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#une histoire d'amour
damnamour · 8 months
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Une Histoire d'Amour ― 2022
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Mireille Mathieu. Une histoire d'amour 1971
Francis Lai pour l'adaptation française de la musique du film Love Story adaptée en anglais par Andy Williams sous le titre "Where Do I Begin?"...
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aimeelamouche · 2 years
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Fears & fears
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I fear you fear you're too complex. 
You leave me before I leave you,
Because you have this guilty reflex, 
Feeling bad for ruining our happiness. 
I fear you fear you're not my true quest.
You leave me before I leave you, 
Because you don't want to be left.
You think it's going to hurt less. 
I fear you live the best of us.
You leave me before I leave you,
Because you just have enough,
Of my smile, my love, my kindness.
I fear you leave this World before me.
You leave me before I leave you, 
Because of Death and its cruelty.
I'll have to survive drowned in sadness. 
Behind your fears, there are mine, 
Those bad feelings are all in my mind, 
Not every day, not all the time. 
Let me love you that way, 
Let me fear in some way,
I will fight to make you stay. 
I love your flaws, I love you dear, 
Let’s handle together all those fears, 
Hopefully for years and years.
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chifourmi · 1 year
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Ptdr sur tiktok j'ai mis un com par rapport à ma taille et je me suis fait taillée (oh le jeu de mot de daron). On m'a dit, je cite "t'as la taille d'un homme", "t'es un CRS", "t'es une géante, c'est chaud". En vrai, c'est la première fois qu'on me fait ce genre de remarques et du coup un mythe s'est levé : il existe bel et bien des gens qui se foutent de toi quand t'es "trop" grande. Je trouve ça ouf? Après je l'ai pas du tout mal pris car c'est un peu un flex pour moi (même si parfois je ne dirais pas non à 7cm de moins). Ce qui me saoule le plus dans le fait d'être grande c'est quand mes potes sont tous petits, ça me met mal à l'aise, je sais pas trop pourquoi.
(24/07/2023)
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nowinseoul · 6 months
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whileiamdying · 8 months
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Review: ‘A Tale of Love and Desire’ a rich, if jumbled, look at a young Algerian in Paris
BY CARLOS AGUILAR MARCH 10, 2022 7 AM PT
Erotic verses from ancient Arab poetry enrapture a painfully inhibited young man in the sensual coming-of-age drama “A Tale of Love and Desire” from Tunisian director Leyla Bouzid. Insecurity plagues Ahmed (Sami Outalbali), the 18-year-old son of Algerian refugees studying literature at the famed Sorbonne in Paris. There, he falls for Farah (Zbeida Belhajamor), an open-minded girl from Tunis who challenges his sexist hypocrisy.
In touch with her own carnal desires, Farah repeatedly tries to free Ahmed from the emotional blockage imposed by patriarchal norms. Bouzid makes the case that before religious restrictions maligned hedonism, Arab art and philosophy advocated for physical pleasure.
But despite having connected with words that exalt romantic lust, Ahmed still sees sex as an impure act that taints love and not as a manifestation of it. In the disenfranchisement he feels from his heritage, there’s something lost about himself that‘s replaced with an opaqueness of spirit and a defeated demeanor.
Ahmed’s personal struggles mimic the oppression in Algeria and throughout the Arab world. While scenes at home broaden this context, showing his uprooted father’s influence on him, the intermingling of all these ideas lacks strong cohesion. There are lyrical touches in the form of dance and magical realist inserts that act as a visual escape valve for the pressure that builds from the protagonist’s overwhelming uneasiness.
Throughout, we share in Farah’s frustration, as Ahmed’s behavior suffocates the film, exponentially raising the necessity for a narrative catharsis. And in that regard, the director’s intent is effective, given that she waits until the very end to provide this release. Outalbali’s apprehensively quiet portrayal of this repressed individual, out of touch with his Algerian identity, feels deliberately one-noted until a liberating turning point.
Intellectually rich even if jumbled, “Tale” plays like a spiritual continuation of Bouzid’s 2015 debut, “As I Open My Eyes,” in the prominence of Arab music, its political undertones related to the Arab Spring, and because it also focuses on a defiant young woman named Farah with vaguely similar characteristics. Both pieces convey a yearning for an individual and collective freedom that begins with control over one’s own body as a means of expression.
