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NEW FUCKING RESOLUTIONS 2019 & OLD RESOLUTIONS

2019 n'est plus qu'à quelques jours ; il est temps de revoir mes résolutions. Tout d'abord, voyons ce qu'il en est de celles de l'an dernier.

- ''mieux prier'' ; pour être honnête, j'ai à peine prier. Pour mieux prier, il faudrait déjà prier, ce que j'ai très peu fait et je suis très loin d'en être fière. Bien au contraire, ça m'attriste énormément mais je m'y remets petit à petit.

- ''rattraper mes anciennes prières'' ; je n'ai pas prié celles obligatoires alors forcément, je n'ai pas rattraper celles que j'avais raté.

- ''lire deux fois entièrement le Coran'' ; malheureusement, ça ne s'est pas fait non plus.

- ''faire plus de zikr et de méditation'' ; ça reste très relatif, mais en globalité je dirais que j'ai respecté cette résolution.

- ''accomplir plus de sunnah'' ; ça ne s'est pas fait.

- ''montrer à ceux que j'aime que je les aime'' ; cette année j'ai réussie à être plus à l'aise avec mes sentiments. Il est plus facile pour moi de les exprimer. J'ai même réussi à l'exprimer envers ma mère ; ce qui était le plus dur pour moi. J'ai montré mon amour envers ma famille et mes amis ; j'ai donc bien tenue cette résolution et j'en suis fière.

- ''aider les gens'' ; cette année j'ai porté des sacs de courses de personnes que je ne connaissais pas, j'ai aidé des amies. J'ai vraiment fait du mieux que je pouvais pour aider tout le monde.

- ''avoir mon bac mention très bien'' : yes !

- ''passer le permis'' ; ça ne s'est pas encore fait, je n'ai pas vraiment eu le temps et puis ma mère avait décidé que je m'inscrirais qu'après l'été.

- ''lire plus'' ; je ne suis pas sûre que j'ai tenue cette résolution.

- ''me cultiver plus'' ; c'est relativement accompli.

- ''lâcher prise'' ; réponse plutôt positive.

- ''devenir ponctuelle'' ; il me reste quelques efforts à faire mais ça s'arrange !

- ''écrire plus'' ; avec le rp, j'écris effectivement beaucoup plus.

- ''faire du sport/yoga'' ; j'en ai fait très très peu, malheureusement.

- ''apprécier la vie dans sa simplicité'' ; j'ai essayé de ressentir le plus de gratitude possible, mais ma vie reste à améliorer pour que je puisse encore plus la savourer.

- '' être plus organisée'' ; cette année, j'ai fait d'énormes progrès dans le domaine de l'organisation. Merci le bujo !

- ''prendre mon temps'' ; bof bof.

- ''réfléchir plus'' ; cette année a été une année où j'ai tout remis en question. Littéralement. Donc résolution tenue.

- ''passer moins de temps sur les réseaux'' ; carrément accomplis !

- ''être plus gentille'' ; je trouve que c'est accomplis aussi.

- ''prendre soin de moi'' ; j'ai relativement réussi à tenir cette résolution mais des progrès peuvent être faits.

- ''donner le meilleur de moi-même dans tout ce que j'entreprends'' ; ça fait partie de mon caractère ahah !

- ''rester moi même'' ; j'ai toujours été une personne authentique dans la mesure du possible (c'est à dire dans la mesure où j'étais autorisée par mes parents)

J'ai donc tenu 15 résolutions sur 24, c'est un résultat plutôt positif mais à relativiser sachant que je n'ai pas tenues les plus importantes ; comme celles de la prière. Pour conclure, je dirais que 2018 a été à la fois une année magnifique (omra, j'en ai appris beaucoup sur moi et mon monde extérieur, j'ai évolué) et à la fois une année très difficile (mes 17 ans m'ont beaucoup éprouvé, j'ai essuyé beaucoup de douleurs et de pleurs cette année). Mais je suis grateful à Allah. Merci mon Dieu.

Maintenant place aux nouvelles résolutions !

Spirituelles : - ''mieux prier''

- ''rattraper mes anciennes prières''

- ''lire deux fois entièrement le Coran''

- ''faire plus de zikr et de méditation'' 

- ''accomplir plus de sunnah''

- ''avoir mémorisé 2 juz''

Sociales/Sentimentales : - ''visiter ma famille plus souvent''

- ''sortir avec mes amies plus souvent ''

- ''prendre plus soin de moi''

- ''donner plus d'amour''

- ''être plus bonne envers tout le monde''

Skills : - ''perfectionner mon anglais''

- ''parler presque couramment le coréen, l'arabe et l'allemand''

- ''avoir les bases en japonais''

- ''améliorer mon turc''

- ''passer le permis''

- ''lire plus''

Self-Growth & Lifestyle : - ''me cultiver plus''

- ''devenir ponctuelle''

- ''créer plus'' (peinture, dessin, danse, chant)

- ''instaurer daily habits'' (lecture, yoga, méditation, eau, zikr, coran etc...)

- ''be positive''

- ''wake up earlier''

- ''rester moi-même''

- ''meilleure hygiène de vie''

peace and love(é)

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JOURNAL DE RÊVES 3

30/09/2017 au 01/10/2107 J'ai vu Anouar dans mon rêve.

J'étais engagée dans une association ou j'avais un job et je devais décorer des bâtiments verts et blancs. Il y en avait deux types ; un pour les riches et un pour les pauvres.

On était quelque part avec un petit groupe de personne, j'avais réussi/survécu à quelque chose et je venais vers eux, ils étaient adossés contre une voiture. Il manquait quelqu'un et ils ne voulaient pas l'attendre mais je les forçais à rester en leur disant que cette personne allait venir et qu'on devait l'attendre et j'avais raison.

26/10/2017 au 27/10/2017 On étais en Turquie, Gulhan hala était morte. Je pleurais et j'étais trop triste. Il y avait Beyhan hala, elle n'était pas morte.

