#sebastian and fermer
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neonakto · 1 year ago
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fermer Glenn and Sebastian
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news24fr · 2 years ago
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Une marche présentée comme la "prise de contrôle de Lima" s'est transformée en batailles entre manifestants et policiers anti-émeute au milieu de jets de pierres et de tourbillons de gaz lacrymogène jeudi soir dans la capitale péruvienne.Des milliers de manifestants de tout le pays ont afflué à Lima plus tôt dans la semaine pour participer à une marche massive exigeant la démission du président Dina Boluarte après près de six semaines de troubles qui ont tué plus de 50 personnes, dont un policier et huit personnes qui morts à la suite de grèves et de blocus.Dans une allocution télévisée de fin de soirée, Boluarte a déclaré que la police contrôlait les manifestations et que les responsables de la violence et du vandalisme ne resteraient pas "impunis", ajoutant "ce n'est pas une marche pacifique". Elle a déclaré que « le gouvernement est ferme et son cabinet est plus uni que jamais ».Que se passe-t-il au Pérou et pourquoi les gens sont-ils si en colère ?Lire la suiteBoluarte a affirmé que les manifestations n'avaient "pas d'agenda social" mais cherchaient plutôt à "briser l'état de droit, à générer le chaos et le désordre et à prendre le pouvoir". Elle a ajouté que des attentats contre trois aéroports régionaux avaient été planifiés à l'avance et seraient punis avec "toute la rigueur de la loi".« Au peuple péruvien, à ceux qui veulent travailler en paix et à ceux qui génèrent des actes de protestation, je dis : je ne me lasserai pas de les appeler à un bon dialogue, de leur dire que nous travaillons pour le pays », a-t-elle déclaré. m'a dit.Une personne est morte et une dizaine ont été blessées lors d'affrontements avec la police dans la ville méridionale d'Arequipa jeudi, selon le bureau du médiateur péruvien, lorsque des manifestants auraient tenté d'envahir l'aéroport. Plusieurs aéroports ont été fermés et de vastes pans du pays ont été paralysés par plus de 120 barrages routiers.La police anti-émeute se met à l'abri après la marche "Prenez Lima" jeudi soir. Photographie : Sebastian Castañeda/ReutersL'indignation suscitée par l'augmentation du nombre de morts a alimenté les manifestations de plus en plus nombreuses, qui ont commencé début décembre en soutien à l'ancien président déchu Pedro Castillo, mais se sont transformées massivement pour exiger la démission de Boluarte, la fermeture du Congrès et de nouvelles élections. Boluarte était le vice-président de Castillo et l'a remplacé après avoir tenté de fermer le Congrès et de gouverner par décret le 7 décembre.Plus tôt jeudi, des milliers de personnes ont défilé autour de la place San Martín de Lima, beaucoup brandissant des banderoles de leur lieu d'origine. Les organisations de sécurité paysanne connues sous le nom de ronderos portaient des fouets traditionnels et les femmes autochtones portaient des jupes colorées traditionnelles. Il y avait des chants de « Dina, meurtrière, le peuple te répudie » au milieu de banderoles montrant la première femme présidente du Pérou baignée de sang.« Nous voulons la justice, nous ne voulons pas que nos morts soient oubliés », a déclaré Zulema Chacón au Guardian. "Nous voulons que cette usurpatrice sorte, elle ne nous représente pas.""Ce sont les voleurs et ils nous mentent et nous mentent", a déclaré Delia Zevallos, 52 ans, une commerçante, faisant référence aux législateurs du Congrès, l'organe politique le plus méprisé du Pérou. « Les gens se sont réveillés, nous ne sommes plus des enfants, nous savons lire et écrire… et personne ne peut nous dire quoi faire.Boluarte, qui a déclaré la semaine dernière qu'elle ne démissionnerait pas, a rencontré jeudi un représentant du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. La semaine dernière, l'agence de l'ONU a déclaré qu'il était "très préoccupé par la montée de la violence" au Perou.Des manifestants ont affronté la police anti-émeute au pont Añashuayco à Arequipa plus tôt jeudi. Photographie : Diego Ramos/AFP/Getty ImagesLes ambassadeurs américain et britannique au
Pérou se sont félicités de la réunion et ont publié jeudi des déclarations appelant au calme et exhortant le gouvernement à rechercher le dialogue.Dans une déclaration en espagnol sur Twitterl'ambassadrice américaine, Lisa Kenna, a déclaré qu'il était "fondamental que les forces de l'ordre respectent les droits de l'homme et protègent les citoyens".Dans un semblable déclarationson homologue britannique, Gavin Cook, a appelé à "des enquêtes immédiates et impartiales, des mesures de responsabilisation et la justice pour les victimes des signalements de violations des droits de l'homme".
