#syllepse
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grandboute · 9 months ago
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Venceremos !
F. Gaudichaud, Expériences chiliennes du pouvoir populaire, Syllepse éd.
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docpresseesj · 1 year ago
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Le participe passé employé avec être (ou sans auxiliaire) s’accorde en genre et en nombre, tout comme un adjectif qualificatif.
Une trentaine d'arbres seront* plantés
*Lorsqu'un nom collectif suivi d'un complément est précédé d'un déterminant indéfini (un, une), le verbe s'accorde soit avec le nom collectif, soit avec son complément (syllepse grammaticale).
L'accord avec le nom collectif met l'accent sur la notion d'ensemble; l'accord avec le complément insiste davantage sur les éléments qui composent cet ensemble. (Le Robert)
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Faire machine arrière: inverser le sens de la marche, reculer, se rétracter.
la ville a dû faire machine arrière.
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nnuulll · 3 months ago
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« Je rêve de la possibilité d’un amour sans tyrannie. »
Andrea Dworkin, Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas, "Premier amour", Syllepse p. 38
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didier-moulinier · 4 months ago
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Joachim Hirsch : La théorie matérialiste de l'État. Les transformations du système capitaliste des États
 Syllepse - Février 2025 Loin d'avoir disparu, l'État est aujourd'hui ­omniprésent. Des subventions publiques record accordées au
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choses-dingen · 8 months ago
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Moins ! La décroissance est une philosophie Dans son dernier ouvrage, le jeune philosophe Kohei Saito propose une lecture totalement originale de Marx, qu’il présente comme écologiste et prônant la décroissance.
La Terre brûle. Il fait de plus en plus chaud, on n’arrête pas de travailler, tout est transformé en marchandise. En quête de survie et de liberté, un jeune philosophe japonais, né en 1987, lit les carnets d’un vieux philosophe allemand, mort en 1883. Il y découvre une pensée qui aurait tout pour sauver le monde entier et la partage dans le livre que vous tenez entre vos mains. Rien de plus, tout au moins. S’appuyant sur les carnets tardifs inédits de Marx et voyant dans le pacte vert le nouvel opium des masses, Kohei Saito déconstruit le désastre social et écologique du capitalisme, dénonce le mode de vie des pays développés, et prône une société fondée sur les communs. Radical et urgent, cet essai fixe un objectif politique et civilisationnel apparemment incompatible : le communisme de décroissance. Il aspire à la transformation du travail, à la démocratisation du processus de production, à la démarchandisation progressive, et à la mise en valeur des services essentiels. Multiplier les espaces de liberté, miser sur les communs, l’autolimitation, la confiance et l’entraide, c’est dire si Kohei Saito assume sa responsabilité sociale et croit en ses lecteurs.
Kohei Saito est docteur en philosophie de l’Université Humboldt de Berlin et professeur associé à l’Université de Tokyo. Il participe à l’édition des œuvres complètes de Marx et Engels (MEGA). En 2018, il est devenu le plus jeune lauréat du Deutscher Memorial Prize. Il est l’auteur de La nature contre le capital. L’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital (Syllepse, 2021). À l’origine d’un débat inédit sur les changements climatiques au Japon, Moins ! La décroissance est une philosophie, déjà traduit dans 12 pays, est un bestseller international.
Le livre de Kohei Saito "Moins ! La décroissance est une philosophie" a été publié pendant la #pandémie, à un moment où l’on se disait qu’il fallait changer de style de vie et qu’il fallait ralentir. La pandémie a bien sûr causé de nombreux problèmes, mais elle a aussi donné du temps libre aux gens, notamment avec leur famille. Cela leur a permis de se consacrer à des choses essentielles. C’était donc peut-être le bon moment pour réfléchir sur les excès du capitalisme japonais. D’ailleurs, l’économie japonaise stagne depuis des décennies et les citoyens ont abandonné l’idée qu’elle allait repartir. Les gouvernements successifs ont tout essayé : dérégulation, privatisation, assouplissement quantitatif… Mais ça n’a pas marché ! Peut-être qu’il faut accepter le fait que la décroissance est notre destin. Extraits "Le keynésianisme climatique nous promet un avenir durable sans rien changer de notre mode de vie impérial c'est-à-dire sans aucun effort de notre part. C'est une fuite en avant. Si nous mêmes ne changeons pas radicalement ce mode de vie impérial, il sera impossible de faire face à la crise climatique."
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lucaskrishnatetryriviere · 9 months ago
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Il me semble parfois que nous avons un milliard de conversations à avoir, mais seules deux questions reviennent sans cesse : y arriverons-nous ? Atteindrons-nous un horizon politique synonyme de libération ?
NOËL-THOMASSAINT, Fania, Afro-communautaire. Appartenir à nous-mêmes, Éd. Syllepse, 2019, p.9.