On cherchait des armes chargées chez Sultan Mami ; on fouillait leur énorme salon, il était plein de monde. Il y avait aussi WeeBey, il m'avait donné des centimes et me draguait. N'ayant pas trouvé d'armes chez mami, on s'en va et on trouve Sarah devant la porte et on lui demande si elle a une arme, elle a dit oui je vais demander à ma tante. Mami et dede avaient en fait une arme, mais ne voulaient pas nous la passer donc finalement on prenait celle de la tante de Sarah.

27/10/2017 au 28/10/2017 Deux équipes, une avec Kenneth et l'autre avec Hakim. Il fallait être le plus nombreux (et attractif en tant qu'équipe) pour gagner, et j'allais dans le groupe de Kenneth et Hatice dans celui de Hakim, parce qu'elle n'aimait pas Kenneth. J'étais assise avec elle et j'étendais longuement mes jambes pour paraître sexy, je savais que Kenneth me regardait au loin. Mais lorsqu'il venait je cachais mes jambes parce que j'avais honte de mes poils.

J'étais au kurs, dans une classe ''d'anciens'', et je leur disait ''vous ne savez pas ce qu'on fait là ? À chaque fois on recommence depuis le début'' (soit disant ils devaient savoir ces choses-là à force de les revoir).

01/11/2017 au 02/11/2017 J'achetais des boucles d'oreilles larges et rondes, dorées mais je n'avais pas de TL sur moi, j'avais que des euros. Je demande aux filles si elles connaissent un dovizci mais elle disent non. Je rentre dans la boutique, le vendeur prend mon porte feuille et fait tomber des pièces. Il était malsain, mauvais, il voulait convertir mes euros mais il y avait une sorte de malaise, je n'étais vraiment pas à l'aise. Finalement je me rends compte que j'ai des TL et je lui paye mais il était dégoûté car il voulait des euros.

On faisait de la gymnastique au lycée, et j'étais très proche de Jeanne. Fadime venait et était jalouse de nous. Il y avait aussi Zehra. On va aux toilettes à l'heure de la récrée. J'avais mes règles et les toilettes étaient très sales. Une femme voilée dit à son fils, un petit garçon, que les toilettes ne sont pas propre et elle m'humilie, comme si c'était moi qui les avaient salies. Je me lave les mains et une fille me demande si je pourrais lui faire du hénné. Je lui demande comment elle sait que j'en fait ; c'est Lana et Zehra qui m'ont fait de la pub sur instagram. Je vais donc faire du hénné aux filles, au foyer. Quand je sors, je vois Yusuf Abi et Hala, elle nous dit ''Venez ! Venez ! On va faire du halay !'' du coup je vais faire du halay avec eux.

03/11/2017 au 04/11/2017 On faisait du trafic avec Mohamed. On trouvait des pistolets à eau en dessous de roues cachées dans des wagons. Jalil et Ilyes arrivaient et Moha m'a dit ''vite part !'' mais je suis restée pour qu'ils me voient.

06/11/2017 au 07/11/2017 Je demandais à notre concierge si elle était en vacances, car c'était elle qui nous réveillait en interphonant chez nous (chacun lui disait l'heure à laquelle il voulait être réveillé). Je demandais à tata si elle n'était pas en vacances car personne n'interphonait.

Reis avait grandi et marchait. Il avait maigri et était très mignon.

07/11/2017 au 08/11/2017 Un garçon aux cheveux bouclés me disaient des belles paroles, il me touchait, j'avais envie de le prendre dans mes bras et de le serrer contre ma poitrine.

Safi avait transporté des bouteilles, sa mère l'engueulait elle était très en colère. Ensuite elle m'insultait ; me disait que je n'étais qu'une pute ''regarde comment tu t'habilles, habille toi plus long''.

17/11/2017 au 18/11/2017 Je croisais Kenneth devant le 17 quand je montais avec Beyhan hala. Je devais aller chercher les enfants au 19. Kenneth était avec Hatice mais j'espèrais qu'on allait se retrouver avec lui, je voulais le voir. Je les attends, je leur envoie des messages ils ne répondent pas et ils me disent finalement qu'ils ne vont pas venir. J'avais trop le seum mais je leur répondais calmement par message.

Il neigeait, je regardais les voitures pleines de neige sur un parking.

Je venais pleurer vers ma mère parce que mon téléphone était cassé.

07/12/2017 au 08/12/2017 Mamie me disait qu'elle avait lu le Coran mais que quelqu'un lui avait voler tout ce qu'elle avait lu. Elle voulait demander à une femme si elle s'était bien arrêter au juz Amma, et qu'elle reprendrait de là-bas.

28/06/2018 au 29/06/2018 Je croisais Jul dans la rue et je voulais absolument prendre une photo avec lui et lui faire faire une dédicace pour Beyza mais je tombais par terre. mais j'ai quand même réussi à avoir ma photo/vidéo. Je vois ensuite Moha La Squale, je vais vers lui et lui touche doucement le (bas du) torse, puis le prend dans mes bras. Je l'entourais de mes bras mais il m'engueulait et me disait qu'il était en train de faire quelque chose ; soit il tournait un clip soit il était avec des gens. On se retrouvait ensuite assis quelque part (lui, sa meuf, une brune, pas Luna, et moi). Je lui demandais si c'était Luna il me répondait que non, puis je disais c'est vrai qu'elle ne lui ressemble pas. Je regardais ensuite ses yeux, puis ses lèvres puis ses yeux. Il me fait un petit sourire et me dis d'arrêter de le regarder comme ça. Je lui demande pourquoi et il me répond ''tu sais très bien pourquoi''. C'était pour qu'il n'ai pas envie de m'embrasser ou qu'il m'embrasse.

16/08/2018 au 17/08/2018 Je me suis disputée trois fois en deux jours au lycée et j’ai cassé pleins de choses. J’attends de me faire convoquer sachant que je vais me faire incendier. Jalil commençait lui aussi à se disputer mais je lui prends les mains et l’éloigne pour le protéger des problèmes. On s’assoit dans une chambre sombre, j’ai toujours ses mains entre les miennes.  Je me souviens que ses mains étaient très froides. Il est étonné : ‘’Sultane ?’’. Ensuite on était sur un balcon dans les airs et il me baissait mon pantalon et ma ceinture. Je ne voulais pas, par peur qu’on nous attrape, mais ça me faisait aussi plaisir. Il voulait me faire un cunni, ‘’quelques coups de langue’’, comme il disait. Il m’a écarté les lèvres mais on s’est stoppé quand quelqu’un est venu.