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mokonamodoki · 5 years ago
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[Bande Annonce] Sebastian S02Ch10 Pour celles qui ont envie de faire de Sohan un gros méchant, cette phrase paraît sur le ton de la menace 😁 Croyez-moi je n'affectionne pas du tout Sohan mais je dois bien avouer que cela m'étonne tout de même de lui ; il est imbu et pense trop à sa petite personne, mais de là à vouloir tuer l'Héroïne ou tout le groupe je reste perplexe. 🤔 Pour moi le plus logique serait que l'Héroïne n'arrête pas de jacasser et qu'il lui dit de se la fermer pour ne pas se faire repérer. Et puis je pense que c'est encore un coup de l'équipe pour nous faire encore monter au créneau comme ils savent si bien le faire 😂 En revanche, je situerais bien cette scène vers la fin du chapitre et que tout de suite après ils découvrent le corps sans vie de Sebastian et évidement fin de chapitre, plus qu'à attendre 4 semaines 😱 . . . #isitlove #isitlovegame #isitlovesebastian #isitlovesebastianjones #isitlovemysteryspell #iil #iilmysteryspell #iilsebastian #iilsebastianjones #love #amour #lovestory #histoiredamour #mysteryspell #sebastian #sebastianjones #1492studio #clairezamora #ubisoft #newromance #calin #hug #kiss #romance #visualnovel #egypte #egypt #désert #bandeannonce #trailer (à Egypte) https://www.instagram.com/p/B-CoaWzq4kJ/?igshid=1v5mhedulkwzj
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reseau-actu · 7 years ago
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Réunis dimanche à Bruxelles, les dirigeants de seize pays de l'Union européenne ont constaté leurs divergences avant le sommet curcial des Vingt-Huit prévu jeudi.
De notre correspondant à Bruxelles
Constat de désaccord. Le rendez-vous à seize devait renouer les fils, il n'a fait que confirmer des déchirements tous azimuts sur la question migratoire. Malgré l'urgence et les bonnes intentions, il n'y a pas de «solution européenne» en gestation, face à un engrenage politique qui menace la liberté de mouvement et, à terme, l'intégrité de l'UE.
Angela Merkel, menacée à demeure par ses alliés bavarois de la CSU, est la plus nette. Elle n'espère plus de «solution complète» sur la gestion des migrants lors du sommet européen en bonne et due forme qui devait faire la décision jeudi. Elle s'attend au contraire à un morcellement. «Il y aura des accords bilatéraux et trilatéraux pour s'entraider […] sans toujours attendre le reste des 28 États», a dit la chancelière en arrivant à Bruxelles.
Réponse à plusieurs vitesses
Emmanuel Macron, partisan affiché du remède «européen» jusqu'à ces derniers jours, est désormais nuancé. Il défendait dimanche «une coopération entre les membres de l'UE, que ce soit une coopération à 28 ou entre plusieurs États qui décident d'avancer ensemble». Cette réponse à plusieurs vitesses serait une concession à l'urgence, explique-t-on dans son entourage. L'Élysée garde l'espoir de ramener un jour tout le monde à bord, Italie, Autriche, Nordique et même l'Europe centrale, qui a snobé le rendez-vous de Bruxelles. Mais ce sera d'abord en ordre dispersé.
Les lignes de fractures sont connues. À l'intérieur de l'espace Schengen, elles portent sur le contrôle des frontières nationales et sur la répartition des demandeurs d'asile. C'est Horst Seehofer, baron bavarois et ministre allemand de l'Intérieur, qui a mis le feu aux poudres. Contre l'avis de la chancelière, il veut que la police puisse systématiquement refouler à la frontière les migrants déjà enregistrés comme demandeurs d'une protection dans d'autres pays de l'UE. Cet automatisme serait contraire aux procédures européennes établies (règlement de Dublin).
» LIRE AUSSI - Crise migratoire: pourquoi Angela Merkel chancelle
Ironie de la donne frontalière au cœur de l'Europe, le projet Seehofer ferait voler en éclats l'«axe alpin» que le ministre allemand voulait nouer, afin de durcir le statut des demandeurs d'asile, avec ses deux collègues autrichiens et italiens (tous deux venus de l'extrême droite). Si les refoulés devaient revenir sur leurs pas, ce serait à destination de l'Autriche puis de l'Italie. L'Italien Matteo Salvini, avec un demi-million d'irréguliers sur les bras, refuse par avance de les reprendre. En retour, l'Autriche de Sebastian Kurz menace de fermer en plein été le Brenner, point de passage le plus fréquenté entre le centre et le sud de l'Europe.
Mouvements «secondaires»
La question de ces mouvements «secondaires» à l'intérieur de l'UE est aussi sensible et clivante entre la France et l'Italie, de Vintimille jusqu'à Barcelonnette. Le premier ministre italien, Giuseppe Conte, a songé à boycotter le minisommet de dimanche si Paris et d'autres capitales passaient trop de temps à un dossier qu'il considère comme subalterne. Emmanuel Macron en fait au contraire une priorité, malgré les récriminations de Rome: «La France n'a de leçon à recevoir de personne, dit-il, nous sommes le deuxième pays d'accueil des demandeurs d'asile cette année.» D'après des chiffres avancés par l'Élysée, l'Hexagone en aurait accepté 26.000 au premier semestre et la Botte quelque 18.000 seulement.
Des centres pour migrants, et où?
La seconde déchirure porte sur le contrôle des migrants aux frontières externes de l'UE, c'est-à-dire en Méditerranée. Les arrivées sont en chute libre sur les côtes européennes depuis le pic de 2015. Les demandes d'asile ont diminué de 44 % l'an dernier, et, d'après les chiffres du ministère italien de l'Intérieur lui-même, les arrivées par la mer ont encore baissé de 77 % cette année.