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toto-est-content · 4 years ago
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antikorg · 4 years ago
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Le Journal de demain n°2 -  Editions Syllepse
Le Journal de demain n°2 – Editions Syllepse
Le Journal de demain n°2  Editions Syllepse <[email protected]> 13 sept. 2021 ÉDITIONS SYLLEPSE LE JOURNAL DE DEMAIN 13 septembre 2021 – N°2 VIENT DE PARAÎTRE OCTOBRE SUR LE MÊME THÈME
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saecookie · 4 years ago
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Fania Noël-Thomassaint, Afro-communautaire, appartenir à nous-même, Syllepse éditions, 2019 (93 pages). 
 « Ce livre n'est pas celui que je « devais » écrire, c'est en avançant sur un autre projet qu'il a émergé. Ce manifeste aurait pu s'appeler « Être Noir·es de/en France », mais ce titre obscur n'aurait pas beaucoup renseigné sur la tentative de proposition d'horizon politique que contiennent ces pages. »
« Ce manifeste se base sur les affirmations suivantes :
attendu que la négrophobie existe et est structurelle et globale,
attendu que la négrophobie est liée à l'existence du capitalisme,
attendu que la négrophobie est un produit des histoires esclavagistes de la traite arabe en Afrique et de la traite occidentale transatlantique,
le capitalisme ne nous sauvera pas du racisme, la construction de notre organisation politique pour un changement radical de système est la seule voie de libération. »
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ritchiepage2001newaccount · 5 years ago
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#HailCaesar #BirtherInChief #CorpMedia #Idiocracy #Oligarchs #MegaBanks vs #Union #Occupy #NoDAPL #BLM #SDF #DACA #MeToo #Humanity #DemExit
#WriteInBernie
Stop the aggressions against the Zapatistas! - Manifesto signed by Noam Chomsky, Boaventura De Sousa, Raúl Zibechi, Enzo Traverso, Gilberto López y Rivas and more.
Today those who defend the environment are slaughtered every day. At a time like the one that the planet lives in which the protection of those who defend it is required, the opposite happens. Those who have resisted this destruction by the powerful have not stopped saying NO, they have always done so, although the current administration does not want to have memory.
The murder in the community of Amilcingo, Morelos of Samir Flores, a member of the resistance against the Comprehensive Plan Morelos, its gas pipeline and thermoelectric plants that put the life and territory of Nahua communities in Puebla and Morelos at risk; the massacre of 15 Ikoot indigenous people in San Mateo del Mar, Oaxaca, one of the regions that has opposed the Trans-isthmian Corridor projects; the growing paramilitary violence in Chiapas, with 56 attacks in the municipality of Aldama alone, and the kidnapping in February of members of the National Indigenous Council (CNI) of the municipality of Chenalhó are proof that the war continues.
Now the violence is becoming more and more explicit against the Zapatista communities. The growth of the activity of paramilitary groups such as “Los Chinchulines” or the Regional Organization of Coffee Growers of Ocosingo (ORCAO), as well as the appearance of new groups, is exacerbating tension in the region. The theft and burning of warehouses and houses of the Moisés Ghandi community, of the Autonomous Rebel Zapatista Municipality “Lucio Cabañas”, (in the official municipality of Ocosingo), show the increase in the intensity of the aggressions and provocations against the Zapatista Army of National Liberation. The EZLN has respected the ceasefire for years and has focused on strengthening its autonomous organizational processes with schools, clinics, and justice systems. It is serious that one of the ethical references of resistance and construction of concrete and viable alternatives for the planet continues to be under siege, and it is even more serious that the response of those who seek to “transform Mexico” is complicity or oblivion in the face of these extermination attempts. .
It is extremely worrying that this occurs in the context of the Covid-19 pandemic, that there are those who seek to take advantage of the vulnerability in which everyone finds themselves to fuel their ambitions for money and power. It is more worrisome when those who are supposedly in charge of preventing such abuses allow and therefore favor them.
Beyond the erroneous or successful changes of the executive power, which shows this escalation of violence in indigenous areas, and the worsening of paramilitary attacks in the Zapatista territory in Chiapas, is the continuity of the racist, colonial and paternalistic vision of the governments. liberals and conservatives, left and right. Projects such as the Mayan Train show the idea of ​​bringing "development" to indigenous peoples by turning them into cheap labor and contributing only the folkloric image of the Mexican indigenous.
The violence and dispossession of indigenous territories that megaprojects such as the Trans-isthmian Corridor or the Mayan Train imply and require are the ethical breaking point of the current Mexican government, it is where the moral stature that President López Obrador has awarded in front of its predecessors begins to collapse.
Those of us who signed this letter are watching carefully what is happening in Mexico, what is happening in the Zapatista communities that for decades have been a benchmark for other ways of living, health, education, justice, politics. We will not allow the extermination of indigenous peoples with the recurring excuse of development.