23/09/2018 au 24/09/2018 Il y avait une ambiance très malsaine, presque satanique dans mon rêve. Je faisait l’amour avec un homme sur un lit superposé, devant l’oeil d’une femme/créature. L’homme finissait par me pisser dessus et j’appréciait la chaleur que ça me procurait. 

27/10/2018 Je fais très souvent des cauchemars.

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JOURNAL DE RÊVES 2 Septembre

01/09 au 02/09 J'étais dans la cour du collège. J'ai aperçu Jeanne.

06/09 (Sieste) Husne offrait le cadeau qu'on avait achetées ensemble à ma mère. Je devenais folle qu'elle lui ait donné sans moi. C'était comme un oiseau en porcelaine, jaune. Ma mère se fichait qu'elle lui offre sans moi. J'avais frappé Husne. J'étais ensuite dans une chambre, au sous-sol, avec des minder. Il se passait des choses dans cette chambre.

07/09 au 08/09 Je faisais mon lit, qui était en fait celui de Kenza, et y'avait plein de petites miettes, qui étaient en fait du sel. « Elle sait même pas faire son lit cette fille ! Etc... », je l'incendiais.

Il y avait un Tshirt noir sur mon lit, je m'énervais en disant qui a fait ça ? Naoumou me répondait que c'était Hamza, mais qu'il ne l'avait pas jeté il l'avait juste posé et elle allait lui rendre, il était dans le couloir, à côté de la porte de ma chambre mais je ne le savais pas.

Mariage de la mère de Linwe

10/09 au 11/09 Je demandais à Kenneth comment s'était passé le match. Il me répondait qu'ils avaient gagnés 5-1.

J'étais dans l’ascenseur (du 17, je crois), on allait aller chez Gulsen Tata, mais les portes de l'ascenseur ne se fermaient pas.

11/09 au 12/09 Vaghar se proposait pour le rôle.

Alexia voulait voir les boutons de mon dos mais je ne voulais pas lui montrer. Je lui disait que j'avais plein de cicatrices, que c'était mon complexe. Elle dit d'accord et je lui étais reconnaissante qu'elle me respecte.

12/09 au 13/09 On mangeait du chocolat dans un centre, avec Yusuf et Hatice. Quand Aurela demanda à Yusuf de décaler sa voiture. On commençait à s'énerver parce qu'il n'y avait pas de raisons. Je commençais à parler anglais à l'homme d'Aurela, qui était petit de taille. Il me corrigeait sur la prononciation du mot « english » mais je l'incendiais. Puis on avait une vue sur le parking, de chez Gulhan hala, on voyait la voiture de Yusuf « abi ».

J'étais gênée qu'on voie mes tétons alors je me décidais à porter des patchs.

13/09 au 14/09 On était à Action et ma mère acheta un takke (en résille) blanc à Alimuhamed parce qu'il ne voulait pas le laisser, et elle dit à Gulhan hala que c'était pour le bayram. Je regardais les clé USB en forme d'eos à 5 euros. On prenait la voiture, Beyhan hala montait avec nous. Puis, nous marchions sur des plaines. On arrivait dans des ruines/cabanes oû il y avait plusieurs personnes. Anne était assise sur sa chaise, elle ne bougeait pas. On voyait dans la pièce d'en face, un homme et dans sa bouche, il y avait des souris. Je snappais un autre homme qui avait plusieurs gros yeux. Je n'avais pas spécialement peur.

15/09 au 16/09 Baba voulait du thé Saouda noir, mais il n'y en avait que du vert. Je n'arrivais pas à faire du thé, je mettais hyper longtemps.

Aysegul Hoca était en bas de mon batiment avec son mari. J'étais surprise de la voir, elle allait chez quelqu'un. Je lui dis d'attendre ma mère, qu'elle allait descendre. On l'attendis assez longtemps mais j'entendais le bruit de la poussette «Elle est là », elle ouvrit la porte du hall. Elles se saluèrent et discutèrent un peu. Aysegul hoca disait qu'ils donnaient des cours à la Maison de Quartier et ma mère me demandait si je voulais qu'elle m'y inscrive. Le mari d'Aysegul hoca était bizarre, il avait l'air très jeune comparé à elle et il n'avait pas l'allure d'un musulman.

16/09 au 17/09 Je cherchais un film d'horreur à regarder mais je n'étais jamais satisfaite.

18/09 au 19/09 Murat Baser me donnait de la bouffe et je lui en donnais aussi. J'étais assise en tailleur.

19/09 au 20/09 J'étais dans la même classe que Jalil et Nouhaila. Elle était au tableau quand une autre fille de la classe l'agresse. Ne pouvant résister face à l'injustice, et aussi pour impressionner Jalil, je défends Nouhaila. Au début de la dispute, j'étais assise à ma place et ma peur se sentait dans ma voix. Mais je me repris en main, et j'allai même vers la table de la fille, qui voulait frapper Nouhaila, je la clashait au maximum et je me sentais trop fière de moi, trop fraîche, espérant que Jalil aussi pensait cela.

20/09 au 21/09 Baba portait une sorte de takke en velours bordeaux avec des gros diamants qui pendaient devant. Ce takke attirait beaucoup mon attention parce qu'il était très original. Il portait sous son bras une sorte de tableau/planche, en velours assorti à son takke. Il me dit « Kizim, j'ai un ami qui a écouté tel sourate de Sudais et il a vu le Prophète SAW en rêve », et il partait.

Imane voyait mes poils sur le ventre, elle les qualifiait de « poils d'homme ».

21/09 au 22/09 Je montais un chemin sur une montagne et j'aperçois Jeanne et ses copines. Je fais lui fait la bise et à sa copine aussi. C'était très apaisant, le paysage était magnifique. On parlait un peu, en de très bon termes. Elle était gentille et je n'éprouvais plus rien de mauvais à son encontre.

Je parlais de Myriam Benbachir avec quelqu'un, lorsque je tourne la tête et aperçois Jalil qui fait alors un sourire vicieux. Je panique qu'il parle et dise à quelqu'un que je parle d'elle derrière son dos.