Pourtant la caisse de résonance politico-électorale a redoublé avec l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Italie et en Autriche, ainsi que la poussée de l'AfD en République fédérale. Sur ce front-là, c'est Matteo Salvini, patron de la Ligue devenu ministre de l'Intérieur, qui a fourni l'étincelle en repoussant en mer l'Aquarius et ses 629 passagers. L'Italie, lestée par une géographie qui en fait le point de chute obligé des trois quarts des nouveaux arrivants, jure qu'elle n'en peut plus.
Les Vingt-Huit - groupe de Visegrad compris - sont à peu près d'accord pour intensifier les mesures prises depuis 2015: renforcer la coopération avec les pays d'Afrique, soutenir les gardes-côtes libyens, accélérer les renvois vers les pays d'origine pour les déboutés de l'asile. Mais ils divergent sur le sort à leur réserver. Paris et Madrid proposent de créer «sur le sol européen» des centres fermés où les migrants attendraient d'être fixés. Rome redoute de devoir encore les abriter. Quant à l'Autriche elle voudrait ouvrir ces centres de tri dans les Balkans ou de l'autre côté de la Méditerranée.
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lerepondeurdesinsoumis · 8 years ago
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« C'est la valse brune… »
A l'approche des fêtes de fin d'année me revient toujours en mémoire un souvenir particulier de mes années de jeunesse. Le concert du Nouvel An à Vienne dont ma mère n'aurait pour rien au monde manqué la retransmission à la télévision, ne pas déranger SVP je reviens dans deux heures. Ce souvenir en cette année 2017 prend un tour très particulier sachant les évolutions politiques nauséabondes que l'on constate en Autriche.
Des représentants de l'extrême droite viennent d'intégrer le gouvernement. Oui ce sont de bien inquiétantes « Valses brunes » qui nous sont proposées. Le jeune et sémillant chancelier conservateur Sebastian Kurz a donné 6 ministères sur 14 à l'extrême droite du FPÖ et, il faut malheureusement le constater, dans la quasi indifférence des leaders européens.
En 2000, les progrès de l'extrême droite avaient suscité des réactions assez vives, à l'époque Vienne avait été visée par des sanctions diplomatiques (suspension des relations bilatérales entre les 14 états membres et l'Autriche), au contraire, le lundi 18 décembre, le Président du Conseil de l'Union européenne, Donald Tusk a adressé ce message au jeune leader du Parti Populaire Autrichien : « Je souhaite vous féliciter chaudement pour votre nomination comme chancelier fédéral de l'Autriche ».
Aujourd'hui, plus question de mises en garde, encore moins de sanctions. Et pourtant, quand on lit bien le programme du parti d'extrême droite (le FPÖ), un parti fondé par d'anciens nazis, il porte bien clairement un agenda raciste tandis que le parti conservateur a lui-même axé sa campagne sur l'objectif de fermer le pays aux réfugiés. Et l'extrême droite ne sera pas là pour faire de la figuration, ils ont décroché les ministères de l'Intérieur et les Affaires étrangères…
Le pays voisin, la Hongrie, n'est pas en reste, là aussi on chasse les migrants, certains de plus en plus nombreux tendent le bras et ça nous glace le sang, on repense aux grands meetings de la pire époque allemande, 1933 à Nüremberg.
L'extrême droite allemande marque elle aussi des points dans l'opinion, 12.6% des voix aux dernières élections de septembre, une percée historique depuis 1945. On ne parlera pas du FN chez nous, du UKIP au Royaume-Uni, du Vlaams Belang en Flandre belge, etc. L'histoire ne se répète jamais, mais…
« Homme, veillez » dit Julius Fučik, écrivain communiste tchèque avant d'aller au supplice. Pour le concert de Noël à Vienne, nous aurons droit au grand classique du « Beau Danube bleu », ma mère adorait. Ce fleuve prend sa source en Allemagne, traverse l'Autriche puis la Hongrie, entre autres, il charrie cette année des eaux très brunes et se jette au bout dans… la mer Noire.
Hommes, veillez !
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relicha · 6 years ago
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Le métro #10
En philosophie aujourd'hui on a discuté du fait que la poésie, la beauté, était présente un peu partout dans nos vies.
Et vous savez je pense que beaucoup de gens de ma classe ont une sensibilité limitée. J'ai l'impression qu'il ne sont transcendés par rien.
A. Cafaggi et moi, avons cette sensibilité à la beauté du quotidien en commun.
On voit parfois dans l'art quelque chose qui parfois nous transperce le cœur et nous émeut.
Ces émotion restent toujours très vives quand je repense aux choses qui m'ont émue à ce point.
Des scènes de film d'abord
Le malaise de Philip Baker Hall dans Magnolia
Les renards dans collateral
L'entrée de Mia dans le restaurant où joue Sebastian dans La la land
La scène du raciste rejeté dans 12 angry men
Mais y a aussi eu ces moments dans la vraie vies
La fois où j'ai parfaitement pris une vague de 2 mètres en surf
Quand on marchait dans Groix avec Grégoire
Et bien d'autres encore
Mais les moments les plus prenant
C'est dans le métro
Quand un petit garçon est venu demander de l'argent aux passagers. Il était différent des autres mendiants que j'ai pu croiser, même les enfants.