International firms
Noam Chomsky (USA)
Saskia Sassen (USA)
Raúl Zibechi (Uruguay)
Marcos Roitman (Spanish State)
Oscar Olivera (Bolivia)
Hugo Blanco Galdos (Peru)
Boaventura De Sousa Santos (Portugal)
Michael Hardt (USA)
Yvon Le Bot (France)
Philippe Corcuff (France)
Jaime Pastor (Spanish State)
Manuel Garí Ramos. Economist. Member of Anticapitalistas (Spanish State)
Juan Wahren (Argentina)
Sabrina Melenotte (France)
Daniel Mato (Argentina)
John Gibler (USA)
José Angel Quintero Weir - Wainjirawa Indigenous Organization (Venezuela)
Roberto Ojeda Escalante (Cusco, Peru)
Pepe Mejía, journalist, social activist, Correspondent for Indigenous Struggle in Europe
Pierluigi Sullo (Italy)
Enzo Traverso (Italy)
Derly Constanza Cuetia Dagua (Nasa People, Colombia)
Vilma Rocío Almendra (Colombia)
Manuel Rozental (Colombia)
Raúl Camargo. Former deputy of Madrid. Spokesperson for Anticapitalistas (Spanish State)
Genaro Raboso Saelices. Unionist of Workers' Commissions (Spanish State)
Ana María Gordaliza Fernández. Psychoanalyst. (Spanish state)
Ana Barba. Pharmaceutical (Spanish State)
Marià Delás Briefcase. Journalist (Spanish State)
Lurdes Lucia. Editor Feminist. (Spanish state)
José Vicente Barcia. Ecologist (Spanish State)
Rocío Van Der Heide García. Anti-capitalists. Social worker (Spanish State)
Patri Amaya. Feminist. LGTBI Movement (Spanish State)
Fernando Cabrerizo. Multimedia Technician (Spanish State)
Pablo Pérez Garfonina. Member of Adelante Andalucía (Spanish State)
Ramon Gorriz Vitalla, union member of Workers' Commissions (Spanish State)
Roberto Montoya Batiz. Journalist (Spanish State)
Laura Lucía Pérez Ruano. Jurist. Teacher. Former deputy of Navarra (Spanish State)
Carmen San José Pérez. Family doctor. Unionist of the Assembly Movement of Health Workers (MATS) (Spanish State)
Juan Hernández Zubizarreta. College professor. Member of the Observatory of Multinationals of Latin America. (Spanish state)
Lorena Garrón Rincón. Councilor of the Cádiz City Council. (Spanish state)
Alicia López Hernando. Feminist Movement (Spanish State)
Ángela Aguilera Clavijo, deputy spokesperson of the Adelante Andalucía group in the Andalusian Parliament (Spanish State)
Demetrio Quirós. Councilor of the Cádiz City Council (Spanish State)
Jorge Riechmann Fernández. Professor at the Autonomous University of
Madrid and writer (Spanish State)
Mónica Rocha Medina, Bolivian Center for Popular Studies (Bolivia)
Huáscar Salazar Lohman, Bolivian Center for Popular Studies (Bolivia)
Patrick Silberstein (France)
Tomas Astelarra, journalist (Argentina)
Mexican firms
Paul Hersch Martinez
Alicia Castellanos Guerrero, UAM-I
Gilberto López y Rivas, INAH- Morelos
Juan Carlos Rulfo. Filmmaker. Mexico City.
Margara Millán, professor, UNAM
Fernanda Navarro
Paul Leduc
Magdalena Gomez
Francisco Barrios "El Cress"
Eduardo Almeida Acosta
Maria Eugenia Sánchez Díaz de Rivera
Graciela Mijares López
Alexander Varas
Volga De Pina, defender of Human Rights.
Marta De Cea. Cultural Promoter. Mexico
Mariana Mora, CIESAS CDMX and Red de Feminismos Descoloniales
Bruno Baronnet, Universidad Veracruzana
Isidoro Moreno. Emeritus Professor of Anthropology. Sevilla University. Andalusia
Francisco Morfin Otero. Instituto Superior Intercultural Ayuuk ISIA
Kathia Núñez Patiño Faculty of Social Sciences C-III. A CH
Richard Stahler-Sholk Eastern Michigan University, USA
Jean Robert Architect, Professor at La Salle University
Sylvia Marcos, Network of decolonial Feminisms, Professor at the Ibero-American University
Servando Gaja, Cinematographer
Inés Durán Matute, sociologist.
Mariana favela
Barbara Zamora
Susana Vázquez Vidal, PhD at CIESAS Occidente.
Orb Larisa
Antonio Sarmiento
Hector Zetina
Raúl Romero, sociologist, Mexico.