22/09 23/09 Javier me dit par message sur snap que Taylor a dit des choses sales sur nous.

23/09 au 24/09 Je suis adossée contre le mur en cours, sois-disant parce qu'il n'y a pas de places. Le prof me désigne alors une place au fond, je cours et je m'y assois. A côté de moi se trouve Naoumou, et à quelque tables, au fond, Mohamed. Mais il ne nous calculait pas.

25/09 au 26/09 J'étais dans Evleneceksen Gel avec Seda Sayan

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JOURNAL DE RÊVES

Août

12/07 au 13/07 J'habitais au kurs, qui était en fait une maison. Le soir, j'étais en dehors et j'entends des appels aux secours « aidez nous ! », des cris à glacer le sang. Je sais qu'un homme veut du mal aux filles, elles sont derrière les buisson et les remparts qui séparent chez moi de la rue. Je sais que je suis obligée de les aider et je suis en panique. Je retrouve Meva qui essaie de leur faire passer les remparts de chez nous. (Je le réveille juste avant la prière du matin. Je suis restée couché sur ma droite lorsque j'ai ouvert les yeux, n'osant pas bouger tellement j'avais peur.)

03/08 au 04/08 Ma mère m'avait emmené comme dans un institut/hôpital où on allait me faire des soins pour mes dents. Le premier docteur était une femme qui m'injectait du liquide un peu partout, surtout au visage, je me sentait toute bouffie et je m'énervais contre ma mère en disant que je n'irais pas en cours, peu importe le BAC. Ma mère me répondait que j'avais pas le choix. Ensuite venait un deuxième docteur, un homme.

J'avais aimé une petite montre en bracelet camel dans une sorte de stand, ma mère me dis alors qu'elle m'en trouverait une meilleur ; on ne l'a donc pas acheté.

04/08 au 05/08 La mère de Zehra Gul nous demandait de l'aider pour s'enfuir de son mari, elle voulait qu'on lui trouve un nouveau lieu pour y vivre. Avec mes copines, je cherche une ville, on trouve la ville des mères et des bébés. On pense que Koray la trouvera facilement là-bas mais on visite quand même. La ville se résume à des cabines d'essayages où je regarde les femmes. On monte alors dans le tram, en pensant la faire emménager vers le sud de la France mais j'ai la flemme d'y aller alors on décide de la faire habiter à l'autre coin de Clermont. Je dis qu'avec les policiers etc qui pourront contrôler Koray et l'empêcher de l'approcher, il n'y aura pas de problème. On est alors assis à l'arrêt de tram avec Hatice et Beyza débarque, je la vois porter le même pull jaune que moi. J'apprends qu'Hatice aussi a le même.

06/08 au 07/08 J'ai vu Semanur et Fadime.

07/08 au 08/08 Sena jouait à CSGO et Hugo lui dis ‘’coucou toi’’, elle me confie qu'il voulait me parler.

08/08 au 09/08 Husne me dit que baba lui a dit que Banu Alkan est une sheytane.

09/08 au 10/08 Je passe en legging devant Hassan et j'ai honte de mes poils qui dépassent par en bas alors je cours. Les filles me disent que même l'assistante a regardé mes fesses. J'ai un appareil dentaire avec des élastiques.

10/08 au 11/08 Je parle du nouveau dizi de Solmaz à ma mère.

11/08 au 12/08 On va chercher un lapin chez Halagil pour le manger mais Anne veut qu'Eniste le coupe d'abord. Quelq'uun nous explique comment ouvrir une noix de coco. Le soir on sort, je fais l'amour (pas l'acte mais presque) avec un cheval mais c'était une sorte d'homme, et je promets à un autre cheval que je vais le faire avec lui mais demain soir. J'ai peur d'avoir le sida, j'ai hâte de voir le cheval qu'est en faite Francisco Lachowski. Hatice fait remarquer a sa mère que mes dents se sont arrangées.

12/08 au 13/08 Après avoir fait du shopping j'arrivais avant tout le monde dans une enseigne avec des arbres pour chaque groupe. J'attends les autres. Il y avait une femme qui nourrissait des bébés. Dans un couloir d'école assez sombre, je remarque que ma petite chemise noire est froissée, j'ai honte. Derrière moi, il y a Nino. Puis je marche à côté de Jalil, nos bras frottaient l'un contre l'autre. J'ai voulu le laisser passer avant moi, il s'est retourné en me fixant, je sentais son regard mais l'esquivait. Dans une autre salle pleine de gens de mon âge, je demandais à une turque de fermer la fenêtre.

14/08 au 15/08 On s'envoyait des snaps avec Zeynep et Eslem.

J'ai vu Guzel et Gurkan.

15/08 au 16/08 Hugo était dans ma chambre, on parlait de séries (En passant pécho), il trouvait que l'acteur principal ne correspondait pas, je n'étais pas d'accord.

Beyhan hala passait chez nous avec Ezel et Feyza, elle se regardait dans le miroir qu'on avait avant et qui était en longueur, elle avait beaucoup maigri et on lui faisait remarquer.

16/08 au 17/08 Baba voyait des photos de femmes en sous-vêtement sur mon ordinateur, il voyait une photo d'une poitrine et il me disait « c'est quoi ça ? ». Je lui répondais « C'est pas moi » et je commençais à paniquer lorsqu'il me reposa la question, je lui dis que c'étaient des photos qui se téléchargent toute seules, puis il me laissa tranquille comme si de rien n'était. Il me demanda de lui amener des takke noirs et blancs, je lui en ramenait mais il y en avait des beige et des marrons, aussi. J'avais peur qu'il parle à quelqu'un de ce qu'il avait vu et qu'on me prive de mon ordinateur.