‘A Tale of Love and Desire ’ In French and Arabic with English subtitles Not Rated Running time: 1 hour, 42 minutes
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atlxolotl · 2 years
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Une histoire d'amour et de désir (2021)
dir. Leyla Bouzid
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kontchou · 3 months
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coolvieilledentelle · 8 months
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L'amour est un sentiment précieux qu'il faut chérir et protéger. Que cette Saint-Valentin soit une étincelle de votre amour, une passion qui illumine votre chemin. Que votre histoire continue d'écrire des pages remplies de bonheur, d'amour et de complicité. Je vous souhaite à tous une excellente Saint-Valentin avec beaucoup de tendresse. 💝
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ariesfelis · 1 month
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TEXTES FRANCAIS POUR VOS CREAS
quelques idées de texte pour agrémenter vos créations graphiques (ou tout ce que vous voulez en fait), la liste a été constituée avec des paroles d'artistes francophones dans divers styles musicaux, rdv en fin de post pour trouver les crédits !
je risque de rajouter souvent quelques petites idées de ce que je trouve cool au fur et à mesure (y'en a jamais assez). ❤️❤️
tw langage vulgaire et cru
màj : 09.09.2024
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aimer d'amour • besoin de t'aimer • aimer comme moi je t'aime • quand le soleil s'endort • en face de l'interdit • la nuit gardera nos secrets • vois tous ces visages • j'ai fumé mes doutes • j'ai trouvé mes alliés • c'est pas une question d'oseille • jusqu'à perdre ma raison d'être • entre mes cris se cachent des mots • rêver j'en ai l'habitude , changer d'altitude • me libérer de ma lassitude • l'insolence des gens heureux • accroché à ma solitude • je m'invente des histoires • on se moque • tu es ma chance • entre mes deux cuisses y'a la porte qui mène les âmes dans le monde des humains • appelle-moi madame • j′suis bien plus qu′un homme • ne supporte pas de me voir reine • madame • j′aime pas les gens • la rage et le feu • idées de merdes • envie de lécher ces câbles électriques • j'ai ces bruits dans ma tête • j'ai perdu la tête • quoi qu'il advienne • mon cœur est stone • l'amour me fait mal au corps • me me quitte pas • des liasses de regret • rien à prouver • les putes comme moi portent les rêves des hommes • avant que je me fane • poser mes lèvres sur les tiennes • petit coeur gris • tu m'as volé • j'mennuie d'son sourire • nuit sans soleil • piégé mon âme • mots craintifs • gravé en moi • filer les étoiles • je cours sans raison • laisse passer l'orage • n'aie pas peur des flammes • ici tout brûle d'un feu de paille • fini le temps des poètes • que des mélo-mélo' dans ma tête • mais mon rêve ma chérie, c’est de me perdre dans tes yeux bleus • coma idyllique • je suis un amoureux du vice • goûter l'atmosphère • au fond je crois que j'agonise • madame • j'temmerde • narcisse • injecté
PETiTOM (aimer d'amour, afterglow, alliés, monnaie, I forgot, what is love ?) ; Molière l'opéra urbain (rêver j'en ai l'habitude, on se moque) ; Morgan (madame, phobie d'impulsion, j'temmerde) ; Yseult (corps, I LOVE YOU, rien à prouver, sans raison) ; Solann (rome, narcisse) ; Pablo Vittar, Yseult & Sevdaliza (alibi) ; Thérapie TAXI (salop(e), coma idyllique).
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ekadouble · 4 months
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Here is his story / Voici son histoire : 1: Ryan était un homme sportif et son corps le montrait. Il faisait du sport tous les jours et cela depuis son adolescence. Mais un jour, après avoir gagner une grande course de marathon, il décida de fêter cela en mangeant la bouffe qu'il s'interdisait mais qu'il aimait tant, la malbouffe. Il se mit dans une tenue confortable et commença son festin. /Ryan was an athletic man and his body showed it. He was doing sports every day since he was a teenager. But one day, after winning a big marathon race, he decides to celebrate by eating the food he forbade but loved so much, junk food. He changed into comfortable clothing and began his feast.
2: Cependant, le lendemain, il se sentit quelque peu plus paresseux et décida de prendre du repos et de ne pas faire du sport ce jour-là. C'est ce qu'il continua de faire les deux semaines suivantes. Il perdit de sa masse musculaire et devint plus gras ; mais il ne s'en rendait pas compte. Il préférait se prélasser devant la télé, et critiquer les différents sportifs sur leur niveau qui était selon lui déplorable. / However, the next day he felt somewhat lazier and decided to take some rest and not exercise that day. This is what he continued to do for the next two weeks. And he became softer ; but he didn't realize his body changed. He preferred to relax in front of the TV, and criticize the various athletes on their level which was, according to him, deplorable.