Raúl Gutiérrez Narváez, Intercultural Inductive Education Network and CIESAS, Chiapas
Sergio Tischler
Fernando Matamoros Ponce, Research Professor, Postgraduate in Sociology (ICSyH-BUAP)
Joaquín Osorio G. ITESO
Rubén Martin, freelance journalist, Guadalajara
Lucia Linsalata
Ana Maria Vera
Isis Samaniego-Poet
Bertha Melendez «Yuhcatla»
Maria Luisa Arroyo Rodriguez
Epifanio Flores and Manzola
Amparo Seville
J. Jesus Maria Serna Moreno
Sergio Hernández / Uci, Zautla, Puebla
Paulino Alvarado
Erika Sánchez Cruz, professor at BUAP
Irma Zentle Colotl, Social Economist
Wullfrano Ramírez, Dr. Artificial Intelligence
Mirna Valdés, Poet
Horacio Torres de Ita
Alejandra Jiménez, Rural Teacher
Ana Melissa Valenzuela, Educator
Zitlalli López Mendoza, Educator
Cristian Añorve, Student
Roxana Bolio
Jose Meza Rosas
Luis Saracho de María y Campos
Florina Mendoza Jimenez
Leonel Lopez
María de Lourdes Mejía, Mother of Carlos Sinuhé Cuevas Mejía
Angel Benhumea Salazar
Roberto Rodríguez Contreras "Cat"
Isabel Maldonado Hernandez
Omar Abrego Torres
Alfredo Velarde Saracho, professor at the Faculty of Economics
Ana Laura Suarez Lima
Azael Soriano Sanchez
Cecilia Zeledon
Diana Patricia González Ferreira, ICSYH Sociology Teacher
Organizations
Colectivo La Resistencia (Los Angeles, USA)
Solidarity with the Mexican people - Málaga (Spanish State)
Union Communiste libertaire (Marseille, France)
Union syndicale Solidaires, (France)
Vocesenlucha - Popular Communication (Spanish State)
Collectif Paris-Ayotzinapa (France)
Towns in Camino (Colombia)
Éditions Syllepse (France)
Network of Brotherhood and Solidarity with Colombia (Colombia)
International Commission of the People's Congress (Colombia)
Network Against Repression and for Solidarity (RvsR)
Human Rights Node (NODHO)
Errant Etcetera
Labor and Socialist Unity (UníoS!)
Union of Neighbors and Victims "September 19" (UVyd-19)
Community Communication Research Center A.C. (CICC A.C.)
Popular Indigenous Council of Oaxaca Ricardo Flores Magón (CIPO-RFM)
Indigenous and Popular Council of Guerrero - Emiliano Zapata (CIPOG-EZ)
Guardians and Guardians of the Metlapanapa River
Otomí Indigenous Community residing in CDMX
Support network for the CNI-CIG Ibero Puebla
Xalapa Resistance and Rebellion Network
2140/5000 Resistance and Rebellion Network in support of the CNI-CIG of the Port of Veracruz
La Otra Tuxtla Resistance and Rebellion Network
Network of Rebellion and Resistrenzas-Puebla
Metropolitan, Anticapitalist and Antipatriarchal Coordination with the CIG
Network of decolonial feminisms
Paper picnic area
Compas Arriba !, Xalapa, Veracruz.
Mexicali Resists
Binational Network of Women Who Fight
Nativitas Zacapan for the Defense of the Land and Water.
Radio Tlanixco
The Collective Against Torture and Impunity
Colectivo Feminista Cihuatlahtolli A.C.
The Voice of the Anahuac.
Autonomous Student Renovation Collective
Coordinator of Students and Collectives of the FD-UNAM
Zapatista Neza Collective, Café "Zapata Vive"
Radio Regeneration
UPREZ Benito Juárez
Collective Aequus.- Promotion and defense of Human Rights
Coordination of Relatives of Students Victims of Violence
Voices of the Wind
Poetry and Singing
Collective Las Sureñas in resistance and rebellion
Popular Free Media Laboratory
Stomping Free Media
Plantón for 43
La Ceiba Collective
Zapatista Pantitlán Health Brigade
Sector of Workers Adhering to the Sixth Declaration
Front of Workers for the Right to Health and Social Security
Women who Fight, Resist and Organize
Rebel Bazaar
Community Dentistry Collective Sowing Smiles
Otomí Autonomous School
Residents of the Honorable National Student House.
Community Radio Totopo de Juchitán, Istmo de Tehuantepec, Oaxaca
Green Tide High Mountains
Circle of Marxist Studies, Mexico City
The Other Juaritox
Collective ADA
Karuzo Cultural Forum
They are from the Máiz
Sixth Theater
El Torito Collective
Collective of Profes in the Sixth
Xochitlanezi Community
Tlanezi Calli Community
Compass Red
Zapatista Coffee Table of the UAM-Iztapalapa Below and to the Left of Building E
Gavilanas Collective
Collective Common Notebook
Iztapalapa Sexta Support Network
Colectivos del Sur Adherent to the Sixth
University of the Earth in Puebla (UnitierraPuebla)
Collective Utopia Puebla
The Zenzontle
House of the Peoples-Mexico
Autonomous Brigades of Mutual Support
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claudehenrion · 4 years ago
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Zeugma (et autres figures de style)
  Les moins jeunes d'entre nous se souviennent de l'importance qu'avaient, en d'autres temps que les moins de 70 ou 75 ans n'ont pas pu connaître, les ''cartes postales'' : en envoyer était incontournable, et elles faisaient partie du fait de voyager. Il ne serait venu à l'idée de personne de se déplacer sans acheter ces figurines rarement de bon goût et sans faire un crochet par ''les PTT'' pour acheter des timbres au tarif réduit ''cartes'' ! Que d'heures, passées à écrire à des proches, à des amis, à des relations, même, qui, allaient rendre éternelles chacune de ces ''pensées'' fugaces, dans des cartons dont leurs héritiers ne sauraient quoi faire...