On était assises avec des filles, d'un côté d'une vitre, et de l'autre, il y avait un garçon (le genre pas très beau et timide, silencieux), Masta me dit « Viens on va le voir », c'était un garçon que je tentais de séduire, il était le seul garçon dans mon rêve. Je répondais « Ouais ! Aller ! », toute enthousiasmée. Je vais m'asseoir à côté de lui, mais Masta ne vient pas, elle me regarde bizarrement, je lui dis « Viens ! Questa Masta ? » Je voyais qu'elle m'en voulait de m'être assise à côté de lui. Elle dis « Viens » au garçon et il partit avec elle, je restais seule, choquée. Puis je m'en allais faire un tour, et une fois revenue, plus personne ne se trouvait là. Il y a alors un Noir (Se dénommait-il Pascal ? Il ressemblait au pion du collège Brahim), il était comme un « assistant » qui me dit où tout le monde se trouve et on y va ensemble. Sur le chemin, il me dit que ce que j'ai fait à été porté à confusion, que maintenant tout le monde se pose des questions sur moi et le garçon etc... Moi je lui répond que j'ai rien fait, que j'avais pas de mauvaises pensées. Je me justifiais à lui.

17/08 au 18/08 Je perdais mes cils par paquet.

Je me mariais avec Eslem, et on était dans une sorte de terrain de foot, on rentrait, et je lui disais « Pas ce soir », en parlant de la nuit de noces, mais elle me fixa en mode « Si, si ». Baba était d'accord que je me marie avec une fille, il disait que y'avait ça chez les soufis, il s'était disputé avec une personne qui n'était pas d'accord. Je me souviens d'une scène dans la voiture, avec mon père.

Ensuite, on pris une sorte de bateau, j'ai failli tomber à l'eau, je glissais. Une fois sur la rive, j'avais l'impression que c'était la même rive que celle du départ, Beyza me montrait des images de jeux aquatiques qui s'étaient cassés et qui avaient fait des dégâts.

Je donnais des conseils pour les boutons et cicatrices à quelqu'un.

18/08 au 19/08 J'allais acheter quelque chose à 5 TL mais une fois dans la queue de la caisse, je m'avisais, comme apeurée de sortir de ma zone de confort. Je rejoignais ma mère et Gulhan hala au comptoir, on était dans une sorte de station service.

19/08 au 20/08 Arthur se prenait en photo.

Beaucoup de mes copines étaient chez moi. Il y avait Seda, dans ma chambre qui était remplie. Lorsque j'entrais, les filles sortirent me laissant seule avec elle. Seda m'a alors initié à des expériences avec des « morts » (ils étaient vivants avec nous). C'était un jeune homme. On faisait ça en cachette, parce que ça pouvait « affecter » les autres, d'ailleurs lorsque ma mère est venu dans ma chambre, il était allongé par terre. Elle n'avait pas l'air de le remarquer mais moi pour faire diversion je pris le mort dans mes bras (il ne l'était pas vraiment), une fois dans mes bras il était sous la forme d'un petit garçon qui tenait dans mes bras. Je fis sortir ma mère, qui m'avait dit avant de venir dans ma chambre, qu'on allait aller manger une glace.

21/08 au 22/08 Baba venait me prendre quand je rentrais du kurs. Il me dit qu'on devait passer par l'Allemagne mais on alla à la maison.

Je prenais un ascenseur qui était en fait une plate forme en fer. L'ascenseur allait à toute vitesse, je m'accrochais fort, j'allais tomber, quand j’atterris (de façon violente) ; je ris.

J'étais dans une salle de classe, et dans la même rangée, il y avait Jalil. Il me parlait mais je lui dis que je ne l'entendais pas, j'avais une voix cassée. Je pensais qu'il me parlait d'une « silhouette de Lamborghini ». Il se rapprocha, et me demandait si je n'avais pas froid vu comment j'étais habillée. Je sentais son regard sur mes cuisses. Je répondais que non, j'avais un pull et un jean, normal, j'étais bien, je n'avais pas froid. Ma mère me réveilla.

22/08 au 23/08 Nills m'envoyait des messages sur Snap, il m'envoyait des photos de moi que j'avais jamais vu, me posait plein de questions. Il  envoyé un audio « j'ai envie de te baiser ». Je l'écoutais avec les filles, et j'avais honte donc je n'écoutais pas la fin du message.

23/08 au 24/08 J'étais dans un magasin, je regardais des vêtements quand une dame me dit, derrière moi, que ce jean était à 0 euro. Je le prend et le montre à ma mère en disant zéro avec l'intonation anglaise pour pas que la dame comprenne, ma mère me dit qu'elle comprend, que ça reste très similaire. Elle sort un élastique pour le ventre des femmes enceintes du jean.

24/08 au 25/08 Un gars voulait me parler sur snap. J'avais peur et je ne voulais pas.

28/08 au 29/09 J'étais dans la voiture, Hugo conduisait et je chantais du Sexion d'Assaut.

31/08 au 01/09 J'ai rêvé de Jalil

(Sieste) Ma mère était sur mon snap, je remarque son regard tueur. « Y'a quoi ? » Je prends le téléphone en paniquant car je sais que j'ai ajouté Gokhan mais le snap n'est finalement pas le mien, je lui jure, et il s'avère être le compte de Sila. Elle prenait en photo ses fesses à travers le miroir, elle envoyait ses photos à des gars. J'étais choquée.

Masta était dans le bâtiment des ophtalmologues, à Chamalières. Elle snappait et me disait que c'était trop beau. J'étais d'accord avec elle.

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WISHLIST BEAUTE

 - Peppermint Liquid Soap de Dr. Bronner 

- Burt’s Bees Herbal Blemish Stick

- Lush Mask of Magnaminty

- Lush Tee Tree Water

- Lush Don’t Look At Me

- Lush Cosmetic Warrior

- Lush Ro’s Argan (en contour des yeux)

- Poudre ayurvédique de Kapoor Kachli

- Protéine de Riz

- SantaVerde: Aloe Vera Creme (Coco) http://amzn.to/2eG3p28

- Huile de “serpent”

- Beurre de Kombo

- Huile essentielle d’Eucalyptus (Hénné)

- Epithéliale AH A-Derla

- Cicalfate Avène

- Double-Cils de Mavala

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BELLY DANCE REPERTORY

Site/Articles pour s’informer:

http://bellydanceu.net/  (différents types de danse orientale)

