#soigner ses yeux
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maitre-gotta · 3 months ago
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Quelques vertus et avantages spirituels de notre propre urine, recette de grand marabout
LES AVANTAGES SPIRITUELS DE NOTRE PROPRE URINE QUELQUES VERTUS ET AVANTAGES SPIRITUELS DE NOTRE PROPRE URINE Tout le monde devrait lire ça du début jusqu’à la fin . L’un des secrets cachés de l’univers  L’urine du matin très tôt à de nombreuses avantages spirituels que ça soit sur le plan financier, retour d’affection , déblocage spirituel , protection et autres  1- Pour nettoyer toutes…
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ltalaynareor · 1 month ago
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Le soulagement et la douleur
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L'air chaud du désert se mêlait aux ombres longues de la ville sainte. La ville bourdonnait de vie, de combats et de prière. Les tourments du royaume de Jérusalem étaient lourds, et le roi Baudouin, frappé par la lèpre, observait le monde autour de lui d’un regard empli de sagesse et de souffrance.
Le roi était sur le point de sortir du château, son visage dissimulé derrière un voile. Depuis qu'il avait hérité de la couronne, il avait appris à dissimuler sa maladie, sa chair souffrante sous des vêtements de plus en plus couvrants. Les visiteurs venaient, les conseillers défilaient, mais peu comprenaient la souffrance qu'il portait dans l’ombre.
C'est ainsi qu’il la rencontra, elle.
Une jeune femme vêtue d'une robe simple, mais élégante, semblait ne pas appartenir à ce monde. Elle se tenait là, près des murs de la ville, sous l'ombre d'un figuier. Ses yeux, d’un bleu étrange, brillaient d'une lueur qui détonait avec le monde brutal de Jérusalem. Elle s'avança vers lui, sans hésitation, comme si le destin l’avait conduite ici, vers le roi.
"Votre Majesté", dit-elle d'une voix douce mais assurée, "je peux vous aider."
Il la scruta, intrigué. Les rumeurs sur les guérisseurs avaient souvent atteint ses oreilles, mais celle-ci, bien qu’elle semblât n’être qu’une simple voyageuse, dégageait quelque chose de plus.
"Je vous écoute", répondit-il froidement, mais avec une pointe d'intérêt.
"Je sais ce qui vous ronge", dit-elle, baissant les yeux un instant. "Je suis ici pour vous offrir un soulagement. Je peux soigner votre corps."
Un frisson parcourut la nuque du roi. La lèpre, cette maladie qui le rongeait jour après jour, était sa malédiction. Il n’avait jamais cru en de tels remèdes. Et pourtant, il y avait quelque chose dans l’intensité de son regard, dans la tranquillité de sa présence, qui le fit douter de ses certitudes.
"Qui êtes-vous ?", demanda Baudouin, son intérêt piqué. "Dites-moi pourquoi vous venez ici, dans cette ville, et surtout comment vous pouvez guérir ce mal qui me consume."
Elle hésita, mais son regard ne fléchit pas. "Je suis une étrangère dans ce monde, mais je suis ici pour vous offrir une chance, une chance de changer votre destin. Vous avez plus à accomplir que ce que vous imaginez."
Intrigué mais hésitant, Baudouin accepta. Elle s'assit près de lui, appliqua des herbes sur ses plaies, et dans un silence apaisant, il sentit une chaleur douce se répandre, comme si le temps se suspendait. Jour après jour, elle vint le voir, apportant des remèdes, des soins, et toujours la même question : "Comment vous sentez-vous, Sire ?"
Et avec le temps, une étrange amitié naquit entre eux. Mais malgré sa curiosité grandissante, la jeune femme resta mystérieuse. Baudouin, souvent épuisé et déchiré par ses douleurs, se trouva de plus en plus attaché à cette présence qui semblait détentrice de réponses qu’il n'osait même pas poser.
Un matin, après des semaines de soins, la jeune femme disparut sans laisser de trace. Le roi fut plongé dans une confusion totale. Comment une personne qui lui avait tant donné pouvait-elle partir si soudainement, sans un mot, sans un avertissement ?
Deux semaines plus tard, une lettre arriva, glissée sous la porte de la chambre du roi. Baudouin la déplia, et ses yeux parcoururent les mots inscrits sur le parchemin.
"Je viens du futur", disait la lettre, d’une main tremblante mais ferme. "Je suis venue ici non pour guérir votre corps, mais pour vous offrir une autre chance. Vous êtes un homme de grand courage, mais vous êtes aussi piégé dans un destin qui vous empêche de vivre pleinement. J'ai été témoin de votre souffrance, et j'ai vu en vous un homme plus grand que celui que vous croyez être. Mais je ne pouvais pas rester. Mon temps ici était limité.
Je suis tombée amoureuse de vous, Baudouin. Mais j’ai dû partir, car ma place n’est pas ici. Vous devez comprendre que je ne pouvais pas vous offrir une vie à vos côtés.
Ne laissez personne vous dire que vous n'êtes pas assez fort, assez sage, ou assez digne. Un jour, vous aurez une femme magnifique et des enfants, et vous serez aimé. Je vous souhaite de trouver la paix, de vivre dans la lumière, et de toujours être fidèle à votre cœur.
Je vous laisse ce message pour que vous ne m'oubliiez jamais.
Adieu, Baudouin. Je vous aime."
La lettre tomba des mains du roi. Un étrange mélange de douleur et de réconfort envahit son cœur. Il tourna son regard vers la fenêtre, là où le soleil se levait lentement, baignant la ville d'une lumière dorée. Ses pensées s’éparpillèrent entre le passé et l’avenir, entre la réalité et ce qu’il avait vu en elle, en eux.
Il garda la lettre dans une boîte en bois sculpté, un secret bien gardé dans son cœur. Et même si la dame venait d’un autre temps, il sut qu’il porterait en lui son souvenir pour toujours.
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ellaenys · 6 months ago
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Salut ! 😊
Je me permets de te contacter parce que je suis une grande fan de ce que tu fais, vraiment. Tes créations sont super inspirantes, et j’admire beaucoup ton travail ! 💜
Je trouve qu’on ne prend pas assez souvent le temps de parler des gens qui nous inspirent, que ce soit pour leur créativité, leur style ou juste leur vibe. Du coup, je voulais te poser une petite question : si tu devais recommander trois créateurs d’avatars, tu choisirais qui et pourquoi ? Et tant qu’on y est, qu’en est-il des créateurs de gifs/crackships ? Tu as des noms qui te viennent en tête ? Et pour ceux qui font des AES, tu aurais des recommandations ?
Je suis vraiment curieuse de découvrir tes coups de cœur
Merci d’avance, et encore bravo pour ton boulot qui déchire. 🙌
Bonjouuuur 💜
Tout d'abord, merci pour ton message, il me va vraiment droit au cœur 🤗 C'est une très douce attention durant ces fêtes ! D'ailleurs, désolée d'avoir tant tardé à te répondre.. Faut dire que je suis très souvent à la traine de manière générale sur tumblr (et j'ignore si je pourrais un jour me soigner 😂)
En ce qui concerne mes coups de cœur, je me suis un peu retourné la tête pour ne pas oublier de gens, mettre en avant d'autres, ect.. Parce qu'en vrai, y'a beaucoup de vrais merveilles. Ce qui me plait surtout, c'est de voir combien les styles ont évolués au travers des années (jesuisvieilleouioui), c'est vraiment dingue ! Sinon, pour t'apporter tout de même une réponse, je me suis arrêtée sur trois personnes, qui, à chaque fois que je croise leurs créations, me mettent des étoiles dans les yeux ! 🌟
J'aime beaucoup et depuis longtemps le style de @rollinginthedeep-swan, ses idées et ses inspirations sont toujours sublimes (et j'admire sa résilience avec les gifs souvent trop lourd mdr) mais aussi @soeurdelune pour ses mises en scènes incroyables sur ses avatars (c'est de l'art !). Mais aussi beaucoup pour ses gifs et ses ambiances incroyables @cavarage (qui est aussi soeurdelune 🙌) 💜
Voilààà 💜 J'espère t'avoir un peu répondu ! Je te remercie encore une fois pour ton message 💖 (je m'en remets pas mdr) et je te souhaite plein d'excellentes choses pour 2025 💕
D'ailleurs, je vous souhaite tous plein de bonheur, de santé et de belles surprises pour cette nouvelle année qui démarre ❤️‍🔥 Comme on dit, puisse le sort nous être favorable 🙌
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transmutationisms · 2 months ago
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livre très amusante en générale pour ceux qui comme moi-même pensent trop souvant des attitudes sociales vers les médecins et ce passage m’a satisfait très bien. à la préface le rédacteur a dit que Söderberg a écrit au manière ‘française’ et je m’ai roulé les yeux mais c’est vrai après tout dans le sens où les personnages voient avec admiration spécial, souvent un peu jalousement, la science (médicale) française (début du vingtième siècle donc pas grande surprise). 
alors Glas évoque ici la théorie de Pasteur métonymiquement pour signifier le développement de al connaissance objective, le progrès de leurs sociétés respectifs &c. mais la livre pose la même question que pleines des journos a posé sur l’affaire Barré-Lebiez (par une exemple; l’évolution darwinienne en générale c’est une structure syntaxique de l’épisteme): est-il possible que le médecin ‘scientifique’ n’est pas le sauveur de l’humanité mais un élément dégéneré moralement? ou au moins, qu’il marche sur un chemin vers tel qu’un état de la misère de l’âme qu’il se pourrait convaincre de la bienfaisance d’un acte même comme le meurtre. et spécifiquement, c’est un meurtre qui conteste le mariage bourgeois, l’autorité de l’église, l’utilisation des femmes comme pièces de la propriété sexuelle, &c. 
