", ce n'est pas d'être "tolérés" qu'il réclamait pour ses "frères noirs ou blancs", mais bien la possibilité de vivre ensemble sur un véritable pied d'égalité DE DROITS.
Cela n'a rien à voir avec la "tolérance", ce que ce terme même de "tolérance" en vérité bafoue: pose-toi la question : et toi, as-tu envie d'être "toléré"?
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Printemps 1937, Hylewood, Canada (26/27)
Agathon, quant à lui, s’est isolé avec Sonia dans le couloir. Je pense qu’il a dû lui présenter ses excuses pour avoir joué sur ses nerfs comme il l’a fait (ou quelque chose de similaire, je vois mal Agathon s’excuser de quoi que ce soit), parce qu’ils semblent réconciliés depuis.
[Transcription] Sonia Houveau : Qu’est-ce que vous allez faire de moi, maintenant ? Agathon LeBris : Vous avez entendu le verdict de mon frère, non ? Vous allez rester travailler pour nous…eeeeet me rendre quelques petits services de temps en temps. Sonia Houveau : Qu’est-ce que vous voulez ? Agathon LeBris : Votre loyauté la plus totale. Votre discrétion. Sonia Houveau : C’est vague. Agathon LeBris : Oh, je peux vous donner du plus concret. Ma voisine, Lucrèce Rumédier, est une très belle femme. Très bien préservée. Elle n’a pas pris une ride depuis que j’ai fait sa connaissance il y a… dix-sept ans. Sonia Houveau : Oui, enfin, des femmes qui vieillissent bien, ça arrive. Je crois savoir ce que vous allez demander… Agathon LeBris : Certes, cela pourrait être une anomalie. Sauf qu’elle n’est pas la seule concernée. C’est également le cas de toute sa belle-famille. Sonia Houveau : Attendez… quoi ? Agathon LeBris : Vous m’avez bien entendu. Depuis vingt ans, la famille Rumédier semble figée dans le temps. Agathon LeBris : Autre chose, plus grave encore peut-être. Ma petite amie Stéphanie, la nièce de Lucrèce, refuse de m’épouser. Si encore il y avait une raison claire et qu’elle me la disait… Mais c’est bien là le problème. Elle ne me dit rien. Elle reste évasive. Ce n’est pas qu’elle se déplaît dans notre relation, sinon elle m’aurait quitté depuis longtemps. Agathon LeBris : Je pense qu’elle cache un secret. Je veux savoir lequel. Sonia Houveau : Vous semblez obsédé par cette famille… Agathon LeBris : Il se passe quelque chose au sanatorium. Et je veux découvrir quoi.
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"Il est singulier d’observer que le bonnet rouge a couvé, chez ceux qui s’en sont coiffés, une certaine espèce d’arrogance que la couronne n’a jamais donnée à ceux qui la portèrent. Les rois, chargés par leur pouvoir de devoirs énormes, acceptaient de rester, quant à leur personne, les émules de leurs sujets et les inférieurs de certains d’entre eux. C’est un jacobin de canton qui, sans rien exiger de soi, se juche d’emblée au-dessus du reste des hommes. La différence s’explique : ces rois étaient dans la continuité de la civilisation humaine, et le jacobin n’y est plus."
Abel Bonnard, Les Modérés, 1936.
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Leuven chansonnier (c. 1470-1475). Alamire Foundation, Leuven , Belgium.
— Hélas, l'avoy je desservy. — Ravy d'amours despourveu de bon sens. — Escu d'ennuy seme de plours. — J'ai pris amours a ma devise. — J'ay des semblans tant que je vueil.
— Hélas, l'avoy je desservy. (Anonymous) (ff. 73v-74)
*Helas, l’avoy je desservy / d’estre si rudement traicté? / Par Dieu, nenny, car j’ay esté / cil qui a loyaument servy. // Je sçay bien ce que ung soir je vy / dont oncques puis ne fus haicté. // * // Quant je vy jouer a l’enuy, / je congneu bien sa voulenté. / Incontinant je l’a quitté, / car plus n’y avoit de renuy. // * //
— Ravy d'amours despourveu de bon sens. (Anonymous) (ff. 74v-76r)
*Ravy d’amours, despourveu de bon sens, / que penses tu, quant a ce te consens / de retourner au perilleux passage? / Ou as este? Par Dieu, tu n’es pas saige, / se de franchise en servage descens. / Avise toi, emploie tes cinq sens / a t’en garder, et ton cas goucte et sens, / car les rencheus ne l’ont pas d’aventage // * // Se ne le fais, des fois l’eure cinq cens / tu mauldiras, et de tous biens absens / te trouveras, or metz en ton couraige / ce que te dis, eschieves ton dommaige, / ou autrement tu es de raison sans. // * //
— Escu d'ennuy seme de plours. (Anonymous) (ff. 51v-52r)
*Escu d’ennuy, semé de plours, / Borde de saible et de feblesse, / Ung cueur palede grant tristesse : / Telz armes porte je Amours. // Timbre de piteuses clamours, / Couronne d’amere aspresse, / * // Ordonnez, las! m’avez tousjours, / Ma tresbelle dame et maistresse. / Criez harou ou quel destresse / Au langoreux plain de dolours. // * /
— J'ai pris amours a ma devise. (Anonymous) (ff. 16v–17)
*J’ay prins amours a ma devise / pour conquerir joyeuseté; / heureux seray en cest’ esté, / se puis venir a mon emprinse. // S’il est aulcun qui m’en deprise, / il me doit estre pardonné. / *// Il me semble que c’est la guise, / qui n’a riens, il est debouté, / et n’est de personne honnoré; / n’esse pas droit que je y vise? //*//
— J'ay des semblans tant que je vueil. (Anonymous) (ff. 79v–80)
*J’ay des semblans tant que je vueil, / Mais du surplus il n’est nouvelle, / Car par ma foy la bonne et belle / N’a pas le cueur tel comme l’ueil. // Se je me plains ou je me dueil / Mais que sans plus soye pres d’elle, / * // Nul aultre bien je n’en recueil / Fors que par foiz elle m’apelle / “Mon amy,” et puis se rapelle. / Mais quoy que j’aye ou joie ou dueil // * //
_ Leuven Chansonnier. Volume 1. Sollazzo Ensemble - Anna Danilevskaia. (2019, Ambronay 054 - Passacaille 1054)
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