Dans un de ces raccourcis inexplicables que nous connaissons tous (''Mais où ai-je été chercher cette idée --cette chanson, ce souvenir... ?''), a soudain resurgi, du tréfonds de ma mémoire une formule idiote (mais que je continue à trouver drôle, en la redécouvrant) : depuis l'âge de dix ou douze ans, j'ai recopié mille fois, à l'intention des destinataires de mes nombreuses cartes postales, la phrase ''De cet endroit merveilleux ainsi que le soleil, je vous envoie mes sentiments les plus nombreux, en esp��rant que cette carte vous trouvera de même'', formule grammaticalement cauchemardesque que je trouvais géniale et qui a dû amener pas mal de gens à me classer à jamais, preuve à l'appui, parmi les analphabètes.
En classe de seconde, l'étude des ''figures de style de la langue française'' figurait au programme, et j'ai découvert, pour mon plus grand bonheur, que je m'étais adonné sans le savoir à l'art complexe du ''zeugma'', cet ''attelage'' (son autre nom) qui ne vient pas du ''neuf-trois'' ni de Trappes, mais du grec ancien  ζεῦγμα (zeûgma), veut dire le joug, le lien. Cette tournure consiste à faire dépendre d'un même mot référent deux termes disparates qui entretiennent avec lui des rapports différents, un peu comme le ferait une ellipse. (NDLR -- Une remarque qui, je suis sûr, va vous passionner, amis lecteurs : pour les grammairiens, le zeugma est proche de la syllepse, de la concaténation, de l'anacoluthe, chère au Capitaine Haddock, et de l'hendiadys... qui vient elle-même, bien entendu, de la locution grecque ''ἓν διὰ δυοῖν'' (hèn dià duoîn -- traduction assez libre : ''deux pour le prix d'un''). Vous le saviez, bien sûr, mais je suppose que vous êtes rassurés de le lire !
Un zeugma, c'est donc un lien factice entre deux éléments qui ne peuvent être mis sur le même plan, sémantiquement ou logiquement, tels que : ''Midi arriva, ainsi que ma mère''... ou bien ''Il la serra dans ses bras et la main de son intelligence''... ou ''Retenez cette date et une place au théâtre'', ou (de Raimbaud, celui-là) :''L'aube et l'enfant tombèrent''... La figure ainsi obtenue provoque chez le lecteur un effet de surprise, souvent comique, parfois poétique. Il faut et il suffit donc que les deux éléments rattachés n'entretiennent normalement aucun lien entre eux et n'aient rien à faire ensemble dans la même phrase, et c'est le contraste entre cette construction syntaxique identique et l'écart sémantique des mots qui donne à la phrase sa spécificité. Le plus connu est le vers de Victor Hugo ''Vêtu de probité candide et de lin blanc'' (dans Booz endormi, tiré de ''La Légende des siècles'' d’où vient le célèbre ''Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth'', cette gourmandise pour cruciverbistes).
Fasciné par cette tournure --qui me semblait alors irrésistible... et pour laquelle j'avoue avoir encore conservé, 75 ans plus tard, une immense faiblesse-- j'ai passé des heures à fabriquer ou à rechercher des exemples de ''zeugmas'' remarquables, ce qui m'a permis de découvrir que tous les grands auteurs se sont bêtement laissé piéger, ce qui peut paraître surprenant. D'André Gide, par exemple, voici deux pépites  : ''Il croyait à son étoile et qu’un certain bonheur lui était dû'' (les Faux-monnayeurs), et ''En achevant ces mots, Damoclès tira de sa poitrine un soupir et de sa redingote une enveloppe jaune et salie''... ou d'Alfred de Musset : ''Ils savent compter l’heure et que leur terre est ronde'' (Namouna), sans parler du fameux ''Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours...'' d'Appolinaire (Alcools) : si on lit bien ce qui est écrit, cela n'a aucun sens... et c'est ce qui fait leur beauté !
Mais n'ont pas davantage de sens réel ''Mme Massot tricote, enfermée dans sa chambre et dans sa surdité'', (Roger Martin du Gard), pas plus que ''Il n’est pas très prudent d’avoir des dieux  et des légumes trop dorés'' (Giraudoux --La Guerre de Troie n’aura pas lieu), ''Le ciel s’est couvert de rage et de plumes'' (R. Queneau), ou encore cette perle --qui a disparu de Domrémy-la-Pucelle, hélas : ''Hôtel Sainte Jeanne d'Arc et de la Gare réunis'' (d'après moi, il s'agissait avant tout d'empêcher quiconque d'utiliser un seul de ces noms, réputés ''commercialement porteurs'' !). J'en ai même trouvé... en latin, sous le stylet (ou le calame) de Virgile : ''oculos dextramque precantem protendens…(levant les yeux et une main implorante'' --Enéide, XII)... ce qui, en le rapprochant de ''un vaste complexe commercial et hôtelier dresse son architecture mandchoue au bord du fleuve et de la faillite'' (Je m'en vais - Jean Echenoz, prix Goncourt 1999), lui confère un intérêt éternel.