Glas lui-même ne sait pas qu’est-ce que la rôle idéale de son connaissance d’expert médicale dans une société en train de changer. il crois que ‘quelque jour’ tous le monde seriont en accord avec sa laïcité rationaliste, son désir de défier les préceptes réligio-morales — juste comme la victoire probable de la bactériologie sur la vielle médecine. mais comme Söderberg aime exposer, cette victoire ne se conclura jamais de façon certaine, c’est un débat scindé et instable par nature. Glas boit l’eau de Vichy (pétillant), it parle de l’hygiène au manière académique (dix-neuvième siècle) autant qu’au manière populaire (mouvement de vingtième), il fait allusion à sa haine de Haeckel. ‘nous n’avons jamais été modernes’ mais Glas en particulière perçoit de lui-même qu’il est un martyr entre deux époques, deux systèmes crimineles-morales. 
travail du médecin: étudier le corps, mais soigner l’âme — quelque genre d’ingénieur-prêtre. je préfère beaucoup beaucoup Glas sur Arrowsmith dans mon panthéon mental des personnages-médecins de cette ère qui perpètrent des grandes crimes en exercice de leur métier mdr
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selidren · 5 months ago
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Printemps 1937 - Champs-les-Sims
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Cher Lucien,
Félicitations à toi et Irène, j'ai hâte de voir votre petite Roseline sur papier glacé. Je me l'imagine parfois, et pour moi, elle m'apparait comme une adorable gamine avec une belle tignasse de boucles blondes, mais avec les traits de sa mère. J'imagine que les futurs portraits me donneront tort. Tu peux donc imaginer ma déception quand j'ai appris qu'un faire-part m'avait été envoyé, Ange en était presque aussi dépité que moi.
J'avoue avoir un peu souris en lisant ton récit de la naissance, mais n'y vois rien de malveillant. Ange paraissait bien plus inquiet que moi quand sont venues les contractions, et selon ma mère, Papa a fait une crise de panique quand nous sommes venus au monde. Grand-Mère aurait qualifié ça de "réaction typiquement masculine" en levant les yeux au ciel.
J'ai déjà adressé mes félicitations à Lola et quant à Gizelle, j'ai bien tenté d'en parler à Tante Rose. Elle a levé les yeux aux ciel en me rappelant que sa discipline consistait à ouvrir le corps des gens pour les soigner et que de telles procédures n'étaient pas recommandées pour les troubles psychanalytiques (elle a lu Freud récemment). Comme je doute qu'ouvrir Gizelle en deux soit pertinent, je n'ai pas osé insisté. Elle m'a quand même indiqué que de tels troubles étaient "délicats à traiter", ce que ton récit me laissait déjà imaginer. Passe donc mes salutations à ta soeur.
Je n'ai rien tant de sensationnel à écrire. Enfin, si ce n'est cette histoire étrange que m'ont raconté Aurore et Antoine le mois dernier. Ils sont persuadés d'être hantés... par un chat. C'est absurde, car personne n'a jamais eu de chat dans cette maison, mais ils m'ont tout les deux certifiés qu'ils avaient vu un spectre bleuâtre en forme de chat dormir sur la chaise où Antoine accroche ordinairement ses pardessus. En même temps, il me parait improbable qu'un greffier ait pu pénétrer ainsi dans la maison et disparaitre au matin sans laisser de traces. Selon Oncle Adelphe, Grand-Mère elle même avait raconté une histoire similaire il y a des années. Je ne crois pas vraiment aux esprits, mais je fais également confiance au jugement de mon frère, donc je ne sais pas quelle opinion me forger. Mine de rien, cette histoire de chat fantôme est aujourd'hui sujet de plaisanterie (dont mon frère se vexe beaucoup). Ainsi, quand nous ne trouvons plus quelque chose, nous disons que c'est la faute du chat fantôme. Elisabeth m'a fait même remarquer d'un air docte que ce doit être vrai, car nous n'avons jamais eu de souris, mais j'ai remarqué son petit sourire en coin. Anna, quant à elle, a voulu lui donner un nom. Cléo, qui a toujours un bon mot à la bouche, a finalement lancé : "Puisqu'on a donné mon nom à un boxer, j'imagine qu'on peut bien donner celui d'Agathon à un chat qui n'existe pas. Il ne devrait pas s'en vexer." Je lui ait rappelé que ce nom venait de Marie, ce à quoi elle a rétorqué que les deux étant toujours fourrés dans les mêmes combines, il a bien du avoir un rôle à jouer dans l'affaire.
Tu l'auras compris, j'ai plus rit que ma soeur en apprenant cette histoire. Sache que Cléo trouve la mâchoire des boxer disgracieuse au possible et qu'elle n'aurait sans doute pas émis d'objection s'il s'était s'agit d'un labrador. Plaisanterie mise à part, il faut également que tu sache que quelques années avant notre naissance, la famille possédait un cheval que Papa avait insisté pour appeler Cléopâtre. Il est donc évident, pour ma soeur en tous cas, qu'elle a été nommée d'après un cheval davantage qu'une reine égyptienne, et elle en garde une certaine rancune envers notre père.
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e642 · 8 months ago
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J'ai été déçue tellement de fois par tellement de monde pour tellement de choses. À vrai dire, je pense rarement à mon passé, les gens autour de moi, que je les connaisse ou pas, y pensent certainement davantage. J'avais rendez-vous avec une potentielle maître de stage aujourd'hui alors je m'y suis rendue. Le stage concerne un service de réanimation pédo-psychiatrique. Je n'aurais jamais pensé qu'un personnel de santé qualifié et réputé me parle comme si j'étais mon passé, mes cicatrices, une vulgaire maladie. J'ai toujours pensé que je me devais d'être transparente envers les personnes impliquées dans ma vie, peu la sorte d'implication. J'ai toujours été honnête sur mon passé, ouverte pour en parler, pour rassurer, pour me laisser connaître. Aujourd'hui, j'ai continué sur cette lancée et j'ai été honnête avec cette dame. J'ai commencé par lui dire que je trouverais ça plus approprié de venir manche longue lors des consultations où les adolescents pouvaient vivre des épisodes de mutilation pour éviter la fascination, de l'angoisse, des pulsions. Cependant, au lieu de me donner son avis sur cette pensée, elle m'a plut��t dit que faire mon stage dans ce service me ramènerait à mon état, que je n'arriverais pas à tenir ce stage, à vivre la douleur des autres sans penser intensément à la mienne, que je ne serai jamais guérie, que j'étais fragile, qu'il fallait que je me préserve, que je ne serai jamais psychologur ou jamais une bonne psychologur du moins. Je me suis demandé si se préserver c'était s'empêcher de vivre par peur infondée de recroiser un embryon de notre passé dans chaque situation future. J'ai senti une colère et une déception vertigineuse, tout ça pour ça alors ? Avoir été mal ne serait que finalement une entrave supplémentaire au fait d'exister ? Si je n'avais pas eu de cicatrices, elle n'aurait jamais été sur ce terrain affectif malsain. On ne lit que très rarement les traumas des gens sur leur corps. Un viol ne se devine pas, une tentative de suicide ne se devine pas, une rupture amoureuse ne se devine pas, une addiction non plus mais des cicatrices oui. Pourtant elles seront là toute ma vie. Et même des années après, je n'ai jamais trouvé le moment pour en avoir honte. Mais tout ces efforts pour quoi ? Ces années de thérapie à me soigner, ces internements forcés privée de tout à être contrainte de réfléchir, toutes ces études, tout ce travail sur moi pour quoi ? Pour quoi faire si finalement au yeux de tout le monde je reste qui j'ai pu être et surtout ce que j'ai eu ? J'ai pleuré parce que je pleure souvent en ce moment et parce qu'on ne m'avait jamais autant déshumanisée que pendant ces 45 minutes d'entretien. J'ai tenu bon, le regard sec, fixe, attentif, les déglutitions douloureuses et les tempes qui battaient fort dans mes lobes temporaux certes parce que je n'ai rarement autant rien eu à prouver qu'aujourd'hui. J'ai fait ma part du travail. Personne n'a aucun traumatisme et aucune manière d'être certain qu'il ne sera pas réactivé ou juste recroisé de loin, pour autant, arrêtons-nous de vivre ? Qui est ce que je dois protéger en renonçant à ce stage ? Moi ? Les patients ? Un personnel de santé incompétent ? On nous dit de vivre pour nous, librement et qu'aller mal n'est que le reflet d'aller bien, pourtant, ma condition d'adolescent malade me suivra sûrement à vie. Je ne pensais pas arriver au stade où je devais justifier que je ne me tuerai pas à la moindre plaie, aux moindres mots forts, à la moindre détresse apparente. Ça m'a fatiguée. Je suis profondément fatiguée.
Les personnes les moins humaines sont celles que j'ai le plus côtoyé dans le milieu du soin. Je repense souvent à cette médecin des urgences qui a dû me recoudre sur 20cm de mon avant bras et sur deux plans de ma peau. Avoir m'avoir répété sur je prenais la place des autres et que j'étais folle, elle m'a recousu à vif, sans anesthésie en me disant "tu voulais souffrir en faisant ça hein ? Alors tu vas vraiment souffrir". Je repense à ma psychiatre qui m'a fait interner, qui a fait signé les papiers à mes parents dans mon dos et qui les a obligés à me conduire à l'hôpital psychiatrique alors qu'on était censés faire une balade. Je pense à cette psychologue qui m'a obligée à rester assise pendant des heures devant mon assiette pour me forcer à la manger. Je repense à cette infirmière qui a soupiré quand il a fallu m'amener me faire recoudre au service juste en dessous de l'hp, elle m'a dit d'y aller seule. Je repense à toutes l'équipe de soin qui m'a gardée jusqu'au jour de mes 18 ans pour me faire sortir le lendemain juste pour que je le fête là. Je suis en colère si fort parce que je n'ai jamais rien dit, j'ai obéi, j'ai fait alors que j'avais le cœur fracturé. Tout ça pour ça.
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aisakalegacy · 7 months ago
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Petit rappel de la population vampirique actuelle d'Hylewood. Officiellement, ils sont tous connus sous le nom de la famille Rumédier (une de ses innombrables branches) :
Adèle et Frédéric
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Véritables noms : Adèle Le Bris (née Schneider) et Frédéric Rumédier.
Âges : 127 et 100 ans [1803 et 100].