Sites/Articles pour s’améliorer :

http://www.freebellydanceclasses.com/

http://bellydanceu.net/technique/6-tips-fluid-arms-hands-rosa-noreen/

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MEDITATION

Ma première séance de méditation s’est faite avec l’audio d’Autodisciple. Il propose des audio de méditation semi-guidée, que je vais essayer. Je vous partage ce carnet de bord

La séance a duré, grosso-modo, 10 minutes. Je ne sais pas si elles m’ont parues courtes ou longues, mais je sais que j’ai sursauté en réentendant sa voix. Je ne savais pas à quoi je devais penser, comment ça marche (je ne le sais toujours pas d’ailleurs), mais j’ai tenté de ne pas contrôler mes pensées mais de les observer, comme il dit. J’me suis organisée mentalement, j’ai planifié quelques petites choses, j’ai eu des flashback de ma journée. Est-ce ça la méditation ? Que dois-je attendre, concrètement, en tant que résultats/pensées de ces séances ? Je ne sais pas. J’ai ressenti vers la fin de la méditation, les 3 dernières minutes je dirai, comme une perte d’équilibre. Comme si mon environnement, ma chambre tournait autour de moi. Comme quand, étant gamin, on tournait, tournait, tournait, et qu’au final, c’est la pièce qui tournait autour de nous. Je ne sentais plus le sol sous mes pieds, ni le dossier de la chaise.

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QUOTES

Ils me fusilleront ça m'est égal ils me troueront la nuque cela m'est égal à bas Big Brother ils visent toujours la nuque cela m'est égal À bas Big Brother

1984, George Orwell 

Je repense à ce que John disait à propos de Wharton : qu'il avait tué les jumelles Detterick avec l'amour qu'elles se portaient, et que ça arrivait tous les jours, partout dans le monde. Et s'il en est ainsi, alors c'est que Dieu le veut ainsi, et quand nous disons : « Je ne comprends pas », Il répond : « Je m'en fous. »

Je pense à Mister Jingles qui est mort pendant que j'avais le dos tourné, mon attention dérobée par un misérable que seule animait une curiosité malsaine. Je pense à Janice, à ses derni_res secondes convulsives, alors que j'étais agenouillé auprès d'elle sous la pluie.

Arrête, j'ai essayé de dire à John, ce jour-là dans sa cellule. Lâche-moi, sinon je vais me noyer ou exploser. Me noyer ou exploser.

- Vous exploserez pas, boss, il m'a répondu en percevant mes pensées et en souriant à cette idée.

Et le plus affreux, c'est que je n'ai pas explosé.[...] La mort attend chacun de nous, il n'y a pas d'exception, je le sais. Mais parfois, ô Dieu, que la ligne verte est longue.

La ligne verte, Stephen King

Jack se rassit en grommelant. […] Il attendit le silence complet.

- Il y a quelque chose qui ne va plus. Je ne comprends pas quoi. Nous avions bien commencé ; nous étions heureux. Et puis...

Il agita doucement la conque et son regard se perdit dans le lointain, tandis qu'il se remémorait la « bêbête », le serpent, le feu, les manifestations de la peur.

- Et puis, on a commencé à avoir peur.

                                                        *

- Tu n'es qu'un petit sot, dit Sa-Majesté-des-Mouches, rien qu'un petit garçon ignorant.

Simon remua sa langue enflée, mais ne dit rien.

- N'es-tu pas d'accord ? Interrogea Sa-Majesté-des-Mouches. N'est ce pas que tu n'es qu'un petit sot ?

Simon lui répondit de la même voix silencieuse :

- Eh bien ! Conclut Sa-Majesté-des-Mouches, tu ferais mieux d'aller jouer avec les autres. Ils te croient cinglé. Tu n'as pas envie que Ralph te prenne pour un cinglé, n'est-ce pas ? Tu aimes bien Ralph,n'est-ce pas ? Et Porcinet, et puis Jack ?

Simon avait la tête légèrement relevée de côté. Il ne pouvait arracher son regard de Sa-Majesté-des-Mouches qui était suspendue devant lui, dans l'espace.

- Que fais-tu ici, tout seul ? Tu n'as donc pas peur de moi ?

Simon trembla.

- Il n'y a personne ici pour t'aider. Il n'y a que moi. Et moi, je suis le Monstre.

La bouche de Simon fit un effort et articula d'une voix à peine intelligible :

- Une tête de cochon au bout d'un piquet.

- Comme si le Monstre était de ceux qu'on chasse et qu'on tue ! dit la tête.

Pendant un instant, la forêt et tous les endroits encore vaguement visibles renvoyèrent l'écho d'un rire déformé.

- Tu savais bien, voyons, que je faisais partie de toi. Intimement partie de toi, intimement. Je suis ce qui fait que rien ne va, tu le sais ? Ce qui fait que les choses sont comme elles sont.

Le rire hoqueta de nouveau.

- Allons, conseilla Sa-Majesté-des-Mouches, retourne auprès des autres et nous publierons tout cela.

Simon écoutait. La tête lui tournait. Il avait les yeux mi-clos comme pour imiter la chose hideuse enfilée sur un piquet. Il sentait qu'une de ses crises allait le prendre.

Sa Majesté des mouches, Golding

Slowly the burden I had carried for many months lifted somewhat. My cheeks itched and when I scratched them I found tears. In that moment I understood the pain that accompanied crime and I hoped that I would never have to feel it again ; and what kept me from it was the knowledge that, for me, crime carried its own punishment.

Well, it's my life, I told myself. I'll see now what I can make of it...

Black Boy, Vintage Wright

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MES DERNIÈRES LECTURES [5]

Salut, Salam, Shalom,

Voici les critiques de certaines de mes dernières lectures.

- Sa vie dans les yeux d’une poupée d’Ingrid Desjours

Le concept de base pouvait être intéressant : une jeune femme brisée, oppressée par sa mère aveugle à cause du diabète, qui n'arrive pas à prendre son envol. Mais j'ai eu l'impression que mes bonnes impressions se dégradaient au fur et à mesure de la lecture. Trop de scènes trash qui n'apportaient rien à l'intrigue, ni à la psychologie des personnes. C'était du trash, pour faire du trash. Du trash, pour choquer. L'histoire du policier en parallèle était aussi intéressante, à la base, mais trop lisse, trop prévisible : pauvre petit manchot dépressif qui a perdu sa femme et qui joue à la roulette russe. Trop caricatural. La folie était assez bien exploitée et décrite avec le principe des poupées, qui deviennent une obsessions plus qu'une passion, Barbara s'en fait des amies imaginaires, les entends lui parler ; elles deviennent des mascottes diaboliques qui la tourmentent. 