Mais c'est évidemment auprès de ceux qui les ont très soigneusement ciselés volontairement que vont se trouver les meilleurs ‘’zeugmas’’.  Pierre Desproges, d'abord : ''Après avoir sauté sa belle-sœur et son repas de midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane''...et : ''Prenant son courage à deux mains et sa winchester dans l’autre, John se tira une balle dans la bouche''. Un autre grand maître est Pierre Dac : ''Ils s'enfoncèrent l'un dans la nuit et l'autre un clou dans la fesse gauche''. Jacques Prévert a aussi sa place dans cette étude onomastique, syntaxique et dialectologique qui n'a d'autre prétention que de parler d'autres choses que du satané covid et de la grisaille environnante dont tout le monde a ''ras le bol'' : ''Tout jeune, Napoléon était très maigre et officier d’artillerie. Plus tard, il devint empereur et prit du ventre et beaucoup de pays'' (dans ‘’Paroles’’--1946)...
Mais c'est un ''communicant'' (dégotté par Alain Rémond) qui mérite de remporter la palme (ce qui est une preuve --s'il en fallait-- qu'il n'y a pas qu'à l'Elysée que cette engeance fait des ravages)  en vantant une crème de douche super-écolo, ''aux ingrédients naturels et bio qui respecte votre peau et vos convictions''. Et pourquoi pas ''des shampoings pour vos cheveux et le fond de votre âme'', tant qu'on y est !  La conclusion s’impose : ‘’J'espère que vous avez souri et une belle journée ainsi que votre famille et la levée de la limite de 10 kilomètres en remplissant votre déclaration d'impôt et le brin de muguet : en mai, fais ce qu'il te plaît...’’
H-Cl.
,  
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the-chomsky-hash · 4 years ago
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B. Now it is curious to note that these four processes [cf.
word agreements: in gender, in number, etc.
markings: of gender, of number, etc.
reductions: ellipses, pronouns, etc.
movement: questions, etc.
], which are superimposed on the fundamental deduction of the categories of grammar, are of the same nature as the four figures of construction which are exposed at the end of the text. We learn that the normal formation of sentences can be modified
either by the syllepse, which imposes on a proposition the turn of another (treating a plural, for example, as a singular) [i.e. for "clarity"]
either by pleonasm, which reinforces by repeating [e.g. "analogical repetition"]
either by the ellipse which abridges [i.e. the "desire to shorten sentences"]
either by the hyperbate, which alters the order of the words [e.g. in questions]
All the grammatical beings produced by the ways of
analogy
clarification
shortening
inversion
are in a sense "figures" in relation to the essential categories of grammar. In the analysis and classification of words proposed by the authors of Port Royal, there is therefore no heterogeneity.
– Michel Foucault, Grammaire Générale et Raisonnée, Arnauld A., et Lancelot C., (Introduction, part VII: The Figures), Republications Paulet, 1969
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rhianna · 5 years ago
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Preface to Histoire de la magie by Éliphas Lévi
1860
PRÉFACE
Les travaux d'Éliphas Lévi sur la science des anciens mages formeront un cours complet divisé en trois parties:
La première partie contient le Dogme et le Rituel de la haute magie; la seconde, l'Histoire de la magie; la troisième, la Clef des grands mystères, qui sera publiée plus tard.
Chacune de ces parties, étudiée séparément, donne un enseignement complet et semble contenir toute la science. Mais pour avoir de l'un une intelligence pleine et entière, il sera indispensable d'étudier avec soin les deux autres.
Cette division ternaire de notre oeuvre nous a été donnée par la science elle-même; car notre découverte des grands mystères de cette science repose tout entière sur la signification que les anciens hiérophantes attachaient aux nombres. Trois était pour eux le nombre générateur, et dans l'enseignement de toute doctrine ils en considéraient d'abord la théorie, puis la réalisation, puis l'adaptation à tous les usages possibles. Ainsi se sont formés les dogmes, soit philosophiques, soit religieux. Ainsi la synthèse dogmatique du christianisme héritier des mages impose à notre foi trois personnes en Dieu et trois mystères dans la religion universelle.
Nous avons suivi, dans la division de nos deux ouvrages déjà publiés, et nous suivrons dans la division du troisième le plan tracé par la kabbale; c'est-à-dire par la plus pure tradition de l'occultisme.
Notre Dogme et notre Rituel sont divisés chacun en vingt-deux chapitres marqués par les vingt-deux lettres de l'alphabet hébreu. Nous avons mis en tête de chaque chapitre la lettre qui s'y rapporte avec les mots latins qui, suivant les meilleurs auteurs, en indiquent la signification hiéroglyphique. Ainsi, en tête du chapitre premier, par exemple, on lit:
1 א ALE RÉCIPIENDAIRE,Disciplina,Ensoph,Keter.
Ce qui signifie que la lettre aleph, dont l'équivalent en latin et en français est A, la valeur numérale 1 signifie le récipiendaire, l'homme appelé à l'initiation, l'individu habile (le bateleur du tarot), qu'il signifie aussi la syllepse dogmatique (disciplina), l'être dans sa conception générale et première (Ensoph); enfin l'idée première et obscure de la divinité exprimée par keter (la couronne) dans la théologie kabbalistique.
Le chapitre est le développement du titre et le titre contient hiéroglyphiquement tout le chapitre. Le livre entier est composé suivant cette combinaison.