Adèle a été transformée par Frédéric à sa mort en couches, à l'âge de 40 ans. Elle a été contrainte de quitter l'île quelques années, coincée dans l'état de semi-conscience propre aux nouveaux nés vampiriques. Pendant cette période, poussée par la faim, elle a commis de nombreux meurtres, jusqu'à sa stabilisation progressive. Frédéric, homme gay de plus en plus acculé par les rumeurs, lui a proposé un mariage blanc pour solidifier sa réputation aux yeux du monde. Pour Adèle, c'était une occasion inespérée de pouvoir se rapprocher de sa famille, qu'elle n'avait pas vu depuis des années et qu'elle n'osait pas approcher.
Frédéric est un vampire-né. Après une croissance particulièrement lente, il a cessé de vieillir une fois l'âge adulte atteint. Il a transformé Adèle alors qu'il n'était qu'un enfant. Il n'a pas vraiment fait exprès : il était poussé par une faim naturelle et il s'était toujours refusé à boire le sang d'un humain vivant - principe auquel il se tient encore aujourd'hui. Un corps frais ne lui posait pas de problème éthique... Cependant, son sentiment de solitude était tellement grand qu'en la mordant, il ne s'est pas contenté de boire son sang. L'impossible s'est produit et Adèle est revenue à la vie, transformée en vampire. Il n'avait pas prévu que sa transformation la rende si instable...
Depuis, Frédéric et Adèle ont ouvert un sanatorium. En apparence une résidence pour tuberculeux - le parfait alibi pour repousser les curieux, il s'agit en fait d'un établissement destiné à recueillir les créatures surnaturelles isolées.
Clémence et Lucrèce
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Véritables noms : Clémence Le Bris (née Brion) et Lucrèce Le Bris.
Âges : 79 et 76 ans [1851 et 1854].
Veuve désargentée, Clémence s'est faite piéger dans un mariage sans amour avec l'homme qui avait assassinée son défunt époux dans le but de récupérer la fortune de son frère... et sa femme. Face à un mari psychopathique et obsessif, ses seuls réconforts étaient ses enfants... ainsi la sœur jumelle de son mari, Lucrèce, dont elle tombe éperdument amoureuse. Malheureusement, Clémence tombe malade et s'affaiblit de plus en plus. Craignant de la voir mourir, Lucrèce prend la décision de la transformer. Au moment de sa transformation, Clémence a 39 ans.
Lucrèce est une vampire née. Elle passe toute sa jeunesse persuadée d'avoir une santé fragile et protégée par toute sa famille, comme si elle était faite de procelaine. Comme Frédéric, elle a cessé de vieillir en arrivant à l'âge adulte. C'est à vingt-et-un ans qu'elle découvre que sa faiblesse apparente n'est pas due à quelques langueurs, mais au fait qu'elle ne recevait pas la nutrition nécessaire à un vampire... Grâce au sang que Clémence lui offre, elle découvre que lorsqu'elle est proprement nourrie, elle est en fait bien plus forte que n'importe qui et dotée de nombreux pouvoirs. Lorsque Clémence tombe malade, Lucrèce refuse de la voir mourir et la transforme en vampire.
Comme Adèle, en tant que vampire nouveau-né, Clémence est particulièrement instable suite à sa transformation, au point où elle manque de tuer ses propres enfants. Pour leur sécurité, Lucrèce prend la décision de l'enfermer à la cave, en prétextant l'avoir envoyée dans un sanatorium pour soigner les conséquences de sa longue maladie... Mais les années passant, Maximilien - son frère jumeau et l'époux de Clémence - commence à se douter de quelque chose, et il finit non seulement par découvrir que sa femme est tenue recluse dans leur cave, mais en plus qu'elle a une liaison avec sa sœur. Accusant sa femme d'avoir corrompu sa fragile sœur jumelle, il s'apprête à la tuer de sang froid. Elles réagissent en massacrant Maximilien et en buvant son sang... Après ce meurtre, elles ne peuvent pas rester. Elles s'enfuient au Canada avec l'aide d'Auguste, le grand-père de Lucien, et elles sont reccueillies par Adèle et Frédéric au sanatorium d'Hylewood. Officiellement, Clémence est la belle-fille d'Adèle et Frédéric et Lucrèce est une cousine éloignée. Depuis, elles ont refait leur vie et elles sont engagées dans le sauvetage des enfants surnaturels abandonnés à la naissance ou chassés de chez eux. Elles ont adopté trois enfants : Alfred, leur aîné triton ; Georges, leur cadet vampire ; Stépanie, leur benjamine loup-garou.
Georges
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Véritable nom : Georges Leloup
Âge : 21 ans [1909].
Georges est un vampire-né. Son père a épousé sa nièce de 40 ans sa cadette qu'il a commencé à battre comme plâtre dès sa grossesse. Georges étant gris et de constitution fragile à la naissance, sa mère était terrifiée de la réaction qu'aurait son mari en le voyant et craignait qu'il le tue de ses mains par frustration qu'elle ait accouché d'un fils d'apparence souffreteuse. Elle a donc pris la lourde décision d'abandonner son bébé et de prétendre qu'il était mort né. C'est ainsi que Georges a été récupéré par Clémence et Lucrèce, qui l'ont élevé comme leur fils.
@selidren m'a envoyé une précision :
"Lucrèce ne décide pas de transformer Clémence, elle le fait sans faire exprès, on manque le drame de peu quand elle ne réalise pas à quel point un jeune vampire est dangereux pour ses proches"
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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Ne regrette pas d'avoir aimé, ne reprends pas ce que tu as donné, si blessure il y a, prend le temps de soigner, et permet à ton coeur de pouvoir se reposer, tu ne savoureras rien sous le goût de l'amertume, tu n'es pas un acteur, dépose le costume, tes histoires seront belles si tu choisis ta plume, et l'amour te guidera bien plus loin que la brume, sans même t'en rendre compte tu suivras le bonheur, lorsqu'une fois guéri rechantera ton coeur, tu croiseras les yeux qui sèmeront la chaleur, qui te diront les mots recouverts de douceur, et au petit matin la joie trouvera ta main, lorsque sans te blesser la paix chassera le chagrin, une voix rassurante chuchotera le refrain, de belles paroles sincères qui colorent le destin, mais n'attends pas qu'on t'aime pour prendre soin de toi, ne t'abandonne pas même si survient le froid, prends toi donc par la main et chasse le désarroi, n'oublie jamais que ton plus grand Ami c'est Toi
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le-bazar-de-max · 1 month ago
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Yume, Yume, vois-tu comme l'on t'aime?
Yume, Yume, pourquoi ignores-tu leurs misères?
Dessins qui datent déjà un peu ! J'essaye de comprendre comment utiliser certains filtres et effets, et je ne suis pas encore tout à fait à l'aise à la tablette, le résultat donne donc une tête de Lukos idiote au lieu d'effrayante x). Bref, ces dessins sont inspirés d'un passage de ce que j'écris.
OCs : Epieikeia, Lukos, Yume (implicite)
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Dans le monde des loups, les louveteaux naissant malades/handicapés dans la partie sud de la forêt sont nommés "infirmes" et abandonnés à la naissance (merci la grosse inspiration des merveilleux livres "Le Royaume des loups" que j'adorais enfant et desquels j'ai puisé et créé tant d'histoire!). Les survivants intègrent une meute et sont négligés. Ils ne peuvent se reproduire, faire des choix dans la meute... Ils sont vus comme inutiles et incapables. Vision nuancée dans les meutes au nord de la forêt, où les "infirmes" n'existent pas en tant que concept et où les choses sont gérées différemment (mais je ne vais pas trop spoiler parce que ça arrive un peu tard dans ce que j'écris :)).
Lukos est supposé né infirme. Il devient le lieutenant de Yume et Kyuto au retour de ce dernier, lorsqu'avec Yume, ils abolissent le rang d'infirme. Il a l'œil gauche entrouvert, à cause d'une vieille blessure. Il lui manque une partie de la babine au museau, à gauche, laissant voir ses dents, des griffures au poitrail et sa patte avant gauche se termine en un moignon. Personne ne sait réellement ce qui lui est arrivé. Sauf Epieikeia, petite louve crème aveugle de naissance mais qui voit bien plus que bon nombre de loups. Douce et tendre, elle est attribuée à la tâche de soigner les blessures du cœur et les cris de l'âme après qu'une patrouille l'ait trouvée chétive et mourante sur leur territoire. Une fois soignée, elle se met en couple avec Lukos et accomplie ses tâches.
Ce passage fait référence à une soirée de pleine lune, période de trêve (merci la grosse inspiration de "La Guerre des clans") où chaque clan met les points sur les i des derniers événements. Où chacun se crache dessus et/ou se passe de la baume sans gêne. Yume a, depuis quelques lunes, des visions, surtout les nuits de pleine lune, la forçant à s'isoler au risque de devenir folle d'être submergée par les âmes de chacun.
-_-_-_-_-_-_-_-
Je respirais vite. Je ne maitrisais rien du tout. Je crois bien que j’étais toujours envahie. Je poussai un profond soupir. Je m’en voulus d’avoir laissé mes enfants. J’espérais que ma meute en prenait grand soin. Mon mari allait avoir honte à cause de moi…
« Toujours aussi bruyant ! »
Une louve débarqua derrière moi et je sursautai. Epieikeia. Je pouffai de rire, me sentant stupide. Ce n’était qu’une vieille âme. Attends, quoi ?
« Vous vous posez beaucoup de questions, Yume. » elle s’assit et me regarda droit dans les yeux. « Je pourrais y répondre, souhaitez-vous me suivre, Yume ? »
“ Yume ? “
Ah. Elle me posait une question. J’hochai la tête.
« Bien, suivez-moi. Je suis heureuse que vous acceptiez mon invitation ! »
Mon cerveau décida de refonctionner. J’étais terrorisée. J’étais stupéfaite. J’étais un peu perdue. Je m’étais déjà évanouie et c’était un peu pareil. Je délirais ?
« Mon compagnon ne va pas vous déranger, Yume ? » elle me demanda, amusée, m’observant de ses yeux verts.
Je secouai la tête, trop intimidée pour m’exprimer. On allait je ne sais où mais j’étais attirée et j’aurais voulu courir. Je voulais dévaler ces terres parce qu’elles étaient
Tiennes, elles sont tiennes elles l’ont toujours été,
« On est si heureux de votre retour, Yume ! »
Tu es mère Yume, tu es mère !