Je résume, le livre était écœurant, (et je n'ai troué aucun intérêt à la prostitution de Barbara, ni a sa folie meurtrière). Il n'y a rien à tirer de ce livre. Note: 2/5

- Jours tranquilles d’un prof de banlieue de Martin Quenehen

Petit livre attachant, drôle, qui peint une fresque véridique de l'enseignement en banlieue. C'est un témoignage intéressant qui décrit les dures conditions des élèves et des profs ; des opportunités qu'on ne leur donne pas. Tout ça, sans diabolisation et d'un ton bon-enfant. Note: 3,5/5

- Khadija de Marek Halter

Un véritable coup de cœur, qui touche l'âme par sa dextérité, sa simplicité, son naturel. Une oeuvre qui trace l'histoire d'une femme en Arabie, du temps du Prophète Muhammed (saw). Preuve encore une fois, de la magnificence de cette femme et de son mari, de leur bonté, de leur soumission à Dieu, de leur modestie. Un livre émouvant, une écriture limpide comme de l'eau, un cocktail explosif de douceur, et de véritable amour, plus que de romance. C'est un des rares ouvrages que j'ai lu, qui humanise le Prophète et ses contemporains jusqu'à les faire apparaître devant mes yeux. Ils quittent le rôle de personnage pour devenir des personnes faites de chair et de sang, comme nous. C'est un livre incroyable qui ma fait redécouvrir ces Êtres qui me sont très chers, qui présente la religion de l'amour et la position élevée de la femme, qu’on critique tant pourtant. Note: 5/5

- L’empire des Loups de Jean Christophe Grangé

Thriller inquiétant, entraînant. Une histoire loufoque, des personnages travaillés et vivants. En partant de la « Petite Turquie », à Paris, parmi les immigrés clandestins à la véritable Turquie, parmi sa mafia, et un de ses parti politique, celui des nationalistes extrémistes. A partir des crimes d'une violence écœurante qui décrivent la loi du plus fort, de la vendetta, la traque dans les milieux de la pègre, du commerce illégal de stupéfiants aux beaux paysages, et à la culture turque. Des personnages surprenants, à plusieurs facettes comme Jean Louis Schiffer (à la fois policier et trafiquant de drogues). En somme : des rebondissements inattendus, des petites critiques de la Turquie avec lesquelles je ne suis pas d'accord. Quelques incohérences, aussi, des absurdités, des événements peu crédible (comme Mathilde qui va venger une femme qu'elle ne connaît que depuis quelque temps, ce qui me semble invraisemblable). Note: 3,75/5

- Delta Charlie Delta de Michel Simonot

Coup de cœur, retrace l'histoire de Zyed et Bouna, de la fuite aux émeutes, sous forme de poésie/théâtre. Livret super émouvant, simple et facile à lire. « Delta Charlie Delta déploie, à travers une forme chorale, une force symbolique et inscrit l'engrenage, la culpabilité individuelle et collective, dans une dimension humaine, éthique, politique. » Note: 4,5.5

- Le Parloir d’E. Sanvoisin

Décrit l'univers sanglant des maisons d’arrêt où la loi du plus fort règle et fait de nouvelles victimes chaque jour. Exprime la solitude, le mal-être des hors-la-loi mais surtout celui des innocents et raconte la difficulté qu'ils ont à se défendre, et celle aussi de leur avocats, lorsque que la justice fais preuve de mauvaise foi. (Surtout quand on arrive pas à s'exprimer, qu'on manque de mots et que le choc nous coupe la voix.)

C’est tout, pour le moment.

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Date: 18/12/2016

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(Date: ?/?/16)

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(Date: 31/08/16)

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MES DERNIÈRES LECTURES [4]

What’s up, bitches ? 

Ci-après les critiques de mes dernières lectures:

- Avant toi de Jojo Moyes

C'est par une narration fluide, simple et parfaitement maîtrisée que Jojo Moyes nous peint l'histoire émouvante d'un tétraplégique. Malgré le speech très banal, l'histoire est addictive. Je devinais plus ou moins la suite des événements, mais ce n'était pas si gênant, surtout que la fin a équilibré la balance. Les personnage ne nous surprennent pas non plus, aucun ne sortant des sentiers battus. C'est un livre qui, derrière son scénario qui ne casse pas des briques, nous invite à réfléchir. Les questions de société que pose l’œuvre (la place du handicap dans notre civilisation, l'isolement et la dépendance des invalides, l'euthanasie, les conflits de générations, les différences sociales, les rapports filiaux, les maux économiques, l'équilibre précaire de la vie de couple...) sont très bien traitées et la finesse et la sensibilité nous séduisent directement. Sympathique assurément, oubliable assurément. Note: 4,5/5

- Nous les menteurs de E. Lockhart

Les Sinclair cachent un drame familial. Le livre se lit très rapidement, le lecteur voulant à tout prix savoir le dénouement, la nature de la catastrophe. C'est assez dilué, mais poétique tout de même. Parfois amer, mais Gat et Caddy font rêver. La structure est originale, les phrases courtes, les retours à la ligne rendent la lecture très dynamique. Par contre, je n'ai pas très bien saisi la « morale » qui se cache derrière l'histoire. Ce n'est pas assez appuyé à mon sens, pas assez visible. L'auteur aurait dû se contenter d'écrire simplement une histoire, un drame. C'est certainement parce que je ne trouve pas que les raisons qui ont provoquer l'incendie soient bonnes et bien exploitées, (les Menteurs brûlent la maison de leur grand-père, que leurs mères se disputent).  C'est un roman court et léger, qui nous reste dans l'esprit quelques jours. Note: 4/5