Quand une mère et ses deux enfants sont dans le métro, et qu'ils ont l'air parfaitement heureux
Cette petite fille d'une beauté stupéfiante endormie dans sa poussette, serrant parfois les mains dans son sommeil.
Quand après une journée de boulot, crevée, j'ai raté mon arrêt et dû faire demi tour. Le hasard m'a poussé ce jour là, à me retrouver juste en face d'un guitariste. Pas un mendiant, il ne jouait pas pour les autres, il jouait pour lui. J'étais témoin d'un incroyable moment d'intimité entre ce gars et sa musique
Je suis restée dans le wagon jusqu'à ce qu'il descende.
Tout ça pour dire que ces moments de magie, il faut que je continue à les voir. Ne pas me fermer à eux. J'en veux encore et encore et encore. En être ivre morte
J'espère que tu en as vécu aussi, des moments comme ça, toi qui lit ce texte.
Garde les yeux ouverts, ils sont toujours à côté de toi, mais tu ne les vois pas forcément
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utopiedujour · 8 years ago
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LES AUTORITÉS EUROPÉENNES LAISSENT LE CHAMP LIBRE À ERDOGAN , par François Leclerc
Billet invité.
Les autorités italiennes ont retenu des dernières rencontres des ministres de l’intérieur ainsi que des affaires étrangères européens qu’elles doivent d’abord compter sur elles-mêmes pour enrayer l’exode des réfugiés. Car il en est ressorti que le partage de leur accueil avec les autres pays est rigoureusement exclu, ne laissant que deux issues de disponibles : détruire les réseaux de passeurs et séparer les réfugiés ayant droit à l’asile des migrants économiques, qui représenteraient 80% de l’ensemble en application de critères non précisés.
Dans le contexte de la Libye et de la zone du Sahel par laquelle les réfugiés y parviennent, la première issue n’est pas gagnée d’avance. Et définir les critères de distinction entre les deux catégories de migrants ne va pas être facile à revendiquer si l’on veut être rigoureux, le droit d’asile contemporain ayant été conçu dans un tout autre contexte historique.
Marco Minniti, le ministre italien de l’intérieur, s’est à nouveau rendu en Libye afin de proposer à treize maires des villes du sud – via lesquelles les réfugiés venant du Niger, du Soudan et du Tchad pénètrent dans le pays – « un pacte afin de libérer nos terres des trafiquants ». Car, dit-il, c’est« un devoir moral de supprimer ce trafic qui produit des morts ». Le ministre ne voit dans l’exode qu’un trafic, mais cela ne va pas l’avancer beaucoup.
Il y a de l’énervement dans l’air, et pas seulement côté italien. Sebastian Kurz, le ministre autrichien des affaires étrangères, a appelé l’Italie à ne plus transférer sur le continent les « migrants illégaux » débarquant sur ses îles, sur le modèle des réfugiés bloqués dans les îles grecques. Une solution alternative existe cependant à ses yeux, afin que « les missions de secours en mer ne soient plus considérées comme un ticket pour l’Europe centrale ». Elle consiste à renvoyer en Libye les naufragés, une fois secourus, au lieu de les débarquer en Italie. Début du mois, le ministre avait prévenu que l’Autriche était prête à mettre en place des contrôles renforcés, voire à fermer sa frontière sud avec l’Italie si la pression migratoire se poursuivait.
Parallèlement, la tension entre les gouvernements allemand et turc continue de croître, tout en étant désormais le prétexte. Ce qui fait resurgir une interrogation : Recep Tayyip Erdogan pourrait-il aller jusqu’à ouvrir sa frontière maritime et relancer l’exode vers la Grèce et les pays des Balkans ? À deux mois des élections allemandes, cette menace implicite explique que les réactions allemandes soient mesurées dans la pratique, le gouvernement allemand et les dirigeants européens étant prisonniers de l’accord qu’ils ont passé avec le président turc.
Berlin a annoncé jeudi une « réorientation » de sa politique vis-à-vis de la Turquie, mais on en reste globalement aux intentions. Jean-Claude Juncker, a rappelé que « la main de l’Europe reste tendue » à Ankara et Sigmar Gabriel, le ministre des affaires étrangères, a déclaré, comme pour s’en excuser, que « le gouvernement allemand ne peut pas regarder sans rien faire l’arrestation de citoyens allemands ».
Plusieurs d’entre eux, ainsi que la directrice d’Amnesty International pour la Turquie, Idil Eser, sont inculpés de manière totalement invraisemblable de « crimes commis au nom d’une organisation terroriste sans en être membre », en référence à la confrérie Gülen. Mais tant que la ligne rouge du rétablissement de la peine de mort ne sera pas franchie, l’autocrate Erdogan aura le champ libre.
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olivierdemangeon · 8 years ago
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  Synopsis : L’inspecteur John McClane, le flic qui ne fait pas dans la demi-mesure, se rend à Moscou porter secours à son fils Jack, qu’il avait perdu de vue. Ce qu’il ignore, c’est que Jack est en réalité un agent hautement qualifié de la CIA en mission pour empêcher un vol d’armes nucléaires. Avec la mafia russe à leur poursuite et la menace d’une guerre imminente, la situation va vite dégénérer et les deux McClane vont devoir apprendre à travailler ensemble… ou presque.