« Ils ont tant prié pour votre retour, ça devait être envahissant ! »
Vois-tu la vie sous un nouveau prisme ?
« Je songe bien que tout cela vous est étranger, Yume. Vous comprendrez. »
Tu l’aurais su Yume tu l’aurais su,
« Je sens votre cœur battre et vos muscles vibrer, Yume. Courez donc ! »
Mais ton cœur s’est ouvert plus vite,
« Qu’est-ce qui vous retient, ma chère ? C’est votre soirée, après tout. »
Tu suis tes instincts Yume, suis-les,
« Vous êtes d’un blanc immaculé, vous êtes rayonnante et ont cru que des poussières d’étoiles… »
Viens dans la forêt, viens parmi nous !
Un leu s’était glissé à ma droite. Il était balafré à l’œil droit. Il était gris foncé, souriant, une oreille déchiquetée, la droite toujours. Lukos ? Mais il avait quatre pattes, pourquoi il en avait quatre ? Il était abîmé sur le côté droit de son corps. Que se passait-il ? Je m’arrêtai un instant. Les deux me fixèrent. Ils me fixèrent parce que les deux pouvaient me voir. J’étais épouvantée et attirée. J’avais une fascination morbide pour ce qui se déroulait devant moi. Parce que des dizaines de paires d’yeux brillèrent désormais dans les fourrées, derrière les arbres, rattachés à des ombres, et tous me répétèrent d’une voix monotone, neutre, pressante
Yume suis-nous, Yume suis-nous,
Tu as attendu toute tes vies pour ce moment,
Yume viens, Yume pourquoi es-tu venue sans ton compagnon ?
Il ne peut voir ce qu’il fauche,
Tu ne peux voir les beautés que tu provoques,
Yume, Yume, entends-tu toutes ces prières ?
S’il-te-plait rends-nous notre fils !
Yume, Yume, écoutes-tu ces plaintes ?
Je veux enfanter, je veux enfanter…
Ils eurent un visage attendri.
Yume, Yume, entends-tu comme l’on t’aime ?
Oh, que je remercie d’avoir tant de beautés !
Puis ils eurent un air terrifiant, leurs corps brumeux devenant sombres et fins, leurs yeux devenant des orbites sur pattes fluorescents dans la pénombre soudaine, leurs gueules s’allongeant de dents tranchantes. Leurs voix, sinistres, toujours monotones, résonnèrent dans la forêt. La douleur me perçait le cœur et je geins de souffrance lorsqu’ils me cinglèrent
Yume, Yume, pourquoi ignores-tu leurs misères ?
Rendez-le-moi ! Il est mort un soir d’hiver, il est mort parce que je n’ai pas fait attention à lui, que vous soyez maudits, que…
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solartale-officiel · 8 months ago
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SolarTale Personnage #1 : Solar!Chara (Hidden Soul)
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Chara est le personnage principal de l'histoire de SolarTale, développant ses capacités au fil de son aventure et de ses rencontres. Ce personnage aura plusieurs post pour expliquer ses différentes formes suivant son évolution.
Chara is the main character in SolarTale's story, developing her abilities throughout her adventure and encounters. This character will have several posts to explain its different forms following its evolution.
Backstory
Chara était une petite fille de 12 ans habitant dans un village près d'une grande montagne appelé le Mont Ebott. Cette montagne avait pour réputation d'être le refuge du diable étant donné que d'après de nombreuses légendes, les monstres y avait été enfermé après une guerre sanglante contre les humains.
Chara, qui avait les yeux rouges et possédait une mystérieuse aura que ressentaient les autres qui poussait les gens à la craindre, finit par être surnommé "démon" par sa famille et son village. Elle se faisait constamment harceler, ce qui finit par lui vouer une grande haine envers les humains.
Malgré la réputation de cette montagne et les histoires que les enfants apprennent à l'école, Chara n'a pas d'hésitation à y pénétrer suivant sa curiosité et son instinct et voulant absolument cesser toutes les brimades qu'elle reçoit. Soudainement, elle trébuche et tombe dans un immense trou, l'amenant dans l'Underground..
Chara was a 12-year-old girl living in a village near a large mountain called Mount Ebott. This mountain was reputed to be the devil's refuge, since according to many legends, monsters had been imprisoned there after a bloody war against humans.
Chara, who had red eyes and a mysterious aura that was felt by others and made people fear her, ended up being nicknamed ‘demon’ by her family and village. She was constantly harassed, which led to a deep-seated hatred of humans.
Despite the mountain's reputation and the stories the children learn at school, Chara has no hesitation in entering it, following her curiosity and instinct and desperate to put an end to all the bullying she receives. Suddenly, she stumbles and falls into a huge hole, leading her into the Underground…
Capacité
Couteaux de détermination : Chara peut faire apparaître des couteaux rougeâtres de détermination dans les airs ou sur n’importe quelle surface, ceux-ci sont totalement contrôlés par Chara
Rayon de détermination : Plusieurs couteaux (au moins 5) tournoient rapidement, laissant un cercle rougeâtre dans les airs, rapidement, un rayon va sortir du cercle pour foncer en ligne droite. La taille du rayon dépend de la taille du cercle créé par les couteaux. Elle peut aussi projeter un rayon par sa paume de main et qui peut être dévié pour prendre l'adversaire par surprise mais celui-ci sera beaucoup plus faible.
Régénération : Chara possède la capacité très pratique de soigner ses blessures. Elle ne peut pas régénérer des membres coupés mais elle peut refermer complètement des blessures tels que des coupures plus ou moins grosses ou des os cassés. Cela est visible par une lueur rouge qui échappe de la blessure, le temps de régénération varie selon la taille de la blessure (par exemple, une coupure qui s'étend sur tout son corps prendra plusieurs minutes alors que des petites égratignures prendront quelques secondes). Ce pouvoir lui consomme beaucoup de magie, l'affaiblissant rapidement si elle l'utilise trop.
Explosion de détermination : Elle a la capacité de concentrer sa magie en un seul point, notamment autour d'elle, pour la faire ressortir, causant une explosion en éloignant les personnes près d'elle.
Création d'arme : Chara peut créer toutes sortes d'armes de détermination, le plus souvent sera un bouclier pour bloquer les attaques, une épée et des couteaux, elle peut aussi modifier leur taille.
Knives of Determination : Chara can make reddish knives of determination appear in the air or on any surface, these are completely controlled by Chara
Ray of Determination : Several knives (at least 5) spin quickly, leaving a reddish circle in the air, quickly, a ray will come out of the circle to rush in a straight line. The size of the radius depends on the size of the circle created by the knives. She can also project a ray from her palm which can be deflected to take the opponent by surprise but it will be much weaker.
Regeneration : Chara has the very handy ability to heal her wounds. It cannot regenerate severed limbs but it can completely close wounds such as larger or smaller cuts or broken bones. This is visible by a red glow escaping from the wound, the regeneration time varies depending on the size of the wound (for example, a cut that extends across one's entire body will take several minutes while small scratches will take a few seconds) . This power consumes a lot of her magic, quickly weakening her if she uses it too much.
Explosion of determination : She has the ability to concentrate her magic in a single point, especially around her, to bring it out, causing an explosion by pushing away people near her.
Weapon Creation : Chara can create all kinds of weapons of determination, most often a shield to block attacks, a sword and knives, she can also modify their size.
Caractère
Étant donné qu'elle s'est fait harceler par les habitants de son village et qu'elle a fini totalement rejeté, elle voue une grande méfiance et une haine envers les humains. Chose qu'elle ne ressent pas envers les monstres, qui l'ont accueilli sans problèmes.
Elle est de nature gentille, cherchant à faire le bien autour d'elle et fais facilement confiance aux inconnus. Chara a un aussi un côté acharné et têtu, n'hésitant pas à foncer vers le danger pour sauver des gens ou à s'entraîner sans relâche pour progresser dans sa maîtrise de la magie.
Even if she has great power linked to her soul of determination, Chara remains an innocent child who is not yet aware of all the horrors of the world, including betrayal, war or murder.
She is naturally kind to everyone, seeking to do good around her, and easily trusts strangers. Chara also has a fierce and stubborn side, not hesitating to rush into danger to save people or to train tirelessly to progress in her mastery of magic.
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maitre-gotta · 8 months ago
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Quelques vertus et avantages spirituels de notre propre urine, recette de grand marabout
LES AVANTAGES SPIRITUELS DE NOTRE PROPRE URINE QUELQUES VERTUS ET AVANTAGES SPIRITUELS DE NOTRE PROPRE URINE Tout le monde devrait lire ça du début jusqu’à la fin . L’un des secrets cachés de l’univers  L’urine du matin très tôt à de nombreuses avantages spirituels que ça soit sur le plan financier, retour d’affection , déblocage spirituel , protection et autres  1- Pour nettoyer toutes…
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papillondusublime · 2 days ago
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5ème éclaboussure : Vais-je écrire mon destin, À la Nature lettre d’amour? Mon stylo, dans son écrin De verdure, repose toujours. Nom sans visage, Verbe sans corps, Viens me parer de bijoux sonores!
6ème éclaboussure : Dois-je écrire de vertu? Mais du mâle comment me soigner? Car de sa lame pointue, Encore il me fait mal au poignet. Le miel aux lèvres, au cœur l’absinthe, Raconterai-je une vie de sainte?
7ème éclaboussure : Écriture! Mes yeux versent L’encre et le sang sous forme de vers. Aveuglés en sens inverse, Vers la Source ils suivent les rivières. Imaginer : revoir son enfance Dans les larmes, taches de naissance.
8ème éclaboussure : Tu ne sauras pas, lecteur, Où le sublime s’érode en pente. Tous les secrets de mon cœur En symboles sans bords se fragmentent. La vague humaine qui noie la plage, Ballon sans but, roule et fait ravage.
9ème éclaboussure : Que restera-t-il? Éclats De verre reflétés dans mes vers. Un miroir de « J’étais là! » Se brisant comme mes os sous terre. Mes mains creusent la fosse commune, Mais mon index pointera la lune.