3: Cela faisait cinq mois qu'il avait pris sa "pause". Et il avait continué de grossir. Il continuait à dévorer une quantité toujours plus importante de malbouffe ; il passait ses journées sur son canapé à se prélasser dans son corps désormais bien gras, à regarder la télé et à jouer à des jeux vidéos. Pour lui, sa vie était devenu paradis. Et quand le matin, il se levait et qu'il passait devant le miroir dans le couloir de sa maison ; et qu'il constatait ce ventre bien gras qui tremblait à chacun de ses pas, ces poignées d'amour, ces jambes plus potelées et ses fesses plus énormes que jamais et qui dévoilaient, avec grâce, toute leur grasse splendeur lorsqu'il s'abaissait. Il se rendit compte que tout cela était sien et il caressait alors son corps graisseux et se disait qu'il était devenu plus beau gosse que jamais. / It had been five months since he took some “rest”. And he continued to gain weight. He continued to devour an ever-increasing amount of junk food; he spent his days on his couch lounging in his now chubby body, watching TV and playing video games. For him, his life had become paradise. And when, in the morning, he got up and walked past the mirror in the hallway of his house; and that he noticed this very fat belly which trembled with each of his steps, these love handles, these legs chubbier and his buttocks more enormous than ever and which revealed all their fatty splendor when he was lowering. He realized that it was all his and he then caressed his fat body and said to himself that he had become more handsome than ever.
4: Les semaines et les mois passèrent, et il n'en finissait de s'engraisser, il dut même refaire sa garde-robes pour l'adapter à sa nouvelle grosseur. Il devenait pour lui de plus en plus pénible de se déplacer ; même changer de position sur le canapé et prendre sa sainte nourriture sur la table lui semblaient pénibles. Pourtant, il aimait tout de même cela, sentir son gras rouler et toucher les autres partir de son corps l'exciter. Il aimait par ailleurs jouer avec son ventre et ses pectoraux semblables désormais à des seins, sentir son gras se mouvoir sur lui était d'une véritable extase. Il admirait son ventre, ses poignées d'amour, ses bras et ses jambes devenir toujours plus gras alors qu'il se goinfrait. Certains soirs, il s'endormait sur son canapé, gras comme un porc et entouré d'emballages de pizzas ; le matin lorsqu'il se réveillait, son ventre débordant de ses vêtements, il ne pensait qu'à une chose, manger. Alors, il caressait son corps bien en forme, se demandant s'il voulait vraiment ; mais l'appel de la faim et du gras finissait toujours par l'emporter, et il devenait toujours plus gros. Et d'autres soirs encore, alors qu'il dormait, c'était l'appel d'une fringale nocturne qui le réveillait ; ainsi il se levait, et marcher faisant bouger son corps de toute sa grosseur vers le frigo, et il prit tout ce qu'il trouvait ; pots XXL de nutella, donuts, beignet, gâteau à la crème, caramel ou encore au chocolat rien ne lui résistait. Il devenait encore plus gros que jamais, son gras débordait de partout et ses vêtement devenaient trop serrés à nouveau. Il se sentait perdre le contrôle. / The weeks and months passed, and he continued to gain weight, he even had to redo his wardrobe to adapt it to his new size. It was becoming more and more difficult for him to move around; even changing positions on the sofa and taking his holy food from the table seemed painful to him. Yet he still loved it, feeling his fat rolling and touching others from his body excited him. He also loved playing with his stomach and his pectorals, which were now like breasts; feeling his fat moving on him was truly ecstatic. He admired his belly, his love handles, his arms and legs growing ever fatter as he stuffed himself. Some evenings, he fell asleep on his couch, as fat as a pig and surrounded by pizza wrappers; In the morning when he woke up, his stomach overflowing with his clothes, he only thought of one thing, eating. So he stroked her fit body, wondering if he really wanted to; but the call of hunger and fat always won out in the end, and he always got fatter. And still other evenings, while he was sleeping, it was the call of a nocturnal craving that woke him up; so he got up, and walked, moving his whole body towards the fridge, and he took everything he found; XXL pots of nutella, donuts, donuts, cream cake, caramel or even chocolate nothing could resist him. He was getting even bigger than ever, his fat was overflowing everywhere and his clothes were becoming too tight again. He felt himself losing control.