Origine du film : États-Unis Réalisateur : John Moore Scénariste : Skip Woods Acteurs : Bruce Willis, Jai Courtney, Sebastian Koch, Rasha Bukvić, Cole Hauser, Yuliya Snigir Musique : Marco Beltrami Genre : Action, Thriller Durée : 1 heure et 38 minutes Date de sortie : 20 février 2013 (France) Année de production : 2013 Sociétés de production : Giant Pictures, TSG Entertainment Distribué par : 20th Century Fox Titre original : A Good Day to Die Hard Notre note : ★★★☆☆
Notre commentaire : “A Good Day to Die Hard” ou “Belle Journée pour Mourir” est un thriller d’action américain datant de 2013, réalisé par John Moore, à qui l’on doit également “I.T.” (2016). Il s’agit du cinquième volet de la franchise Die Hard. Les acteurs principaux sont Bruce Willis, qu’on a pu voir dans “Marauders” (2016), Jai Courtney, qu’on a pu voir dans “Man Down” (2015) et Cole Hauser, qu’on a pu voir dans “Assassins Run” (2013). 
La production a été officiellement annoncée en 2010, lorsque le scénariste de “X-Men Origins Wolverine” (2009) avec Hugh Jackman et de “L’Agence tous Risques” (2010) avec Liam Neeson, Skip Woods, a été confirmé comme scénariste du film. Noam Murro a été initialement engagé pour diriger le film, mais il a quitté la production pour diriger la préquelle du film “300” (2006), soit “300 : La Naissance d’un Empire” (2014). John Moore a ensuite été recruté pour le remplacer.
Le film était initialement intitulé “Die Hard 24/7“. Les médias ont spéculé que le film serait un croisement entre Die Hard et la série 24, avec Kiefer Sutherland pour reprendre son rôle de Jack Bauer aux côtés de John McClane. Cependant, cela n’a jamais été confirmé par le studio, et le titre du film a été révélé plus tard comme étant “A Good Day to Die Hard”, sans autre mention de participation de la série 24, avec une date de sortie fixée au 14 février 2013.
Bruce Willis reprend ici son rôle de John McClane et a exprimé le désir de faire “Belle Journée pour Mourir” et un sixième opus dans la franchise avant de se retirer définitivement du personnage. En lançant le rôle de Jack McClane, les studios ont examiné plusieurs acteurs, dont Liam Hemsworth et James Badge Dale avant de se fixer sur l’acteur australien Jai Courtney. Mary Elizabeth Winstead devait également apparaître dans le film, reprenant son rôle en tant que fille de John McClane, Lucy. Cependant, toutes ses scènes ont été coupées. Sebastian Koch a été enrôlé pour incarner le principal antagoniste du film, Yuri Komarov. Enfin Pasha D. Lychnikoff a intégré la distribution du film pour jouer un chauffeur de taxi. 
Le tournage a commencé en Hongrie en avril 2012, la capitale de Budapest servant à représenter Moscou. Un parcours de tir militaire près de Hajmáskér a été utilisé pour les scènes de fusillade, alors que les cascades de véhicules ont été réalisées au Hungaroring, un circuit de course de Formule 1 à Mogyoród. En juillet 2012, un incendie a éclaté sur le plateau de tournage lors d’une scène aérienne, même si personne n’a été blessé, le tournage a été interrompu quelques jours. 
“Belle Journée pour Mourir” a rapporté un peu plus de 67 millions de dollars en Amérique du Nord et un peu plus de 237 millions de dollars sur les autres continents pour un total mondial de recettes au box-office de 304,6 millions de dollars, soit environ trois fois son budget de 92 millions de dollars. Contrairement aux films précédents de la franchise, le métrage a été éreinté par la critique.
Vingt-cinq années séparent “Belle Journée pour Mourir” (2013) du premier volet de cette franchise, “Piège de Cristal” (1988). Il est donc évident que le personnage a vieilli, et l’acteur qui l’incarne, Bruce Willis, aussi. Et, de ce fait, tout ce qui a rendu le premier opus mémorable, les nuances du personnage, le sous-contexte politique, l’esprit “cowboy” a tout simplement disparu. Alors âgé de presque 60 ans au moment du tournage, Bruce Willis apparaît nettement plus lent dans ses mouvements, là où Sylvester Stallone, apparaissait nettement plus vif dans “Expendables 3” (2014), tout en étant âgé de 68 ans au moment du tournage. 
Reste donc le film d’action, que l’on peut, encore une fois, comme précédemment, aborder de manière individuelle. Peu d’éléments venant des films antérieurs sont présents, en dehors de la filiation des deux principaux protagonistes, qui ne sont que le fils et le père. L’histoire est relativement basique, et même assez pauvre, pour ne pas dire invraisemblable. L’intrigue en souffre forcément, et on se retrouve presque qu’avec uniquement une succession de scènes d’action. Et c’est l’élément fort du film, l’action. Cependant, le métrage n’arrive pas à se hisser à la hauteur de son prédécesseur, “Retour en Enfer” (2007). 