-Poésie: extrait de "L’encre et le sang", à lire dans "Genèse d'une femme" par Marine Mariposa, disponible gratuitement sur https://sites.google.com/view/papillondusublime/gen%C3%A8se-dune-femme -Image: ''The Reader'', Mary Cassatt
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momentomorix · 1 month ago
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Une prochaine fois III
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Partie 1 Partie 2 Partie 3 Partie 4 Partie 5 Partie 6 Partie 7 Partie 8 (final)
Sommaire : Tu voulais oublier JJ Maybank, mais peut-être que ce sera pour une prochaine fois. JJ Maybank x Reader
" Monte. " Il a montré le bateau à côté de lui d’un signe du menton, et tu n’as pas bougé, te contentant de le fixer méchamment en levant ton visage vers lui. Il était grand, vraiment grand, avait rasé ses cheveux, lui donnant un air plus mature. "Juste de quoi soigner ça. "
La surprise se dessina sur ton visage et, contre toute attente, tu as pris le chemin vers l’escalier montant à la cabine. Ce n’était pas la première fois que tu montais sur ce genre de bateau, passant parfois des étés à nettoyer les bateaux des Kooks contre quelques dollars. Tu allas t’asseoir sur le canapé extérieur, mais il t’a poussé pour descendre dans la cabine. "Je ne pense pas que tu veuilles que ta bande te voie ici." Tu n’y avais même pas songé, la crainte s’infiltrant en toi si ça avait été le cas. Rafe t’a observée du coin de l’œil quand il s’est dirigé vers le frigo pour prendre de quoi éviter le gonflement sur ta joue. Il ne savait pas pourquoi il t’avait fait monter, encore moins pourquoi tu avais dit oui. Il trouva un sachet de petits pois qui ferait l’affaire et te le tendit. Tu as dégagé les cheveux de ton visage qui tombaient sans cesse devant tes yeux, et il distingua des bijoux à tes oreilles. Des anneaux en argent décoraient pratiquement l’entièreté de cette dernière, bien loin des bijoux luxueux qu’il connaissait. Ta main droite appliqua les surgelés sur ta joue, décorée de plusieurs bagues. Tu avais ton style à toi, aimant ce côté un peu bohème rock. C’était le look typique des Pogues finalement, marginaux et décalés. Il se posa face à toi, patient, observant, savourant. Il connaissait Kiara comme étant la copine Kook refoulée d’enfance de sa sœur, John B comme le fils d’un fou obsédé par un trésor disparu, Pope le cerveau de cette bande de désœuvrés, et JJ comme l’homme à abattre. Mais toi... rien ? Il n’était même pas sûr d’avoir retenu ton prénom, il y avait certainement un "a" dedans, trop discrète pour qu’on te remarque. Pourtant, il sentait qu’il y avait quelque chose chez toi qui méritait d’être creusé.
" Qu’est-ce que tu regardes comme ça"
Tu étais agacée, toi non plus tu ne comprenais pas pourquoi tu étais là. Il n’en montra rien, trop habitué à maîtriser lui aussi ses émotions, mais il fut surpris d’entendre finalement ta voix. Elle était froide, claquant dans l’air comme un fouet et faisant écho à ses propres réactions. La défensive. "Qu’est-ce que tu fais si tard, toute seule, sur les quais ?" Tu as haussé les épaules, grimaçante quand les petits pois remuèrent un peu trop contre ta chair meurtrie. Tu voulais prendre l’air, en avais marre de tourner dans ton lit, voulais faire taire la petite voix dans ta tête. Tu as regardé Rafe, peu certaine qu’il comprendrait et comme toujours, tu as préféré te taire. Il s’enfonça dans le siège en face d’elle, les jambes croisées dans une attitude nonchalante, s’attardant sur le reste de la silhouette d’un regard appréciateur. Tu n’étais pas mince, ta poitrine opulente souvent cachée mais qu’on devinait tout de même, la peau hâlée, tes cuisses découvertes demandant presque à être effleurées. " Tu travailles de notre côté, non ? " interrogea-t-il, le café près du musée. Tu as fait un geste de la main, signifiant qu’il avait bon, mais il ne sourit pas. Les prochaines minutes passèrent à vous regarder furtivement, analysant l’autre pour deviner les intentions mais deux menteurs ensemble ne font pas bon ménage et c’est la lassitude qui prend la suite. Tu as fini par poser la poche de glace sur la desserte, murmurant un merci avant de prendre la sortie. " Hey la fille du quai ! " lança-t-il en se levant, essaie de ne pas être seule quand tu sors aussi tard. Les sourcils froncés tu l’as fixé, interloquée, et tu t’es détournée pour t’évaporer dans la nuit. Pour une raison inconnue, Rafe Cameron fixa ta silhouette jusqu’à ne plus la distinguer. Il avait apprécié ton silence, ta manière d’intérioriser ta douleur plutôt que de la montrer et tes yeux. Ils étaient aussi sombres que sa propre âme et ça lui plaisait.
La nuit s’était mieux passée une fois rentrée, tu t’es endormie rapidement sans plus de questions dans le crâne. Simplement la douleur à ta joue qui te renvoyait à ce moment étrange durant ta balade nocturne. Évidemment, tu avais croisé Sarah qui rejoignait John B au marais alors que tu partais dans l’autre sens. Le sourire de ton amie, d’habitude si lumineux, fut effacé pour une mine inquiète quand elle vit ton visage. " Il y a eu un problème au travail ? Qui t’a fait ça ?" Mentir. " Ce n’est rien ! J’ai glissé dans la réserve et je me suis pris l’armoire ! Tu me connais, jamais très équilibrée... " Il était connu de leur bande que tu étais maladroite, ce n’était plus à prouver, néanmoins la vue de ton visage abîmé par Sarah l’a laissée suspicieuse. Tu lui signalas qu’il fallait que tu ailles en ville chercher de quoi terminer des breloques que tu vendais sur le marché quand tu accompagnais ton père. Des attrape-rêves qui avaient pour promesse de faire disparaître les cauchemars, des bracelets tissés de différentes manières et dont on pouvait faire un vœu quand ils tombaient, ou encore des porte-clés Scoobidoo. Ces derniers ne marchaient pas très bien mais tu appréciais t’occuper en mélangeant les couleurs, alors ils étaient toujours présents à ton stand, attendant patiemment d’être choisis. Comme toi. "Tu viens au château ce soir ? " Tu sentais que si tu répondais non, Sarah pousserait son envie de savoir ce qui clochait alors tu as acquiescé, parce que c’était la seule chose à faire pour être tranquille. Tu pouvais te séparer de JJ, il était temps et tu le savais, mais tu ne voulais pas perdre les autres pour autant.
Tu as atteint la petite boutique au bord de la plage, remplie à cette époque de l’année par des touristes appréciant la chaleur et la mer des Outer Banks. Tu as pris plus de fils que ce que tu avais prévu mais tu voulais te garder occupée si tu ne travaillais pas, ne pas rien faire pour ne pas te noyer. En sortant, tu regardais ton ticket de caisse et tu n’as pas vu qu’une personne était sur ton chemin. Tu t’es cognée à son épaule, ton sac en lin tombant à terre sans bruit. Tu t’es confondue en excuses, la voix presque silencieuse et tu as ramassé tes affaires quand une main masculine t’a tendu un paquet de fils bleus qui était sorti de ton sac.
Rafe Cameron aurait pu être surpris de te croiser encore, mais ce ne fut pas le cas. Il n’avait pas prévu que ce soit aujourd’hui, ni peut-être demain, mais ça aurait été le cas un jour. Après tout, tu étais une amie de sa sœur et même si elle vivait la plupart du temps avec son tocard de petit ami, il lui arrivait de retourner à la maison de temps en temps. Il était perdu lui aussi dans ses pensées quand vos corps se sont entrechoqués, sentant le manque de drogue en lui alors que ça faisait deux ans qu’il avait arrêté de prendre cette merde. Pas de centre de désintoxication, pas d’aide extérieure, juste lui et sa volonté d’avoir le contrôle. Chose qu’il n’avait pas quand la cocaïne traînait dans ses veines. " Désolée " as-tu marmonné en le regardant furtivement, lui prenant doucement des mains le petit sachet plastique.
Tu t’es appuyée sur ta main à terre pour te relever, connaissant ton déséquilibre, et tu lui as fait face, serrant la hanse de ton sac à l’épaule. Tu ne le regardais pas, évitais de t’attarder sur lui parce que tu ne le connaissais pas et que tu ne voulais pas qu’on te voie auprès de lui. C’était stupide d’ailleurs, aucun de tes amis ne venait dans ce coin, pourtant tu sentais poindre une urgence de t’en aller. Lui a juste souri, amusé de constater que tu évitais de le regarder, que tu ne te pavanais pas devant lui comme d’autres auraient fait. C’était d’un ennui. Ta joue avait une couleur bleue s’étendant presque à la mâchoire, mais ta lèvre semblait aller mieux, dégonflée. Il s’est écarté quand tu es passée à côté de lui pour reprendre ton chemin, a observé la manière dont tes cheveux volaient avec le vent, la balafre que tu avais à l’arrière de ta cuisse, tes chaussettes dépareillées remontées trop haut sur tes chevilles, et quelque part, il espérait que tu te retournerais, même légèrement, pour le voir. Mais tu as continué tout droit ton chemin. Tu l’as ignoré.
Quand un imprévu se passait, tu pouvais être sûr que ça n’était que le début pour que ça continue. Tu étais en train d’étendre ton linge sur la cordelette dans ton jardin quand il est arrivé. Il a écarté le drap blanc d’un coup, te faisant crier de peur alors que tu le frappais à l’épaule. Il a ricané, amusé par ton geste faible pour te punir. Presque rassuré de te trouver vivante, ayant l’impression de ne plus te voir. " Tu es si stupide !" Il a voulu répliquer, puis est tombé sur ta pommette abîmée. " C’est quoi ce bordel ?" Il a brusquement pris ton visage dans sa main, levant ta joue pour qu’il puisse regarder de plus près ta blessure. Tu as grimacé, pas de douleurs mais parce que tu sentais ton cœur battre plus vite à son toucher. Il a pensé qu’il t’avait fait mal, adoucissant son geste en relâchant un peu sa prise, ses yeux prenant une lueur de tendresse que tu ne voulais pas voir. " Je me suis cognée au boulot, c’est rien… " Tu l’as forcé à te lâcher et il est resté penché sur toi, attendant une explication qui ne venait pas. C’était aussi simple que ça alors ? Un bleu pour avoir été maladroite ? "C’est maladif à force." Il s’est moqué, tu as fait semblant de trouver ça drôle et il t’a aidée à étendre le linge, se moquant de tes culottes en coton quand il en trouva une. Tu as rougi. Lui s’est demandé ce que ça ferait de te l’enlever. Kiara et Sarah étaient passées au café, voulant te faire une surprise. Tu étais contente, vraiment, et tu leur as servi du chocolat en plus sans leur compter. Il fallait bien avoir un avantage. Ton téléphone a encore sonné, et tu l’as juste rangé en voyant que JJ essayait de te joindre. Encore.