- Du plomb dans le crâne d’Insa Sané

Un coup de cœur pour ce roman coup de poing. Alors que le premier tome de la série m'avait laissé perplexe, ce deuxième tome, à peine en relation avec le premier, a plus que comblé mes attentes ! Prince, Sonny, Alassane ; des destins croisés. Le livre est plutôt noir, mais humoristique parfois, ironique à souhait, un cocktail explosif. Un cocktail Molotov qui représente la cité, la vie des gens dans les cités, les différents gens au sein d'une même cité. Les banlieues brûlent, voici le contexte historique. Alassane a la rage de vivre, une pyromanie insoupçonnée naît en lui, il veut assouvir son désir de destruction, son besoin de justice. A deux doigts de faire l'erreur de sa vie, il rencontre Prince. Un lien inexplicable les unit alors. Prince qui baigne dans l'illicite, la terreur, la violence, la débauche, va canaliser les pulsions meurtrières, l'envie de revanche et de vengeance d'Alassane. Prince, d'ailleurs, nous cache un secret. Un secret inimaginable. Un secret que lui même ne connaît pas. Son frère, Sonny, est d'ailleurs tout l'inverse de lui, son opposé absolu. Prince est volubile, belliqueux, téméraire, impétueux. Sonny est froussard, timide, renfermé. Et même sur le plan matériel ; Prince roule dans des voitures hors de prix, luxueuses à souhait, Sonny, lui, se contente d'une vieille auto en piteux état. Ce sont pourtant deux personnalité présentes au sein d'un même corps. Un même corps qu'ils partagent, mais ils ne s'en rendent pas compte. Une personnalité multiple. Un même crâne qu'ils partagent et où ils vont loger du plomb. Dur et cru, l'écriture est toutefois poétique, touchante, émouvante. Elle vous donne la chaire de poule et vous fait frissonner au plus profond de vos entrailles. Une critique de la société de nos jours, de les conditions dans lesquelles les habitants de banlieues sont forcés de vivre, des abus de toutes sortes, des bavures policières, du banditisme, et pleins de sujets tabous encore... Une claque semblable à celle de La Haine. Un Jekyll et Mr Hyde des temps modernes. Note: 5/5

- Est-ce ainsi que les femmes meurent de Didier Decoin

Le 13 mars 1964, Catherine Susan Genovese, dit Kitty, est sauvagement assassinée devant chez elle après avoir été torturée et violée pendant de longs instants, dans le quartier huppé de New Gardens dans le Queens, alors qu’elle rentrait de son travail. Ce qui n’aurait pu être qu’un fait divers parmi tant d’autres va pourtant faire les choux gras des tabloïds et faire réagir tous les Etats-Unis.  En effet, le New-York Times révèle dans une enquête menée par Martin Gansberg, que trente-huit témoins ont assisté à la scène de chez eux sans qu’un seul vienne porter secours à la jeune femme de 28 ans. Ces terribles révélations, qui pointent du doigt la lâcheté de ces citoyens sans histoires, vont bouleverser et profondément choquer des milliers de gens. Le roman est assez dérangeant, dans le sens où il nous renvoi à nous même et nous expose les faiblesses et les défaillances de l'être humain. C'est une histoire qui donne froid dans le dos, une histoire vraie, glaçante, marquante. L'écriture est objective (comme dans un article de journal) et n'a rien de spécial ; peut-être un peu trop lisse, trop scolaire et banale. Le livre s'ouvre aussi sur la « dilution de la responsabilité » avec cet épilogue à la fin. En tout cas, la question qu'on se pose, est "Et moi, qu'aurais-je fait ?". Note: 3,5/5

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LES HOMMES VIENNENT DE MARS, LES FEMMES DE VENUS

 HOMMES   //   FEMMES

Compétences   //  Qualité de la relation

Séquentiel    //   Multi-tâches

Règle les problèmes seul   //    Aime parler des problèmes

Rationnel   //  Émotionnelle

Confiance  //   Attentions

Appréciation  //  Compréhension

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HOTARU

Hotaru, réalisé par William Laboury, est un court métrage surprenant et intriguant qui nous raconte l'histoire de Martha, une jeune hypermnésique qui est envoyée dans l'espace avec pour but de transmettre les connaissances terrestres à une possible population extra-terrestre.

Dès lors que son aventure commence, Martha n'existe plus qu'à travers sa mémoire. Elle ne se réveillera plus jamais. Allongée, les yeux clos, elle est loin dans ses rêves depuis très longtemps, mais le temps n'a plus de signification car la mémoire perdure.

L'intention du réalisateur était de réussir à faire une représentation fidèle de la mémoire. Mais comment y parvenir quand on sait que c'est quelque chose de très vague, d’ambiguë et d'aléatoire ? La mémoire est quelque chose d'indicible qui fait partie de notre subconscient mais ce court-métrage qui allie parfaitement réalité et science fiction a réussit à transcrire à sa façon les aléas des souvenirs et les images qui les composent.

L'ambiance onirique, les images de synthèses, pixelisées, l'esthétique des anciens jeux vidéos, l'alternance des couleurs, les voix-off, tout cela participe à la beauté de ce court-métrage. Martha possède une infinité de souvenirs qu'elle va partager avec Bernard et nous-même, par la même occasion. Des couchers de soleils, le décollage d'une fusée, les pyramides d'Egypte, elle vit à travers ses images qu'elle se remémore inlassablement.

Mais le souvenir d’Hotaru, jeune homme qu’elle rencontra juste avant son décollage, met en péril sa mémoire et l’ensemble des information qu’elle garde. Dès lors on sent vibrer l'émotion. Il est le seul et l'unique. Hotaru, Hotaru. Mais as-t-il vraiment existé ? Ou est-ce un souvenir flou d'une mémoire artificielle dont nous ne sommes même pas sûr de la véracité ? Dans les quelques clichés de ce jeune homme, l'humanité de Martha apparaît.   Sa mémoire est peut-être sans faille, mais elle se désole de cet amour perdu.

Ce court métrage de science-fiction, qui parle aussi d’amour et de la condition humaine est marquant. L'être humain a toujours fantasmé civilisations non terriennes et William Laboury nous fait voyager au cœur de la conscience, nous fait naviguer dans les péripéties de la mémoire à travers son œuvre esthétiquement très recherché.