On retrouve donc des fusillades, des explosions, et autres bastons, comme le veut cette franchise. La scène de course-poursuite entre trois véhicules sur l’auto-route est magnifiquement orchestrée, tout comme les deux séquences mettant en scène un hélicoptère de combat du type Mil Mi-24. Mais les antagonistes ne se hissent pas au niveau de leurs prédécesseurs de cette saga. En outre, l’ensemble manque d’inspiration, et la rivalité à l’écran entre Bruce Willis et Jai Courtney n’est pas très crédible au vu des situations dans lesquelles ils se trouvent. 
“Die Hard 5 : Belle Journée pour Mourir” a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 26 juin 2013 chez Fox Pathé Europa. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, “Belle Journée pour Mourir” se limite à être un bon film d’action, mais nettement inférieur à ce que cette franchise avait pu nous proposer jusque-là. L’histoire est à limite de l’incohérence parfaite et l’intrigue est, on ne peut plus classique. En outre, le personnage principal, John McClane a perdu les éléments essentiels de ce qui faisait son charme, sa personnalité. Il serait dommage que cette saga se termine sur cette note négative. Espérons qu’un sixième opus vienne fermer cette franchise de manière épique. 
  Bande-annonce :
BELLE JOURNÉE POUR MOURIR (2013) ★★★☆☆ Synopsis : L’inspecteur John McClane, le flic qui ne fait pas dans la demi-mesure, se rend à Moscou porter secours à son fils Jack, qu’il avait perdu de vue.
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reseau-actu · 7 years ago
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Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, souhaite développer «un axe des volontés dans la lutte contre l'immigration illégale», que le ministre de l'Intérieur allemand est prêt à rejoindre.
Correspondant à Berlin
Horst Seehofer n'est pas venu. Le ministre de l'Intérieur allemand a boudé le dixième «sommet sur l'intégration» organisé mercredi par Angela Merkel à la Chancellerie. Officiellement, le leader de la CSU bavaroise a assuré protester contre la présence d'une participante, la journaliste Ferda Ataman, qui aurait critiqué sa vision de la «patrie». Plus sûrement, il a affiché son désaccord de fond avec Angela Merkel sur la politique migratoire. Il a préféré montrer sa proximité avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz, partisan d'un front Munich-Vienne-Rome contre la politique d'accueil des réfugiés.
«Je suis heureux de la bonne coopération que nous voulons bâtir entre Rome, Vienne et Berlin», a déclaré, mercredi, le jeune chancelier à l'issue d'un rendez-vous avec Horst Seehofer. «À notre avis, il faut un axe des volontés dans la lutte contre l'immigration illégale», a-t-il poursuivi en conseillant de «ne pas attendre la catastrophe, comme en 2015, pour réagir».
Fracture européenne
Sebastian Kurz a été élu fin décembre à la tête d'une coalition avec l'extrême droite sur un programme de rupture avec la politique d'ouverture incarnée par la chancelière il y a trois ans. Horst Seehofer est prêt à rejoindre cet axe anti-Merkel. Le ministre de l'Intérieur allemand s'est d'ailleurs entretenu cette semaine au téléphone avec son homologue italien, le leader de Ligue du Nord, Matteo Salvini, qu'il a invité à Berlin. Les deux hommes partagent les mêmes points de vue, a assuré le ministère de l'Intérieur allemand. Matteo Salvini veut fermer la porte de l'Europe aux migrants.
» LIRE AUSSI - «L'Aquarius est le symbole d'une débâcle européenne»
La fracture européenne sur la question migratoire traverse le gouvernement allemand. Angela Merkel et Horst Seehofer ont engagé un bras de fer qui menace même la coalition CDU/CSU-SPD. Face à l'opposition de la chancelière, le ministre a dû annuler la conférence de presse qu'il avait prévu mardi pour présenter son «plan» contre l'immigration. La chef du gouvernement allemand en conteste l'une des mesures principales.
Le ministre de l'Intérieur voudrait notamment rendre possibles des reconduites à la frontière des réfugiés qui n'ont aucune chance d'obtenir l'asile en Allemagne parce qu'ils auraient déjà été enregistrés dans un autre État membre. Soutenu par le camp conservateur au Bundestag, Horst Seehofer refuse d'amender ses positions. Il craint la concurrence de l'AfD lors des élections régionales d'octobre en Bavière. Mais il a promis qu'une solution serait trouvée cette semaine avec Angela Merkel, qu'il devait rencontrer mercredi soir.
«L'Europe est dans une situation fragile et il est important que l'Allemagne n'agisse pas unilatéralement» 
Angela Merkel
La nouvelle crise migratoire s'est imposée au menu des discussions européennes. L'Autriche s'apprête à prendre au 1er juillet la présidence de l'Union et Sebastian Kurz est décidé à durcir la politique migratoire. Il voudrait par exemple créer des centres pour réfugiés à l'extérieur de l'Europe. Mercredi, il ne s'est toutefois pas aventuré à commenter la proposition de Horst Seehofer sur les reconduites à la frontière qui toucherait, de fait, son pays. «L'essentiel, a-t-il dit, est de rendre moins attractif» pour les migrants de traverser l'Europe pour se rendre en Allemagne ou en Autriche.