______________________________________________________________ J'ai certainement oublié des choses, c'est mon premier post, je m'en excuse, soyez indulgent. Le texte entier fait 20 pages de Word mais je n'arrive pas à tout publier alors j'ai coupé ici. N'hésitez pas, si vous avez lu, à me dire s'il ya des choses qui ne vont pas.
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sofya-fanfics · 2 months ago
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La vérité enfin révélée
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Fandom : Boruto
Personnages : Boruto, Sarada, Mitsuki, Kawaki
Résumé : Tout est terminé, pensa Boruto. Il s’était battu presque à mort contre Kawaki, incapable de lui faire entendre raison. Il ignorait combien de temps leur affrontement avait duré. Cela lui semblait avoir duré des jours. Kawaki était dans le même état que lui et lui non plus ne voulait rien lâcher. Mais Boruto s’était juré de lui donner la correction qu’il méritait et de ramener son frère. Car malgré tout, Kawaki restait son frère.
Disclaimer : Boruto appartient à Masashi Kishimoto et Mikio Ikemoto.
AO3 / FF.NET
Boruto regarda le village en ruines qu’était devenu Konoha. Il était à bout de forces et n’avait pas réussi à se téléporter plus loin que les statues des Hokages. Elles étaient détruites, mais celle de Naruto, malgré de lourds dégâts, restait encore debout. Épuisé, tant physiquement que mentalement, il se laissa tomber au sol.
Tout est terminé, pensa-t-il. Il s’était battu presque à mort contre Kawaki, incapable de lui faire entendre raison. Il ignorait combien de temps leur affrontement avait duré. Cela lui semblait avoir duré des jours. Kawaki était dans le même état que lui et lui non plus ne voulait rien lâcher. Mais Boruto s’était juré de lui donner la correction qu’il méritait et de ramener son frère. Car malgré tout, Kawaki restait son frère.
Boruto avait porté un coup final, laissant Kawaki inconscient. Mais il avait vu quelque chose dans son regard : une lueur qu’il n’avait pas aperçue depuis des années. Cela lui donna de l’espoir. L’espoir de retrouver son frère, de sceller leur réconciliation d’une poignée de main et d’aller manger un burger avec leurs amis. Comme avant. Il s’était enfui avant que quelqu’un n’arrive et ne l’arrête. Avant de se montrer, il voulait être sûr que cette lueur dans les yeux de Kawaki était toujours là.
Boruto sentit le monde tourner autour de lui. Il bascula en arrière et tout devint noir. Il crut entendre quelqu’un crier son nom. Sarada, pensa-t-il, avant de perdre connaissance.
******
Sarada fit circuler son chakra dans ses mains pour soigner les blessures de Mitsuki qui était inconscient. Le village était détruit et les villageois avaient tous été évacués. Les blessés étaient nombreux, éparpillés partout. Sarada savait qu’elle n’était pas aussi habile que sa mère en ninjutsu médical, mais elle était déterminée à faire tout ce qu’elle pouvait pour aider.
Depuis quelques minutes, Sarada avait l’impression que quelque chose avait changé. Les Ôtsutsuki, Code, Kawaki, Juubi. Elle n’arrivait plus à organiser ses pensées. Tout ce qu’elle espérait, c’était que Boruto soit sain et sauf. Les blessures de Mitsuki se refermèrent peu à peu et il ouvrit lentement les yeux.
« Sarada, murmura-t-il. »
Elle l’aida à s’asseoir.
« Tu sais où est Boruto ? »
Pourquoi, se demanda-t-elle. Pourquoi la seule chose à laquelle il pensait était de protéger Kawaki contre Boruto.
« Mitsuki, s’il te plaît... »
Elle se tut lorsqu’il lui prit la main et la serra. Elle leva les yeux vers lui et vit le tourment qui l’habitait. Jamais elle ne l’avait vu ainsi.
« J’ai l’impression d’avoir vécu deux vies, dit-il d’une voix tremblante. L’une où Kawaki est mon soleil. Ça a l’air vrai. La logique me dit que c’est vrai. Et dans l’autre... »
Il se tut et déglutit avec difficulté. Sarada posa son autre main sur la sienne, lui montrant son soutien. Elle eut soudain de l’espoir. Une lueur au bout du tunnel où Boruto pourrait retrouver sa vie.
« Dans l’autre, Boruto est mon soleil, et quand j’y pense, tout semble à sa place. »
Sarada se jeta dans ses bras, les larmes coulant le long de son visage. C’étaient des larmes de joie.
« Oui. Boruto, c’est bien lui ton soleil. »
Mitsuki la serra contre lui. Il était si désespéré.
« Tout ce que j’ai fait... J’ai essayé de le tuer pour protéger Kawaki. Je m’en veux tellement.
-Tu n’y es pour rien. C’est à cause de l’Omnipotence. Boruto le sait, et il ne t’en veut pas.
-On doit le retrouver. »
Sarada acquiesça, et ils mirent fin à leur étreinte. Elle aida Mitsuki à se relever. Ils s’apprêtaient à retourner au village lorsque quelqu’un les appela. Shikadai, suivi d’Inojin et Chôchô, vint à leur rencontre.
« Vous partez à la recherche de Boruto ? Demanda Shikadai. »
Sarada et Mitsuki échangèrent un regard. Étaient-ils toujours sous l’emprise de l’Omnipotence ?
« Ne vous inquiétez pas, dit Chôchô. Shikadai nous a expliqué que Boruto était notre allié et que notre mémoire avait été altérée. »
Tous les regards se tournèrent vers Shikadai, qui passa une main derrière sa tête d’un air blasé. Mais ses amis pouvaient voir son trouble.
« On garde tous le souvenir de deux vies, expliqua-t-il. Une avec Boruto Ôtsutsuki, qui nous semble vraie, et l’autre avec Boruto Uzumaki. Il suffit de raisonner logiquement et d’analyser les comportements de Boruto et Kawaki pour comprendre quels souvenirs sont réels. Par contre, je n’ai toujours pas compris ce qui nous a fait ça.
-Je vous dirai tout plus tard, dit Sarada. On doit d’abord retrouver Boruto. »
Ils se dirigèrent vers le village et se séparèrent : l’équipe 10 d’un côté, Mitsuki et Sarada de l’autre. Ils retrouvèrent Kawaki, inconscient. Après avoir averti l’équipe 10, ils continuèrent leur recherche. Ils arrivèrent non loin des statues des Hokages. Sarada aperçut une silhouette assise sur la statue de Naruto. Son cœur se mit à battre de plus en plus fort.
« Boruto ! Hurla-t-elle. »
Sans réfléchir, elle s’élança à toute vitesse.
******
Boruto ouvrit les yeux. Le soleil, filtrant à travers la fenêtre, l’éblouissait. Il était allongé dans un lit, se demandant où il se trouvait et ce qui s’était passé. Il pensa à Kawaki, se demandant si quelqu’un l’avait retrouvé et s’il allait bien. Et surtout, pourquoi était-il ici, dans un lit, et non en prison ? Il jeta un regard autour de lui. La pièce lui rappelait une salle de l’académie. Sarada dormait sur une chaise à côté de son lit, tandis que Mitsuki, assis près de la fenêtre, le regardait d’un air pensif. Au moins, Boruto pouvait sentir qu’il n’éprouvait plus aucune intention meurtrière à son égard.
« Salut Mitsuki, dit Boruto d’une voix rauque. »
Le regard de Mitsuki était chargé à la fois de tristesse et de joie. Il se leva et s’approcha de Boruto, qui s’assit avec difficulté.
« Je… Je suis tellement désolé. Tu es mon soleil. Je le sais, je le ressens. »
Il agrippa sa chemise au niveau du cœur, et Boruto vit à quel point il souffrait. Mitsuki n’était plus sous l’emprise de l’Omnipotence, mais cela ne rendait pas les choses plus faciles.
« J’ai voulu te tuer...
-Je ne t’en ai jamais voulu. Et je suis heureux d’avoir retrouvé mon ami. »
Un immense sourire illumina le visage de Mitsuki. Un léger reniflement se fit entendre du côté de Sarada. Boruto ne put s’empêcher de rire, bientôt imité par Mitsuki.
« Tu es trop sensible Capitaine, la taquina Boruto. »
Il tourna la tête vers Sarada, qui lui lança un regard noir.
« J’ai juste eu envie d’éternuer ! Protesta-t-elle. »
Boruto éclata de rire encore plus fort lorsqu’elle les traita tous les deux d’idiots. Avec Mitsuki et Sarada à ses côtés, il avait l’impression que le cauchemar de ces dernières années n’avait jamais existé.
******
Plus d’une heure s’était écoulée depuis le réveil de Boruto. Sarada et Mitsuki étaient sortis de la chambre d’hôpital improvisée pendant qu’il se faisait examiner. Plusieurs médecins étaient venus le voir. Sarada lui avaient expliqué que Mitsuki n’était pas le seul à avoir retrouvé la mémoire. Tout le village était désormais conscient de la vérité. Et cela se voyait. Les médecins ne savaient pas comment se comporter face à lui. Ils hésitaient, évitaient son regard. Certains s’étaient excusés, d’autres faisaient comme si rien ne s’était passé. Mais Boruto s’en moquait. Tout ce qu’il voulait savoir, c’était comment allaient sa sœur et ses amis. Est-ce que ses parents étaient là ? Et Kawaki ? Que lui était-il arrivé ?