5: Plus de neufs mois avaient passé depuis son changement de vie. Il rigolait en pensant que son bébé ne devrait plus tarder. Thanksgiving, et le mois de décembre étaient passés et cela se remarqué sur son corps toujours plus gras. Lors des fêtes, il avait ignorer tous les commentaires désobligeants que ses proches lui eussent faites sur son nouveau physique ; il s'en contrefichait, il se sentait bien dans son corps c'était ce qui comptait le plus. Il savait qu'il pouvait avoir des complications de santé, mais il préférait s'y croire immuniser, et se concentrer sur le buffet. Maintenant, les soirs il n'allait plus se coucher dans son lit, il préfère le canapé, cela lui demandait moins d'effort. Maintenant, lorsqu'il devait se lever c'était pour aller chercher la nourriture qu'il venait de commander. Ce qu'il mangeait au début de son nouveau régime en une journée, est maintenant ce qu'il consomme en un repas, l'un de ses neuf repas de la journée. Toujours plus énorme, il sentait ses vêtements le serrer de nouveau, mais il avait la flemme d'en commander de nouveaux. Ce n'est que quand ses joggings se déchirèrent laissant apparent l'énormité de ses jambes et que ses hauts trop petits et trop moulants, laissaient visible son ventre si gras et rond qu'il rivaliserait avec la grosseur des plus gros sumos ; qu'il décida finalement à se commander de nouveaux vêtements en même que cinq gâteaux à cinq étages. / More than nine months had passed since his change of life. He laughed, thinking that his baby shouldn't be long. Thanksgiving and December had passed and it was noticeable on his ever fatter body. During the parties, he had ignored all the derogatory comments that those close to him had made to him about his new physique; he didn't care, he felt good in his body that was what mattered the most. He knew he could have health complications, but he preferred to believe he was immune to them, and concentrate on the buffet. Now, in the evenings he no longer goes to bed in his bed, he prefers the sofa, it required less effort. Now, when he had to get up it was to go get the food he had just ordered. What he ate at the start of his new diet in a day is now what he consumes in a meal, one of his nine meals a day. Ever more enormous, he felt his clothes tightening again, but he was too lazy to order new ones. It was only when his jogging pants were torn, revealing the enormity of his legs and his tops, which were too small and too tight, left visible his belly, so fat and round that it would rival the size of the largest sumo wrestlers; that he finally decided to order new clothes as well as five five-tier cakes.
6: Ryan était vraiment obèse, il ne savait s'il voulait en venir là. Tout lui semblait plus compliquer et il ne savait plus trop s'il aimait son corps qui était devenu vraiment énorme. Ce qu'il savait néanmoins, ce qu'il n'arriverait pas à faire machine arrière, il n'en aurait pas la force. Il se condamnait ainsi à devnir toujours plus gros, et à se goinfrer, mais ça il aimait se goinfrer. / Ryan was really obese, he didn't know if he wanted to come to that. Everything seemed more complicated to him and he no longer really knew if he liked his body which had become truly enormous. What he knew, however, was that he would not be able to turn back, he would not have the strength. He thus condemned himself to becoming ever fatter, and to stuffing himself, but he liked to stuff himself.
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jeanchrisosme · 8 days
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Il y a des histoires d'amour qui ne commenceront jamais, des sentiments qui restent suspendus dans l'air, entre deux êtres qui se frôlent sans jamais oser se saisir. Elles naissent parfois dans des regards échangés, dans des silences éloquents, mais elles restent prisonnières des non-dits, des peurs, des circonstances qui les empêchent d'éclore. Ce sont des histoires que l'on porte en soi, secrètement, comme un rêve que l'on n'a jamais eu le courage de vivre. Ces amours inachevés sont faits d'imaginaire, de fantasmes, de "si seulement", d'un espoir latent qui refuse de s'éteindre complètement. Elles habitent les pensées, resurgissent dans les moments de solitude. Elles laissent un goût doux-amer, celui d'un bonheur qui aurait pu être mais qui n'a jamais été et ne sera jamais. Ce sont des histoires qui, malgré leur absence de réalité, laissent une empreinte profonde dans notre coeur, comme si leur potentiel non réalisé était plus intense encore que tout ce qu'elles auraient pu devenir. Et je me demande si leur force réside dans l'éternité de l'inaccompli ou dans la pureté d'un amour qui ne connaît ni échec, ni déception. Un amour qui restera toujours parfait dans sa forme inaboutie, gravé dans le cœur comme un murmure, une possibilité jamais explorée, mais toujours présente, quelque part, dans le fond de notre âme.
Nelly Delas
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nowinseoul · 6 months
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Jamais sans mon flash.....📸
La photographie est une histoire d'amour avec la vie.
Burk Uzzle
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ernestinee · 2 months
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"Dans une histoire d'amour, on n'est jamais deux face à face, jamais isolés dans un imaginaire libre et généreux. On est tous les autres et toutes les autres qui ont aimé avant nous. Une longue chaîne de forçats menaçants qui nous tirent en arrière et nous lestent de leurs vieux conflits, leurs vieilles fripes, leurs masques grimaçants, leurs cœurs dévastés, impuissants. Nos mères et nos pères, nos grand-mères et nos grands-pères, nos arrière-grand-mères et nos arrière-grands-pères Ainsi de suite...