Face aux populistes et à son ministre CSU, Angela Merkel plaide pour une solution européenne «durable». «L'Europe est dans une situation fragile et il est important que l'Allemagne n'agisse pas unilatéralement», a-t-elle expliqué mercredi soir sans citer explicitement les plans de Seehofer. Dans l'entourage de la chancelière, on craint que des mesures nationales n'entraînent des effets dominos néfastes. La chancelière souhaiterait une répartition par quota des demandeurs d'asile au sein de l'Union. Comme les autres leaders européens, elle insiste aussi pour un renforcement des frontières extérieures de l'UE.
Même si elle a progressivement durci la politique d'asile de l'Allemagne depuis 2015, Angela Merkel continue d'incarner aussi une volonté d'intégration dans le pays. Mercredi, elle a notamment visité un projet d'intégration par le sport pour jeunes filles d'origine étrangère. «Je pense qu'il est bon que tout le monde puisse y participer, et pas seulement celles qui sont bonnes, et que tout le monde ait une chance ici», s'est-elle réjouie.
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reseau-actu · 7 years ago
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C'est la conséquence directe des «zones de transit» dont Angela Merkel a annoncé lundi soir la création à la frontière avec l'Autriche pour identifier et refouler les migrants irréguliers cherchant à entrer sur le territoire allemand.
De notre correspondant à Rome,
Les contrôles douaniers annoncés par l'Autriche au col du Brenner suscitent une vive émotion en Italie. Opérateurs touristiques et transporteurs routiers craignent la paralysie du plus important axe routier entre le sud et le nord de l'Europe, un axe emprunté chaque année par 2,25 millions de camions. En avril dernier, des restrictions imposées par l'Autriche ont provoqué plus de 70 km de bouchons sur l'autoroute. Le gouvernement du chancelier Sebastian Kurz invoque des raisons de sécurité nationale pour «protéger sa frontière méridionale».
Dans un premier temps, les contrôles douaniers seront rétablis du 9 au 13 juillet et du 17 au 21 septembre. C'est la conséquence directe des «zones de transit» dont Angela Merkel a annoncé lundi soir la création à la frontière avec l'Autriche pour identifier et refouler les migrants irréguliers cherchant à entrer sur le territoire allemand. Une annonce qui a désamorcé la crise avec son ministre de l'Intérieur, le Bavarois Horst Seehofer.
«Affronter les défis d'aujourd'hui»
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Le prétexte invoqué par Vienne est manifestement fallacieux. Le nombre des migrants qui ont tenté d'entrer en Autriche venant d'Italie s'est effondré: ils étaient 12.000 en 2016, 3000 en 2017 et à peine 149 au cours des six premiers mois de l'année. En janvier dernier, 65  ont été bloqués dans des trains en provenance d'Italie en direction du nord, 26 en mars, 4 en avril, 2 en mai et aucun en juin. Les routiers se plaignent que les contrôles leur fassent perdre des heures d'attente au check-point autrichien installé un kilomètre au-delà de la frontière avec l'Italie, avec de longues fouilles donnant de maigres résultats.
«Il est peu responsable de mettre en danger Schengen» en fermant les frontières, a lancé mercredi Sergio Mattarella, en visite d'État à Riga (Lettonie) et Tallinn (Estonie). Relevant que depuis la mi-2017, les arrivées de migrants dans les ports italiens ont diminué de 85 %, le président de la République italienne a appelé l'Autriche à ne pas bloquer le Brenner: «L'Italie en subirait un dommage énorme et le projet européen en serait dénaturé. Parler de fermer les frontières n'est pas rationnel, mais émotionnel. Ce n'est qu'ensemble qu'on pourra affronter les défis d'aujourd'hui», a-t-il ajouté en appelant tous les gouvernements à «faire preuve de la plus grande rationalité».
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reseau-actu · 7 years ago
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Réunis dimanche à Bruxelles, les dirigeants de seize pays de l'Union européenne ont constaté leurs divergences avant le sommet crucial des Vingt-Huit prévu jeudi.
De notre correspondant à Bruxelles
Constat de désaccord. Le rendez-vous à seize devait renouer les fils, il n'a fait que confirmer des déchirements tous azimuts sur la question migratoire. Malgré l'urgence et les bonnes intentions, il n'y a pas de «solution européenne» en gestation, face à un engrenage politique qui menace la liberté de mouvement et, à terme, l'intégrité de l'UE.
Angela Merkel, menacée à demeure par ses alliés bavarois de la CSU, est la plus nette. Elle n'espère plus de «solution complète» sur la gestion des migrants lors du sommet européen en bonne et due forme qui devait faire la décision jeudi. Elle s'attend au contraire à un morcellement. «Il y aura des accords bilatéraux et trilatéraux pour s'entraider […] sans toujours attendre le reste des 28 États», a dit la chancelière en arrivant à Bruxelles.
Réponse à plusieurs vitesses
Emmanuel Macron, partisan affiché du remède «européen» jusqu'à ces derniers jours, est désormais nuancé. Il défendait dimanche «une coopération entre les membres de l'UE, que ce soit une coopération à 28 ou entre plusieurs États qui décident d'avancer ensemble». Cette réponse à plusieurs vitesses serait une concession à l'urgence, explique-t-on dans son entourage. L'Élysée garde l'espoir de ramener un jour tout le monde à bord, Italie, Autriche, Nordique et même l'Europe centrale, qui a snobé le rendez-vous de Bruxelles. Mais ce sera d'abord en ordre dispersé.