Quelques minutes plus tard, alors que les médecins avaient quitté la pièce, la porte s’ouvrit à nouveau. Boruto se crispa. Il avait toujours l’impression que quelqu’un allait venir l’arrêter. Il vit Sarada et Mitsuki entrer, mais ils n’étaient pas seuls.
« Hima… murmura Boruto. »
Himawari le regardait, ses grands yeux emplis de tristesse, de regret, mais aussi de joie.
« Ni-san. »
Les larmes coulaient le long de ses joues lorsqu’elle se jeta dans ses bras. D’abord surpris, Boruto l’étreignit.
« Je suis tellement désolée, dit-elle. Je sentais que quelque chose n’était pas normal, mais je n’ai rien fait.
-Ça va aller, Hima. Je ne pourrais jamais t’en vouloir. »
Il essaya de la consoler, comme lorsqu’ils étaient enfants et qu’elle était triste. Il avait enfin retrouvé sa sœur.
« Tes parents voudraient te voir aussi, dit Mitsuki.
-Mes parents ? Répéta Boruto. »
Himawari le lâcha, un immense sourire illuminait son visage.
« Ils sont là et ils vont bien. »
Boruto bondit sur ses pieds et se précipita vers la porte. Peu lui importait les recommandations des médecins sur son repos. Il allait bien et il voulait voir ses parents. Il quitta la chambre, suivi de sa sœur et de ses amis. Himawari lui indiqua le chemin. Lorsqu’il poussa la porte menant à la cour, son regard se posa sur ses parents. Ils n’avaient pas changé, pas vieilli d’une seconde. Ils étaient toujours comme dans ses souvenirs.
Hinata fut la première à le voir. Elle courut vers lui et le serra dans ses bras. Boruto se figea quelques instants, puis hésitant, l’enlaça à son tour. Cela faisait des années qu’il attendait ce moment. Il s’était interdit d’y penser, mais cet amour lui avait manqué. Naruto s’approcha et les enveloppa tous les deux dans une étreinte. Boruto ne savait pas combien de temps il resta ainsi, mais il dut se retenir de toutes ses forces pour ne pas éclater en sanglots. Toute la fatigue, le stress, l’angoisse de ces dernières années, ainsi que la joie et le soulagement qu’il ressentait depuis quelques heures le submergeaient.
« Il y a d’autres personnes qui voudraient te voir, dit Naruto. »
Ils se dirigèrent vers la sortie de l’académie. Ce chemin, Boruto le connaissait par cœur. Il avait l’impression de remonter le temps. Lorsqu’il franchit les portes, ses yeux s’écarquillèrent en découvrant ses amis et les villageois rassemblés. Un silence lourd s’installa jusqu’à ce que Chôchô le brise en criant son nom et en l’applaudissant. Elle fut imitée par Shikadai, Inojin, Denki, Iwabe, puis par tous les autres. Pour la première fois depuis longtemps, Boruto se sentait chez lui.
******
Boruto entra dans la prison improvisée située dans les sous-sols du cinéma, l’un des rares bâtiments encore debout. Naruto lui avait expliqué que Kawaki y avait été emprisonné. Malgré tous ses efforts, le Hokage n’avait pas réussi à obtenir sa libération.
Le gardien jeta un regard mal à l’aise à Boruto, comme beaucoup d’autres au village, avant d’ouvrir la porte de la cellule. Boruto entra et vit Kawaki assis par terre, les yeux fixés dans le vide. Ses mains et ses pieds étaient menottés.
« Tu es venu finir ce que tu as commencé ? Lança Kawaki.
-Arrête un peu, répondit Boruto. »
Boruto s’assit en face de lui. Un silence s’installa tandis qu’ils s’observaient mutuellement. Boruto cherchait à retrouver cette lueur qu’il avait vue dans les yeux de Kawaki lors de leur combat.
« Nanadaime est venu me voir. Il ne m’en veut pas, malgré ce que j’ai fait.
-Évidemment qu’il ne t’en veut pas, crétin. On est une famille et on se soutient les uns les autres. »
Un léger sourire apparut sur le visage de Kawaki.
« Et toi ? Est-ce que tu me pardonnes ?
-Tu es mon frère, bien sûr que je te pardonne. Même si parfois, je dois utiliser la manière forte pour te remettre les idées en place. On va tout faire pour te sortir de là. »
Boruto tendit son bras, présentant son index et son majeur à Kawaki. Le symbole universel des shinobis, un geste de paix pour marquer la fin d’un conflit. Kawaki accepta ce geste et scella cet accord de paix avec Boruto.
******
Boruto était assis sur la statue de Naruto, contemplant le village en pleine reconstruction. Tout lui semblait étrangement irréel. Pendant des années, il n’avait souhaité qu’une seule chose, retrouver le village, ses amis, sa famille. Il s’était battu sans relâche pour sauver tout le monde, malgré les obstacles qui se dressaient devant lui.
À présent, tout était terminé. Une vie normale s’offrait enfin à lui. Il savait que cela ne serait pas facile tous les jours. Certains villageois hésiteraient encore à croiser son regard ou se sentiraient mal à l’aise en repensant au fait qu’ils l’avaient traité comme un meurtrier. Mais cela n’avait plus d’importance à ses yeux. Il était enfin chez lui.
Fin
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pompadourpink · 2 years ago
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Sophie's Misfortunes - #1
Les malheurs de Sophie - la Comtesse de Ségur, 1858
Chapitre 1 - la Poupée de cire
« Ma bonne, ma bonne, dit un jour Sophie en accourant dans sa chambre, venez vite ouvrir une caisse que papa m’a envoyée de Paris ; je crois que c’est une poupée de cire, car il m’en a promis une.
La bonne: Où est la caisse ?
Sophie: Dans l’antichambre : venez vite, ma bonne, je vous en supplie. »
La bonne posa son ouvrage et suivit Sophie à l’antichambre. Une caisse de bois blanc était posée sur une chaise ; la bonne l’ouvrit. Sophie aperçut la tête blonde et frisée d’une jolie poupée de cire ; elle poussa un cri de joie et voulut saisir la poupée, qui était encore couverte d’un papier d’emballage.
La bonne: Prenez garde ! ne tirez pas encore ; vous allez tout casser. La poupée tient par des cordons.
Sophie: Cassez-les, arrachez-les ; vite, ma bonne, que j’aie ma poupée.
"My maid, my maid!" Sophie said one day running into her maid's room. "Hurry up! Open this crate that daddy sent me from Paris. I think it's a wax doll, because he promised me one!" The maid: "Where is the crate?" Sophie: "In the antechamber. Come quick, please!" The maid set her work down and followed Sophie to the antechamber. A white wood crate was on a chair. The maid opened it. Sophie spotted the blonde and curly head of a beautiful wax doll. She let out a cry of joy and tried to grab the doll, which was still covered in wrapping paper. The maid: "Careful! Don't pull it yet. You'll break everything. The doll is kept in place by some cords," the maid said.
Sophie: "Break them, rip them. Hurry, my maid, so that I have my doll!"
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La bonne, au lieu de tirer et d’arracher, prit ses ciseaux, coupa les cordons, enleva les papiers, et Sophie put prendre la plus jolie poupée qu’elle eût jamais vue. Les joues étaient roses avec de petites fossettes ; les yeux bleus et brillants ; le cou, la poitrine, les bras en cire, charmants et potelés. La toilette était très simple : une robe de percale festonnée, une ceinture bleue, des bas de coton et des brodequins noirs en peau vernie.
Sophie l’embrassa plus de vingt fois, et, la tenant dans ses bras, elle se mit à sauter et à danser. Son cousin Paul, qui avait cinq ans, et qui était en visite chez Sophie, accourut aux cris de joie qu’elle poussait.
« Paul, regarde quelle jolie poupée m’a envoyée papa ! s’écria Sophie.
Paul: Donne-la-moi, que je la voie mieux.
Sophie: Non, tu la casserais.
Paul: Je t’assure que j’y prendrai bien garde ; je te la rendrai tout de suite. »
Sophie donna la poupée à son cousin, en lui recommandant encore de prendre bien garde de la faire tomber. Paul la retourna, la regarda de tous les côtés, puis la remit à Sophie en secouant la tête.
The maid, instead of pulling and ripping, took some scissors, cut the cords, removed the papers, and Sophie was able to grab the most beautiful doll she had ever seen. The cheeks were pink with little dimples. The eyes were blue and bright. The neck, the chest, the wax arms, charming and chubby. The outfit was simple: a scalloped, percale dress, a blue belt, cotton stockings and black, patent leather boots. Sophie kissed her more than twenty times and, holding her by the arms, she started to jump and dance. Her cousin Paul, who was five years old, and who was visiting Sophie, ran to her cries of joy. "Paul, look at the lovely doll daddy sent me!" Sophie cried out. "Give her to me, I want a better look at her." "No, you would break her." "I promise you I'll be careful. I'll give her back right away." Sophie gave the doll to her cousin, telling him once again to be very careful not to drop her. Paul turned her around, looked at her from every side and then gave her back to Sophie, shaking his head.
*
Sophie: Pourquoi secoues-tu la tête ?
Paul: Parce que cette poupée n’est pas solide ; je crains que tu ne la casses.
Sophie: Oh ! sois tranquille, je vais la soigner tant, tant que je ne la casserai jamais. Je vais demander à maman d’inviter Camille et Madeleine à déjeuner avec nous, pour leur faire voir ma jolie poupée.
Paul: Elles te la casseront.
Sophie: Non, elles sont trop bonnes pour me faire de la peine en cassant ma pauvre poupée.
Le lendemain, Sophie peigna et habilla sa poupée, parce que ses amies devaient venir. En l’habillant, elle la trouva pâle. « Peut-être, dit-elle, a-t-elle froid, ses pieds sont glacés. Je vais la mettre un peu au soleil pour que mes amies voient que j’en ai bien soin et que je la tiens bien chaudement. » Sophie alla porter la poupée au soleil sur la fenêtre du salon.
« Que fais-tu à la fenêtre, Sophie ? lui demanda sa maman.
Sophie: Je veux réchauffer ma poupée, maman ; elle a très froid.