On porte, sans le savoir, leurs peurs et leurs angoisses, leurs rancœurs et leurs haines, leurs élans brisés et leurs blessures ouvertes, leurs espoirs déçus et cette scie meurtrière: on ne m'y reprendra jamais plus, jamais plus, jamais plus. Comme si l'amour n'était qu'une guerre en plus, un règlement de comptes impitoyable, une histoire de succession jamais fermée. Tous ceux qui murmurent à nos oreilles sans qu'on les entende: "J'étais là avant" nous bousculent, s'installent dans nos vies, y déroulent leurs histoires et nous bouchent nos plus beaux horizons."
Je termine ce soir la lecture de "J'étais là avant" de Katherine Pancol. J'avais déjà essayé de la lire, dans "Les yeux jaunes (ou verts ?) des crocodiles", et dans un autre livre au titre aussi tarabiscoté et je n'avais pas accroché. Babelio a dit "Oh j'avais bien aimé les yeux verts (ou bleus ? 'fin bref) des crocodiles et là j'ai été déçu".
Du coup j'ai foncé.
Le résumé parle ici d'une femme qui aligne les hommes sans lendemain et se sauve dès qu'ils montrent des signes d'amour, puis elle tombe sur un homme qui lui aussi, s'ébroue dans des relations problématiques, et justement celui-ci est digne d'intérêt et là comme ça on dirait un navet romantique à lire en vitesse le dimanche après-midi avec la F1 en fond sonore, mais pas du tout. Car les personnages sont complexes, on se retrouve à arpenter le passé de l'un puis de l'autre et comprendre d'où viennent leurs fonctionnements, leurs blessures, et c'est finalement une grosse réflexion (ou peut-être que je réfléchis trop et je devrais me contenter de lire ?) sur les fantômes du passé, sur les blessures qu'on hérite de nos parents et plus particulièrement de nos mères, sur les moyens de se détacher de "ce grand ennemi" et une conclusion superbe sur ce qu'est l'amour.
Je l'ai démarré en ayant envie d'un bouquin un peu chill et du coup au début j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire qui n'était pas ce que j'attendais, arrête de me parler de sa mère et parle-moi de son coupleuuh. Mais j'ai été assez vite touchée par ce récit de vie finalement, et j'ai trouvé l'analyse et la réflexion intéressantes.
⭐⭐⭐⭐
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Le Royal a projeté sa dernière séance en décembre 2012, fermant ses portes sur des générations de rêveur·euses, d’amoureux·ses timides caché·es aux derniers rangs, d’enfants aux yeux écarquillés, émerveillés par la magie scintillante de l'écran. À l'intérieur, le temps s’est arrêté, gardant intactes ses empreintes originelles : les fauteuils d’un rouge profond, la moquette étreignant les murs, la billetterie qui a accueilli tant de murmures. Aujourd'hui, le Royal s’enveloppe d'un silence lourd, presque solennel, comme s'il retenait dans ses murs craquelés l'écho des derniers applaudissements, le murmure des baisers volés dans l'ombre, et les frissons des premières découvertes cinématographiques. On imagine presque revoir Mademoiselle Clémentine, l'âme de ce lieu, qui, chaque soir, après la fermeture, sortait balayer le trottoir, caressant du regard la façade de son univers de velours et de rêves celluloid. Témoin privilégiée de tous les premiers rôles, elle a été spectatrice émue de récits transcendant le temps et l'espace. Elle a ri, pleuré, frissonné, son cœur battant au rythme du projecteur. Mais jamais elle n'a franchi la limite qui sépare la fiction de la réalité, sauf dans ses pensées les plus secrètes, où elle était la protagoniste d'une histoire sans fin. Une histoire à mille lieux des ombres d'un présent tourmenté, où la toile devient, hélas, le voile sous lequel se dissimulent des actes inexcusables. Des prédateurs, planqués derrière le charme trompeur des caméras, masquent leurs véritables intentions, occasionnant des ravages indélébiles. Cependant, « il faut se méfier des petites filles. Elles touchent le fond de la piscine, se cognent, se blessent, mais rebondissent ! » Le Royal et Clémentine, elleux, partageaient une histoire d'amour platonique, faite de regards échangés entre l'âme de la bâtisse et la gardienne de ses souvenirs. Et même si les portes ne s'ouvrent plus, si le projecteur reste éteint, leur romance perdure, continuant à se manifester dans un ballet de réminiscences qui dansent à travers les fissures du temps.
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