L'Histoire de la magie qui vient ensuite et qui, après la théorie générale de la science donnée par le Dogme et le Rituel, raconte et explique les réalisations de cette science à travers les âges, est combinée suivant le nombre septénaire, comme nous l'expliquons dans notre Introduction. Le nombre septénaire est celui de la semaine créatrice et de la réalisation divine.
La Clef des grands mystères sera établie sur le nombre quatre qui est celui des formes énigmatiques du sphinx et des manifestations élémentaires. C'est aussi le nombre du carré et de la force, et dans ce livre nous établirons la certitude sur des bases inébranlables. Nous expliquerons entièrement l'énigme du sphinx et nous donnerons à nos lecteurs cette clef des choses cachées depuis le commencement du monde, que le savant Postel n'avait osé figurer dans un de ses livres les plus obscurs que d'une manière tout énigmatique et sans en donner une explication satisfaisante.
L'Histoire de la magie explique les assertions contenues dans le Dogme et le Rituel; la Clef des grands mystères complétera et expliquera l'histoire de la magie. En sorte que, pour le lecteur attentif, il ne manquera rien, nous l'espérons, à notre révélation, des secrets de la kabbale des Hébreux et de la haute magie, soit de Zoroastre, soit d'Hermès.
L'auteur de ces livres donne volontiers des leçons aux personnes sérieuses et instruites qui en demandent, mais il doit une bonne fois prévenir ses lecteurs qu'il ne dit pas la bonne aventure, n'enseigne pas la divination, ne fait pas de prédictions, ne fabrique point de philtres, ne se prête à aucun envoûtement et à aucune évocation. C'est un homme de science et non un homme de prestiges. Il condamne énergiquement tout ce que la religion réprouve, et par conséquent il ne doit pas être confondu avec les hommes qu'on peut importuner sans crainte en leur proposant de faire de leur science un usage dangereux ou illicite.
Il recherche la critique sincère, mais il ne comprend pas certaines hostilités.
L'étude sérieuse et le travail consciencieux sont au-dessus de toutes les attaques; et les premiers biens qu'ils procurent à ceux qui savent les apprécier, sont une paix profonde et une bienveillance universelle.
ÉLIPHAS LÉVI. 1er septembre 1859.
1860 PREFACE Eliphas Levi's work on the science of the ancient Magi will form a complete course divided into three parts:
The first part contains the Dogma and the Ritual of High Magic; the second, the History of Magic; the third, the Key to the Great Mysteries, which will be published later.
Each of these parts, studied separately, gives a complete teaching and seems to contain all the science. But to have a full and complete intelligence in one, it will be indispensable to study the other two carefully.
This ternary division of our work has been given to us by science itself; for our discovery of the great mysteries of this science rests entirely on the meaning that the ancient hierophants attached to numbers. Three was for them the generating number, and in the teaching of all doctrine they considered first its theory, then its realization, then its adaptation to all possible uses. Thus dogmas were formed, either philosophical or religious. Thus the dogmatic synthesis of Christianity, the heir of the Magi, imposes on our faith three persons in God and three mysteries in universal religion.
We have followed, in the division of our two works already published, and we will follow in the division of the third, the plan traced by the Kabbalah; that is to say, by the purest tradition of occultism.
Our Dogma and Ritual are each divided into twenty-two chapters marked by the twenty-two letters of the Hebrew alphabet. We have placed at the head of each chapter the letter which relates to it with the Latin words which, according to the best authors, indicate its hieroglyphic meaning. Thus, at the head of chapter one, for example, one reads
1 א A THE RECIPIENT, Disciplina, Ensoph, Keter. This means that the letter aleph, whose Latin and French equivalent is A, the numeral value 1 means the recipient, the man called to initiation, the skillful individual (the tarot reader), that it also means the dogmatic syllepse (disciplina), the being in its general and first conception (Ensoph); finally the first and obscure idea of divinity expressed by keter (the crown) in Kabbalistic theology.
The chapter is the development of the title, and the title contains the entire chapter hieroglyphically. The entire book is composed according to this combination.
The History of Magic which comes next and which, after the general theory of science given by Dogma and Ritual, tells and explains the achievements of this science through the ages, is combined according to the septenary number, as we explain in our Introduction. The septenary number is that of the creative week and divine realization.
The Key to the Great Mysteries will be established on the number four, which is that of the enigmatic forms of the Sphinx and the elemental manifestations. It is also the number of the square and the force, and in this book we will establish certainty on unshakeable bases. We will fully explain the enigma of the Sphinx and we will give to our readers this key of the things hidden since the beginning of the world, that the scientist Postel had dared to appear in one of his most obscure books only in a very enigmatic way and without giving a satisfactory explanation.
The History of Magic explains the assertions contained in the Dogma and the Ritual; the Key to the Great Mysteries will complete and explain the history of magic. So that, for the attentive reader, nothing will be missing, we hope, from our revelation of the secrets of the Kabbalah of the Hebrews and the high magic of either Zoroaster or Hermes.