"Why are you shaking your head?" "Because that doll isn't solid. I'm afraid you're going to break her." "Oh, don't worry. I'll take such good care of her, so much so that I'll never break her. I'm going to ask mother to invite Camille and Madeleine to have lunch with us, so I can show them my beautiful doll." "They'll break her." "No, they're too nice to hurt me by breaking my poor doll." The next day, Sophie combed and dressed her doll, because her friends were supposed to come. While dressing her, she thought she was pale. "Maybe," she said, "she's cold. Her feet are freezing. I'm going to put her in the sun for a little bit so my friends can see that I'm taking care of her and keeping her nice and warm." Sophie went to put the doll in the sun in the sitting room's window. "What are you doing at the window, Sophie?" her mother asked. "I want to warm my doll up, mother. She's very cold."
*
La maman: Prends garde, tu vas la faire fondre.
Sophie: Oh non ! maman, il n’y a pas de danger : elle est dure comme du bois.
La maman: Mais la chaleur la rendra molle ; il lui arrivera quelque malheur, je t’en préviens. »
Sophie ne voulut pas croire sa maman, elle mit la poupée étendue tout de son long au soleil, qui était brûlant.
Au même instant elle entendit le bruit d’une voiture : c’étaient ses amies qui arrivaient. Elle courut au-devant d’elles ; Paul les avait attendues sur le perron ; elles entrèrent au salon en courant et parlant toutes à la fois. Malgré leur impatience de voir la poupée, elles commencèrent par dire bonjour à Mme de Réan, maman de Sophie ; elles allèrent ensuite à Sophie, qui tenait sa poupée et la regardait d’un air consterné.
Madeleine, regardant la poupée: La poupée est aveugle, elle n’a pas d’yeux.
Camille: Quel dommage ! comme elle est jolie !
Madeleine: Mais comment est-elle devenue aveugle ! Elle devait avoir des yeux.
Sophie ne disait rien ; elle regardait la poupée et pleurait.
Mother: "Be careful, she'll melt." Sophie: "No, mother, there's no danger. She's as hard as wood." Mother: "But the heat will make her soft. Something bad will happen to her, I'm warning you." Sophie didn't want to believe her mother. She laid the doll out in the sun, which was scorching hot. At that moment, she heard the sound of a carriage. It was her friends showing up. She ran to go meet them. Paul had been waiting for them on the front steps. They ran into the sitting room, talking all at once. Despite their impatience to see the doll, they first said hello to Mrs. de Réan, Sophie's mother. They then went to Sophie, who was holding the doll and looking at her with dismay. "The doll is blind. She doesn't have any eyes!" Madeleine said. "What a shame! How beautiful she is!" Camille said. "But how did she get blind? She was supposed to have eyes." Sophie didn't say anything. She was looking at the doll and crying.
*
Madame de Réan: Je t’avais dit, Sophie, qu’il arriverait un malheur à ta poupée si tu t’obstinais à la mettre au soleil. Heureusement que la figure et les bras n’ont pas eu le temps de fondre. Voyons, ne pleure pas ; je suis très habile médecin, je pourrai peut-être lui rendre ses yeux.
Sophie, pleurant: C’est impossible, maman, ils n’y sont plus.
Mme de Réan prit la poupée en souriant et la secoua un peu ; on entendit comme quelque chose qui roulait dans la tête. « Ce sont les yeux qui font le bruit que tu entends, dit Mme de Réan ; la cire a fondu autour des yeux, et ils sont tombés. Mais je tâcherai de les ravoir. Déshabillez la poupée, mes enfants, pendant que je préparerai mes instruments. »
Aussitôt Paul et les trois petites filles se précipitèrent sur la poupée pour la déshabiller. Sophie ne pleurait plus ; elle attendait avec impatience ce qui allait arriver.
La maman revint, prit ses ciseaux, détacha le corps cousu à la poitrine ; les yeux, qui étaient dans la tête, tombèrent sur ses genoux ; elle les prit avec des pinces, les replaça où ils devaient être, et, pour les empêcher de tomber encore, elle coula dans la tête, et sur la place où étaient les yeux, de la cire fondue qu’elle avait apportée dans une petite casserole ; elle attendit quelques instants que la cire fût refroidie, et puis elle recousit le corps à la tête.
Les petites n’avaient pas bougé. Sophie regardait avec crainte toutes ces opérations, elle avait peur que ce ne fût pas bien ; mais, quand elle vit sa poupée raccommodée et aussi jolie qu’auparavant, elle sauta au cou de sa maman et l’embrassa dix fois.
Sophie's mother said, "I told you so, Sophie. Something bad would happen to your doll if you insisted on putting her in the sun. Fortunately, the face and the arms didn't have enough time to melt. Come on, don't cry. I'm a very skilled doctor, I might be able to give her back her eyes." "It's impossible, mother. They're gone," Sophie cried. Mrs. de Réan took the doll with a smile and shook her a bit. They could hear something rolling around in the head. "Those are the eyes making the noise you hear," Mrs. de Réan said. "The wax melted around the eyes and they fell. But I'll try to get them back. Undress the doll, children, while I get my tools ready." Right away, Paul and the three little girls came upon the doll to undress her. Sophie wasn't crying anymore. She waited restlessly for what was going to happen. The mother came back. She took her scissors and detached the body sewn at the chest. The eyes, which were inside the head, fell onto her knees. She took them with some pliers and put them back where they were supposed to be. To prevent them from falling again, she poured some melted wax that she brought in a little pan on the place where the eyes were. She waited a little bit to let the wax cool down, then she resewed the body to the head. The little ones didn't move. Sophie watched this whole operation with fear. She was afraid it wouldn't work out. But when she saw her doll fixed up and as beautiful as before, she jumped to her mother's neck and kissed it ten times.
-
« Merci, ma chère maman, disait-elle, merci : une autre fois je vous écouterai, bien sûr. »
On rhabilla bien vite la poupée, on l’assit sur un petit fauteuil et on l’emmena promener en triomphe en chantant :
Vive maman ! De baisers je la mange. Vive maman ! Elle est notre bon ange.
La poupée vécut très longtemps bien soignée, bien aimée ; mais petit à petit elle perdit ses charmes, voici comment. Un jour, Sophie pensa qu’il était bon de laver les poupées, puisqu’on lavait les enfants ; elle prit de l’eau, une éponge, du savon, et se mit à débarbouiller sa poupée ; elle la débarbouilla si bien, qu’elle lui enleva toutes ses couleurs : les joues et les lèvres devinrent pâles comme si elle était malade, et restèrent toujours sans couleur. Sophie pleura, mais la poupée resta pâle.
Un autre jour, Sophie pensa qu’il fallait lui friser les cheveux ; elle lui mit donc des papillotes : elle les passa au fer chaud, pour que les cheveux fussent mieux frisés. Quand elle lui ôta ses papillotes, les cheveux restèrent dedans ; le fer était trop chaud, Sophie avait brûlé les cheveux de sa poupée, qui était chauve. Sophie pleura, mais la poupée resta chauve.
"Thank you, my dear mother," she said. "Thank you. Next time, I'll listen to you, for sure." They quickly redressed the doll, set her on a little chair and went for a triumphant walk while chanting: Hooray for mother! I cover her in kisses! Hooray for mother! She is our angel! The doll lived for a long time, well cared-for, well loved. But, bit by bit, she lost her charms. Here's how. One day, Sophie thought it was a good idea to wash dolls, since people wash children. She took some water, a sponge, some soap and started to clean her doll. She cleaned her so well, that she removed all her color. The cheeks and lips became pale as if she were sick and were forever colorless. Sophie cried, but the doll was still pale. Another day, Sophie thought she had to curl her hair. She put some foil in her hair. She ironed it so that it would curl better. When she removed the foil, the hair stayed within. The iron was too hot. Sophie had burned her doll's hair, she was now bald. Sophie cried, but the doll was still bald.
*
Un autre jour encore, Sophie, qui s’occupait beaucoup de l’éducation de sa poupée, voulut lui apprendre à faire des tours de force. Elle la suspendit par les bras à une ficelle ; la poupée, qui ne tenait pas bien, tomba et se cassa un bras. La maman essaya de la raccommoder ; mais, comme il manquait des morceaux, il fallut chauffer beaucoup la cire, et le bras resta plus court que l’autre. Sophie pleura, mais le bras resta plus court.
Une autre fois, Sophie songea qu’un bain de pieds serait très utile à sa poupée, puisque les grandes personnes en prenaient. Elle versa de l’eau bouillante dans un petit seau, y plongea les pieds de la poupée, et, quand elle la retira, les pieds s’étaient fondus, et étaient dans le seau. Sophie pleura, mais la poupée resta sans jambes.
Depuis tous ces malheurs, Sophie n’aimait plus sa poupée, qui était devenue affreuse, et dont ses amies se moquaient ; enfin, un dernier jour, Sophie voulut lui apprendre à grimper aux arbres ; elle la fit monter sur une branche, la fit asseoir ; mais la poupée, qui ne tenait pas bien, tomba : sa tête frappa contre des pierres et se cassa en cent morceaux. Sophie ne pleura pas, mais elle invita ses amies à venir enterrer sa poupée.
Another day, Sophie, who was busy with her doll's upbringing, wanted to teach her to do some amazing feats. She hanged her by the arms from a string. The doll, which wasn't holding on well, fell and broke an arm. The mother tried to fix her up. But, since some pieces were missing, she had to heat up the wax quite a bit. The arm ended up shorter than the other. Sophie cried, but the arm was still shorter. Another time, Sophie thought that a foot bath would be useful to her doll, since all great people had them. She poured some boiling water into a little bucket and plunged the doll's feet into it. When she pulled her out, the feet had melted and were in the bucket. Sophie cried, but the doll still didn't have legs. After all these misfortunes, Sophie didn't love her doll anymore. The doll had become hideous and Sophie's friends were mocking her. At last, one day, Sophie wanted to teach her to climb trees. She put her on a branch and sat her there. But the doll, who wasn't holding on well, fell. Her head struck some rocks and broke into a hundred pieces. Sophie didn't cry. Instead, she invited her friends to come bury her doll.
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ivo-oz · 1 year ago
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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