Les lignes de fractures sont connues. À l'intérieur de l'espace Schengen, elles portent sur le contrôle des frontières nationales et sur la répartition des demandeurs d'asile. C'est Horst Seehofer, baron bavarois et ministre allemand de l'Intérieur, qui a mis le feu aux poudres. Contre l'avis de la chancelière, il veut que la police puisse systématiquement refouler à la frontière les migrants déjà enregistrés comme demandeurs d'une protection dans d'autres pays de l'UE. Cet automatisme serait contraire aux procédures européennes établies (règlement de Dublin).
» LIRE AUSSI - Crise migratoire: pourquoi Angela Merkel chancelle
Ironie de la donne frontalière au cœur de l'Europe, le projet Seehofer ferait voler en éclats l'«axe alpin» que le ministre allemand voulait nouer, afin de durcir le statut des demandeurs d'asile, avec ses deux collègues autrichiens et italiens (tous deux venus de l'extrême droite). Si les refoulés devaient revenir sur leurs pas, ce serait à destination de l'Autriche puis de l'Italie. L'Italien Matteo Salvini, avec un demi-million d'irréguliers sur les bras, refuse par avance de les reprendre. En retour, l'Autriche de Sebastian Kurz menace de fermer en plein été le Brenner, point de passage le plus fréquenté entre le centre et le sud de l'Europe.
Mouvements «secondaires»
La question de ces mouvements «secondaires» à l'intérieur de l'UE est aussi sensible et clivante entre la France et l'Italie, de Vintimille jusqu'à Barcelonnette. Le premier ministre italien, Giuseppe Conte, a songé à boycotter le minisommet de dimanche si Paris et d'autres capitales passaient trop de temps à un dossier qu'il considère comme subalterne. Emmanuel Macron en fait au contraire une priorité, malgré les récriminations de Rome: «La France n'a de leçon à recevoir de personne, dit-il, nous sommes le deuxième pays d'accueil des demandeurs d'asile cette année.» D'après des chiffres avancés par l'Élysée, l'Hexagone en aurait accepté 26.000 au premier semestre et la Botte quelque 18.000 seulement.
Des centres pour migrants, et où?
La seconde déchirure porte sur le contrôle des migrants aux frontières externes de l'UE, c'est-à-dire en Méditerranée. Les arrivées sont en chute libre sur les côtes européennes depuis le pic de 2015. Les demandes d'asile ont diminué de 44 % l'an dernier, et, d'après les chiffres du ministère italien de l'Intérieur lui-même, les arrivées par la mer ont encore baissé de 77 % cette année.
Pourtant la caisse de résonance politico-électorale a redoublé avec l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Italie et en Autriche, ainsi que la poussée de l'AfD en République fédérale. Sur ce front-là, c'est Matteo Salvini, patron de la Ligue devenu ministre de l'Intérieur, qui a fourni l'étincelle en repoussant en mer l'Aquarius et ses 629 passagers. L'Italie, lestée par une géographie qui en fait le point de chute obligé des trois quarts des nouveaux arrivants, jure qu'elle n'en peut plus.
Les Vingt-Huit - groupe de Visegrad compris - sont à peu près d'accord pour intensifier les mesures prises depuis 2015: renforcer la coopération avec les pays d'Afrique, soutenir les gardes-côtes libyens, accélérer les renvois vers les pays d'origine pour les déboutés de l'asile. Mais ils divergent sur le sort à leur réserver. Paris et Madrid proposent de créer «sur le sol européen» des centres fermés où les migrants attendraient d'être fixés. Rome redoute de devoir encore les abriter. Quant à l'Autriche elle voudrait ouvrir ces centres de tri dans les Balkans ou de l'autre côté de la Méditerranée.
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reseau-actu · 7 years ago
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Le chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz a déclaré vendredi vouloir ainsi lutter contre «l'islam politique»
Le chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz a annoncé vendredi que son pays allait expulser plusieurs imams financés par l'étranger et fermer sept mosquées. «Des sociétés parallèles, l'islam politique et la radicalisation n'ont pas leur place dans notre pays», a assuré le chef du gouvernement autrichien lors d'une conférence de presse.
Cette décision, a précisé Sebastian Kurz, est notamment liée à la reconstitution très controversée par des enfants d'une bataille emblématique de l'histoire ottomane, dans une des principales mosquées de Vienne affiliée à la communauté turque. Les photos de la reconstitution de la bataille de Gallipoli, dans les locaux de la mosquée, ont été publiées au début du mois par l'hebdomadaire de centre gauche Falter et ont largement ému la classe politique autrichienne, toutes tendances confondues.
Mise en scène de «hautement regrettable»
Les clichés montraient les jeunes garçons en tenue de camouflage alignés en rang, faisant le salut militaire, et agitant des drapeaux turcs, devant un public d'enfants. Sur une autre photo, certains sont allongés pour figurer les victimes de la bataille, leur corps enroulé dans un drapeau turc.
La mosquée incriminée est gérée par l'Union islamique turque d'Autriche (Atib), directement liée à la Direction turque des Affaires religieuses (Diyanet). L'Atib avait qualifié la mise en scène de «hautement regrettable»
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