The author of these books willingly gives lessons to serious and educated people who ask for them, but he must once again warn his readers that he does not tell fortunes, does not teach divination, does not make predictions, does not make philtres, does not lend himself to any spell or evocation. He is a man of science and not a man of prestige. He vigorously condemns everything that religion rejects, and therefore he must not be confused with men who can be fearlessly annoyed by proposing to them to make dangerous or illicit use of their science.
He seeks sincere criticism, but he does not understand certain hostilities.
Serious study and conscientious work are above all attacks; and the first goods they bring to those who know how to appreciate them are profound peace and universal benevolence.
ÉLIPHAS LÉVI. September 1, 1859.
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Source:  https://www.gutenberg.org/ebooks/21013
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didier-moulinier · 1 year ago
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Karl Kautsky : L'origine du christianisme
 Syllepse - Février 2024 Dans l'Empire romain sévissait un dangereux groupe de révolutionnaires qui sapaient la religion et les fondement
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c-etait-ailleurs · 5 years ago
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Nous survivons en étant amnésiques. En oubliant ce qui nous est arrivé. En étant incapables de nous rappeler le nom de celle qui était dans le journal hier. Qui se rendait à pied quelque part et qui a disparu. Comment s’appelait-elle ? Ça me tue de ne pas arriver à me souvenir des noms. Il y en a trop. Je n’arrive pas à m’en souvenir. Il y a un nom en particulier que je n’arrive jamais à me rappeler. Celui de la femme qui a été violée, violée à plusieurs sur la table de billard de New Bedford, au Massachusetts. Par quatre hommes, tandis que tout le monde dans le bar était debout, regardait, applaudissait. Cette femme est morte dans un accident, le genre d’accident que les flics appelleront toujours un suicide, moins d’un an après le procès du viol. Personne n’a semblé surpris. Trois mois avant que cette femme soit violée sur cette table de billard, le magazine pornographique Hustler avait publié sur deux pages la photo d’une femme violée sur une table de billard. Tout ce qu’on a fait à la femme dans cette image porno a été fait à cette femme, dans ce bar, cette nuit-là. * _____________ Il extermine neuf millions de femmes comme sorcières parce qu’il a nommé les femmes mauvaises. Il ne fait pas que nommer les femmes faibles : il mutile le corps féminin, l’attache de façon à restreindre ses mouvements, s’en sert comme jouet ou ornement, le garde en cage et atrophié parce qu’il a nommé les femmes faibles. Il affirme que la femme veut être violée : il viole. Elle résiste au viol ; il doit la battre, la menacer de mort, l’enlever de force, l’attaquer de nuit, utiliser un couteau ou ses poings ; et malgré tout, il affirme qu’elle en veut, elles en veulent toutes. Elle dit non ; il prétend que cela veut dire oui. Il la nomme ignorante, puis il lui interdit de s’instruire. Il l’empêche d’exercer avec rigueur son esprit et son corps, puis il la nomme intuitive et émotive. Il définit la féminité et, lorsqu’elle ne s’y conforme pas, il l’appelle déviante, malade, il la bat, lui sectionne le clitoris (siège d’une masculinité pathologique), lui arrache la matrice (source de sa personnalité), la lobotomise ou la bourre de narcotiques (reconnaissance perverse de sa capacité de penser, bien que la pensée soit nommée déviante chez la femme). Il nomme “sexe” un mélange variable d’antagonisme et de violence ; il la bat et nomme cela “preuve d’amour” (si elle est épouse) ou “érotisme” (si elle est maîtresse). Si elle veut de lui sexuellement, il la nomme salope ; si elle n’en veut pas, il la viole et dit qu’elle en veut ; si elle préfère étudier ou peindre, il la nomme frustrée et se vante de pouvoir guérir ses intérêts pathologiques par le “bon coup” apocryphe. Il la nomme “ménagère”, uniquement apte au travail de maison, et la tient dans la pauvreté et la dépendance totales ; mais si elle quitte la maison, il l’achète et puis la nomme putain. Il la nomme comme bon lui convient. Il fait ce qu’il veut et nomme cela à sa guise. Il maintient activement le pouvoir de nommer au moyen de la force et il justifie la force par le pouvoir de nommer. Le monde lui appartient parce qu’il y a tout nommé, y compris elle. ** _____________ Ce que je voudrais faire c’est crier. Et dans ce cri, il y aurait les cris des femmes violées et les pleurs des femmes battues. Et bien pire encore : au centre de ce cri, il y aurait le son assourdissant du silence des femmes, ce silence dans lequel nous sommes nées parce que nous sommes des femmes et dans lequel la plupart d’entre nous meurent. *** _____________ À ce moment-là, je ne savais rien des neuf millions de sorcières brûlées vives, ou des milliards de femmes violées, battues, ensanglantées et abandonnées partout sur la planète. Je ne savais pas alors. Je la sentais, cette furie des femmes, mais je ne pouvais la nommer ou l’invoquer, et j’étais donc angoissée, isolée, confuse, incapable de nommer les choses, spoliée du pouvoir même de la parole et donc de la connaissance. ****
* Andrea Dworkin, Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas, éd. Syllepse, p. 140
** Ibid., p.101-102
*** Ibid., p. 154
**** Ibid., p. 26
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toto-est-content · 6 years ago
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